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Rezé

RezĂ© [ʁəze] est une commune situĂ©e en France, dans le dĂ©partement de la Loire-Atlantique, en rĂ©gion Pays de la Loire, chef-lieu d'un canton qui porte son nom. RezĂ© donne par ailleurs son nom au pays de Retz, pays traditionnel dont elle Ă©tait le premier chef-lieu. Toutefois elle ne s'est pas retrouvĂ©e dans le doyennĂ© mĂ©diĂ©val de Retz mais dans le pagus Taifali, puis doyennĂ© de Clisson, dit communĂ©ment Outre-Loire, le primitif Pagus ratiatensis ayant Ă©tĂ© scindĂ© en deux (Ouest et Est, CĂŽte / Vignoble), sans doute en raison de la proximitĂ© de Nantes et de l'installation des Taifales.

Rezé
Rezé
Vue partielle de Rezé avec, de gauche à droite, l'hÎtel de ville, l'église Saint-Pierre et la Cité Radieuse.
Blason de Rezé
Blason
Rezé
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
DĂ©partement Loire-Atlantique
Arrondissement Nantes
Intercommunalité Nantes Métropole
Maire
Mandat
AgnĂšs Bourgeais (DVG)
2022-2026
Code postal 44400
Code commune 44143
DĂ©mographie
Gentilé Rezéens
Population
municipale
42 993 hab. (2020 en augmentation de 8,83 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 3 120 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 10â€Č 38″ nord, 1° 32â€Č 57″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 42 m
Superficie 13,78 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Nantes
(banlieue)
Aire d'attraction Nantes
(commune du pĂŽle principal)
Élections
Départementales Cantons de Rezé-1 et de Rezé-2
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Rezé
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Rezé
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Rezé
Liens
Site web reze.fr

    La position de la ville, au confluent de la Loire et de la SÚvre Nantaise, en fait dÚs l'Antiquité, un site militaire et économique privilégié. Sa situation stratégique entre Nantes et les Marches méridionales de la Bretagne, non loin de la frontiÚre avec l'Anjou et le Poitou, et sa proximité avec la Vendée lui ont valu un passé tumultueux, notamment au cours des guerres de succession de Bretagne (entre Bretons, mais aussi entre la Bretagne, l'Anjou, l'Angleterre et la France), et de la guerre de Vendée lors de la Révolution française. Rezé fut plusieurs fois détruite.

    Ancienne commune semi-rurale, trĂšs dĂ©pendante de l'Ă©volution de Nantes, RezĂ© s'est fortement urbanisĂ©e en moins d'un siĂšcle sous l'influence de celle-ci. S'Ă©tant dĂ©veloppĂ©e autour de ses diffĂ©rents bourgs et hameaux, la ville au passĂ© paysan et ouvrier a dĂ» trouver la voie de son homogĂ©nĂ©itĂ©, de la maĂźtrise de sa croissance. Elle affirme son identitĂ© dans l'agglomĂ©ration nantaise par deux symboles : l'ancien village de pĂȘcheurs de Trentemoult et la Maison radieuse de Le Corbusier. En 2020, l'Insee recense 42 993 RezĂ©ens, ce qui fait de la commune la 4e plus peuplĂ©e du dĂ©partement.

    GĂ©ographie

    Situation

    Rezé est située sur la rive sud de la Loire, entre les vallées de la SÚvre Nantaise et de l'Ilette à l'est et celle de la JaguÚre à l'ouest, immédiatement au sud-ouest de Nantes. Le centre-ville de Rezé se trouve à trois kilomÚtres de celui de Nantes.

    Les communes limitrophes sont Nantes, Vertou, Les SoriniĂšres, Pont-Saint-Martin et Bouguenais.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Relief

    La commune s'Ă©tend entre la rive sud de la Loire et la rive ouest de la SĂšvre Nantaise, sur le rebord du plateau de faible altitude (entre 20 et 30 mĂštres NGF[P 1]) qui se trouve au sud-ouest de Nantes et au nord du lac de Grand-Lieu et se termine par un coteau exposĂ© au nord (site de l'ancien Ratiatum et de l'actuel centre-ville, tout proche). La butte de Praud est le point culminant de la commune (42 mĂštres)[P 1].

    Les terrains plats situĂ©s le long de la Loire, au pied du coteau, ont Ă©tĂ© formĂ©s par remblaiement alluvial autour d’anciennes Ăźles (Trentemoult notamment). On y trouve la zone commerciale Atout-Sud et des secteurs du Port autonome. Entre les anciennes Ăźles et les quais de Ratiatum coulait le Seil, bouchĂ© par les remblaiements. Il est possible que le Seil ait Ă©tĂ© le lit initial de la SĂšvre, l'embouchure actuelle de celle-ci dans la Loire Ă©tant peut-ĂȘtre un canal creusĂ© par saint FĂ©lix[KC 1].

    Les vallĂ©es de la Loire et de la SĂšvre prĂ©sentent sur leurs rives des zones inondables d'un niveau moyen de quatre mĂštres, et l'action de la Loire provoque le dĂ©pĂŽt de sable et de vase entraĂźnant la formation d'Ăźles. Le territoire de la commune gagnĂ© sur la Loire mesure 500 mĂštres de largeur, sur les 900 mĂštres de largeur de la vallĂ©e de la Loire Ă  cet endroit[P 1].

    Hydrographie

    Principaux cours d'eau actuel de Rezé.

    La Loire et la SÚvre Nantaise ont conditionné la géologie et l'histoire de Rezé. Autrefois, la commune de Rezé était bordée par un des nombreux bras de la Loire, le Seil. Ce bras de la Loire débutait en amont du fleuve, au niveau de la confluence de la SÚvre Nantaise et de la Loire. Le Seil formait une boire (ancien bras de la Loire n'étant plus connecté que par intermittence au fleuve) qui s'écoulait vers l'aval et rejoignait le bras principal de la Loire à la hauteur du village de Trentemoult. L'ancien port fluvial gallo-romain de la cité pictonne de Ratiatum était situé sur la rive du Seil. Le Seil fut comblé par l'urbanisation de la ville. Enterré sous le macadam d'une voie rapide et par l'aménagement d'une zone commerciale (Atout-Sud), ce bras-mort de la Loire voit ses eaux ressurgir dans des fossés aménagés lors de fortes pluies ou des crues de la Loire.

    Rezé est séparée de Bouguenais par le ruisseau la JaguÚre, qui prend sa source à Bouguenais et court sur cinq kilomÚtres avant de se jeter dans la Loire au niveau de la Petite-Californie, tandis que l'Ilette, affluent de la SÚvre long de quatre kilomÚtres, est la délimitation avec les communes de Vertou et des SoriniÚres.

    Le ruisseau du Jaunais prend sa source prĂšs des NaudiĂšres, s'Ă©coule jusqu'Ă  la SĂšvre, et donne son nom Ă  un quartier. Il mesure un kilomĂštre, de mĂȘme que le ruisseau de la BaliniĂšre, qui prend sa source Ă  RezĂ© dans le secteur de la Petite Lande puis se jette dans la Loire. Les rives de tous ces cours d'eau forment parfois des coulĂ©es vertes au sein de la ville[P 2].

    • carte
      La confluence entre la Loire, la SĂšvre Nantaise et le Seil au XVIIIe siĂšcle.
    • carte
      Le seil, l'ancienne Ăźle des Chevaliers et l'Ăźle de Trentemoult en 1826.
    • carte
      Le Seil, la Loire et Trentemoult en 1883.
    • carte
      Le Seil et les autres cours d'eau de Rezé vers 1900.

    GĂ©ologie

    La commune s'appuie sur un socle granitique et métamorphique. Le Sillon de Bretagne, leucogranite hercynien s'étendant de la pointe du Raz à Montaigu, affleure à Rezé. Un fort phénomÚne de broyage des minéraux appelé cataclase est à l'origine du reste de la composition de la moitié sud-ouest du sol rezéen : du granite écrasé (mylonites[Note 1] et ultra-mylonites[Note 2])[P 3].

    Le sol du nord-est de la commune est le résultat de formations métamorphiques (gneiss et micaschistes).

    Enfin, outre les cours d'eau (formations alluviales de la Loire et de la SÚvre pouvant atteindre dix mÚtres de profondeur), le vent (formations éoliennes du quaternaire) et l'action de la mer (placages de sable et gravier pliocÚnes) ont formé les surfaces géologiques locales[P 4].

    Climat

    RezĂ© est soumise Ă  un climat de type ocĂ©anique[1]. Les donnĂ©es concernant le climat de RezĂ© qui suivent sont extraites d'une source basant le site de relevĂ© des donnĂ©es mĂ©tĂ©orologiques aux coordonnĂ©es 47°09'N - 1°37'O[2], ce qui correspond Ă  la position de l'aĂ©roport de Nantes-Atlantique situĂ© sur la commune de Bouguenais, limitrophe de RezĂ©, et situĂ©e sur la mĂȘme rive de la Loire.

    Climatologie de Bouguenais sur la période 1961 - 1990 :
    Températures moyennes
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,4 2,8 4 5,9 9 11,9 13,9 13,5 11,8 8,9 5,1 3 7,7
    Température moyenne (°C) 5,4 6,2 8,1 10,4 13,6 16,9 19,1 18,7 16,8 13,1 8,6 6 11,9
    Température maximale moyenne (°C) 8,4 9,6 12,2 14,9 18,2 21,9 24,4 24 21,8 17,3 12 9 16,1
    Source : Infoclimat, relevés 1961-1990[2]

    Lors de la canicule européenne d'août 2003, Rezé a été relativement moins exposée que les régions les plus touchées de France, comme l'indiquent les relevés de température de Météo-France sur la période[3].

    Ensoleillement, humidité, précipitations
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Ensoleillement (h) 72 99 148 187 211 239 267 239 191 140 91 70 1 956
    Précipitations (mm) 86,6 70,2 69,1 49,9 64,1 45 46,4 44,8 62,2 79,2 86,9 84,1 788,5
    Nombre de jours avec précipitations 12,8 11 11,1 8,9 11 7,7 6,7 7 8,4 10,4 11,1 11,5 117,6
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 5 mm 6,1 4,8 4,9 3,6 4,5 2,9 2,7 3,1 3,9 5 6,2 6,1 53,7
    Humidité relative (%) 88 84 80 77 78 76 75 76 80 86 88 89 81
    Source : Infoclimat, relevés 1961-1990[2]

    MalgrĂ© la relativement faible moyenne en quantitĂ© de prĂ©cipitations et de nombre de jours de pluie pour le mois d'avril pour la pĂ©riode 1961-1990, c'est en avril 1983 que la plus importante crue de la SĂšvre depuis 1770 a eu lieu[4]. Il apparaĂźt que RezĂ© est dans la zone la moins pluvieuse du bassin de la SĂšvre, puisqu'en 1998 on relevait de 780 mm Ă  1 031 mm de pluie par an selon les stations mĂ©tĂ©orologiques de la zone[5].

    PhénomÚnes
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Nombre de jours avec gel 9 7,6 5,3 1,1 0 0 0 0 0 0,2 2,6 9,7 35,5
    Nombre de jours avec neige 1,2 1,3 0,8 0,3 0 0 0 0 0 0 0,4 1,1 5,1
    Nombre de jours avec grĂȘle 0,4 0,6 0,7 0,6 0,2 0,1 0,1 0 0 0,1 0,2 0,3 3,3
    Nombre de jours d'orage 0,3 0,2 0,4 0,7 2,3 2,4 2,1 2,3 1,4 1 0,5 0,4 14,1
    Nombre de jours avec brouillard 7,3 5,1 3,8 2,3 2,4 2,2 2,2 4,2 5,6 7,5 7,1 8,6 58,2
    Source : Infoclimat, relevés 1961-1990[2] - [Note 3].
    Records
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Record de froid (°C)
    date du record
    −13
    1985
    −15,6
    1956
    −7
    1965
    −2,6
    1973
    −0,9
    1979
    3,8
    1975
    6,1
    1975
    5,6
    1956
    2,8
    1952
    −3,3
    1997
    −6,8
    1993
    −10,2
    1962
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17,6
    1969
    21,4
    1960
    23,2
    1965
    27,5
    1949
    32
    1953
    36,8
    1952
    40,3
    /1949
    37,4
    1990
    34,3
    1961
    27
    1985
    21,1
    1955
    18,4
    1953
    Record de vent (km/h)
    date du record
    112
    1990
    133
    1990
    112
    1986
    90
    1990
    97
    1983
    83
    1987
    76
    1988
    83
    1992
    108
    1993
    115
    1987
    104
    1987
    122
    1989
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    50,1
    1961
    31,9
    1981
    46,8
    1967
    36,4
    1983
    46,7
    1981
    35,9
    1968
    94,9
    1977
    53,4
    1970
    48,2
    1975
    42,5
    1979
    39
    1970
    35,8
    1989
    Source : Infoclimat, relevés 1961-1990

    Le tableau suivant permet de comparer la fréquence de phénomÚnes climatiques régnant à Rezé avec celles de quelques grandes villes françaises aux climats distincts et caractéristiques[2].

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    MĂ©diane nationale 1 852835162550
    Bouguenais 1 95678951458
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    Urbanisme

    Typologie

    RezĂ© est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [6] - [7] - [8]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Nantes, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 22 communes[9] et 671 693 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomĂ©ration de Nantes est la huitiĂšme plus importante de la France en termes de population, derriĂšre celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux et Nice[10] - [11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12] - [13].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (79,9 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (67,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (60,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (17 %), prairies (7,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6,7 %), forĂȘts (3,4 %), eaux continentales[Note 6] (2,1 %), mines, dĂ©charges et chantiers (2 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[15].

    Historique

    Rezé fut longtemps un bourg semi-rural avant de connaßtre une expansion urbaine aprÚs la Seconde Guerre mondiale. Le développement s'est cristallisé autour des anciens hameaux, et c'est l'absence d'unité qui caractérise l'urbanisation de la ville des années 1950 aux années 1980. AprÚs une courte stagnation, l'augmentation de population a repris, provoquant l'urbanisation croissante et la disparition progressive des derniÚres zones maraßchÚres. Deux grands axes routiers ont conditionné le développement urbain : la route vers la cÎte (Pornic, Noirmoutier) et la route vers le sud, une longue ligne droite qui, venant de la partie rive gauche de Nantes (Pirmil, quartier Saint-Jacques), traverse Rezé du nord au sud.

    Étapes de l'urbanisation de RezĂ© depuis le XIXe siĂšcle

    Source : PLU 2007 Nantes métropole[P 5]

    • Avant 1900
      Avant 1900
    • 1900-1945
      1900-1945
    • 1945-1975
      1945-1975
    • 1975-2004
      1975-2004

    La ville alterne logements collectifs et quartiers résidentiels.

    Quartiers

    Quartiers de Rezé.

    RezĂ© a la particularitĂ© d’ĂȘtre une commune ne possĂ©dant pas de rĂ©el centre-ville, mais est constituĂ©e d'un assemblage de sept grands quartiers englobant parfois de plus petits quartiers. Entre parenthĂšses est indiquĂ©e la part de population rapportĂ©e Ă  la ville entiĂšre, basĂ©e sur les chiffres de 2007, prĂ©sentĂ©s ici pour donner une indication des poids dĂ©mographiques relatifs[M 1] :

    • RezĂ©-HĂŽtel-de-ville (3 586 habitants) ;
    • Trentemoult-Les Îles (1 548 habitants) ;
    • Pont-Rousseau (8 410 habitants) ;
    • Le ChĂąteau (6 627 habitants) ;
    • La BlordiĂšre (4 767 habitants) ;
    • La Houssais (6 525 habitants) ;
    • Ragon (4 055 habitants).
    Rezé-HÎtel-de-ville
    La chapelle Saint-Lupien sur le site archĂ©ologique du mĂȘme nom.

    Centre administratif, le quartier RezĂ©-HĂŽtel-de-ville (10,1 %[M 1]) correspond au site historique de Ratiatum. Outre la mairie, on y trouve la Maison radieuse de Le Corbusier, l'Ă©glise Saint-Pierre, Le Chronographe, la chapelle Saint-Lupien et les sites archĂ©ologiques. La plupart des services municipaux s'y trouvaient regroupĂ©s, mais la commune a opĂ©rĂ© toute une sĂ©rie de dĂ©mĂ©nagements afin de vider un certain nombre de bĂątiments faisant face Ă  la mairie. À la fin , un projet de rĂ©amĂ©nagement de la place Jean-Baptiste-Daviais et de l'avenue du MarĂ©chal-de-Lattre-de-Tassigny est annoncĂ©, prĂ©voyant la construction de 200 logements, sous forme de collectifs avec commerces en rez-de-chaussĂ©e, et d'un parking silo Ă  proximitĂ© immĂ©diate du site de Saint-Lupien, Ă  l'horizon [M 2]. En , Nantes MĂ©tropole inaugure Le Chronographe, un centre d'interprĂ©tation archĂ©ologique centrĂ©e sur l'histoire et le patrimoine gallo-romains du territoire rezĂ©en et nantais[16].

    Trentemoult-Les Isles

    Le quartier Trentemoult-Les Isles (4,4 %[M 1]) se compose de deux parties trĂšs diffĂ©rentes : l'ancien port de pĂȘche et la zone industrielle et commerciale Atout sud. L'ancien port abrite maintenant un port de plaisance. Autrefois, il y avait autour plusieurs hameaux de pĂȘcheurs : Trentemoult, Norkiouse, Basse-Île et Haute-Île. L'actuel Trentemoult, avec ses ruelles, son habitat dense, ses maisons individuelles dotĂ©es de petits jardins, ses façades colorĂ©es, prĂ©sente des attraits touristiques et rĂ©sidentiels prisĂ©s. La prĂ©sence de commerces de restauration en fait un lieu d'agrĂ©ment rĂ©putĂ©[P 6]. La zone industrielle et commerciale est implantĂ©e juste Ă  cĂŽtĂ©[M 1], entre Trentemoult et la route de Pornic. Le port fluvial d'origine a longtemps conditionnĂ© la vigueur Ă©conomique du secteur, et la Loire reste un atout majeur, mais c'est plutĂŽt autour de l'axe routier que s'articule la zone, en pleine mutation du fait de la dĂ©localisation d'entreprises couvrant de vastes parcelles (Ă  l'image du site des abattoirs)[P 6].

