Sanguinet
Sanguinet est une commune du Sud-Ouest de la France, membre de la Communauté de communes des Grands Lacs, située dans le canton de Parentis-en-Born du département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine). Elle appartient au Pays de Born.
Sanguinet | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Landes | ||||
Arrondissement | Mont-de-Marsan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Grands Lacs | ||||
Maire Mandat |
Christophe LabruyĂšre 2020-2026 |
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Code postal | 40460 | ||||
Code commune | 40287 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Sanguinetois(es) | ||||
Population municipale |
4 487 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 55 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 29âČ 06âł nord, 1° 04âČ 23âł ouest | ||||
Altitude | Min. 20 m Max. 45 m |
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Superficie | 81,43 km2 | ||||
Type | Commune rurale et littorale | ||||
Unité urbaine | Sanguinet (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton des Grands Lacs | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Landes
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | http://www.ville-sanguinet.fr/ | ||||
Ses habitants sont appelés les Sanguinetois.
GĂ©ographie
Localisation
La commune est située dans le pays de Born au nord des Landes et au nord-ouest de Mont-de-Marsan. Elle est limitrophe du département de la Gironde.
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Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Gujan-Mestras, Lugos, Salles, Le Teich, La Teste-de-Buch et Biscarrosse.
Hydrographie
Elle est traversée par la Gourgue dont le lit est à l'origine du lac de Cazaux-Sanguinet. Ce fleuve cÎtier de jadis, se jetant directement dans l'océan Atlantique, a vu son embouchure se fermer au fur et à mesure des siÚcles par la formation de dunes, créant ainsi le plus grand des étangs landais, situé entre 20 et 21 mÚtres au-dessus du niveau de la mer. Cette montée des eaux a piégé des villages, de nombreux objets et des pirogues monoxyles qui font l'objet des études du CRESS (centre de recherches et d'études sublacustres de Sanguinet) et des expositions du musée archéologique municipal.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pissos », sur la commune de Pissos, mise en service en 1951[8] et qui se trouve Ă 31 km Ă vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 023,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, mise en service en 1945 et Ă 80 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă 13,5 °C pour 1981-2010[13], puis Ă 13,9 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Sanguinet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sanguinet, une unité urbaine monocommunale[18] de 4 487 habitants en 2020, constituant une ville isolée[19] - [20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21] - [22].
La commune, bordĂ©e par un plan dâeau intĂ©rieur dâune superficie supĂ©rieure Ă 1 000 hectares, le lac de Cazaux et de Sanguinet, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[24] - [25].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (73,2 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (73,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (37,9 %), forĂȘts (34,9 %), eaux continentales[Note 6] (18,9 %), zones urbanisĂ©es (4,9 %), terres arables (1,7 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (0,4 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,3 %)[26].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Sanguinet est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[27]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[28].
Risques naturels
Sanguinet est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent dâun rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă faciliter les interventions des services et Ă limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de lâapport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©s diffĂ©rentes mesures[29] - [30].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[31].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en alĂ©a moyen ou fort (19,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 232 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, aucun n'est en alĂ©a moyen ou fort, Ă comparer aux 17 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2003, 2009, 2013 et 2014 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2013 et par des mouvements de terrain en 1999.
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[33].
Toponymie
AttestĂ©e initialement, avant d'ĂȘtre submergĂ© par les eaux, sous la forme Losa ou Louse, reconstruit, un peu plus au sud, sous un nouveau nom, Sanguineto en 1296 puis en occitan SanguinĂšde en 1305.
Malgré des mentions fantaisistes Senct-Guinet en 1478 et Senguillet en 1577 par Agrippa d'Aubigné[34], ce nom vient du mot gascon sanguin signifiant "cornouiller", suffixé en -et(a) pour indiquer un collectif végétal.
C'est un "lieu oĂč il y a des cornouillers".
Histoire et Ăconomie
Sanguinet est le quatriĂšme village implantĂ©, au fil du temps, Ă peu prĂšs au mĂȘme endroit. PeuplĂ© longtemps d'une centaine de villageois. Le premier village Ă©tait implantĂ© prĂšs du lac, au franchissement de la Gourgue, une petite riviĂšre qui alimente le lac: il fut submergĂ© par la montĂ©e des eaux ; Ă l'Ă©poque romaine, on le trouve appelĂ© Losa. Il fait partie alors du Bogensis Pagus avec Cazaux et La Teste-de-Buch.
