Marcheprime
Marcheprime est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Marcheprime | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Gironde | ||||
Arrondissement | Arcachon | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bassin d'Arcachon Nord | ||||
Maire Mandat |
Manuel Martinez 2020-2026 |
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Code postal | 33380 | ||||
Code commune | 33555 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Marcheprimais | ||||
Population municipale |
5 123 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 209 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 41âČ 36âł nord, 0° 51âČ 13âł ouest | ||||
Altitude | Min. 34 m Max. 62 m |
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Superficie | 24,56 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Marcheprime (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Gujan-Mestras | ||||
LĂ©gislatives | HuitiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Gironde
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | ville-marcheprime.fr/ | ||||
GĂ©ographie
Localisation
Marcheprime est situĂ©e dans la forĂȘt des Landes Ă mi-chemin entre la capitale rĂ©gionale (Bordeaux, 28 km) et le bassin dâArcachon (Arcachon, 32 km), elle fait partie de l'aire urbaine de Bordeaux.
Elle est lâune des 51 communes membres du parc naturel rĂ©gional des Landes de Gascogne et fait partie du Pays de Buch.
La commune de Marcheprime est boisée à 88 %, et attachée à son appartenance au parc naturel régional des Landes de Gascogne et ainsi qu'à la préservation de son environnement forestier.
Outre le bourg, la commune de Marcheprime comprend deux lieux-dits Biard et Croix d'Hins.
Communes limitrophes
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Les communes limitrophes en sont Saint-Jean-d'Illac au nord, en quadripoint (point de la surface de la Terre qui touche quatre régions distinctes), Cestas au nord-est, Mios au sud-est, Biganos au sud-ouest et Audenge au nord-ouest.
Routes
- La commune est desservie par l'autoroute A63 (Bordeaux-Hendaye) et par le réseau routier national et départemental : RD 1250 (ex RN 250) et RD 5.
Gare SNCF
La ville est desservie par deux gares SNCF du réseau TER Nouvelle-Aquitaine situées sur la ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Irun :
- la gare de Marcheprime ;
- la gare de Croix d'Hins qui est désaffectée.
Transports aériens
Marcheprime est situé à une trentaine de kilomÚtres de l'aéroport de Bordeaux-Mérignac.
Piste cyclable
Depuis 2010, une piste cyclable relie Marcheprime Ă Croix d'Hins. Depuis 2019, une piste cyclable relie Marcheprime Ă Biard.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Barp », sur la commune du Barp, mise en service en 1992[9] et qui se trouve Ă 12 km Ă vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 961,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Le Temple », sur la commune du Temple, mise en service en 1984 et Ă 23 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de pour 1981-2010[13] Ă pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Marcheprime est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marcheprime, une unité urbaine monocommunale[18] de 5 123 habitants en 2020, constituant une ville isolée[19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (85,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (92,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (61 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (24,1 %), zones urbanisĂ©es (11,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,1 %), eaux continentales[Note 7] (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,1 %), terres arables (0,1 %)[23].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Marcheprime est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].
Marcheprime est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent dâun rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă faciliter les interventions des services et Ă limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de lâapport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt[26]. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©s diffĂ©rentes mesures[27] - [28].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2020.
Toponymie
Le nom de Marcheprime (en occitan, Marcha Prima[29]) vient du bas-latin Marca prima qui s'interprÚte comme « premier quartier » (de marca « marque, borne », mais aussi « marche », territoire frontalier).
On peut aussi noter le nom du lieudit « Croix d'Hins ». La croix d'Hins indiquait la limite du Captalat de Buch sur la route de Bordeaux ; auparavant, ce lieu avait indiqué la limite entre les Bituriges Vivisques et les Boiates (dont le nom est à l'origine de « Buch »). Il correspondait à l'ancien Béhar(d)[30] (écrit aujourd'hui Biard). La croix d'Hins[31] est également connue sous l'appellation « croix de Heins »[32].
Le toponyme « Hins » (parfois « Hinx »), qui vient du latin fines « limites » (l'Ă©volution du f en h est rĂ©guliĂšre en gascon), est rĂ©current en Gascogne pour signaler des limites entre peuples. Il correspond au toponyme gaulois equoranda qui a donnĂ© les toponymes de mĂȘme signification « Ingrandes », « Aygurande », etc.
Histoire
La premiĂšre trace historique se situe au niveau du lieu-dit Croix de Hins. Une borne en forme de croix situĂ©e sur lâancienne voie antique Bordeaux - Dax, limitait le territoire entre le « Bourdelois » et le Captalat de Buch.
Pour plus d'information sur la situation de la commune au XVIIIe siÚcle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein Variétés Bordeloises[33], article XI, pages 300-306.
