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Martigny

Martigny est une commune et une ville du canton du Valais, située dans le district de Martigny dont elle est le chef-lieu. Sise au coude du Rhône, au croisement des axes routiers du Grand-Saint-Bernard et du Simplon, elle est la deuxième ville la plus peuplée du canton, après Sion[3].

Martigny
Martigny
Blason de Martigny
Armoiries
Martigny
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton du Valais Valais
District Martigny
Localité(s) Chemin-Dessous, La Bâtiaz, La Verrerie, Le Guercet, Martigny-Bourg, Martigny-Ville, Charrat
Communes limitrophes Dorénaz, Vernayaz, Salvan, Martigny-Combe, Bovernier, Val de Bagnes, Fully, Saxon
Présidente Anne-Laure Couchepin-Vouilloz (PLR)
NPA 1920
No OFS 6136
DĂ©mographie
Gentilé Martignerain, Martignérain ou Martignerin
Octodurien
Population permanente 20 276 hab. (31 dĂ©cembre 2020)
DensitĂ© 812 hab./km2
Population
agglomération
23 520 hab. (31 dĂ©cembre 2020)
Langue Français
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 06′ 00″ nord, 7° 04′ 22″ est
Altitude 471 m
Superficie 24,97 km2
Localisation
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Martigny
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Martigny
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Martigny
Liens
Site web www.martigny.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    GĂ©ographie

    GĂ©ographie physique

    Le territoire de Martigny s'Ă©tend sur 24,97 km2[2]. Lors du relevĂ© de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures reprĂ©sentaient 24,7 % de sa superficie, les surfaces agricoles 30,7 %, les surfaces boisĂ©es 39,5 % et les surfaces improductives 4,9 %[4].

    La ville de Martigny se situe dans la plaine du Rhône où celui-ci forme un coude. Elle fait partie du Bas-Valais et se trouve proche de la ville de Sion (capitale du Valais). Le hameau de Chemin-Dessous, intégré à Martigny, occupe le flanc nord du mont Chemin.

    Le relief encaissé de la commune et le régime des vents rend la ville et les milieux cultivés ou naturels voisins vulnérables aux nuisances par le bruit routier, la pollution routière et la pollution industrielle de l'air.
    Une pollution localement élevée de l'environnement et des vignobles par le fluor a notamment été constatée dans les années 1970[5] - [6] - [7].

    Transport

    Toponymie

    Le nom latin d'origine celtique est Octodurus « les huit portes », graphie à finale latine -us sur la base du gaulois oxtu « huit ». Cf. vieil irlandais ocht, tous du celtique *octū / *oxtū (voir aussi le nom de personne gaulois Octocnus) et duron « porte, forum, bourg ». Cf. breton, gallois dor « porte »[8], d'où le nom français alternatif d’« Octodure ».

    Le nom Martigny, attesté pour la première fois au XIIe siècle représente le type toponymique Martiniacum, nom de domaine gallo-romain tardif composé du suffixe localisant et de propriété d'origine celtique (gaulois) -(i)acum qui explique la plupart des toponymes terminés par -y, mais qui a pris la forme -ach ou -ich en zone germanophone, et du nom de personne chrétien Martinus, il a pour équivalent les innombrables Martigny, Martigney, Martigné du Nord de la France et Martignac[9] (Martinhac en occitan) du Sud.

    Il se pourrait qu'il s'agisse du nom de la villa rustica gallo-romaine de la banlieue de la ville romaine (le Forum Claudii Vallensium) où la première église romaine, qui sera remplacée par une cathédrale double puis par l'église paroissiale, a été construite. Un bourg, noyau de la Martigny moderne, s'y est formé. Les environs de l'église s'appelaient encore Granges de Martigny au XIXe siècle.

    L'ancien nom allemand de la commune est Martinach[10] - [11].

    Histoire

    Photo aérienne historique de Werner Friedli de 1949

    Oppidum ou vicus du peuple celte des Véragres sous le nom d'Octodurus, elle fut le théâtre de la bataille d'Octodure en 57-56 av. J.-C. entre la douzième légion romaine commandée par Servius Galba et les Véragres alliés aux Sédunes et aux Nantuates.

    Martigny, fouille du site romain par Albert Naef. Photographie Albert Naef, vers 1903-1906 (Archives cantonales vaudoises).

