Les Moutiers-en-Retz
Les Moutiers-en-Retz ([lÉ.mu.tje.ĂŁ.ÊÉ]) est une commune de l'Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Loire-Atlantique, en rĂ©gion Pays de la Loire.
Les Moutiers-en-Retz | |||||
Le clocher de l'église du village vu d'un pré le surplombant ; en arriÚre-plan, la baie de Bourgneuf. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Pays de la Loire | ||||
DĂ©partement | Loire-Atlantique | ||||
Arrondissement | Saint-Nazaire | ||||
Intercommunalité | Pornic Agglo Pays de Retz | ||||
Maire Mandat |
Pascale Briand 2020-2026 |
||||
Code postal | 44760 | ||||
Code commune | 44106 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Monastériens | ||||
Population municipale |
1 805 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 189 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 03âČ 46âł nord, 2° 00âČ 04âł ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 39 m |
||||
Superficie | 9,57 km2 | ||||
Type | Commune rurale et littorale | ||||
Unité urbaine | Pornic (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Pornic (commune de la couronne) |
||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Pornic | ||||
LĂ©gislatives | NeuviĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
| |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.mairie-lesmoutiersenretz.fr/ | ||||
Ses habitants s'appellent les Monastériens[1].
GĂ©ographie
Situation
Elle est traversée par la Route Bleue (tronçon Pornic-Bourgneuf) et l'itinéraire cyclable Vélocéan.
Paysages
La commune est composée de 4 paysages différents :
- le Marais breton dans la partie sud de la commune avec ses anciens marais salants qui firent la richesse de la commune jusqu'au XVIIIe siĂšcle et le Port du Collet pour ses exportations de sel pour les pays du nord de l'Europe au Moyen Ăge qui est Ă la limite des communes des Moutiers, Bourgneuf et Bouin. Aujourd'hui l'ostrĂ©iculture (huĂźtres VendĂ©e-Atlantique) a remplacĂ© le sel, mais depuis 2002 le sel revient, une saline de 16 Ćillets a Ă©tĂ© restaurĂ©e et se visite ; en effet, ce marais aux Moutiers Ă©tait composĂ© de petites salines la plupart de moins de 16 Ćillets, ce qui pourrait supposer que localement ces salines soient trĂšs anciennes ;
- les coteaux de vignobles (gros-plant, muscadet, gamay, chardonnay, grolleau gris et rosé, sauvignon, cabernet) et le village de Prigny ;
- le bourg, au nord-ouest, totalement urbanisé ;
- des kilomÚtres de plages sur la baie de Bourgneuf (océan Atlantique).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pornic », sur la commune de Pornic, mise en service en 1919[8] et qui se trouve Ă 10 km Ă vol d'oiseau[9] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 738,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945 et Ă 31 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă 12,5 °C pour 1981-2010[13], puis Ă 12,7 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Les Moutiers-en-Retz est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pornic, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[18] et 19 626 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pornic dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21] - [22].
La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[24] - [25].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (56,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (68,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (36,2 %), zones urbanisĂ©es (19,4 %), zones humides intĂ©rieures (15,6 %), prairies (14,2 %), terres arables (5,7 %), forĂȘts (3,1 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (2,7 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2,7 %), zones humides cĂŽtiĂšres (0,4 %)[26].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[27].
Toponymie
Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous les formes de Monasteriis en 1119, Burgus Monasteriorum en 1287, Bourg-des-MoĂŒtiers en 1790[28].
Burgus Monasteriorum en 1287 : Burgus (bourg) et monasteriorum (monastĂšre).
La commune est situĂ©e dans le domaine du poitevin, au sud de la limite entre poitevin et gallo. En gallo, son nom est Les MĂČstiers selon l'Ă©criture ELG[29], ou LĂ© MouqhĂ© selon l'Ă©criture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce [lemuce][30]. MousteroĂč-Raez en breton[28]
Le pays de Retz, est un pays de la Bretagne historique.
Histoire
Les premiĂšres traces dâoccupation attestĂ©es sur la commune des Moutiers remontent Ă lâĂ©poque prĂ©historique : des monuments mĂ©galithiques Ă©taient encore visibles au XIXe siĂšcle. Des traces dâhabitats nĂ©olithiques ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es prĂšs du bourg actuel[31].
