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Chablais français

Le Chablais savoyard, aussi appelé Chablais haut-savoyard ou Chablais français depuis l'Annexion de la Savoie, est une région naturelle française et fait partie d'une plus vaste région, le Chablais, qui s'étend sur les territoires de la Suisse et de la France. Le sud du Chablais est montagneux ; il constitue le massif du Chablais.

Blason du Chablais.
Blason du Chablais.
Le Lac LĂ©man, au port de Rives, Ă  Thonon-les-Bains

Le Chablais savoyard est la rĂ©gion la plus septentrionale des Alpes françaises. Il s'Ă©tend sur près de 900 km2 au nord-est de la Haute-Savoie entre le lac LĂ©man et la vallĂ©e du Giffre, et correspond, approximativement sur le plan administratif, Ă  l'arrondissement de Thonon-les-Bains, les villages de la basse VallĂ©e Verte, (Villard, BoĂ«ge, Saint-AndrĂ©-de-BoĂ«ge et Bogève) en Ă©tant exclus. Celui-ci comprend six cantons et regroupe 63 communes.

C'est une rĂ©gion peuplĂ©e de 101 000 habitants, soit une densitĂ© de 111 habitants par km2, ce qui la situe dans la moyenne française.

Les principales villes du Chablais savoyard sont : Thonon-les-Bains (31 213 hab.), Évian-les-Bains (7 797 hab.), Publier (5 889 hab.), Sciez (4 920 hab.), Douvaine (4 494 hab.) et Morzine (2 940 hab.)[1].

GĂ©ographie

Le Chablais savoyard comprend trois zones géographiques :

Le Bas Chablais

Le nord du territoire constitue le bas Chablais bordant la rive sud du LĂ©man, plaine de l'avant-pays savoyard.

La configuration topographique de cet ensemble est étroitement liée à l’action des glaciers quaternaires et la présence du lac. En effet, à l'ère quaternaire, la totalité de la région est occupée par le glacier du Rhône et les écoulements d'organismes fluviatiles comme la Dranse, sont bloqués par la glace. De ce fait, les alluvions apportés par cette rivière viennent s'accumuler contre la paroi de glace. Lors du retrait glaciaire, les sédiments accumulés restent et forment le plateau de Gavot.

À l'est de la Dranse, les marches d'escaliers sont en fait des terrasses qui marquent les étapes du recul glaciaire. Sur ces formations d'origine glaciaire, on peut apercevoir dans le paysage, de petites dépressions qui sont en fait des culots de glace qui, en fondant, ont provoqué de petits effondrements. Ces petites dépressions portent le nom de Voua.

Le pays de la cĂ´te-en-Chablais et le plateau de Gavot

Le Côte-en-Chablais se situe sur les premiers contreforts des Préalpes et le Pays de Gavot, qui est un haut-plateau situé entre le lac Léman et la vallée de la Dranse. On y trouve les petites stations familiales de Thollon-les-Mémises et de Bernex-Dent-d'Oche (de 1000 à 2000m).

Le Haut Chablais

Au sud se situe le haut Chablais montagneux avec, comme principal centre touristique, l'ensemble Morzine-Avoriaz, la Vallée d'Aulps et le Val d'Abondance.

La partie occidentale du haut Chablais ou Alpes du LĂ©man est dans l'ensemble moins Ă©levĂ©e, les sommets sont moins tourmentĂ©s et s'ouvrent vers le sud, vers la vallĂ©e de l’Arve, par une sĂ©rie de petites vallĂ©es parallèles et verdoyantes, telles que la vallĂ©e du Risse, du Brevon (ou Bellevaux) et celle de la Menoge (ou VallĂ©e Verte). Les sommets moins Ă©levĂ©s (1 503 m Ă  la pointe des Brasses, ou 1 607 m Ă  la montagne d'Hirmentaz) accueillent l'hiver de petites et moyennes stations de ski familiales, comme Bellevaux-Hirmentaz, Bellevaux-La Chèvrerie-Roc d'Enfer, Les Habères, Lullin-Col du Feu et Les Brasses.