    Elle est incorporée à l'Empire romain. Claude y fonde vers 47 une cité romaine, le Forum Claudii Augusti, rapidement renommée en Forum Claudii Vallensium pour éviter la confusion avec la cité d'Aime appelée de la même manière, capitale des Alpes grées. Martigny fut le chef-lieu de la région jusqu'au déplacement du siège épiscopal à Sion au VIe siècle.

    Outre les nombreuses ruines romaines, dont des arènes romaines en bon état de conservation, la ville abrite une importante galerie, la Fondation Pierre-Gianadda, au rayonnement international, ainsi que le château de la Bâtiaz, construit au XIIIe siècle et dont le maître d'œuvre est sans doute l'évêque de Sion, Landry de Mont.

    Le 25 mai 1595, Martigny est touchée par une débâcle du Giétro[12] - [13]. Selon les estimations, près de 140 personnes meurent durant cet évènement, la moitié issues de la paroisse martigneraine, et plusieurs centaines de bâtiments, maisons et chalets sont détruits dans le val de Bagnes et la plaine environnante.

    Le 16 juin 1818, la ville de Martigny est à nouveau frappée par une débâcle du Giétro[14] - [15] . La crue arrive au niveau de Martigny vers 18 heures, seulement 15 minutes après la première alerte. La montée des eaux, estimée entre 2 et 5 mètres[16], obligent les habitants à se réfugier sur les pentes en hauteur du Mont-Chemin. En plus des victimes dans le val de Bagnes, la ville de Martigny compte environ 25 morts lors de la catastrophe.

    À la suite de la crue, de nombreux édifices sont détruits[15] - [13]. À Martigny, ce sont environ 80 habitations et immeubles qui sont perdus ainsi que l'usine Broccard. Martigny et sa plaine environnante enregistrent ainsi des dégâts à hauteur d'environ 600 000 francs suisses[17]. Les autorités et les familles bourgeoises profitent de la reconstruction des habitations pour lancer les prémices de la Place Centrale dès la fin de 1818[18] - [19].

    La ville fusionne le avec Charrat, qui devient un quartier de Martigny[20].

    Politique

    Politiquement, la ville de Martigny est un fief historique du parti radical-démocratique dans le canton du Valais, canton lui-même plutôt dominé par le parti démocrate-chrétien.

    Les présidents

    Commerces le long de la place centrale de Martigny.

    Martigny-Ville, de 1834 Ă  1956

    • 1834-1837 : Eugène Gay ;
    • 1837-1841 : Joseph-Samuel Cropt ;
    • 1841-1843 : Eugène Gay ;
    • 1843-1848 : Valentin Morand ;
    • 1848-1850 : Joseph Morand ;
    • 1850-1853 : Joseph-Antoine Vouilloz ;
    • 1853-1858 : Valentin Morand ;
    • 1859-1860 : Alexis Gay ;
    • 1861-1864 : Valentin Morand ;
    • 1864 : Joseph Morand est Ă©lu, mais refuse la prĂ©sidence ;
    • 1865-1868 : Louis Closuit ;
    • 1869-1874 : Charles Morand ;
    • 1875-1884 : Alexis Gay ;
    • 1885-1888 : Joseph Pillet ;
    • 1889-1900 : Alphonse Orsat ;
    • 1901-1905 : Louis Cropt ;
    • 1906-1918 : Georges Morand ;
    • 1918-1920 : Denis Orsat ;
    • 1921-1956 : Marc Morand.

    Martigny-Ville réuni à la Bâtiaz, 1957-1964

    • 1957-1960 : Marc Morand ;
    • 1961-1964 : Edouard Morand.

    Martigny (Ville + Bâtiaz + Bourg), dès 1965

    Jumelages

    Population et société

    Gentilés et surnoms

    Les habitants de la commune se nomment les Martignerains[24], Martignérains[25] ou Martignerins[26] ou les Octoduriens, ce dernier gentilé se fondant sur le nom latin[24].

    Les habitants de la localité de Martigny-Ville se nomment les Villerins (anciennement les Véragres) et sont surnommés les Probables[11].

    Les habitants de la localité de Martigny-Bourg se nomment les Bordillons[27] ou Bordïons[25] (quelquefois les Bourdignauds[27]). Ils sont surnommées les Refatieux, soit les farfouilleurs en patois valaisan[28].

