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Basse-Goulaine

Basse-Goulaine (Bass-Góleinn en gallo) est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Basse-Goulaine
Basse-Goulaine
L'église paroissiale.
Blason de Basse-Goulaine
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Nantes
Intercommunalité Nantes Métropole
Maire
Mandat
Alain Vey
2020-2026
Code postal 44115
Code commune 44009
Démographie
Gentilé Goulainais
Population
municipale
9 410 hab. (2020 en augmentation de 10,81 % par rapport à 2014)
Densité 685 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 12′ 58″ nord, 1° 27′ 51″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 44 m
Superficie 13,74 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Nantes
(banlieue)
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Sébastien-sur-Loire
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Basse-Goulaine
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Basse-Goulaine
Liens
Site web http://www.basse-goulaine.fr/

    Géographie

    Situation de la commune de Basse-Goulaine dans le département de la Loire-Atlantique.

    Situation

    Basse-Goulaine est située sur la rive sud de Loire, aux portes du Vignoble du Muscadet-Sèvre et Maine, au sud-est de Nantes ; la commune est arrosée par la rivière de Goulaine qui traverse son territoire au nord-est.

    Les communes limitrophes sont : Nantes, Sainte-Luce-sur-Loire, Saint-Julien-de-Concelles, Haute-Goulaine, Vertou et Saint-Sébastien-sur-Loire.

    Transports

    La commune est desservie par une ligne Chronobus (C9), 2 lignes de bus (27 et 60) et un service de transport à la demande (TAD Basse-Goulaine) du réseau TAN[1], et par les lignes 331 et 333 du réseau régional Aléop au niveau du lycée de la Herdrie[2].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Golena en 1123[3], Goulena en 1287[4].

    Le nom de Basse-Goulaine est un transfert de celui de la rivière la Goulaine, et de la position topographique du village en aval de la rivière par rapport à Haute-Goulaine en amont (voir Goulaine#Hydronymie)

    Basse-Goulaine possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : Bass-Góleinn (écriture ELG) ou Bâss Goulènn (écriture MOGA), prononcé [bɑs.gu.lɛn][5] - [6].

    Goueled-Goulen en breton[4].

    Histoire

    Période de la Révolution française

    Lors de la réorganisation administrative de 1789, la paroisse de Basse-Goulaine devient une commune, formant avec Saint-Sébastien (chef-lieu) le troisième canton du district de Nantes.

    En 1793, la population de Basse-Goulaine prend en grande majorité le parti de l'insurrection vendéenne, comme celle de Saint-Sébastien. Les troupes républicaines reprennent le contrôle militaire de ce secteur à la fin de l'année 1793, mais ce n'est qu'en 1796 que la situation redevient à peu près normale. Pendant quelques années, il n'existe pas d'administration municipale, mais seulement une administration cantonale, concernant les deux communes.

    XXe siècle

    Le 22 octobre 1941, 6 des 16 otages fusillés à Nantes, dans le cadre des représailles après la mort de Karl Hotz, sont inhumés dans le cimetière de Basse-Goulaine :

    • Paul Birien : 50 ans, né à Redon, soupçonné d’avoir favorisé des évasions de prisonniers de guerre. Inhumé dans le cimetière Miséricorde de Nantes ;
    • Joseph Blot : 50 ans, né à Orvault, soupçonné d’avoir favorisé des évasions de prisonniers de guerre. Inhumé dans le cimetière de la Chauvinière de Nantes ;
    • Joseph Gil : 19 ans, de Nantes, militant communiste, soupçonné d’actes de résistance. Inhumé dans le cimetière de la Chauvinière de Nantes ;
    • Jean Grolleau : 21 ans, né à Bournezeau, soupçonné d’actes de résistance. Inhumé dans le cimetière de la Chauvinière de Nantes ;
    • Léon Ignasiak : 22 ans, de Saint-Herblain, communiste, soupçonné d’actes de résistance. Inhumé dans le cimetière de la Chauvinière de Nantes ;
    • Jean Platiau : 20 ans, né aux États-Unis, soupçonné d’actes de résistance. Inhumé dans le cimetière de la Chauvinière de Nantes.