Le bourg
L'essor de Marcheprime date du XIXe siĂšcle. Comme les autres communes landaises, l'Ă©conomie de Marcheprime a d'abord Ă©tĂ© marquĂ©e par le systĂšme agro-pastoral, avant l'extension de la forĂȘt Ă l'ensemble du territoire durant la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle. Le chemin de fer arrive Ă Marcheprime en 1841, lors de la construction de la ligne Bordeaux-La Teste. Par le biais de la Compagnie des Chemins de fer du Midi, les frĂšres Pereire prennent Ă bail la ligne de Bordeaux Ă La Teste le . Ils acquiĂšrent 10 000 ha de lande et entreprennent de transformer cette zone en forĂȘt de pins.
à cette époque, Marcheprime est seulement un lieu-dit rattaché à la commune de Biganos. On n'y trouve que quelques habitations et une auberge en bord de route.
L'Ă©conomie se tourne alors vers l'exploitation de la gemme et sa distillation. L'usine de Marcheprime distille la rĂ©sine de pin pour produire de l'essence de tĂ©rĂ©benthine nommĂ©e « La Landaise », dont on peut voir un Ă©chantillon au pavillon des Landes de Gascogne de Sabres, faisant partie de l'ĂcomusĂ©e du parc naturel rĂ©gional.
En 1862, Ămile Pereire fait construire une Ă©glise (on retrouve les initiales E.P. gravĂ©es sous la voĂ»te).
En 1863, Marcheprime est alors composĂ©e dâune Ă©glise, d'une Ă©cole, d'une maison dâinstituteur et d'un presbytĂšre.
Ămile Pereire demande que le lieu-dit soit Ă©rigĂ© en commune, mais ce n'est qu'en 1946 que Marcheprime devient officiellement une commune. Elle est encore la plus jeune commune de Gironde[34].
La commune de Marcheprime est particuliĂšrement touchĂ©e lors de l'incendie de la forĂȘt des Landes de 1949. Au total, le feu ravagea 50 000 ha et entraĂźna le dĂ©cĂšs de 82 personnes dont 57 civils et 6 sur Marcheprime. Le feu fut stoppĂ© au niveau de Croix d'Hins. Il s'agit toujours du plus grand feu qu'ait connu la commune.
Croix d'Hins
L'aérodrome
En 1903, à Croix d'Hins, s'installa un aérodrome construit par la société de Louis Blériot et des frÚres Voisin. Blériot y essaya ses aéroplanes. L'inauguration prévue le fut annulée et reportée pour cause de mauvais temps. Le , le célÚbre aviateur et sculpteur Léon Delagrange[35] y perdit la vie à seulement 37 ans lorsque les ailes de son Blériot 11 se brisÚrent lors d'un vol d'entrainement.
Il n'y aura pratiquement plus d'activitĂ© sur ce terrain sauf en 1910 oĂč aura lieu le premier meeting aĂ©rien de Gironde organisĂ© pas Lesire et Wallon, et en 1914 oĂč l'aĂ©rodrome fait partie des escales du premier rallye aĂ©rien de Monaco.
Les 1er et , le capitaine Georges Bellenger réalise une mission aérienne à longue distance et relie Vincennes-Maison-Blanche à Croix d'Hins, aux commandes d'un Blériot, en 7 h 15 min de vol.
L'aérodrome fut abandonné en 1920 au profit de l'aérodrome de Mérignac, en cédant la place à la station Radio Bordeaux Lafayette.
La station Radio Bordeaux Lafayette
Construite Ă l'initiative de l'armĂ©e amĂ©ricaine en 1918 pour pallier le manque de communications tĂ©lĂ©phoniques entre la France et les Ătats-Unis pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, elle ne fut achevĂ©e qu'en 1920. En souvenir de l'amitiĂ© franco-amĂ©ricaine, la station portera le nom de Radio Bordeaux Lafayette.
Le site de Croix d'Hins proposé par la délégation française est accepté par la commission inter-alliés chargée du dossier car il présente de nombreux avantages :
- il est loin des zones de combats ;
- il est prĂšs du port de Bordeaux et hors d'une zone urbaine (forĂȘt landaise) ;
- il peut ĂȘtre raccordĂ© au rĂ©seau ferroviaire ;
- il peut ĂȘtre alimentĂ© en courant depuis les barrages hydroĂ©lectriques sur la Dordogne et en particulier le barrage de TuiliĂšre en amont de Bergerac.
La premiĂšre transmission officielle a eu lieu le .
Les télécommunications se font à l'aide de huit pylÎnes de 250 m de haut supportant une antenne en nappe d'une largeur de 400 m sur 1 200 m de longueur.