    Pont-Rousseau

    Le quartier de Pont-Rousseau (23,7 %[M 1]), le plus densĂ©ment peuplĂ©, est aussi le plus anciennement urbanisĂ©. C'Ă©tait autrefois un faubourg de Nantes, proche de ceux de Pirmil, Saint-Jacques et Dos-d'Âne (actuel quartier Nantes Sud). Le pont de Pont-Rousseau Ă©tait aussi le dĂ©part de la route de La Rochelle. Alors qu'Ă  Nantes, la rue Dos-d'Âne est devenue un boulevard de grande circulation, RezĂ© a conservĂ© l'ancienne rue vers Nantes (actuelle rue d'Alsace-Lorraine) parallĂšlement Ă  la nouvelle (avenue de la LibĂ©ration). Le quartier englobe le vaste parc des prairies de SĂšvre, avec les vestiges de l'usine de la MoriniĂšre. La partie plus au sud, le quartier Saint-Paul, s'articule autour de son Ă©glise et abrite le cinĂ©ma et le thĂ©Ăątre de la ville[M 1]. C'est Ă©galement une zone de forte densitĂ© commerciale[P 6]. De ce fait, elle peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e parfois comme le centre-ville de RezĂ©.

    ChĂąteau
    Le quartier du Chùteau à Rezé.

    Une partie du quartier du ChĂąteau (18,7 %[M 1]) est marquĂ©e par la prĂ©sence du plus vaste parc d'habitat social de la ville, construit aprĂšs la destruction du chĂąteau de RezĂ© (domaine de la famille de Monti de RezĂ©) dans les annĂ©es 1960. Elle est classĂ©e quartier prioritaire, avec prĂšs de 3 000 habitants[17]. On y trouve la mĂ©diathĂšque de RezĂ©. L'autre partie du quartier, la TrocardiĂšre, est constituĂ©e de maisons individuelles. C'est lĂ  que sont implantĂ©s un complexe sportif important, incluant la piscine municipale, et la Halle de la TrocardiĂšre, salle d'expositions et de concerts.

    La BlordiĂšre

    Vers l'est se trouve la BlordiĂšre (13,4 %[M 1]) qui borde la SĂšvre, notamment au niveau du quai LĂ©on SĂ©cher. Par ailleurs, l'ancien sĂ©minaire des NaudiĂšres fut Ă  l'origine le chĂąteau de la seigneurie Esnaud, d'oĂč « l'EsnaudiĂšre » devenu « les NaudiĂšres ». PossĂ©dant un pĂŽle fĂ©dĂ©rateur, le centre commercial de la BlordiĂšre, le quartier souffre d'un urbanisme manquant de cohĂ©rence. Le maillage des rues hĂ©ritĂ© du passĂ© rural, les diffĂ©rents types de logements hĂ©tĂ©roclites, l'absence de centre historique marquant ne sont compensĂ©s que par l'animation associative soutenue qui y rĂšgne[P 7].

    Houssais

    Dans le quartier de la Houssais (18,4 %[M 1]), on trouve le chĂąteau de la BaliniĂšre qui abrite l'Ă©cole municipale de musique et de danse, ainsi que le quartier claire citĂ© (ou des Castors), tĂ©moin de l'urbanisation des annĂ©es 1950. La vocation de ce quartier est rĂ©sidentielle. L'espace qui aurait pu tenir lieu de centre du quartier, avec la prĂ©sence d'une maison de quartier, d'une Ă©cole et du parc, n'est pas fĂ©dĂ©rateur. Les commerces ne sont pas centralisĂ©s[P 7]. Depuis se dĂ©veloppe dans le quartier la zone d'amĂ©nagement concertĂ© de La JaguĂšre (qui tire son nom du ruisseau marquant la limite Ouest de RezĂ©). À terme, plus de 800 logements, principalement des collectifs, y sont prĂ©vus[M 3]. La maison de quartier et l'Ă©cole maternelle de La GalarniĂšre sont dĂ©truites fin . Fin , la commune inaugure un nouveau pĂŽle horticole ouvert au public, baptisĂ© « JardiversitĂ© » et qui succĂšde aux serres municipales[M 4]. En , le conseil municipal adopte le projet de rĂ©habilitation de l'Ă©cole primaire de La Houssais[M 5].

    Ragon

    Quartier le plus Ă©tendu, Ragon (11,4 %[M 1]) est en urbanisation croissante, il comporte les derniĂšres zones en friche ou maraĂźchĂšres. En limite de la ville voisine des SoriniĂšres, une vaste zone d'activitĂ© est amĂ©nagĂ©e sur le site de la Brosse qui accueille depuis le nouveau marchĂ© d'intĂ©rĂȘt national de Nantes[M 6]. PossĂ©dant un centre naturel concentrĂ© autour de l'ancien hameau Ragon, le quartier, aprĂšs s'ĂȘtre principalement dĂ©veloppĂ© le long des axes routiers, s'est accru sous l'effet de programmes d'habitat et de l'implantation d'un important centre commercial en bordure de pĂ©riphĂ©rique[P 7].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 21 245, alors qu'il Ă©tait de 19 123 en 2013 et de 17 885 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 92,4 % étaient des résidences principales, 1,9 % des résidences secondaires et 5,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 48,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 50,5 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Rezé en 2018 en comparaison avec celle de la Loire-Atlantique et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,9 %) inférieure à celle du département (10,5 %) et à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 59 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (61,6 % en 2013), contre 61,7 % pour la Loire-Atlantique et 57,5 pour la France entiÚre[I 3].

    La commune ne respecte pas les prescriptions de l'article 55 de la loi SRU, qui impose Ă  certaines communes, dont RezĂ©, de disposer d'au moins 25 % de logements sociaux. Au sens du recensement, elle disposait en 2008 de 6 338 logements HLM (15,8 % du parc des rĂ©sidences principales), nombre qui a crĂ» Ă  7 858 en 2018 (17,6 %)[I 3], grĂące Ă  un effort soutenu de construction de logements intĂ©grant une part de logements sociaux[18] - [19]

    Le logement à Rezé en 2018.
    Typologie Rezé[I 1] Loire-Atlantique[I 4] France entiÚre[I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 92,4 83,9 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,9 10,5 9,7
    Logements vacants (en %) 5,7 5,6 8,2

    Voies de communication

    Principaux axes routiers de Rezé.

    Rezé est traversée par le périphérique nantais dont quatre échangeurs qui desservent la commune : le 48a (porte des SoriniÚres), le 49 (porte de Rezé), le 50 (porte de Retz par laquelle on accÚde à Rezé via Bouguenais) et le 52 (porte de Bouguenais, qui permet de rejoindre Trentemoult via la D723 qui fait la liaison Nantes-Pornic et Nantes-Noirmoutier).

    À partir du nƓud routier de Pirmil, point d'accĂšs Ă  Nantes, la RD723 (qui dispose de deux fois deux voies et sert d'axe de distribution au secteur Ă©conomique principal de la ville), la RD137 (qui traverse la ville du nord au sud) et la RD823 (qui rejoint la zone Ă©conomique autour de l'aĂ©roport Nantes Atlantique) sont les trois axes principaux irriguant la ville, et voient transiter 15 000 Ă  40 000 vĂ©hicules par jour.

    Le franchissement de la Loire (le pont des trois continents à Rezé, auquel s'ajoutent le pont de Cheviré, partie du périphérique nantais, et le pont de Pirmil à Nantes) et de la SÚvre (pont de Pont-Rousseau, pont de la MoriniÚre, pont des BourdonniÚres), sont difficiles par la route[P 8].

    La RD137 est qualifiée de « coupure urbaine », difficilement franchissable[P 8].

    Le taux de motorisation des ménages rezéens est un des plus faibles de l'agglomération : si à Nantes on compte 1,08 véhicule par ménage, à Rezé ce rapport est de 1,22, inférieur entre autres à ceux de Saint-Herblain (1,31), Saint-Sébastien-sur-Loire (1,39), Bouguenais (1,47), Vertou et les SoriniÚres (1,56) ou Carquefou (1,62)[P 9].

    Par ailleurs, Rezé a rejoint en 2012 le systÚme d'autopartage de Nantes baptisé Marguerite, avec l'ouverture d'une station à cÎté de la mairie[20].

    La ligne N1 assurĂ©e par 2 navires, dont l'Île de Nantes.

    En 1887, la Compagnie de navigation de la Basse-Loire ouvre la liaison fluviale Trentemoult-Chantenay assurée par une vedette à vapeur, le Roquio[21]. La liaison est reprise en 1906 par la Compagnie de transports maritimes des messageries de l'Ouest, avec une flottille de bateaux que l'on désigne sous le terme de roquios[22], puis le service municipal des bateaux de Rezé prend le relais de 1931 à 1958[M 7].

    Rezé se situe à quelques kilomÚtres de l'aéroport Nantes Atlantique[Note 7].

    Rezé a rejoint en le systÚme de vélopartage de Nantes baptisé Bicloo, avec l'ouverture des deux stations Pont-Rousseau et 8-Mai[23].

    Transports

    La gare de Pont-Rousseau.

    La gare de RezĂ©-Pont-Rousseau, situĂ©e sur la commune, est desservie par les lignes ferroviaires 10 (Nantes ↔ Sainte-Pazanne ↔ Pornic) et 11 (Nantes ↔ Saint-Gilles-Croix-de-Vie), et la ligne d'autocar 12 (Nantes ↔ Challans ↔ Saint-Jean-de-Monts)[24] du rĂ©seau TER de la rĂ©gion Pays de la Loire.

    Rezé est desservie par les lignes réguliÚres 301 (vers Saint-PÚre-en-Retz), 303 (vers Pornic), 312 (vers Saint-Philbert-de-Grand-Lieu et Legé), 314 (vers La ChevroliÚre), 362 (vers Vieillevigne), ainsi que par la ligne 380 (vers RocheserviÚre)[25]. Ce réseau est déterminant pour le déplacement des élÚves des établissements rezéens du second degré (collÚges et lycées) qui accueillent des jeunes venant des communes du sud du département.

    La commune est desservie par 2 lignes de tramway (2 et 3), une ligne Chronobus (C4) et 5 lignes de bus (30, 33, 36, 38 et 97) du réseau TAN[26].

    Une ligne Navibus du rĂ©seau TAN fonctionne 7 jours sur 7 depuis 2005 entre Trentemoult et la Gare maritime de Nantes[B 1]. En hommage Ă  la liaison du XIXe siĂšcle, la station fluviale de Trentemoult est baptisĂ©e « Trentemoult-Roquios »[27]. Des projets de nouvelles navettes fluviales sur la Loire et la SĂšvre sont Ă  l'Ă©tude[P 10].

    Risque d'inondation

    Ce risque est le plus rĂ©pandu en France, et RezĂ© est concernĂ©e du fait de la prĂ©sence de cours d'eau, les plus importants Ă©tant bien sĂ»r la SĂšvre et la Loire. Les anciennes Ăźles (Trentemoult, Norkiouse, Haute Île) sont dĂ©clarĂ©es zones inondables. Il en va de mĂȘme pour les rives de SĂšvre (RezĂ© est concernĂ©e sur la rive gauche de la riviĂšre). Ces zones conditionnent les plans d'urbanisme et les autorisations de construction[P 11].

    La Loire est sujette Ă  trois types de crues : les crues ocĂ©aniques (pluies durables et gĂ©nĂ©rales sur le bassin de la Loire), les crues cĂ©venoles (orages violents, occasionnels sur la partie mĂ©ridionale du bassin de la Loire, mais d'un effet modĂ©rĂ©), et les crues mixtes (combinaisons des deux prĂ©cĂ©dentes, provoquant des inondations importantes). L'effet des marĂ©es conditionne l'importance des crues. Il est Ă  noter que la modification artificielle du lit de la Loire en aval a attĂ©nuĂ© l'effet des crues de la Loire (les crues de 1910 et de 1982 ont donnĂ© lieu Ă  des dĂ©bits comparables, mais le niveau de la Loire Ă©tait 1,90 m plus haut en 1910)[P 12].

    La prévention consiste en un suivi du niveau des cours, de la pluviométrie, de la présence d'éléments encombrants au niveau des ponts et un référencement des zones inondables[P 13].

    Le Service maritime et de navigation de Nantes et l'Institution interdĂ©partementale du bassin de la SĂšvre Nantaise ont Ă©laborĂ© en un dispositif d’annonce des crues sur la SĂšvre Nantaise. Il a pour but la sĂ©curitĂ© des riverains en cas de montĂ©e des eaux. Cinq stations sont rĂ©parties sur le cours pour mesurer la hauteur d'eau : pont de la Branle Ă  Cerizay, Saint-Laurent-sur-SĂšvre, Tiffauges, Clisson et Vertou. En cas de dĂ©passement de la cote d'alerte, la prĂ©fecture avertit les communes[28].

    Risque de mouvement de terrain

    À RezĂ©, les cas recensĂ©s rĂ©vĂšlent des risques de coulĂ©es de boue Ă  la suite d'une inondation (1995, Trentemoult), mouvement de terrains aprĂšs une sĂ©cheresse/rĂ©hydratation (1991, rue du Clos-Davais), coulĂ©e de boue Ă  la suite d'un orage de grĂȘle (1997), et tempĂȘte violente (26-27 dĂ©cembre 1999)[P 14].

    Risque technologique

    Le risque est porté par le transport de matiÚres dangereuses (voies routiÚres et fluviales), et les entreprises classées « à risque ». Sur la commune de Rezé, une entreprise est classée « établissement à risque », cinq autres « établissements à risque secondaire » ; toutes sont situées dans la zone d'activité entre Trentemoult et Pont-Rousseau[P 15].

    Risque de nuisances dues Ă  un insecte

    On note la présence sur Rezé du termite de Saintonge (Reticulitermes flavipes[Note 8]), insecte social dont la nourriture inclut la cellulose présente dans le bois des constructions humaines. L'habitat de ces insectes étant souterrain, la destruction définitive des termitiÚres est pour l'heure impossible. La gestion du risque consiste en un traitement préventif du bois et une prophylaxie dans les zones concernées pour éviter la propagation du fléau. Les zones identifiées sont délimitées comme suit : ßlot délimité par la place Sémard, le passage du Puits-Baron, la rue EugÚne-Chartier et la rue Jean-Fraix ; ßlot délimité par la rue Jean-Louis, la rue Saint-Lupien, la rue de la Chapelle-Saint-Lupien et la rue Georges-Boutin[P 16].

    Espaces naturels

    Sur les bords de Loire, la végétation de friches et ripisylves subit des modifications en raison de l'activité économique du secteur. La plus grande partie des espaces naturels rezéens se situe sur la rive gauche de la SÚvre Nantaise. La qualité de cette zone est bonne : la végétation est riche et bien préservée. Le vallon de la JaguÚre présente un état de préservation correct. Enfin, des zones de boisement importantes ont été maintenues le long de l'Ilette et du Jaunais, zones qui complÚtent le bois des Poyaux au sud de la ville[P 17].

    Il n'y a actuellement pas de site naturel protégé à Rezé. Dans le cadre de Natura 2000, les berges de Loire et de SÚvre, ainsi que la prairie humide de Beaurivage, pourraient accéder à une protection[P 18].

    Espaces ruraux

    Exploitation maraßchÚre (sud de Rezé).

    Jadis commune rurale, RezĂ© est aujourd'hui quasi totalement urbanisĂ©e. Les paysages ruraux devenus minoritaires disparaissent peu Ă  peu, et ne devront probablement leur maintien qu'Ă  des choix de prĂ©servation, Ă  l'image du bocage de la coulĂ©e verte de la ZAC de la Brosse. La partie sud, dĂ©limitĂ©e par le pĂ©riphĂ©rique nantais, est la zone oĂč l'aspect rural a Ă©tĂ© le plus conservĂ©, il reste par ailleurs quelques zones maraĂźchĂšres et viticoles[P 19].

    Patrimoine végétal

    Parc de la MoriniĂšre.

    Les deux tiers de la surface de Rezé sont urbanisés en 2007, et ainsi qu'il est mentionné dans la section Logement, sa densité de population est élevée. Une partie importante de la végétation de la ville est située dans les jardins privés des zones pavillonnaires.

    Les parcs et jardins publics sont nombreux. Les jardins de l'hĂŽtel de ville se situent entre la place Saint-Pierre et la CitĂ© radieuse, et couvrent 1 700 m2. Avec une surface de prĂšs de 3 hectares, les parcs les plus vastes sont le parc des MahaudiĂšres, qui accorde une place de choix aux magnolias et celui de la MoriniĂšre, avec ses platanes et ses sĂ©quoias ; ce dernier parc est « remarquable » dans l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel de la France[29]. À l'inverse, le parc de la Carterie ne couvre que 0,7 hectare, offrant Ă  la contemplation des bassins de nĂ©nuphars. RezĂ© dispose Ă©galement du parc de la GrĂšve (1,3 hectare, faune et flore des zones inondables), du parc Allain (dit de la FusĂ©e, 1 hectare, tout prĂšs de la mĂ©diathĂšque), du parc de la Houssais (0,9 hectare, vestige du parc du chĂąteau du mĂȘme nom, qui contient quelques arbres centenaires), le parc de Praud (2,2 hectares) et le parc de la BaliniĂšre (1,6 hectare, jardin Ă  la française)[P 19].

    Toponymie

    Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous les formes áżŹÎ±Ï„ÎčÎŹÏ„ÎżÎœ (Ratiaton) au IIe siĂšcle[30] (PtolĂ©mĂ©e)[31]; Ratiatica civitas en 511 (concile d’OrlĂ©ans)[31]; Ratiatensis vicus au VIe siĂšcle[30]; Ratiate (monnaie mĂ©rovingienne)[31] - [30]; Raciaci portus en 1123 (charte de Louis VI)[31]; Reziacum en 1150 (Archives L.-Inf., H 20)[31]; Radesium en 1201 (cartulaire de Buzay)[31], Resayum en 1287 (PouillĂ©)[31], puis se fixera progressivement sous la forme RezĂ©[30] - [32] - [33].