    Le 22 octobre 1944, une importante cérémonie commémorative a lieu[7].

    Emblèmes

    Héraldique

    La commune de Basse Goulaine a organisé un concours, demandant aux élèves de l'école primaire de faire des propositions de dessins pour le blason de la commune. Ils devaient prendre des éléments significatifs à leurs yeux de leur commune. Il a été retenu la pierre frite que les élèves assimilaient à un menhir ainsi qu'un poisson (en référence à la Goulaine qui traverse la commune.

    Blason Blasonnement :
    Coupé : au premier, d'argent au pelven adextré de sa pierre ronde, le tout d'azur ; au second, d'azur à un brochet d'argent posé en fasce.
    Commentaires : Les deux roches évoquent les mégalithes de la commune : le pleven (ou pierre frite) orienté vers le lever du soleil au solstice d'été est âgé de plus de 5 000 ans. Le brochet fait référence à la lettre adressée par Napoléon III à un restaurateur de Basse-Goulaine pour le complimenter de son brochet au beurre blanc. Le brochet est devenu une tradition culinaire de Basse-Goulaine. Blason conçu par l'héraldiste Michel Pressensé (délibération municipale du ), enregistré le .

    Devise

    La devise de Basse-Goulaine : Saxo Diuturnor Alacrior Lucio.

    Politique et administration

    Liste des maires

    L'ancienne mairie de Basse Goulaine, aujourd'hui détruite en raison de la politique d'urbanisme de la municipalité pour laisser place à des immeubles modernes
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945 mars 1971 Louis Edelin[9]
    (1898-1977)
    Retraité, maire honoraire
    mars 1971 mars 1977 Michel Hardy SE Médecin
    mars 1977 novembre 1983 Paul Bouin
    (1921-1983)
    SE Cadre commercial
    Décédé en fonction
    décembre 1983 septembre 2007 Serge Poignant RPR
    puis UMP
    Retraité du CNRS
    Député (10e circ.) (1993-2012)
    Conseiller général (1985-2001)
    Démissionnaire
    septembre 2007 En cours Alain Vey[Note 1] DVD Chef d'entreprise

    Population et société

    Démographie

    Selon le classement établi par l'Insee, Basse-Goulaine fait partie de l'aire urbaine, de l'unité urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Nantes[10]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « intermédiaire » : 83 % des habitants résidaient dans des zones « intermédiaires » et 17 % dans des zones « peu denses »[11].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].

    En 2020, la commune comptait 9 410 habitants[Note 2], en augmentation de 10,81 % par rapport à 2014 (Loire-Atlantique : +7,32 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    1 1537761 0061 1801 2181 1681 2201 2271 294
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 2871 2551 1871 2261 1821 1891 2341 2591 250
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 2641 1701 1051 1761 1031 1851 3331 5391 853
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    2 1603 0364 0995 9107 5047 8837 9278 2449 036
    2020 - - - - - - - -
    9 410--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,8 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 4 442 hommes pour 4 651 femmes, soit un taux de 51,15 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[16]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,2
    5,0
    75-89 ans
    6,7
    17,1
    60-74 ans
    17,2
    24,7
    45-59 ans
    25,8
    15,5
    30-44 ans
    16,6
    18,5
    15-29 ans
    15,5
    18,7
    0-14 ans
    17,1
    Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2018 en pourcentage[17]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,7
    5,8
    75-89 ans
    8,6
    14,7
    60-74 ans
    16
    19,6
    45-59 ans
    18,9
    20,1
    30-44 ans
    19,2
    19,2
    15-29 ans
    17,5
    20
    0-14 ans
    18

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 43 526 €, ce qui plaçait Basse-Goulaine au 1 173e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[18].

