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Les Moutiers-en-Retz

Les Moutiers-en-Retz ([lɛ.mu.tje.ĂŁ.ʁɛ]) est une commune de l'Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Loire-Atlantique, en rĂ©gion Pays de la Loire.

Les Moutiers-en-Retz
Les Moutiers-en-Retz
Le clocher de l'église du village vu d'un pré le surplombant ; en arriÚre-plan, la baie de Bourgneuf.
Blason de Les Moutiers-en-Retz
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
DĂ©partement Loire-Atlantique
Arrondissement Saint-Nazaire
Intercommunalité Pornic Agglo Pays de Retz
Maire
Mandat
Pascale Briand
2020-2026
Code postal 44760
Code commune 44106
DĂ©mographie
Gentilé Monastériens
Population
municipale
1 805 hab. (2020 en augmentation de 15,34 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 189 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 03â€Č 46″ nord, 2° 00â€Č 04″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 39 m
Superficie 9,57 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Pornic
(banlieue)
Aire d'attraction Pornic
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Pornic
LĂ©gislatives NeuviĂšme circonscription
Localisation
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Les Moutiers-en-Retz
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Les Moutiers-en-Retz
Liens
Site web http://www.mairie-lesmoutiersenretz.fr/

    Ses habitants s'appellent les Monastériens[1].

    GĂ©ographie

    Situation

    Elle est traversée par la Route Bleue (tronçon Pornic-Bourgneuf) et l'itinéraire cyclable Vélocéan.

    Paysages

    La commune est composĂ©e de 4 paysages diffĂ©rents :

    • le Marais breton dans la partie sud de la commune avec ses anciens marais salants qui firent la richesse de la commune jusqu'au XVIIIe siĂšcle et le Port du Collet pour ses exportations de sel pour les pays du nord de l'Europe au Moyen Âge qui est Ă  la limite des communes des Moutiers, Bourgneuf et Bouin. Aujourd'hui l'ostrĂ©iculture (huĂźtres VendĂ©e-Atlantique) a remplacĂ© le sel, mais depuis 2002 le sel revient, une saline de 16 Ɠillets a Ă©tĂ© restaurĂ©e et se visite ; en effet, ce marais aux Moutiers Ă©tait composĂ© de petites salines la plupart de moins de 16 Ɠillets, ce qui pourrait supposer que localement ces salines soient trĂšs anciennes ;
    Situation de la commune des Moutiers-en-Retz dans le département de la Loire-Atlantique.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 2] : 714 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pornic », sur la commune de Pornic, mise en service en 1919[8] et qui se trouve Ă  10 km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 738,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945 et Ă  31 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  12,5 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  12,7 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Les Moutiers-en-Retz est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Pornic, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 3 communes[18] et 19 626 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pornic dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[21] - [22].

    La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[24] - [25].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (56,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (68,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (36,2 %), zones urbanisĂ©es (19,4 %), zones humides intĂ©rieures (15,6 %), prairies (14,2 %), terres arables (5,7 %), forĂȘts (3,1 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (2,7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2,7 %), zones humides cĂŽtiĂšres (0,4 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[27].

    Toponymie

    Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous les formes de Monasteriis en 1119, Burgus Monasteriorum en 1287, Bourg-des-MoĂŒtiers en 1790[28].

    Burgus Monasteriorum en 1287 : Burgus (bourg) et monasteriorum (monastĂšre).

    La commune est situĂ©e dans le domaine du poitevin, au sud de la limite entre poitevin et gallo. En gallo, son nom est Les MĂČstiers selon l'Ă©criture ELG[29], ou LĂ© MouqhĂ© selon l'Ă©criture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce [lemuce][30]. MousteroĂč-Raez en breton[28]

    Le pays de Retz, est un pays de la Bretagne historique.

    Histoire

    Les premiĂšres traces d’occupation attestĂ©es sur la commune des Moutiers remontent Ă  l’époque prĂ©historique : des monuments mĂ©galithiques Ă©taient encore visibles au XIXe siĂšcle. Des traces d’habitats nĂ©olithiques ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es prĂšs du bourg actuel[31].

