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Gujan-Mestras

Gujan-Mestras [ÉĄyʒɑ̃ mɛstʁas] est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le dĂ©partement de la Gironde, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Gujan-Mestras
Gujan-Mestras
L'hĂŽtel de ville et le monument aux morts.
Blason de Gujan-Mestras
Blason
Gujan-Mestras
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Gironde
Arrondissement Arcachon
Intercommunalité Communauté d'agglomération Bassin d'Arcachon Sud
Maire
Mandat
Marie-HĂ©lĂšne des Esgaulx
2020-2026
Code postal 33470
Code commune 33199
DĂ©mographie
Gentilé Gujanais
Population
municipale
22 036 hab. (2020 en augmentation de 7,1 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 408 hab./km2
Population
agglomération
68 175 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 38â€Č 11″ nord, 1° 04â€Č 00″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 28 m
Superficie 53,99 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine La Teste-de-Buch-Arcachon
(ville-centre)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Gujan-Mestras
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives HuitiĂšme circonscription
Localisation
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Gujan-Mestras
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Gujan-Mestras
Liens
Site web ville-gujanmestras.fr
    Cabanes au port de la Hume.

    GĂ©ographie

    Cartographies interactive et OpenStreetMap
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    1. Carte dynamique
    2. Carte Openstreetmap
    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    Gujan-Mestras se situe au sud du bassin d'Arcachon, en Pays de Buch. Considérée comme la capitale de l'ostréiculture arcachonnaise, Gujan-Mestras abrite sept ports tournés vers le bassin qui sont d'ouest en est :

    • le port de la Hume qui allie ostrĂ©iculture et plaisance,
    • le port de Meyran,
    • le port de Gujan,
    • le port de Larros avec sa jetĂ©e promenade et centre actif des constructions navales (Couach),
    • le port du Canal,
    • le port de la BarbotiĂšre, pĂŽle ostrĂ©icole, qui accueille aussi le lycĂ©e des mĂ©tiers de la mer et la maison de la conchyliculture
    • le port de la Mole qui n'a jamais Ă©tĂ© draguĂ© ou utilisĂ© car difficile d'accĂšs.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes en sont Le Teich Ă  l'est, La Teste-de-Buch Ă  l'ouest et Sanguinet Ă  l'extrĂȘme sud.

    Communes limitrophes de Gujan-Mestras[1]
    Bassin d'Arcachon
    La Teste-de-Buch Gujan-Mestras Le Teich
    Sanguinet

    Transports

    Gujan-Mestras est desservie par le TER Nouvelle-Aquitaine reliant Arcachon à Bordeaux grùce aux deux gares de la ligne de Lamothe à Arcachon situées sur la commune : celles de La Hume et Gujan-Mestras.

    La ville est également desservie par le réseau de bus Baïa, qui relie la Dune du Pilat à Facture-Biganos, géré par la Communauté d'agglomération Bassin d'Arcachon Sud-PÎle Atlantique. Les lignes 4 à 7 traversent la commune.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 970 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Barp », sur la commune du Barp, mise en service en 1992[9] et qui se trouve Ă  24 km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 961,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Le Temple », sur la commune du Temple, mise en service en 1984 et Ă  28 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de pour 1981-2010[13] Ă  pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Gujan-Mestras est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de La Teste-de-Buch-Arcachon, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[18] et 68 175 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21] - [22].

    La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[24] - [25].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (63,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (71 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (34,1 %), forĂȘts (29,1 %), zones urbanisĂ©es (22,3 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (4,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (3,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,2 %), terres arables (2,1 %), zones humides cĂŽtiĂšres (0,6 %), prairies (0,2 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Gujan-Mestras est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[27]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[28].

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) d’Arcachon, regroupant les 10 communes du bassin d'Arcachon concernĂ©es par un risque de submersion marine, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[29]. Aux XXe et XXIe siĂšcles, les Ă©vĂ©nements significatifs sont ceux de 1882, 1896, 1897 puis 1924, 1951, 1984 et 1999. Au XXe siĂšcle, les tempĂȘtes Klaus, entre le et le et Xynthia des 27 et ont marquĂ© les esprits. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[30]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2009, 2013, 2014 et 2020[31] - [27].

    Gujan-Mestras est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă  mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă  faciliter les interventions des services et Ă  limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt[32]. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©s diffĂ©rentes mesures[33] - [34].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gujan-Mestras.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 11,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 9 984 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 3 833 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 38 %, Ă  comparer aux 84 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[36].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[27].

    Toponymie

    Les toponymes Gujan et Mestras auraient pour origine des patronymes du peuple Boïates qui se sont installés sur les rives de la Leyre 650 ans avant Jésus-Christ[37].

    Le nom gascon de la commune est Gujan e MestrĂ s.

    Ses habitants sont appelés les Gujanais[38].

    Histoire

    Pour l'Ă©tat de la commune au XVIIIe siĂšcle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein[39].

