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Le Teich

Le Teich (prononcĂ© [lə tɛʃ]) est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le dĂ©partement de la Gironde, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Le Teich
Le Teich
Église du Teich.
Blason de Le Teich
Blason
Le Teich
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Gironde
Arrondissement Arcachon
Intercommunalité Communauté d'agglomération Bassin d'Arcachon Sud
Maire
Mandat
Karine Desmoulin
2023-2026
Code postal 33470
Code commune 33527
DĂ©mographie
Gentilé Teichois
Population
municipale
8 794 hab. (2020 en augmentation de 18,55 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 101 hab./km2
Population
agglomération
68 175 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 38â€Č 05″ nord, 1° 01â€Č 21″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 35 m
Superficie 87,08 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine La Teste-de-Buch-Arcachon
(banlieue)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Gujan-Mestras
LĂ©gislatives HuitiĂšme circonscription
Localisation
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Le Teich
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Le Teich
Liens
Site web leteich.fr

    Ses habitants sont appelés les Teichois[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    Cartographies interactive et OpenStreetMap
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    1. Carte dynamique
    2. Carte Openstreetmap
    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    Le Teich, à l'est d'Arcachon, est située sur le delta de l'Eyre en Pays de Buch au sud du Bassin d'Arcachon et fait partie du Parc naturel régional des Landes de Gascogne. La commune est limitrophe du département des Landes.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 959 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Barp », sur la commune du Barp, mise en service en 1992[9] et qui se trouve Ă  20 km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 961,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Le Temple », sur la commune du Temple, mise en service en 1984 et Ă  27 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de pour 1981-2010[13] Ă  pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Teich est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de La Teste-de-Buch-Arcachon, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[18] et 68 175 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21] - [22].

    La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[24] - [25].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (85,8 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (86,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (43,9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (41,9 %), zones urbanisĂ©es (5,8 %), terres arables (3,3 %), zones humides cĂŽtiĂšres (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,7 %), prairies (0,4 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,3 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication

    On peut y accéder par l'autoroute française A660 (sortie no 3) ainsi que par le train : la gare du Teich est située sur la ligne Lamothe - Arcachon et est desservie par des TER Nouvelle-Aquitaine reliant Bordeaux à Arcachon. Les bus du réseau Baïa desservent la commune (lignes 5 et 6).

    Transports

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune du Teich est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[28]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[29].

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) d’Arcachon, regroupant les 10 communes du bassin d'Arcachon concernĂ©es par un risque de submersion marine, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[30]. Aux XXe et XXIe siĂšcles, les Ă©vĂ©nements significatifs sont ceux de 1882, 1896, 1897 puis 1924, 1951, 1984 et 1999. Au XXe siĂšcle, les tempĂȘtes Klaus, entre le et le et Xynthia des 27 et ont marquĂ© les esprits. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[31]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2009, 2014 et 2020[32] - [28].

    Le Teich est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă  mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă  faciliter les interventions des services et Ă  limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt[33]. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©s diffĂ©rentes mesures[34] - [35].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux du Teich.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 7,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 074 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 264 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 9 %, Ă  comparer aux 84 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36] - [Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[28].

    Toponymie

    Le toponyme est documenté sous les formes [deu] Teys en 1276; [deu] Tilh en 1300; [de] Teissi en 1300; Teys en 1311; Tahis,Taix, Tais[37]; [Au]teis en 1338; [deu] Theis en 1342; Lo Theys en 1357[38], Le Teix en 1630.

    La prĂ©sence de l'article dĂ©fini masculin roman dans les formes les plus prĂ©coces est sans doute l'indice d’une formation toponymique mĂ©diĂ©vale et, du moins, d’un ancien nom commun utilisĂ© dans le dialecte roman local avant de se fixer dans la toponymie. Il peut s'agir du mot gascon teich / teish, autrement tĂšch[38], prononcĂ© [tɛʃ], issu du latin taxus et signifiant « if »[38]. Albert Dauzat qui ne cite pas de forme ancienne, sans doute n'en connaĂźt-il pas, penche plutĂŽt pour le mot occitan tech « toit »[39]. Cependant l’hypothĂšse du nom gascon de l’if est appuyĂ©e par l'existence de plusieurs autres lieux-dits Le Teich, Le Taich, dont Le Taich (Aude, Tais en 1176, Taixum en 1207, [de] Taisso en 1232; Taxum en 1234; Taix en 1781[40]) qui contient manifestement le nom du taxus en occitan / catalan et dont certaines formes anciennes sont tout Ă  fait identiques Ă  celle du Teich (voir supra). En outre, la forme fautive deu Tilh « du tilleul » renvoie Ă  un autre nom d’arbre trĂšs frĂ©quent en toponymie et conforte l'idĂ©e que le toponyme est compris comme un nom d'arbre. BĂ©nĂ©dicte Boyrie-FĂ©niĂ© fait toutefois remarquer que la forme teish est en usage dans les PyrĂ©nĂ©es et signale un mot local tach / taish d'Ă©tymologie inconnue, qui signifie « banc de sable » et qui pourrait Ă©galement constituer un bon Ă©tymon[41] pour cette commune qui s'est dĂ©veloppĂ©e sur le delta de l'Eyre. La ressemblance graphique avec le mot allemand Teich « mare, Ă©tang » n'est que visuelle et tout Ă  fait fortuite car il se prononce [taÉȘÌŻĂ§] et est issu du vieux haut allemand tÄ«ch, doublet de Deich, qui remonte au germanique commun *dÄ«kaz, d'oĂč procĂšde Ă©galement le nĂ©erlandais dijk qui a donnĂ© digue. Le passage du [d-] initial germanique Ă  [t-] est propre au vieux haut allemand, tout comme celui de [-k] Ă  [-ç].

