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Rocheservière

Rocheservière est une commune française située dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire.

Rocheservière
Rocheservière
Pont gallo-romain.
Blason de Rocheservière
Blason
Rocheservière
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement La Roche-sur-Yon
Intercommunalité Terres de Montaigu, communauté d'agglomération
Maire
Mandat
Bernard Dabreteau
2020-2026
Code postal 85620
Code commune 85190
Démographie
Gentilé Cervièrois
Population
municipale
3 467 hab. (2020 en augmentation de 10,31 % par rapport à 2014)
Densité 123 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 56′ 23″ nord, 1° 30′ 29″ ouest
Altitude 47 m
Min. 15 m
Max. 72 m
Superficie 28,26 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Rocheservière
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Aizenay
Législatives Première circonscription
Localisation
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Rocheservière
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Rocheservière
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Le département de la Vendée est traditionnellement divisé en 4 parties qui se distinguent (se distinguaient surtout dans le passé) par leur climat, paysage et mode de vie ; respectivement : le Bocage qui occupe un large partie au Nord, à l’est et au Centre ; la Plaine au Sud, les Marais au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, et le Littoral avec les îles de Noirmoutier et d’Yeu (voir géographie de la Vendée).

    Rocheservière est située au Nord du département dans le Bas-Bocage (par opposition au Haut-Bocage dont l’altitude est plus élevée). Le territoire municipal de Rocheservière s'étend sur 2 826 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 47 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 15 et 72 mètres[1] - [2].


    Faisant partie du Massif armoricain, son sous-sol granitique et pauvre n’a permis le développement de l’agriculture que par le travail des hommes au cours des siècles ; avant le remembrement récent (années 1960), le paysage était celui d’un bocage constitué de hameaux de quelques feux, au milieu d’un maillage de parcelles exiguës entourées de haies (voir l'article Bas-Poitou, notamment les sections Géographie et Géologie).

    La commune est traversée du Sud au Nord par la Boulogne, rivière qui alimente le Lac de Grand Lieu. La Boulogne était jalonnée de moulins dont il reste des vestiges (La Roche Boulogne, Moulin des Enfants, Graveau…) ; en se frayant son chemin vers le nord, la rivière a taillé des rives escarpées propices à la construction d’ouvrage de guet et de défense (voir infra).

    Urbanisme

    Typologie

    Rocheservière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rocheservière, une unité urbaine monocommunale[6] de 3 322 habitants en 2017, constituant une ville isolée[7] - [8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9] - [10].

    Occupation des sols

    Les Marches de Bretagne et Poitou au XVe siècle. La Seigneurerie de Rocheservière porte le numéro 33.

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,7 %), zones agricoles hétérogènes (19,4 %), prairies (10,9 %), zones urbanisées (5,3 %), forêts (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Toponymie

    L’étymologie du nom est bien établie pour la première partie du nom : « Roche », d’origine occitane et romaine, qui indique un lieu élevé et fait sans doute référence à la butte où fut bâtie un château-fort au Moyen Âge, mais peut-être aussi à la « Pierre aux Lutins » qui domine la Boulogne.

    La deuxième partie est plus discutée ; longtemps écrite « Cervière », elle fait référence aux grands gibiers (cerfs ou biches) qui devaient peupler une forêt couvrant la région. Le nom de la localité est attesté sous la forme Rocham Cerveriam, en 1061. À partir du XVe siècle, elle s’écrit « Servière », ce qui peut faire référence à des serviteurs (latin « servus ») chargés de faire le guet[13] ; mais peut être aussi un dérivé du mot de langue d’oc « serva » venant du latin silva (=forêt),

    Rochecervière ou Rocheservière, les deux noms se rejoignent pour évoquer un lieu escarpé et sauvage, dominant la vallée de la Boulogne.

