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Gouffre Mirolda

Le gouffre Mirolda est une cavité karstique située sur la commune française de Samoëns en Haute-Savoie (région Auvergne-Rhône-Alpes) dans le massif du Haut-Giffre. C'est l'une des entrées du réseau Lucien Bouclier[1].

Gouffre Mirolda
Localisation
Coordonnées
46° 05′ 20″ N, 6° 46′ 14″ E
Pays
Région française|Région
DĂ©partement
Massif
Localité voisine
Caractéristiques
Altitude de l'entrée
1 880 m
Longueur connue
15 000 m env.
Localisation sur la carte de France
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Localisation sur la carte de RhĂ´ne-Alpes
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Localisation sur la carte de la Haute-Savoie
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DĂ©couvert en 1971 par le jeune berger Marc Degrinis[1], ce gouffre affiche une profondeur finalement explorĂ©e de -1 733 mètres[2] - [3]. Il fut la cavitĂ© naturelle connue la plus profonde du monde du 26 janvier 1998 jusqu'en aoĂ»t 1998 avec une profondeur de -1610 mètres puis du janvier 2003[1] Ă  juillet 2004[4]. En effet, Ă  cette date il perd son titre au profit du gouffre Krubera-Voronja, en Abkhazie dans le Caucase gĂ©orgien, mais reste toutefois le gouffre le plus profond de France.

La cavité tire son nom des premières lettres des prénoms de trois spéléologues rhodaniens Michel Schmidt, Roland Chenevier et Daniel Trouilleux, emportés par une crue[5] dans le massif du Vercors à la grotte de Gournier[6] le [1].

Description

L'entrée la plus haute du gouffre se trouve à 2336 mètres. L'exploration du gouffre s'est arrêtée sur un grand siphon à -1733 mètres mais la possibilité maximale de profondeur du gouffre se trouverait à -1870 mètres[7]. Le bas de la galerie (après le deuxième siphon) n'a été exploré qu'une seule fois et laisse donc des possibilités d'explorations. Derrière le deuxième siphon (environ -1620) la galerie se poursuit sur 22 mètres pour un dénivelé de 8 mètres puis débouche sur un ancien collecteur. Vers l'aval la galerie descend sur une longueur de 251 mètres pour un dénivelé de 110 mètres pour buter sur un grand siphon à -1733 mètres. Le haut de cette galerie se sépare en deux, soit un arrêt dans une galerie fossile, soit un débouché sur la hauteur[8].

Notes et références

  1. « Complément d’information sur le nouveau record du monde de profondeur de spéléologie (janvier 2003) », sur CDS 74 (consulté le ).
  2. Cedran de Sainte Lorette, « Quand Mirolda devint le gouffre le plus profond du monde », sur ledauphine.com, (consulté le ).
  3. Jean Pierre Beaudoin, « Quelques rĂ©flexions sur la profondeur du gouffre Mirolda, Extrait de SpĂ©lĂ©oscope n°22 », sur atlk.free.fr, (consultĂ© le ) : « de SpĂ©lĂ©oscope n°22 », p. 11-12.
  4. Paul Courbon, « Chronologie du gouffre le plus profond du monde », sur chroniques-souterraines.fr, (consulté le ).
  5. Le Monde, « Deux spéléologues lyonnais meurent noyés », sur lemonde.fr/archives, .
  6. « Choranche » [PDF], sur parc-du-vercors.fr, (consulté le ).
  7. Philippe Drouin, Fédération française de spéléologie, « Gouffres les plus profonds du monde », Spelunca, Paris, Fédération française de spéléologie, no 108,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  8. Daniel Colliard, Fédération française de spéléologie, « Nouveau record du monde au réseau Mirolda - Lucien Bouclier (Massif du Criou - Samoëns - Haute-Savoie) –1733 m », Spelunca, Paris, Fédération française de spéléologie, no 89,‎ , p. 5-6 (ISSN 0249-0544, lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Richard Maire, Christian Rigaldie, SpĂ©lĂ©o Sportive dans les Alpes de Haute Savoie (Haut Giffre et DĂ©sert de Plate), 1984 (ISBN 2-85744-181-9).
  • Clubs Cavernicoles et Ursus, « -1610 m au gouffre Mirolda », Spelunca, Paris, FĂ©dĂ©ration française de spĂ©lĂ©ologie, no 69,‎ , p. 25-40 (ISSN 0249-0544, lire en ligne, consultĂ© le ).
  • Daniel Colliard, FĂ©dĂ©ration française de spĂ©lĂ©ologie, « Nouveau record du monde au rĂ©seau Mirolda - Lucien Bouclier (Massif du Criou - SamoĂ«ns - Haute-Savoie) –1733 m », Spelunca, Paris, FĂ©dĂ©ration française de spĂ©lĂ©ologie, no 89,‎ , p. 5-6 (ISSN 0249-0544, lire en ligne, consultĂ© le ).
  • Jean-Jacques Delannoy et Richard Maire, « Les grandes cavitĂ©s alpines. RĂ©partition et contexte hydrogĂ©ologique », revue Karstologia, vol. 3,‎ , p. 61 (lire en ligne, consultĂ© le ).
  • Spelunca MĂ©moires n° 27 - 2004, par Jean-Yves BIGOT (ISSN 0249-0544).

Articles connexes

Liens externes

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