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Arve

L'Arve est une rivière des Alpes qui prend sa source dans le massif du Mont-Blanc. Son nom vient d'un ancien Aturaua (cf. Adour § Étymologie). C'est un affluent de rive gauche du RhĂ´ne qu'il rejoint Ă  Genève. Sa lame d'eau de 1 419 mm en fait une des rivières les plus abondantes de France. Elle est endiguĂ©e sur la plus grande partie de son cours.

l'Arve
Illustration
L'Arve Ă  Annemasse, en Haute-Savoie.
Carte.
Cours de l'Arve (Version interactive)
Caractéristiques
Longueur 107,8 km [1]
Bassin 2 083 km2 [1]
Bassin collecteur RhĂ´ne
DĂ©bit moyen 73,90 m3/s (Arthaz-Pont-Notre-Dame) [2]
Organisme gestionnaire Syndicat Mixte d'Aménagement de l'Arve et de ses Affluents[3]
RĂ©gime nival
Cours
Source TĂŞte de Balme
· Localisation Argentière
· Altitude 2 200 m
· CoordonnĂ©es 46° 01′ 38″ N, 6° 58′ 07″ E
Confluence le RhĂ´ne
· Localisation La Jonction, Genève
· Altitude 371 m
· CoordonnĂ©es 46° 12′ 05″ N, 6° 07′ 18″ E
GĂ©ographie
Pays traversés Drapeau de la France France
Drapeau de la Suisse Suisse
DĂ©partement Haute-Savoie
Canton Genève
Principales localités Chamonix-Mont-Blanc, Annemasse, Genève

Sources : SANDRE:« V0--0200 », Géoportail, Banque Hydro

GĂ©ographie

Née sur l'adret de la tête de Balme, juste à côté du col de Balme, sur les hauteurs du village du Tour, dans la vallée de Chamonix, l'Arve est gonflée par de nombreux torrents de montagne tels que l'Arveyron, torrent exutoire de la Mer de Glace, le torrent de la Creuse torrent exutoire du glacier des Bossons, le Bon Nant qui draine les eaux du val Montjoie ou encore le Giffre, le Borne, la Menoge, la Sallanche ou la Diosaz aux caractères torrentiels puissants.

L'altitude moyenne du bassin versant est de 1 371 mètres[4]. La longueur du cours d'eau, en France, est de 107,8 km[1]. Dans le canton de Genève (Suisse) sa longueur est de 9 km[5].

Son cours supérieur, entre sa source et Passy, débute par une forte déclivité de sa descente du col de Balme jusqu'à Argentière et son entrée dans le fond plat de la vallée de Chamonix. Elle en ressort par des gorges après les Houches pour déboucher dans la vallée de l'Arve, une large vallée glaciaire à fond plat qui commence à Passy, marquant le début de son cours inférieur. La rivière perd alors son caractère de torrent pour adopter le comportement d'une rivière de montagne, parfois tumultueuse, qui divague dans son large lit, néanmoins temporairement resserré lors du passage de sa cluse en amont de Cluses et du contournement de l'extrémité septentrionale du Salève.

Tumultueuse, l'Arve se prête volontiers à la pratique du rafting ou du canoë ainsi que de la nage en eau vive.

Communes traversées

Le cours de l'Arve se dĂ©roule presque entièrement en Haute-Savoie, Ă  l'exception des derniers kilomètres situĂ©s dans le canton de Genève en Suisse. L'Arve arrose les communes de Chamonix-Mont-Blanc, Les Houches, Servoz, Passy, Sallanches, Magland, Cluses, Scionzier, Thyez, Marnaz, Vougy, Marignier, Ayse, Bonneville, Arenthon, Faucigny, Scientrier, Reignier-Ésery, Contamine-sur-Arve, Nangy, Arthaz-Pont-Notre-Dame, Monnetier-Mornex, VĂ©traz-Monthoux, Étrembières, Annemasse, Gaillard et enfin ThĂ´nex, Veyrier, ChĂŞne-Bougeries, Carouge et Genève dans le canton de Genève oĂą elle se jette dans le RhĂ´ne Ă  1 kilomètre de l'endroit oĂą ce dernier sort du LĂ©man.

