Le Teich
Le Teich (prononcĂ© [lÉ tÉÊ]) est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le dĂ©partement de la Gironde, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.
Le Teich | |||||
Ăglise du Teich. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Gironde | ||||
Arrondissement | Arcachon | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Bassin d'Arcachon Sud | ||||
Maire Mandat |
Karine Desmoulin 2023-2026 |
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Code postal | 33470 | ||||
Code commune | 33527 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Teichois | ||||
Population municipale |
8 794 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 101 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
68 175 hab. (2020) | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 38âČ 05âł nord, 1° 01âČ 21âł ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 35 m |
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Superficie | 87,08 km2 | ||||
Type | Commune urbaine et littorale | ||||
Unité urbaine | La Teste-de-Buch-Arcachon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Gujan-Mestras | ||||
LĂ©gislatives | HuitiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Gironde
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | leteich.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Teichois[1].
GĂ©ographie
Localisation
- Carte dynamique
- Carte Openstreetmap
- Carte topographique
- Carte avec les communes environnantes
Le Teich, à l'est d'Arcachon, est située sur le delta de l'Eyre en Pays de Buch au sud du Bassin d'Arcachon et fait partie du Parc naturel régional des Landes de Gascogne. La commune est limitrophe du département des Landes.
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Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Barp », sur la commune du Barp, mise en service en 1992[9] et qui se trouve Ă 20 km Ă vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 961,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Le Temple », sur la commune du Temple, mise en service en 1984 et Ă 27 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de pour 1981-2010[13] Ă pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Le Teich est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Teste-de-Buch-Arcachon, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[18] et 68 175 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21] - [22].
La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[24] - [25].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (85,8 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (86,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (43,9 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (41,9 %), zones urbanisĂ©es (5,8 %), terres arables (3,3 %), zones humides cĂŽtiĂšres (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,7 %), prairies (0,4 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,3 %)[26].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication
On peut y accéder par l'autoroute française A660 (sortie no 3) ainsi que par le train : la gare du Teich est située sur la ligne Lamothe - Arcachon et est desservie par des TER Nouvelle-Aquitaine reliant Bordeaux à Arcachon. Les bus du réseau Baïa desservent la commune (lignes 5 et 6).
Transports
- Gare du Teich desservie par la ligne TER Aquitaine Arcachon â Bordeaux
- RĂ©seau de bus BaĂŻa. Le Teich est desservie par les lignes 5, 6 et 8[27].
- RĂ©seau de bus Ă©lectriques Ă©ho. Ces bus sont gratuits.
Risques majeurs
Le territoire de la commune du Teich est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[28]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[29].
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) dâArcachon, regroupant les 10 communes du bassin d'Arcachon concernĂ©es par un risque de submersion marine, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[30]. Aux XXe et XXIe siĂšcles, les Ă©vĂ©nements significatifs sont ceux de 1882, 1896, 1897 puis 1924, 1951, 1984 et 1999. Au XXe siĂšcle, les tempĂȘtes Klaus, entre le et le et Xynthia des 27 et ont marquĂ© les esprits. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[31]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2009, 2014 et 2020[32] - [28].
Le Teich est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent dâun rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă faciliter les interventions des services et Ă limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de lâapport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt[33]. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©s diffĂ©rentes mesures[34] - [35].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 7,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 074 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 264 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 9 %, Ă comparer aux 84 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36] - [Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[28].
Toponymie
Le toponyme est documenté sous les formes [deu] Teys en 1276; [deu] Tilh en 1300; [de] Teissi en 1300; Teys en 1311; Tahis,Taix, Tais[37]; [Au]teis en 1338; [deu] Theis en 1342; Lo Theys en 1357[38], Le Teix en 1630.