    Selon une ancienne théorie, les *Ratiates auraient été une tribu gauloise, qu'on associe aux Pictons[34].

    Les toponymistes et les linguistes ne reprennent pas cette hypothÚse, ils analysent les formes anciennes sur la base de deux éléments gaulois contenus dans les formes anciennes récurrentes[30] - [35].

    La terminaison -é représente vraisemblablement le suffixe gaulois -ate[30] - [35] fréquent dans la toponymie (cf. nom de lieu Condate > Condé). Des formes plus tardives en --iaci, -iacum impliquent une confusion avec le suffixe localisant, et marquant la propriété, -(i)acum lui aussi d'origine celtique. L'un comme l'autre ont abouti à la terminaison -é dans l'ouest.

    Le radical est sans doute le gaulois ratis[30] - [35] (lire rătis) signifiant « fougÚre » et cité par Marcellus de Bordeaux « Herbae pteridis, id est ficiculae, quae ratis gallice dicitur... ». Ce terme est un proche parent du vieil irlandais raith, du gallois redhyn et du breton raden « fougÚre »[35].

    Pour Xavier Delamarre, qui reprend les hypothÚses déjà formulées par Georges Dottin, Albert Dauzat, Jacques André et Wolfgang Meid[35], Rezé remonte donc à Ratiate « fougeraie » et est un équivalent gaulois des toponymes romans du type Fougerolles; Feucherolles, etc. Associé au mot pagus, le nom de lieu Ratiate, dérivé avec le suffixe -ensi désignant ses habitants, a donné naissance à l'époque médiévale au pagus Ratiatensis, c'est-à-dire le pays de Retz.

    Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak assimilent Rezé au type Razac et Rezay (Cher, Resaium 1223; Rézé 1766), c'est pourquoi ils supposent que la forme primitive est *Ratiacum, équivalent du latin *Villa Ratii, qui serait basé sur l'anthroponyme gallo-romain Ratius, nom d'un propriétaire terrien qui possédait un domaine à cet endroit, autour duquel le village s'est développé, il est suivi du suffixe -acum[36] (voir ci-dessus). Ils reprennent en cela l'explication de Dauzat à propos de Razac et Rezay[30].

    Les premiÚres traces écrites désignant l'actuel pays de Retz apparaissent au IXe siÚcle. Jusqu'alors les chroniqueurs tels Grégoire de Tours au VIe siÚcle mentionnent le Pages Arbatilicus (« Pays d'Herbauges ») dans De gloria confessorum[37]. En 839 apparaßt le nom de Raiz. Un acte de Louis le Pieux place un domaine de Saint-Viaud in vicaria Ratense.

    Un nom breton de la commune a été créé en 1944 par Théophile Jeusset sous la forme Razied[38]. Ce dernier, toujours se basant sur l'attestation ancienne Ratiate, opte finalement pour la forme bretonne Raziez en 1948[39]. Les formes Reudied ou Redied sont aussi employée . On a parlé le gallo à Rezé, puis le français[KC 2]. Le nom de Rezé possÚde d'ailleurs une forme en gallo : Raezaé (écriture ELG)[40].

    Microtoponymie

    Des noms de rue, de lieux-dits, de village, tĂ©moignent de la bataille de RezĂ© de 1154 (voir Histoire). Le lieu-dit La Bataillerie est proche du village du ChĂątelier (centre probable de la dĂ©fense d'Eudon). Une tour d'observation a donnĂ© son nom Ă  La Mirette (du vieux français Miroet). Entre La Bataillerie et La Mirette, se trouvent le PrĂ© des Bretonnais, les Brettes, les Bertineries et le Bleurdier. Au Moyen Âge, le verbe acorer signifie « se lamenter », et aujourd'hui on trouve non loin de la Bataillerie le village de La Coran. On suppose que la parcelle nommĂ©e les Mortrais doit son nom au souvenir d'une immense fosse oĂč furent enterrĂ©es les victimes des combats et, Ă  cĂŽtĂ© du ChĂątelier, un lieu-dit est baptisĂ© la Martrerie (« champ de martyrs »)[32].

    D'autres supposent que l'origine de Bretonnais, Brettes, Bertineries n'est pas liĂ©e Ă  la bataille, et situent le combat prĂšs de la MoriniĂšre, oĂč apparaissent des noms de lieux sans lien avec le monde rural. Outre la Martrerie, on trouve la Machetterie (de machier, broyer), le Clos-Chevalier autre nom du Clos du port[KC 3].

    Histoire

    PeuplĂ©e dĂšs la prĂ©histoire comme l'atteste la prĂ©sence de menhirs du nĂ©olithique[F 1], situĂ©e sur le territoire d'une tribu celte (gaulois), RezĂ© a Ă©tĂ© fondĂ©e Ă  l'Ă©poque du Haut Empire sur le modĂšle romain. DĂ©pendante du Bas-Poitou pendant l’AntiquitĂ© et le Haut Moyen Âge, elle est conquise par les Francs puis par les Bretons, fait partie du DuchĂ© de Bretagne avant d'ĂȘtre rattachĂ©e au Royaume de France[41].

    Antiquité

    Vestiges des constructions gallo-romaines (en arriĂšre-plan la chapelle Saint-Lupien).

    La ville est crĂ©Ă©e Ă  l'Ă©poque romaine[37], dans une zone probablement peuplĂ©e par les Ambilatres[B 3] et les Anagnutes[B 4] - [B 5]. Pour vaincre les VĂ©nĂštes, les Romains arment une flotte de trirĂšmes aux formes fines, conçues pour Ă©viter les bancs de sable. Ces navires sont peut-ĂȘtre construits Ă  Prigny (alors au bord de la mer) et Ă  RezĂ©[B 6]. AprĂšs la victoire dĂ©finitive des Romains, il semble que les Pictons, alliĂ©s des Romains pendant la guerre contre les VĂ©nĂštes, ont obtenu le contrĂŽle de la rive sud de l'estuaire (les Ambilatres n'ont pas d'existence officielle dans l'Empire romain), et qu'ils ont crĂ©Ă© un port nouveau face au site probable de Condevincum, capitale des NamnĂštes, qui n'Ă©taient pas, eux, alliĂ©s des Romains[M 8].

    Elle est donc fondĂ©e sous le rĂšgne de l'empereur Auguste, entre l'an 20 av. J.-C. et l'an 10 de notre Ăšre. Elle connaĂźt un dĂ©veloppement rapide, ce qui laisse supposer un fort pouvoir d’attraction.

    La prospérité de la cité se manifeste tout au long du Ier siÚcle de notre Úre, au point que Ptolémée[B 7] indique à cette époque que Ratiaton est la seconde ville de la cité (civitas) des Pictons, aprÚs la capitale Limonon (Limonum), c'est-à-dire Poitiers[M 9].

    Elle se développe d'abord plus rapidement que la future Nantes et s'étend sur la rive sud du Seil, un bras de la Loire. Au Ier siÚcle, c'est une ville avec des domus, des entrepÎts, des boutiques le long du port. Un petit atelier de poterie produit des céramiques diverses, dont des amphores au type unique (les analyses polliniques dans les sédiments du Seil indiquent la présence de vigne aux abords des habitations)[42]. (Pour plus de détails, voir « Ratiatum », section « Atelier de poterie antique ».)

    Puis, les raids des Saxons et des Francs commencent en 260. La ville (tout comme Nantes) est pillĂ©e et incendiĂ©e[B 8]. Ce n'est pas Ă  RezĂ©, mais Ă  Nantes que sont construits des remparts, et cette derniĂšre va ĂȘtre encore plus avantagĂ©e en devenant, en tant que chef-lieu de citĂ©, le siĂšge d'un Ă©vĂȘchĂ© chrĂ©tien.

    À la suite de l'ensablement de son port, la citĂ© dĂ©cline de la fin du IIIe jusqu'au Ve siĂšcle[B 9].

    Le christianisme est attesté à Rezé au IVe siÚcle, lorsqu'en 340, saint Hilaire de Poitiers y baptise un de ses premiers adeptes nommé Lupien, dont parle Grégoire de Tours. DÚs cette époque, le tombeau de Lupien est un lieu de culte, en raison des miracles qui s'y seraient déroulés (un aveugle aurait recouvré la vue, un paralytique l'usage de ses jambes)[KC 4].

    Invasions - ConquĂȘte bretonne

    L'Ă©vĂȘque Hilaire.

    Au VIe siĂšcle, Adelfius (Adelphius ou Adelficius), successeur d'Hilaire, « Ă©vĂȘque de Ratiatum », participe au concile d'OrlĂ©ans convoquĂ© par Clovis Ier[KC 5]. Durant la pĂ©riode mĂ©rovingienne, RezĂ© est le siĂšge d'un important atelier monĂ©taire[43] dont l'activitĂ© perdure jusqu'Ă  la conquĂȘte bretonne. En 843, lors de la premiĂšre incursion des hommes du nord, des moines prĂ©servent les restes de saint Lupien en les emportant Ă  Clermont-Ferrand[KC 6].

    En 851, le traitĂ© d'Angers entre Charles le Chauve et ErispoĂ« fils de NominoĂ«[B 10] officialise dĂ©finitivement l'intĂ©gration de RezĂ© et des terres du Sud-Loire au royaume de Bretagne. Le destin de RezĂ© et sa rĂ©gion devient donc intimement liĂ© Ă  celui de Nantes Ă  partir du IXe siĂšcle : appartenance de la ville Ă  l'Ă©vĂȘchĂ© de Nantes, au pays de Retz (seigneurie crĂ©Ă©e par les ducs de Bretagne au Sud-Ouest de la Loire), et au royaume puis du duchĂ©, puis de la province de Bretagne.

    La vicomtĂ© de RezĂ© est crĂ©Ă©e Ă  la fin du XIe siĂšcle (vers 981). HoĂ«l, comte de Nantes, attribue le titre Ă  l'un de ses cadets. La position de RezĂ©, aux confins des possessions du duchĂ© breton et des possessions des rois d’Angleterre et de France, en fait le thĂ©Ăątre de guerres jusqu'Ă  la fin du XVe siĂšcle[F 1]. Le vicomte de RezĂ© est suzerain (directement ou par l'intermĂ©diaire de ses vassaux) de presque toute la rive gauche de la SĂšvre depuis Portillon et une bonne partie de la rive de Loire jusqu'au Pellerin[32].

    XIIe – XIIIe siùcles

    Jean II de Bretagne

    .

    Le premier seigneur de RezĂ© Ă  laisser une trace est Roland de Rezay, qui a apposĂ© sa signature sur un acte de donation au bĂ©nĂ©fice des moines de l'abbaye de Saint-Florent-le-Vieil en 1145[B 11]. Une crise successorale intervient en Bretagne en 1154 et aboutit Ă  la bataille de RezĂ©. À l'origine de cette bataille, la mort du duc Conan III en 1148. Avant de mourir, ce dernier renie son fils HoĂ«l, destinĂ© Ă  lui succĂ©der, prĂ©textant qu'il est bĂątard. Avec l'appui des seigneurs de la rĂ©gion de Nantes, dont le vicomte de RezĂ©, Roland de Rezay, et de Quimper, HoĂ«l se fait proclamer comte de Nantes. Soutenu par les seigneurs du pays de Rennes et du nord de la Bretagne, Eudon de PorhoĂ«t, Ă©poux de la sƓur de HoĂ«l, Berthe, revendique le titre de duc pour son propre compte et celui de son fils Geoffroy. Berthe, elle, prend parti pour son fils Conan, nĂ© d'un premier lit. Deux Ă  trois clans se disputent tour Ă  tour le pouvoir en Bretagne. L'alliance de HoĂ«l avec Berthe est Ă  l'origine de la bataille de RezĂ© de 1154, dont Eudon sort vainqueur sans toutefois Ă©craser les Nantais[B 12].

    Les combats sont particuliĂšrement meurtriers, mĂȘme si l'histoire ne retient le nom que de trois victimes, des chevaliers : EngrĂšs, Borrigan et le pils Payen[KC 3]. De nombreux lieux de RezĂ© et de villages voisins font rĂ©fĂ©rence Ă  cette bataille (voir Toponymie). Eudon prend le dessus sur Conan, mais celui-ci obtient le soutien de Henri II PlantagenĂȘt et triomphe en s'emparant de la couronne ducale. HoĂ«l, vaincu, est chassĂ© de Nantes par les seigneurs locaux qui font appel Ă  Geoffroy PlantagenĂȘt comme protecteur. Celui-ci, frĂšre d'Henri II, devient comte de Nantes qui passe sous domination angevine[KC 7].

    JudicaĂ«l et son fils Guillaume, seigneurs de Rezay, sont mentionnĂ©s dans un acte de l'abbaye de Geneston. Guillaume succĂšde Ă  son pĂšre en 1196 et dĂ©cĂšde en 1251. Sylvestre de Rezay devient vicomte ainsi que le montre sa signature d'un document concernant la cession de terres Ă  Bouguenais en 1271. Viennent ensuite ses fils et petits-fils Olivier Ier et Olivier II, ce dernier est mentionnĂ© dans la charte des Templiers en 1282[B 11]. En 1285, « Olive, veuve de Mathieu de l’Ile » cĂšde aux Templiers la Haute-Île et la Basse-Île, Ăźles de Loire dĂ©pendantes de RezĂ©, qui se trouvent alors assemblĂ©es sous le nom d'Îles des Chevaliers. En 1294, Sylvestre II de RezĂ© rĂ©pond Ă  la convocation de l’ost (armĂ©e) par le duc Jean II de Bretagne[M 10].

    Guerre de Succession de Bretagne

    Charles de Blois.

    De 1341 Ă  1345 se dĂ©roule la guerre de Succession de Bretagne. Le vicomte Sylvestre III de RezĂ© combat aux cĂŽtĂ©s de Charles de Blois (alliĂ© du roi de France) contre Jean de Montfort (alliĂ© du roi d'Angleterre). Le pays de RezĂ© est ravagĂ© et pillĂ© : le chĂąteau de RezĂ© est totalement dĂ©truit, comme d’ailleurs tous les chĂąteaux des vassaux du seigneur de RezĂ© (Pelouailles, les Fromentaux, les Bretesches, la Grand-Haye, les Palletz et la JaguĂšre)[M 10]. Par la suite, seuls les manoirs (et non plus les chĂąteaux) de la Grand Haye, des Palletz, des Bretesches et la TrocardiĂšre (au XVe siĂšcle) sont reconstruits.

    Fin du Moyen Âge

    Le vicomte de Rezay n'a plus de chĂąteau localement. D'ailleurs, depuis le Moyen Âge, l'influence politique de RezĂ© dans le pays de Retz n'a cessĂ© de dĂ©cliner au profil de Pornic puis de Machecoul[B 13].

    Sylvestre IV de Rezay ayant acquis des terres poitevines à l'occasion de deux mariages successifs ne réside plus sur le territoire de l'actuelle Rezé, pas plus que son successeur Martin Ier qui se retire en Poitou ou à Briord (Port-Saint-PÚre). Martin II vend peu à peu les terres de la seigneurie[B 11]. En 1453, le duc de Bretagne vend la vicomté à Guillaume de Saint-Gilles (seigneur de Saint-Fulgent et la MerlatiÚre) qui possÚde déjà des terres à Rezé et Beaulieu en Saint-Jean-de-Boiseau. Guillaume de Saint-Gilles, qui a combattu les Anglais aux cÎtés de Jeanne d'Arc, est allié au futur duc Arthur III de Bretagne, le connétable Arthur de Richemont. En 1459, Marie de Saint-Gilles, fille de Guillaume épouse Jean de Trévecar qui devient alors vicomte de Rezé[M 10].

    ChĂąteaux et Ă©tablissements monastiques

    La construction des chĂąteaux des seigneurs de RezĂ© et des Palletz date du Moyen Âge. Le premier Ă©tait bĂąti sur l'emplacement de l'actuel presbytĂšre, le second dans le prolongement vers le sud. Ils jouxtaient plusieurs bĂątisses qui Ă©taient possessions des chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem, hĂ©ritiers des Templiers, les auditoires des seigneurs des Palletz et de la TrocardiĂšre, la halle et l'Ă©glise. À proximitĂ© se trouvaient les chapelles Notre-Dame de la Blanche et Saint-Martin (sans doute fondĂ©e par les moines de Vertou). Le prieurĂ© Saint-Lupien relevant de l'abbaye de Geneston se trouvait Ă  l'est du bourg[32].

    Du XVe au XVIIIe siĂšcle

    La seigneurie de Rezé passe par mariage à la seigneurie de Guémadeuc à la fin du XVe siÚcle[B 14]. Aux XVIe et XVIIe siÚcles, la ville bénéficie de l'essor de Nantes[F 1]. Le domaine de la ChalonniÚre fait partie des anciens fiefs féodaux acquis par des négociants enrichis. C'est Yves Rocaz qui en devient propriétaire en 1541. Il s'agit d'un riche marchand espagnol, égal des Ruiz et Harouys à Nantes. Il agrandit son domaine en achetant des terres rezéennes à Mauperthuis et à la GalarniÚre, et est élu maire de Nantes en 1566 ; il est seigneur des Pallets en Rezé et ne doit hommage qu'au roi[B 14].

    Gouverneur de Bretagne et chef du parti de la Ligue catholique Ă  Nantes, le duc de MercƓur tient, en 1588, garnison Ă  RezĂ© et Pont-Rousseau lors de sa campagne contre les Huguenots[B 15]. Alors que le nouveau seigneur de RezĂ©, Jacques Barrin de La GalissonniĂšre, premier prĂ©sident de la cour des comptes, crĂ©e deux foires Ă  Pont-Rousseau, les Monti, une famille noble d’origine florentine, s’installent[M 10] : en 1601 Pierre de Monti devient gendre de la fille d'Yves Rocaz, et en 1603 la Chalonnerie et ses terres deviennent sa propriĂ©tĂ©[B 14]. En 1616, Bouguenais et RezĂ© sont occupĂ©es par les troupes royales. L’annĂ©e suivante le roi refuse sa grĂące Ă  Thomas Ier de GuĂ©madeuc, vicomte de RezĂ© et Ă©poux de Jacquemine de Beaumanoir, dĂ©capitĂ© en place de GrĂšve Ă  Paris[M 10]. Avec lui s'Ă©teint la lignĂ©e, son frĂšre Toussaint ayant Ă©tĂ© tuĂ© en duel en 1606, Ă  l'Ăąge de 26 ans[B 16].

