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Biscarrosse

Biscarrosse (BiscarrĂČssa, en occitan[1]) est une commune du Sud-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement des Landes en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine. Biscarrosse, capitale de l'hydraviation, est une station balnĂ©aire rĂ©putĂ©e, notamment pour ses spots de surf.

Biscarrosse
Biscarrosse
Le lac de Biscarrosse.
Blason de Biscarrosse
Blason
Biscarrosse
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
Intercommunalité Communauté de communes des Grands Lacs
Maire
Mandat
HĂ©lĂšne Larrezet
2020-2026
Code postal 40600
Code commune 40046
DĂ©mographie
Gentilé Biscarrossais
Population
municipale
14 034 hab. (2020 en diminution de 0,99 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 87 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 23â€Č 39″ nord, 1° 09â€Č 46″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 78 m
Superficie 160,48 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Biscarrosse
(ville isolée)
Aire d'attraction Biscarrosse
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton des Grands Lacs
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Biscarrosse
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Biscarrosse
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Biscarrosse
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Biscarrosse
Liens
Site web Site officiel de Biscarrosse

    Ses habitants sont les Biscarrossais.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Biscarrosse se situe en Pays de Born entre le lac de Cazaux et le lac de Biscarrosse et de Parentis. La commune est limitrophe du département de la Gironde.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont La Teste-de-Buch, Gastes, Parentis-en-Born et Sanguinet.

    Quartiers et hameaux

    Commune la plus Ă©tendue du dĂ©partement des Landes, avec une superficie de 19 308 hectares (prĂšs du double de celle de Paris), troisiĂšme ville du dĂ©partement en nombre d'habitants, elle se dĂ©cline en trois pĂŽles complĂ©mentaires :

    Transports en commun

    Pendant la période estivale un réseau de navettes dessert Biscarrosse reliant le bourg aux plages.

    • Ligne estivale.
      Ligne estivale.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 992 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pissos », sur la commune de Pissos, mise en service en 1951[9] et qui se trouve Ă  32 km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 023,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Dax », sur la commune de Dax, mise en service en 1958 et Ă  77 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13], Ă  14,3 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  14,5 °C pour 1991-2020[15].

    Montée des eaux

    En 2022, Biscarrosse fait partie d'une liste Ă©tablie par le gouvernement des 126 communes de France qui devront s’adapter en prioritĂ© Ă  la montĂ©e du niveau de la mer[16] - [17].

    Urbanisme

    Typologie

    Biscarrosse est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [18] - [19] - [20]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Biscarrosse, une unitĂ© urbaine monocommunale[21] de 14 034 habitants en 2020, constituant une ville isolĂ©e[22] - [23].

    Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Biscarrosse, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[24] - [25].

    La commune, bordĂ©e par deux plans d’eau intĂ©rieurs d’une superficie supĂ©rieure Ă  1 000 hectares, le lac de Cazaux et de Sanguinet et le lac de Biscarrosse et de Parentis, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[26]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[27] - [28].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (68,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (71 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (46 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (20,4 %), eaux continentales[Note 7] (15,4 %), zones urbanisĂ©es (7,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,9 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (2,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (2 %), zones humides intĂ©rieures (1,6 %), terres arables (0,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,8 %), zones humides cĂŽtiĂšres (0,3 %), prairies (0,2 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Biscarrosse est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[30]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[31].

    Risques naturels

    Biscarrosse est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă  mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă  faciliter les interventions des services et Ă  limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©s diffĂ©rentes mesures[32] - [33].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont un recul du trait de cÎte et de falaises et des tassements différentiels[34].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Biscarrosse.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en alĂ©a moyen ou fort (19,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 8 059 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, aucun n'est en alĂ©a moyen ou fort, Ă  comparer aux 17 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35] - [Carte 2].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2003, 2009 et 2020 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2014 et 2021 et par des mouvements de terrain en 1999

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[36].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Biscarrosse est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[37].

