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Marcheprime

Marcheprime est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Marcheprime
Marcheprime
La mairie.
Blason de Marcheprime
Blason
Marcheprime
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Gironde
Arrondissement Arcachon
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Bassin d'Arcachon Nord
Maire
Mandat
Manuel Martinez
2020-2026
Code postal 33380
Code commune 33555
DĂ©mographie
Gentilé Marcheprimais
Population
municipale
5 123 hab. (2020 en augmentation de 12,3 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 209 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 41â€Č 36″ nord, 0° 51â€Č 13″ ouest
Altitude Min. 34 m
Max. 62 m
Superficie 24,56 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Marcheprime
(ville isolée)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Gujan-Mestras
LĂ©gislatives HuitiĂšme circonscription
Localisation
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Marcheprime
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Marcheprime
Liens
Site web ville-marcheprime.fr/

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte du parc naturel régional des Landes de Gascogne.

    Marcheprime est situĂ©e dans la forĂȘt des Landes Ă  mi-chemin entre la capitale rĂ©gionale (Bordeaux, 28 km) et le bassin d’Arcachon (Arcachon, 32 km), elle fait partie de l'aire urbaine de Bordeaux.

    Elle est l’une des 51 communes membres du parc naturel rĂ©gional des Landes de Gascogne et fait partie du Pays de Buch.

    La commune de Marcheprime est boisée à 88 %, et attachée à son appartenance au parc naturel régional des Landes de Gascogne et ainsi qu'à la préservation de son environnement forestier.

    Outre le bourg, la commune de Marcheprime comprend deux lieux-dits Biard et Croix d'Hins.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes en sont Saint-Jean-d'Illac au nord, en quadripoint (point de la surface de la Terre qui touche quatre régions distinctes), Cestas au nord-est, Mios au sud-est, Biganos au sud-ouest et Audenge au nord-ouest.

    Communes limitrophes de Marcheprime[1]

    Audenge
    Saint-Jean-d'Illac

    (quadripoint)

    Cestas
    Marcheprime
    Biganos Mios

    Routes

    Gare SNCF

    La ville est desservie par deux gares SNCF du réseau TER Nouvelle-Aquitaine situées sur la ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Irun :

    Transports aériens

    Marcheprime est situé à une trentaine de kilomÚtres de l'aéroport de Bordeaux-Mérignac.

    Piste cyclable

    Depuis 2010, une piste cyclable relie Marcheprime Ă  Croix d'Hins. Depuis 2019, une piste cyclable relie Marcheprime Ă  Biard.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 028 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Barp », sur la commune du Barp, mise en service en 1992[9] et qui se trouve Ă  12 km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 961,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Le Temple », sur la commune du Temple, mise en service en 1984 et Ă  23 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de pour 1981-2010[13] Ă  pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Marcheprime est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Marcheprime, une unitĂ© urbaine monocommunale[18] de 5 123 habitants en 2020, constituant une ville isolĂ©e[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (85,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (92,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (61 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (24,1 %), zones urbanisĂ©es (11,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,1 %), eaux continentales[Note 7] (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,1 %), terres arables (0,1 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Marcheprime est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].

    Marcheprime est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă  mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă  faciliter les interventions des services et Ă  limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt[26]. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©s diffĂ©rentes mesures[27] - [28].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2020.

    Toponymie

    Le nom de Marcheprime (en occitan, Marcha Prima[29]) vient du bas-latin Marca prima qui s'interprĂšte comme « premier quartier » (de marca « marque, borne Â», mais aussi « marche Â», territoire frontalier).

    On peut aussi noter le nom du lieudit « Croix d'Hins Â». La croix d'Hins indiquait la limite du Captalat de Buch sur la route de Bordeaux ; auparavant, ce lieu avait indiquĂ© la limite entre les Bituriges Vivisques et les Boiates (dont le nom est Ă  l'origine de « Buch Â»). Il correspondait Ă  l'ancien BĂ©har(d)[30] (Ă©crit aujourd'hui Biard). La croix d'Hins[31] est Ă©galement connue sous l'appellation « croix de Heins Â»[32].

    Le toponyme « Hins Â» (parfois « Hinx Â»), qui vient du latin fines « limites Â» (l'Ă©volution du f en h est rĂ©guliĂšre en gascon), est rĂ©current en Gascogne pour signaler des limites entre peuples. Il correspond au toponyme gaulois equoranda qui a donnĂ© les toponymes de mĂȘme signification « Ingrandes Â», « Aygurande Â», etc.