Bassin versant

L'Arve traverse les quinze hydrographiques V000, V001, V002, V003, V004, V005, V006, V015, V020, V021, V022, V023, V024, V036, V040, pour une superficie totale de 2 083 km2[1]. Ce bassin versant est constituĂ© Ă  69,65 % de « forĂŞts et milieux semi-naturels », Ă  20,71 % de « territoires agricoles », Ă  9,39 % de « territoires artificialisĂ©s », Ă  0,14 % de « zones humides », Ă  0,09 % de « surfaces en eau »[1].

Organisme gestionnaire

L'organisme gestionnaire pour la partie française est le Syndicat Mixte d'Aménagement de l'Arve et de ses Affluents (SM3A)[3].

Affluents

L'affluent principal est le Giffre (46 km de long, rd), une rivière extrĂŞmement abondante avec une lame d'eau de 1 810 mm et un dĂ©bit moyen supĂ©rieur Ă  20 m3/s. Les autres grands affluents sont les suivants (rd pour rive droite et rg pour rive gauche) :

Autres affluents, depuis la confluence jusqu'Ă  la source :

  • le Viaison (rg)
  • le Moiron
  • le Foron de Reignier (rg)
  • le Samsons
  • le Perzière
  • le Sion (rg)
  • le Foron de la Roche (rg)
  • la Madelaine
  • le Bronze (rg)
  • le BĂ©guet
  • le Chene
  • le Marnaz (rg)
  • le Foron du Reposoir (rg)
  • l'Englenaz
  • les Rots (rd)
  • Sources de chez Party (rd)
  • le Gron (rd)
  • l'Epine
  • l'Arpenaz (rd)
  • la Dière (rg)
  • le Crève-CĹ“ur (rd)
  • la Cornache
  • le Reninges (rd)
  • la Boussaz (rd)
  • l'Ugine (rd)
  • le Nant Noir (rg)
  • le Vernay
  • l'Adret
  • la Planchette
  • la Joriand

Genèse

Lors de la dernière glaciation, celle du WĂĽrmien, l'ensemble de la vallĂ©e Ă©tait recouverte par le glacier de l'Arve. Il s'est retirĂ© rapidement il y a un peu moins de 20 000 ans, laissant la place Ă  une succession de lacs sĂ©parĂ©s par des verrous. Toutefois, comme le jeune Arve Ă©tait une rivière transportant une grande quantitĂ© de sĂ©diments, ils furent rapidement comblĂ©s pour laisser la place Ă  une vallĂ©e en U Ă  fond plat.

Historique

La vallée de l'Arve d'après Turner (1803)

Initialement, l'Arve Ă©tait un cours d'eau en tresses sur la plus grande partie de son parcours, très large (500 m Ă  Cluses), et utilisant une grande partie du fond de la vallĂ©e. Cela vient du fait qu'il arrache une grande quantitĂ© de matĂ©riaux en montagne et qu'il les dĂ©pose ensuite en fond de vallĂ©e lorsque la pente n'est plus suffisamment forte pour qu'il puisse les transporter. En consĂ©quence, son lit Ă©tait très instable et il avait tendance Ă  se dĂ©placer. En outre, certains chenaux se retrouvaient bloquĂ©s par les sĂ©diments, formant des bras morts et des marais, source de paludisme[6].

Les inondations Ă©taient gĂ©nĂ©ralement provoquĂ©es par de grandes averses s'Ă©talant sur deux ou trois jours et qui sont Ă  l'origine d'une crue rapide et courte : elles se propagent Ă  une vitesse de 1,87 m/s (7 heures pour 50 km) et s'arrĂŞtent rapidement car la pluie est souvent accompagnĂ©e d'un refroidissement et elle finit par tomber sous forme de neige sur les sommets[6].

