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Biganos

Biganos [biÉĄanɔs] (ViganĂČs[1] en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Gironde en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Biganos
Biganos
Habitations Ă  Biganos.
Blason de Biganos
Blason
Biganos
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Gironde
Arrondissement Arcachon
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Bassin d'Arcachon Nord
Maire
Mandat
Bruno Lafon
2020-2026
Code postal 33380
Code commune 33051
DĂ©mographie
Gentilé Boïens
Population
municipale
11 065 hab. (2020 en augmentation de 10,46 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 210 hab./km2
Population
agglomération
20 201 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 38â€Č 42″ nord, 0° 58â€Č 38″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 45 m
Superficie 52,73 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Biganos
(ville-centre)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Andernos-les-Bains
LĂ©gislatives HuitiĂšme circonscription
Localisation
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Biganos
Liens
Site web villedebiganos.fr

    Ses habitants sont appelés les Boïens.

    GĂ©ographie

    Carte du bassin d'Arcachon.

    Commune situĂ©e dans le Pays de Buch au cƓur du parc naturel rĂ©gional des Landes de Gascogne, Biganos est l'une des dix localitĂ©s qui bordent le Bassin d'Arcachon et se trouve Ă  la croisĂ©e des chemins du nord et sud du bassin.

    La ville est desservie par la SNCF avec la Gare de Facture-Biganos qui est située sur la ligne Bordeaux - Irun (services TER Nouvelle-Aquitaine Bordeaux-Arcachon, Bordeaux-Irun et Bordeaux-Tarbes).

    Biganos est situĂ©e Ă  36 km de l'aĂ©roport de Bordeaux-MĂ©rignac.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Biganos
    Audenge
    Le Teich Biganos Marcheprime
    Mios

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 962 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Barp », sur la commune du Barp, mise en service en 1992[8] et qui se trouve Ă  17 km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 961,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Le Temple », sur la commune du Temple, mise en service en 1984 et Ă  26 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de pour 1981-2010[12] Ă  pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Biganos est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Biganos, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[17] et 20 201 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20] - [21].

    La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[22]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[23] - [24].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (76 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (75,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (50,4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (25,6 %), zones urbanisĂ©es (15,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (3,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,7 %), zones humides cĂŽtiĂšres (2,6 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Biganos est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[26]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[27].

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) d’Arcachon, regroupant les 10 communes du bassin d'Arcachon concernĂ©es par un risque de submersion marine, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[28]. Aux XXe et XXIe siĂšcles, les Ă©vĂ©nements significatifs sont ceux de 1882, 1896, 1897 puis 1924, 1951, 1984 et 1999. Au XXe siĂšcle, les tempĂȘtes Klaus, entre le et le et Xynthia des 27 et ont marquĂ© les esprits. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[29]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999, 2000, 2009, 2013, 2014 et 2020 et au titre des inondations par remontĂ©e de nappe en 2013 et 2014[30] - [26].

    Biganos est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă  mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă  faciliter les interventions des services et Ă  limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt[31]. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©s diffĂ©rentes mesures[32]. Sur le plan de l'amĂ©nagement du territoire la commune dispose d'un plan de prĂ©vention des risques incendies feux de forĂȘts (PPRIF)[33].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Biganos.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 52,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 4 174 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 3 909 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 94 %, Ă  comparer aux 84 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[35].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[26].

    Toponymie

    Le toponyme actuel est attestĂ© sous la mĂȘme forme depuis 1339 (Sanctus Gervasius de Biganos).

    Auparavant, le quartier de la Mothe Ă©tait la capitale du pays de Buch, connue sous les noms :

    • Boios[36] ou Boii (du nom du peuple, les boii), Bogium (1307-1317)
 ;
    • la Mota de Bugh (1289), La Mothe en Buch, Lamothe


    Le toponyme Biganos est un nom de domaine aquitano-roman, vraisemblablement basé sur le nom de personne *Vicanus (du latin vicanus 'villageois') et le suffixe locatif -otz / -os[37].

    Histoire

    AntiquitĂ© et Moyen Âge

    • Plusieurs nĂ©cropoles tumulaires du premier Ăąge du fer ont Ă©tĂ© signalĂ©es sur la rive gauche du ruisseau de Tagon par le Dr Peyneau en 1926 : elles jalonnent probablement un chemin protohistorique reliant les vallĂ©es de la Garonne et de la Leyre[38]. Des traces d'occupation ont Ă©tĂ© repĂ©rĂ©es au lieu-dit Lamothe (dans le delta de l'Eyre entre Biganos et Le Teich). Les Gaulois exploitaient alors l'alios en tant que minerai de fer.
    • Le gentilĂ© BoĂŻen de Biganos est le nom du peuple local (il existe un peuple celtique de mĂȘme nom en BohĂšme).
    • Le suffixe -os- de Biganos se retrouve dans une bonne partie de la Gascogne et notamment dans plusieurs lieux situĂ©s au bord de la Leyre et jusqu'au bord du bassin d'Arcachon (Biganos, Mios, Caudos, Andernos, Pissos) ; il s'agit du rĂ©sultat d'un suffixe -otz(e), propre Ă  l'aquitain, langue considĂ©rĂ©e comme proto-basque, parlĂ©e avant la colonisation romaine[39]. Le cas de Lugos, dans la mĂȘme zone, est cependant analogique.