    Les habitants de la localité de La Bâtiaz se nomment les Bâtiériens (Batiérinzes au féminin)[29].

    Évolution de la population

    Martigny compte 20 276 habitants au 31 dĂ©cembre 2020 pour une densitĂ© de population de 812 hab/km2[1]. Sur la pĂ©riode 2010-2019, sa population a augmentĂ© de 15,1 % (canton : 10,5 % ; Suisse : 9,4 %)[2]. Au , l’agglomĂ©ration de Martigny compte 23 520 habitants[1].

    Évolution de la population de Martigny entre 1850 et 2020[30] - [1] - [alpha 1]

    Pyramide des âges

    En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 34,7 %, au-dessus de la valeur cantonale (31,7 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 22,8 %, alors qu'il est de 26,6 % au niveau cantonal[32].

    La mĂŞme annĂ©e, la commune compte 9 874 hommes pour 10 402 femmes, soit un taux de 48,7 % d'hommes, infĂ©rieur Ă  celui du canton (49,6 %)[32].

    Pyramide des âges de Martigny en 2020 (%)[32]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ans ou +
    1,3
    5,9
    75 Ă  89 ans
    8,5
    14,1
    60 Ă  74 ans
    15,4
    20,9
    45 Ă  59 ans
    20,8
    22,7
    30 Ă  44 ans
    20,6
    19,9
    15 Ă  29 ans
    18,6
    16,0
    - de 14 ans
    14,8
    Pyramide des âges dans le canton du Valais en 2020 (%)[32]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ans ou +
    1,2
    7,5
    75 Ă  89 ans
    9,4
    16,8
    60 Ă  74 ans
    17,7
    22,2
    45 Ă  59 ans
    21,7
    20,3
    30 Ă  44 ans
    19,4
    17,7
    15 Ă  29 ans
    16,6
    14,9
    - de 14 ans
    14,1