    AprĂšs la mort de Pierre de Monti en 1625, son fils Yves agrandit le domaine. AprĂšs la seigneurie des Pallets en 1632, il prend possession en 1652 de la vicomtĂ© de RezĂ© alors dĂ©tenue par le marquis de Goulaine. Puis en 1656 il agrandit son patrimoine avec la seigneurie de la Grand'haie, l’annĂ©e suivante celle des Bretesches puis celle de la SansonniĂšre. Il cumule les titres de conseiller du Roi, doyen de la Chambre des comptes de Bretagne et maire de Nantes de 1644 Ă  1647. ApparentĂ© par alliance Ă  Fouquet, surintendant des finances, il lĂšgue Ă  son fils Yves II une fortune importante[M 10].

    Ce dernier est au service du roi Louis XIV ; il combat dans les armĂ©es qui font campagne en Italie et en Flandres. Yves II de Monti entreprend la construction d’un nouveau chĂąteau Ă  RezĂ©, et en 1672 Louis XIV Ă©rige la vicomtĂ© de RezĂ© en comtĂ©, en rĂ©compense des services rendus par la famille Monti au royaume. Ces Monti s'allient aux de Charette, aux Barbier de La Picauderie et aux La GuĂ©rande[M 10].

    Les nouveaux seigneurs tentent de remettre en pratique certains droits fĂ©odaux tombĂ©s en dĂ©suĂ©tude : le droit de coutume qui leur donnait par bĂȘte traversant Pont-Rousseau deux deniers en temps normal et six deniers les jours de foire (droit dont ils sont dĂ©boutĂ©s), le monopole de la pĂȘche en SĂšvre pour la rive gauche rezĂ©enne, dans le Seil, etc., les droits de potelage ou d'avouillage (un liard par charrette dĂ©chargeant de la marchandise Ă  Pont-Rousseau) et un denier par pipe de vin dĂ©bitĂ©, etc.[M 10] Ces droits ne sont abolis qu'Ă  la RĂ©volution.

    Au XVIIIe siÚcle, Pont-Rousseau connaßt une activité manufacturiÚre liée au développement du commerce triangulaire. Pots, d'étain, seringues, bouteilles y sont produits[B 17].

    Révolution, guerre de Vendée et Empire

    Le , les RezĂ©ens se rĂ©unissent en assemblĂ©e pour Ă©tablir leur cahier de dolĂ©ances, consĂ©quence de la convocation des États gĂ©nĂ©raux. Les droits seigneuriaux sont dĂ©noncĂ©s, mais les RezĂ©ens n'ont pas de plaintes Ă  formuler contre le curĂ© de la paroisse, DuprĂ©-Villaine, qui est mĂȘme choisi comme maire, le premier de la ville, en [M 11], alors que RezĂ© et l'ensemble du pays de Retz sont intĂ©grĂ©s au dĂ©partement de la Loire-InfĂ©rieure[F 1]. Il faut attendre , pour voir Ă  la tĂȘte de la commune un rĂ©publicain. Il s'agit de Huard, qui prĂȘte serment Ă  la Convention le 23 septembre 1792[M 11].

    Lors de la guerre de VendĂ©e, de violents combats ont lieu dans le quartier de Pont-Rousseau, le pont est transformĂ© en forteresse en 1793 lors de l'attaque des insurgĂ©s vendĂ©ens sur Nantes (une travĂ©e formant pont-levis). Pour permettre le tir des canons en cas de nouvel assaut, le gĂ©nĂ©ral Beysser fait raser Pont-Rousseau au niveau du sol jusqu'Ă  une distance de 500 mĂštres des fortifications[B 18], et les rĂ©publicains l'emportent sur les VendĂ©ens le 30 juin, puis s'installent aux NaudiĂšres. Le comte de Monti est arrĂȘtĂ©. AprĂšs l’assassinat de neuf paysans du quartier des Chapelles par les VendĂ©ens, la commune est briĂšvement considĂ©rĂ©e en Ă©tat d’insurrection en 1795[M 11].

    Ruinée par la guerre civile, la commune ne commence sa reconstruction qu'aprÚs 1800. Cette période voit le retour des émigrés. En 1808, deux arcs de triomphe (à Ragon et Pont-Rousseau) sont édifiés à l'occasion du passage de l'empereur Napoléon Ier qui revient d'Espagne. Le regain économique est perceptible, le commerce du blé notamment[M 11].

    De la Restauration Ă  la PremiĂšre Guerre mondiale

    La duchesse de Berry, par Thomas Lawrence.

    La Restauration entraĂźne la nomination de Joseph de Monti de RezĂ©, ancien Ă©migrĂ©, Ă  la charge de maire. S'opposant Ă  ses vellĂ©itĂ©s de restaurer certains droits seigneuriaux sur les communs, les Trentemousins tentent de faire sĂ©cession avec RezĂ© et veulent s'administrer librement[M 11]. Joseph de Monti de RezĂ© est lĂ©gitimiste, il dĂ©missionne de la mairie Ă  la suite de la rĂ©volution de 1830, son soutien au soulĂšvement royaliste de 1832 l'ayant compromis. Le chĂąteau de RezĂ© est le refuge temporaire des partisans de la duchesse de Berry, qui est finalement arrĂȘtĂ©e Ă  Nantes[KB 1]. Jusqu'Ă  l'instauration du Second Empire en 1852, RezĂ© poursuit son dĂ©veloppement, principalement sous la conduite du capitaine de navire et armateur Pierre Giraud[M 11] : aprĂšs le rĂ©-amĂ©nagement du pont de Pirmil (Ă  cette occasion la forteresse de Pirmil est rasĂ©e)[KB 2], le pont de Pont-Rousseau est reconstruit (1839), des industries s'installent : fabriques d'engrais, chapelleries, construction navale et savonnerie[M 11]. C'est d'ailleurs Ă  la MoriniĂšre en 1837 que la premiĂšre savonnerie nantaise voit le jour. À une pĂ©riode charniĂšre oĂč la rĂ©gion doit trouver un palliatif Ă©conomique Ă  la disparition du Commerce triangulaire, le nĂ©gociant Charles Bonamy tente de lancer une production jusque-lĂ  dominĂ©e par Marseille, le savon. Mais en utilisant, ce qui est nouveau, l'huile de palme. AprĂšs une courte association avec un certain Junot, Bonamy se joint Ă  Gustave de Coninck pour bĂątir la plus grande savonnerie du royaume. Entreprise de courte durĂ©e, l'affaire est cĂ©dĂ©e en 1842[B 19].

    Durant le Second Empire l’industriel Suser Ă©tablit une tannerie-corroierie Ă  la MoriniĂšre[M 11]. L'Ă©conomie se dĂ©veloppe mais les RezĂ©ens connaissent la faim. On compte 6 644 habitants Ă  RezĂ© en 1854 : 1 093 d'entre eux vivent de la charitĂ© publique. Une sociĂ©tĂ© de secours mutuels est crĂ©Ă©e[KB 3]. En 1855, la police procĂšde Ă  une vague d'arrestations dans l'Ouest au motif d'appartenir Ă  des sociĂ©tĂ©s secrĂštes dont « la Marianne » ou d'affinitĂ©s avec les partis rĂ©publicains ou socialistes : cinquante-quatre Nantais et RezĂ©ens sont arrĂȘtĂ©s[KB 4]. Pont-Rousseau est alors trĂšs diffĂ©rent du reste de la commune qui est restĂ©e rurale, et l'essor du commerce local favorise les idĂ©es sĂ©paratistes chez les habitants du quartier, les Roussipontains, mais ceux-ci Ă©chouent dans leur tentative de faire de Pont-Rousseau une commune. L'ouverture de la ligne de chemin de fer Bordeaux-Nantes en 1866 entraĂźne le dĂ©clin de Pont-Rousseau en dĂ©tournant le commerce du blĂ©[M 11].

    Autre consĂ©quence du caractĂšre particulier de Pont-Rousseau au sein de RezĂ©, la Ville de Nantes demande aprĂšs 1870 son annexion, qui n'aboutit pas[M 11]. Au dĂ©but de la IIIe RĂ©publique, Suser, propriĂ©taire entre autres de la tannerie de la MoriniĂšre, est l'homme le plus riche de RezĂ©[KB 5], alors que les salaires pratiquĂ©s dans ses Ă©tablissements sont les plus bas du dĂ©partement[KB 6]. En 1875, l'Ă©clairage au gaz s'Ă©tend, la ligne de chemin de fer RezĂ©-Pornic entre en service, et un an plus tard un pont est construit pour que le transport par rail franchisse la Loire. La IIIe RĂ©publique est marquĂ©e par l'essor de l'Ă©cole laĂŻque (construction des Ă©coles du Bourg en 1882 et de Pont-Rousseau en 1885). Les crues de 1872, 1904, 1906 et 1910 ont marquĂ© les esprits. La loi de sĂ©paration des Églises et de l'État provoque des manifestations en 1906. En 1908, Doulon et Chantenay sont rattachĂ©es Ă  Nantes, RezĂ© y Ă©chappe grĂące Ă  un avis dĂ©favorable du Conseil d'État qui n'y voit pas un caractĂšre d'urgence[B 20] bien que, comme ces deux premiĂšres communes, le quartier numĂ©riquement le plus important, Pont-Rousseau, soit majoritairement peuplĂ© d'ouvriers[M 11].

    En 1904, l'arrivĂ©e de l'Ă©tape Bordeaux-Nantes du Tour de France cycliste se joue Ă  Pont-Rousseau[B 21]. Les annĂ©es suivantes, l'arrivĂ©e sur Nantes est neutralisĂ©e au niveau de RezĂ© avant d'ĂȘtre conclue au vĂ©lodrome du nord de Nantes, notamment lors du Tour de France 1910 oĂč le peloton s'arrĂȘte entre Ragon et Les Trois-moulins[B 22].

    Depuis la PremiĂšre Guerre mondiale

    288 Rezéens ont disparu dans la guerre de 1914-1918. La commune s'urbanise, particuliÚrement le quartier de Pont-Rousseau qui s'étend vers le sud le long de la route de la Rochelle (l'actuelle RD137) si bien que le terminus sud du tramway nantais de l'époque est aux Trois-Moulins, quartier situé sur cet axe. L'école de Ragon est bùtie en 1932, celle de Trentemoult en 1936. Rezé accÚde alors à l'électricité[M 7].

    Alors que le sud de la ville est rural, le nord de la ville est ouvrier (Trentemoult et Pont-Rousseau) : les employeurs principaux sont les chantiers navals de Nantes et l’usine aĂ©ronautique de ChĂąteau-Bougon. 1936 marque les esprits[M 7]. Lors de la DeuxiĂšme Guerre mondiale, RezĂ© subit des dommages[M 12] lors des bombardements alliĂ©s sur Nantes. Le des bombes tuent quatre RezĂ©ens prĂšs de Norkiouse. Le le domaine du chĂąteau de la Houssais reçoit 37 bombes de 250 kg[B 23]. La population se rĂ©fugie dans la campagne, souvent au sud-Loire, et les nouveaux bombardements du 8 mai au font moins de victimes. Le pont de chemin de fer de Pont-Rousseau est coupĂ©, la Haute-Ăźle trĂšs touchĂ©e. Un avion amĂ©ricain s'Ă©crase dans une tenue maraĂźchĂšre rue du Jaunais[B 24]. La nuit du 11 au 12 aoĂ»t, Nantes est Ă©vacuĂ©e par l'armĂ©e allemande qui se rĂ©fugie au sud de la Loire, en faisant sauter le pont de Pirmil et rendent la Loire impropre Ă  la navigation[B 25]. RezĂ© est libĂ©rĂ©e deux semaines aprĂšs sa grande voisine Nantes, le .

    Un rĂ©fĂ©rendum met en Ă©chec une nouvelle tentative de rattachement Ă  Nantes en 1946. C'est une pĂ©riode de reconstruction, et le besoin croissant de logements entraĂźne l'urbanisation massive de la ville : destructions importantes et habitats insalubres dans une ville ouvriĂšre qui plus est, constituent des facteurs importants pour expliquer les traits marquants de l'urbanisation durant la pĂ©riode d'aprĂšs-guerre. Tout d'abord la fin des annĂ©es 1940 voit la concrĂ©tisation d'importantes rĂ©alisations de logements individuels Ă  l'initiative du mouvement ouvrier d'autoconstruction coopĂ©rative appelĂ© les Castors ; ensuite, cette pĂ©riode est marquĂ©e par l'Ă©dification de la Maison radieuse de Le Corbusier en 1953 ; enfin il est procĂ©dĂ© Ă  la construction du vaste parc de logements HLM sur le site de l'ancien chĂąteau des Monti de RezĂ© en 1963. Les bus desservent RezĂ© en 1958, et au dĂ©but des annĂ©es 1960 les villages rezĂ©ens finissent d'ĂȘtre Ă©lectrifiĂ©s, tandis que le gaz naturel alimente la ville. La zone industrielle des Ăźles apparaĂźt[M 7].

    C'est sur les problĂšmes de gestion de l'urbanisation et de l'environnement que s'ouvre le XXIe siĂšcle[M 7].

    Politique et administration

    HĂŽtel Grignon-Dumoulin, ancien hĂŽtel de ville devenue annexe de la mairie.

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Nantes du département de la Loire-Atlantique

    Elle faisait partie de 1801 Ă  1973 du canton de Bouaye, annĂ©e oĂč une partie de la commune devient le chef-lieu du Canton de RezĂ©[44]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription Ă©lectorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune est répartie depuis 2014 entre les cantons de Rezé-1 et de Rezé-2, dont elle est le bureau centralisateur

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatriÚme circonscription de la Loire-Atlantique.

    Intercommunalité

    Rezé est membre de la Métropole Nantes Métropole, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2015 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Nantes Métropole succÚde à plusieurs intercommunalités constituées à partir de 1967, et notamment à la communauté urbaine dénommée « communauté urbaine de Nantes » (CUN) créée en 2001.

    Tendances politiques et résultats

    Les électeurs rezéens votent trÚs majoritairement à gauche ainsi que le laissent apparaßtre les résultats des consultations électorales depuis 2001.

    Entre les élections municipales de 1977 et celles de 2014, le conseil municipal a toujours été pourvu dÚs le premier tour de scrutin.

    Élections municipales de 2014

    Urne Ă©lectorale.

    Les élections municipales de 2014 dans la Loire-Atlantique voient la commune de Rezé connaßtre un second tour pour la premiÚre fois depuis plus de 50 ans.

    Au soir du premier tour, l'abstention s'Ă©lĂšve Ă  45,94 % des inscrits. La liste menĂ©e par GĂ©rard Allard (PS) — soutenu par le maire sortant, qui ne se reprĂ©sentait pas — remporte 47,76 % des suffrages exprimĂ©s, suivie par celle de Philippe Seillier (UMP, 34,11 %) et la liste menĂ©e par Émile Robert (extrĂȘme-gauche, 18,11 % des suffrages exprimĂ©s)[M 13] - [67].

    Aucune liste ne se dĂ©siste, et le second tour est une rĂ©pĂ©tition du premier tour. La liste PS-PCF-EELV-UDB menĂ©e par GĂ©rard Allard obtient la majoritĂ© relative des suffrages, avec 7 042 voix (47,39 %, 29 conseillers municipaux Ă©lus dont 5 mĂ©tropolitains), devançant largement les listes menĂ©es respectivement par[68] :
    - Philippe Seillier (UMP-UDI-MoDem, 5 427 voix, 36,52 %, 7 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 mĂ©tropolitain) ;
    - Émile Robert (EXG, 2 390 voix, 16,08 %, 3 conseillers municipaux Ă©lus).
    Lors de ce scrutin, 46,03 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.

    Élections europĂ©ennes de 2014

    Pour les Ă©lections europĂ©ennes du , la participation atteint 44,34 % des inscrits. La liste socialiste « Choisir notre Europe » d'Isabelle Thomas arrive en tĂȘte avec 25,12 %, suivie de la liste Ă©cologiste de Yannick Jadot qui totalise 16,22 %. La troisiĂšme position revient Ă  la liste UMP d'Alain Cadec, qui remporte 12,45 % des suffrages, devant la liste FN de Gilles Lebreton et ses 11,55 %. Avec 9,10 %, la liste centriste de Jean Arthuis devance la liste du Front de gauche de Myriam Martin (8,20 %) et celle de Nouvelle Donne d'Emmanuel Poilane (6,16 %)[57].

    Élections dĂ©partementales de 2015

    Les élections départementales des et , organisées sur des cantons redécoupés, voient la gauche victorieuse dans les deux cantons de la ville.

    • Sur la partie rezĂ©enne de RezĂ©-1, au premier tour, seuls 44,10 % des 4 052 inscrits se rendent aux urnes. Ils placent le binĂŽme socialiste de Myriam Bigeard et Freddy Hervochon en tĂȘte avec 35,23 % des voix, devant le binĂŽme divers gauche de Vincent Egron et Catherine Thiberge (26,70 %) et le binĂŽme d'union de la droite d'Erwann Gouiffes et Françoise Rabbe (17,12 %), alors qu'au niveau du canton la liste de droite arrive en deuxiĂšme position et se qualifie pour le second tour. Celui-ci, auquel 40,57 % des inscrits participent, aboutit Ă  une nette majoritĂ© au binĂŽme socialiste (71,22 %) devant celui de l'union de la droite, Ă  comparer aux 59,56 % obtenus Ă  l'Ă©chelle du canton.
    • Sur RezĂ©-2, le premier tour voit se dĂ©placer 47,32 % des inscrits. Le binĂŽme socialiste formĂ© par Samuel Landier et Malika Tararbit, adjoints au maire, se place en tĂȘte avec 36,56 % des voix ; il devance ainsi le binĂŽme d'union de la droite de Brigitte Doucet et Antoine Gauthier (22,39 %) et celui divers gauche que constituent Bernadette Caudron Praud et StĂ©phane Mallet ; le second tour, lors duquel votent 44,58 % des inscrits, aboutit Ă  un score de 63,89 % des suffrages pour les candidats socialistes.