    Le chemin BougÚs, qui reliait Burdigala à La Mothe, passait par les Argenteyres (centré sur l'actuel quartier bas), réécrit aujourd'hui les ArgentiÚres.

    Époque moderne

    Pour l'Ă©tat de la commune au XVIIIe siĂšcle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein[40].

    Époque contemporaine

    Au début du XXe siÚcle, la commune était desservie par le chemin de fer. Le lieu-dit Facture voyait la séparation de la ligne Bordeaux-Arcachon et de la ligne Bordeaux-Bayonne-Irun. Il existait encore à Biganos un reste d'industrie métallurgique avec la présence de petites fonderies.

    C'est de Facture que sont parties les locomotives CC 7107 et BB 9004 détentrices des records de vitesse sur rail de 1955 ayant permis de cadrer les problÚmes de l'accÚs à la grande vitesse préalables au développement des futurs TGV.

    La fin du XXe siÚcle a vu un fort développement démographique de la ville malgré le déclin de ses industries. Au début du XXIe siÚcle, la métallurgie n'est qu'un souvenir. La Cellulose du Pin, devenue Smurfit Kappa, est toujours la premiÚre unité européenne de production de papier kraft base pour cartons, mais celle-ci, désormais trÚs automatisée, n'est plus le premier employeur de la commune (c'est le magasin Auchan). Désormais relativement étendue, la ville englobe ses anciens bourgs disjoints dont Facture et d'autres, maintenant quartiers de la ville.

    HĂ©raldique

    Armes

    Les armes de Biganos se blasonnent ainsi :

    D'azur à la tour d'argent ouverte et maçonnée de sable sur une terrasse de sinople.

    Le logo de Biganos
    Les gouttes d'eau représentent les sept riviÚres qui sont sous la ville de Biganos.
    Le vert de la feuille reprĂ©sente l'environnement de la forĂȘt.
    Le orange représente les pinÚdes : quand les pins sont coupés, la sÚve ressort avec cette couleur rouge orangé.
    Le « A Â» de Biganos reprĂ©sente l'entrĂ©e du Bassin et du delta de la Leyre, d'oĂč le nom « Porte du bassin».

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1970 1977 Raymond Labache
    mars 1977 2005 Lucien Mounaix DVG puis SE Instituteur puis directeur d'Ă©cole primaire
    2005 2008 Martine Galloux
    mars 2008 En cours Bruno Lafon SE Sylviculteur
    Président de la communauté d'agglomération

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[41] - [Note 7].

    En 2020, la commune comptait 11 065 habitants[Note 8], en augmentation de 10,46 % par rapport Ă  2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5706147807081 0191 0831 0851 2681 149
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3001 5911 7861 6691 7351 8661 9201 9262 039
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9872 1052 1652 2752 7762 9403 1062 7173 344
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3 7814 2134 4164 5885 9086 9508 6229 76010 470
    2020 - - - - - - - -
    11 065--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee Ă  partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Biganos prĂ©sente un Ă©levage d'esturgeons pour le caviar d'appellation « caviar d'Aquitaine Â», installĂ© lui aussi sur un moulin, le moulin de la Cassadote, Ă  l'origine un moulin construit sur le ruisseau du Lacanau, qui produisait de la farine. Plus tard, une pisciculture a Ă©tĂ© installĂ©e et la production d'esturgeons. AprĂšs plusieurs essais, une variĂ©tĂ© a Ă©tĂ© acclimatĂ©e avec succĂšs.