    Patrimoine

    Menhir dit la Pierre Frite.
    • Menhir dit la Pierre Frite.
    • L'église Saint-Brice.
    • La ligne de chemin de fer du Petit Anjou, qui a fonctionné de 1899 à 1947, atteignait Basse-Goulaine par un viaduc au-dessus de la Patouillère ; ce viaduc existe encore (rue du Pont-Brédy).
    • Le parc de la Grillonnais et son château, un centre d'accueil pour handicapés moteur, et le parc des Grézillières et son château, une maison d'enfants à caractère social. Aujourd'hui le parc de la Grillonnais est accessible à la population.
    • Le château de Launay-Bruneau, propriété du XVIIIe siècle ayant appartenu à la famille Viot au XIXe siècle, avant de devenir la propriété de la famille Naudeau au siècle suivant, puis aux o'Jeanson de Damoiseau.
    • Le domaine de la Trêperie, ancienne propriété de François Lyrot dont la famille l'avait acquis au XVIe siècle.
    • Le manoir de la Prétière.
    • Le château de la Ravelonnière, remontant au XVe siècle, qui passe à la famille d'Espinose vers 1650.
    • Le domaine de la Champagnère (ou Champanière) qui appartenu à la famille de Bourgues.
    • Les bords de la Goulaine étaient réputés pour leurs restaurants qui avaient pour spécialités les cuisses de grenouille et le beurre blanc. Ces restaurants ont reçu, dans les années 1960 et 1970, des personnalités politiques et cinématographiques. Seuls deux restaurants (Restaurant de la Rivière, antérieurement Coco Charette, et le Restaurant du Pont) perpétuent encore cette tradition.
    • Le port : ancien centre important pour la pêche à la civelle en Loire.
    • Croix des Fosses : la croix, en granit, que l'on peut voir aujourd'hui n'est pas celle d'origine. Elle a été remplacée en 2010, lorsque les constructions ont commencé dans le parc de la Grillonnais. L'ancienne était plus haute que la croix actuelle.
    • Les trois jours cyclistes de Basse-Goulaine. Dans les années 1980, cette compétition sportive animait la commune de Basse-Goulaine qui l'espace de 3 jours (du vendredi ou dimanche) se transformait en vélodrome.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[20].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[21]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]

    • Moyenne annuelle de température : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 811 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales[24] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière, mise en service en 1960[25] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[26] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 843,3 mm pour la période 1981-2010[27]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945 et à 13 km[28], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[29], à 12,5 °C pour 1981-2010[30], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[31].

    Urbanisme

    Typologie

    Basse-Goulaine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [32] - [33] - [34]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nantes, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[35] et 645 324 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nantes est la huitième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux et Nice[36] - [37].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[38] - [39].

    En quelques années, Basse-Goulaine a considérablement changé. Elle était il y a 30 ans une commune rurale avec des vignes (muscadet, gros-plant), le muguet et des cultures maraîchères. Un quartier de la commune était tourné vers la pêche. On trouve d'ailleurs encore des noms de rues qui rappellent ce passé : la rue du Pont, la rue du canal, place de la rivière. Les exploitations agricoles ont disparu.

    Il reste encore quelques maisons et quelques fermes anciennes comme place de la rivière, où se situerait l'une des plus anciennes maisons de Basse-Goulaine, ou bien rue de la Jarniganière bien que la quasi-totalité fût rasée au profit d'immeubles.

    Seuls espaces encore préservés : les Vallées et la Baillée. Cela s'explique par la mise en place d'un PPR (Plan de Prévention des Risques). Ce sont en effet des zones inondables (crue de la Loire de 1910).

    Comme dans de nombreuses communes de banlieue, la question de l'urbanisme se pose entre développement et conservation du patrimoine.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (48,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (23,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (35,6 %), prairies (23,2 %), zones agricoles hétérogènes (16,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,1 %), eaux continentales[Note 8] (5,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,8 %), terres arables (3,1 %), cultures permanentes (1,8 %), forêts (1,2 %)[40].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[41].