Ă€ la diffĂ©rence de cette partie occidentale peu Ă©levĂ©e, la partie orientale du Haut Chablais offre aux skieurs une gamme complète de stations de ski qui culminent Ă  plus de 2 400 m Ă  Avoriaz. Cette dernière constitue le pivot central d'un ensemble de stations savoyardes depuis Les Gets, Morzine et Châtel qui forment le domaine franco-suisse des Portes du Soleil, auquel il faut rajouter des stations de plus basse altitude de la vallĂ©e d'Abondance, comme Abondance et La Chapelle d'Abondance, et de Saint-Jean-d'Aulps, ainsi que les stations valaisannes de ChampĂ©ry, Champoussin, Les Crosets, Morgins, Torgon et Val-d'Illiez.

Histoire

Avec les traités de Lausanne (1564), puis de Thonon (1569), la Savoie perd définitivement sa domination sur le Chablais pour ne conserver que la partie dite savoyarde, avec Thonon pour capitale[2].

DĂ©senclavement du Chablais

À la fin du XXe siècle, du fait de l'attractivité de la région, le Chablais français voit se poser un nouveau problème : celui des infrastructures de transport.

Économie

Pour cette section, la source provient de l'Agence Ă©conomique du Chablais.

L'agriculture

Partagée entre la douceur du microclimat lié au lac Léman et la rigueur des montagnes, l'agriculture du Chablais regroupe plusieurs filières.

La production laitière

c'est la principale activitĂ© agricole du Chablais. Cette activitĂ© se place sur le marchĂ© spĂ©cifique des spĂ©cialitĂ©s laitières Ă  haute valeur ajoutĂ©e avec les zones d'appellation contrĂ´lĂ©e Abondance et Reblochon. Ce secteur gĂ©nère des emplois directs et indirects : laiterie, fabricant d'Ă©quipements pour laiteries, fromager, affineur... L'Abondance fait vivre quelque 60 producteurs fermiers, près de 300 producteurs de lait et une trentaine d'ateliers de transformation et d'affinage.

La culture céréalière

Elle se situe dans la plaine du bas Chablais : blé, orge, maïs est fortement mise en valeur notamment avec la création par les agriculteurs, les minotiers et les artisans boulangers d'une farine spéciale destinée à faire la Chablinette, un pain fabriqué et vendu exclusivement par les artisans boulangers du Chablais. Les céréales sont également utilisées par les exploitations laitières pour l'alimentation animale.

La production de fruits

Petits fruits rouges : framboises, cassis, myrtilles, groseilles... Ă  Loisin, Machilly, Ballaison, Fessy. Pommes, poires, abricots Ă  Ballaison qui a choisi un positionnement haut de gamme.

La culture de la vigne et la production de vin

Avec 3 appellations d'origine contrĂ´lĂ©e Vins de Savoie (crus Marin, Ripaille, Marignan) et l'AOC CrĂ©py, 25 viticulteurs exploitent 125 ha pour un total de 7 160 hectolitres.

Structure de l'agriculture dans le Chablais

Les structures individuelles familiales dominent toujours, mais l'agriculture « sociĂ©taire » a fortement progressĂ©, avec entre autres les GAEC, Groupement Agricole d'Exploitation en Commun, forme sociĂ©taire la plus Ă©laborĂ©e. Selon une estimation effectuĂ©e Ă  partir des fichiers de la MutualitĂ© agricole, elles occupent un effectif de 1 380 personnes dans le Chablais, soit 17 % du total du dĂ©partement.

Le nombre d'exploitations agricoles a diminué au cours de ces dernières années mais dans le même temps, la superficie moyenne par exploitation a augmenté. Au niveau départemental, elle est de 25 ha, ce qui se situe dans une bonne moyenne européenne (France : 28 ha, Italie : 6 ha). D'autre part, la double activité est fréquente (près d'une exploitation sur deux). De nombreux agriculteurs cumulent cette fonction avec un emploi touristique, moniteur de ski par exemple. Si l'on s'intéresse aux seules exploitations à temps complet, la surface moyenne par exploitation est encore plus élevée (39 ha au niveau départemental, soit davantage que la moyenne européenne des exploitations à temps complet).

