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Unterseeboot

Le terme U-Boot (abréviation d'Unterseeboot qui signifie sous-marin en allemand, au pluriel U-Boote selon la règle orthographique et la graphie allemandes, ou U-Boots selon la réforme de l'orthographe française de 1990) désigne les sous-marins allemands des deux guerres mondiales. Ils sont célèbres, entre autres, pour leurs campagnes d'attaques de convois de ravitaillement partant des États-Unis et du Canada pour l'Europe. Ce sont le plus souvent des sous-marins d'attaque conventionnels.

U-36, photo de 1936.

Le terme U-Boot est généralement utilisé en français pour désigner :

Les marines de guerre allemandes successives ont appelé leurs sous-marins par une dénomination commençant par un U suivi d'un nombre.

Première Guerre mondiale

Les U 52 et U 35 en surface en 1916.
Construction du SMS Vulkan en 1907. Ce navire de surface servit de bâtiment de soutien aux U-Boote durant la Première Guerre mondiale.

Dans la marine impériale allemande, le premier sous-marin (U-1) a été livré en . Lorsque la guerre éclate en , elle en aligne 28.

Les U-Boote[1] sont lancĂ©s dans une guerre sous-marine « totale » (sans distinction de la nationalitĂ© du navire, et sans faire de diffĂ©rence entre navires civils et militaires) au dĂ©but de la guerre. Le , le U-9 torpille trois croiseurs britanniques en mer du Nord. En , le U-20 coule le paquebot RMS Lusitania. Des 1 195 personnes qui pĂ©rissent Ă  la suite de ce torpillage, 123 Ă©taient des civils amĂ©ricains (les chiffres donnĂ©s sur la page Lusitania sont lĂ©gèrement diffĂ©rents), dont un cĂ©lèbre producteur de théâtre et un membre de la famille Vanderbilt. Parmi les victimes, se trouve aussi Marie Depage, Ă©pouse du docteur Antoine Depage, mĂ©decin-chef de l'hĂ´pital militaire belge de l'OcĂ©an et infirmière dans les services mĂ©dicaux de l'armĂ©e belge luttant sur le front de l'Yser. Elle venait de faire une tournĂ©e de confĂ©rences dans plusieurs villes des États-Unis oĂą la cause belge suscitait les sympathies depuis les massacres subis par les civils belges lors de l'invasion allemande de 1914. La personnalitĂ© de plusieurs victimes et aussi le fait que de nombreux civils amĂ©ricains soient morts dans le torpillage, alors que les États-Unis sont encore neutres en 1915, sont les causes d'un fort ressentiment dans l'opinion publique amĂ©ricaine envers l'Allemagne. Le prĂ©sident amĂ©ricain Woodrow Wilson menace l'Allemagne et exige rĂ©paration. Pour Ă©viter que les États-Unis n'entrent en guerre aux cĂ´tĂ©s des alliĂ©s, l'Allemagne suspend ses attaques sous-marines contre les bateaux neutres.

Toutefois, l'Allemagne annonce, près de deux ans plus tard, le , que ses U-Boote vont engager à nouveau une guerre sous-marine totale. L'opinion américaine ayant entre-temps évolué dans un sens plus favorable à l'entrée en guerre des États-Unis, cette décision est prise comme une déclaration de guerre par les Américains. C'est un facteur déterminant dans l'entrée en guerre des États-Unis aux côtés des alliés le suivant.

En 1918, la technologie a fait des progrès importants et les sous-marins ont atteint un niveau qui les rapproche de celui qu'ils auront en 1940. La classe U-139 fait ainsi 2 000 tonnes et plonge Ă  75 mètres.

Sur les 375 U-Boote opĂ©rant durant la Première Guerre mondiale, 274 U-Boote coulèrent 6 394 navires marchands reprĂ©sentant 12 800 733 tonneaux et une centaine de navires de guerre reprĂ©sentant 366 490 tonnes.

229 ont Ă©tĂ© perdus dont 178 en opĂ©rations et sur 13 000 officiers et matelots ayant servi dans les U-Boote, 515 officiers et 4 849 marins ont trouvĂ© la mort au combat, soit 40 % des effectifs[2].

La Kaiserliche Marine utilisa plusieurs types de U-Boote suivant les Ă©volutions technologiques :

Le nombre de U-Boote construits est donné entre parenthèses.