    Élection prĂ©sidentielle de 2017

    À l'occasion du premier tour de l'Ă©lection prĂ©sidentielle de , les habitants de RezĂ© se sont dĂ©placĂ©s Ă  hauteur de 79,77 % des inscrits[69], soit plus qu'au niveau national[70]. Avec 29,55 % des exprimĂ©s, Emmanuel Macron est en tĂȘte avec 5 points de plus qu'au niveau national, devançant Jean-Luc MĂ©lenchon qui accumule 29,15 %, une diffĂ©rence de 10 points supĂ©rieure[69] - [70]. Avec 12,09 %, François Fillon est troisiĂšme et perd huit points en rapport Ă  son rĂ©sultat sur toute la France, Ă©tant suivi par BenoĂźt Hamon qui totalise 11,96 %, soit 5 points de mieux que dans le reste du pays[69] - [70]. Enfin, Marine Le Pen atteint 10,2 %, un score infĂ©rieur de 11 points Ă  son rĂ©sultat national[69] - [70].

    Élections lĂ©gislatives de 2017

    Lors du 1er tour, comme pour beaucoup de circonscriptions en France, le fait marquant Ă  RezĂ© est la percĂ©e de la candidate de la liste La RĂ©publique en marche !, Aude Amadou, qui arrive en tĂȘte avec 36,34 % des suffrages exprimĂ©s. ParallĂšlement, le candidat socialiste sortant, Dominique Raimbourg, qui visait un troisiĂšme mandat, n'arrive qu'en troisiĂšme position, avec 17,77 %, devancĂ© Ă  RezĂ© (comme sur l'ensemble de la circonscription) par Vincent Egron de La France insoumise, 19,93 %. Au second tour, Aude Amadou est Ă©lue avec 52,09 % des voix. Ce suffrage, tout comme dans l'ensemble du pays, est marquĂ© Ă  RezĂ© par une forte abstention : 53,04 % de votants au premier tour, 45,12 % au second[53].

    Élections municipales de 2020

    Au second tour des Ă©lections municipales de 2020 dans la Loire-Atlantique, la liste DVG menĂ©e par HervĂ© Neau — qui bĂ©nĂ©ficiait de la fusion de la liste EXG du 1er tour menĂ©e par Jean-Michel Soccoja — obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 6 057 voix (60,62 %, 35 conseillers municipaux Ă©lus dont 5 mĂ©tropolitains), devançant trĂšs largement celles menĂ©es respectivement par[71] - [72] :
    - le maire sortant GĂ©rard Allard (PS) — bĂ©nĂ©ficiant de la fusion de la liste EELV du 1er tour menĂ©e par François Nicolas — 2 271 voix, 22,73 %, 5 conseillers Ă©lus dont 1 mĂ©tropolitain
    - Yannick Louarn (LREM, 1 664 voix, 16,65 %, 3 conseillers municipaux Ă©lus).
    Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 65,97 % des électeurs se sont abstenus.

    Administration municipale

    Compte tenu de l'importance de sa population, le conseil municipal de Rezé est constitué de 43 conseillers municipaux, y compris le maire et ses adjoints[73]

    Liste des maires

    Depuis 1945, huit maires se sont succédé à Rezé :

    Liste des maires successifs depuis 1945
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mai 1945 mars 1949 Arthur Boutin[74] SFIO Employé puis aviculteur, résistant Libération-Nord
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Bouaye (1945 → 1951)
    Premier adjoint (1936 → 1938)
    DĂ©missionnaire
    mars 1949 mars 1959 Georges Albert Bénézet RPF
    mars 1959 février 1978 Alexandre Plancher[75] SFIO
    puis PS
    Directeur de sociétés
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Bouaye (1964 → 1970)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de RezĂ© (1973 → 1978)
    Décédé en fonction
    avril 1978 février 1999 Jacques Floch PS Avocat
    DĂ©putĂ© de la Loire-Atlantique (1981 → 2001 et 2002 → 2007)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Bouaye (1976 → 1982)
    février 1999 avril 2014 Gilles RetiÚre PS Professeur de physique-chimie
    PrĂ©sident de Nantes MĂ©tropole (2012 → 2014)
    avril 2014[76] juillet 2020 GĂ©rard Allard PS Fonctionnaire territorial
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Bouaye (2004 → 2015)
    Vice-prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral (2011 → 2014)
    juillet 2020[77] 11 février 2022[78] - [79] Hervé Neau DVG
    (ex-G.s)
    Professeur des Ă©coles
    Adjoint au maire (2014 → 2018[80])
    Décédé en fonction
    24 février 2022[81] En cours
    (au 24 février 2022)
    AgnĂšs Bourgeais DVG ConseillĂšre principale d’éducation
    PremiÚre adjointe, maire par intérim

    .

    Instances de démocratie participative

    Depuis 2019, une commission jeunes est mise en place à Rezé dans le but de développer la citoyenneté dÚs le plus jeune ùge et de participer à la vie de la collectivité. La commission est composée de jeunes de 11 à 17 ans inclus habitant ou étant scolarisés à Rezé. La commission a rédigé des propositions mais à cause de l'épidémie de Covid-19 et de la fin du mandat du maire en 2020, elles n'ont pas été adoptées[82].

    La nouvelle équipe municipale élue en 2020 ne donne dans un premier temps pas suite à la commission jeunes. Elle accÚde finalement à la demande des jeunes et annonce relancer la commission en septembre 2022, aprÚs une interruption de deux ans et demi et sous une nouvelle forme, la « commission 100 % jeunes » constituée de jeunes de 16 à 25 ans et qui exclut les personnes scolarisées à Rezé n'y habitant pas[83].

    Jumelages et coopérations

    Localisation des villes jumelées à Rezé.

    Au , Rezé est jumelée[M 14] avec :

    Par ailleurs, Rezé a signé des accords de coopération avec Abu Dis (Territoires palestiniens) depuis 2007, Villa El Salvador (Pérou) depuis 2003, la communauté rurale de Ronkh (Sénégal) depuis 2002[84].

    Politique de développement durable

    L'Agenda 21 local identifie des enjeux environnementaux, sociaux et de développement durable.

    Da par sa position la commune a un rÎle à jouer dans la trame verte et bleue locale et régionale. De 2005 à 2010, une vingtaine de sites communaux ont fait l'objet d'inventaires faunistiques et floristiques, ont en effet confirmé ou révélé la présence d'espÚces patrimoniales.

    Des enjeux de continuité écologique et d'écologie urbaine figurent dans l'Agenda 21. Le PLU et le SCOT doivent les prendre en compte dans le cadre notamment de la loi Grenelle II.

    Qualité de l'air

    Bien qu'un site de mesure de surveillance de la qualitĂ© de l'air soit implantĂ© Ă  RezĂ©, celle-ci n'est qualifiĂ©e qu'Ă  l'Ă©chelle de l'agglomĂ©ration. Les indications obtenues font ressortir que la qualitĂ© de l’air est « assez bonne » ou « trĂšs bonne » prĂšs de 9 jours sur 10 sur la pĂ©riode 2000-2004[P 20].

    Nuisances sonores

    Deux parties de RezĂ© sont classĂ©es parmi les zones affectĂ©es par les nuisances sonores de l'aĂ©roport de Bouguenais. Il s'agit pour la plupart de zones de faible nuisances (la JaguĂšre, la GalarniĂšre, la Classerie, Praud, Vert Praud et la Brosse, ainsi qu'une partie des « Ăźles de RezĂ© »), auxquelles s'ajoute une zone au centre du quartier Trentemoult-Les-Îles, plus exposĂ©[P 21].

    Les axes routiers sont Ă©galement gĂ©nĂ©rateurs de bruit. À RezĂ©, c'est le pĂ©riphĂ©rique nantais qui est le plus nuisible de ce point de vue, la zone d'impact sonore nuisible Ă©tant de 300 mĂštres de largeur autour de l'axe routier, suivi par la route Ă  destination de l'ouest (Pornic, Noirmoutier)[P 22].

    Équipements et services publics

    Eau et déchets

    Chùteau d'eau à Rezé
    DéchÚterie de Rezé

    Eau potable

    L'eau potable distribuée au nord de Rezé provient de la Loire ; pompée au niveau de Mauves-sur-Loire, elle subit un traitement à l'usine de la Roche à Nantes. C'est le SIAEP Sud Estuaire qui fournit le sud de la ville, à partir d'une usine basée à Basse-Goulaine[P 23].

    Le rĂ©seau public de distribution d'eau potable ne comporte plus de partie en plomb. La qualitĂ© de l'eau, qui n'est pas classĂ©e comme « agressive », n'entraĂźne pas la dissolution des sels de plomb dans les parties des canalisations privĂ©es encore faites dans ce mĂ©tal. En 2004, les rĂ©sultats d'analyse Ă©taient satisfaisants quant Ă  la qualitĂ© de l'eau potable distribuĂ©e Ă  RezĂ©, oĂč aucune zone de protection de captage n'a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e nĂ©cessaire[P 24].

    Eaux usées

    L'assainissement des eaux usées est géré par Nantes-métropole. La plus grande partie est récupérée par le réseau collectif, qui achemine les eaux à traiter à la station d'épuration de la Petite Californie à Rezé. Cette station traite les eaux de plusieurs communes du sud-Loire : Saint-Sébastien, Rezé, Vertou, Les SoriniÚres et Bouguenais. Une fois traitée, l'eau est rejetée dans la Loire. La qualité de l'eau évacuée est jugée satisfaisante. Les boues résiduelles sont, aprÚs analyse, utilisées par l'agriculture départementale[P 25].

    DĂ©chets

    Nantes-métropole gÚre également la collecte et le recyclage des ordures ménagÚres. Deux fois par semaine, les ordures résiduelles sont ramassées au porte à porte, la collecte sélective s'effectuant elle une fois par semaine. Les encombrants sont également collectés en porte à porte, quatre fois par an. 8 fois par an, un véhicule se présente à Rezé pour la collecte des produits dangereux. Le verre est collecté en une soixantaine de points d'apports volontaires. Rezé dispose d'une déchÚterie pour tout déchet non collecté en porte à porte[P 26].

    Enseignement primaire et secondaire

    École primaire Ragon

    Entre 1993 et 2003, le nombre d'Ă©lĂšves en enseignement primaire sur la commune a Ă©tĂ© stable, autour de 3 950. Dans la mĂȘme pĂ©riode, les Ă©tablissements publics du primaire ont accueilli 115 Ă©lĂšves de plus, tandis que 100 Ă©coliers de moins figuraient Ă  l'effectif des Ă©tablissements privĂ©s. Selon les quartiers les situations sont diffĂ©rentes, ce qui a conduit Ă  la rĂ©alisation d'extensions Ă  Trentemoult, Ragon, Port-au-blĂ© et ChĂȘne-creux (respectivement 67 %, 52 %, 15 % et 11 % d'augmentation d'effectif entre 1994 et 2004)[P 27].

    En 2010, la ville administre douze Ă©coles maternelles et onze Ă©coles Ă©lĂ©mentaires communales (Pauline Roland, ChĂąteau sud, ChĂȘne-creux, la Houssais, Jean-JaurĂšs (pas de maternelle)[85], Maison-radieuse, Ouche-Dinier I et II, Y.-et A.-Plancher, Port-au-blĂ©, Ragon, Roger-Salengro[86]). RezĂ© accueille des Ă©tablissements de l'enseignement privĂ© : les Ă©coles Notre-Dame et Sainte-Anne-Saint-Joseph, les collĂšges Saint-Paul[87] (780 Ă©lĂšves) et Sainte-Anne[88] (279 Ă©lĂšves) et le lycĂ©e gĂ©nĂ©ral et professionnel Notre-Dame[89] (830 et 370 Ă©lĂšves).

    En 2010n le dĂ©partement gĂšre les trois collĂšges publics implantĂ©s sur la commune, Petite lande[90] (715 Ă©lĂšves), Pont Rousseau[91] (504 Ă©lĂšves), Salvador-Allende[92] (534 Ă©lĂšves), et la rĂ©gion Pays de la Loire le lycĂ©e d'enseignement gĂ©nĂ©ral et technologique Jean-Perrin[93] dans l'enceinte duquel a Ă©tĂ© crĂ©Ă© le lycĂ©e professionnel Louis-Jacques-Goussier[94].

    Les nombres d'Ă©lĂšves mentionnĂ©s pour les collĂšges sont ceux correspondant Ă  l'annĂ©e scolaire 2003-2004. Sur ces effectifs, la part des Ă©lĂšves extĂ©rieurs Ă  la commune est de 34 % sur la mĂȘme pĂ©riode[P 28].

    Vue générale du lycée Jean-Perrin.

    Le lycée Jean-Perrin :
    En 1962 s'achĂšve la construction du lycĂ©e Jean-Perrin, un lycĂ©e public baptisĂ© en hommage au physicien, chimiste et homme politique français Jean Perrin (1870-1942), dont le nom est portĂ© par plusieurs autres Ă©tablissements. Il est bĂąti Ă  l'endroit mĂȘme oĂč se situait le parc boisĂ© du chĂąteau des comtes de Monti de RezĂ©, qui ont habitĂ© cette demeure jusqu'en 1927. Le bĂątiment et son domaine laissent la place Ă  des constructions modernes, le chĂąteau rasĂ© en 1959, laissant son nom au quartier. Initialement, il s'agit d'un collĂšge technique de garçons dotĂ© d'un centre d'apprentissage mixte. L'Ă©tablissement change de statut en 1965, et devient lycĂ©e technique nationalisĂ©. Il faut attendre 1972 pour que le Sud-Loire soit dotĂ© d'un lycĂ©e supplĂ©mentaire. L'ouverture du lycĂ©e nantais voisin Les BourdonniĂšres permet une refonte des enseignements proposĂ©s, qui se dĂ©nomment dĂšs lors enseignement classique, moderne, et technique industrielle[95].

    En 1977 s'ouvre le lycée professionnel Louis-Jacques-Goussier, ce qui conduit à transformer la désignation du lycée Jean-Perrin sous la forme qu'il a conservé jusqu'aujourd'hui : lycée d'enseignement général et technique[95].

    De 1991 à 1997, des travaux importants sont réalisés, nécessitant l'investissement de l'équivalent de vingt millions d'euros, pour résoudre les problÚmes de surpopulation et de désuétude des locaux[95].

    En 2010, le lycĂ©e offre 32 000 m2 couverts, disposant d'un rĂ©seau informatique performant, aux 1 000 Ă©lĂšves des filiĂšres gĂ©nĂ©rales, 500 Ă©lĂšves des filiĂšres technologiques. Les lycĂ©ens disposent d'un internat mixte d'une capacitĂ© de 200 places et d'un restaurant self-service (1 300 dĂ©jeuners sont servis chaque jour). L'Ă©tablissement compte Ă©galement un gymnase, un plateau sportif, une maison des lycĂ©ens et un amphithĂ©Ăątre audiovisuel[95].

    À de nombreuses reprises, l'Ă©tablissement a Ă©tĂ© un lieu de mobilisation de l'extrĂȘme-gauche, notamment au travers de blocage. Il est souvent parmi les premiers Ă©tablissements de Nantes et alentours Ă  participer aux mouvements sociaux. Des lycĂ©ens de Jean Perrin ont ainsi bloquĂ© leur Ă©tablissement contre la rĂ©forme des retraites en 2009, contre « les violences policiĂšres » dans le contexte de l'Affaire ThĂ©o en 2017, Ă  plusieurs reprises en 2018 en opposition Ă  la plateforme Parcoursup[96] - [97] - [98], puis en opposition Ă  la hausse des frais d'inscription Ă  l'universitĂ© pour les Ă©tudiants hors union europĂ©enne[99]. Des professeurs s'y sont Ă©galement mobilisĂ©s, en cessant de faire cours pour s'opposer aux dĂ©ploiements de la police en nombre aux abords de l'Ă©tablissement[100] ainsi qu'en refusant de noter leurs Ă©lĂšves pour s'opposer Ă  Parcoursup et aux rĂ©formes dites « Blanquer »[101].

    Le lycée professionnel Louis-Jacques-Goussier :
    ParallĂšlement au lycĂ©e un CET voit le jour en 1962 ; il est d'ailleurs Ă  l'origine plus frĂ©quentĂ© que l'Ă©tablissement d'enseignement gĂ©nĂ©ral (417 Ă©lĂšves, contre 693 en CET). L'enseignement professionnel Ă©tait considĂ©rĂ© comme mieux adaptĂ© Ă  la commune semi-rurale qu'Ă©tait RezĂ©, tout comme les communes alentour, avec Ă  proximitĂ© des pĂŽles industriels (chantiers navals, aĂ©ronautique). L'enseignement propose l'obtention d'un CAP en trois ans pour les spĂ©cialitĂ©s : chaudronnerie, Ă©lectromĂ©canique, vĂȘtements de petite sĂ©rie, lingerie de collectivitĂ©, stĂ©no, emplois de bureau, arts mĂ©nagers, stĂ©nodactylographie de correspondance, ajusteur. Ces sections se maintiennent lorsque le CET devient lycĂ©e d'enseignement professionnel (LEP) en 1977, puis lycĂ©e professionnel en 1986. En 2000, les classes de 4e disparaissent. En 2008, on dĂ©nombre 536 Ă©lĂšves, qui bĂ©nĂ©ficient d'une formation qui Ă©volue en fonction du bassin d'emploi[B 26].

    L'établissement ne prend un nom qu'en 1998, tant il était considéré comme une annexe de Jean-Perrin. Le maire de Rezé de l'époque, Jacques Floch, propose le nom de Louis-Jacques Goussier en hommage à un savant d'origine modeste, au savoir technique injustement oublié, qui a notamment illustré l'Encyclopédie de Diderot, et à propos duquel Diderot écrivait qu'il avait dessiné « tout ce qu'il y a de bonnes planches dans notre encyclopédie »[B 26].