    Histoire

    Les 2 ouvrages de référence pour l'histoire locale sont "Les chroniques de Rocheservière"[14]de Alain de Goué et de l'abbé J. Huet et "Si Rocheservière m'était conté" de Jean Michenaud[13]. Pour l'évocation des mœurs et coutumes dans la première moitié du XXe siècle, "Les veillées de mon Bocage" du conteur local Etienne Remaud[15].

    Les Marches

    Rocheservière constitue avec Saint-Philbert de Bouaine, une inclusion du département de la Vendée dans celui de la Loire-Atlantique (voir les cartes ci-contre).

    Rocheservière se situe donc aux confins de la Bretagne et du Poitou ; historiquement le territoire fait partie des Marches de Bretagne avec le Poitou (voir carte ci-contre) ; c'est une marche avantagère du Poitou sur la Bretagne : « relevant par indivis de deux seigneurs, l'un breton, l'autre poitevin, mais pour la juridiction et pour tout le reste,(..) sujette à la justice d'un seul seigneur (poitevin) et de ses suzerains privativement aux autres »[16]. De fait, malgré cette position frontalière (frontière mouvante au cours de l'Histoire), l’histoire de Rocheservière est quasiment liée à celle du Poitou, plus précisément à celle du Bas-Poitou ; le qualificatif « Bas » ne faisant pas référence ici à son relief, mais à son niveau économique par rapport à celui du Haut-Poitou centré sur Poitiers ; cette différence de richesse est liée à la dureté du sol granitique du Bocage vendéen par rapport au calcaire des plaines autour de Niort et Poitiers.

    Rocheservière est bien un pays de Marches : relié au massif hercynien breton, longtemps lié politiquement au Poitou et plus largement à l'Aquitaine, et fortement influencé économiquement et culturellement par Nantes, sa puissante voisine à une trentaine de kilomètres.

    Seigneurie, paroisse ou commune

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le territoire désigné par le vocable « Rocheservière » a fortement évolué au cours des siècles. Au Moyen Âge, Rocheservière était une seigneurie, c'est-à-dire un large domaine dépendant d’une famille qui y exerçait un pouvoir économique et judiciaire[17].

    Avant la Révolution, le territoire actuel de la commune relevait de 4 paroisses : Saint-Christophe la Chartreuse (au sud-ouest) dont l’église disparut au moment de la Révolution, La Grolle (au sud, sud-est) ancienne seigneurie dont l’église fut détruite en 1832 ; et enfin les 2 paroisses du bourg de Rocheservière proprement dit : Notre-Dame, la plus anciennement connue (depuis le XIe siècle), dont l’église a subi les vicissitudes des guerres civiles avant d’être vendue comme bien national sous la Révolution, puis détruite ; Saint-Sauveur, dont il reste des vestiges de l’église dans le bourg. Les quatre paroisses seront réunies au XIXe siècle, autour de la nouvelle église Notre-Dame dont la construction sera terminée en 1877[13].

    Dans la nuit des temps

    Dans les temps préhistoriques, elle aurait été peuplée par les Ambiliatres, tribu affiliée aux Pictons et dont l’épicentre se situait autour de Tiffauges et des Herbiers[17].

    Le Comté d'Herbauges

    Au Moyen Âge, lorsque le pouvoir féodal s’est instauré, Rocheservière et ses seigneurs locaux dépendaient du Comté d’Herbauges, fondé par le pouvoir royal (Louis le Pieux vers l’an 800) pour contrer les ambitions bretonnes et les incursions normandes. Il était rattaché via le Poitou au royaume d’Aquitaine. Le comté d’Herbauges disparut à la fin du IXe et pendant un siècle le territoire fut rattaché au Duché de Bretagne jusqu’en 1051[17].