Depuis le XIe siĂšcle, Sanguinet est une Ă©tape du pĂšlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, sur la voie littorale.
Sanguinet figure sur la carte de Cassini concernant le diocĂšse de Bazas et, si le bourg actuel nâapparaĂźt pas sur la carte[Note 7] certains 'quartiers"' Ă©taient dĂ©jĂ mentionnĂ©s Ă cette Ă©poque : MĂ©oule, Louze, ...
En 1731 Mgr de Maniban, archevĂȘque de Bordeaux, entreprend une tournĂ©e pastorale dans l'archiprĂ©trĂ© de Buch et Born. cette tournĂ©e l'amĂšne Ă Sanguinet le 30 avril 1731 et un procĂšs-verbal de cette visite[35] est rĂ©digĂ© par un des membres de sa suite. Ce procĂšs-verbal est mis en forme par la sociĂ©tĂ© de Borda en 1975 sous forme d'une petite monographie de 8 pages[36]. on y apprend que le village ne comportait que 68 maisons, dont 3 seulement (dont le presbytĂšre) pour le bourg (ainsi nommĂ© parce que c'est lĂ que se situait l'Ă©glise) et que certains quartiers actuels existaient dĂ©jĂ : Once, Le BougĂšs, Beyriques, Louze et MĂ©oule. Ăgalement lagnereau avec une orthographe diffĂ©rente ainsi que probablement (illisibles) les quartiers actuels des Quatre-vents et de Souays.
Jadis rurale et pastorale, lâĂ©conomie locale a profitĂ© de l'essor de la sylviculture puis de la crĂ©ation Ă Biscarrosse du Centre d'essai des Landes qui, outre l'apport pour les commerces de l'implantation rĂ©sidentielle dans le canton de nombreux spĂ©cialistes civils et militaires, a recrutĂ© localement pour des emplois Ă faible niveau de qualification (chauffeurs, magasiniers, entretien bĂątiments, etc.).
La découverte de pétrole à Parentis a également généré un certain nombre d'emplois qui, pour certains, se sont pérennisés ensuite sur des champs pétrolifÚres à l'étranger.
Au niveau de la commune, l'entreprise Lanusse d'exploitation forestiĂšre et de sciage, fondĂ©e en 1941 par Ămile Lanusse, a Ă©tĂ© jusquâĂ sa cessation d'activitĂ© en avril 1997, le plus gros employeur de la commune et, pour certains habitants sans qualifications, une providentielle possibilitĂ© d'emploi.
Et dans les bùtiments de l'ancienne usine à gemme Dupont (actuellement 'Espace Gemme') le groupe Marcel Dassault a implanté pendant des années des ateliers qui fabriquaient des maquettes d'avion (à échelle :1) pour des tests en soufflerie.
LâĂ©conomie locale est aujourdâhui fortement marquĂ©e par le secteur tertiaire, tourisme et services devenant les principaux employeurs.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
ĂvĂ©nement : par dĂ©cret rendu en conseil des ministres en 1890, le conseil municipal de Sanguinet est dissous, le dĂ©cret constate que le conseil municipal Ă©tant divisĂ© en deux fractions opposĂ©es et numĂ©riquement Ă©gales, aucune des affaires soumises Ă cette assemblĂ©e ne peut aboutir.(rĂ©f. "Le Temps" 2 avril 1890)
Liste des maires
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[46]. En 2020, la commune comptait 4 487 habitants[Note 8], en augmentation de 22,76 % par rapport Ă 2014 (Landes : +4,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Lieux et monuments
- ChĂąteau d'eau du centre-ville mis en service en 1953 et dĂ©moli en octobre 2015. Ce chĂąteau d'eau et son puits d'alimentation avaient Ă©tĂ© construits avec un lavoir. Ă son sommet, un poste de guet fut rajoutĂ© lors de sa construction pour assurer en Ă©tĂ© la surveillance au risque feu du massif forestier. Un rĂ©seau d'adduction d'eau potable avait Ă©tĂ© ensuite construit pour desservir depuis le chĂąteau d'eau les habitations du centre-ville. Cet Ă©quipement d'environ 40 m d'Ă©lĂ©vation, dĂ©sactivĂ© pour la fourniture de l'eau potable aprĂšs la rĂ©alisation du chĂąteau d'eau de l'Aiguille continua Ă servir comme poste de surveillance (jusqu'au dĂ©but des annĂ©es 2000) et pour l'arrosage des espaces verts de la commune. Il fut aussi un temps support des antennes de tĂ©lĂ©phonie mobile de deux opĂ©rateurs avant leurs dĂ©poses par principe de prĂ©caution (l'implantation du chĂąteau d'eau Ă©tant Ă proximitĂ© immĂ©diate de l'Ă©cole communale). Sur la tour de guet, une sirĂšne permettait avant l'avĂšnement des moyens de communication mobiles d'alerter les pompiers volontaires lors des sinistres. Cette sirĂšne aprĂšs rĂ©habilitation devrait ĂȘtre installĂ©e sur la nouvelle Ă©cole Ă©lĂ©mentaire comme moyen d'alerte de la population.