    Toponymie

    Le nom de la localitĂ© est attestĂ© au Moyen Âge sous la forme Biscarrossa in Borno en 1274[38].

    Le premier Ă©lĂ©ment Biscar- reprĂ©sente un prĂ©-roman *bisk- + -ar, d'oĂč gascon bisquĂšre « crĂȘte, dos »[39]. Par prĂ©-roman, il faut sans doute entendre l'aquitanique[40] - [38] (ou basco-aquitain) ou directement le basque bizkar « dos, colline, crĂȘte »[38] - [41]. bizkar « crĂȘte » est attestĂ© chez PtolĂ©mĂ©e sous la forme Biscargis et peut-ĂȘtre dans Rome, CIL, 709 : ARBISCAR. Cf. en particulier Visker (Bisquer en 1283), Viscos (Hautes-PyrĂ©nĂ©es)[39].

    Il est suivi du suffixe aquitain -ossum[40] (ou -ossu[38]) / -os[39] - [41]. Chez Dauzat, -um latinise mais montre aussi que le suffixe est probablement diffĂ©rent de -os qui est quant Ă  lui comparable au basque -oz, rĂ©alisĂ© parfois -otz. Il s'agit sans doute d'une forme secondaire -ossa comme dans le type Sangosse Ă©quivalent du SangĂŒesa espagnol (Sangossa en 1095) qui se dit encore aujourd’hui Zangoza en basque, Ă  moins que ce soit un latinisme[38].

    Il s'agit d'un nom de lieu à caractÚre topographique décrivant les reliefs alignés, des dunes anciennes et boisées appelées Montanha en gascon[38], entre Biscarosse et la cÎte, actuellement appelés La Montagne.

    Il a pour presque homonyme le nom de BiscarruĂ©s[39] (Biscaruesse en 1083), ville situĂ©e dans la province de Huesca (Espagne), oĂč le suffixe -os s'est diphtonguĂ© en -uĂ©s (cf. gascon pĂČrta, castillan puerta « porte »).

    Histoire

    Moyen Âge

    Le chùteau de Biscarrosse, au départ, modeste maison avec 4 piÚces et 2 tours date du XIIe siÚcle. Cependant, il a été transformé en chùteau de style Renaissance au XVIe siÚcle. Il est possible qu'il ait servi de maniÚre ponctuelle de lieu de villégiature au Prince Noir, Edouard de Woodstock, pendant la guerre de Cent Ans.

    La premiÚre trace écrite qui atteste l'existence juridique de Biscarrosse est une charte qui confirme les privilÚges ultérieurs des habitants. Elle est établie le dans un contexte de contentieux avec un seigneur voisin, le sire de Pommiers. Ce texte, dont l'original est conservé à la Tour de Londres rend inattaquable les privilÚges des habitants[42].

    Extrait : « Regnault Thibaut aisné, fils du Roy d'Angleterre, prince d'Aquitaine et de Gales, duc de Cornoaille, Comte de Cestres, à notre seneschal d'Aquitaine et a son lieutenant salut. Démontré nous ont les parrochiens et habitans du lieu et paroisse de Biscarrosse, nos hommes et nos subjets disans que comme ils soyent et ayent esté, ça enreyre, en bonne vraye, corporelle possession et saisine franchement et lebérelment comme nos francs et libéraux de paduenter leur bestial gros et menu, de faire cabane, de faire ardoise, de faire gomme et résine, de sempner bled, de planter vigne, de faire maisons et hostels, icelle abbatre et remuer de lieu en autre et de faire toutes les autres volontés comme de leur propre chouse. »

    Ce texte, en plus de lister les obligations et les droits des habitants de Biscarrosse, précise également le champ d'application géographique de ces privilÚges. Les limites évoquées dans le texte coïncident parfaitement avec les limites actuelles de la commune.