Avant et aprĂšs la conquĂȘte par CĂ©sar, une activitĂ© de rĂ©cupĂ©ration du sel marin (technique de briquetage) est attestĂ©e au PrĂ© de la Layette (camping municipal) et aux NoĂ«s sur la route bleue[32]. Des vestiges dâhabitations gallo-romaines ont Ă©tĂ© dĂ©couverts aux Courtes et Ă la Rairie. Un oppidum est Ă©tabli sur la butte de Prigny, succĂ©dant peut-ĂȘtre Ă une fortification gauloise. Le site de Prigny est au croisement de deux voies romaines et domine de 25 mĂštres le littoral de la baie de Bourgneuf, (aujourdâhui remplacĂ©e par le Marais Breton) oĂč se trouve un port[31].
Au IXe siĂšcle, les Vikings sâemparent de Prigny et y Ă©tablissent un camp[33]. Ils sont chassĂ©s du pays de Retz par Alain Barbetorte en 938[34].
Au dĂ©but du Moyen-Age, lâurbanisation du territoire est centrĂ©e sur la ville de Prigny, citĂ©e fortifiĂ©e (elle est dĂ©signĂ©e par le terme oppidum dans les chartes du XIe siĂšcle)[31]. Ses fortifications atteignaient 1 km de longueur (comparable Ă la superficie de la ville-close de GuĂ©rande). Elle Ă©tait organisĂ©e autour de son chĂąteau (ou motte castrale), protĂ©gĂ© par des fossĂ©s. RebĂątit ultĂ©rieurement en pierre, celui-ci comportait un donjon et une demeure seigneuriale formant quadrilatĂšre[35]. (voir plan en lien[36])
Au XIe siĂšcle, les droits de la chapelle castrale Saint-Jean-Baptiste, actuelle chapelle de Prigny, sont transfĂ©rĂ©s Ă lâabbaye Saint-Jouin de Marnes, qui fonde le prieurĂ© Saint-Nicolas hors les murs[31]. La chapelle, desservie par les moines, devient lâĂ©glise paroissiale de Prigny. On trouve Ă©galement dans la ville forte une chapelle dĂ©diĂ©e Ă saint Jean l'ĂvangĂ©liste, mais qui est peu Ă peu abandonnĂ©e[35].
Au dĂ©but du Moyen-Age, lâactuel bourg des Moutiers-en-Retz est un simple faubourg. On y trouve la trace dâune nĂ©cropole mĂ©rovingienne. Au XIe siĂšcle, JudicaĂ«l, viguier de Prigny, transfĂšre les droits sur ce faubourg Ă lâabbaye Notre-Dame du Ronceray d'Angers qui y fonde le prieurĂ© Notre-Dame. Le prieurĂ© de Saint-Pierre, dĂ©pendant de lâabbaye Saint Sauveur de Redon, Ă©galement est fondĂ© Ă la mĂȘme Ă©poque prĂšs de l'Ă©glise paroissiale qui en constituait le sanctuaire. Un marchĂ© se dĂ©veloppe dont les droits appartiennent aux religieuses[37].
En 1225, il est pour la premiĂšre fois fait mention du bourg des Moutiers, Burgo Monasterium, dans le cartulaire des seigneurs de Rais[37].
Lâessor du bourg des Moutiers est parallĂšle au lent dĂ©clin du site de Prigny, dont le port sâenvase inexorablement[31].
Au temps du DuchĂ© de Bretagne, les Moutiers faisaient partie des subdivisions suivantes : au niveau le plus bas, celui du « Clos de Retz », subdivision des Pays « au-delĂ de la Loire » qui faisaient eux-mĂȘmes parties du Pays nantais[38].
Lâessor du commerce et des salines atteint son apogĂ©e au XIVe siĂšcle[37]. Les navires Ă©trangers, anglais, allemands, hansĂ©ates, se pressent dans la baie de Bourgneuf qui est alors un centre Ă©conomique important[39].
Pendant la Guerre de Succession de Bretagne, le fort du Collet est occupé par les troupes anglaises sous les ordres de Gautier Huet.
Les religieuses du Ronceray quittent le prieuré Notre-Dame au début du XVe siÚcle[37].
Le XVIe siĂšcle est une pĂ©riode difficile, les marais salants connaissant des conditions climatiques dĂ©favorables auxquelles sâajoutent les troubles des Guerres de religion[37]. En 1548, la paroisse de Prigny obtient des exemptions dâimpĂŽts pour compenser les pertes causĂ©es par les tempĂȘtes sur les marais salants[31]. Le commerce international commence Ă dĂ©cliner[39].
Le chùteau de Prigny possÚde encore une garnison en 1678, mais la justice seigneuriale de Prigny est transférée à Bourgneuf en 1680, marquant le début de sa ruine[31].