    Enseignement supérieur

    L'École normale sociale de l’Ouest (ENSO) est basĂ©e Ă  RezĂ© depuis 1988. Elle accueille 250 Ă©lĂšves assistants sociaux[102]. Initialement logĂ©e dans des bĂątiments prĂ©fabriquĂ©s dans le quartier Ragon, elle a Ă©lu domicile dans une aile de l'Ă©cole ChĂąteau-Sud. Ces locaux ont Ă©tĂ© utilisĂ©s par le Greta jusqu’en 2005, et ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d'un rĂ©amĂ©nagement en attendant le projet des Bourderies (voir paragraphe plus bas)[B 27].

    GĂ©rĂ© par une association loi de 1901, l'ARIFTS des Pays de la Loire, l'ARIFTS-IFRAMES la Classerie, basĂ© au manoir de la Classerie, est un institut de formations professionnelles qui accueille les futurs travailleurs sociaux. Il existe depuis plus de trente ans, et a portĂ© auparavant les noms suivants : La Classerie, puis IFRAMES La Classerie[103]. En 2014, l'institut a dĂ©mĂ©nagĂ© pour des locaux neufs, dans la citĂ© Marion Cahour, rue Marion-Cahour, au lieu-dit les Bourderies, toujours Ă  RezĂ©[104]. Il a ainsi rejoint un pĂŽle d’enseignement supĂ©rieur spĂ©cialisĂ©, destinĂ© Ă  regrouper les Ă©tudiants futurs travailleurs sociaux du dĂ©partement. Ce site, qui comprend, outre l'Enso et l'Iframes, le CFEJE (Centre de formation d'Ă©ducateurs de jeunes enfants) et un foyer de jeunes travailleurs[M 15]. ParallĂšlement, la Ville de RezĂ© a acquis le manoir de la Classerie[B 28].

    Le lycée Jean-Perrin propose trois formations aprÚs le bac : BTS analyses de biologie médicale, BTS domotique et BTS technico-commercial[93].

    Depuis , Rezé héberge dans le site des Nouvelles cliniques nantaises l'Institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) auparavant installé à Saint-Herblain. Les formations proposées sont : formation initiale en soins infirmiers ; formation initiale d'aide-soignante ; préparation aux concours d'entrée infirmier, aide-soignant, auxiliaire de puériculture et aide-médico-psychologique ; la formation continue en soins infirmiers[105].

    Équipements culturels

    Fondée en 1987, régie par la loi de 1901, l'ARC (« Art et culture à Rezé ») est une association missionnée et subventionnée par la ville de Rezé, conventionnée et subventionnée par le ministÚre de la Culture et de la Communication (DRAC des Pays de la Loire), le conseil régional des Pays de la Loire et le conseil général de la Loire-Atlantique. C'est la structure de diffusion artistique et culturelle de la Ville de Rezé. L'ARC propose un programme de 40 spectacles pour environ 80 représentations par saison[106].

    Le , le conseil municipal vote à l'unanimité la création d'un établissement public de coopération culturelle (EPCC) qui prendra le nom de « La Soufflerie », dont les activités commenceront le . La Soufflerie regroupera l'ARC, l'Aria, la BaraKaSon et l'Auditorium[107].

    Salles de spectacle

    L’Auditorium de RezĂ©, conçu par l'architecte Rudy Ricciotti, a Ă©tĂ© inaugurĂ© en . Cet Ă©quipement de 292 places assises accueille les ensembles musicaux de la rĂ©gion : rĂ©pĂ©titions, montages de nouveaux concerts. La Soufflerie y programme des spectacles Ă  voir en famille, concerts en acoustique naturelle, en musique ancienne mais aussi dans le domaine des musiques du monde ou des musiques actuelles. L'Auditorium peut aussi recevoir des entreprises pour l'organisation de leurs confĂ©rences, conventions, sĂ©minaires, etc[108].

    C'est un des rares thĂ©Ăątres Ă  l'italienne de l'agglomĂ©ration : le thĂ©Ăątre municipal de RezĂ© est un lieu majeur pour l'ARC qui y programme en moyenne 43 reprĂ©sentations par an, et les associations de la ville qui l'utilisent rĂ©guliĂšrement. C'est une salle des fĂȘtes que les architectes Gouin et FerronniĂšre ont conçue dĂšs 1934 ; mais ce n'est qu'en 1938 qu'elle ouvre ses portes, la construction ayant pris du retard lors des grĂšves de 1936. En 1939, afin de loger des soldats anglais, l'armĂ©e rĂ©quisitionne la salle. Elle devient momentanĂ©ment la chapelle ardente qui accueille la dĂ©pouille des RezĂ©ens fusillĂ©s par les nazis en 1944. Finalement, en 1957 le thĂ©Ăątre est inaugurĂ©. Des travaux sont rĂ©alisĂ©s en 2004-2006 (architectes : EstĂšve et Boucheton) : changement de la toiture, agrandissement des loges et des locaux techniques, fauteuils, acoustique, Ă©clairage, configuration de la salle, forme de la scĂšne, sanitaires, mise en valeur de la façade, amĂ©lioration des accĂšs, accessibilitĂ© aux personnes handicapĂ©es (artistes et spectateurs). La capacitĂ© d'accueil est passĂ©e de 509 Ă  433 siĂšges[M 16].

    La BaraKaSon, salle Ă©quipĂ©e de 500 places consacrĂ©e aux musiques actuelles, sert depuis 20 ans la scĂšne rock nantaise. Elle reçoit chaque annĂ©e environ 80 groupes locaux, rĂ©gionaux et nationaux en organisant 25 concerts par an. Pratiquant des tarifs accessibles (moyenne de 10 â‚Ź par concert), la BaraKaSon favorise la pratique amateur et contribue Ă  la formation musicale[109].

    Pour les manifestations plus massives, la Halle de la TrocardiÚre accueille des grands concerts en tournée nationale[110].

    Enfin, la ville de RezĂ© dispose d'un rĂ©seau de salles et de centres socio-culturels permettant la prĂ©sentation de spectacles dans des lieux de contenance infĂ©rieure Ă  150 places, rĂ©seau utilisĂ© notamment par l'ARC[111].

    Cinéma

    En 1914, toutes les associations de RezĂ© sont dissoutes, y compris La Paternelle de Pont-Rousseau. Celle-ci, reconstituĂ©e en 1920, est aujourd'hui l'une des plus anciennes de RezĂ©. Cette association conduit, en 1936, la construction du cinĂ©ma Saint-Paul, salle de 525 places rue Julien-Douillard, ce qui permet, en 1938, de prĂ©senter la premiĂšre projection : Notre-Dame de la Mouise.

    AprÚs diverses modifications, l'association devient La Paternelle Cinéma Saint-Paul. Au fil du temps, la qualité de la salle s'est améliorée, par exemple en 1955, avec le remplacement des siÚges, bien souvent grùce aux initiatives ou au travail des bénévoles. Au cours d'une de ces phases d'amélioration, la capacité de la salle est réduite à 425 au début des années 1980.

    Lors du tournage de La Reine Blanche, au début des années 1990, le visionnage des rushs de plateau s'est fait au cinéma Saint-Paul.

    En 1995, les derniĂšres modifications en date du cinĂ©ma sont opĂ©rĂ©es : refonte du hall d’entrĂ©e, nouvel Ă©cran et apparition du son Dolby. Depuis la crĂ©ation, les directeurs ont Ă©tĂ© : EugĂšne Gautier (1954 Ă  1972), Roger Grandjean (1972 Ă  1986), Lucien Hardouin (1986 Ă  1999) et Joseph Chauvet (depuis 1999)[112].

    La ville de Rezé ne dispose pas d'autres salles. Le premier cinéma rezéen, l'Artistic, a donné sa derniÚre séance en 1972[F 2]. Les Rezéens peuvent trouver des cinémas et multiplexes à Nantes, Saint-Sébastien-sur-Loire et Saint-Herblain[113].

    MĂ©diathĂšque, bibliothĂšque

    Installée dans une ancienne église réaménagée, l'Espace Diderot est la médiathÚque de Rezé. Parmi ses missions figurent la promotion de la lecture publique et l'ouverture vers la petite enfance. RéguliÚrement des auteurs viennent y rencontrer le public. Les Rezéens bénéficient d'une annexe à la bibliothÚque de la Noëlle. De plus, un partenariat avec la médiathÚque de Saint-Herblain permet la mise en commun des fonds des deux villes[114].

    Santé

    Depuis 2003, le regroupement de trois cliniques privées nantaises a permis l'apparition d'un établissement de santé important, les Nouvelles cliniques nantaises, basé sur les communes de Nantes et Rezé au niveau de l'embouchure de la SÚvre[115]. La derniÚre tranche de travaux s'achÚve en 2010. Le site dispose d'environ 400 lits, d'un service d'urgences, un service d'hémodialyse, un service de médecine physique et de soins de suite, ainsi qu'un centre de formation d'infirmiers et d'aides soignants.

    D'autre part le CHU de Nantes se trouve à km du centre ville de Rezé[Note 9].

    Équipements sportifs

    Stade de la RobiniĂšre.

    Rezé dispose de deux complexes sportifs, le stade Léo-Lagrange (complexe sportif TrocardiÚre (Chùteau) : football, piste d'athlétisme en rub-kor, terrain synthétique, tennis couvert) et le stade de la RobiniÚre (Ragon) : football, rugby, tennis, boulodrome couvert[M 17].

    La piscine Victor-Jara se situe Ă  la TrocardiĂšre. Elle est Ă©quipĂ©e d'un bassin de 25 mĂštres de longueur pour 15 mĂštres de largeur, d'un bassin d'apprentissage, d'une pataugeoire et d'un toboggan de 38 mĂštres. On y pratique bien sĂ»r la natation, mais Ă©galement la plongĂ©e, le water-polo, l'Ă©veil aquatique et l'aquagym. À proximitĂ©, place du pays de Retz, se trouve une piste de bicross et des espaces consacrĂ©s Ă  la pĂ©tanque et au roller-skating[M 17].

    Gymnase de l'Ouche Dinier.

    En 2009 le stand de tir Hubert Le GohĂ©bel a Ă©tĂ© ouvert rue des Poyaux (Ragon). Avec une surface de 1 500 m2, ce bĂątiment contient vingt postes de tir Ă  10 mĂštres (cette compĂ©tition est olympique depuis 1984), dix postes de tir Ă  25 mĂštres, deux postes arbalĂšte Field Ă  10 mĂštres et trois postes arbalĂšte Field Ă  18 mĂštres. Pour Ă©viter les nuisances sonores, le stand est partiellement enterrĂ©[116].

    La ville dispose également d'une patinoire privée[117] (rue de la TrocardiÚre).

    Dix gymnases publics sont répartis sur la commune, complétés par cinq gymnases « privés ». En bord de SÚvre (Pont Rousseau) est proposé un parcours CRAPA[M 17].

    La salle de la TrocardiĂšre de 4 185 places assises, situĂ©e prĂšs de la halle homonyme et permettant l'accueil de rencontres sportives de haut niveau (basket, hand et volley), a Ă©tĂ© inaugurĂ©e en [118].

    Justice, sécurité, secours et défense

    Une gendarmerie[M 18] et un commissariat de police[M 19] sont implantés à Rezé.

    Le centre de secours sud-Loire est situĂ© rue de l'Île-MacĂ©, et assure la prĂ©sence de pompiers Ă  RezĂ©. C'est l'un des 24 centres du groupement de Nantes du service dĂ©partemental d'incendie et de secours de la Loire-Atlantique[119].

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[120] - [Note 10].

    En 2020, la commune comptait 42 993 habitants[Note 11], en augmentation de 8,83 % par rapport Ă  2014 (Loire-Atlantique : +7,32 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 4663 5194 9894 7564 9684 9965 2776 2036 644
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7 0547 2097 4236 9466 8497 3777 4187 4317 803
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8 7518 9199 42410 36811 05012 32513 49916 39519 000
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    28 27633 50935 73033 56233 26235 51837 33338 93240 368
    2020 - - - - - - - -
    42 993--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee Ă  partir de 2006[121].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Les donnĂ©es dĂ©mographiques antĂ©rieures Ă  1793, annĂ©e du premier recensement en France, sont mal connues. Cependant des documents datant du Moyen Âge de comptage de la population existent. Pour la paroisse de RezĂ© un dĂ©compte des feux a Ă©tĂ© effectuĂ© lors de la rĂ©formation gĂ©nĂ©rale des feux de Bretagne. De 82 feux en 1392, la ville passe Ă  60 feux en 1443, soit une baisse de 26,84 %. Certaines Ă©tudes proposent une projection en nombre d'habitants, Ă©valuĂ© Ă  884 en 1443[KC 8].

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  37,0 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 22,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 23,8 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 19 497 hommes pour 22 871 femmes, soit un taux de 53,98 % de femmes, largement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,42 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[122]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2,0
    6,3
    75-89 ans
    10,2
    11,9
    60-74 ans
    14,2
    19,8
    45-59 ans
    19,7
    21,4
    30-44 ans
    19,5
    19,5
    15-29 ans
    17,2
    20,4
    0-14 ans
    17,3
    Pyramide des ùges du département de la Loire-Atlantique en 2018 en pourcentage[123]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,7
    5,8
    75-89 ans
    8,6
    14,7
    60-74 ans
    16
    19,6
    45-59 ans
    18,9
    20,1
    30-44 ans
    19,2
    19,2
    15-29 ans
    17,5
    20
    0-14 ans
    18

    Manifestations culturelles et festivités

    Tous les ans, la FĂȘte du quai LĂ©on SĂ©cher est l'occasion d'un rendez-vous festif sur les bords de SĂšvre. Concerts, spectacles, promenades en bateau au programme[124].

    Les Régates de Trentemoult sont organisées par le Centre nautique SÚvre et Loire (CNSL), les Régates ont plus de cent ans. Le célÚbre village de Trentemoult est à l'honneur, ainsi que la Loire puisque les régates y sont organisées. L'ARC programme l'animation musicale[125].

    Les Fanfaronnades de Trentemoult, organisées par la fanfare « le GrandMACHINChose » avec l'aide des habitants et des associations locales, présentent des spectacles de fanfares de rue colorées et déguisées. Cette initiative festive est produite sur les bords de la Loire tous les deux ans, les années impaires[126].

    La fĂȘte des caillebottes est organisĂ©e chaque jeudi de l'Ascension dans le quartier Ragon par trois associations : l’Union cycliste pĂ©dale rezĂ©enne, l’amicale laĂŻque La Ragonnaise et le CSC Ragon. Outre des animations pour adultes, notamment une course cycliste, et enfants, cette fĂȘte populaire centenaire est l'occasion de dĂ©guster la spĂ©cialitĂ© traditionnelle lactĂ©e, prĂ©parĂ©e le jour mĂȘme par les habitants du quartier, et qui donne son nom Ă  l'Ă©vĂšnement[127].

    Lors de RezĂ© les couleurs, l'ensemble de la population est invitĂ© Ă  participer, en organisant entre voisins et amis des repas, fĂȘtes, animations, concerts, et ce au cours de deux journĂ©es. Annonçant cette fĂȘte, les RezĂ©ens peuvent arborer, sur les façades des maisons, etc. des Ă©lĂ©ments correspondant Ă  la couleur de leur quartier. Les couleurs sont attribuĂ©es chaque annĂ©e alternativement Ă  chacun des six grands quartiers[M 20].

    Clubs sportifs

    Le Rezé-Nantes Basket 44 regroupe les équipes féminines de basket-ball.

    L'Association sportive Bouguenais RezĂ© (ASBR) est un club omnisports nĂ© de la fusion, en 1938, du club de l'Étoile Sportive RezĂ©enne (club civil) et du club des Ailes Sportives de Bouguenais (club d'entreprise de la SociĂ©tĂ© nationale des constructions aĂ©ronautiques de l'Ouest qui est, depuis 1970, intĂ©grĂ©e Ă  Airbus). À l'origine quatre sections existent : athlĂ©tisme, cyclisme, football et rugby Ă  XV. En 2008, les 2 200 adhĂ©rents pratiquent au sein de 22 sections sportives[128].

    FondĂ© en 1993 le Football Club de RezĂ© est nĂ© de l'union de trois clubs existant Ă  RezĂ© Ă  cette Ă©poque (la ville en comptait quatre), la section sportive des Ailes Sportives Bouguenais RezĂ© (ASBR), l’Étoile Sportive de Ragon (ESR) et le RezĂ© Olympic Club (ROC). S'appuyant sur la formation des jeunes, le club a atteint ses objectifs sportifs, en atteignant le plus haut niveau de la ligue pour les seniors, et le niveau rĂ©gional pour les jeunes[129]. Pour la saison 2009-2010 le club compte 455 licenciĂ©s regroupĂ©s dans 24 Ă©quipes. Cinq d'entre elles Ă©voluent au niveau rĂ©gional, quinze autres au niveau dĂ©partemental, tandis que l'Ă©quipe fanion Ă©volue en division d'honneur. L'Ă©cole de foot a obtenu le label Argent pour la qualitĂ© de sa formation[130]. L'autre club de RezĂ©, issu de l'amicale laĂŻque de Pont-Rousseau, plus connue sous le nom de l'AEPR RezĂ© Football a Ă©tĂ© fondĂ© en 1948 et compte plus de 700 adhĂ©rents Ă  ce jour.

    En 1966, Hubert le GohĂ©bel (qui a donnĂ© son nom au stand de tir de la ville de RezĂ©), Robert Soldet et Jean-Claude Leray cofondent le RezĂ© tir sportif. Le club est reprĂ©sentĂ© depuis 1983 au niveau national dans les compĂ©titions de tir Ă  10 mĂštres. Christophe Guillet, formĂ© au club, a Ă©tĂ© champion de France, champion d'Europe et mĂ©daillĂ© d'argent aux championnats du monde[116].

    À l'origine les nageurs de l'ASBR natation s'entraĂźnaient dans la SĂšvre Nantaise, le long de la rive gauche, Ă  partir du ponton du Pont-Rousseau. Ce n'est qu'Ă  partir de 1973 que la piscine municipale nouvellement bĂątie permit aux nageurs de s'entraĂźner en bassin. Comme le stipulent les statuts de l'association, le but est « l’apprentissage et la pratique de la natation sportive de compĂ©tition »[131]. Discipline rĂ©cemment proposĂ©e, le water-polo est Ă  l'honneur, avec trois Ă©quipes engagĂ©es dans des compĂ©titions au niveau rĂ©gional[132].