    Sports

    • AthlĂ©tisme: le CABV Martigny est fondĂ© en 1970 avec actuellement plus de 300 membres. Il accueille les athlètes au stade d'Octodure qui partagent le site avec le club de football du FC Martigny-Sports. Le club organise chaque mois de novembre une course nommĂ©e Corrida d'Octodure ayant lieu dans les rues de la ville[33].
    • Basket-ball : Martigny-RhĂ´ne Basket, dont les Ă©quipes Ă©voluent en ligue nationale A fĂ©minine et en 1re ligue nationale masculine. Chez les filles, l'Ă©quipe de Martigny a Ă©tĂ© plusieurs fois championne de Suisse et victorieuse tant de la coupe de Suisse que de la coupe de la ligue, l'Ă©quipe de LNB masculine a Ă©tĂ© championne suisse durant l'annĂ©e 2008/2009 ;
    • Cyclisme : Martigny a accueilli Ă  plusieurs reprises des arrivĂ©es et dĂ©parts d'Ă©tapes du Tour de Romandie (1952, 1953, 1957, 1959, 1962, 1965, 1981, 1996 et 2011) et des dĂ©parts d'Ă©tape du Tour de Suisse. En 2009, Martigny a accueilli la deuxième journĂ©e de repos du Tour de France ainsi que le dĂ©part de la 16e Ă©tape en direction de Bourg-Saint-Maurice. Le VĂ©lo-Club Excelsior, fondĂ© en 1931, organise chaque annĂ©e plusieurs Ă©preuves nationales notamment le Prix des Vins Henri Valloton et la course de cĂ´te Martigny-Mauvoisin et en 2016 les Championnats de Suisse sur route.
    • Échecs : Le CE Martigny Ă©volue rĂ©gulièrement entre la LNB et la ligue 2 (ligue 1 en 2018 sous le nom de Valais 1)[34]. GĂ©rard Nuesch, l'un de ses membres a remportĂ© en 2008 la seizième Ă©dition de l'Open international de Martigny devant plusieurs grands-maĂ®tres et professionnels du jeu. Le CE Martigny a Ă©galement Ă©tĂ© 10 fois d'affilĂ©e champion valaisan par Ă©quipes entre 2000 et aujourd'hui. En 2020, la pandĂ©mie de Covid-19 a fortement rĂ©duit l'activitĂ© du club.
    • Football : FC Martigny-Sports, qui Ă©volue en première ligue (3e division). Les matchs Ă  domicile ont lieu au Stade d'Octodure.
    • Hockey sur glace : HC Valais Martigny, qui joue en mysport ligue (3e division) ;
    • Lutte : la lutte joue un rĂ´le important, grâce notamment Ă  la famille Martinetti. En effet, les lutteurs Jimmy Martinetti, Étienne, Raphy, David, William, Lionel, Laurent et GrĂ©gory Martinetti possèdent un palmarès national et international riche de titres, podiums et diplĂ´mes (championnats suisses, championnats d'Europe, championnats du Monde et tournois internationaux de Coupe du Monde) dans tous les styles de lutte olympique (lutte libre et lutte grĂ©co-romaine, 7 sĂ©lections olympiques comme athlètes (Jimmy : Mexico 1968, Munich 1972, MontrĂ©al 1976 et Moscou 1980//Étienne : Munich 1972//David : Barcelone 1992//GrĂ©gory : Sydney 2000), 4 couronnes fĂ©dĂ©rales en lutte suisse (lutte Ă  la culotte) et des centaines de couronnes cantonales et rĂ©gionales, avec le record national de couronnes (lutte suisse, Jeux nationaux, lutte gymnique) pour Étienne Martinetti (219). GrĂ©gory Martinetti est toujours en activitĂ© sur le plan national et international. Martigny a organisĂ© les championnats du Monde de lutte libre et grĂ©co-romaine en 1989, deux Ă©ditions Masters en 1997 et en 2001 et le tournoi international de sĂ©lection olympiques Swiss Grand Pri en 2008. RaphaĂ«l Martinetti est en outre prĂ©sident de la FILA[35] (FĂ©dĂ©ration internationale des luttes associĂ©es : environ 160 pays affiliĂ©s) depuis 2002.
    • Rallye automobile : Avec ses infrastructures, Martigny est le centre nĂ©vralgique du Rallye international du Valais (RIV) crĂ©Ă© en 1960.
    • Street-hockey : SHC Martigny, qui Ă©volue en ligue nationale A.
    • Tennis de table : club CTT Martigny. Le club a Ă©tĂ© fondĂ© en 1983. L'Ă©quipe principale, formĂ©e de Bertrand Veuthey, Gaspard Couchepin et Zoran Funjak, est rapidement montĂ©e dans les ligues pour atteindre en 1991 la ligue nationale. Le club a Ă©tĂ© Ă  son plus haut niveau vers la fin des annĂ©es 1990 lorsque l'Ă©quipe n°1 a Ă©tĂ© sacrĂ©e championne de ligue nationale B en 1997 et l'annĂ©e suivante, l'Ă©quipe a manquĂ© pour un set la promotion en ligue nationale A. Par la suite, le club de Martigny a rĂ©ussi Ă  maintenir une Ă©quipe en ligue nationale[36].
    • Volley-ball : VBC Martigny, dont l'Ă©quipe masculine Ă©voluait en ligue nationale B pour la saison 2008/2009 et vient d'ĂŞtre promue en LNA mais n'y a pas participĂ© pour des raisons financières [37].

    Économie

    • Plusieurs vergers donnant des abricots et, surtout, des vignes sur les pentes abruptes dominent la Dranse (un affluent du RhĂ´ne) sur le flanc ouest de la ville.
    • ActivitĂ©s touristiques, commerciales, et, dans une moindre mesure, administratives et industrielles.
    • Sur le plan scientifique, Martigny hĂ©berge le centre de recherche en informatique Idiap (Institut d'Intelligence Artificielle Perceptive), le CREM (Centre de recherches Ă©nergĂ©tiques et municipales) en gĂ©nie Ă©nergĂ©tique, Debio R.P. branche de recherche pharmaceutique du groupe Debiopharm.
    • Le Groupe mutuel (Compagnie d'assurance).
    • Martigny est aussi depuis 1889 le siège de la maison familiale Morand, lieu de distillation de la Williamine (eau-de-vie).
    • Depuis 1959, Martigny accueille chaque annĂ©e en automne la Foire du Valais, anciennement « Comptoir de Martigny ». Au fil des ans, celle-ci s'est imposĂ©e comme la plus grande foire gĂ©nĂ©raliste de Suisse romande.