    Histoire

    La premiĂšre trace historique se situe au niveau du lieu-dit Croix de Hins. Une borne en forme de croix situĂ©e sur l’ancienne voie antique Bordeaux - Dax, limitait le territoire entre le « Bourdelois Â» et le Captalat de Buch.

    Pour plus d'information sur la situation de la commune au XVIIIe siÚcle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein Variétés Bordeloises[33], article XI, pages 300-306.

    Le bourg

    L'essor de Marcheprime date du XIXe siĂšcle. Comme les autres communes landaises, l'Ă©conomie de Marcheprime a d'abord Ă©tĂ© marquĂ©e par le systĂšme agro-pastoral, avant l'extension de la forĂȘt Ă  l'ensemble du territoire durant la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle. Le chemin de fer arrive Ă  Marcheprime en 1841, lors de la construction de la ligne Bordeaux-La Teste. Par le biais de la Compagnie des Chemins de fer du Midi, les frĂšres Pereire prennent Ă  bail la ligne de Bordeaux Ă  La Teste le . Ils acquiĂšrent 10 000 ha de lande et entreprennent de transformer cette zone en forĂȘt de pins.

    À cette Ă©poque, Marcheprime est seulement un lieu-dit rattachĂ© Ă  la commune de Biganos. On n'y trouve que quelques habitations et une auberge en bord de route.

    L'Ă©conomie se tourne alors vers l'exploitation de la gemme et sa distillation. L'usine de Marcheprime distille la rĂ©sine de pin pour produire de l'essence de tĂ©rĂ©benthine nommĂ©e « La Landaise », dont on peut voir un Ă©chantillon au pavillon des Landes de Gascogne de Sabres, faisant partie de l'ÉcomusĂ©e du parc naturel rĂ©gional.

    En 1862, Émile Pereire fait construire une Ă©glise (on retrouve les initiales E.P. gravĂ©es sous la voĂ»te).

    En 1863, Marcheprime est alors composĂ©e d’une Ă©glise, d'une Ă©cole, d'une maison d’instituteur et d'un presbytĂšre.

    Émile Pereire demande que le lieu-dit soit Ă©rigĂ© en commune, mais ce n'est qu'en 1946 que Marcheprime devient officiellement une commune. Elle est encore la plus jeune commune de Gironde[34].

    La commune de Marcheprime est particuliĂšrement touchĂ©e lors de l'incendie de la forĂȘt des Landes de 1949. Au total, le feu ravagea 50 000 ha et entraĂźna le dĂ©cĂšs de 82 personnes dont 57 civils et 6 sur Marcheprime. Le feu fut stoppĂ© au niveau de Croix d'Hins. Il s'agit toujours du plus grand feu qu'ait connu la commune.

    Croix d'Hins

    Carte postale de Croix d'Hins. Les photos ont été prises juste avant le décollage du Blériot et aprÚs l'accident, le 4 janvier 1910, sur le terrain de Croix d'Hins.

    L'aérodrome

    En 1903, à Croix d'Hins, s'installa un aérodrome construit par la société de Louis Blériot et des frÚres Voisin. Blériot y essaya ses aéroplanes. L'inauguration prévue le fut annulée et reportée pour cause de mauvais temps. Le , le célÚbre aviateur et sculpteur Léon Delagrange[35] y perdit la vie à seulement 37 ans lorsque les ailes de son Blériot 11 se brisÚrent lors d'un vol d'entrainement.

    Il n'y aura pratiquement plus d'activitĂ© sur ce terrain sauf en 1910 oĂč aura lieu le premier meeting aĂ©rien de Gironde organisĂ© pas Lesire et Wallon, et en 1914 oĂč l'aĂ©rodrome fait partie des escales du premier rallye aĂ©rien de Monaco.

    Les 1er et , le capitaine Georges Bellenger réalise une mission aérienne à longue distance et relie Vincennes-Maison-Blanche à Croix d'Hins, aux commandes d'un Blériot, en 7 h 15 min de vol.

    L'aérodrome fut abandonné en 1920 au profit de l'aérodrome de Mérignac, en cédant la place à la station Radio Bordeaux Lafayette.

    La station Radio Bordeaux Lafayette

    Construite Ă  l'initiative de l'armĂ©e amĂ©ricaine en 1918 pour pallier le manque de communications tĂ©lĂ©phoniques entre la France et les États-Unis pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, elle ne fut achevĂ©e qu'en 1920. En souvenir de l'amitiĂ© franco-amĂ©ricaine, la station portera le nom de Radio Bordeaux Lafayette.