Une deuxième cause d'inondation était le phénomène d'embâcles et de débâcles, particulièrement important en zone de montagne où des éboulements peuvent couper le lit de la rivière et former un lac temporaire qui cède ensuite brutalement en déversant une grande quantité d'eau et de boue. Cela s'est produit notamment lors de l'éboulement de l'arête des Fiz en 1471 ou lors de la catastrophe du 12 juillet 1892 à Saint-Gervais[6].

Les hommes ont cherchĂ© très tĂ´t Ă  construire des digues pour se protĂ©ger des inondations, puis pour pouvoir exploiter ces terrains plats. Les plus anciens travaux connus sont ceux effectuĂ©s par des moines dominicains près de Genève en 1263 puis par le duc de Savoie près de Sallanches en 1519. De nombreux projets se succèdent ensuite, surtout au XVIIIe et au XIXe siècle[6]. L'Ă©rection d'une colonne Ă  Bonneville en 1826 pour remercier le roi Charles-FĂ©lix symbolise l'importance de ces travaux[7]. En 1860, il y a 40 km de digues ; en 1908, 58 km. Les dernières inondations se produisent en 1910, 1914 et 1930, notamment Ă  Bonneville. Depuis lors, l'Arve s'Ă©coule dans un lit Ă©troit et ne divague plus[6].

L'Arve au barrage des Houches

Lors des premiers travaux d'endiguement et jusqu'au dĂ©but du XXe siècle, le principal problème Ă©tait l'engorgement du lit de la rivière car les sĂ©diments se dĂ©posaient et nĂ©cessitaient rĂ©gulièrement une surĂ©lĂ©vation des digues jusqu'Ă  ce qu'il dĂ©passe le niveau des terres environnantes et les transforme en marĂ©cages. Toutefois, cet effet s'est inversĂ© depuis 1950 et on observe plutĂ´t une incision oĂą la rivière s'enfonce plus profondĂ©ment dans son lit. Cela pose alors problème au niveau du dĂ©chaussement des piles des ponts et des digues. Ce retournement de situation est Ă  mettre en rapport avec la baisse de la charge sĂ©dimentaire. Celle-ci est due d'une part aux amĂ©nagements hydroĂ©lectriques qui dĂ©tournent les apports de la haute montagne vers le barrage d'Émosson et donc la vallĂ©e du RhĂ´ne ou vers celui de la Girotte et la vallĂ©e de l'Isère et d'autre part Ă  ceux installĂ©s sur le cours de la rivière et qui empĂŞchent les matĂ©riaux de poursuivre leur descente vers la vallĂ©e comme c'est le cas au barrage des Houches. Ă€ cela vient s'ajouter l'extraction de matĂ©riaux pour la construction et les routes qui dĂ©passe les 15 millions de mÂł. Au total, l'enfoncement du lit de la rivière peut atteindre 12 mètres comme au Fayet[6].

Actuellement, le lit majeur est fortement urbanisé et industrialisé et il n'est donc pas possible de le renaturaliser. Les objectifs d'aménagement se limitent donc essentiellement à la protection des berges et à l'amélioration de la qualité des eaux[6].

Hydrologie

L'Arve gelé en hiver 2012 à Genève
L'Arve gelé en hiver 2012 à Genève.

Ă€ Genève (lieu-dit "Bout-du-Monde"), le dĂ©bit moyen annuel de la rivière y est de 78,20 m3/s, pour une surface de bassin versant de 1 976 kilomètres carrĂ©s[8]. En 2016, la tempĂ©rature moyenne de l'eau a Ă©tĂ© de 4° en dĂ©cembre et de 12° en juillet, aoĂ»t et septembre[9]. Elle peut geler lors d'hivers particulièrement rigoureux.

L'Arve Ă  Arthaz-Pont-Notre-Dame

À Arthaz-Pont-Notre-Dame, en territoire français, peu avant la frontière suisse le débit de l'Arve a été observé durant une période de 47 ans (1961-2007)[10] - [2].