  • U-Boote construit pour l'exportation
    • U 66 (5), UA (1)
  • U-Boote avec motorisation essence
  • U-Boote ocĂ©anique d'attaque avec motorisation Diesel
  • U-Boote de croisière et marchands
    • U 151 (7), U 139 (3), U 142 (1)
  • U-Boote cĂ´tiers UB d'attaque
  • U-Boote cĂ´tiers UC mouilleurs de mines
  • U-Boote ocĂ©anique UE mouilleurs de mines

Au total, de 1906 à 1918, dix chantiers navals dans cinq villes furent sollicités pour la construction des U-Boote.

La production des 375 U-Boote Ĺ“uvrant dans la Kaiserliche Marine s'est Ă©talĂ©e comme suit :

Année Nbre d'U-Boote construits
19061
19081
19092
19104
19115
19125
19136
191415
191551
1916108
191787
191890

Seconde Guerre mondiale

Le traitĂ© de Versailles signĂ© en 1919 entĂ©rine la dĂ©faite de l'Allemagne au cours de la Première Guerre mondiale. Elle ne peut plus possĂ©der qu'une force dĂ©fensive : il lui est interdit d'avoir une aviation, des sous-marins et des porte-avions. La marine est limitĂ©e Ă  108 000 tonnes, et aucun navire ne doit jauger plus de 10 000 tonnes. Après l'arrivĂ©e au pouvoir de Hitler, un accord naval bilatĂ©ral entre le Royaume-Uni et l'Allemagne est conclu en 1935. Les signataires stipulent que l'Allemagne peut construire 35 % du tonnage de surface et 45 % du tonnage sous-marin de la Royal Navy.

Les U-Boote furent une composante prééminente de la seconde bataille de l'Atlantique, qui dura jusqu'à la fin de la guerre. La stratégie de l'amiral Dönitz, Befehlshaber der U-Boote (BdU, commandant des U-Boote), était d'étrangler le Royaume-Uni qui continuait le combat contre l'Allemagne nazie, en coulant les navires qui traversaient l'Atlantique pour le ravitailler.

En 1939, Dönitz publie un livre[N 1] dans lequel il estime que l'Allemagne a besoin de trois cents sous-marins[N 2] pour être en mesure d'atteindre son objectif[4]. Sur ce nombre, 90 seraient en embuscade, par groupes de trois, pour intercepter les convois empruntant les trois principales routes identifiées : Atlantique nord, centre de l'Atlantique et le long des côtes africaines, passé Gibraltar[5]. Mais la planification allemande de construction pour la marine de guerre (« plan Z ») de 1935 ne prévoit que 249 sous-marins de tous types, c'est-à-dire uniquement 152[N 3] correspondant à la vision de Dönitz. À l'ouverture des hostilités, le 3 septembre 1939, il dispose en tout et pour tout de 57 U-Boote : 18 dans l'Atlantique, 21 en mer du Nord, 10 dans la Baltique et 8 autres non opérationnels[6].

Durant les premiers mois de la guerre les U-Boote accumulent les succès. Le 14 octobre 1939, l'U-47 commandé par Günther Prien, se jouant de toutes les défenses, pénètre dans la baie de Scapa Flow (au nord de l'Écosse), base navale de la Home Fleet britannique, et coule le cuirassé Royal Oak. Le public découvre, outre le commandant Prien, les autres as des sous-marins (Kretschmer, Schepke, Endrass), dont Churchill a dit, plus tard, qu'il fut le seul péril qu'il redouta réellement pendant la guerre.

En quittant, après et l'occupation de la France, leur base de Wilhelmshaven pour cinq ports du littoral atlantique français : Brest, Lorient, Saint-Nazaire, La Rochelle (La Pallice) et Bordeaux, les U-Boote augmentent considérablement leur rayon d'action, tout en évitant la mer du Nord et la Manche, secteurs à la fois dangereux et pauvres en cibles.

À la tactique des convois mise en œuvre par l'amirauté pour protéger les cargos, Dönitz réplique en groupant ses « Loups gris » en groupes, comparés à des meutes animales, notamment de loups. Lorsqu'un sous-marin ou un avion de reconnaissance (Condor) repérait un convoi, il indiquait sa position au BdU qui lançait alors à la poursuite du convoi les sous-marins présents dans la zone. Une fois réunis, ils lançaient alors des attaques meurtrières sur des convois insuffisamment protégés.