Dans une zone touristique comme le Chablais, l'agriculture trouve des complémentarités avec le tourisme, d'une part avec la pratique de la pluriactivité dans les zones de montagne, et d'autre part avec l'existence d'une offre potentielle dans l'agritourisme. L'agriculture est une composante essentielle de l'aménagement du territoire. Dans les vallées de montagne, les troupeaux contribuent à l'entretien des paysages. Dans les zones périurbaines, les terres agricoles sont soumises à de fortes pressions foncières, avec le risque de propagation d'une urbanisation diffuse. Par ailleurs, les productions agricoles ont un impact sur la qualité de l'environnement, et notamment de l'eau. Un programme important de prévention des pollutions est en cours sur le Plateau Gavot, à l'initiative de l'APIEME (association pour la protection de l'impluvium des eaux minérales d'Evian).

L'industrie

L'industrie employait, fin 1999, 5 675 salariĂ©s dans près de 300 Ă©tablissements ayant au moins un salariĂ©. Le Chablais pèse 10 % des effectifs industriels du dĂ©partement. Les pĂ´les d'attraction sont situĂ©s au bord du lac LĂ©man oĂą les agglomĂ©rations de Thonon-Publier-Évian rassemblent 75 % de l'effectif industriel.

Le Chablais ne porte pas l'empreinte d'une tradition industrielle particulière. Trois grandes entreprises de renommée internationale - Évian dans l'industrie agroalimentaire, Thales dans les composants électroniques et Les Papeteries du Léman dans le papier-carton - concentrent 40 % des effectifs. À côté de ces grands établissements, le tissu industriel local est composé de PME particulièrement dynamiques.

Le Chablais dispose d'infrastructures de formation ou de recherche dans le domaine industriel. Le lycée professionnel du Chablais situé à Thonon dispense des formations de BEP en productique, structure métallique, électrotechnique et une formation en alternance de bac professionnel maintenance industrielle. Un lycée professionnel privé dispense une formation de BEP électrotechnique. On note la présence de l'INRA et du Centre de Recherche Géodynamique (dépendant de l'Université Paris VI), qui a pour activité la formation d'étudiants à travers un DEUST praticien de l'eau et la recherche dans la datation de l'eau.

L'artisanat

Le Chablais dispose d'un tissu artisanal dense. Les activitĂ©s principales en dĂ©veloppement, c'est-Ă -dire le bâtiment et les services Ă  la population, correspondent Ă  la vocation rĂ©sidentielle et touristique de ce territoire. La Chambre de MĂ©tiers recensait fin 2000, 2 016 entreprises artisanales dans l'arrondissement de Thonon, soit 17 % du total du dĂ©partement.

Un poids élevé du bâtiment

La structure par mĂ©tier fait ressortir le poids du bâtiment : 915 entreprises, soit 45 % des artisans contre 41 % pour la Haute-Savoie. Ce secteur profite localement de l'augmentation du nombre de logements, ainsi que de l'hĂ©bergement touristique. Dans le Chablais, les entreprises du BTP employaient environ 2 500 salariĂ©s au dĂ©but 2000. Suivant un trend Ă  la hausse entre 1999 et 2000, les effectifs du BTP fluctuent en cours d'annĂ©e au grĂ© des saisons et des chantiers. Sur le plan local comme au niveau national, les employeurs sont confrontĂ©s Ă  une pĂ©nurie de personnel qualifiĂ©. Les activitĂ©s artisanales de production sont proportionnellement moins reprĂ©sentĂ©es (17,6 % contre 23,7 % pour la Haute-Savoie), notamment dans les mĂ©tiers des mĂ©taux qui sont concentrĂ©s dans la VallĂ©e de l'Arve. 27 % des artisans occupent une activitĂ© de services. L'alimentation est un peu plus reprĂ©sentĂ©e dans le Chablais (10 %) que dans le dĂ©partement (8 %).

Une Ă©volution positive depuis 1997

Depuis 1992, le tissu artisanal est resté stable mais les évolutions annuelles montrent une tendance à la baisse jusqu'en 1997, qui marque la fin de la crise dans l'artisanat. La fin de la décennie enregistre une progression du nombre des artisans. Sur l'année 2000, on compte 16 entreprises supplémentaires. Toutes les activités n'ont pas eu la même évolution : entre 1992 et 2000, la baisse la plus forte se trouve dans la production (- 9 %), puis dans l'alimentation (- 8,8 %) et le bâtiment (- 4,2 %). À l'opposé, les activités de services (transport, réparation, blanchisserie, soins à la personne…) connaissent une augmentation de 22,7 %, grâce à la croissance démographique et au tourisme.

