Chens-sur-LĂ©man
Chens-sur-Léman est une commune française du Chablais, en Haute-Savoie, dans l'agglomération transfrontaliÚre du Grand GenÚve.
Chens-sur-LĂ©man | |||||
Ăglise Sainte-Anne. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂŽne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Haute-Savoie | ||||
Arrondissement | Thonon-les-Bains | ||||
Intercommunalité | Thonon Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Pascale Moriaud 2020-2026 |
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Code postal | 74140 | ||||
Code commune | 74070 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Chensinois | ||||
Population municipale |
2 877 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 229 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
6 523 hab. (2020) | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 46° 19âČ 44âł nord, 6° 16âČ 09âł est | ||||
Altitude | Min. 372 m Max. 439 m |
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Superficie | 12,56 km2 | ||||
Type | Commune rurale et littorale | ||||
Unité urbaine | Messery (ville-centre) |
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Aire d'attraction | GenÚve - Annemasse (partie française) (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Sciez | ||||
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-Savoie
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂŽne-Alpes
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GĂ©ographie
Localisation
Commune d'une surface de 1 087 hectares située dans la plaine du Bas-Chablais au bord du lac Léman, avec un littoral d'environ 5 km à une altitude de 372 m à 439 m[1], la commune d'environ 1 650 habitants (en 2007), est voisine de la commune suisse d'Hermance dans le canton de GenÚve.
Par sa situation sur les bords du lac LĂ©man et son environnement prĂ©servĂ© (portion de rives non urbanisĂ©es, prairies et vallons boisĂ©s, vaste surface boisĂ©eâŠ), la commune prĂ©sente d'indĂ©niables atouts touristiques. Chens-sur-LĂ©man est encore un village de campagne avec de grands espaces boisĂ©s et un espace agricole. Son patrimoine naturel lui vaut aujourd'hui deux sites classĂ©s « Natura 2000 ».
Communes limitrophes
Transport et accĂšs
- La route D1005 depuis Thonon-les-Bains puis la D20 direction Chens-sur-LĂ©man
- L'autoroute A40, sortie n°14 à Annemasse ou sortie n°15 à Nangy.
- Gare SNCF de Machilly Ă 11 km.
- AĂ©roport international de GenĂšve Ă 23 km.
- La ligne 152 des transports en commun de Thonon-les-Bains (Star't).
- La ligne de bus 38 des Transports publics genevois (TPG).
- la CGN Ă l'embarcadĂšre de Chens-sur-LĂ©man/Tougues,
Urbanisme
Typologie
Chens-sur-Léman est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Messery, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[5] et 6 523 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de GenÚve - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8] - [9].
La commune, bordĂ©e par un plan dâeau intĂ©rieur dâune superficie supĂ©rieure Ă 1 000 hectares, le LĂ©man, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[10]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[11] - [12].
- Prairie proche du lac LĂ©man.
- Au bord du lac LĂ©man.
- PĂȘcheur.
- Le bateau arrive au port.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (42,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (45,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (40,2 %), terres arables (32,2 %), zones urbanisĂ©es (16,5 %), prairies (6,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,8 %), eaux continentales[Note 3] (1 %)[13].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
La commune de Chens devient Chens-sur-Léman par décret, le (J.O. du )[14].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Shan (graphie de Conflans) ou Chens (ORB)[15].
Il n'existe aucune Ă©tymologie assurĂ©e pour Chens. Tout au plus pourrait-on proposer un rapprochement avec la ville normande de Caen, dont la forme la plus ancienne, au Moyen Ăge, est Cadomo, qui semble remonter au gaulois catu-magos "le champ du combat" ; ce qui conviendrait Ă©galement ici avec les Ă©volutions phonĂ©tiques propres au francoprovençal et au savoyard local. Mais en l'absence de formes anciennes cela reste une hypothĂšse non dĂ©montrable.
Histoire
TrÚs anciennement peuplée, on a relevé sur son rivage cinq cités lacustres (palafittes) et à l'intérieur des terres, plusieurs sites néolithiques, gallo-romains et burgondes.
Au Moyen Ăge, la paroisse et la commune portait le nom de « cusy » (ou cursier), jusque vers 1860. Elle relevait du comte de GenĂšve et occupait une situation stratĂ©gique importante entre les maisons de Savoie et de Faucigny. Trois fiefs se partageaient le territoire de Cusy : GrĂ©sier, qui relevait du Faucigny et dont le chĂąteau, aujourd'hui disparu, dĂ©fendait la rive droite de l'Hermance et l'accĂšs au lac, Servette qui appartenait au comte de Savoie, et enfin, le plus important, Beauregard, qui relevait du comte de GenĂšve.
En 1816, le traité de Turin fixe la frontiÚre entre la Suisse et la Savoie sur l'Hermance[16], coupant la commune éponyme en deux. La partie à l'est de la riviÚre comprenant le lieu-dit Cusy est intégré à Chens. Il y subsiste un oratoire de l'église paroissiale brûlée sous la Révolution.
Puis la commune se dénommera Cusy-Chens, Chens-Cusy en 1866 et Chens vers 1872. En 1954, un décret ministériel autorise la dénomination Chens-sur-Léman[14].
Politique et administration
Situation administrative
La commune de Chens-sur-Léman, au lendemain de l'annexion de la Savoie à la France de 1860, intÚgre le canton de Douvaine[1]. Elle appartient, depuis 2015, au canton de Sciez, qui compte selon le redécoupage cantonal de 2014 25 communes[17].
