Bouguenais
Bouguenais est une commune de l'ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
Bouguenais | |||||
L'Église Saint-Pierre | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Loire-Atlantique | ||||
Arrondissement | Nantes | ||||
Intercommunalité | Nantes Métropole | ||||
Maire Mandat |
Sandra Imperiale 2020-2026 |
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Code postal | 44340 | ||||
Code commune | 44020 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bouguenaisiens | ||||
Population municipale |
20 450 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 649 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 10′ 48″ nord, 1° 37′ 25″ ouest | ||||
Altitude | Min. 1 m Max. 41 m |
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Superficie | 31,5 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Nantes (banlieue) |
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Aire d'attraction | Nantes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Rezé-1 | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | |||||
La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du Pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.
Ses habitants, les Bouguenaisiens, étaient 19 903 au recensement de 2019, selon l'INSEE.
Géographie
Situation
Bouguenais est situé sur la rive gauche de la Loire, à 6 km au sud-ouest du centre de Nantes.
Les communes limitrophes sont Nantes, Rezé, Pont-Saint-Martin, Saint-Aignan-Grandlieu, Bouaye, Brains, La Montagne et Indre.
Indre Loire |
Saint-Herblain Loire |
Nantes Loire |
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La Montagne | N | Rezé Jaguère | ||
O Bouguenais E | ||||
S | ||||
Bouaye | Saint-Aignan-Grandlieu |
Géographie physique
La plus grande partie de la commune s'étend sur un plateau de faible altitude situé entre la Loire et le lac de Grand-Lieu, terminé au nord par un coteau dominant la Loire.
Le long de la Loire, se trouve une plaine fluviale. Jusqu'au début du XXe siècle, il s'agissait de plusieurs îles séparées par des bras secondaires du fleuve, la plus au nord étant l'île de Cheviré. L'Île de la Fourche est une zone de remblai constituée après la Seconde Guerre mondiale.
Géographie humaine
La commune a deux centres, tous deux situés sur le coteau : le Bourg et les Couëts, que leur éloignement fait habituellement considérer comme deux entités distinctes.
Le bourg est le centre principal avec la mairie et différents autres services.
Le quartier des Couëts, à 2,5 km environ du bourg, est adjacent à l'agglomération de Rezé. On y trouve notamment une église, un collège public, une école primaire et un lycée professionnel.
En dehors de ces deux centres, on trouve un certain nombre d'anciens villages[1], soit fluviaux (Port Lavigne, La Roche Ballue...), soit ruraux (La Matrasserie, La Bouguinière, La Ville au Denis...), aujourd'hui rattachées à la commune.
La plaine fluviale est largement occupée actuellement par la zone industrialo-portuaire de Cheviré.
Au sud de la commune, se trouve l'aéroport de Nantes-Atlantique, avec sa propre zone d'activités.
La commune est traversée par deux grandes voies de communication : la route de Pornic/Saint-Brevin/Paimbœuf, et le périphérique de Nantes, avec le pont de Cheviré qui relie la commune à Nantes.
Climat
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1945 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[2]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 3,1 | 2,9 | 4,8 | 6,4 | 9,9 | 12,6 | 14,4 | 14,2 | 11,9 | 9,4 | 5,7 | 3,4 | 8,3 |
Température moyenne (°C) | 6 | 6,4 | 8,9 | 11 | 14,5 | 17,6 | 19,6 | 19,6 | 17 | 13,5 | 9 | 6,3 | 12,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 9 | 9,9 | 13 | 15,5 | 19,2 | 22,7 | 24,8 | 25 | 22,1 | 17,5 | 12,4 | 9,3 | 16,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−13 16.01.1985 |
−15,6 15.02.1956 |
−9,6 01.03.05 |
−2,8 07.04.08 |
−1,5 01.05.1945 |
3,8 01.06.06 |
5,8 10.07.1948 |
5,6 07.08.1956 |
2,8 19.09.1952 |
−3,3 30.10.1997 |
−6,8 21.11.1993 |
−10,8 21.12.1946 |
−15,6 1956 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,2 27.01.03 |
22,6 27.02.19 |
24,2 30.03.21 |
28,3 30.04.05 |
32,8 26.05.17 |
38,6 27.06.19 |
40,3 12.07.1949 |
39,6 07.08.20 |
34,3 01.09.1961 |
30,2 02.10.11 |
21,8 01.11.15 |
18,4 04.12.1953 |
40,3 1949 |
Ensoleillement (h) | 73,2 | 97,3 | 141,3 | 169,8 | 189 | 206,5 | 213,7 | 226,8 | 193,8 | 118,2 | 85,8 | 76,1 | 1 791,3 |
Précipitations (mm) | 86,4 | 69 | 60,9 | 61,4 | 66,2 | 43,4 | 45,9 | 44,1 | 62,9 | 92,8 | 89,7 | 96,8 | 819,5 |
Urbanisme
Typologie
Bouguenais est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nantes, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[8] et 645 324 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nantes est la huitième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux et Nice[9] - [10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11] - [12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (32 %), zones urbanisées (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (17,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,9 %), forêts (8,4 %), mines, décharges et chantiers (2,8 %), terres arables (1,1 %), eaux continentales[Note 3] (0,2 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Toponymie
Le nom de Bouguenais vient de celui d'un comte d’Herbauges du IXe siècle, Bégon, dont le nom est aussi à l'origine de Château-Bougon et de la Motte de Bougon.