    Le Comté de Poitou

    À la fin du XIe, les frontières disputées entre la Bretagne, le Poitou et l’Anjou se stabilisèrent, rattachant durablement Rocheservière au Poitou et plus largement à l’Aquitaine. Une des premières traces historiques de Rocheservière apparait avec l’histoire de la famille de Chabot, dont un des membres Gérard Chabot, fils de Thibaut IV Chabot (~1165 – av. mars 1231), prend le titre de seigneur de Rocheservière. Plusieurs familles se sont succédé : les Chabot jusqu’en 1350, les Volvire jusqu’en 1531, les Hamon jusqu’en 1605[13].

    A partir du Xe siècle, les seigneurs de Rocheservière fortifièrent la motte féodale qui domine la Boulogne et son vieux pont : d'abord par des fortifications en bois, puis un château-fort avec son donjon et ses tours d'angle (XIIIe siècle). Après une période d’apogée au Moyen Âge, le château fut progressivement délaissé par ses propriétaires ; il subit les vicissitudes des guerres intestines, puis de la Révolution ; il n’en reste que quelques vestiges.

    Avant la révolution

    Rocheservière a traversé les périodes sombres et plus sereines qui ont jalonné l’histoire de France. Le secteur a été marqué par les Guerres de Religion : Montaigu toute proche ayant été un foyer de Réformés (voir l'article Histoire de la Vendée). Le château de Rocheservière est pris par les Huguenots en 1560 et repris par les catholiques l’année suivante ; l’église de Notre-Dame est brûlée en 1568.

    La Contre-Réforme organise la tentative de l’Église romaine de « restaurer » la foi dans les campagnes. Dans le Bocage vendéen, au XVIIIe siècle, ce fut l’œuvre de Louis-Marie Grignion de Montfort et de ses disciples ; notamment par l’organisation de « missions » : longues périodes d'offices, de prières et de récollections ; cette tradition s'est perpétuée dans la Bas Bocage jusqu'au milieu du XXe siècle ; les missions étaient souvent ponctuées par l’érection de calvaires. Jean Michenaud[13] en recense à Rocheservière près d’une vingtaine toujours présents, sans compter ceux construits en bois qui ont disparu.

    Les Guerres de Vendée

    En 1789, les habitants des 4 paroisses devant constituer plus tard la commune de Rocheservière ont rédigé leurs cahiers de doléances préalables à la réunion des États Généraux ; ce sont les seuls du Bocage qui ont été conservés[17] (les textes sont accessibles sur le site de Montaigu[18]).

    Après des débuts pacifiques, la Révolution allait susciter dans le Bocage des troubles, puis des conflits armés. Rocheservière, située entre Legé -fief du Général Charrette- et le haut Bocage des Herbiers-Cholet, a été fortement impliquée dans la guerre et les massacres. De mars 1793 au début de 1795, Rocheservière fait partie des communes « occupées par les rebelles »[17], concernée par des batailles et escarmouches qui y ont donné lieu (e.g. La bataille de Mormaison de juin 1794). Les colonnes infernales du général Turreau l’ont sillonnée de janvier à juin 1794.

    Après la paix manquée de février 1795, la guérilla reprend sous la conduite du Charrette dans une zone réduite autour du triangle Legé, Montaigu et Belleville qui englobe Rocheservière : le reste de la Vendée étant occupé par les garnisons républicaines (voir la carte page 273 de la ref[17].). La capture de Charrette, exécuté en mars 1796, installe une paix précaire. Le pays en sort dévasté, la commune de Rocheservière a vu sa population diminuer d’environ 20% entre 1791 et 1801 (ref[17], page 260).

    Le retour de Napoléon de l’Ile d’Elbe (mai-juin 1815) relance les troubles ; ils sont vite réprimés notamment par la victoire du général Travot sur les insurgés, lors de la bataille de Rocheservière autour du vieux pont, les 19-20 juin 1815[13].