    Avant et aprĂšs la conquĂȘte par CĂ©sar, une activitĂ© de rĂ©cupĂ©ration du sel marin (technique de briquetage) est attestĂ©e au PrĂ© de la Layette (camping municipal) et aux NoĂ«s sur la route bleue[32]. Des vestiges d’habitations gallo-romaines ont Ă©tĂ© dĂ©couverts aux Courtes et Ă  la Rairie. Un oppidum est Ă©tabli sur la butte de Prigny, succĂ©dant peut-ĂȘtre Ă  une fortification gauloise. Le site de Prigny est au croisement de deux voies romaines et domine de 25 mĂštres le littoral de la baie de Bourgneuf, (aujourd’hui remplacĂ©e par le Marais Breton) oĂč se trouve un port[31].

    Au IXe siĂšcle, les Vikings s’emparent de Prigny et y Ă©tablissent un camp[33]. Ils sont chassĂ©s du pays de Retz par Alain Barbetorte en 938[34].

    Au dĂ©but du Moyen-Age, l’urbanisation du territoire est centrĂ©e sur la ville de Prigny, citĂ©e fortifiĂ©e (elle est dĂ©signĂ©e par le terme oppidum dans les chartes du XIe siĂšcle)[31]. Ses fortifications atteignaient 1 km de longueur (comparable Ă  la superficie de la ville-close de GuĂ©rande). Elle Ă©tait organisĂ©e autour de son chĂąteau (ou motte castrale), protĂ©gĂ© par des fossĂ©s. RebĂątit ultĂ©rieurement en pierre, celui-ci comportait un donjon et une demeure seigneuriale formant quadrilatĂšre[35]. (voir plan en lien[36])

    Au XIe siĂšcle, les droits de la chapelle castrale Saint-Jean-Baptiste, actuelle chapelle de Prigny, sont transfĂ©rĂ©s Ă  l’abbaye Saint-Jouin de Marnes, qui fonde le prieurĂ© Saint-Nicolas hors les murs[31]. La chapelle, desservie par les moines, devient l’église paroissiale de Prigny. On trouve Ă©galement dans la ville forte une chapelle dĂ©diĂ©e Ă  saint Jean l'ÉvangĂ©liste, mais qui est peu Ă  peu abandonnĂ©e[35].

    Au dĂ©but du Moyen-Age, l’actuel bourg des Moutiers-en-Retz est un simple faubourg. On y trouve la trace d’une nĂ©cropole mĂ©rovingienne. Au XIe siĂšcle, JudicaĂ«l, viguier de Prigny, transfĂšre les droits sur ce faubourg Ă  l’abbaye Notre-Dame du Ronceray d'Angers qui y fonde le prieurĂ© Notre-Dame. Le prieurĂ© de Saint-Pierre, dĂ©pendant de l’abbaye Saint Sauveur de Redon, Ă©galement est fondĂ© Ă  la mĂȘme Ă©poque prĂšs de l'Ă©glise paroissiale qui en constituait le sanctuaire. Un marchĂ© se dĂ©veloppe dont les droits appartiennent aux religieuses[37].

    En 1225, il est pour la premiĂšre fois fait mention du bourg des Moutiers, Burgo Monasterium, dans le cartulaire des seigneurs de Rais[37].

    L’essor du bourg des Moutiers est parallĂšle au lent dĂ©clin du site de Prigny, dont le port s’envase inexorablement[31].

    Au temps du DuchĂ© de Bretagne, les Moutiers faisaient partie des subdivisions suivantes : au niveau le plus bas, celui du « Clos de Retz », subdivision des Pays « au-delĂ  de la Loire » qui faisaient eux-mĂȘmes parties du Pays nantais[38].

    L’essor du commerce et des salines atteint son apogĂ©e au XIVe siĂšcle[37]. Les navires Ă©trangers, anglais, allemands, hansĂ©ates, se pressent dans la baie de Bourgneuf qui est alors un centre Ă©conomique important[39].

