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Longus

Longus (appelé parfois également Longos) est un auteur grec qui a probablement vécu au IIe ou IIIe siècle de notre ère, connu pour son roman Daphnis et Chloé.

Longus
Naissance IIe ou IIIe siècle
Activité principale
Écrivain auteur
Auteur
Langue d’écriture grec ancien
Genres

Œuvres principales

Notes biographiques

On ne sait pratiquement rien sur Longus. On présume qu'il est né à Lesbos et qu'il a vécu à l'époque d'Hadrien. On lui attribue le roman intitulé Daphnis et Chloé, parfois présenté sous le titre de « Pastorales de Longus ». Dans le bref prologue, l'auteur met en scène la conception de son roman en se montrant inspiré par un tableau vu à Lesbos, dans le bois sacré des Nymphes ; mais ce prologue fait tout autant partie de la fiction que l'intrigue du roman proprement dit, selon un procédé que l'on retrouve dans d'autres prologues de romans grecs (par exemple Leucippé et Clitophon d'Achille Tatius), et on ne peut pas en déduire avec certitude que Longus était lui-même originaire de Lesbos. Le choix de cette île comme cadre de l'intrigue peut tout aussi bien avoir été guidé par une référence à la poétesse archaïque Sappho, qui en était originaire et fait partie des principales inspirations de l'auteur.

Il est manifeste, par les allusions présentes dans le roman, que Longus connaissait bien la poésie grecque archaïque (Sappho) et hellénistique, en particulier la poésie pastorale (Théocrite), le théâtre grec antique et la littérature de l'époque romaine (notamment les Bucoliques de Virgile) : il s'en inspire et en joue dans la composition de son intrigue, les noms et caractères des personnages, les descriptions et les symboles présents dans le roman.

Traducteurs de Longus

Deux noms d'hellénistes célèbres restent attachés à Longus : Amyot, qui en publie la première traduction française en 1559 ; et Paul-Louis Courier, qui complète et remanie la traduction d'Amyot en lui adjoignant un passage assez long[1] qui avait disparu dans tous les manuscrits connus jusque-là, et qu'il restitue à l'aide d'un manuscrit nouveau qu'il découvre en 1809 à Florence[2].

Notes et références

  1. Ce passage correspond aux chapitres 12 à 17 du livre I.
  2. Cf. l'introduction de Pierre Grimal dans Romans grecs et latins, Pléiade, p. 793-794, et la Préface de Courier à sa traduction dans Paul-Louis Courier, Les Pastorales de Longus ou Daphnis et Chloé, traduction de J. Amyot revue, corrigée, complétée par Paul-Louis Courier, chez H. L. Mermod, Lausanne, 1810. Texte sur le site paullouiscourier.fr (mis en ligne en août 1999).

Annexes

Bibliographie

  • Longus, Les amours pastorales de Daphnis et Chloé, traduction de Jacques Amyot, huit planches gravées par Jean-Baptiste Scotin, Coustelier, Paris, 1731.
  • Longus, Daphnis et Chloé, traduction de Paul-Louis Courier, Paris, Librairie de la Bibliothèque nationale, 1879.
  • Longus, Pastorales (Daphnis et Chloé), texte établi et traduit par J. R. Vieillefond, Collection des Universités de France, Paris, Belles Lettres, 1987.
  • Romans grecs et latins, présentés, traduits et annotés par Pierre Grimal, Bibliothèque de la Pléiade, 1958.
  • Suzanne Saïd, Monique Trédé et Alain Le Boulluec, Histoire de la littérature grecque, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Premier Cycle », (ISBN 2130482333 et 978-2130482338).
  • (it) Maria Fernanda Ferrini, Bibliografia di Longo : Dafni e Cloe. Edizioni e traduzioni (« Pubbl. della Facoltà di Lettere e Filosofia », 57), Università di Macerata, 1991, 286 p.

Articles connexes

Liens externes

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