    La section Handball de l'ASBR a été créée en 1973. Entre 1988 et 1998, le club monte les échelons pour accéder au plus haut niveau amateur, la Nationale I, niveau maintenu jusqu'en 2006[133].

    Autre section de l'ASBR, ASB Rezé volley-ball est apparue en 1952. Sa devise est : « La formation au service de la compétition de haut niveau. » Actuellement, l'équipe fanion féminine est en Nationale 3, les hommes jouent en régionale 1. Par le passé, l'ASBRVB a atteint le plus haut niveau national amateur (Nationale 1). Une joueuse du club a été sélectionnée plus de cent fois en équipe de France senior[134].

    Le club de hockey les Squales de RezĂ© a fĂȘtĂ© ses vingt ans en , l'Ă©quipe phare Ă©volue en Nationale 2[135].

    ÉvĂ©nements sportifs

    L'Entente rezĂ©enne organise tous les ans, depuis 1985, le tournoi international cadets (TIC) de RezĂ©, compĂ©tition de football qui vient de fĂȘter son 25e anniversaire[136]. L'Entente rezĂ©enne est le rĂ©sultat du regroupement de quatre clubs de football de la ville (AEPR, ASBR, ESR et ROC), l’OMJRE (Office municipal du jumelage et des relations extĂ©rieures), de l'OMS (Office municipal des sports) et de la ville de RezĂ©, tous dĂ©sireux de faire du sport, et plus particuliĂšrement du football, le catalyseur d'une rencontre entre jeunes venant de plusieurs pays. À la suite d'une rĂ©organisation, l’Entente rezĂ©enne est constituĂ©e du FC RezĂ©, de l'AEPR, de l'OMS et de la Ville. Le Tournoi international cadets, pour sa 26e Ă©dition, accueille douze Ă©quipes du 2 au [M 21].

    Le Rezé Basket International féminin est organisé annuellement par trois clubs : le Cercle Saint-Paul, la section basket de l'Amicale laïque de l'Ouche-Dinier et le Rezé Basket 44, et oppose des équipes féminines junior de huit pays. En 2009, la Lituanie remporte le tournoi devant l'Australie[M 22].

    MĂ©dias

    Du fait de la proximité de Rezé par rapport à Nantes, il n'y a quasiment aucune différence de recensement des médias locaux, la presse locale se résumant pratiquement à Ouest-France et Presse-Océan qui contiennent des « pages locales ».

    Deux radios FM sont implantées à Rezé : NRJ et Chérie FM. Cependant, elles ont une vocation qui dépasse évidemment les limites de la ville, et ne se revendiquent en rien « rezéennes », mais plutÎt nantaises au sens large.

    Depuis 2008 existe sur le net TV Rezé, web-télévision d'information sur la ville gérée sous forme d'association loi 1901[137].

    Cultes

    Chapelle Saint-André (prÚs du chùteau de Rezé).

    Les Rezéens disposent sur le territoire de leur commune de lieux de cultes catholique, protestant et musulman ; mais pas de lieu de culte israélite.

    Pour le culte catholique, la zone pastorale Nantes Sud[138], rattachée au diocÚse de Nantes, couvre dix paroisses, dont la paroisse « La PentecÎte » à Rezé, qui dispose des églises Notre-Dame des ApÎtres, Saint-Pierre de Rezé, Saint-André de Rezé[139], et la paroisse « Saint-Paul-Notre-Dame-du-Rosaire » dont dépendent les églises Saint-Paul et Notre-Dame-du-Rosaire[140].

    Deux églises protestantes sont présentes à Rezé : l'église évangélique de PentecÎte[141], la plus ancienne, et l'église protestante évangélique[142] qui a fait construire un temple en 2012[143].

    Économie

    Parmi les emplois les plus récemment créés à Rezé, la proportion de ceux destinés aux cadres ou aux employés exerçant une profession intellectuelle est en augmentation. La population étant majoritairement composée d'ouvriers et d'employés, la part des emplois situés à Rezé et occupés par des Rezéens a diminué. Une des conséquences en est un accroissement des déplacements pour se rendre à son lieu de travail.

    MĂȘme si le secteur tertiaire est en expansion, l'industrie reste un atout de RezĂ©. L'implantation de deux grands centres commerciaux contribue au dynamisme de l'Ă©conomie locale, la ville drainant une part de la population de l'agglomĂ©ration du sud-Loire. La politique municipale tend Ă  structurer la ville en s'appuyant sur des pĂŽles de commerce de proximitĂ© existant ou Ă  dĂ©velopper. Le tourisme n'a connu que rĂ©cemment un dĂ©veloppement, la capacitĂ© de l'accueil hĂŽtelier tend Ă  s'accroĂźtre, sous l'effet de la valorisation du patrimoine[P 29]. L'agriculture tend Ă  disparaĂźtre[P 19].

    Revenus

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 26 868 €, ce qui plaçait RezĂ© au 19 762e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[144].

    En 2010, 58,9 % des ménages fiscaux rezéens étaient imposés[I 6].

    Emploi

    En 2009, les RezĂ©ens ayant entre 15 et 64 ans Ă©taient 24 521. Les actifs ayant un emploi reprĂ©sentaient 67,8 % de cette population (63 % en 1999), les retraitĂ©s en reprĂ©sentaient 8,5 %, les chĂŽmeurs 7,6 %, tandis que 6 % des habitants de Vertou Ă©taient considĂ©rĂ©s comme « autres inactifs ». Enfin la population estudiantine reprĂ©sentait 10 % de la population de la commune[145].

    La mĂȘme annĂ©e l'Insee indique un taux de chĂŽmage de 6,7 % pour la commune[145] contre 9,5 % pour le dĂ©partement[146].

    Répartition des emplois par domaine d'activité en 2009[145] - [146]
    Agriculture Industrie Construction Commerce, transport,
    services
    Administration, santé,
    enseignement, social
    Rezé 0,3 % 7,7 % 5,5 % 50,2 % 36,5 %
    Moyenne départementale 2,7 % 14,4 % 7,5 % 46,4 % 29,0 %
    Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2009[145] - [146]
    Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d'entreprise
    Cadres, professions
    intellectuelles
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Rezé 0,1 % 4,7 % 14,1 % 29,7 % 33,2 % 18,2 %
    Moyenne départementale 1,7 % 5,4 % 15,6 % 26,3 % 27,6 % 23,4 %

    Entreprises

    Sur la période 2005-2007, les salariés rezéens travaillent majoritairement (41,5 %) à Nantes, tandis que seuls 21 % des emplois basés à Rezé sont tenus par des résidents de Rezé.

    Nombre d'emplois total Industrie Construction Commerce, transports et services Administration, enseignement, santé, action sociale
    10 378 706 (6,8 %) 677 (6,5 %) 5 734 (55,3 %) 3 261 (31,4 %)
    Source : Données statistiques sur l'emploi au 31 décembre 2010 (Insee)[I 6]
    Aperçu de la zone industrielle des ßles.

    Le port Ă  bois du terminal de ChevirĂ© le long de la Loire, 1er port Ă  bois de France, est en partie implantĂ© sur la commune de RezĂ©. Plus Ă  l'est, sur un site de 60 hectares, 160 entreprises et grands commerces constituent le centre d'activitĂ© principal de la ville, Atout-Sud. Il est Ă  noter que cette zone se trouve en face du Port-au-blĂ© et de la chapelle Saint-Lupien, site de l'antique Ratiatum[M 23].

    Les Nouvelles cliniques nantaises ont été construites à partir de 2003, achevées début 2010. Cet important établissement de santé est construit sur les communes de Nantes et Rezé, à l'embouchure de la SÚvre[M 23].

    En , Nantes MĂ©tropole a dĂ©cidĂ© le transfert du MarchĂ© d'intĂ©rĂȘt national (MIN) situĂ© jusqu'ici sur l'Ăźle de Nantes. La zone dite « de la Brosse » qui lui sera dĂ©diĂ©, au sud de la « Porte de RezĂ© », non loin du centre commercial OcĂ©ane (en limite de la commune des SoriniĂšres) comptera la mĂȘme superficie qu'aujourd'hui (soit 20 hectares), et gĂ©nĂšre actuellement plus de 1 100 emplois grĂące Ă  100 entreprises qui y travaillent[147]. Ce dĂ©mĂ©nagement devrait intervenir d'ici Ă  2018[148].

    Entreprises dont l'effectif est compris entre 101 et 500 salariĂ©s, en 2010
    Raison sociale Activité
    A.L.V.A. Fonte de corps gras animaux Ă  usage alimentaire et technique
    Agence Sécurité Surveillance Service Gardiennage - Surveillance
    Castel frĂšres Distribution de vins
    Docks Généraux Commerce de gros de quincaillerie Acier et produits T.P. Chauffage, produits pour bardage Produits alu inox et plastique, plastique industriel
    Effor Atlantique Entretien de nettoyage industriel, entretien espaces verts
    ÉlectricitĂ© RĂ©seau Distribution France Distribution d'Ă©lectricitĂ©
    Groupe Métalia Chaudronnerie, découpe et emboutissage, mécanique de précision, tÎlerie, bùtiment
    Servim Nettoyage industriel
    Société Armoricaine de Traitement de Surface Traitement de surface Décapage, grenaillage, sablage, peinture poudre et liquide et métallisation
    Société de Distribution du pays de Retz Hypermarché, location de véhicules sans chauffeur
    Sud Loire Distribution Hypermarché
    Source : Kompass[149]

    La savonnerie Bernard, derniÚre représentante de la production industrielle de savon dans l'agglomération[B 29], aprÚs avoir choisi de mettre un terme à la production (en cédant notamment la marque Persavon) pour se concentrer sur le conditionnement et la vente, a connu de graves difficultés en 2005[150] ; c'est à Rezé (la MoriniÚre) que la premiÚre unité de production de savon du Pays nantais avait vu le jour en 1837[B 19].

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Encore visible en 1636, ce qu'aujourd'hui on suppose ĂȘtre le quai de Ratiatum a disparu au XIXe siĂšcle, les pierres Ă©tant utilisĂ©es pour construire une route entre le bourg et Trentemoult[KC 9]. Plusieurs fois dĂ©truite, (cf. paragraphe histoire, 1345, 1793), RezĂ©, malgrĂ© un imposant passĂ© architectural, n'a plus aujourd'hui beaucoup de monuments visibles antĂ©rieurs au XVIIIe siĂšcle. Des fouilles archĂ©ologiques rĂ©vĂšlent peu Ă  peu les traces qui tĂ©moignent du passĂ© des bĂątiments, notamment autour de la chapelle Saint-Lupien.

    ChĂąteaux et manoirs

    La BaliniĂšre.

    Le chùteau de la BaliniÚre est une folie du XVIIIe siÚcle construite sur ordre d'une famille de négociants nantais, les Ducoudray-Bourgaud. Elle a englobé des parties déjà existantes datant du XVIIe siÚcle, le chùteau d'origine ayant été édifié sous Henri IV. Certains éléments ont été ajoutés au XXe siÚcle. Elle fut achetée par la ville de Rezé en 1987 pour y abriter un centre musical, les services municipaux réalisant dans son parc le jardin à la française selon les tracés du plan du XIXe siÚcle[F 3].

    Le chĂąteau de la Classerie, construit Ă  la fin du XVIIe siĂšcle par la famille Le Meneust, est transformĂ© en « folie », au XVIIIe siĂšcle, par ses nouveaux seigneurs, la famille de RenĂ© Darquistade. Pendant la RĂ©volution, c'est un lieu de retraite pour les insurgĂ©s « vendĂ©ens ». Le bĂątiment est victime d'un incendie, avant d'ĂȘtre rĂ©novĂ©. Lors de la Seconde Guerre mondiale, il est transformĂ© en maison de repos pour les soldats de l'armĂ©e allemande. Acquis en 1958 par une association sportive, il hĂ©berge ensuite une Ă©cole d'Ă©ducateurs spĂ©cialisĂ©s. En 2008, la municipalitĂ© acquiert le lieu. L'Ă©cole continue son activitĂ© jusqu'en . Depuis l'Ă©tĂ© 2015, le site hĂ©berge une vingtaine d'associations soutenues par la mairie[151]. Deux ailes prolongent le bĂątiment central, qui possĂšde cĂŽtĂ© jardin un fronton sculptĂ© reprĂ©sentant une corbeille de fleurs et des instruments de jardinier[F 3].

    Le manoir de Praud actuel fut construit en 1845, et habité par le conseiller général et maire de Rezé Philémon Chenantais. Le parc conserve des restes d'un manoir plus ancien.

    La MoriniĂšre.

    Rezé compte d'autres demeures anciennes comme :

    • le manoir de la Brosse, qui date du XVIIe siĂšcle ;
    • le sĂ©minaire des NaudiĂšres, qui est construit Ă  la fin du XIXe siĂšcle sur le site d'un ancien domaine seigneurial, puis agrandi en 1936 ;
    • le manoir de la MoriniĂšre, qui est frĂ©quentĂ© de par sa situation, au sein du parc public qui l'entoure, sur la rive rezĂ©enne de la SĂšvre ;
    • la maison du GenĂȘtais, datant du XVIIIe siĂšcle ;
    • l'orangerie de la maison de la Bauche-Thiraud, qui date du dĂ©but XIXe siĂšcle. Cette derniĂšre bĂątisse a la particularitĂ© d'ĂȘtre, depuis les annĂ©es 2000, situĂ©e Ă  l'intĂ©rieur d'une galerie marchande au sud de la ville. PlutĂŽt que de dĂ©truire la maison en question, les promoteurs du projet l'ont conservĂ©e et transformĂ©e en brasserie. Elle se trouve dans un hall entiĂšrement fermĂ© et couvert.

    Monuments religieux

    L'Ă©glise Saint-Pierre, qui jouxte l'HĂŽtel de ville.

    Le site Saint-Lupien prĂ©sente un prieurĂ© du XVe siĂšcle construit sur un sanctuaire mĂ©rovingien, lui-mĂȘme Ă  l'emplacement des constructions gallo-romaines de l'ancienne Ratiatum. Avant la chapelle Saint-Lupien encore en place au dĂ©but du XXIe siĂšcle, une autre plus ancienne a sans doute auparavant Ă©tĂ© bĂątie puis dĂ©truite par les vikings. La messe y est interdite depuis 1777 en raison de son dĂ©labrement, mais elle fut un lieu de pĂšlerinage jusqu'au XIXe siĂšcle. Elle fut transformĂ©e en ferme, puis rachetĂ©e par la Ville en 1983[F 4]. Ces vestiges sont classĂ©s Ă  l'inventaire des monuments historiques depuis le (mur[152] et chapelle Saint-Lupien[153]).

    La chapelle de la Chaussée fut construite en 1699 par des moines de Saint-Clément, et faisait partie d'une ancienne mission paroissiale. Elle a fait partie d'une maison de campagne aujourd'hui disparue[F 3].

    L'église Saint-Paul fut construite en 1842 à la place d'un édifice remontant probablement au XIIIe siÚcle, pour satisfaire les besoins de la population de cette partie de Rezé, fruit de l'expansion de Pont-Rousseau aprÚs la reconstruction d'aprÚs Révolution. L'édifice est de style néo-gothique, son clocher ne sera construit qu'à la fin du XIXe siÚcle[F 5].

    Non loin de Saint-Lupien se trouve l'Ɠuvre de l'architecte Chenantais, l'Ă©glise Saint-Pierre, de style nĂ©o-gothique et qui remplace depuis 1867 un sanctuaire du XVe siĂšcle[F 5].

    Plus excentrĂ©e, fruit de la croissance des anciens hameaux de RezĂ©, l'Ă©glise Saint-Vincent-de-Paul bĂątie dans le quartier Ragon en 1949 sur la base d'un ancien atelier de construction de brouettes[154]. Elle a Ă©tĂ© reconstruite sur le mĂȘme site en 2015. L'architecte en a Ă©tĂ© Bertrand Aubry (agence Magnum Ă  Nantes). Monument rĂ©solument moderne, sa nef est Ă©levĂ©e, avec un effet de pliage et de drapĂ© Ă  l'intĂ©rieur. Les anciens vitraux ont aussi Ă©tĂ© utilisĂ©s.

    Tout prĂšs de la limite RezĂ©/Nantes, l'Ă©glise Notre-Dame du Rosaire fut construite en 1960 par Jean Rouquet, disciple de Le Corbusier, qui a choisi de privilĂ©gier la visibilitĂ© en utilisant un systĂšme de pente et contre-pente, en concentrant les actes religieux autour du chƓur, et par un travail sur l'Ă©clairage. La charpente est en bois lamellĂ©-collĂ©[F 6].

    La chapelle Saint-André est bùtie pour remplacer l'ancienne église devenue l'« Espace Diderot ».

    Anciens villages de pĂȘcheurs

    Port de plaisance de Trentemoult à marée basse.

    Les anciens villages de pĂȘcheurs Trentemoult, Haute-Île, Basse-Île et le hameau de Norkiouse ont Ă©tĂ©, dans la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle, des lieux de rĂ©sidence pour des marins et des capitaines cap-horniers. Ces derniers se firent construire des maisons bourgeoises[B 1]. MalgrĂ© la forte urbanisation de RezĂ©, ces villages ont conservĂ© leur apparence pittoresque. Le plus grand et le plus touristique, Trentemoult, a Ă©tĂ© le cadre du tournage en 1991 de La Reine blanche, film de Jean-Loup Hubert et en 2004 de La Demoiselle d'honneur, de Claude Chabrol[M 24].