    Biganos est aussi connue pour son usine, exploitant la forĂȘt des Landes pour la fabrication de papier kraft, appartenant actuellement Ă  la sociĂ©tĂ© internationale Smurfit Kappa aprĂšs avoir appartenu pendant de longues annĂ©es Ă  Saint-Gobain. Cette industrie est trĂšs ancienne sur le site puisqu'Ă  l'origine, un moulin papetier avait Ă©tĂ© construit sur le ruisseau du Lacanau de Mios au lieu-dit Pont Nau dont on peut encore voir les vestiges Ă  l'entrĂ©e sud de la ville.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Robert Paul (nĂ© le Ă  Biganos - mort le ), athlĂšte français qui a remportĂ© 12 titres nationaux dans quatre disciplines diffĂ©rentes, de sprint et de saut. Il a Ă©tĂ© essentiellement licenciĂ© au CA BĂšgles Ă  la fin des annĂ©es 1920, au Racing club de France au milieu des annĂ©es 1930, et de nouveau Ă  BĂšgles durant la guerre. Il a participĂ© aux Jeux olympiques d'Ă©tĂ© de 1936. Son palmarĂšs est riche de 25 sĂ©lections en Ă©quipe de France A, de 1929 Ă  1937, 7 records de France du saut en longueur, vice-champion d'Europe du relais 4×400 m en 1934, champion de Grande-Bretagne du saut en longueur en 1934 et 1935, champion de France du 100 m, champion de France du 200 m, 6 titres de champion de France de saut en longueur, champion de France de triple-saut.
    • Roger Garnung (nĂ© le 2 dĂ©cembre 1935 Ă  Biganos et mort en 1999) est un joueur de rugby Ă  XIII, 18 fois international français, dont le stade municipal porte dĂ©sormais le nom, en hommage Ă  sa trĂšs belle carriĂšre, et Ă  l'empreinte indĂ©lĂ©bile de ce sport sur l'histoire sortive de la commune.

    Équipements et services

    Sports

    À Biganos, il y a trois stades de football, un stade de rugby et deux salles polyvalentes multisports.

    Le stade de rugby, anciennement dénommé "stade de la Verrerie", célÚbre à la grande époque du rugby à XIII local, a été entiÚrement rénové et porte le nom de l'ancien international Roger Garnung.

    À l'aube de la saison 2008/2009, le club de football, l'Association Sportive Facture Biganos BoĂŻen section football remonte en Promotion de Ligue aprĂšs trois annĂ©es de purgatoire en « District ». Ayant connu les hautes sphĂšres du football aquitain pendant les annĂ©es 1990, l'ASFBB voulait retrouver le bon niveau. AprĂšs deux montĂ©es en deux saisons, les joueurs du club des Papetiers retrouvent la Ligue d'Aquitaine. DĂ©but 2009, on apprend la signature surprise de l'ancien international français Jean-Pierre Papin comme joueur au sein de ce club. Le club Ă©volue aujourd’hui en Division Honneur RĂ©gionale (DHR).

    En handball féminin, l'« Entente Mios-Biganos » participe au championnat de France de Division 1 de 2003 à 2013, cÎtoyant réguliÚrement l'élite et, de temps en temps, le niveau européen. En 2011, l'équipe de handball féminine a gagné une coupe d'Europe.

    En rugby à XIII, l'équipe de rugby de Facture XIII gagne la Coupe Nationale Amateurs devenue depuis "Coupe Falcou" à cinq reprises, avec un dernier titre en 1962. En 2009, le rugby à XIII redémarre sur le bassin d'Arcachon. Une équipe féminine participe au championnat régional en 2009-2010, puis accÚde à l'Elite et remporte magnifiquement le titre national à quatre reprises. Cette équipe féminine rejoint en 2019 la section rugby à XIII des Girondins de Bordeaux, dans le cadre d'une entente entre les deux clubs.

    Une équipe masculine participe au championnat régional en 2016-2017. En 2009, le public du stade municipal de Biganos a vu se dérouler la premiÚre finale de la "Super Coupe" de rugby à XIII organisée par le club local et Orange TV.

    Culture et loisirs

    • CanoĂ« et/ou kayak sur la Leyre ;
    • Piste cyclable intĂ©grĂ©e dans un circuit faisant le tour du bassin d'Arcachon ;
    • Salle de cinĂ©ma et thĂ©Ăątre ;
    • Une bibliothĂšque municipale ;
    • Associations prĂ©sentes sur le territoire communal.
    • Piste de karting Top Gun Evasion.
    • Trampoline, Ă  cĂŽtĂ© du Lidl.

    Enseignement

    • Trois groupes scolaires publics :
      • École maternelle Marcel Pagnol
      • École Ă©lĂ©mentaire Jules Ferry
      • École Ă©lĂ©mentaire du Lac-Vert qui accueille les enfants du quartier du Lac-Vert et de ses alentours
    • CollĂšge public Jean Zay
    • LycĂ©e public de la CĂŽte d'Argent

    Ligne de bus

    Liaisons réguliÚres :

    • Andernos/Mios par autocar CITRAM Aquitaine no 610, pour le transport des enfants vers les Ă©tablissements scolaires.

    Jumelages

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Biganos, sur Gasconha.com (consulté le 9 février 2010).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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    Bibliographie

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    • Olivier de Marliave, Dictionnaire du Bassin d'Arcachon, Ă©d. Sud-Ouest, collection Sites et Patrimoine, 2017.

    Voir aussi

    Articles connexes

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