ImmĂ©diatement après l'entrĂ©e en guerre des États-Unis, l'opĂ©ration Paukenschlag (« coup de timbale ») marqua l'apogĂ©e des succès des sous-mariniers allemands : la zone au large des cĂ´tes nord-amĂ©ricaines sous juridiction amĂ©ricaine, oĂą les cibles Ă©taient jusque-lĂ  non menacĂ©es parce que les U-Boote n'y parvenaient pas, devint, entre la fin 1941 et le printemps 1942, un champ d'action efficace pour les sous-mariniers. Les navires qui naviguaient sans protection, ou protĂ©gĂ©s par des escortes aux Ă©quipages inexpĂ©rimentĂ©s, furent coulĂ©s par dizaines. En effet, les navires amĂ©ricains naviguaient de manière isolĂ©e et non en convoi comme le leur avaient pourtant recommandĂ© les autoritĂ©s britanniques[7]. Le bilan fut terrifiant : sur la seule pĂ©riode des six premiers mois de l'annĂ©e 1942, le tonnage des navires alliĂ©s coulĂ©s atteignit 2,5 millions de tonnes dont 800 000 tonnes pour le seul mois de . Or les AlliĂ©s estimaient ne pouvoir compenser que 700 000 tonnes par les constructions nouvelles[7].

Ces temps heureux pour la Kriegsmarine prirent fin au milieu de 1942. Sur le plan technique, les Alliés utilisaient mieux l'asdic (ancêtre du sonar). Ils découvrirent ensuite la machine à chiffrer Enigma (M3) et ses codes en capturant, le , le sous-marin U-110 que son commandant n'avait pas réussi à saborder après avoir été mis hors de combat. Les progrès du radar rendirent possibles les repérages, de jour comme de nuit, des sous-marins en surface, puis bientôt de leur schnorchel (invention néerlandaise) ou de leur périscope lorsqu'ils étaient en navigation sous-marine. Le rayon d'action des avions et hydravions de patrouille maritime et leur armement anti-sous-marin allait toujours s'améliorant, couvrant progressivement la totalité de l'Atlantique nord. Sur le plan militaire, les chantiers navals et les usines américaines rendirent disponibles toujours plus de liberty ships, d'escorteurs et d'avions ; l'organisation et la protection des convois croissaient constamment ; des porte-avions d'escorte accompagnaient les convois, ou, constitués en groupes de chasseurs de sous-marins, les traquaient le long de leurs routes maritimes.

Avec les avancées des Alliés dans la lutte anti-sous-marine, les Loups gris, toujours moins nombreux et aux équipages toujours moins expérimentés, cédèrent du terrain et coulèrent de moins en moins d'unités adverses. Dönitz avait succédé à Erich Raeder à la tête de la Kriegsmarine, les U-Boote profitèrent à leur tour de quelques améliorations techniques (torpilles acoustiques, détecteur de radar, etc.) ; cela ne permit pas de redresser la situation.

Arrivé trop tard à la fin de la guerre, le type U XXI, remarquable à de nombreux égards, ne put rien changer au sort de cette guerre sous-marine.

À la fin de la guerre, la probabilité pour un U-Boot de se faire repérer et d'être coulé était très élevée dans les zones opérationnelles. Les grands capitaines avaient péri en mer (en 1941 : Prien, Endrass et Schepke), assumaient d'autres responsabilités militaires ou étaient prisonniers. Leurs successeurs, Rasch, Cremer ou Hardegen se retrouvèrent bientôt acculés, dans la mer du Nord et dans la Baltique, à protéger les navires allemands qui évacuaient le matériel, puis les populations des territoires de l'Est où l'Armée rouge avançait. Le nouveau sous-marin Walter (U-Type XXVI), que Dönitz avait appelé de ses vœux bien avant la guerre, affichait des performances qui faisaient de lui un engin redoutable, mais la capitulation survint alors que les premières unités venaient tout juste d'entrer en service.

Pour les militaires allemands appelĂ©s Ă  servir dans l'armĂ©e de leur pays, l'arme sous-marine fut incontestablement la plus meurtrière de la Seconde Guerre mondiale : 743 U-Boote furent perdus sur les 1 154 mis en service et environ 30 000 des 40 000 sous-mariniers qui servirent durant le conflit pĂ©rirent en mer. Corps d'Ă©lite dans la Kriegsmarine, dĂ©jĂ  Ă©litiste, regroupĂ©s dans 31 flottilles, les sous-mariniers formaient une corporation Ă  part, dotĂ©e de ses règles ainsi que de ses traditions. L'amiral Dönitz, qui avait Ă©tĂ© commandant de sous-marin pendant la Première Guerre mondiale, veilla Ă  entretenir parmi ses Ă©quipages un esprit de camaraderie affranchi d'une trop pesante rigueur hiĂ©rarchique : les sous-mariniers ne portaient par exemple pas d'uniforme Ă  bord, la barbe leur Ă©tait autorisĂ©e, facilitĂ© commode dans l'espace limitĂ© en eau douce du sous-marin.