Bouguenais possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit Bógonaè selon l'écriture ELG ou Boug·naï et Boug·nè selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce [bug.naj] ou [bug.nɛ][15] - [16].
La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Kervegon[17].
Histoire
Antiquité
On estime que la ville gallo-romaine de Ratiatum s'étendait sur le coteau, alors situé en bord de Loire, de l'actuel bourg de Rezé jusqu'aux Couëts. Quelques objets antiques ont été retrouvés près des Couëts, à un endroit où on pense qu'il y avait un sanctuaire médical. Une motte féodale fut également construite au XIe siècle à proximité de la commune.
Le IXe siècle
Les premières mentions textuelles du bourg de Bouguenais remontent au IXe s. En 840 Begon (Bego, dux Aquituniae) implante son castrum Begonis in Hebadillicam (dans le pays de l’Herbauge) à proximité de Nantes. Au XIe s., le Cartulaire de Redon mentionne un certain Glévian, prince de Begon (Beconensis princeps) qui fait donation à l’abbaye de Redon de l’église Sainte-Marie, de la moitié de ses dîmes et de toutes ses possessions. À partir du XIIe s., les seigneurs de Bougon apparaissent dans des chartes de la toute proche abbaye de Buzay. De nombreux conflits vont émailler les relations entre les seigneurs de Bougon et les moines cisterciens de cette abbaye. En 1179, une Bulle papale d’Alexandre III est d’ailleurs citée dans le recueil des actes de Buzay et mentionne les possessions respectives des deux antagonistes[18].
Durant la période de crise qui suit la mort de l'empereur Louis le Pieux en 840, Charles le Chauve, alors roi d'Aquitaine, charge son parent[19] Bego/Bégon, nommé « duc d'Aquitaine », d'empêcher l'expansion bretonne dans la région de Nantes. Bego installe ici d’une place fortifiée, qui peut être située au lieudit la Basse-Mothe. En 843 ou 844, il est tué au cours d'un combat contre Lambert, comte de Nantes, rebelle à Charles, ou contre Gontier, comte d'Herbauges ; ensuite, la forteresse tombe aux mains d'un groupe de Normands. Finalement, la mission de Bego est un échec, puisqu'après avoir pris Nantes, les Bretons (Nominoë, puis Erispoë) obtiennent en 851 le contrôle sur le Pays de Retz, jusque-là considéré comme partie du comté de Poitiers.
En 1148 un prieuré de Bénedictins est fondé au lieu-dit de la Bouvre, à moins d'un km à l'est du bourg. Ce prieuré est abandonné en 1790 et ne laisse que peu de traces tangibles dans le paysage.
La seigneurie de Bougon
À partir du Xe siècle, la seigneurie de Bougon est détenue par une famille qui s'identifie au XIIIe siècle sous le nom de Chasteigner parmi les vassaux du duc de Bretagne (Herlin de Bougon = Herbelin Chasteigner, seigneur de Bougon). Au XVe siècle, la seigneurie passe par mariage à la famille de la Lande, avec Jean de Machecoul, seigneur de Vieillevigne.
Au milieu du XIIIe s., la famille des Chasteignier prend le titre de Seigneurs de Bougon, titre qu’elle conservera jusqu’en 1473[20].