Le dĂ©bit moyen annuel de la rivière y est de 73,90 m3/s, pour une surface de bassin versant de 1 660 kilomètres carrĂ©s, soit 80,6 % de la surface totale de son bassin qui fait 2 060 km2.

La rivière prĂ©sente des fluctuations saisonnières de dĂ©bit caractĂ©ristiques, liĂ©es Ă  son rĂ©gime surtout nival. Les hautes eaux de printemps-Ă©tĂ© portent le dĂ©bit mensuel Ă  des valeurs allant de 93 Ă  128 m3/s, de mai Ă  aoĂ»t inclus (avec un sommet en juin). Elles sont dues essentiellement Ă  la fonte des neiges, bien que des pluies se produisent Ă©galement. Dès le mois d'aoĂ»t, le dĂ©bit baisse progressivement tout au long de l'automne, et atteint son minimum en hiver, pĂ©riode de basses eaux, avec un dĂ©bit mensuel moyen de 40,3 m3/s au mois de janvier et de 43,5 m3/s au mois de fĂ©vrier.

DĂ©bit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : V0222010 l'Arve Ă  Arthaz-Pont-Notre-Dame pour un bassin versant de 1664 km2[2]
(le 08-04-2013 sur 49 ans de 1961-2009)
Source : Banque Hydro - Ministère de l'écologie et du développement durable

Étiage ou basses eaux

Ă€ Arthaz, le VCN3 peut chuter jusque 10,0 m3/s, en cas de pĂ©riode quinquennale sèche, ce qui reste suffisant, et peut ĂŞtre considĂ©rĂ© comme normal dans la rĂ©gion des Alpes du Nord.

Ă€ Genève, les dĂ©bits les plus faibles (MN7Q = sur 7 jours) ont Ă©tĂ© observĂ©s le 29 novembre 2011 avec 11,2 m3/s et le 5 mars 1905 avec 11,6 m3/s. Les autres minima ont Ă©galement Ă©tĂ© observĂ©s en hiver[11].

Crues

Les crues sont quant Ă  elles assez importantes quand elles se produisent. Les QIX (quantitĂ© instantanĂ©e maximale) 2 et QIX 5 valent respectivement 430 et 540 m3/s. Le QIX 10 est de 620 m3/s, le QIX 20 de 690 m3/s et le QIX 50 de 780 m3/s.

Toujours Ă  Arthaz-Pont-Notre-Dame, le dĂ©bit instantanĂ© maximal enregistrĂ© a Ă©tĂ© de 641 m3/s le 1er janvier 2004, tandis que la valeur journalière maximale Ă©tait de 535 m3/s le 22 septembre 1968. En comparant le premier de ces chiffres Ă  l'Ă©chelle des QIX exposĂ©e plus haut, il ressort que cette crue n'Ă©tait pas d'ordre vicennal, mais Ă  peine un peu plus que dĂ©cennal.

Ă€ Genève le samedi 2 mai 2015, un dĂ©bit record de 905 m3 par seconde a Ă©tĂ© mesurĂ© au plus fort de la crue. Le lendemain, un dĂ©bit moyen de 550 Ă  600 m3 par seconde y Ă©tait encore constatĂ©e en fin de matinĂ©e[12]. Les autres grandes crues observĂ©es depuis 1904 sont les suivantes : 873 m3/s le 6 aout 1914, 865 m3/s le 26 juin 1910, 861 m3/s le 24 dĂ©cembre 1918 et 840 m3/s le 22 septembre 1968 alors que la crue annuelle moyenne est de 492 m3/s[4].

Lorsque la crue est particulièrement forte, l'eau de l'Arve remonte le cours du Rhône vers le Léman et les moulins de Genève tournent à l'envers. Cela a été le cas en 1527, 1570, 1651, 1673, 1711 et 1888[6].