    Le nom de la commune est Lo Teish [lu tɛʃ] en gascon.

    Histoire

    C'est sur le territoire actuel des communes du Teich et de Biganos, sur les bords de l'Eyre que s'installÚrent les premiers habitants du Bassin d'Arcachon, les Boïates, quelques siÚcles avant notre Úre. Ce peuple a été identifié dÚs l'époque romaine. On le retrouve ainsi sur les listes établies par Pline l'Ancien[42]. Ils ont laissé des traces de leurs sépultures à incinération, sous tumulus ou en tombes plates.

    Puis, dÚs le Ier siÚcle, avec l'arrivée des Romains, une cité gallo-romaine appelée Boïos et un port furent fondés comme en témoignent les vestiges archéologiques découverts sur le site de Biganos-Lamothe. Cette cité était une étape de la voie cÎtiÚre menant de Bordeaux à Dax en usage dÚs l'époque protohistorique et relevé comme un des deux itinéraires privilégiés par les romains pour rallier le sud aquitain[43].

    Lors des derniÚres fouilles furent mis au jour les soubassements de bùtiments de l'époque gallo-romaine et mérovingienne dont un fanum et un entrepÎt.

    À l'Ă©poque mĂ©diĂ©vale, afin de se prĂ©munir des invasions maritimes, plusieurs tours d'observation furent Ă©rigĂ©es autour du bassin d'Arcachon. L'une d'entre elles fut Ă©levĂ©e Ă  l'emplacement actuel du chĂąteau de Ruat. C'est Ă  partir de ce bĂątiment primitif que devait se dĂ©velopper et se transformer depuis la fin de l'Ă©poque mĂ©diĂ©vale jusqu'au XVIIIe siĂšcle ce qui devait devenir la demeure des Captaux de Buch.

    Actuellement, cette demeure est toujours habitĂ©e par des descendants des fameux captaux de la seigneurie de Buch. À noter qu'aprĂšs la visite de l'empereur NapolĂ©on III Ă  son ministre de l'intĂ©rieur le gĂ©nĂ©ral Charles-Marie-Esprit Espinasse, Ă©poux de la fille du chĂątelain, Adrien FestugiĂšre, les grilles de l'allĂ©e furent dĂ©finitivement closes jusqu'Ă  aujourd'hui.

    Le Teich se trouve sur le chemin du pĂšlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, par la voie de Soulac.

    Politique et administration

    La commune fait partie depuis le 7 décembre 2001 de la communauté d'agglomération du Bassin d'Arcachon Sud - PÎle Atlantique abrégée en COBAS[44]. Cette intercommunalité fait suite au district sud bassin.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    ca. 1960 René Dauriac
    1962 Claude Laymand UDF-CDS Président du PNR des Landes de Gascogne
    mars 1989 François Deluga PS Agent général d'assurances
    Conseiller rĂ©gional d'Aquitaine (1998 → 2001 et 2004 → 2008)
    Vice-président du conseil régional (2008)
    DĂ©putĂ© de la Gironde (8e circ.) (1997 → 2002 et 2008 → 2012)
    PrĂ©sident de la COBAS (2001 → 2008) puis vice prĂ©sident (2008 → 2023)
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[45] - [46]
    DĂ©missionnaire[47] - [48]
    En cours Karine Desmoulin PS Assistante de direction, ancienne premiĂšre adjointe
    ConseillĂšre dĂ©partementale de Gujan-Mestras (2021 → )
    Vice-prĂ©sidente de la COBAS (2013→ )
    Présidente de Gironde Tourisme

    Jumelages

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[51].

    En 2020, la commune comptait 8 794 habitants[Note 7], en augmentation de 18,55 % par rapport Ă  2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8297167788909039509921 0661 110
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2071 2221 3011 2841 3081 3141 3981 3661 370
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3691 4221 5261 3131 3851 3591 3801 3331 518
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 6581 6802 1762 9463 6074 8225 8306 0486 586
    2015 2020 - - - - - - -
    7 6828 794-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee Ă  partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[54] 1975[54] 1982[54] 1990[54] 1999[54] 2006[55] 2009[56] 2013[57]
    Rang de la commune dans le département 70 62 51 53 44 39 39 38
    Nombre de communes du département 548 543 543 542 542 542 542 542
    Église Saint-AndrĂ©.