Le 5 décembre 1864, Paul Renaud, constructeur-mécanicien nantais ayant fait fortune dans le machinisme agricole, acquiert les 110 hectares du domaine. Il fait raser les ruines de l’ancien château incendié lors de la révolution en 1793 et le remplace par une élégante demeure. Il aménage un superbe parc agrémenté d’arbres, de plantes exotiques irriguées à partir d’une puissante éolienne encore visible aujourd’hui.
Le 31 Mars 1927, l’administration de la guerre passe convention avec le Département, la Mairie de Nantes et la Chambre de Commerce et d’Industrie pour cofinancer les dépenses d’acquisition et d’aménagement d’un terrain d’atterrissage à Château-Bougon. Un aérodrome rudimentaire est inauguré en 1932 : une piste en herbe, quelques hangars, un club-house, des baraquements.
Sa superficie va être agrandie par les 50 hectares rachetés par l’administration de la guerre à la famille Renaud, propriétaire des terres et du château de Bougon. Par arrêté du 12 Octobre 1933, le ministre de l’air, Pierre Cot, affecte officiellement l’aérodrome de Nantes Château-Bougon à l‘aéronautique civile.
En 1934-1935, les établissements Bréguet entreprennent la construction d’une usine au Brossais, aujourd’hui usine Airbus.
À la fin de la guerre, la piste principale fait 1535 mètres. Elle sera prolongée entre 1970 et 1980 à plus de 1800 mètres pour recevoir le Concorde.
Le monastère des Couëts
Au XIIe siècle, un monastère féminin de bénédictines est créé sur le site des Couëts, alors situé dans un lieu écarté entre les forêts de Bougon et de Touffou.
Une agglomération se crée alors autour du monastère, la chapelle servant occasionnellement de lieu de culte public.
Au XVe siècle, la discipline paraissant trop relâchée, le duc François II fait appel à sa tante, Françoise d'Amboise, duchesse de 1450 à 1457, devenue carmélite à Vannes en 1468. En 1477, Françoise d'Amboise et plusieurs sœurs carmélites s'installent aux Couëts après l'éviction, pas très facile, des bénédictines dirigées par Guillemette Le Gac. Les Carmélites conservent le couvent jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Durant ces trois siècles, le monastère des Couëts héberge des femmes de haut rang social.
Dans les années 1790-1792, sous la direction d'une Langlais de la Rouxière, c'est un foyer d'opposition à la réforme du clergé. À la suite de son refus de recevoir l'évêque constitutionnel de Nantes François Minée, le , une première manifestation de femmes nantaises a lieu devant le monastère. Une seconde manifestation le aboutit à l'invasion du couvent : les religieuses présentes sont fouettées (épisode des « fouetteuses des Couëts »), puis ramenées à Nantes et incarcérées au château. Elles sont rapidement libérées, mais, à la demande du maire de Bouguenais, Deméocq, quittent le couvent pour s'installer dans diverses familles sympathisantes. Puis elles y reviennent pour quelque temps, avant un départ définitif le . Le monastère est vendu comme bien national et les bâtiments détruits.
Au XIXe siècle, sur leur emplacement, des bâtiments nouveaux hébergeront le Petit séminaire de Nantes ; au XXe siècle, ils sont pris en charge par l'institution des Orphelins d'Auteuil, actuellement sous la forme du lycée professionnel Louis-Brottier (lycée hôtelier).
Saint-Pierre de Bouguenais
Au XVIIIe siècle, la paroisse Saint-Pierre de Bouguenais est répartie entre deux seigneuries principales : la châtellenie de Touffou, qui appartient au roi, et la seigneurie de Bougon, qui appartient alors à un anobli, Robineau. Parmi les autres, se trouve la seigneurie du Chaffault, détenue par la famille Chaurand, des négociants nantais.
La période de la Révolution française
Au début de la Révolution, lors de la création des communes, le territoire de la paroisse Saint Pierre de Bouguenais est conservé pour former la commune de Bouguenais.
Comme dans la plupart des communes rurales du département, les habitants sont hostiles à la réforme du clergé de 1790-1791 ; trois prêtres constitutionnels se succèdent, tandis que les prêtres réfractaires maintiennent un culte plus ou moins clandestin.