    Ce texte a Ă©tĂ© confirmĂ© par la monarchie française Ă  4 occasions : en 1486 par Charles VIII L'affable, en 1557 par Henri II, en 1615 par Louis XIII le Juste, et enfin en 1676 par Louis XIV[42]. Il est Ă  noter que les droits mentionnĂ©s dans ce texte sont toujours partiellement en vigueur Ă  travers la forĂȘt usagĂšre de Biscarrosse.

    Liste des seigneurs de Biscarrosse

    • 1277 Ă  1398 : famille de Pommiers
    • 1398 Ă  1415 : incertain/vacance de la fonction
    • 1415 Ă  1456 : famille de Montferrand
    • 1456 Ă  1663 : famille St Martin
    • 1663 Ă  1750 : famille de Caupos
    • 1750 Ă  1829 : famille de Verthamon
    • 1829 Ă  1951 : famille Marcellus

    Depuis 1951, la famille d'Antin de Vaillac porte le titre de comte de Biscarrosse[43].

    Développement de l'aviation dans les années 1930

    L'histoire de cette commune longtemps tournĂ©e vers la sylviculture et l'Ă©levage a Ă©tĂ© marquĂ©e par l'aviation Ă  partir des annĂ©es 1930, avec la crĂ©ation de la base des hydravions LatĂ©coĂšre. En effet, le , en conseil municipal, Me Fabre, alors maire de Biscarrosse, fait part d'une lettre qu'il a reçu d'un industriel toulousain Pierre-Georges LatĂ©coĂšre. Celui-ci dĂ©sire acquĂ©rir des terrains en bordure du lac pour y installer des ateliers de montage d'hydravion[44]. Une fois la vente actĂ©e, le , arrive, depuis Toulouse, le LatĂ© 38-02, en piĂšces dĂ©tachĂ©es. Le premier vol est rĂ©alisĂ© un mois plus tard, le . Tout au long des annĂ©es 1930, l'Hydrobase se dĂ©veloppe : de grands noms de l'aviation française y volent – Jean Mermoz, Saint-ExupĂ©ry, HĂ©brard, par exemple.

    Tout au long de la période les capacités et les performances des appareils s'améliorent et s'étoffent : le Laté 521 (type « Lieutenant de vaisseau de Paris ») mesure 49 mÚtres de largeur pour 31 mÚtres de longueur et peut transporter jusqu'à 70 passagers[45].

    Biscarrosse et son plan d'eau s'affirme comme une base d'ampleur internationale. La British Overseas Airways exploite une ligne vers les Indes, La Pan American World Airways ouvre en 1939 une ligne entre les États-Unis et l'Europe avec leur avion le « Yankee Clipper ».

    La guerre éclate en et casse cette dynamique. DÚs le début du conflit, la base de Biscarrosse est placée sous le commandement de la Marine. Les Allemands occupent Biscarrosse de . Ils y restent jusqu'en .

    L'Aéropostale, puis le transport de passagers, en particulier la compagnie Air France, ont décollé du lac de Parentis-Biscarrosse, appelé également « lac LatécoÚre ».

    AprÚs la disparition des hydravions transatlantiques et leur remplacement par des avions terrestres, la base de Biscarrosse a été fermée.

    Notez aussi que le un centre d'incendie et de secours est ouvert Ă  l'entrĂ©e du site DGA Essais de missiles. Ce centre d'incendie et de secours est gĂ©rĂ© par une unitĂ© militaire de l'armĂ©e de terre : la Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris. En plus de leur mission de protection de DGA EM, ils assurent aussi le secours Ă  victimes Ă  Biscarrosse plage et la lutte contre les feux de forĂȘts en renfort pour le service d'incendie et de secours.