La Kriegsmarine produisit plusieurs types de U-Boote suivant les Ă©volutions technologiques :

Au total, de 1933 Ă  1945, 19 chantiers navals dans 11 villes furent sollicitĂ©s pour la construction des U-Boote.

La production des 1 156 U-Boote opĂ©rant dans la Kriegsmarine s'est Ă©talĂ©e comme suit :

Année Nbre d'U-Boote construits
193514
193621
19371
19389
193918
194050
1941199
1942238
1943286
1944229
194591

De nos jours, seulement cinq U-Boote subsistent :

Après-guerre

Menace Ă©cologique

Parmi les 743 U-Boote perdus ou coulĂ©s, dont 121 sabordĂ©s par les AlliĂ©s lors de l'OpĂ©ration Deadlight, certains reprĂ©sentent aujourd'hui une menace Ă©cologique au fond des ocĂ©ans en raison de leur cargaison dangereuse immergĂ©e ou de la prĂ©sence de fioles de mercure en cours de dispersion et Ă  l'origine de contaminations toxicologiques du milieu marin. On peut citer l'exemple mĂ©diatisĂ©[8] - [9] du U-864, le seul cas connu de sous-marin coulĂ© en immersion par un autre sous-marin en immersion.

L'enfouissement sous une chape de sable a été proposé comme solution pour circonscrire la propagation des substances toxiques et contaminantes[10].

Constructions allemandes de la période

U-15, un Unterseeboot type 206, de la Marine allemande sur un quai de Kiel en 2007.

Ă€ partir de 1955, la Marine de l'Allemagne de l'Ouest (RFA), Bundesmarine, a Ă©tĂ© autorisĂ©e Ă  avoir une petite flotte maritime. Initialement, deux U-Boote de type XXIII et un de type XXI ont Ă©tĂ© renflouĂ©s et rĂ©parĂ©s. Dans les annĂ©es 1960, la RFA a repris une activitĂ© sous-marine militaire. Parce que l'Allemagne Ă©tait initialement bloquĂ©e Ă  une limite de dĂ©placement de 450 tonnes, la Bundesmarine a axĂ© ses efforts sur les petits sous-marins cĂ´tiers pour se protĂ©ger contre la menace soviĂ©tique dans la mer Baltique. Les Allemands ont cherchĂ© Ă  utiliser des techniques de pointe pour compenser le faible dĂ©placement, tels que l'acier amagnĂ©tique pour se protĂ©ger contre les mines navales et contre les dĂ©tecteurs d'anomalies magnĂ©tiques.

Le premier type 201 a Ă©tĂ© un Ă©chec en raison de la fissuration de la coque ; le suivant de type 205, mis en service en 1967, a Ă©tĂ© un succès et 12 U-Boote ont Ă©tĂ© construits pour la marine allemande. Pour continuer la tradition des U-Boote allemands, les nouveaux sous-marins ont reçu la dĂ©signation du U en commençant par le U-1.

Avec l'achat par le gouvernement danois de deux sous-marins de type 205, le gouvernement allemand a rĂ©alisĂ© le potentiel pour ce type de sous-marin Ă  l'exportation. Trois type 206 ont Ă©tĂ© vendus Ă  la marine israĂ©lienne devenant la classe Gal. Le sous-marin Diesel-Ă©lectrique allemand type 209 est devenu le sous-marin le plus populaire Ă  la vente Ă  l'exportation dans le monde Ă  partir de la fin des annĂ©es 1960 jusque dans les premières annĂ©es du XXIe siècle. Avec un dĂ©placement de plus de 1 200 Ă  1 850 tonnes, la classe 209 Ă©tait très personnalisable et s'est trouvĂ©e au service de 14 marines dans le monde avec 51 exemplaires construits Ă  partir de 2006.

Unterseeboot type 212 avec propulsion anaérobique pneumatique de la Bundesmarine sur le quai du chantier de HDW à Kiel.