    À la RĂ©volution, la paroisse Saint-Maurice (ou Saint-ExupĂšre) de Gujan forme la commune de Gujan[40].

    En 1803, les autres municipalitĂ©s du dĂ©partement durent envoyer Ă  la prĂ©fecture une Ă©tude sur la topographie, l’agriculture, l’industrie de sa commune, ainsi que sur l’état des habitants. À ce moment-lĂ , cette Ă©tude regroupa deux quartiers que sont Gujan et Mestras sous le nom de commune Gujan. Cette Ă©tude ne prit pas en compte les rivalitĂ©s qui existaient entre ces deux quartiers. Ainsi, jusqu'en 1936, le nom officiel fut simplement Gujan[41].

    C'est le décret du qui a légalisé le nom de Gujan-Mestras[37], entérinant l'union de ces deux principaux quartiers de la commune, les villages de La Hume et de Meyran constituant des écarts.

    La coccinelle et les barbots

    Selon Jacques Ragot[42], depuis au moins le XIIIe siÚcle, le vin est, avec la résine de pin, la principale ressource agricole du Captalat de Buch, seigneurie comprenant les paroisses de La Teste, de Cazaux et de Gujan. Cette ressource suffit à ses habitants et leur permet de commercer avec d'autres provinces pour s'approvisionner en grain. En 1745, bien que les terres du Captalat soient des plus impropres à la culture des céréales de la généralité de Bordeaux, l'intendant Louis-Urbain-Aubert, marquis de Tourny, y prescrit « l'arrachage des vignes de moins de cinq ans, dans le but d'augmenter la surface semées en céréales et de réduire ainsi la pénurie des grains et les risques de famine ». AprÚs de nombreuses protestations convenablement argumentées, le litige prend fin en 1759.

    Ici comme ailleurs, l'exploitation de la vigne est victime de l'attaque d'insectes parasites, de « grapilleurs » (voleurs de grappes mĂ»res) ou de chiens errants [sic] mais ce sont bien les insectes qui font le plus de dĂ©gĂąts. En langue gasconne, tous les colĂ©optĂšres sont nommĂ©s « barbots » (prononcer barbott's) et c'est le « barbot bleu » appelĂ© aussi « altise de la vigne » ou « eumolpe de la vigne », remarquĂ© en France dĂšs le dĂ©but du XVIIe siĂšcle qui, Ă  la fin du siĂšcle suivant, contraint tous les habitants du Captalat Ă  se livrer Ă  une vĂ©ritable « chasse aux barbots ». Cette corvĂ©e consiste en la capture des colĂ©optĂšres adultes, Ă  l'arrachage des feuilles et sarments portant Ɠufs ou larves et de tout incinĂ©rer mais, par nĂ©gligence ou paresse des « chasseurs », des barbots rĂ©apparaissent l'annĂ©e suivante (cet insecte hiverne Ă  l’état larvaire sous terre puis s’attaque aux jeunes sarments et plus particuliĂšrement au limbe de la feuille dĂšs sa transformation en insecte). Un arrĂȘtĂ© du conseil gĂ©nĂ©ral (cantonal) de 1798 (21 florĂ©al an VI) repris le formalise les collectes de barbots. Les habitants de Gujan passant pour possĂ©der un esprit plus religieux que ceux de La Teste, font au premier signe avant coureur d'une invasion, appel Ă  leur curĂ© pour organiser dans les vignes une procession censĂ©e attirer la colĂšre divine sur les prĂ©dateurs. C'est vraisemblablement Ă  la suite du piĂštre rĂ©sultat d'une telle procession que des Testerins moqueurs se sont mis Ă  affubler leurs voisins du surnom de « barbots ». Mais ceux-ci trouvĂšrent un qualificatif tout aussi « entomologique » pour dĂ©signer les habitants de La Teste.

    Querelle de clochers oblige, La Teste-de-Buch, Ă©ternelle adversaire de Gujan sur les terrains de rugby, Ă©tendit l'appellation de « Barbots » aux Ă©quipiers Gujanais. Ces derniers finirent par l'accepter, Ă  un point tel qu'en 1921, Ă  l'occasion d'un match les opposant aux Testerins, ils prirent un barbot pour emblĂšme. Il ne s'agissait cependant pas de l'eumolpe de la vigne mais plus joliment d'un autre type de barbot, une coccinelle, colĂ©optĂšre ayant meilleure rĂ©putation. Ce jour-lĂ , devant une foule considĂ©rable et pour la premiĂšre fois, les joueurs gujanais pĂ©nĂ©trĂšrent sur le stade de La Teste en arborant sur leur poitrine ce nouvel Ă©cusson. C'est ainsi que le barbot, ou plus prĂ©cisĂ©ment la coccinelle, devint l'emblĂšme de Gujan-Mestras, jusqu'Ă  ĂȘtre, pendant quelques annĂ©es, prĂ©sent et d'une bonne taille pour ĂȘtre visible de loin, au sommet du chĂąteau d'eau.