La prĂ©sence de l'article dĂ©fini masculin roman dans les formes les plus prĂ©coces est sans doute l'indice dâune formation toponymique mĂ©diĂ©vale et, du moins, dâun ancien nom commun utilisĂ© dans le dialecte roman local avant de se fixer dans la toponymie. Il peut s'agir du mot gascon teich / teish, autrement tĂšch[38], prononcĂ© [tÉÊ], issu du latin taxus et signifiant « if »[38]. Albert Dauzat qui ne cite pas de forme ancienne, sans doute n'en connaĂźt-il pas, penche plutĂŽt pour le mot occitan tech « toit »[39]. Cependant lâhypothĂšse du nom gascon de lâif est appuyĂ©e par l'existence de plusieurs autres lieux-dits Le Teich, Le Taich, dont Le Taich (Aude, Tais en 1176, Taixum en 1207, [de] Taisso en 1232; Taxum en 1234; Taix en 1781[40]) qui contient manifestement le nom du taxus en occitan / catalan et dont certaines formes anciennes sont tout Ă fait identiques Ă celle du Teich (voir supra). En outre, la forme fautive deu Tilh « du tilleul » renvoie Ă un autre nom dâarbre trĂšs frĂ©quent en toponymie et conforte l'idĂ©e que le toponyme est compris comme un nom d'arbre. BĂ©nĂ©dicte Boyrie-FĂ©niĂ© fait toutefois remarquer que la forme teish est en usage dans les PyrĂ©nĂ©es et signale un mot local tach / taish d'Ă©tymologie inconnue, qui signifie « banc de sable » et qui pourrait Ă©galement constituer un bon Ă©tymon[41] pour cette commune qui s'est dĂ©veloppĂ©e sur le delta de l'Eyre. La ressemblance graphique avec le mot allemand Teich « mare, Ă©tang » n'est que visuelle et tout Ă fait fortuite car il se prononce [taÉȘÌŻĂ§] et est issu du vieux haut allemand tÄ«ch, doublet de Deich, qui remonte au germanique commun *dÄ«kaz, d'oĂč procĂšde Ă©galement le nĂ©erlandais dijk qui a donnĂ© digue. Le passage du [d-] initial germanique Ă [t-] est propre au vieux haut allemand, tout comme celui de [-k] Ă [-ç].
Le nom de la commune est Lo Teish [lu tÉÊ] en gascon.
Histoire
C'est sur le territoire actuel des communes du Teich et de Biganos, sur les bords de l'Eyre que s'installÚrent les premiers habitants du Bassin d'Arcachon, les Boïates, quelques siÚcles avant notre Úre. Ce peuple a été identifié dÚs l'époque romaine. On le retrouve ainsi sur les listes établies par Pline l'Ancien[42]. Ils ont laissé des traces de leurs sépultures à incinération, sous tumulus ou en tombes plates.
Puis, dÚs le Ier siÚcle, avec l'arrivée des Romains, une cité gallo-romaine appelée Boïos et un port furent fondés comme en témoignent les vestiges archéologiques découverts sur le site de Biganos-Lamothe. Cette cité était une étape de la voie cÎtiÚre menant de Bordeaux à Dax en usage dÚs l'époque protohistorique et relevé comme un des deux itinéraires privilégiés par les romains pour rallier le sud aquitain[43].
Lors des derniÚres fouilles furent mis au jour les soubassements de bùtiments de l'époque gallo-romaine et mérovingienne dont un fanum et un entrepÎt.
à l'époque médiévale, afin de se prémunir des invasions maritimes, plusieurs tours d'observation furent érigées autour du bassin d'Arcachon. L'une d'entre elles fut élevée à l'emplacement actuel du chùteau de Ruat. C'est à partir de ce bùtiment primitif que devait se développer et se transformer depuis la fin de l'époque médiévale jusqu'au XVIIIe siÚcle ce qui devait devenir la demeure des Captaux de Buch.
Actuellement, cette demeure est toujours habitée par des descendants des fameux captaux de la seigneurie de Buch. à noter qu'aprÚs la visite de l'empereur Napoléon III à son ministre de l'intérieur le général Charles-Marie-Esprit Espinasse, époux de la fille du chùtelain, Adrien FestugiÚre, les grilles de l'allée furent définitivement closes jusqu'à aujourd'hui.
Le Teich se trouve sur le chemin du pĂšlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, par la voie de Soulac.
Politique et administration
La commune fait partie depuis le 7 décembre 2001 de la communauté d'agglomération du Bassin d'Arcachon Sud - PÎle Atlantique abrégée en COBAS[44]. Cette intercommunalité fait suite au district sud bassin.
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[51].
En 2020, la commune comptait 8 794 habitants[Note 7], en augmentation de 18,55 % par rapport Ă 2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
Depuis 2014, la commune dispose d'un centre culturel, baptisé L'Ekla au sein d'un bùtiment qui regroupe une salle de spectacle, la médiathÚque et l'école de musique[58]. Le bùtiment a été implanté entre le collÚgue et l'un des deux groupes scolaires élémentaires.
Les fĂȘtes du Teich, appelĂ©es Music O Teich, ont lieu tous les ans vers la mi-juillet, avec l'organisation de nombreux concerts sur trois soirs dont l'apogĂ©e est le feu d'artifice du 14-Juillet.