- Ăglise Saint-Sauveur de Sanguinet : Ă©glise construite dans un style nĂ©oroman entre 1853 et 1856 par les architectes Jules Sibien et Layrolle et l'entrepreneur Ferran. Pour la construction de cette nouvelle Ă©glise, l'ancienne tombant en ruine, la commune bĂ©nĂ©ficia d'un concours du Conseil GĂ©nĂ©ral des Landes de 5 000 fr. Pour information, les travaux de l'Ă©glise de Peyrehorade construite Ă la mĂȘme Ă©poque s'Ă©levaient Ă 80 000 fr. Son clocher a fortement souffert lors de la tempĂȘte de 2009, la partie supĂ©rieure de sa flĂšche en pierre a dĂ» ĂȘtre reconstruite avec la mise en place d'un nouveau coq sur sa girouette.
- Musée archéologique municipal.
- Les trois sources saintes (hount sant en gascon)[49] du sentier de la Gourgue[50].
- Villa du Lac - La ou une des premiÚres résidences secondaires de Sanguinet, propriété en 1928 (référence "Annuaire des chùteaux et des villégiatures") du comte Léonard de Mezamat de Lisle (1874-1948) et de la comtesse Antonie née Arnoulx de Pirey (1881-1950), habitant au chùteau de MaisiÚres à MaisiÚres-Notre-Dame dans le Doubs. Le comte (famille de Castelsarrazin - officier de cavalerie) possédait une écurie de course et faisait courir ses chevaux en avril à l'hippodrome du Becquet (1904-1912 références "l'Avenir d'Arcachon").
- Hache polie en silex Ă©quarrie dĂ©couverte Ă Sanguinet lors de la rĂ©alisation d'une tranchĂ©e et dĂ©posĂ©e au musĂ©e de Bordeaux en 1899. Outil robenhausien (câest-Ă -dire de lâĂ©poque nĂ©olithique soit environ 2000 ans av. J.-C.).
- Source Saint-Basile de Sanguinet.
ĂvĂ©nements
- En 1577, durant les guerres de Religion, un combat a lieu à proximité de Sanguinet entre des troupes protestantes et des ligueurs Dacquois et Bayonnais. Cet événement est cité par Agrippa d'Aubigné (chef protestant) dans son "Histoire_universelle" Tome 5, années 1576-1579 ; dans les pages 251 à 253[34]. Une fois vainqueurs les soldats protestants appliquÚrent à leurs prisonniers le sort que leurs villes respectives avaient appliquées à leurs concitoyens protestants : les Dacquois furent exécutés en réponse au massacre des protestants de Dax et les Bayonnais relùchés pour avoir permis aux protestants de leur ville de la quitter sains et saufs.
- Le 2 avril 1790 est tenu en l'Ă©glise de Sanguinet (seul bĂątiment apte Ă contenir la totalitĂ© de la population et "lieu ordinaire des assemblĂ©es") le 1er conseil municipal de la commune nouvellement crĂ©Ă©e par dĂ©cret de l'AssemblĂ©e Nationale portant crĂ©ation des municipalitĂ©s. Sont Ă©lus Martin Dalbos (maire), Jean Dupuch (premier officier municipal) et Jean Dupuy (second officier municipal). le procĂšs-verbal est dressĂ© par maĂźtre Ătienne Turpin, notaire et maire de la Teste de Buch[Note 9].procĂšs-verbal de la premiĂšre rĂ©union du conseil municipal de Sanguinet le 2 avril 1790 (Ă©lection du maire et des officiers municipaux)
- Le 11 frimaire An 10 (2 décembre 1801) un ouragan dévaste la commune de Sanguinet. 54 bergeries disséminées sur la lande sont détruites, les animaux écrasés par les débris. Aucun mort n'est à déplorer mais de nombreuses habitations sont détruites et inondées.