    L’ère moderne

    Les progrès des communications et des moyens de transport dissolvent progressivement l’histoire de Rocheservière et de la Vendée dans l’histoire nationale. Les grands évènements nationaux marquent l’histoire locale : l’enracinement religieux profond a fait que la loi de séparation de l’Église de l’État a été durement ressentie ; la saignée de la première guerre mondiale à laquelle Rocheservière et la Vendée ont payé un lourd tribut, etc. Mais les séquelles des guerres de Vendée ancreront longtemps Rocheservière dans le camp politique royaliste d’abord, puis conservateur.  

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    De gueules à la croix partie d'or et de sable.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rocheservière est rattaché à l’arrondissement de La Roche-sur-Yon. Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription de la Vendée, représentée par Philippe Latombe (MoDem) depuis 2017.

    La commune a été longtemps le chef-lieu du canton de Rocheservière ; en 2014, Rocheservière est rattaché au canton d'Aizenay (redécoupage cantonal de 2014).

    Intercommunalité

    A partir de la fin du XXe siècle, des réformes des structures administratives vont modifier son statut : en 1992, création du District de Rocheservière ; , création de la Communauté de communes du canton de Rocheservière avec les communes de Saint-André-Treize-Voies, Saint-Sulpice-de-Verdon (les 2 fusionnant en 2016 pour créer la commune de Montréverd), Mormaison, et Saint-Philbert-de-Bouaine.

    Mais la Communauté de communes n'atteint pas le seuil légal du nombre d'habitants ; au , les Communautés de communes des Terres de Montaigu et du canton de Rocheservière fusionnent pour donner « Terres de Montaigu, communauté de communes Montaigu-Rocheservière » ; communauté qui deviendra Communauté d’agglomération en 2021.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1790 Marie François Cormier Avocat au parlement
    1790 1793 Jean François Süe Chirurgien
    1800 1802 Jacques René Girard de La Barre Notaire
    1802 1803 Reynaud
    1803 1810 Philippe Guitter Médecin, juge
    1810 1810
    (décès)
    Guillaume Guitter Notaire
    1811 1815 Louis François Aimé Bossis Propriétaire
    1815 1817 Louis Charles de Tinguy Militaire
    Également nommé juge de paix
    1817 1830 Charles Lubin de Baudry d'Asson Propriétaire
    1830 1831 Forestier
    1831 1836 Louis Marie Bossis Docteur en médecine
    1836 1846 Jollet
    1847
    réelu
    1851 Louis Marie Bossis Docteur en médecine
    1851 1852 Louis de Tinguy
    1852 1868
    démissionnaire
    Armand François Mercier des Rochettes Avocat, notaire
    1868 1875 Pierre Henri Daviau Propriétaire
    1875 1881 Félix de La Grandière Propriétaire
    1881 1881 Lucien Chauvin Notaire
    1882 1884 Félix de la Grandière Propriétaire
    Conseiller général de la Vendée
    1884 1894 Billette de Villeroche
    1894 1922
    (décès)
    Louis de la Grandière Officier de cavalerie
    1922 1944 Alfred Lefeuvre Conservateur Ingénieur des Arts et Manufactures
    Conseiller général du canton de Rocheservière (1922 → 1940)
    Président du conseil général de la Vendée (1928 → 1936)
    1945[19] [20] Pierre Lefeuvre MRP puis CD Conseiller général du canton de Rocheservière (1945 → 1973)
    Chevalier de la Légion d'honneur
    [20]
    (démission)
    Ida Grillet[21] Ancienne institutrice
    [22] [23] Gaston Picot
    [23] [24]
    (décès)
    Gérard Dugast Artisan coiffeur
    [25] Daniel Guibert[26] DVD Exploitant agricole retraité
    [27]
    (démission)
    Alain Lebœuf DVD puis
    UMP
    Professeur de SVT puis directeur de collège
    Député de la 1re circonscription de la Vendée (2012 → 2017)
    Conseiller général du canton de Rocheservière (2004 → 2015)
    Réélu en 2008[28]
    [29] en cours Bernard Dabreteau DVD Directeur commercial
    5e vice-président de Terres-de-Montaigu (2017 → )
    Réélu en 2014[30]et 2020
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