L'Allemagne a fait passer le nom de U-Boot dans le XXIe siècle avec le nouveau type 212. Le type 212 dispose d'un système de propulsion pneumatique indépendant utilisant des piles à combustible à hydrogène. Ce système est plus sûr que les moteurs Diesel en circuit fermé utilisés précédemment et que les turbines à vapeur, moins cher qu'un réacteur nucléaire et plus silencieux que ces deux systèmes. Bien que le type 212 ait été également acheté par l'Italie, le type 214 a été conçu comme le modèle pour l'exportation et a été vendu à la Grèce, à la Corée du Sud et à la Turquie.

En , l'Allemagne a commandé un nouveau sous-marin, le U-34 de type 212.

Dans la culture

L'U-Boot apparait dans diverses Ĺ“uvres de fiction :

Jeux vidéo

Jeu de plateau

  • U Boot, jeu de plateau coopĂ©ratif pour 1 Ă  4 joueurs conçu par Iron Wolf Studio et publiĂ© par Phalanx.

Films ou séries

  • Das Boot (Le Bateau) film de Wolfgang Petersen (1981) sans doute le plus rĂ©aliste des films sur la guerre sous-marine. Il retrace l'odyssĂ©e du sous-marin allemand U-96 pendant la Seconde Guerre mondiale.
  • Torpilles sous l'Atlantique film de Dick Powell, 1957; racontant le duel dans l'Atlantique sud entre un U-Boot et un destroyer amĂ©ricain.
  • La Guerre de Murphy (Murphy's War). Film de guerre amĂ©ricain rĂ©alisĂ© par Peter Yates en 1971 avec Peter O'Toole et Philippe Noiret. BasĂ©e sur la loi de Murphy, dite aussi loi de l'emmerdement maximum, sur les exceptions dans le contexte statistiques des probabilitĂ©s, racontant comment l'unique rescapĂ© d'un croiseur coulĂ© par un U-Boot dĂ©cide de le retrouver et le couler afin de venger la mort de ses compagnons, et cela, malgrĂ© l'annonce de la fin de la guerre.
  • U-571, film de Jonathan Mostow, 2000. Les AmĂ©ricains s'emparent d'un U-Boot et de sa machine Ă  coder Enigma.
  • U-234: Hitler's Last U-Boat, documentaire d'Andreas Gutzeit, 2001
  • USS Greyhound : La Bataille de l'Atlantique, film d'Aaron Schneider (2020)
  • Das Boot, sĂ©rie diffusĂ©e par saisons, Ă  partir de 2018.

Bande dessinée

  • Dimitri, Kaleunt, Paris, L'Echo des savanes A. Michel, coll. « L'ECHO DES SAVANNES », , 46 p. (ISBN 978-2-226-03172-3, OCLC 418934050)
  • Pierre Dupuis, U Boote (Bandes dessinĂ©es), Paris, Dargaud, coll. « La Seconde Guerre mondiale », , 46 p. (ISBN 978-2-205-02781-5)
  • Nicolas Juncker, ImmergĂ©s, Grenoble, Treize Ă©trange, 2010- (ISBN 978-2-723-46949-4 et 978-2-723-47260-9, OCLC 798865563)
  • Hugo Pratt, La Ballade de la mer salĂ©e, Casterman
  • Gerardo Balsa, Nicolas Caniaux, U-47, Le Taureau de Scapa Flow, Éditions ZĂ©phyr, 2011, (ISBN 978-2-361-18018-8)
  • HergĂ©, Coke en stock, 1958, Le Manitoba ne rĂ©pond plus, 1952
  • Jean Van Hamme, La malĂ©diction des trente deniers, tome 2, les Ă©ditions Blake et Mortimer, 2010

Notes et références

Notes

  1. Karl Dönitz, Die U-Bootenwaffe (« L'Arme sous-marine »), Berlin, 1939, Mittler.
  2. Selon Padfield, il est difficile de comprendre comment Dönitz arrive à ce nombre de trois cents ; mais c'est celui repris sans discussion dans la plupart des ouvrages traitant de la bataille de l'Atlantique[3].
  3. À savoir 90 de type VIIb et 60 de type IX. Les autres sont soit des sous-marins côtiers, soit des modèles en vogue comme des croiseurs sous-marins (similaires au Surcouf français), ou des « sous-marins d'escadre » destinés à ouvrir les routes aux forces de surface.