    [source insuffisante]

    Implantation du Centre d'Essais des Landes

    Les accords d'Évian, qui mettent fin Ă  la guerre d'AlgĂ©rie, prĂ©voient la restitution des sites militaires français, notamment les champs de tir du Sahara, tel celui d'Hammaguir, restituĂ© en . DĂšs 1962, Pierre Messmer dĂ©cide d'implanter un nouveau centre pour les missiles balistiques français[46]. Le premier engin est lancĂ© en 1964. Dans la foulĂ©e de la crĂ©ation quelque 1500 familles essentiellement des militaires et des techniciens s'installent, ce qui ne manque pas de dynamiser le commerce local. Cependant, depuis 2002 avec la professionnalisation croissante de l'armĂ©e et la rĂ©duction des activitĂ©s de lancements, on assiste Ă  une baisse des effectifs en prĂ©sence sur le site[47].

    Biscarrosse dans les arts

    Biscarrosse est citĂ©e dans le poĂšme d’Aragon, Le Conscrit des cent villages, Ă©crit comme acte de RĂ©sistance intellectuelle de maniĂšre clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[48].

    Chemin de fer

    Biscarrosse fut desservie par le chemin de fer pendant le XXe siÚcle[49]. En effet, la ville possédait une gare, qui se trouvait sur la ligne de Ychoux à Biscarrosse de la compagnie locale des Voies ferrées des Landes. La ligne, prolongée à Biscarrosse-Bourg en 1903 puis à Biscarrosse-Plage en 1909, fut construite essentiellement pour desservir des établissements industriels mais connut un trafic voyageurs important. Elle a fermé au trafic voyageurs en 1960 et a été détruite dans les années 1990. Seuls les bùtiments de l'ancienne gare subsistent aujourd'hui.

    Cette ancienne voie ferrĂ©e a Ă©tĂ© aujourd'hui transformĂ©e en piste cyclable et fait partie de la « VĂ©lodyssĂ©e[50] » qui va de Roscoff Ă  Bayonne sur plus de 1 200 km en site propre.

    HĂ©raldique

    Blason de Biscarrosse

    Les armes de Biscarrosse se blasonnent ainsi : D'argent au pin arraché de sinople, le fût lié en sautoir d'or, accosté de deux étoiles de gueules.

    Économie

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1965 1969 André Lasserre
    1977 1989 Roger Ducom RPR Conseiller général du canton de Parentis-en-Born (1982-1994)
    1989 2001 Pierre Junca UDF MĂ©decin
    2001 2020 Alain Dudon UMP-LR Ingénieur au CEL retraité
    Conseiller général du canton de Parentis-en-Born (2008-2015)
    Président de la Communauté de communes des Grands Lacs (2014-2020)
    Conseiller départemental du canton des Grands Lacs (2015-2021)
    2020 En cours HĂ©lĂšne Larrezet[51] DVD ConseillĂšre en gestion de patrimoine
    Présidente du Pays Landes Nature CÎte d'Argent (2014-2020)
    Vice-Présidente de la Communauté de communes des Grands Lacs (depuis 2020)
    ConseillÚre départementale du canton des Grands Lacs (depuis 2021)

    DĂ©mographie


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[52] - [Note 8].

    En 2020, la commune comptait 14 034 habitants[Note 9], en diminution de 0,99 % par rapport Ă  2014 (Landes : +4,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2921 2401 3671 4791 5511 5481 5471 6071 669
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6951 6621 8751 8981 9531 9281 9841 9852 055
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 2382 4572 5852 4812 3782 4652 4713 0573 081
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3 0487 1598 0588 0659 0549 28112 03112 63114 214
    2020 - - - - - - - -
    14 034--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee Ă  partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Voies

    598 odonymes recensés à Biscarrosse
    au 28 décembre 2013
    Allée Avenue Bld Chemin Escalier Impasse Passage Place Quai Route Rue Ruelle Sentier Villa Autres Total
    58 76 [N 1] 3 [N 2] 56 0 79 2 [N 3] 14 0 8 296 [N 4] 0 0 0 5 [N 5] 598
    Notes « N »
    1. Dont Avenue du 11-Novembre et Avenue du 14-Juillet.
    2. Boulevard d'Arcachon,Boulevard des Caps, Boulevard des Sables.
    3. Passage du Petit Sellier, Passage du Platane.
    4. Dont Rue du 19-Mars-1962 et Rue du 8-Mai-1945.
    5. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, résidences, quartiers, lotissements, cités, parcs, etc.
    Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap

    Édifices et sites

    • MusĂ©e historique de l'hydraviation, Ă  proximitĂ© du lac de LatĂ©coĂšre (lac de Parentis-Biscarrosse) ancienne base hydronavale pour les hydravions transatlantiques. Toute l'histoire de l'hydravion explicitĂ© par des maquettes, des photos et des piĂšces dĂ©tachĂ©es vous est relatĂ©e dans ce musĂ©e. DĂ©couvrez l'Ă©popĂ©e de l'hydraviation Ă  travers des personnages comme Guillaumet ou encore Mermoz

    • L’église fortifiĂ©e Saint-Martin des XIVe et XVe siĂšcles Ă©rigĂ©e en « garluche », pierre typique du pays landais.
    • Église Sainte-Bernadette de Biscarrosse-Plage.
    • Le chĂąteau de Montbron date du XVIe siĂšcle : il est constituĂ© de quatre tours d'angle circulaires, avec fenĂȘtres Ă  meneaux ; il abrite des cheminĂ©es Louis XIII. Il accueillit une garnison du Prince Noir, lors de la possession de l’Aquitaine par les Anglais.
    • L’Orme ancien. Vieil arbre de plus de 600 ans qui voit, selon la lĂ©gende, sa couronne de feuilles blanches pousser mystĂ©rieusement tous les ans au mois de mai. Mort en 2010, le Vieil Orme a Ă©tĂ© abattu en mai 2012. Les morceaux de l'arbre ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©s pour intĂ©grer un projet artistique afin de perpĂ©tuer sa mĂ©moire[55].
    • Le MusĂ©e des traditions et de l'histoire de Biscarrosse. Un MusĂ©e qui offre un panorama du patrimoine traditionnel landais et plus spĂ©cifiquement de celui du Pays de Born, et propose aux visiteurs une balade en barque pour dĂ©couvrir les marais. La formation des dunes, des lacs, l'exploitation de la rĂ©sine et les activitĂ©s rurales et artisanales locales y sont exposĂ©es.

    Galerie Biscarrosse-Plage

    • La plage.
      La plage.
    • Promenade.
      Promenade.
    • Église.
      Église.
    • Place de la Fontaine.
      Place de la Fontaine.

    Vie locale

    Sports

    Spots de surf du Pilat Ă  Biscarrosse.
    • Course d'orientation : Biscarrosse Olympique Nature Orientation.
    • AquaPark : le Parc aquatique de Port Maguide Ă  Biscarrosse.
    • Promenade Ă  cheval : dans la forĂȘt des Landes de Gascogne.
    • Bisc'Aventure' : 105 jeux accessibles Ă  tous Ă  partir de huit ans et 1,50 m les bras levĂ©s, jeux pour les tout petit de trois Ă  huit ans, free-jump, saut Ă  l'Ă©lastique

    • Surf : l'ocĂ©an Atlantique borde Biscarrosse sur km.
    • Karting, golf, baptĂȘme de l'air en ULM, VTT

    • Balades : qu'elles soient pĂ©destres, Ă  bicyclette/VTT, en quad, en barque ou en bateau, la faune et la flore locales peuvent ĂȘtre dĂ©couvertes en toute libertĂ©.
    • Football : division Honneur (plus haut niveau rĂ©gional).
    • Voile : le Centre nautique Biscarrosse olympique (CNBO).
    • Échasses : groupe folklorique, artistique et sportif Les HĂ©rons des Lacs et groupe folklorique Lous esquirous.
    • Handball : gymnase Ă  cĂŽtĂ© du collĂšge Nelson-Mandela.