    Pendant la Guerre de Succession de Bretagne, le fort du Collet est occupé par les troupes anglaises sous les ordres de Gautier Huet.

    Les religieuses du Ronceray quittent le prieuré Notre-Dame au début du XVe siÚcle[37].

    Le XVIe siĂšcle est une pĂ©riode difficile, les marais salants connaissant des conditions climatiques dĂ©favorables auxquelles s’ajoutent les troubles des Guerres de religion[37]. En 1548, la paroisse de Prigny obtient des exemptions d’impĂŽts pour compenser les pertes causĂ©es par les tempĂȘtes sur les marais salants[31]. Le commerce international commence Ă  dĂ©cliner[39].

    Le chùteau de Prigny possÚde encore une garnison en 1678, mais la justice seigneuriale de Prigny est transférée à Bourgneuf en 1680, marquant le début de sa ruine[31].

    Au XVIIe siĂšcle, le bourg des Moutiers semble retrouver un certain essor, qui se signale par la construction de nouvelles maisons. Mais l’envasement de la baie entraine la disparition de nombreuses salines. Au XVIIIe, on assiste Ă  un dĂ©but de reconquĂȘte agricole par les atterrissements[37].

    En 1730, le prieurĂ© Saint Nicolas de Prigny et son sanctuaire sont dĂ©truits. Le culte est transfĂ©rĂ© Ă  l’église Saint-Jean-Baptiste[31].

    L’étier du Collet est creusĂ© en 1777[37].

    Pendant la pĂ©riode rĂ©volutionnaire, la commune change de nom pour s’appeler “les Champs Libres” , regroupant les Moutiers et Prigny[31].

    En 1793, le bourg des Moutiers subit deux attaques des Vendéens et est pillé et dévasté par Charette.

    En , 41 habitants soupçonnĂ©s d’aider les royalistes sont noyĂ©s en baie de Bourgneuf[37].

    Prigny et les Moutiers retrouvent leur nom en 1811[33].

    Le , la commune de Prigny est rattachée aux Moutiers[40].

    Les derniers vestiges du chĂąteau de Prigny, Ă  l’abandon depuis le XVIIIe siĂšcle, sont dĂ©truits en 1832[31].

    Le , La Bernerie se sépare des Moutiers.

    Depuis 1875, le chemin de fer Nantes-Pornic dessert la commune.

    Les Moutiers sont renommés Les Moutiers-en-Retz le [41].

    EmblĂšmes

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    De gueules au chĂąteau d'or, coulissĂ©, ajourĂ© et maçonnĂ© de sable, accompagnĂ© de trois tĂȘtes de crosses aussi d'or, deux en chef et une en pointe ; Ă  la bordure cousue d'azur.
    Commentaires : Le chùteau représenté est celui de Prigny (519), qui fut détruit par les Normands. Les crosses figurent les trois moutiers implantés sur le territoire communal : un à Prigny et deux au bourg. Blason conçu par M. Gautier en 1930 (délibération municipale du ), enregistré en 1972.

    Devise

    La devise des Moutiers-en-Retz : More Majorum.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 mars 2014 Jean Guillot[Note 6]
    mars 2014 En cours Pascale Briand Divers droite médecin biologiste, directrice de l'Agence Nationale de la Recherche (ANR)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Selon le classement établi par l'Insee, Les Moutiers-en-Retz fait partie de l'aire urbaine, de l'unité urbaine et du bassin de vie de Pornic et de la zone d'emploi de Nantes[42]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 97 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 3 % dans des zones « trÚs peu denses »[43].

    Évolution dĂ©mographique

    La commune absorbe Prigny en 1815, et cĂšde La Bernerie-en-Retz en 1863.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[45].