En mars 1793, au moment de la Levée en masse, la commune est requise pour fournir 12 soldats. La majorité royaliste de la population se soulève contre la République, s'intégrant ensuite aux forces de l'armée du Pays de Retz, dirigée par Charette. Les républicains se réfugient à Nantes, où curieusement, l'ancien seigneur Robineau de Bougon est un des principaux responsables de la garde nationale.
Bouguenais est particulièrement bien placée pour surveiller l'arsenal d'Indret et est le point de départ des attaques vendéennes contre cette usine considérée comme essentielle par les autorités de Nantes. Cette situation est à l'origine du drame de mars 1794 : l'arrestation par les troupes républicaines d'Indret de 209 habitants, fusillés au château d'Aux, les 2 et 3 avril, faisant de Bouguenais une des communes les plus touchées par la répression de l'insurrection vendéenne.
Le XXe siècle
La carrière de pierres de La Roche Ballue est exploitée du début du XIXe siècle jusqu'en 1977. Dans les années 1920, l'activité aéronautique s'implante à Bouguenais (grâce à Wibault racheté en 1934 par Breguet), commune choisie comme site de l'aérodrome de Nantes. L'usine connue plus tard, en particulier en mai 1968, sous le nom de Sud-Aviation, est incluse aujourd'hui dans Airbus.
En 2015, DCNS installe à Bouguenais un site de bureaux d'études (Technocampus Ocean), annexe au site de Nantes-Indret.
Emblèmes
Héraldique
Devise
La devise de Bouguenais : « Ad Alta. » (« Vers les hauteurs », symbole de générosité). War-zu an Uhel en langue bretonne.
Politique et administration
Liste des maires
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[22].
Tendances politiques et résultats
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune de Bouguenais sont les suivantes :
Élection | Territoire | Titre | Nom | Début de mandat | Fin de mandat |
---|---|---|---|---|---|
Municipales | Bouguenais | Maire | Sandra Impériale | 2020 | 2026 |
Départementales | Rezé-1 | Conseiller départemental | Freddy Hervochon et Myriam Bigeard | 29 mars 2015 | 2021 |
Législatives | 4e circonscription | Députée | Aude Amadou | 2017 | 2022 |
Régionales | Pays de la Loire | Présidente du conseil régional | Christelle Morançais | ||
Présidentielles | France | Président de la République | Emmanuel Macron | 14 mai 2017 |
Population et société
Démographie
Selon le classement établi par l'Insee, Bouguenais fait partie de l'aire urbaine, de l'unité urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Nantes[23]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « intermédiaire » : 28 % des habitants résidaient dans des zones « denses », 65 % dans des zones « intermédiaires » et 8 % dans des zones « peu denses »[24].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[25] - [Note 8].
En 2020, la commune comptait 20 450 habitants[Note 9], en augmentation de 9,5 % par rapport à 2014 (Loire-Atlantique : +7,32 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 9 634 hommes pour 10 024 femmes, soit un taux de 50,99 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
- Aviation et aéronautique
Bouguenais est depuis les années 1920 le lieu d'implantation de l'activité aéronautique dans la région nantaise.
- L'aéroport de Nantes-Atlantique, aussi appelé dans l'usage courant Château-Bougon, se situe sur le territoire des communes de Bouguenais et Saint-Aignan-Grandlieu, la zone d'activité où il est situé, nommée D2A, concentre l'essentiel des emplois et activités de la ville. S'y trouve notamment:
- L'usine Airbus de Nantes, auparavant Sud-Aviation se trouve rue de l'Aviation à Bouguenais, et est spécialisée dans les fuselages centraux des avions.
- Un centre de recherche dédié aux matériaux composites.
- Le siège de LCB, chaîne d'information.
- La société de transport aérien Régional, devenue Hop! y avait également son siège social.
- La commune accueille depuis 1975 un centre du Laboratoire central des ponts et chaussées qui abrite huit unités de recherche et 250 agents.
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 31 031 €, ce qui plaçait Bouguenais au 12 270e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[30].
Vie de la commune
Culture
- Centre culturel Piano'cktail
- Cinéma Beaulieu
- Médiathèque CondorcetLa Roche Ballue
Sports
- Complexe sportif de la Croix Jeannette
- Complexe sportif de La Neustrie aux Couëts
- Salle des Bélians
- Salle de danse Marius Petipa
Jumelages et relations internationales
Lieux et monuments
Édifices religieux
- Église Saint-Pierre, construite en 1905 à la place de l'église du XVe siècle ;
- Église des Couëts.