Couvrant une surface de 486 hectares la station est occupĂ©e par les Allemands pendant la DeuxiĂšme Guerre mondiale. La Kriegsmarine l'exploite pour communiquer avec des U-Boote et ceci jusqu'en 1944 oĂč elle fut partiellement dĂ©truite Ă l'arrivĂ©e des alliĂ©s. Le dernier pylĂŽne a Ă©tĂ© abattu en 1953.
Quatre bĂątiments dâĂ©poque subsistent encore ainsi que les ruines de lâancien atelier et du rĂ©fectoire. Une stĂšle reprĂ©sentant ce pylĂŽne a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e Ă l'ancienne entrĂ©e de la station (allĂ©e menant aux haras de Marcheprime).
Champ de tir
Une poudrerie fut crĂ©Ă©e en 1913 juste Ă la limite de lâaĂ©rodrome.
Un accident surement causĂ© par une erreur de manipulation, le , fit 42 morts parmi les 1800 ouvriers, français, espagnols, civils et mobilisĂ©s. Pendant la Grande Guerre lâusine fournissait au front des poudres et des grenades. LâactivitĂ© fut complĂ©tĂ©e en 1916 par la crĂ©ation d'un champ de tir mais l'ensemble ne dura que jusqu'en 1917.
Politique et administration
Liste des maires
La mairie est située place du 8-mai-1945. Le conseil municipal de Marcheprime est composé de 27 élus.
Marcheprime fait partie de la 8e circonscription de la Gironde.
Population et société
La qualitĂ© de lâaccueil, les infrastructures commerciales, sportives, culturelles et scolaires contribuent Ă amĂ©liorer le cadre de vie des Marcheprimais.
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1946. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[41].
En 2020, la commune comptait 5 123 habitants[Note 8], en augmentation de 12,3 % par rapport Ă 2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
- Une Ă©cole maternelle publique : Ă©cole maternelle Serge-Trut.
- Une école primaire publique (dont une annexe à Croix d'Hins) : école élémentaire Maurice-Fognet.
- Une école privée maternelle et primaire : école Sainte-Anne.
- Un collĂšge public : collĂšge Gaston-Flament.
Sports
Ăquipement : terrains de football dont le stade RenĂ©-Delest, des terrains de tennis, la salle omnisports Ămilie AndĂ©ol (basket-ball, handball, dojo, salle de musculation).
La ville propose dĂ©jĂ depuis des annĂ©es une diversitĂ© importante d'art martiaux tel que le judo, le jiu-jitsu, lâaĂŻkido, le tai-chi chuan, et depuis 2012 le karatĂ© et des arts martiaux mixtes (MMA).
Manifestations culturelles et festivités
Tous les ans, l'avant dernier weekend d'aoĂ»t, ont lieu les fĂȘtes de l'Ă©tĂ© et leur traditionnel salon du modĂ©lisme.
La commune abrite une salle culturelle, La Caravelle, qui a Ă©tĂ© inaugurĂ©e le . Marcheprime Ă©tant un point central entre Bordeaux et Arcachon, cette salle permet d'attirer aussi bien la population du bassin que le public bordelais. La Caravelle peut accueillir 500 personnes assises (cela fait d'elle une des plus grandes salles du bassin), et dispose de places rĂ©servĂ©es aux personnes handicapĂ©es. Lâespace et les siĂšges modulables de la salle et sa grande superficie de 500 m2 permettent de recevoir plusieurs genres de spectacles : concerts de musique, danse, thĂ©Ăątre, cinĂ©-concert, expositions de peinture, manifestations des associations, sĂ©ances de cinĂ©maâŠ
On trouve aussi sur la commune une salle des fĂȘtes, une bibliothĂšque et une Ă©cole de musique situĂ©es Ă La Maison Pereire, parc Pereire.
Ăconomie
La proximitĂ© du Commissariat Ă lâĂ©nergie atomique (CEA) avec la mise en chantier du laser MĂ©gajoule (LMJ), sur la commune du Barp, contribue Ă dynamiser le dĂ©veloppement Ă©conomique et dĂ©mographique du territoire.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'Ă©glise Saint-Ămilion construite en 1862, place du .
- Un monument aux morts place du 11-Novembre-1918.
- Ă Croix d'Hins, une stĂšle rend hommage Ă l'aviateur LĂ©on Delagrange.
- Une stÚle représentant un pylÎne a été érigée sur le site de l'ancienne station de Radio Bordeaux Lafayette.
- Une stĂšle rend hommage Ă l'aviateur Robert PicquĂ© sur le lieu de son accident, dans la forĂȘt, derriĂšre le quartier de la vieille possession.
Personnalités liées à la commune
- Les frĂšres Pereire, Ămile (1800-1875) et Isaac (1806-1880), constructeurs de la ligne de chemin de fer de Bordeaux Ă Bayonne, ont ensemencĂ© plus de 10 000 ha de forĂȘts en Pays de Buch, en grande partie sur le territoire de Marcheprime.