    Sports

    Football

    L'Athletic Club de Basse-Goulaine (AC Basse-Goulaine) participe au championnat de Régional 1 des Pays de la Loire (5e échelon du football français). Le club a vu le jour le 8 mai 1963 sous l'impulsion d'Alfred Maura, maire de la commune de l'époque, qui en a été le premier président[42]. De nos jours le l'ACBB compte près de 400 licenciés qui s'entraînent et jouent au Complexe Henri Michel dont le terrain principal est doté d'une tribune de 300 places[42] - [43].

    Rugby à XV

    Le Rugby club de Saint-Sébastien/Basse-Goulaine(RCSSBG) qui a évolué en Fédérale 3 (équivalent 5e division Nationale) de la saison 2007/2008 à la saison 2018-2019 ou il est relégué en Honneur régional. Il est de nouveau promu en Fédérale 3 pour la saison 2020-2021.

    Football Américain & Flag

    Le Football Américain et le Flag sont arrivés sur la commune en 2014 grâce à l'association "Les ESOX" (brochet en latin, emblème de la ville).

    Leur section Football Américain est vice championne interrégionale (Pays de la Loire / Bretagne) lors de la saison 2014-2015 et évoluera en Division 3 Nationale a saison suivante avant d'être relégué. Ils sont de nouveau à ce niveau National depuis la saison 2020-2021.

    La section Flag est quant à elle championne interrégionale (Pays de la Loire / Bretagne) lors de la saison 2016-2017.

    L'association a aussi ouvert ses disciplines aux jeunes de 8 à 15 ans en 2018.

    Personnalités liées à la commune

    • Adolphe Billault (1805-1863), homme politique français, plusieurs fois élu député de Loire-Inférieure ; il décède le à Basse-Goulaine.
    • Julien Henri Busson-Billault (1823-1888), ministre président du conseil d'État en 1870. Il épouse Fanny Billault, fille d'Adolphe Billault dont il était le secrétaire. Il est élu député du corps législatif sous le Second Empire. La chute du régime l'oblige à prendre du recul. Il tente un retour en politique en se faisant élire au conseil général de Loire-Inférieure en 1876, mais échoue lors des élections législatives de 1877. Il reçoit plusieurs décorations : chevalier de la Légion d'honneur en 1859, officier en 1862 et commandeur en 1866, officier de l'Instruction publique[44]. Il décède le au château des Grézillères. Une rue porte son nom à Basse-Goulaine et une autre le nom de cette famille.
    • Henri-Julien-Marie Busson-Billault (1853-1923), sénateur de Loire-Inférieure de 1920 à 1923.
    • René Guy Cadou (1920-1951) a été instituteur à Basse-Goulaine. La médiathèque de Basse-Goulaine porte son nom.

    Jumelages

    Drapeau de l'Allemagne Theley (Allemagne)

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Alain Bergerat, Histoire de Basse-Goulaine. Un village entre Loire et Goulaine, édité par la ville de Basse-Goulaine, Nantes, 1994.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Réélu en 2014 et 2020.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[22].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.

    Références

    1. Carte interactive du réseau TAN
    2. Carte interactive du réseau Aléop
    3. Michel Priziac - Les noms racontent la nature, Kidour-éditions, 2007, page 20, (ISBN 978-2-917574-27-0).
    4. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
    5. « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
    6. « ChubEndret — Motier d non d'endret », Chubri (consulté le ).
    7. La Résistance de l'Ouest, 21 octobre 1944.
    8. « Basse-Goulaine. Nécrologie : M. Louis Edelin, maire honoraire », Ouest-France (archives du journal),‎ (lire en ligne Accès payant)
    9. « Commune de Basse-Goulaine (44009) », Insee (consulté le ).
    10. « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    15. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Basse-Goulaine (44009) », (consulté le ).
    16. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
    17. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
    18. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    19. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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