    En 2020, la commune comptait 3 467 habitants[Note 2], en augmentation de 10,31 % par rapport à 2014 (Vendée : +4,62 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    3334084941 5681 6271 6711 8332 0982 000
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 9951 9831 9011 9542 0332 1292 1602 0301 952
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 8981 8861 6211 6181 5961 5521 6811 5701 638
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020
    1 7741 9482 1822 2452 2412 6913 0453 2993 467
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,2 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 672 hommes pour 1 678 femmes, soit un taux de 50,09 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,16 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,0
    90 ou +
    1,7
    6,0
    75-89 ans
    8,7
    12,1
    60-74 ans
    12,8
    17,3
    45-59 ans
    16,5
    24,4
    30-44 ans
    24,1
    14,0
    15-29 ans
    12,6
    25,4
    0-14 ans
    23,6
    Pyramide des âges du département de la Vendée en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2,1
    8,4
    75-89 ans
    11
    19,5
    60-74 ans
    20,4
    20
    45-59 ans
    19,4
    18
    30-44 ans
    17,1
    14,9
    15-29 ans
    13,2
    18,5
    0-14 ans
    16,8

    Lieux et monuments

    Le site de la commune donne une description des lieux et monuments[37] ; parmi les plus significatifs :

    Vestiges du château-fort de Rocheservière
    • Le pont du Péplu de style roman inscrit aux monuments historiques ; il fut le lieu d'âpres combats lors de la bataille de Rocheservière en 1815. Très étroit il a été pendant longtemps le seul passage pour la traversée de la Boulogne ; il est doublé désormais par d'un viaduc dont la construction débuta à partir de 1850.
    • La Chapelle Saint-Sauveur[38] : de l'église construite au XIIIe siècle, ne subsiste que l'ancien chÅ“ur abritant un retable du XVIIe siècle. Restauré en 2010, le site est devenu un centre culturel ; y est exposée en permanence une broderie monumentale (140 m en toile de lin) illustrant l'Évangile, les Épîtres et l'Apocalypse de l’évangéliste Saint Jean[39].
    • Les vestiges (remparts et tour du XVIe siècle) du château-fort qui dominait la rivière.
    • L'église Notre-Dame achevée en 1882, qui expose 56 vitraux dont une série dédiée aux guerres de Vendée.
    • Château de la Touche (début XIXe siècle), détruit en grande partie par un incendie en [40].

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Commune 21668 », Géofla, version 2.2, base de données de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
    2. « Rocheservière », Répertoire géographique des communes, fichier de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Rocheservière », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. Jean Michenaud, Si Rocheservière m'était conté, Legrandjardin, , 205 p. (ISBN 978-2-900497-06-7 et 2-900497-06-X, OCLC 1003135422, lire en ligne)
    14. Alain de Goué et Abbé J.Huet, Chronique de Rocheservière, Livre d'histoire-Lorisse, (ISBN 978-2-7586-0102-9 et 2-7586-0102-8, OCLC 175647619, lire en ligne)
    15. Etienne Remaud, Les veillées de mon bocage : contes et nouvelles de Vendée, Tomes 1 & 2, Editions de la Surière, , 100 p. (lire en ligne)
    16. « Les marches communes du Poitou, d'Anjou et de Bretagne », sur Les portes du temps (consulté le )
    17. Gerard Aubin, La Vendee : des origines a nos jours, Bordessoules, (ISBN 2-903504-07-5 et 978-2-903504-07-6, OCLC 299378374, lire en ligne)
    18. « Les 4 cahiers de doléances de Rocheservière », sur Montaigu en Vendée (consulté le )
    19. « Cette année, les élections à Rocheservière ont été marquées par un véritable événement dans l'histoire de la commune : le maire en place depuis 32 ans, M. Lefeuvre (qui avait lui-même succédé à son père) ne s'est pas représenté. », Ouest-France, .
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