Au XVIIe siĂšcle, le bourg des Moutiers semble retrouver un certain essor, qui se signale par la construction de nouvelles maisons. Mais lâenvasement de la baie entraine la disparition de nombreuses salines. Au XVIIIe, on assiste Ă un dĂ©but de reconquĂȘte agricole par les atterrissements[37].
En 1730, le prieurĂ© Saint Nicolas de Prigny et son sanctuaire sont dĂ©truits. Le culte est transfĂ©rĂ© Ă lâĂ©glise Saint-Jean-Baptiste[31].
LâĂ©tier du Collet est creusĂ© en 1777[37].
Pendant la pĂ©riode rĂ©volutionnaire, la commune change de nom pour sâappeler âles Champs Libresâ , regroupant les Moutiers et Prigny[31].
En 1793, le bourg des Moutiers subit deux attaques des Vendéens et est pillé et dévasté par Charette.
En , 41 habitants soupçonnĂ©s dâaider les royalistes sont noyĂ©s en baie de Bourgneuf[37].
Prigny et les Moutiers retrouvent leur nom en 1811[33].
Le , la commune de Prigny est rattachée aux Moutiers[40].
Les derniers vestiges du chĂąteau de Prigny, Ă lâabandon depuis le XVIIIe siĂšcle, sont dĂ©truits en 1832[31].
Le , La Bernerie se sépare des Moutiers.
Depuis 1875, le chemin de fer Nantes-Pornic dessert la commune.
Les Moutiers sont renommés Les Moutiers-en-Retz le [41].
EmblĂšmes
HĂ©raldique
Blasonnement :
De gueules au chĂąteau d'or, coulissĂ©, ajourĂ© et maçonnĂ© de sable, accompagnĂ© de trois tĂȘtes de crosses aussi d'or, deux en chef et une en pointe ; Ă la bordure cousue d'azur.
Commentaires : Le chùteau représenté est celui de Prigny (519), qui fut détruit par les Normands. Les crosses figurent les trois moutiers implantés sur le territoire communal : un à Prigny et deux au bourg. Blason conçu par M. Gautier en 1930 (délibération municipale du ), enregistré en 1972. |
Devise
La devise des Moutiers-en-Retz : More Majorum.
Politique et administration
Population et société
DĂ©mographie
Selon le classement établi par l'Insee, Les Moutiers-en-Retz fait partie de l'aire urbaine, de l'unité urbaine et du bassin de vie de Pornic et de la zone d'emploi de Nantes[42]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 97 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 3 % dans des zones « trÚs peu denses »[43].
Ăvolution dĂ©mographique
La commune absorbe Prigny en 1815, et cĂšde La Bernerie-en-Retz en 1863.
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[45].
En 2020, la commune comptait 1 805 habitants[Note 7], en augmentation de 15,34 % par rapport Ă 2014 (Loire-Atlantique : +7,32 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 22,4 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (37,3 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 43,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 23,8 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 829 hommes pour 874 femmes, soit un taux de 51,32 % de femmes, légÚrement inférieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Sur la commune se trouvent deux monuments historiques :
- la chapelle de Prigny, anciennement église Saint-Jean-le-Baptiste (XIe siÚcle) ( Classée MH (1913)[49]) ;
- la lanterne des morts (XIIIe siĂšcle ?, ClassĂ©e MH (1913)[50]). La date de son Ă©dification fait dĂ©bat, les rĂ©fections importantes quâelle a subies aux XVIIe et XIXe siĂšcles, rendant son analyse difficile[51]. Câest une tour de 7 mĂštres de haut sur 1,5 mĂštre de diamĂštre, surmontĂ©e dâune calotte hĂ©misphĂ©rique et dâune croix[52]. Câest la derniĂšre lanterne des Morts de France toujours en fonction : une lumiĂšre y est allumĂ©e chaque nuit des TrĂ©passĂ©s Ă chaque dĂ©cĂšs dans la paroisse (lâĂ©lectricitĂ© a aujourdâhui remplacĂ© la lampe Ă huile)[53].
On y trouve aussi :
- L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre, probablement Ă©difiĂ©e au XIe siĂšcle, avant dâĂȘtre remaniĂ©e aux XVIe et XIXe siĂšcles[54].