    De nos jours, tout Gujan-Mestras — y compris un parc de loisirs — a adoptĂ© la coccinelle qui non seulement orne les maillots des sportifs, les insignes d'autres clubs ou associations, mais aussi des bĂątiments et vĂ©hicules communaux, les plaques indiquant le nom des rues, bien des automobiles des conducteurs locaux (sans oublier les larges et ronds autocollants de la foire aux huĂźtres qui permettaient de repĂ©rer un barbot — ou un de ses habituĂ©s — de loin), et, bien entendu, le blason de la commune.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 1946 juin 1965 Paul Pouget
    mars 1965 juin 2006 Michel Bézian DVD démissionnaire et décédé en 2006
    juil. 2006 En cours Marie-HĂ©lĂšne des Esgaulx[43] UMP-LR puis DVD Avocate,
    ConseillÚre régionale (1986-2002),
    député (2002-2008),
    sénateur (2008-2017),
    Présidente de la COBAS (2014-)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique de développement durable

    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010[44].

    Jumelages

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[46] - [Note 7]. En 2020, la commune comptait 22 036 habitants[Note 8], en augmentation de 7,1 % par rapport Ă  2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6391 7971 7851 8091 9292 1832 4402 5742 685
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 5792 6862 8333 0293 4333 9064 0563 9164 019
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 1364 2644 6594 0144 0384 0654 3944 3175 033
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5 6946 6877 6138 60011 43314 95817 03119 81520 933
    2020 - - - - - - - -
    22 036--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee Ă  partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[49] 1975[49] 1982[49] 1990[49] 1999[49] 2006[50] 2009[51] 2013[52]
    Rang de la commune dans le département 19 19 19 19 17 15 15 15
    Nombre de communes du département 548 543 543 542 542 542 542 542

    Économie

    L'ostréiculture et la construction navale (Couach, Dubourdieu[53]...) sont les principales activités des 7 ports de la commune.

    Sports

    • Rugby Ă  XV : l'Union athlĂ©tique Gujan-Mestras (UA Gujan-Mestras) a jouĂ© en premiĂšre division pendant plusieurs annĂ©es et est actuellement (2022-2023) engagĂ© en FĂ©dĂ©rale 1.
    • Roller Skating Gujan-Mestras,club de patin Ă  roulettes (course; Rink-Hockey; Artistique) fondĂ© en 1929. La section de Rink-Hockey a remportĂ© plusieurs titres de champion de France et des participations aux championnats d'Europe. En 2016 il Ă©volue en nationale 3 et comprend plusieurs champion d'Aquitaine et du sud ouest dans diverses catĂ©gories. Les trois sections reprĂ©sentant les 3 spĂ©cialitĂ© sont dĂ©sormais des associations indĂ©pendantes.Roller skating de Gujan-Mestras

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Maurice.
      L'Ă©glise Saint-Maurice.
    • Le port ostrĂ©icole.
      Le port ostréicole.
    • Parc Ă  huĂźtres.
      Parc Ă  huĂźtres.
    • Le port de plaisance de la Hume.
      Le port de plaisance de la Hume.
    • Le port de Larros Ă  marĂ©e basse.
      Le port de Larros à marée basse.

    Personnalités liées à la commune

    • MichĂšle Alfa (1911-1987), nĂ©e Alfreda Bassignot[58], actrice française nĂ©e dans la commune.
    • Pierre Dignac (1876-1973) homme politique français nĂ© dans la commune.
    • Claude Castaing (1922-1962), acteur français nĂ© dans la commune.
    • FrĂ©ro Delavega, duo musical composĂ© de JĂ©rĂ©my FrĂ©rot (nĂ© le ) et Florian Delavega (nĂ© le ), originaires de la commune.
    • Pierre-Ambroise Bosse, athlĂšte français spĂ©cialiste du 800 mĂštres, licenciĂ© Ă  l'UA Gujan-Mestras.

    HĂ©raldique

    Armes

    Les armes de Gujan-Mestras se blasonnent ainsi :

    TaillĂ©, au premier de sinople Ă  la coccinelle de gueules de sept points de sable, la tĂȘte et les pattes du mĂȘme, au second de sable au voilier de gueules habillĂ© d'argent et flammĂ© aussi de gueules, voguant Ă  senestre sur une mer d'azur, surmontĂ©e Ă  dextre d'un pin maritime de sinople sur une terrasse isolĂ©e d'or ; Ă  la cotice en barre d'or brochant sur la partition ; le tout sommĂ© d'un chef de sable chargĂ© de trois huĂźtres d'or posĂ©es en bande, en pal et en barre.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean Dazens et Michel BoyĂ©, Gujan-Mestras racontĂ© par ses rues et lieux-dits, SociĂ©tĂ© historique et archĂ©ologique d'Arcachon et du pays de Buch, 2018. DeuxiĂšme Ă©dition avec Chantal DabĂ©.
    • Olivier de Marliave, Dictionnaire du Bassin d'Arcachon, Ă©d. Sud-Ouest, collection Sites et Patrimoine, 2017.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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