    Manifestations culturelles et festivités

    Depuis 2014, la commune dispose d'un centre culturel, baptisé L'Ekla au sein d'un bùtiment qui regroupe une salle de spectacle, la médiathÚque et l'école de musique[58]. Le bùtiment a été implanté entre le collÚgue et l'un des deux groupes scolaires élémentaires.

    Les fĂȘtes du Teich, appelĂ©es Music O Teich, ont lieu tous les ans vers la mi-juillet, avec l'organisation de nombreux concerts sur trois soirs dont l'apogĂ©e est le feu d'artifice du 14-Juillet.

    Enseignement

    Le Teich dispose de deux écoles primaires (maternelle et élémentaire): les écoles du Delta et celle du Val des Pins. La commune est également dotée d'un collÚge[59].

    Dans la nuit du samedi 14 septembre 2019 au dimanche, un incendie détruit partiellement l'école du Delta (deux salles de classes, une salle informatique, la bibliothÚque ainsi que la cantine)[60].

    Sports et loisirs

    Cirque

    • FondĂ© en 2014, l'Ă©cole de cirque Cirkini forme des passionnĂ©s dĂšs l'Ăąge de 3 ans

    Football

    Handball

    • La commune du Teich regroupe aussi un important club de handball HBCT (Handball Club Teichois). Les sections seniors masculines et fĂ©minines Ă©voluent en 2019 au niveau dĂ©partemental[63] - [64].

    Danse

    • La commune du Teich dispose d'un club de danse

    Judo

    • Le Club de Judo Teichois a vu plusieurs de ses adhĂ©rents, obtenir des rĂ©sultats au niveau rĂ©gional et mĂȘme national.. Les entraĂźnements se pratiquent dans le tout nouveau dojo, un des plus grands de Gironde.

    Cyclisme

    • On peut aussi pratiquer le cyclisme puisque qu'une piste cyclable permet de faire le tour du bassin en passant par Le Teich.

    Équitation

    • On pratique Ă©galement l'Ă©quitation Ă  travers les plaines du delta.

    Canoë-kayak

    • L'activitĂ© la plus importante est le canoĂ©-kayak, le long du delta de la Leyre. La riviĂšre serpente Ă  travers la forĂȘt landaise et les plaines du delta. On peut accĂ©der Ă  ces activitĂ©s Ă  partir de la maison de la Nature de Lamothe et on peut effectuer des trajets de 10 kilomĂštres (au dĂ©part de Mios), voire de 20 kilomĂštres (au dĂ©part de Salles).

    Bassin de baignade

    La zone du port de plaisance est équipée d'un bassin de baignade[65] alimenté à la marée haute par une conduite reliée à l'un des bras de la Leyre, commandée par une vanne. La baignade est surveillée en période estivale.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Carte du parc naturel régional des Landes de Gascogne.
    • Église Saint-AndrĂ© du Teich.
    • Le chĂąteau de Ruat, construit au XVe siĂšcle et rĂ©amĂ©nagĂ© au XIXe siĂšcle est inscrit monument historique en 1970[66].
    • La salle des fĂȘtes de style Arts dĂ©co baptisĂ©e « Salle publique » construite en 1933 et rĂ©novĂ©e en 2017[67]
    • Le parc ornithologique du Teich[68] existe depuis 1972[69]. Il permet de crĂ©er les conditions propices Ă  la rencontre entre la faune sauvage et les visiteurs. Le parc ornithologique est une Ă©tape de repos pour la migration des oiseaux. On y trouve notamment de nombreuses cigognes qui font sa renommĂ©e.
    • Le delta de L'Eyre est constituĂ© par les deux bras principaux de l'Eyre. Il se visite par un sentier littoral sur km de digues et permet de dĂ©couvrir la richesse biologique du delta.
    • Le pont de Cebron ou Chevrons[70] permet de traverser le bras occidental du delta de l'Eyre et de rejoindre par un sentier pĂ©destre la route dĂ©partementale D650 qui relie Le Teich Ă  Biganos. FragilisĂ© en 2017, il est remplacĂ© par une passerelle neuve prĂ©vue pour ĂȘtre achevĂ©e en mars 2019[71].
    • Le Relais nature de Lamothe.
    • La fontaine Saint-Jean est situĂ©e sur l'ancien chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle et date du XVIIe siĂšcle. La source Ă©tait autrefois l'objet d'un culte qui est peut-ĂȘtre d'origine celtique et antĂ©rieur Ă  la conquĂȘte romaine. Elle Ă©tait une halte pour les pĂšlerins de Compostelle. L'eau de cette fontaine Ă©tait trĂšs prisĂ©e pour soigner les maladies de la peau[72].

    HĂ©raldique

    Blason de {{{commune}}} Blason
    Parti, au premier coupé au I écartelé d'azur au lion d'argent et de sable aux trois loups ravissants d'or et au II de gueules au chùteau de trois tours d'argent, au second d'or aux trois pins parasols au naturel.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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    Bibliographie

    • Olivier de Marliave, Dictionnaire du Bassin d'Arcachon, Ă©d. Sud-Ouest, collection Sites et Patrimoine, 2017.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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