Saint-André-de-Boëge
Saint-André-de-Boëge est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-André-de-Boëge | |||||
L'église de Saint-André-de-Boëge. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Savoie | ||||
Arrondissement | Thonon-les-Bains | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée Verte | ||||
Maire Mandat |
Jean-François Bosson 2020-2026 |
||||
Code postal | 74420 | ||||
Code commune | 74226 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Santadrions | ||||
Population municipale |
592 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 47 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
193 881 hab. (2020) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 11′ 28″ nord, 6° 23′ 40″ est | ||||
Altitude | Min. 640 m Max. 1 440 m |
||||
Superficie | 12,6 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Genève (SUI)-Annemasse (partie française) (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Genève (SUI)-Annemasse (partie française) (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Sciez | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
Liens | |||||
Site web | saintandredeboege.fr | ||||
Géographie
Saint-André-de-Boëge[1] se situe dans la vallée Verte. La commune est traversée par la Menoge.
Communes limitrophes
Cranves-Sales | Boëge | Bogève | ||
Lucinges | N | Viuz-en-Sallaz | ||
O Saint-André-de-Boëge E | ||||
S | ||||
Fillinges | Viuz-en-Sallaz |
Urbanisme
Typologie
Saint-André-de-Boëge est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 35 communes[5] et 193 881 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève (SUI)-Annemasse (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,2 %), prairies (27,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), zones urbanisées (0,1 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Sant-Andri (graphie de Conflans) ou Sent-André-de-Bâgiê (ORB)[11].
Les habitants sont appelés les Santadrions[12].
Histoire
Saint André fit partie avec les paroisses de Bogève ,Viuz et Ville en Sallaz du mandement genevois de Thiez. Ce mandement fut occupé par François 1er en 1536 et passa à la Savoie en 1539[13].
Politique et administration
Situation administrative
La commune de Saint-André-de-Boëge appartient au canton de Sciez, qui compte selon le redécoupage cantonal de 2014 25 communes[14]. Avant ce redécoupage, elle appartenait au canton de Boëge, depuis 1860[15].
Depuis , elle forme avec sept autres communes — Boëge, Bogève, Burdignin, Habère-Lullin, Habère-Poche, Saxel et Villard — la communauté de communes de la Vallée Verte[16], qui fait suite au SIVOM de la Vallée Verte créé en 1966[17].
Saint-André-de-Boëge relève de l'arrondissement de Thonon-les-Bains, depuis 1939[15] et de la troisième circonscription de la Haute-Savoie, dont le député est Martial Saddier (LR) depuis les élections de 2017.
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2020, la commune comptait 592 habitants[Note 3], en augmentation de 4,23 % par rapport à 2014 (Haute-Savoie : +6,65 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Héraldique
|
Les armes de Saint-André-de-Boëge se blasonnent ainsi : Parti, au premier d'or au sautoir de sable ; au second de gueules a une clé contournée d'or. |
---|
Voir aussi
Bibliographie
- Pascal Roman, Vallée verte : Boëge, Bogève, Burdignin, Habère-Lullin, Habère-Poche, St-André-de-Boëge, Saxel, Villard, Thonon-les-Bains, édition de l’Astronome, Les cahiers du colporteur, , 63 p. (ISBN 978-2-916147-83-3).
- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes : Le Chablais, Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 978-2-7171-0099-0), p. 253-282, « Le canton de Boëge (présentation) », p. 277, « Saint-André ».
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la Mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Pascal Roman 2013, p. 49.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Genève (SUI)-Annemasse (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 18Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- « Saint-André-de-Boëge », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
- « Archives de Genève: 11 La perte du mandement de Thiez », sur ge.ch/archives.
- « Décret no 2014-185 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Haute-Savoie », Légifrance, (consulté en ).
- « Boëge », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
- « Un peu d'histoire », sur le site de la Communauté de communes de la Vallée Verte (consulté le ).
- « Le SIVOM », sur le site de la Communauté de communes de la Vallée Verte (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (ISBN 978-2-84206-374-0, lire en ligne), p. 92.