Une bonne répartition géographique

Contrairement à l'industrie, l'artisanat est bien réparti dans l'ensemble du Chablais, où il garantit un minimum d'activités économiques et d'emplois. Dans les vallées de montagne, l'artisanat est souvent une activité complémentaire au tourisme pour les pluriactifs.

Le commerce

Environ 1 400 commerçants dĂ©taillants sont implantĂ©s dans le Chablais. Globalement, ce chiffre reste stable depuis une dizaine d'annĂ©es. Parmi ces commerces, une centaine disposent d'une surface de vente supĂ©rieure Ă  300 m2. La grande distribution a d'ailleurs doublĂ© sa surface de vente en 10 ans.

En nombre d'Ă©tablissements, l'arrondissement de Thonon est le 3e de Haute-Savoie derrière ceux d'Annecy et de Bonneville. En outre, 13 marchĂ©s complètent cette offre commerciale chaque semaine.

Un pĂ´le d'emploi important

Le secteur du commerce est bien reprĂ©sentĂ© dans le Chablais avec un effectif de 4 831 salariĂ©s en 1999, soit 21 % des effectifs totaux : ce chiffre comprend les saisonniers dans les zones de montagne. 1 670 Ă©tablissements sont immatriculĂ©s au fichier SIRENE comme activitĂ©s commerciales de gros, intermĂ©diaires ou de dĂ©tail.

150 000 m2 de surfaces de vente

La ville de Thonon Ă  elle seule comptabilise 1/3 de cette surface de vente, et presque la moitiĂ© si on lui adjoint les surfaces de vente d'Anthy et de Margencel (soit 72 000 m2). Evian, Publier et Morzine reprĂ©sente 25 % des surfaces de vente. Le reste du territoire est plus mitĂ©, et 11 communes ne disposent d'aucune activitĂ© commerciale.

Une vaste zone de chalandise

La zone de chalandise du Chablais couvre une population d'environ 140 000 personnes, dont 35 000 rĂ©sidents en Suisse. L'attractivitĂ© de l'appareil commercial chablaisien s'exerce de façon dominante sur les cantons de Thonon et d'Evian, oĂą il capte près de 90 % des dĂ©penses commercialisables. Les secteurs d'Abondance, du Biot et de Douvaine constituent une zone secondaire et les habitants du secteur des Eaux Vives Ă  Genève, une zone tertiaire.

L'Impact frontalier

La présence proche de la Suisse et de ses emplois avec des salaires élevés entraine un flux migratoire journalier. Les frontaliers représentent une part non négligeable des habitants de la région. Le pouvoir d'achat de ces salariés n'est pas sans impact sur les coûts élevés du logement de la région.