    Le site de Croix d'Hins proposé par la délégation française est accepté par la commission inter-alliés chargée du dossier car il présente de nombreux avantages :

    • il est loin des zones de combats ;
    • il est prĂšs du port de Bordeaux et hors d'une zone urbaine (forĂȘt landaise) ;
    • il peut ĂȘtre raccordĂ© au rĂ©seau ferroviaire ;
    • il peut ĂȘtre alimentĂ© en courant depuis les barrages hydroĂ©lectriques sur la Dordogne et en particulier le barrage de TuiliĂšre en amont de Bergerac.

    La premiĂšre transmission officielle a eu lieu le .

    Les tĂ©lĂ©communications se font Ă  l'aide de huit pylĂŽnes de 250 m de haut supportant une antenne en nappe d'une largeur de 400 m sur 1 200 m de longueur.

    Couvrant une surface de 486 hectares la station est occupĂ©e par les Allemands pendant la DeuxiĂšme Guerre mondiale. La Kriegsmarine l'exploite pour communiquer avec des U-Boote et ceci jusqu'en 1944 oĂč elle fut partiellement dĂ©truite Ă  l'arrivĂ©e des alliĂ©s. Le dernier pylĂŽne a Ă©tĂ© abattu en 1953.

    Quatre bĂątiments d’époque subsistent encore ainsi que les ruines de l’ancien atelier et du rĂ©fectoire. Une stĂšle reprĂ©sentant ce pylĂŽne a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e Ă  l'ancienne entrĂ©e de la station (allĂ©e menant aux haras de Marcheprime).

    Champ de tir

    Une poudrerie fut crĂ©Ă©e en 1913 juste Ă  la limite de l’aĂ©rodrome.

    Un accident surement causĂ© par une erreur de manipulation, le , fit 42 morts parmi les 1800 ouvriers, français, espagnols, civils et mobilisĂ©s. Pendant la Grande Guerre l’usine fournissait au front des poudres et des grenades. L’activitĂ© fut complĂ©tĂ©e en 1916 par la crĂ©ation d'un champ de tir mais l'ensemble ne dura que jusqu'en 1917.

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie est située place du 8-mai-1945. Le conseil municipal de Marcheprime est composé de 27 élus.

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1946 1958 René Delest
    1958 1965 GĂ©rard Delest
    1965 1969 Daniel Brettes SFIO Horticulteur-paysagiste, fils de Robert Brettes
    1969 1995 Gaston Flament SFIO-PS
    1995 1997 Serge Trut RPR
    1997 2020 Serge Baudy[36] DVG puis PRG[37]
    puis MRSL[38]
    Retraité
    Ancien Président de la communauté de communes
    2020 En cours Manuel Martinez[39] PS
    Les données manquantes sont à compléter.

    Marcheprime fait partie de la 8e circonscription de la Gironde.

    Population et société

    La qualitĂ© de l’accueil, les infrastructures commerciales, sportives, culturelles et scolaires contribuent Ă  amĂ©liorer le cadre de vie des Marcheprimais.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1946. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[41].

    En 2020, la commune comptait 5 123 habitants[Note 8], en augmentation de 12,3 % par rapport Ă  2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005
    7078478929471 2561 3882 4203 4863 832
    2006 2010 2015 2020 - - - - -
    3 8114 3014 5775 123-----
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee Ă  partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Sports

    Équipement : terrains de football dont le stade RenĂ©-Delest, des terrains de tennis, la salle omnisports Émilie AndĂ©ol (basket-ball, handball, dojo, salle de musculation).

    La ville propose dĂ©jĂ  depuis des annĂ©es une diversitĂ© importante d'art martiaux tel que le judo, le jiu-jitsu, l’aĂŻkido, le tai-chi chuan, et depuis 2012 le karatĂ© et des arts martiaux mixtes (MMA).

    Manifestations culturelles et festivités

    Tous les ans, l'avant dernier weekend d'aoĂ»t, ont lieu les fĂȘtes de l'Ă©tĂ© et leur traditionnel salon du modĂ©lisme.

    La commune abrite une salle culturelle, La Caravelle, qui a Ă©tĂ© inaugurĂ©e le . Marcheprime Ă©tant un point central entre Bordeaux et Arcachon, cette salle permet d'attirer aussi bien la population du bassin que le public bordelais. La Caravelle peut accueillir 500 personnes assises (cela fait d'elle une des plus grandes salles du bassin), et dispose de places rĂ©servĂ©es aux personnes handicapĂ©es. L’espace et les siĂšges modulables de la salle et sa grande superficie de 500 m2 permettent de recevoir plusieurs genres de spectacles : concerts de musique, danse, thĂ©Ăątre, cinĂ©-concert, expositions de peinture, manifestations des associations, sĂ©ances de cinĂ©ma


    On trouve aussi sur la commune une salle des fĂȘtes, une bibliothĂšque et une Ă©cole de musique situĂ©es Ă  La Maison Pereire, parc Pereire.

