Gujan-Mestras
Gujan-Mestras [ÉĄyÊÉÌ mÉstÊas] est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le dĂ©partement de la Gironde, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.
Gujan-Mestras | |||||
L'hĂŽtel de ville et le monument aux morts. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Gironde | ||||
Arrondissement | Arcachon | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Bassin d'Arcachon Sud | ||||
Maire Mandat |
Marie-HĂ©lĂšne des Esgaulx 2020-2026 |
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Code postal | 33470 | ||||
Code commune | 33199 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Gujanais | ||||
Population municipale |
22 036 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 408 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
68 175 hab. (2020) | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 38âČ 11âł nord, 1° 04âČ 00âł ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 28 m |
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Superficie | 53,99 km2 | ||||
Type | Commune urbaine et littorale | ||||
Unité urbaine | La Teste-de-Buch-Arcachon (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Gujan-Mestras (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | HuitiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Gironde
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | ville-gujanmestras.fr | ||||
GĂ©ographie
- Carte dynamique
- Carte Openstreetmap
- Carte topographique
- Carte avec les communes environnantes
Gujan-Mestras se situe au sud du bassin d'Arcachon, en Pays de Buch. Considérée comme la capitale de l'ostréiculture arcachonnaise, Gujan-Mestras abrite sept ports tournés vers le bassin qui sont d'ouest en est :
- le port de la Hume qui allie ostréiculture et plaisance,
- le port de Meyran,
- le port de Gujan,
- le port de Larros avec sa jetée promenade et centre actif des constructions navales (Couach),
- le port du Canal,
- le port de la BarbotiÚre, pÎle ostréicole, qui accueille aussi le lycée des métiers de la mer et la maison de la conchyliculture
- le port de la Mole qui n'a jamais été dragué ou utilisé car difficile d'accÚs.
Communes limitrophes
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Les communes limitrophes en sont Le Teich Ă l'est, La Teste-de-Buch Ă l'ouest et Sanguinet Ă l'extrĂȘme sud.
Transports
Gujan-Mestras est desservie par le TER Nouvelle-Aquitaine reliant Arcachon à Bordeaux grùce aux deux gares de la ligne de Lamothe à Arcachon situées sur la commune : celles de La Hume et Gujan-Mestras.
La ville est également desservie par le réseau de bus Baïa, qui relie la Dune du Pilat à Facture-Biganos, géré par la Communauté d'agglomération Bassin d'Arcachon Sud-PÎle Atlantique. Les lignes 4 à 7 traversent la commune.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Barp », sur la commune du Barp, mise en service en 1992[9] et qui se trouve Ă 24 km Ă vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 961,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Le Temple », sur la commune du Temple, mise en service en 1984 et Ă 28 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de pour 1981-2010[13] Ă pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Gujan-Mestras est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Teste-de-Buch-Arcachon, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[18] et 68 175 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21] - [22].
La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[24] - [25].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (63,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (71 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (34,1 %), forĂȘts (29,1 %), zones urbanisĂ©es (22,3 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (4,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (3,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,2 %), terres arables (2,1 %), zones humides cĂŽtiĂšres (0,6 %), prairies (0,2 %)[26].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Gujan-Mestras est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[27]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[28].
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) dâArcachon, regroupant les 10 communes du bassin d'Arcachon concernĂ©es par un risque de submersion marine, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[29]. Aux XXe et XXIe siĂšcles, les Ă©vĂ©nements significatifs sont ceux de 1882, 1896, 1897 puis 1924, 1951, 1984 et 1999. Au XXe siĂšcle, les tempĂȘtes Klaus, entre le et le et Xynthia des 27 et ont marquĂ© les esprits. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[30]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2009, 2013, 2014 et 2020[31] - [27].
Gujan-Mestras est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent dâun rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă faciliter les interventions des services et Ă limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de lâapport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt[32]. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©s diffĂ©rentes mesures[33] - [34].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 11,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 9 984 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 3 833 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 38 %, Ă comparer aux 84 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[36].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[27].
Toponymie
Les toponymes Gujan et Mestras auraient pour origine des patronymes du peuple Boïates qui se sont installés sur les rives de la Leyre 650 ans avant Jésus-Christ[37].
Le nom gascon de la commune est Gujan e MestrĂ s.
Ses habitants sont appelés les Gujanais[38].
Histoire
Pour l'Ă©tat de la commune au XVIIIe siĂšcle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein[39].
Ă la RĂ©volution, la paroisse Saint-Maurice (ou Saint-ExupĂšre) de Gujan forme la commune de Gujan[40].
En 1803, les autres municipalitĂ©s du dĂ©partement durent envoyer Ă la prĂ©fecture une Ă©tude sur la topographie, lâagriculture, lâindustrie de sa commune, ainsi que sur lâĂ©tat des habitants. Ă ce moment-lĂ , cette Ă©tude regroupa deux quartiers que sont Gujan et Mestras sous le nom de commune Gujan. Cette Ă©tude ne prit pas en compte les rivalitĂ©s qui existaient entre ces deux quartiers. Ainsi, jusqu'en 1936, le nom officiel fut simplement Gujan[41].