Tourisme

Le Lac de Vallon - à Bellevaux (Hameau de "La Chèvrerie")
  • Ă  Abondance : station de ski, le Val d'Abondance, l'Abbaye Notre-Dame d'Abondance et la Maison du Val-d'Abondance ;
  • Ă  Allinges : Château-Vieux d'Allinges et Château-Neuf d'Allinges ;
  • Ă  Avoriaz : station de ski reliant le domaine des Portes du Soleil et Via ferrata « Saix du Tour » ;
  • Ă  Bellevaux : station de ski, Le Lac de Vallon, la montagne d'Hirmentaz, les crĂŞtes de Bellevaux, les alpages de Niflon, de TrĂ©-le-Saix et de PĂ©tĂ©toz (lac), La ChĂ©vrerie et le Roc d'Enfer, la cascade de Bellevaux et l'accroparc, la cascade de Diomaz, la Croix des Chartreux, la chapelle Saint-Bruno, le MusĂ©e de l'Histoire et des Traditions, le MusĂ©e de la Faune, le Jardin Alpin, la via ferrata ;
  • Ă  Bernex : station de ski, Dent d'Oche, Mont BĂ©nand, PrĂ©-Richard ;
  • Ă  Brenthonne : le château Saint-Michel d'Avully ;
  • Ă  Champanges : Ă©glise ;
  • Ă  La Chapelle-d'Abondance : station de ski, Via ferrata « Saix de Miolène » ;
  • Ă  Châtel : la Vieille Douane ;
  • Ă  Évian-les-Bains : le Palais Lumière, la Villa Lumière-HĂ´tel de Ville, l'Espace Évian (ancienne buvette et source thermale Cachat), la Maison Gribaldi, le Funiculaire Évian-Neuvecelle, l'Ă©glise Notre-Dame de l'Assomption, le Casino et son théâtre, la villa « La Sapinière », les Jardins de l'eau du PrĂ© Curieux, le MusĂ©e PrĂ©lude et l'Usine de l'Eau minĂ©rale d'Évian , la Barque du LĂ©man, plage, thermes ;
  • Ă  FĂ©ternes : chapelle ;
  • aux Gets : station de ski, le MusĂ©e de la Musique mĂ©canique ;
  • Ă  Habère-Poche : station de ski Les Habères , le plateau des Moises, la montagne d'Hirmentaz ;
  • Ă  Habère-Lullin : lac de la Crossetaz, ruines du château de Sonnaz ;
  • Ă  Larringes: chapelle ;
  • Ă  Lullin : stade de neige du Col du Feu ;
  • Ă  Villard : plateau de Plaine-Joux, chemin de croix de Miribel ;
  • Ă  Lugrin : le Temple du Fromage, chapelle, plage ;
  • au Lac de Montriond, commune de Montriond, tout près de Morzine, ski ;
  • Ă  Meillerie : le PrieurĂ© de Meillerie, la Rue des pĂŞcheurs et la Pierre de Jean-Jacques Rousseau ;
  • Ă  Morzine : station de ski ;
  • Ă  Neuvecelle: chapelle, plage ;
  • Ă  Publier : la RĂ©serve naturelle du Delta de la Dranse, les Boucles du Coteau, le vieux bourg d'Amphion, chapelles, Ă©glise, sources, buvette, plage, centre nautique et CitĂ© de l'Eau ;
  • la Route Terroir Savoir-Faire du Haut-Chablais ;
  • Ă  Saint-Jean-d'Aulps : station de ski, l'Abbaye Notre-Dame d'Aulps ;
  • Ă  Saint-Gingolph : le quartier historique, le parc accrobranche Leman Forest, le MusĂ©e des Traditions et des barques du LĂ©man, plage
  • Ă  Saint-Paul-en-Chablais : la base de loisirs du lac de la Beunaz, Ă©glise, chapelles, marais du plateau de Gavot ;
  • Ă  Saxel : l'accroparc, la montagne et le monastère des Voirons ;
  • Ă  Sciez-sur-LĂ©man : Château de la Tour de Marignan, le Parc des Aigles du LĂ©man, le MusĂ©e de PrĂ©histoire et GĂ©ologie et le MusĂ©e dĂ©partemental des Pompiers de Haute-Savoie ;
  • Ă  Thollon-les-MĂ©mises : station de ski, tĂ©lĂ©cabine, les MĂ©mises ;
  • Ă  Thonon-les-Bains : le Château de Ripaille, l'Arboretum et la ForĂŞt de Ripaille, le MusĂ©e du Châblais, le Théâtre Maurice-Novarina, l'ÉcomusĂ©e de la PĂŞche et du lac et l'Église baroque Saint-Hyppolyte, plage, thermes, funiculaire Rives-Thonon ; RĂ©serve naturelle du Delta de la Dranse ;
  • Ă  La Vernaz : les Gorges du Pont-du-Diable au Jotty ;
  • Ă  Yvoire : le bourg mĂ©diĂ©val, le Labyrinthe Jardin des Cinq Sens et le Domaine de RovorĂ©e-La Châtaignière.

En 2015, le Chablais obtient le nouveau label, « Géoparc mondial UNESCO » (UNESCO Global Geopark), décerné par l'UNESCO[3].

Administratif

Le Chablais comprend 61 communes, rĂ©parties en 5 intercommunalitĂ©s : la communautĂ© de communes de la VallĂ©e d'Aulps, le SIVOM du Haut Chablais (vallĂ©e du Brevon), la communautĂ© de communes Pays d'Évian VallĂ©e d'Abondance, la CommunautĂ© de communes des Collines du LĂ©man, et la communautĂ© de communes du Bas-Chablais.

Toutes les collectivités du Chablais sont adhérentes au Syndicat Intercommunal d'Aménagement du Chablais (SIAC).