    Économie

    La proximitĂ© du Commissariat Ă  l’énergie atomique (CEA) avec la mise en chantier du laser MĂ©gajoule (LMJ), sur la commune du Barp, contribue Ă  dynamiser le dĂ©veloppement Ă©conomique et dĂ©mographique du territoire.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Émilion construite en 1862, place du .
    • Un monument aux morts place du 11-Novembre-1918.
    • À Croix d'Hins, une stĂšle rend hommage Ă  l'aviateur LĂ©on Delagrange.
    • Une stĂšle reprĂ©sentant un pylĂŽne a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e sur le site de l'ancienne station de Radio Bordeaux Lafayette.
    • Une stĂšle rend hommage Ă  l'aviateur Robert PicquĂ© sur le lieu de son accident, dans la forĂȘt, derriĂšre le quartier de la vieille possession.

    Personnalités liées à la commune

    • Les frĂšres Pereire, Émile (1800-1875) et Isaac (1806-1880), constructeurs de la ligne de chemin de fer de Bordeaux Ă  Bayonne, ont ensemencĂ© plus de 10 000 ha de forĂȘts en Pays de Buch, en grande partie sur le territoire de Marcheprime.
    • Le colonel Robert PicquĂ© (1877-1927), un des pionniers de l'aviation sanitaire, s'est tuĂ© en avion sur la commune de Marcheprime en 1927.
    • LĂ©on Delagrange (1872-1910), aviateur cĂ©lĂšbre qui s'Ă©crasa lors d'un vol d'entrainement en 1910 sur l'aĂ©rodrome de Croix d'Hins.
    • Le , François Mitterrand se rend Ă  Marcheprime pour inaugurer une plaque en l'honneur de Maurice Fognet, ancien directeur de l'Ă©cole, charentais comme lui. Il prononcera un discours en l'honneur des enseignants français et sur la vie politique de l'Ă©ducation.
    • La judokate Émilie AndĂ©ol, nĂ©e en 1987, a vĂ©cu toute son enfance Ă  Marcheprime et a fait ses dĂ©buts de sportive dans le club de la commune. Le , elle remporte la mĂ©daille d'or aux Jeux Olympiques de Rio (BrĂ©sil), dans la catĂ©gorie des plus de 78 kg. Le complexe sportif porte son nom[44].
    • Pierre Ducasse, joueur de football professionnel ayant jouĂ© aux girondins de Bordeaux, a commencĂ© le football avec le club de Marcheprime

    HĂ©raldique et logos

    Armes

    Les armes de Marcheprime se blasonnent ainsi :

    D’azur Ă  la vergette d’or accompagnĂ©e Ă  dextre d’un pin arrachĂ© de sinople, flanquĂ© Ă  dextre d'un pot Ă  rĂ©sine d'argent, brochant sur une cornue gouttant du mĂȘme et Ă  senestre d’une crosse de fougĂšre de sinople surmontĂ©e de deux moutons d’argent passant l’un au-dessus de l’autre, au chef de gueules chargĂ© d’une coquille d’or et soutenu d’une divise componĂ©e d'or et de sinople de quinze piĂšces.

    Explications des différents éléments constituant le blason :

    • La coquille Saint-Jacques et la bande verticale centrale (vergette) symbolisent Saint-Jacques-de-Compostelle[45] et la route d'Espagne.
    • L'arbre et la cornue symbolisent la vocation forestiĂšre locale, traditionnelle et industrielle et la distillation de la gemme.
    • Les moutons et la crosse de fougĂšre rappellent qu'autrefois, avant l'extension de la forĂȘt, seuls les moutons occupaient la lande et l'Ă©conomie locale reposait sur le systĂšme agro-pastoral.
    • La bande horizontale bicolore (divise componĂ©e) symbolise la limite de Hins (du latin Fines)[46].
    • Ancien logo.
      Ancien logo.
    • Logo actuel.
      Logo actuel.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.

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    44. Marcheprime offre un accueil en or Ă  la championne olympique Émilie AndĂ©ol
    45. L'itinéraire d'Antonin mentionne une « Route des Lacs » de Dax à Bordeaux par LOSA (Sanguinet), BOII (Lamothe Biganos) et FINES (Croix d'Hins).
    46. C'est à Croix d'Hins (Crux Finium - Croix des Fines) que fut élevée une croix pour marquer la limite du territoire entre Pays de Buch et Bordelais ; cette limite est encore celle des cantons d'Audenge et de Pessac

    Bibliographie

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