- Des épidémies d'angine couenneuse frappent Sanguinet de 1853 à 1859, à cette époque la commune compte un peu plus de 1 000 habitants...
- Mise en place du service postal quotidien au 1er octobre 1862, le bureau de poste de Sanguinet sera créé en 1887.
- Le 16 septembre 1884, atterrissage d'un dirigeable le Britannia (2 000 m3) piloté par sir C.S. Rolls. Celui-ci participait à un concours de ballon organisé par l'Aéro-club belge. Départ de Bruxelles le dimanche à 17 h 43 et posé le lundi à 18 h 06 à Sanguinet aprÚs avoir franchi 840 km.
- Plage du Pavillon que Roland Lecavelé, dit Roland DorgelÚs (journaliste et écrivain français, membre de l'Académie Goncourt de 1929 à 1973) appréciait lors de ses séjours à Arcachon dans les années 1920.
- En 1920 installation des premiers appareils tĂ©lĂ©phoniques, les 20 numĂ©ros de la 1Ăšre tranche sont tout attribuĂ©s Ă des commerçants (bouchers, Ă©piciers, hĂŽtels-restaurants, dĂ©bit de boissons, ... ), le 01 et le 04 sont Ă ce jour (juillet 2021) toujours attribuĂ©s aux mĂȘmes familles (descendants des premiers abonnĂ©s), et le 04 n'a mĂȘme pas changĂ© de maison).
Personnalités liées à la commune
- Paul CAPDEVIELLE[51], chercheur autodidacte devenu en 1979 (Ă plus de 50 ans) docteur en phytobiologie, avec une thĂšse de doctorat sur la recherche Ă©cologique et systĂ©matique du phytoplancton du plan dâeau de Cazaux-Sanguinet soutenue Ă lâuniversitĂ© de Bordeaux. A consacrĂ© sa vie Ă la recherche scientifique, la protection de lâenvironnement et lâarchĂ©ologie, en fondant, notamment le Cress en 1976, regroupant archĂ©ologues, historiens, hydrobiologistes, botanistes et Ă©cologistes.
Il a également été président du Sanguinet Athlétic Club rugby, club omnisports comprenant plusieurs sections : rugby, ball-trap, volley-ball, ping-pong, pétanque, athlétisme et tennis.
Câest Ă lui que lâon doit aussi la fondation du judo, en 1968. Paul Capdevielle a Ă©galement Ă©tĂ© secrĂ©taire des Associations agrĂ©Ă©es de pĂȘche et de protection du milieu aquatique (AAPPMA) des Landes, prĂ©sident-fondateur de la Sepanso du dĂ©partement, membre fondateur du centre Jean-Rostand et membre du conseil scientifique du Parc naturel rĂ©gional des Landes de Gascogne.
- Roger (jean) LABAT, résistant mort en déportation le 26 mai 1945 à Dachau[52] à 23 ans, le stade de rugby porte son nom.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- comme le mentionne la monographie de la SociĂ©tĂ© de Borda le bourg de l'Ă©poque ne comprenait que 3 maisons, il est donc logique que les cartes de Cassini ne le mentionnent pas et rĂ©fĂ©rencent plutĂŽt des quartiers dont le nombre d'habitations devait ĂȘtre plus important (68 en tout).
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- ce procÚs-verbal est conservé aux archives départementales des Landes, à Mont de Marsan
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Pissos - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- DĂ©mission de l'ensemble du conseil municipal : le maire ayant Ă©tĂ© mis en minoritĂ©, les Ă©lus ont acceptĂ© le principe dâune dĂ©mission en bloc pour mettre un terme Ă une situation de blocage.
- Le PrĂ©fet des Landes, constatant la dĂ©mission de l'ensemble des conseillers municipaux, a instituĂ© une dĂ©lĂ©gation spĂ©ciale chargĂ©e de gĂ©rer les affaires de la commune jusquâĂ ce que le nouveau conseil municipal soit Ă©lu. Celle-ci est composĂ©e de le Colonel Henry Giloteaux, retraitĂ© de la Gendarmerie Nationale, Marie Debaig, Directrice de PrĂ©fecture en retraite, et Gilbert Tarozzi, SecrĂ©taire administratif Ă la PrĂ©fecture des Landes.
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- Francis NIN, « La Nuit des musĂ©es rend hommage Ă un chercheur », Sud-Ouest,â (lire en ligne)
- « liste alphabétique des morts dans les camps », sur www.lesmortsdanslescamps.com (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
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