Lame d'eau et débit spécifique

L'Arve est une rivière très abondante, puissamment alimentĂ©e par les prĂ©cipitations importantes qui arrosent les hauts sommets alpins et notamment le massif du Mont-Blanc. La lame d'eau Ă©coulĂ©e dans cette partie du bassin versant de la rivière est de 1 419 millimètres annuellement, ce qui est très Ă©levĂ© en France, et n'est infĂ©rieur qu'Ă  la lame de quelques rivières moins importantes de la rĂ©gion. Le dĂ©bit spĂ©cifique (Qsp) atteint 44,9 litres par seconde et par kilomètre carrĂ© de bassin.

Infiltration

Entre Sierne et Carouge (Suisse), l'eau de l'Arve s'infiltre Ă  travers le sol. Elle alimente ainsi la nappe de l'Arve (nappe souterraine du Genevois)[5].

Pollution

Pollution aquatique

Il existe une pollution du milieu aquatique d’origine industrielle (provenant notamment de l’industrie du décolletage[13]) et domestique. Une amélioration a été obtenue par la création et la modernisation de stations d'épuration mais le taux d'azote et de certains métaux, notamment du nickel, reste trop élevé[6].

Pollution atmosphérique

La pollution atmosphérique de la vallée est importante en hiver[13] pour partie liée au chauffage au bois[14].

Depuis quelques années, le renforcement des mesures officielles[15] et les initiatives de différentes associations[16] - [17]montrent que le problème est bien plus large et préoccupant.

Notes et références

Notes

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - l'Arve (V0--0200) » (consulté le )
    2. Banque Hydro - MEDDE, « Synthèse de la Banque Hydro - L'Arve à Arthaz-Pont-Notre-Dame (V0222010) » (consulté le )
    3. « Syndicat Mixte d'Aménagement de l'Arve et de ses Abords », sur www.riviere-arve.org/ (consulté le ).
    4. Probabilité des crues (crues annuelles) Arve - Genève, Bout du Monde (EDV : 2170), Office fédéral de l'environnement.
    5. Michel Meylan et Robert Dechamboux (préf. Robert Cramer), L'Arve, t. fiche-rivière no 7, Genève, Département de l'intérieur, de l'agriculture, de l'environnement et de l'énergie, , 43 p., p. 5
    6. Géraldine Périllat, « L'Arve et les hommes : une histoire mouvementée », Nature et patrimoine en pays de Savoie, pages 15-21, n° 33, mars 2011.
    7. « La colonne Charles-Félix à Bonneville », Culture, Histoire et Patrimoine de Passy.
    8. Station de mesure hydrométrique Arve-Genève, Bout du Monde, Office fédéral de l'environnement.
    9. Température de l'eau Arve-Genève, Bout du Monde, Office fédéral de l'environnement.
    10. débits caractéristiques - L'Arve à Arthaz-Pont-Notre-Dame
    11. Probabilité des étiages (étiages annuelles NM7Q) Arve - Genève, Bout du Monde (EDV : 2170), Office fédéral de l'environnement.
    12. Laurence Bézaguet, « La crue historique de l'Arve ferme encore deux ponts », la Tribune de Genève, le 3 mai 2015.
    13. Dépollution Industrielle, sur riviere-arve.org, consulté le 16 octobre 2017
    14. Dans la vallée de Chamonix, le chauffage au bois est le principal coupable de la pollution, sur lemonde.fr du 8 décembre 2016, consulté le 16 octobre 2017
    15. Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, « Un nouvel indice national de qualité de l’air »,
    16. Justin Carrette, « Au pied du Mont-Blanc, les habitants ne supportent plus la pollution de l’air », Reporterre, le quotidien de l'écologie,‎ (lire en ligne)
    17. Richard Vivion, « Pollution en Vallée de l’Arve : des traces importantes de métaux lourds détectées sur des cheveux d'enfants », France Bleu,‎ (lire en ligne)

    Voir aussi

    Liens externes

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