C'est le décret du qui a légalisé le nom de Gujan-Mestras[37], entérinant l'union de ces deux principaux quartiers de la commune, les villages de La Hume et de Meyran constituant des écarts.
La coccinelle et les barbots
Selon Jacques Ragot[42], depuis au moins le XIIIe siÚcle, le vin est, avec la résine de pin, la principale ressource agricole du Captalat de Buch, seigneurie comprenant les paroisses de La Teste, de Cazaux et de Gujan. Cette ressource suffit à ses habitants et leur permet de commercer avec d'autres provinces pour s'approvisionner en grain. En 1745, bien que les terres du Captalat soient des plus impropres à la culture des céréales de la généralité de Bordeaux, l'intendant Louis-Urbain-Aubert, marquis de Tourny, y prescrit « l'arrachage des vignes de moins de cinq ans, dans le but d'augmenter la surface semées en céréales et de réduire ainsi la pénurie des grains et les risques de famine ». AprÚs de nombreuses protestations convenablement argumentées, le litige prend fin en 1759.
Ici comme ailleurs, l'exploitation de la vigne est victime de l'attaque d'insectes parasites, de « grapilleurs » (voleurs de grappes mĂ»res) ou de chiens errants [sic] mais ce sont bien les insectes qui font le plus de dĂ©gĂąts. En langue gasconne, tous les colĂ©optĂšres sont nommĂ©s « barbots » (prononcer barbott's) et c'est le « barbot bleu » appelĂ© aussi « altise de la vigne » ou « eumolpe de la vigne », remarquĂ© en France dĂšs le dĂ©but du XVIIe siĂšcle qui, Ă la fin du siĂšcle suivant, contraint tous les habitants du Captalat Ă se livrer Ă une vĂ©ritable « chasse aux barbots ». Cette corvĂ©e consiste en la capture des colĂ©optĂšres adultes, Ă l'arrachage des feuilles et sarments portant Ćufs ou larves et de tout incinĂ©rer mais, par nĂ©gligence ou paresse des « chasseurs », des barbots rĂ©apparaissent l'annĂ©e suivante (cet insecte hiverne Ă lâĂ©tat larvaire sous terre puis sâattaque aux jeunes sarments et plus particuliĂšrement au limbe de la feuille dĂšs sa transformation en insecte). Un arrĂȘtĂ© du conseil gĂ©nĂ©ral (cantonal) de 1798 (21 florĂ©al an VI) repris le formalise les collectes de barbots. Les habitants de Gujan passant pour possĂ©der un esprit plus religieux que ceux de La Teste, font au premier signe avant coureur d'une invasion, appel Ă leur curĂ© pour organiser dans les vignes une procession censĂ©e attirer la colĂšre divine sur les prĂ©dateurs. C'est vraisemblablement Ă la suite du piĂštre rĂ©sultat d'une telle procession que des Testerins moqueurs se sont mis Ă affubler leurs voisins du surnom de « barbots ». Mais ceux-ci trouvĂšrent un qualificatif tout aussi « entomologique » pour dĂ©signer les habitants de La Teste.
Querelle de clochers oblige, La Teste-de-Buch, Ă©ternelle adversaire de Gujan sur les terrains de rugby, Ă©tendit l'appellation de « Barbots » aux Ă©quipiers Gujanais. Ces derniers finirent par l'accepter, Ă un point tel qu'en 1921, Ă l'occasion d'un match les opposant aux Testerins, ils prirent un barbot pour emblĂšme. Il ne s'agissait cependant pas de l'eumolpe de la vigne mais plus joliment d'un autre type de barbot, une coccinelle, colĂ©optĂšre ayant meilleure rĂ©putation. Ce jour-lĂ , devant une foule considĂ©rable et pour la premiĂšre fois, les joueurs gujanais pĂ©nĂ©trĂšrent sur le stade de La Teste en arborant sur leur poitrine ce nouvel Ă©cusson. C'est ainsi que le barbot, ou plus prĂ©cisĂ©ment la coccinelle, devint l'emblĂšme de Gujan-Mestras, jusqu'Ă ĂȘtre, pendant quelques annĂ©es, prĂ©sent et d'une bonne taille pour ĂȘtre visible de loin, au sommet du chĂąteau d'eau.
De nos jours, tout Gujan-Mestras â y compris un parc de loisirs â a adoptĂ© la coccinelle qui non seulement orne les maillots des sportifs, les insignes d'autres clubs ou associations, mais aussi des bĂątiments et vĂ©hicules communaux, les plaques indiquant le nom des rues, bien des automobiles des conducteurs locaux (sans oublier les larges et ronds autocollants de la foire aux huĂźtres qui permettaient de repĂ©rer un barbot â ou un de ses habituĂ©s â de loin), et, bien entendu, le blason de la commune.
Politique et administration
Liste des maires
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010[44].
Jumelages
- Santa MarĂa de CayĂłn, communautĂ© autonome de Cantabrie (Espagne)[45].