    Culture et patrimoine

    Prix de la ville de Martigny

    Le Prix de la ville de Martigny a été institué en 1966. Il a été décerné aux personnes et institutions suivantes :

    • 1966 : Maurice Chappaz, littĂ©rature
    • 1969 : AndrĂ© Donnet, histoire
    • 1972 : Antoine Fornage, sculpture
    • 1975 : RaphaĂ«l Girard, ethnologie
    • 1978 : Oscar et Michel Darbellay, photographie
    • 1981 : Fondation Pro Octoduro, archĂ©ologie gallo-romaine
    • 1985 : Paul Messerli, peinture
    • 1989 : Adrien Pasquali, littĂ©rature
    • 1991 : LĂ©onard Pierre Closuit, protection du patrimoine
    • 1995 : Fondation Louis-Moret, beaux-arts
    • 1998 : Marie Gailland, peinture
    • 2001 : Christophe Fellay, musique
    • 2004 : Roland Vouilloz, comĂ©die
    • 2007 : Denis Rabaglia, cinĂ©ma
    • 2010 : LĂ©onard Gianadda, mĂ©cĂ©nat
    • 2014 : Olivier CavĂ©, musique (Pianiste)
    • 2018 : Pierre Damay, folklore
    • 2022 : Olivier Vocat, festival de musique[38]

    Monuments

    • Église Notre-Dame de la Visitation, de style baroque, et son clocher le plus haut du Valais.
    • Chapelle de la Bâtiaz et ses ex-voto.
    • Église Saint-Michel de style contemporain.
    • HĂ´tel de Ville monumental avec la plus grande verrière de Suisse rĂ©alisĂ©e par Edmond Bille.
    • Manoir Ganioz, maison patricienne et centre d'expositions.
    • Amphithéâtre romain du Vivier.
    • Ruines romaines de la promenade archĂ©ologique et de la Fondation Pierre-Gianadda.
    • Villa romaine dite du GĂ©nie Domestique.
    • Tour de la Bâtiaz.
    • Pont de la Bâtiaz (le dernier pont en bois couvert et carrossable du Valais).
    • Le Mithraeum.
    • Villa romaine dite Minerva.
    • Le Tepidarium.

    Musées

    • La Fondation Pierre-Gianadda
      • MusĂ©e gallo-romain ;
      • MusĂ©e de l’automobile ;
      • Expositions, parc de sculptures ;
      • Le vieil arsenal.
    • La Fondation Pro Octoduro veille Ă  la conservation et Ă  la mise en valeur des vestiges du site gallo-romain de Forum Claudii Vallensium.
    • Le MusĂ©e des Sciences de la Terre (Fondation Tissières). Ce musĂ©e prĂ©sente des expositions sur les sciences de la Terre. Trois Ă©tages d'exposition sont visitables :
      • le sous-sol oĂą une mine grandeur nature a Ă©tĂ© reconstituĂ©e. Les visiteurs dĂ©ambulent dans une galerie qui relate l'histoire des mines en Valais et oĂą sont exposĂ©s des outils d'Ă©poque ;
      • le premier Ă©tage oĂą sont exposĂ©s une collection de cristaux dont la plupart proviennent des Alpes ;
      • le deuxième Ă©tage est le théâtre des expositions temporaires.
    • MusĂ©e et chiens du Saint-Bernard : Ĺ“uvres d'art et documents relatant l'histoire de la race Saint-Bernard, et chenil de la fondation Barry.
    • Fondation Louis-Moret : prĂ©sente des expositions d'art contemporain, organise confĂ©rences et rencontres et accueille chaque annĂ©e une saison musicale.
    • Manoir de Ville - Galerie d'expositions.
    • Fondation AndrĂ©-Guex-Joris : recherche, sauvegarde, conservation et mise en valeur de tout document sonore, musical ou parlĂ©.
    • MusĂ©e de Plan-Cerisier (sur la commune de Martigny-Combe) : le plus petit mayen de Suisse, il expose des objets traditionnels.
    • Le moulin Semblanet : reprĂ©sente parfaitement le type du « grand moulin » apparu en Europe dès le XVIIIe siècle.
    • La section de la MĂ©diathèque Valais qui prĂ©serve le patrimoine audiovisuel valaisan.