La commune est membre, avec dix-sept autres, de la communauté de communes du Bas-Chablais.
Chens-sur-Léman relÚve de l'arrondissement de Thonon-les-Bains et de la cinquiÚme circonscription de la Haute-Savoie, dont la députée est Marion Lenne (LREM) depuis les élections de 2017.
Liste des maires
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[20].
Population et société
DĂ©mographie
Ses habitants sont appelés les Chensinoises et les Chensinois[14].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[22].
En 2020, la commune comptait 2 877 habitants[Note 4], en augmentation de 19,63 % par rapport Ă 2014 (Haute-Savoie : +6,65 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Radios et télévisions
La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio, Radio Chablais⊠Enfin, la chaßne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. RéguliÚrement l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.
Presse et magazines
La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Chablais, le Courrier savoyard.
Ăconomie
Les secteurs d'activités économiques sont :
- l'agriculture : la commune compte plusieurs exploitations dont l'activité occupe 35 % du territoire communal ;
- la pĂȘche : pĂȘcheurs professionnels qui pratiquent leur activitĂ© sur le LĂ©man (le plus grand lac d'Europe occidentale : 582 km2 dont 234 km2 en France) ;
- commerces et entreprises : la commune comprend des restaurants, en partie liés à l'activité touristique, des commerces de « proximité » se concentrant essentiellement au chef lieu. à cela s'ajoutent des entreprises (BTP, espace vert, menuiserie, peinture, embouteillage de vins).
- Travailleurs frontalier vers la Suisse
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le ChĂąteau de Beauregard[24] Inscrit MH (1993, Partiellement), avec un parc Ă l'anglaise de 25 hectares, plantĂ© au bord du LĂ©man et plantĂ© de chĂȘnes, de tulipiers de Virginie, de cĂšdres et de wellingtonia Inscrit MH (1991, PrĂ©-inventaire).
- LâĂ©glise Sainte-Anne.
- Le Port de Tougues Inscrit MH (1997).
Patrimoine naturel
La commune possĂšde sept espaces classĂ©s zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) : le « lac LĂ©man » ; le « Vallon des LĂ©chĂšres et pelouse de la SablonniĂšre » ; le « Golfe de CoudrĂ©e et environs » ; les « Zones humides et boisement du Genevois » ; les « Prairies humides de Marival » ; le « Marais de la Croix de la Marianne » et les « Ravins de Chamburaz, Marnoz et de l'Hermance »[25]. Deux espaces sont classĂ©s classĂ© site Natura 2000 de la Haute-Savoie, le « lac LĂ©man » et les « Marais de Chilly et de Marival »[26].
Personnalités liées à la commune
- Naissance le 18 septembre 1879 d'Henri Dufaux (1879-1980), pionnier de l'aviation.
- Gaëlle Voiry, élue Miss France en 1990, est morte percutée par une voiture alors qu'elle circulait à vélo à Chens-sur-Léman.
HĂ©raldique
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Les armes de Chens-sur-LĂ©man se blasonnent ainsi : « D'azur Ă une sirĂšne d'argent chevelĂ©e et marinĂ©e d'or tenant une lyre du mĂȘme, sur une onde aussi d'argent mouvant de la pointe, accostĂ©e en chef de deux croissants contournĂ©s du mĂȘme. » |
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Ćuvre du peintre Di Decarli.
Voir aussi
Bibliographie
- Henri Baud et Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes : Le Chablais, Ăditions Horvath, , 422 p. (ISBN 978-2-7171-0099-0), p. 283-285, « Canton de Douvaine », 308-310, « Chens-sur-LĂ©man ».
Articles connexes
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
Références
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Messery », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de GenÚve - Annemasse (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative Ă lâamĂ©nagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- « Chens-sur-Léman », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
- Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 17Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- « Nouveaux supplĂ©ments au recueil de traitĂ©s et d'autres altes ..., Volume 1 âââProcĂšs-verbal de limites entre le DuchĂ© de Savoie et le Canton de GenĂšveâŠâââ page 505 », sur books.google.fr.
- « Décret no 2014-185 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Haute-Savoie », Légifrance, (consulté en ).
- Notice FICHARD Jules, Ădouard par Justinien Raymond, version mise en ligne le 23 dĂ©cembre 2008, derniĂšre modification le 27 juillet 2009
- Brigitte Zisset, « Chens-sur-LĂ©man : la maire Pascale Moriaud signe pour un deuxiĂšme mandat », Le Messager,â (lire en ligne)
« Maire de Chens-sur-LĂ©man pour la deuxiĂšme fois, Pascale Moriaud assure ĂȘtre entourĂ©e de conseillers prĂȘts Ă se retrousser les manches. ». - FICHE | Agenda 21 de Territoires - Chens-sur-LĂ©man, consultĂ©e le 26 octobre 2017
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Christian Regat et François Aubert, Chùteaux de Haute-Savoie : Chablais, Faucigny, Genevois, CabÚdita, , 193 p. (ISBN 978-2-88295-117-5), p. 49-50.
- « Chens-sur-Léman », ZNIEFF, sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) - inpn.mnhn.fr (consulté en ).
- « Chens-sur-Léman », Sites Natura 2000, sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) - inpn.mnhn.fr (consulté en ).