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[46] - [Note 7]. En 2020, la commune comptait 22 036 habitants[Note 8], en augmentation de 7,1 % par rapport Ă 2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Ăconomie
L'ostréiculture et la construction navale (Couach, Dubourdieu[53]...) sont les principales activités des 7 ports de la commune.
Sports
- Rugby à XV : l'Union athlétique Gujan-Mestras (UA Gujan-Mestras) a joué en premiÚre division pendant plusieurs années et est actuellement (2022-2023) engagé en Fédérale 1.
- Roller Skating Gujan-Mestras,club de patin à roulettes (course; Rink-Hockey; Artistique) fondé en 1929. La section de Rink-Hockey a remporté plusieurs titres de champion de France et des participations aux championnats d'Europe. En 2016 il évolue en nationale 3 et comprend plusieurs champion d'Aquitaine et du sud ouest dans diverses catégories. Les trois sections représentant les 3 spécialité sont désormais des associations indépendantes.Roller skating de Gujan-Mestras
Lieux et monuments
- L'église Saint-Maurice du XIVe siÚcle avec son retable baroque du XVIIe siÚcle restauré en l'an 2000.
- Le parc de la ChĂȘneraie oĂč l'on peut dĂ©couvrir le canal des Landes. Cette voie artificielle est un vestige de Vauban qui aurait dĂ» permettre de relier le bassin d'Arcachon Ă Bayonne Ă travers les Ă©tangs landais. GrĂące Ă cette rĂ©alisation monumentale, des investisseurs audacieux tentĂšrent diverses cultures dont le riz. Faute de bras et d'eau, ce projet ne fut jamais achevĂ©.
- Cinéma Gérard Philippe[54], dans le quartier de la Hume, rénové en 2018[55].
- Parcs de loisirs "Bassin des Loisirs" :
- 3 parcs dâattractions : Aqualand, La Coccinelle, Kid Parc
- 5 activités de loisirs : Jeu laser "Laser Lander", Bassin aventures, minigolf "Max Golf", parcours de golf "Blue Golf"
- Le Casino de Gujan-Mestras, ouvert en 2005, est situé à proximité du lac de Magdeleine et à cÎté du Blue Golf de Gujan-Mestras[56].
- Le Bowlingstar alignant 16 pistes de Bowling, ouvert le . Il est situé entre le Casino et le parc Aqualand[57].
- Piscine & Spa Gujan Mestras.
- 2 restaurants : La FĂ©ria, Bistro RĂ©gent, 2 hĂŽtels : Ibis Styles, B&B Hotels
- La Maison de l'hußtre est un petit musée consacré à la culture de l'hußtre dans le bassin d'Arcachon.
- Plage de kite-surf.
- L'Ă©glise Saint-Maurice.
- Le port ostréicole.
- Parc Ă huĂźtres.
- Le port de plaisance de la Hume.
- Le port de Larros à marée basse.
Personnalités liées à la commune
- MichÚle Alfa (1911-1987), née Alfreda Bassignot[58], actrice française née dans la commune.
- Pierre Dignac (1876-1973) homme politique français né dans la commune.
- Claude Castaing (1922-1962), acteur français né dans la commune.
- Fréro Delavega, duo musical composé de Jérémy Frérot (né le ) et Florian Delavega (né le ), originaires de la commune.
- Pierre-Ambroise Bosse, athlÚte français spécialiste du 800 mÚtres, licencié à l'UA Gujan-Mestras.
HĂ©raldique
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Les armes de Gujan-Mestras se blasonnent ainsi : TaillĂ©, au premier de sinople Ă la coccinelle de gueules de sept points de sable, la tĂȘte et les pattes du mĂȘme, au second de sable au voilier de gueules habillĂ© d'argent et flammĂ© aussi de gueules, voguant Ă senestre sur une mer d'azur, surmontĂ©e Ă dextre d'un pin maritime de sinople sur une terrasse isolĂ©e d'or ; Ă la cotice en barre d'or brochant sur la partition ; le tout sommĂ© d'un chef de sable chargĂ© de trois huĂźtres d'or posĂ©es en bande, en pal et en barre. |
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Voir aussi
Bibliographie
- Jean Dazens et Michel Boyé, Gujan-Mestras raconté par ses rues et lieux-dits, Société historique et archéologique d'Arcachon et du pays de Buch, 2018. DeuxiÚme édition avec Chantal Dabé.
- Olivier de Marliave, Dictionnaire du Bassin d'Arcachon, Ă©d. Sud-Ouest, collection Sites et Patrimoine, 2017.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Site de la mairie
- Résultats du recensement de la population de Gujan-Mestras sur le site de l'INSEE, consulté le .
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Gujan-Mestras », sur ehess.fr, Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Gujan-Mestras sur le site de l'Institut géographique national
- Site de la Société historique et archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch, fondée en 1927
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Limites administratives de Gujan-Mestras sur Géoportail, consulté le 16 mars 2015.
- Limites administratives de Gujan-Mestras sur Géoportail, consulté le 16 mars 2015.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
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