- Le colonel Robert Picqué (1877-1927), un des pionniers de l'aviation sanitaire, s'est tué en avion sur la commune de Marcheprime en 1927.
- Léon Delagrange (1872-1910), aviateur célÚbre qui s'écrasa lors d'un vol d'entrainement en 1910 sur l'aérodrome de Croix d'Hins.
- Le , François Mitterrand se rend à Marcheprime pour inaugurer une plaque en l'honneur de Maurice Fognet, ancien directeur de l'école, charentais comme lui. Il prononcera un discours en l'honneur des enseignants français et sur la vie politique de l'éducation.
- La judokate Ămilie AndĂ©ol, nĂ©e en 1987, a vĂ©cu toute son enfance Ă Marcheprime et a fait ses dĂ©buts de sportive dans le club de la commune. Le , elle remporte la mĂ©daille d'or aux Jeux Olympiques de Rio (BrĂ©sil), dans la catĂ©gorie des plus de 78 kg. Le complexe sportif porte son nom[44].
- Pierre Ducasse, joueur de football professionnel ayant joué aux girondins de Bordeaux, a commencé le football avec le club de Marcheprime
HĂ©raldique et logos
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Les armes de Marcheprime se blasonnent ainsi : Dâazur Ă la vergette dâor accompagnĂ©e Ă dextre dâun pin arrachĂ© de sinople, flanquĂ© Ă dextre d'un pot Ă rĂ©sine d'argent, brochant sur une cornue gouttant du mĂȘme et Ă senestre dâune crosse de fougĂšre de sinople surmontĂ©e de deux moutons dâargent passant lâun au-dessus de lâautre, au chef de gueules chargĂ© dâune coquille dâor et soutenu dâune divise componĂ©e d'or et de sinople de quinze piĂšces. Explications des diffĂ©rents Ă©lĂ©ments constituant le blason :
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- Ancien logo.
- Logo actuel.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Site officiel de la commune
- Site de la communauté de communes du Bassin d'Arcachon Nord Atlantique
- Résultats du recensement de la population de Marcheprime sur le site de l'INSEE, consulté le .
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Marcheprime », sur ehess.fr, Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Marcheprime sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
Références
- Marcheprime sur Géoportail, consulté le 4 novembre 2015.
- Marcheprime sur Géoportail, consulté le 4 novembre 2015.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Le Barp - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Marcheprime et Le Barp », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Le Barp - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Marcheprime et Le Temple », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Le Temple - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Le Temple - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Marcheprime », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques prÚs de chez moi - commune de Marcheprime », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
- « Le risque feux de forĂȘts. », sur www.gironde.gouv.fr (consultĂ© le )
- « RĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. », sur www.gironde.gouv.fr (consultĂ© le )
- « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
- Le nom gascon est peut-ĂȘtre lĂ©gĂšrement diffĂ©rent du nom occitan.
- BĂ©nĂ©dicte Boyrie-FĂ©niĂ©, Institut occitan, Dictionnaire toponymique des communes de Gironde, Pau, Ăditions Cairn, , 402 p. (ISBN 978-2-35068-012-5), p. 208..
- carte de Cassini.
- Jacques Baurein Variétés bordeloises, livre 6e, article XV.
- Jacques Baurein, Variétés Bordeloises, t. 3, Bordeaux, , 2e éd. (1re éd. 1786) (lire en ligne)
- Liste des communes créées en Gironde depuis 1930 sur le site de l'INSEE
- LĂ©on Delagrange, Le dandy volant par Olivier et Yolande Delagrange, Ăditions LariviĂšre.
- Commune de Marcheprime sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 10 décembre 2011.
- Le maire rejoint les radicaux de gauche, Sud Ouest.fr du 25 juillet 2013.
- http://lemouvementradical.fr/elus/
- « Marcheprime : Manuel Martinez élu maire pour la premiÚre fois », sur sudouest.fr, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Marcheprime offre un accueil en or Ă la championne olympique Ămilie AndĂ©ol
- L'itinéraire d'Antonin mentionne une « Route des Lacs » de Dax à Bordeaux par LOSA (Sanguinet), BOII (Lamothe Biganos) et FINES (Croix d'Hins).
- C'est à Croix d'Hins (Crux Finium - Croix des Fines) que fut élevée une croix pour marquer la limite du territoire entre Pays de Buch et Bordelais ; cette limite est encore celle des cantons d'Audenge et de Pessac
Bibliographie
- Madeleine Dessales et Anthony Douet, Histoire de Biganos, de la Préhistoire à 1946, Société historique et archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch, 2022.