    En 2020, la commune comptait 1 805 habitants[Note 7], en augmentation de 15,34 % par rapport Ă  2014 (Loire-Atlantique : +7,32 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 9001 3181 4611 6761 7181 6881 6921 7431 755
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8061 699768732690690717800789
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    796805758680714651639659628
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    6546146356937399081 1011 1381 293
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 5651 7651 805------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee Ă  partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  22,4 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 43,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 23,8 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 829 hommes pour 874 femmes, soit un taux de 51,32 % de femmes, légÚrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[47]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    1,4
    11,4
    75-89 ans
    13,5
    29,1
    60-74 ans
    31,4
    20,3
    45-59 ans
    20,4
    13,0
    30-44 ans
    13,6
    10,6
    15-29 ans
    7,1
    14,8
    0-14 ans
    12,6
    Pyramide des ùges du département de la Loire-Atlantique en 2018 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,7
    5,8
    75-89 ans
    8,6
    14,7
    60-74 ans
    16
    19,6
    45-59 ans
    18,9
    20,1
    30-44 ans
    19,2
    19,2
    15-29 ans
    17,5
    20
    0-14 ans
    18

    Culture locale et patrimoine

    Marais salant dit Tenue de Mareil.

    Lieux et monuments

    Sur la commune se trouvent deux monuments historiques :

    • la chapelle de Prigny, anciennement Ă©glise Saint-Jean-le-Baptiste (XIe siĂšcle) (Logo monument historique ClassĂ©e MH (1913)[49]) ;
    • la lanterne des morts (XIIIe siĂšcle ?, Logo monument historique ClassĂ©e MH (1913)[50]). La date de son Ă©dification fait dĂ©bat, les rĂ©fections importantes qu’elle a subies aux XVIIe et XIXe siĂšcles, rendant son analyse difficile[51]. C’est une tour de 7 mĂštres de haut sur 1,5 mĂštre de diamĂštre, surmontĂ©e d’une calotte hĂ©misphĂ©rique et d’une croix[52]. C’est la derniĂšre lanterne des Morts de France toujours en fonction : une lumiĂšre y est allumĂ©e chaque nuit des TrĂ©passĂ©s Ă  chaque dĂ©cĂšs dans la paroisse (l’électricitĂ© a aujourd’hui remplacĂ© la lampe Ă  huile)[53].

    On y trouve aussi :

    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre, probablement Ă©difiĂ©e au XIe siĂšcle, avant d’ĂȘtre remaniĂ©e aux XVIe et XIXe siĂšcles[54].
    • le port du Collet avec ses activitĂ©s ostrĂ©icoles, son Ă©cluse (de 1879 et dĂ©molie en 2004) ses kilomĂštres de plages de sable fin et blanc ;
    • le chĂąteau et les marais du Collet, propriĂ©tĂ© de Joubert du Collet, par la suite de ses descendants, les Écomard de Sainte-Pazanne. ChĂąteau fort, du XIIe siĂšcle, donnĂ© aux Joubert de Noirmoutier sous Louis XIV, qui le dĂ©molissent pour y Ă©difier une folie nantaise ;
    • la plage du PrĂ©-Vincent (Pavillon bleu depuis 2005) ;
    • la place du centre (concerts, marchĂ©s et activitĂ©s l'Ă©tĂ©) ;
    • la gare des Moutiers-en-Retz ;
    • le marais salant Tenue de Mareil;
    • la Cartret, petite borderie donnant directement sur la mer, propriĂ©tĂ© de Joseph Écomard et sa famille de Sainte-Pazanne, des annĂ©es 1952 Ă  1971.

    Personnalités liées à la commune

    • Émile Boutin (1919-2013), Ă©crivain, historien du pays de Retz, est nĂ© en 1919 aux Moutiers-en-Retz, oĂč il rĂ©sidait toujours Ă  la fin de sa vie.
    • AndrĂ© Lenormand (1901-1993), peintre et caricaturiste, nĂ© aux Moutiers-en-Retz.
    • GĂ©rard Voisin (1934-), sculpteur, dont l'atelier est installĂ© aux Moutiers-en-Retz et qui a fait don de ses Ɠuvres Ă  la commune en 2021[55].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. RĂ©Ă©lu en mars 2008.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Loire-Atlantique > Les Moutiers-en-Retz (44760) », sur www.habitants.fr (consulté le ).
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