    Enseignement

    Biscarrosse possĂšde quatre Ă©coles primaires :

    • École Meyrie, au bourg ;
    • École Pierricq, au bourg ;
    • École Le Petit-Prince, au bourg ;
    • École de la Plage Ă  Biscarrosse-Plage.

    Deux collĂšges :

    • CollĂšge Jean-Mermoz ;
    • CollĂšge Nelson-Mandela (En 2006, pour faire face Ă  l'Ă©volution de la population, ce nouveau collĂšge a vu le jour au nord de la ville. Celui-ci a Ă©tĂ© inaugurĂ© le ).

    La ville abrite Ă©galement une annexe de l'École nationale de l'aviation civile, utilisĂ©e pour la formation des Ă©lĂšves pilotes de ligne et des ingĂ©nieurs du contrĂŽle de la navigation aĂ©rienne[57].

    Jumelages

    Biscarrosse est jumelée avec les villes suivantes[58] :

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Benoit, « Dictionnaire toponymique occitan des Landes et du Bas-Adour », sur locongres.org, Lo CongrÚs, (consulté le ).
    2. Carte IGN sous GĂ©oportail
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Pissos - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Biscarrosse et Pissos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Pissos - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr.
    12. « Orthodromie entre Biscarrosse et Dax », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Dax - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Dax - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Dax - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « DĂ©cret n° 2022-750 du 29 avril 2022 Ă©tablissant la liste des communes dont l'action en matiĂšre d'urbanisme et la politique d'amĂ©nagement doivent ĂȘtre adaptĂ©es aux phĂ©nomĂšnes hydrosĂ©dimentaires entraĂźnant l'Ă©rosion du littoral », sur www.legifrance.gouv.fr (consultĂ© le )
    17. « RĂ©chauffement climatique : les 126 communes de France qui devront s’adapter en prioritĂ© Ă  la montĂ©e du niveau de la mer », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
    18. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Unité urbaine 2020 de Biscarrosse », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    22. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
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    24. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    26. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    27. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
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    32. « RĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. », sur www.landes.gouv.fr (consultĂ© le )
    33. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
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    37. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consultĂ© le )
    38. Philippe Lartigue, Toponymie de la commune de Biscarosse, 2015, p. 32 (lire en ligne)
    39. Michel Morvan, Dictionnaire étymologique basque en français-espagnol-anglais (lire en ligne)
    40. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 85b.
    41. Site de la Ville de Biscarrosse
    42. Association Culturelle Biscarrossaise 2005, p. 23.
    43. Association Culturelle Biscarrossaise 2005, p. 37-38.
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    46. Association Culturelle Biscarrossaise 2005, p. 127.
    47. Association Culturelle Biscarrossaise 2005, p. 129.
    48. Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poÚtes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e édition). (ISBN 2-232-12242-5), p. 373-375
    49. Christian Lacombe et Lucien Chanuc, L'extraordinaire rĂ©seau ferrĂ© des Landes de Gascogne : Compagnie du chemin de fer du MĂ©doc, Chemin de fer d'interĂȘt local de Nizan..., Breil-sur-Roya, Editions du Cabri, , 159 p. (ISBN 2-903310-58-0)
    50. admin, « La Vélodyssée | 57 parcours à vélo le long de l'Atlantique », sur www.lavelodyssee.com (consulté le ).
    51. « Municipales 2020 Landes : un duel de sortants à Biscarrosse pour un héritage à droite », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le )
    52. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    53. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    54. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    55. L'orme restera dans les mémoires, sur sudouest.fr. Publié le 10/05/2012.
    56. Biscarosse Olympique Rugby (BOR)
    57. Biscarrosse, consulté sur site de l'ENAC, le 11 décembre 2011
    58. Annuaire des villes jumelées

    Bibliographie

    • Association Culturelle Biscarrossaise, La Petite Histoire de Biscarrosse, Dax, Association culturelle Biscarrossaise, , 133 p. (ISBN 2-9523911-0-6)
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