- le port du Collet avec ses activités ostréicoles, son écluse (de 1879 et démolie en 2004) ses kilomÚtres de plages de sable fin et blanc ;
- le chĂąteau et les marais du Collet, propriĂ©tĂ© de Joubert du Collet, par la suite de ses descendants, les Ăcomard de Sainte-Pazanne. ChĂąteau fort, du XIIe siĂšcle, donnĂ© aux Joubert de Noirmoutier sous Louis XIV, qui le dĂ©molissent pour y Ă©difier une folie nantaise ;
- la plage du Pré-Vincent (Pavillon bleu depuis 2005) ;
- la place du centre (concerts, marchés et activités l'été) ;
- la gare des Moutiers-en-Retz ;
- le marais salant Tenue de Mareil;
- la Cartret, petite borderie donnant directement sur la mer, propriĂ©tĂ© de Joseph Ăcomard et sa famille de Sainte-Pazanne, des annĂ©es 1952 Ă 1971.
Personnalités liées à la commune
- Ămile Boutin (1919-2013), Ă©crivain, historien du pays de Retz, est nĂ© en 1919 aux Moutiers-en-Retz, oĂč il rĂ©sidait toujours Ă la fin de sa vie.
- André Lenormand (1901-1993), peintre et caricaturiste, né aux Moutiers-en-Retz.
- GĂ©rard Voisin (1934-), sculpteur, dont l'atelier est installĂ© aux Moutiers-en-Retz et qui a fait don de ses Ćuvres Ă la commune en 2021[55].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Les Moutiers-en-Retz sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- RĂ©Ă©lu en mars 2008.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Loire-Atlantique > Les Moutiers-en-Retz (44760) », sur www.habitants.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « DĂ©finition dâune normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consultĂ© le )
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Pornic - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Les Moutiers-en-Retz et Pornic », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Pornic - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Les Moutiers-en-Retz et Bouguenais », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Pornic », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative Ă lâamĂ©nagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
- « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
- « ChubEndret â Motier d non d'endret », Chubri (consultĂ© le ).
- « Prigny », sur shpr.fr (consulté le ).
- http://www.shpr.fr/IMG/pdf/Garzettespeciale28fourPredelaLayetteC.pdf
- « Histoire Les Moutiers-en-Retz », sur pornic.com (consulté le ).
- « Moutiers-en-Retz », sur infobretagne.com (consulté le ).
- « LES MOUTIERS-EN-RETZ : L'ĂGLISE DE PRIGNY ET LE PRIEURĂ DE SAINT-NICOLAS », sur infobretagne.com (consultĂ© le ).
- « plan Prigny », sur tourisme-loireatlantique.com (consulté le ).
- « Les Moutiers-en-Retz », sur shpr.fr (consulté le ).
- KerhervĂ© (Jean), L'Ătat breton aux XIVe et XVe siĂšcles, Maloine Ă©diteur, Paris, 1987, tome 1, p. 89 (carte).
- F. Guilloux, Histoire de la ConquĂȘte du Marais breton-vendĂ©en et du Port de Bourgneuf, avec cartes et plans anciens, Rennes, Imprimerie du Nouvelliste de Bretagne, .
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Prigny », sur ehess.fr, Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- « Commune du Moutiers-en-Retz (44106) », Insee (consulté le ).
- « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune des Moutiers-en-Retz (44106) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de la Loire-Atlantique (44) », (consultĂ© le ).
- « Chapelle de Prigny », notice no PA00108648, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Lanterne des morts », notice no PA00108649, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « LANTERNE DES MORTS », sur mairie-lesmoutiersenretz.fr (consulté le ).
- « La lanterne des morts, un monument rare à protéger », sur ouest-france.fr (consulté le ).
- « LA LANTERNE DES MORTS », sur pornic.com (consulté le ).
- « L'ĂGLISE SAINT-PIERRE », sur pornic.com (consultĂ© le ).
- Florence Lambert, « Loire-Atlantique. Le sculpteur GĂ©rard Voisin transmet son Ćuvre Ă sa commune », sur ouest-france.fr, (consultĂ© le ).
Bibliographie
- [La météo de la France] Jacques Kessler et André Chambraud, La météo de la France : tous les climats, localité par localité, JC LattÚs, , 312 p. (ISBN 978-2-7096-0491-8).
- [Types de climats annuels] MaĂ«lle Eveno, Olivier Planchon, Johan Oszwald, Vincent Dubreuil et HervĂ© QuĂ©nol, « VariabilitĂ© et changement climatique en France de 1951 Ă 2010 : analyse au moyen de la classification de Köppen et des « types de climats annuels » », Climatologie, vol. 13,â (lire en ligne [PDF])
- [Carte de Nantes] G. Beneteau et R. Corillion, Carte de la vĂ©gĂ©tation de la France, Feuille de Nantes, vol. 37, Ăditions du CNRS, (lire en ligne)