    Architecture contemporaine

    La crise du logement d'aprĂšs guerre a conduit Ă  de nombreux projets de logements sociaux de masse. Ayant construit un premier bĂątiment du genre Ă  Marseille, Le Corbusier, aprĂšs un projet sans suite de « Ville radieuse » Ă  Nantes, trouve Ă  RezĂ© suffisamment de soutiens (dont celui du maire de l'Ă©poque, Georges BĂ©nezet) pour rĂ©aliser la CitĂ© Radieuse. Le Corbusier privilĂ©gie la notion de vie collective dans son projet, le bĂątiment est un village avec commerces et une Ă©cole situĂ© sur le toit-terrasse. L'immeuble construit en un an et demi est un assemblage de modules prĂ©fabriquĂ©s. L'originalitĂ© de l'Ɠuvre tient au systĂšme de pilotis libĂ©rant l'espace au rez-de-chaussĂ©e, aux appartements en duplex, Ă  l'isolation sonore, au parc environnant[F 7]. La CitĂ©, achevĂ©e en 1955, fut rebaptisĂ©e Maison Radieuse Ă  la demande des habitants.

    L'hÎtel de ville fut réalisé par Alessandro Anselmi en 1989, ce bùtiment se définit par son vide central et son mur-rideau qui permettent la mise en scÚne de la Maison Radieuse.

    Construite par Jacques ChĂ©nieux en 1964, l'Ă©glise Saint-AndrĂ© fut bĂątie selon un plan carrĂ© de 30 mĂštres de cĂŽtĂ© prĂšs des 800 logements de la citĂ© du ChĂąteau de RezĂ©. En 1977, la charpente s'effondre sous l'effet d'une tempĂȘte. AbandonnĂ© par l'Ă©vĂȘchĂ©, le lieu est rachetĂ© par la Ville de RezĂ©, et devient en 1991 l'espace culturel Diderot, cette transformation Ă©tant due Ă  l'architecte Massimiliano Fuksas[F 6].

    Les Cap horniers est une rĂ©sidence HLM qui comporte 40 logements et qui porte son nom en hommage aux grands capitaines au long cours qui habitaient le quartier. Elle a Ă©tĂ© conçue en 1986 par Dominique Perrault, l’auteur de la bibliothĂšque François-Mitterrand[M 25].

    Imaginé par l'agence d'architectes Barré-Lambot, Norkiouse est un ensemble de trente logements intermédiaires (chacun dispose de son propre accÚs) et est situé en rive de Loire en aval de Trentemoult. Construits sur l'emplacement des anciens chantiers Bézier, les logements surélevés s'épargnent le risque lié aux inondations et permettent de libérer l'espace nécessaire au stationnement des véhicules. La place centrale est piétonne et s'ouvre sur le fleuve[155]. Ce parc immobilier est géré par La Nantaise d'Habitations (LNH)[156].

    Les bords de la SĂšvre Nantaise.

    Espaces verts

    La commune dispose de nombreux espaces verts propices Ă  la promenade et Ă  la dĂ©tente tels que les prairies et sentiers des bords de SĂšvre (rive gauche), le parc des MahaudiĂšres bordant RezĂ©-ChĂąteau, le parc de Praud dans le quartier Ragon, le parc de la Carterie prĂšs de l'Ă©glise Saint-Paul ou le parc de la MoriniĂšre sur les bords de SĂšvre (classĂ© au titre de l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[29]). → voir la section patrimoine vĂ©gĂ©tal

    Mégalithes et autres curiosités

    Bien que trois menhirs soient généralement mentionnés[F 1] sur le territoire de la commune (le Piona au Haut-Landreau, la Pierre-droite à la MoriniÚre, la Pierre couchée aux Champs Saint-Martin), seul le Piona est authentiquement attesté comme tel par le service régional de l'archéologie. Il subsiste également plusieurs moulins à vent.

    Blason

    Blason de Rezé Blason
    D'azur Ă  la nef d'or Ă©quipĂ©e du mĂȘme, habillĂ©e d'hermine, voguant sur des ondes de sinople, au chef losangĂ© de gueules et d'argent, chaque losange d'argent chargĂ© de quatre burelles d'azur[B 30].
    Devise
    Ratiatum. Respecte ton passé, assure ton avenir.
    DĂ©tails
    Le chef évoque les armoiries des sires de Rezay, vicomtes de Rezé (sceau de 1260). La barque d'or rappelle le passé maritime de la ville. L'hermine évoque l'appartenance de la ville à l'ancien duché de Bretagne.
    Blason conçu par M. Conchaudron en 1969 (délibération municipale du ). Il existe une version avec une couronne ducale, qui évoque l'époque des comtes Monti de Rezé[F 1].

    Logotype

    • DiffĂ©rents logotypes de la ville de RezĂ© depuis les annĂ©es 1980
    • Logo de la villedans les annĂ©es 1980.
      Logo de la ville
      dans les années 1980.
    • Logo de 1992 Ă  2002.
      Logo de 1992 Ă  2002.
    • Logo de 2002 Ă  2015.
      Logo de 2002 Ă  2015.
    • Logo depuis janvier 2016.
      Logo depuis .

    En 1992, la ville se dote d'un deuxiĂšme logotype s'inspirant largement d'une sculpture de Le Corbusier : la Main ouverte, symbole de la ville indienne de Chandigarh. La fondation dĂ©fendant l'hĂ©ritage de l'architecte fait alors savoir qu'elle ne souhaite pas voir cette Ɠuvre intĂ©grĂ©e dans l'identitĂ© visuelle de la ville. La mairie est contrainte de modifier son logo et, en , prĂ©sente un nouveau dessin[157].

    Le logotype de 2002, relativement proche du précédent, présente trois lectures possibles : « une main évocatrice de la solidarité entre les hommes ; un oiseau synonyme de liberté, d'émancipation ; un bateau qui fait penser au fleuve mais aussi au port d'attache offert à ceux qui s'éloignent ». Un rectangle rouge-orangé, « nuance entre la brique et la tuile, rappelle à la fois le passé gallo-romain de Ratiatum et la chaleur qui émane du sud ». Sous l'oiseau-main-bateau, une vague bleue rappelle le fleuve tandis que l'espace blanc, à la jonction du rectangle orange et de la vague, suggÚre le rivage : « un lieu d'avenir qui ne cesse de se renouveler en raison des aménagements qui y sont projetés ». Les lettres qui identifient la ville évoquent quant à elles « un mélange de volonté, de rigueur et de douceur, en raison de leurs formes droites et rondes »[157].

    En 2016, Rezé adopte un nouveau logotype plus horizontal, qui conserve la référence à la Main ouverte et recourt à une police libre de droits. Selon la mairie, il s'agit de mettre en avant le dynamisme de la ville, son intégration dans la métropole nantaise et son engagement dans le développement durable[158].

    Personnalités liées à la commune

    • Yves Rocaz (XVe siĂšcle) : seigneur de la ChalonniĂšre, Ă©lu deuxiĂšme maire de Nantes en 1566.
    • Jean Gautier (1678-1743) : mĂ©decin, inventeur d'une machine Ă  distiller l'eau de mer. NĂ© Ă  RezĂ©.
    • RenĂ© Darquistade (1680-1754) : armateur nantais, maire de Nantes de 1735 Ă  1737, puis de 1740 Ă  1747. Seigneur de la Classerie Ă  RezĂ©.
    • François Bonamy (1710-1786) : mĂ©decin, botaniste. NĂ© et mort Ă  Nantes, a vĂ©cu Ă  RezĂ©, prĂšs du chemin de la Jaunais.
    • Julien Poydras de Lalande (1746-1824) : premier prĂ©sident Ă©lu du SĂ©nat de Louisiane en 1812. NĂ© Ă  RezĂ©.
    • Jacques Laffitte (1767-1844) : banquier, homme politique, Ă©lu dĂ©putĂ© de Pont-Rousseau en 1834.
    • ArsĂšne Leloup (1802-1877) : enseignant et homme politique, maire de RezĂ© en 1848 et maire de Nantes en 1871-1872.
    • Hippolyte Dubois (1837-1909, SamoĂ«ns) : peintre, directeur de l'Ă©cole des beaux-arts d'Alger de 1885 Ă  1909. NĂ© Ă  RezĂ©.
    • EugĂšne Orieux (-, Le Croisic) : fils de boulanger, descendant par sa mĂšre d'une famille de pĂȘcheurs, il est d'abord marin avant de travailler pour l'administration de la Loire-InfĂ©rieure qui lui doit le dĂ©veloppement de son rĂ©seau de circulation urbain. Il est un des prĂ©curseurs des recherches archĂ©ologiques sur le site gallo-romain de RezĂ©. Il est l'auteur entre autres d'une Histoire et gĂ©ographie de la Loire-InfĂ©rieure (1895), et de textes poĂ©tiques. NĂ© Ă  la Haute-Île Ă  RezĂ©[F 8].
    • Jean-Baptiste Daviais (1878-1945, camp de Dachau) : rĂ©sistant, militant associatif. NĂ© Ă  RezĂ©.
    • Emmanuel Ollive (1882-1950) : amiral commandant en chef de l'escadre de la MĂ©diterranĂ©e puis, aprĂšs l'armistice signĂ© par PĂ©tain en 1940, des forces maritimes du sud en poste Ă  Alger. NĂ© Ă  Trentemoult[B 31].
    • Henri Potiron (1882-1972) : compositeur, organiste et musicologue. NĂ© Ă  RezĂ©.
    • Marc Elder (1884-1933) : Ă©crivain, poĂšte, a vĂ©cu une partie de sa vie Ă  Trentemoult.
    • Benjamin PĂ©ret (1899-1959) : poĂšte surrĂ©aliste et engagĂ©. NĂ© Ă  RezĂ©.
    • LĂ©on Dixneuf (1920-1973) : Ă©vĂȘque auxiliaire de Rennes en 1972-1973.
    • Alexandre HĂ©bert (1921-2010) : syndicaliste. Mort Ă  RezĂ©.
    • Jacques Floch (1938-) : maire de RezĂ© de 1978 Ă  1999, dĂ©putĂ© socialiste, spĂ©cialisĂ© dans les problĂšmes liĂ©s aux prisons et aux personnes incarcĂ©rĂ©es.
    • Gilles RetiĂšre (1947-) : maire de RezĂ© entre 1999 et 2014, prĂ©sident de Nantes MĂ©tropole de 2012 Ă  2014.
    • Jean Groix (1950-1991) : militant politique de l'Union dĂ©mocratique bretonne (UDB).
    • Dominique Raimbourg (1950-) : avocat, dĂ©putĂ© socialiste de la quatriĂšme circonscription de la Loire-Atlantique entre 2001 et 2002 puis depuis 2007. Fils de Bourvil.
    • 20Syl (1979-) : rappeur du groupe Hocus Pocus et DJ du groupe C2C mondialement connu, ayant grandi Ă  RezĂ©.
    • Igor Anic (1987-) : joueur professionnel de Handball qui a habitĂ© Ă  RezĂ© lorsqu'il jouait au HBC Nantes. International français, il devient Champion d'Europe en 2014 et Champion du Monde en 2015 avec la France.
    • Adama Ba (1993-) : joueur de football professionnel Ă©voluant au plus haut niveau national et international mauritanien ayant Ă©tudiĂ© au collĂšge Petite-Lande.

    Langue bretonne

    Le conseil municipal a voté la charte Ya d'ar brezhoneg le .

    Panorama

    Vue de Rezé depuis la Cité Radieuse de Le Corbusier.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

    Ouvrage sur Rezé

    • Jean-Luc Flohic (dir.) et Yann Vince, « RezĂ© », dans Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, vol. 2, Charenton-le-pont, Flohic Ă©ditions, , 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Michel Kervarec, RezĂ© pendant la RĂ©volution et l'Empire, Nantes, Editions ACL, , 2e Ă©d., 362 p. (ISBN 2-86723-023-3). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Michel Kervarec, RezĂ© au XIXe siĂšcle, Nantes, Editions ACL, , 306 p. (ISBN 2-86723-024-1). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Michel Kervarec, Terroir et Moyen Âge au Pays Nantais : RezĂ© * Les SoriniĂšres * Vertou, Nantes, Éditions du Petit VĂ©hicule, , 420 p. (ISBN 2-84273-147-6). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Lionel Pirault, RezĂ© sur les traces de Ratiatum, Nantes, Victor Stanne, , 40 p. (ISBN 2-911330-26-9, ISSN 1159-1722)
    • HĂ©liette Proust, Gilberte Larignon et Chantal Lamotte d'Incamps, Les RezĂ©ens dans la Seconde guerre mondiale, Nantes, Office municipal d'information de la Ville de RezĂ©, , 255 p. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • HĂ©liette Proust et Yann Vince, Le chĂąteau de RezĂ© : du Moyen Âge Ă  nos jours : histoire d'un chĂąteau devenu quartier, MaulĂ©vrier, Éditions HĂ©rault, , 146 p. (ISBN 2-7407-0116-0)
    • Yann Vince, RezĂ©, histoire municipale de la RĂ©volution Ă  nos jours, MaulĂ©vrier, Éditions HĂ©rault, , 169 p. (ISBN 2-7407-0117-9)
    • Yann Vince, Guide historique des rues de RezĂ©, Nantes, Coiffard libraire Ă©diteur, , 139 p. (ISBN 978-2-910366-77-3). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

    Ouvrages plus généraux

    • Robert Bedon, Atlas des villes, bourgs, villages de France au passĂ© romain, Cahors, Picard (Paris), , 351 p. (ISBN 2-7084-0619-1). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Christophe Belser, Petite histoire du pays de Retz, La CrĂšche, Geste Ă©ditions, , 109 p. (ISBN 2-84561-014-9). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Emmanuelle Dutertre, Savons et savonneries : le modĂšle nantais, Nantes, Éditions Memo, coll. « Carnets d'usine », , 103 p. (ISBN 2-910391-75-2). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Olivier PĂ©trĂ©-Grenouilleau, Nantes, histoire et GĂ©ographie contemporaine, Plomelin, Éditions Palantines, , 2e Ă©d., 299 p. (ISBN 978-2-35678-000-3). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Marc Rapillard, Dictionnaire des lycĂ©es publics des Pays de la Loire : histoire, culture, patrimoine, Bonchamp-lĂšs-Laval, Presses universitaires de Rennes, , 652 p. (ISBN 978-2-7535-0919-1). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Jacques Santrot, Au temps d’Argiotalus, Nantes, RezĂ© et le port des NamnĂštes, coll. « Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest 115-1 », (lire en ligne).
      Cet article passe en revue les éléments documentaires concernant Rezé (textes, inscriptions, trouvailles archéologiques, monnaies...). Il envisage la possibilité que le lieu nommé Vicus portensis (quartier du port) de la Nantes gallo-romaine soit localisé au sud de la Loire, éventuellement à Rezé (sans remettre en cause l'appartenance formelle de Rezé à la cité des Pictons). Jacques Santrot a longtemps été le directeur du musée Dobrée (jusqu'au ).
    • Armel de Wismes, Nantes et le pays nantais, Nantes, Éditions France-Empire, , 316 p. (ISBN 2-7048-0762-0). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

    Articles connexes

    Liens externes

    • « RezĂ© », MinistĂšre de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. La source mentionne myolinite, sans doute Ă  tort.
    2. La source mentionne ultra-myolinite, sans doute Ă  tort.
    3. Pour le nombre annuel de jour avec gel, la source mentionne 15,9, sans cohérence avec le détail par mois ; la valeur affichée ici est la somme des valeurs moyennes par mois et est donc sans doute légÚrement erronée, mais plus proche de la réalité que le chiffre cité par la source.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. 7,5 km entre l'hĂŽtel de ville de RezĂ© et l'aĂ©roport selon Mappy, consultĂ© le .
    8. La désignation Réticulerme santonensis employée dans la source a été abandonnée au profit de Reticulitermes flavipes[B 2].
    9. 5,1 km entre l'HĂŽtel de Ville de RezĂ© et le CHU place Ricordeau selon Mappy, consultĂ© le .
    10. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références bibliographiques

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    28. PLU, p. 86.
    29. PLU, p. 67.
    • Autres ouvrages
    1. Daniel Quesney, Retour Ă  Nantes, Les Beaux Jours, , 215 p. (ISBN 978-2-35179-019-9 et 2-35179-019-7), p. 210-215.
    2. (en) J. Austin, A. Szalanski, R. Scheffrahn, M. Messenger, S. Dronnet, A.-G. BagnÚres, Genetic Evidence for the Synonymy of Two Reticulitermes Species: Reticulitermes flavipes and Reticulitermes santonensis, t. 98-3, coll. « Annals of the Entomological Society of America », , p. 395-401.
    3. Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-SĂšvres - Vienne - Charente - Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, Éditions GĂ©rard Tisserand, , 589 p. (ISBN 2-84494-084-6), p. 90, Carte de JosĂ© Gomez de Soto, d'aprĂšs Jean Hiernard et Louis Maurin (homme politique, 1869-1956).
    4. Pirault 2001, p. 7.
    5. Bedon 2001, p. 265.
    6. de Wismes 1995, p. 15.
    7. Ptolémée, Géographie, II, 7, 6.
    8. de Wismes 1995, p. 18.
    9. de Wismes 1995, p. 16.
    10. Belser 2000, p. 20.
    11. Proust et Vince 1997, p. 12.
    12. Dom Lobineau, Histoire de Bretagne : composée sur les actes et auteurs originaux, Paris (Rennes), , 2 vol. in-fol.
    13. Michel Tessier, Le Pays-de-Retz au Moyen Âge, Fontenay le Comte, Éditions du Petit PavĂ©, , 183 p. (ISBN 978-2-84712-124-7), p. 19.
    14. Proust et Vince 1997, p. 13.
    15. Belser 2000, p. 53.
    16. Amédée Guillotin de Corson, « Les Grandes seigneuries de Haute-Bretagne : comprises dans le territoire actuel de la Loire-Inférieure (suite) », dans Bulletin de la société archéologique de Nantes et du département de la Loire-Inférieure, t. 40, Société archéologique de Nantes, (lire en ligne), p. 69, Le Comté de Rezé.
    17. de Wismes 1995, p. 126.
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    19. Dutertre 2005, p. 48-55.
    20. Noël Guillet, Doulon : De l'indépendance à l'annexion - Cent ans de vie municipale, Nantes, Association Doulon-histoire, , 194 p. (ISBN 2-908289-19-9), p. 162.
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    22. Pétré-Grenouilleau 2008, p. 179.
    23. Proust, Larignon et Lamotte d'Incamps 1985, p. 108.
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    26. Rapillard 2009, p. 271-272.
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