Enseignement
Le Teich dispose de deux écoles primaires (maternelle et élémentaire): les écoles du Delta et celle du Val des Pins. La commune est également dotée d'un collÚge[59].
Dans la nuit du samedi 14 septembre 2019 au dimanche, un incendie détruit partiellement l'école du Delta (deux salles de classes, une salle informatique, la bibliothÚque ainsi que la cantine)[60].
Sports et loisirs
Cirque
- Fondé en 2014, l'école de cirque Cirkini forme des passionnés dÚs l'ùge de 3 ans
Football
- Fondé en 1927, le club de la Jeunesse Sportive Teichoise (JST)[61] évolue principalement au niveau départemental et district[62].
Handball
Danse
- La commune du Teich dispose d'un club de danse
Judo
- Le Club de Judo Teichois a vu plusieurs de ses adhĂ©rents, obtenir des rĂ©sultats au niveau rĂ©gional et mĂȘme national.. Les entraĂźnements se pratiquent dans le tout nouveau dojo, un des plus grands de Gironde.
Cyclisme
- On peut aussi pratiquer le cyclisme puisque qu'une piste cyclable permet de faire le tour du bassin en passant par Le Teich.
Ăquitation
- On pratique Ă©galement l'Ă©quitation Ă travers les plaines du delta.
Canoë-kayak
- L'activitĂ© la plus importante est le canoĂ©-kayak, le long du delta de la Leyre. La riviĂšre serpente Ă travers la forĂȘt landaise et les plaines du delta. On peut accĂ©der Ă ces activitĂ©s Ă partir de la maison de la Nature de Lamothe et on peut effectuer des trajets de 10 kilomĂštres (au dĂ©part de Mios), voire de 20 kilomĂštres (au dĂ©part de Salles).
Bassin de baignade
La zone du port de plaisance est équipée d'un bassin de baignade[65] alimenté à la marée haute par une conduite reliée à l'un des bras de la Leyre, commandée par une vanne. La baignade est surveillée en période estivale.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-AndrĂ© du Teich.
- Le chùteau de Ruat, construit au XVe siÚcle et réaménagé au XIXe siÚcle est inscrit monument historique en 1970[66].
- La salle des fĂȘtes de style Arts dĂ©co baptisĂ©e « Salle publique » construite en 1933 et rĂ©novĂ©e en 2017[67]
- Le parc ornithologique du Teich[68] existe depuis 1972[69]. Il permet de créer les conditions propices à la rencontre entre la faune sauvage et les visiteurs. Le parc ornithologique est une étape de repos pour la migration des oiseaux. On y trouve notamment de nombreuses cigognes qui font sa renommée.
- Le delta de L'Eyre est constitué par les deux bras principaux de l'Eyre. Il se visite par un sentier littoral sur 5 km de digues et permet de découvrir la richesse biologique du delta.
- Le pont de Cebron ou Chevrons[70] permet de traverser le bras occidental du delta de l'Eyre et de rejoindre par un sentier pĂ©destre la route dĂ©partementale D650 qui relie Le Teich Ă Biganos. FragilisĂ© en 2017, il est remplacĂ© par une passerelle neuve prĂ©vue pour ĂȘtre achevĂ©e en mars 2019[71].
- Le Relais nature de Lamothe.
- La fontaine Saint-Jean est situĂ©e sur l'ancien chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle et date du XVIIe siĂšcle. La source Ă©tait autrefois l'objet d'un culte qui est peut-ĂȘtre d'origine celtique et antĂ©rieur Ă la conquĂȘte romaine. Elle Ă©tait une halte pour les pĂšlerins de Compostelle. L'eau de cette fontaine Ă©tait trĂšs prisĂ©e pour soigner les maladies de la peau[72].
HĂ©raldique
Blason | Parti, au premier coupé au I écartelé d'azur au lion d'argent et de sable aux trois loups ravissants d'or et au II de gueules au chùteau de trois tours d'argent, au second d'or aux trois pins parasols au naturel. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
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- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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Bibliographie
- Olivier de Marliave, Dictionnaire du Bassin d'Arcachon, Ă©d. Sud-Ouest, collection Sites et Patrimoine, 2017.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Site officiel de la commune, consulté le 21 décembre 2011.
- Résultats du recensement de la population du Teich sur le site de l'INSEE, consulté le 21 décembre 2011.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Le Teich », sur ehess.fr, Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Le Teich sur le site de l'Institut géographique national
- Site de la Société historique et archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch, fondée en 1927
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