Références

  1. Gary Sheffield, La Première Guerre mondiale en 100 objets : Ces objets qui ont écrit l'histoire de la grande guerre, Paris, Elcy éditions, , 256 p. (ISBN 978 2 753 20832 2), p. 166-169.
  2. Jean-Philippe Dallies-Labourdette, Les U-Boote du Kaiser, Histoire et collections, 2009, (ISBN 978-2-913903-95-1).
  3. Padfield 1986, p. 162-163.
  4. Padfield 1986, p. 162.
  5. Padfield 1986, carte, p. 448.
  6. Brézet 2011, p. 102.
  7. MEHEUT Philippe, « La Seconde Guerre Mondiale - dossier hos série : Vingt et un millions de tonneaux engloutis », Science et Vie Junior,‎ , p. 84-87.
  8. (en) NCA recommends covering wrecked mercury-submarine outside Bergen.
  9. (en) Toxic timebomb surfaces 60 years after U-boat lost duel to the death.
  10. (en)[PDF] The Norwegian Coastal Administration recommends encasing and covering the wreck of the submarine U-864.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jacques Alaluquetas, U-Boot VII C : technique, construction, armement, Paris, Grancher, coll. « TĂ©moignages pour l'histoire », , 158 p. (ISBN 978-2-7339-0880-8, OCLC 420001294, BNF 39288882).
  • Chris Bishop, historien militaire (trad. de l'anglais par Christian Muguet), Les sous-marins de la Kriegsmarine : 1939-1945 : le guide d'identification des sous-marins [« The spellmount submarine identification guide : Kriegsmarine U-boats 1939-1945 »], Paris, Éd. de Lodi, , 192 p. (ISBN 978-2-84690-327-1, OCLC 470721805, BNF 41298980).
  • Lothar-GĂĽnther Buchheim (trad. Bernard Kreiss), Le Styx : roman [« Das Boot »], Paris, Éditions Albin Michel, coll. « Livre de Poche » (no 5429), , 496 p. (ISBN 978-2-226-00417-8, OCLC 31536845, BNF 34702374).
  • Jean-Philippe Dallies-Labourdette (ill. Stephane DufrĂŞne), U-Boote, 1935-1945, Paris, Éditions Histoire & Collections, , 144 p. (ISBN 978-2-908182-41-5, OCLC 36987201).
  • Patrick de Gmeline, Sous-marins allemands au combat : document, Paris, Presses de la CitĂ©, , 562 p. (ISBN 978-2-258-06481-2, OCLC 470109182, BNF 39129723).
  • Franz Kurowski (en), Les loups gris dans la mer bleue, Presses de la CitĂ©, , 241 p..
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  • LĂ©once Peillard, Histoire gĂ©nĂ©rale de la guerre sous-marine (1939-1945)., Paris, R. Laffont, , 448 p. (OCLC 2152928).
  • Jean Noli, Les loups de l'amiral, Paris, Fayard, Le Livre de Poche, coll. « Grands documents contemporains », , 471 p. (OCLC 5363661).
  • Henri Ortholan, La guerre sous-marine, 1914-1918, Paris, B. Giovanangeli, , 222 p. (ISBN 978-2-7587-0022-7, OCLC 470858452, BNF 41231479).
  • Jean-Paul Pallud, Les U-Boote! : les sous-marins allemands, Bayeux, France, Éditions Heimdal, (OCLC 21297932).
  • Antony Preston (trad. Monique Vergnie), U-Boote : l'histoire des sous-marins allemands, Paris, Fernand Nathan, , 189 p. (OCLC 461837757, BNF 34650850, lire en ligne).
  • Heinz Schaeffer (trad. Gilberte Marchegay), U-977 : l'odyssĂ©e d'un sous-marin allemand, Paris, J'ai lu (no A15), , 243 p. (OCLC 370044975, lire en ligne).
  • Wolfgang FRANK (trad. Jean VEITH), U-boote contre les marines alliĂ©es : 2. vers la dĂ©faite 42-45 [« Die wölfe und der Admiral »], Paris, J’ai Lu, coll. « J’ai Lu leur aventure » (no A94/95), (1re Ă©d. 1956), 384 p., poche (OCLC 901499117)
    Après l'entrée en guerre des États-Unis, le panorama de la guerre change jusqu'à la défaite de mai 1945.
  • Peter Padfield, Donitz et la guerre des U-Boote, Paris, Pygmalion G. Watelet, , 467 p. (ISBN 978-2-85704-209-9, OCLC 31595262, BNF 34876604).
  • « 100 armes qui ont fait l'histoire », Guerre et Histoire, no hors sĂ©rie n°1,‎ , p. 60-71 (ISSN 2115-967X).

Articles connexes

Liens externes

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