De plus, une agence de développement économique sous forme associative regroupe les collectivités et les entreprises du territoire.

Transports

Desserte ferroviaire

Le Chablais est desservie par la ligne L1 du Léman Express de la relation Coppet - Évian-les-Bains via Genève-Cornavin et par la ligne 03 du réseau TER Auvergne-Rhône-Alpes de la relation Lyon Part-Dieu - Évian-les-Bains VIA Bons-en-Chablais, Perrignier et Thonon-les-Bains. Le Chablais est desservie les week-end et jours fériés par les TGV inOui reliant Paris-Gare-de-Lyon à Évian-les-Bains VIA Thonon-les-Bains. Cette desserte est renforcée l'hiver pour les stations de skis environnantes des Portes du Soleil (Morzine-Avoriaz, Les Gets, Châtel, Abondance) et du massif du Chablais (Bernex, Thollon-les-memises).

La réouverture de la ligne du Tonkin entre Évian-les-Bains et Saint-Gingolph est actuellement à l'étude par la région Rhône-Alpes, parallèlement à la réalisation du raccordement Genève-Cornavin - Genève-Eaux-Vives - Annemasse (CEVA) qui permettrait la création de trains directs entre et Évian et Brigue VIA Martigny.

Desserte en bus

Le Chablais est desservi par les Cars Région Haute-Savoie avec les lignes 91, 111 et 112 et par les lignes 121, 122, 123, 124, 131, 141, 142, 151, 152 et 271 dépendant de Thonon Agglomération et de la Communauté de communes Pays d'Évian Vallée d'Abondance.

Desserte lacustre

La CGN assure des liaisons régulières sur les lignes Thonon/Lausanne, Évian/Lausanne, et Chens/Nyon. Elles sont complétées en pleine saison par des liaisons entre la Suisse et la France au départ de Genève et Lausanne, vers Chens-sur-Léman, Yvoire, Thonon-les-Bains, Évian-les-Bains.

Accès routier

L'accès routier du Chablais, du fait de son enclavement entre lac et montagnes, est très limité depuis l'est et le sud.

À l'ouest : accès routier par la RD 1005 (Ex-RN5) depuis Genève, en passant par Douvaine, et accès depuis la France par la RD1006 depuis Annemasse. De nombreuses autres liaisons locales existent depuis l'ouest.

À l'est : accès depuis la Suisse par la H 21 puis la RD1005 depuis la frontière à Saint-Gingolph, ou par le Pas de Morgins avec la RD 22 depuis la frontière.

Au sud : accès par les cols alpins : Les Gets, vallée du Brevon et vallée verte.

DĂ©senclavement

À la fin du xxe siècle, du fait de l'attractivité de la région, le Chablais voit se poser un nouveau problème : celui des infrastructures de transport.

Voir aussi

Bibliographie

  • Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopĂ©die de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, MontmĂ©lian, La Fontaine de SiloĂ©, , 399 p. (ISBN 978-2-84206-374-0, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes : Le Chablais, Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 978-2-7171-0099-0).
  • Jules-Joseph Vernier, Étude historique et gĂ©ographique sur la Savoie, Le Livre d'Histoire - Res Universis, (rĂ©impr. 1993) (1re Ă©d. 1896), 185 p. (ISBN 978-2-7428-0039-1 et 2-7428-0039-5, ISSN 0993-7129, BNF 31563841), p. 60.
  • SociĂ©tĂ© savoisienne d'histoire et d'archĂ©ologie (responsable de la publication), L'Histoire en Savoie, « Dictionnaire du DuchĂ© de Savoie », Tome 1, ChambĂ©ry, La Fontaine de SiloĂ© (rĂ©impr. 2005) (1re Ă©d. 1840) (ISSN 0046-7510, lire en ligne), « N°9, Hors sĂ©rie », p. 93-94, « Chablais ».

Articles connexes

Lien externe

Notes et références

  1. Source INSEE - Chiffres 2006
  2. Jean-François Gonthier, Les châteaux et la chapelle des Allinges, Imprimerie J. Masson, , 171 p. (lire en ligne), p. 58.
  3. « Chablais UNESCO global geoparks (France) », sur le site de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture - unesco.org (consulté le ).
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