Villages
- Village La Ville au Denis ;
- Village de la Matrasserie ;
- Village de Port-Lavigne[31] ;
- Village des Bauches du désert.
Châteaux
- Le château de la Guérinière, du XVIe siècle ;
- Le logis du Désert, du XVIe siècle ;
- Le château du Chaffault, du XVIIIe siècle (détruit en 2009) ;
- Le château de la Basse-Mothe, du XIXe siècle ;
- Le château de Bougon.
Patrimoine naturel
- la carrière de la Roche Ballue où se trouve un site ornithologique[32] ;
- le bois du Brossais ;
- le bois du Breuil ;
- le chemin des Canotiers ;
- le parc du Champ Toury.
Personnalités liées à la commune
- Françoise d'Amboise (1427-1485), prieure du monastère des Couëts de 1477 à sa mort ;
- François Fellonneau (1744-1801), juriste et homme politique français, maire de Nantes de 1800 à 1801 ;
- Alfred Bascher (1827-1890), officier, maire, premier président et fondateur de la Société nantaise de Photographie.
- Germain Delatousche (1898-1966), peintre, y est mort ;
- François Autain (1935-2019), sénateur et conseiller municipal PG de Bouguenais, ancien ministre de François Mitterrand ;
- Patrice Martin (né en 1964), multi-champion du monde, de France et d'Europe de ski nautique ;
- Cyrille Guimard (né en 1947), coureur cycliste et directeur sportif, né dans la commune en 1947.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Réélu les 20 mai 1900, 15 mai 1904 et 17 mai 1908.
- Louis Moreau remplit les fonctions de maire comme premier adjoint à partir du 27 novembre 1910. Il est élu maire le 19 mai 1912 jusqu'en mai 1925.
- Françoise Verchère a été adjointe à l'information et à la culture au conseil municipal de Bouguenais de 1983 à 1989 ; première adjointe chargée de la culture au conseil municipal de Bouguenais de 1989 à 1993, elle est élue maire de Bouguenais en 1993 et réélue à ce poste en 1995 et 2001 ; élue conseillère générale de la Loire-Atlantique en 1994 et réélue en 2001, elle a été vice-présidente de Nantes Métropole de 2001 à 2008 et a été vice-présidente du Conseil général de la Loire-Atlantique déléguée à l'Environnement de mars 2004 à février 2010 où elle a démissionné de ses responsabilités pour incompatibilité avec sa majorité - notamment sur la question de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes - tout en restant conseillère générale.
- Réélue en 2014. Démissionne en octobre 2017 pour raison de santé.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Carte des villages
- « Fiche du Poste 44020001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- Carte interactive du réseau TAN
- Carte interactive du réseau Aléop
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Nantes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « ChubEndret — Motier d non d'endret », Chubri (consulté le ).
- « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
- Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
- De Cornulier (E.), « Dictionnaire des Terres et des Seigneuries du Comté nantais et de la Loire-Inférieure », Annales de la Société Académique de Nantes et du département de Loire-Inférieure,‎ , p. 477-478.
- Ce Bego pourrait être l'époux d'Alpaïs, fille de Louis le Pieux ; Racines de l'histoire ; mais Bégon de Paris, mort en 816, est aussi un possible beau-fils de l'empereur (en supposant qu'il ait épousé Alpaïs en 806, alors qu'elle a environ 13 ans).
- Noël-Yves Tonnerre, Naissance de la Bretagne, Angers, Presses de l’Université d’Angers, , p. 484.
- « Bouguenais. Sandra Impériale s’installe dans le fauteuil de maire », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Bouguenais, consultée le 27 octobre 2017
- « Commune de Bouguenais (44020) », Insee (consulté le ).
- « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bouguenais (44020) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
- « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
- Tout sur le Port-Lavigne
- Cf. site Tout sur la Roche-Ballue
Voir aussi
Bibliographie
- Bouguenais. De Bégon à Bouguenais, histoire d'une commune des bords de Loire, Bouguenais, 1994, 219 p.
- Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, Flohic Éditions, 1999 (Bouguenais : tome 2, page 949).
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Site de la mairie
- Bouguenais sur le site de l'Insee
- L'urbanisation contemporaine de Bouguenais