    Salles de concert et festivals

    • Les Caves du Manoir. Cette salle, nĂ©e en 1977, est la plus ancienne salle de concert du Valais qui n'est jamais Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e[39].

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    De gueules au lion d'argent à la queue fourchue et croisée, tenant un marteau d'or[41].

    Les armoiries de Martigny sont attestées dès 1475 sur des bannerets[42]. Leur origine est incertaine ; elles pourraient être issues des armes de la famille noble d'Exchampéry, de la période savoyarde ou des armes des Supersaxo[43].

    Les armoiries de la commune sont approuvées par le canton du Valais[44].

    Notes et références

    Notes

    1. La commune de Martigny-Bourg compte 1 076 habitants en 1850 (1 066 Ă  Martigny-Ville), 1 298 en 1900 (1 827) et 1 863 en 1950 (3 487). Fusion en 1964[31].

    Références

    1. « Population résidente permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, le sexe, l'état civil et le lieu de naissance, en 2020 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
    2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
    3. Le Valais en chiffres, 2013, p. 20-24
    4. Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » Accès libre [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
    5. SEDE S.A. (1974) Dispersion des polluants fluorés de l'usine d'aluminium de Martigny. Études météorologique
    6. Gilbert O.L (1973). The effect of Airborne Fluorides. In Ferry et Coll.
    7. Clerc P & Roh P.D (1979) Effets du fluor sur la végétation lichénique corticole autour de la région de Martigny (VS). Bulletin de la Murithienne, 96, 23-41.
    8. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Ă©ditions errance 2003. p. 156 et p. 245.
    9. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 438b
    10. Antoine-Augustin Bruzen de La Martinière, Le Grand Dictionnaire géographique et critique, t. 5, (lire en ligne).
    11. Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 81
    12. Florence Naaim-Bouvet et Didier Richard, Les risques naturels en montagne, Versailles, Editions Quae, , 392 p. (ISBN 978-2-7592-2386-2, lire en ligne), p. 220-221
    13. Maurice Gabbud, « La débâcle de la Dranse », Le Confédéré,‎ (lire en ligne)
    14. Vincent Gillioz, « Victimes de l’avancée des glaciers - Giétro, mémoire d’une débâcle », Les Alpes,‎ (lire en ligne)
    15. Xavier Lambiel, « Le glacier qui terrorisait le Valais est à l’agonie », Le Temps,‎ (lire en ligne)
    16. (en) C. Ancey, E. Bardou, M. Funk, M. Huss, M. A. Werder et T. Trewhela, « Hydraulic Reconstruction of the 1818 Giétro Glacial Lake Outburst Flood », Water Resources Research,‎ (lire en ligne)
    17. Le salaire journalier à cette époque est d'environ 1 franc suisse dans la région.
    18. Gaëtan Cassina, « Autour de la Place Centrale », Vieux Martigny, no 6,‎ (lire en ligne)
    19. « La Place Centrale de Martigny : de sa création à nos jours », sur https://www.martigny.ch
    20. Olivier Rausis, « La fusion des communes de Martigny et Charrat acceptée à plus de 88 % par la population », sur https://www.lenouvelliste.ch, (consulté le )
    21. « Ville de Martigny :: Jumelages », sur www.martigny.ch (consulté le )
    22. « Vaison la Romaine, site officiel de la ville », sur www.vaison-la-romaine.com (consulté le )
    23. (de) « Stadt Sursee Online: Partnerstädte », sur www.sursee.ch (consulté le )
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    Annexes

    Bibliographie

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    • LĂ©onard Pierre Closuit, Personnages illustres de passage Ă  Martigny, Martigny, Inconnu,
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    • LĂ©onard Pierre Closuit, A la dĂ©couverte des monuments de Martigny, Martigny, Office national suisse du tourisme,
    • LĂ©onard Pierre Closuit, De Martigny a l'Hospice : Route du Grand-Saint-Bernard, Martigny, Slatkine,
    • LĂ©onard Pierre Closuit, Passage de Bonaparte Ă  Martigny et au Grand-St-Bernard, Martigny, Inconnu,
    • Édouard Morand, Martigny 1940-1990 : ce demi-siècle oĂą tout a changĂ©, Martigny, Pillet,
    • François WiblĂ©, Martigny-la-Romaine, Martigny, Fondation Pierre-Gianadda,

    Liens externes

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