Carsac-Aillac
Carsac-Aillac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Carsac-Aillac | |||||
L'Ă©glise Saint-Caprais de Carsac. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Fénelon (nouvelle) | ||||
Maire Mandat |
Patrick Bonnefon 2020-2026 |
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Code postal | 24200 | ||||
Code commune | 24082 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
1 530 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 88 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 50âČ 27âł nord, 1° 16âČ 37âł est | ||||
Altitude | Min. 60 m Max. 269 m |
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Superficie | 17,31 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Sarlat-la-Canéda (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Terrasson-Lavilledieu | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | carsac-aillac.fr | ||||
GĂ©ographie
Généralités
Comprise dans l'aire urbaine de Sarlat-la-CanĂ©da, la commune de Carsac-Aillac est implantĂ©e au confluent de la Dordogne et de l'ĂnĂ©a Ă 10 kilomĂštres au sud-est de Sarlat-la-CanĂ©da.
Communes limitrophes
Carsac-Aillac est limitrophe de sept autres communes. Ă l'est, son territoire est distant d'une cinquantaine de mĂštres de celui de Sainte-Mondane.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Carsac-Aillac est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3b-c, date du Coniacien moyen à supérieur, composée de calcaires bioclastiques grossiers et quartzeux jaunes à bryozoaires et gastéropodes, à niveaux gréseux (formation des Eyzies). La formation la plus récente, notée CF, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 808 - Sarlat-la-Canéda » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et sa notice associée[4].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne |
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NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
non présent | ||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | ||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 60 m et 269 m[5] - [6].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[8]. La commune fait partie du PĂ©rigord noir, un paysage vallonnĂ© et forestier, qui ne sâouvre que ponctuellement autour de vallĂ©es-couloirs et dâune multitude de clairiĂšres de toutes tailles. Il s'Ă©tend du nord de la VĂ©zĂšre au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche dâun patrimoine exceptionnel[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 17,31 km2[5] - [10] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 17,23 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainĂ©e par la Dordogne, l'ĂnĂ©a, le ruisseau de Farge, le ruisseau d'Eyrand et par un petit cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 15 km de longueur totale[14] - [Carte 1].
La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaßne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[15] - [16]. Elle arrose le sud de la commune sur environ six kilomÚtres dont cinq kilomÚtres et demi servent de limite territoriale face à Veyrignac, Groléjac et Domme en deux tronçons.
L'ĂnĂ©a, d'une longueur totale de 16,01 km, prend sa source dans la commune de Proissans et se jette dans la Dordogne en rive droite Ă Carsac-Aillac, face Ă la commune de Domme[17] - [18]. Il traverse la commune du nord Ă l'ouest sur plus de cinq kilomĂštres, dont 600 mĂštres en limite de Saint-Vincent-le-Paluel.
Son affluent de rive droite le ruisseau de Farge arrose l'ouest du territoire communal sur plus d'un kilomĂštre et demi.
Autre affluent de rive droite de la Dordogne, le ruisseau d'Eyrand baigne trĂšs marginalement la commune Ă l'est.
- La Dordogne Ă Carsac-Aillac.
- RĂ©seaux hydrographique et routier de Carsac-Aillac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont ». Ce document de planification, dont le territoire s'Ă©tend des sources de la Dordogne jusqu'Ă la confluence de la VĂ©zĂšre Ă Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [20].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[21]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[25] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[26] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Sarlat », sur la commune de Sarlat-la-CanĂ©da, mise en service en 1995[27] et qui se trouve Ă 8 km Ă vol d'oiseau[28] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 854,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[29]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le dĂ©partement du Lot, mise en service en 1961 et Ă 14 km[30], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[31], Ă 12,7 °C pour 1981-2010[32], puis Ă 13,1 °C pour 1991-2020[33].
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Carsac-Aillac[34] - [35]. Seize espÚces animales et une espÚce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[36].
La zone Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, qui s'étend au total sur 3 686 hectares et est partagée avec vingt-quatre autres communes, fait également partie du réseau Natura 2000[37] - [38]. Deux espÚces de chauves-souris inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[37] : le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros).
Sur la commune, elle s'Ă©tend sur environ trois kilomĂštres carrĂ©s et correspond aux coteaux situĂ©s au nord de la route dĂ©partementale 703, en cinq sites sĂ©parĂ©s, notamment au nord d'Aillac, ainsi que le long de l'ĂnĂ©a et de la Dordogne.
ZNIEFF
Carsac-Aillac fait partie des 102 communes concernĂ©es par la zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[39] - [40], dans laquelle ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es huit espĂšces animales dĂ©terminantes et cinquante-sept espĂšces vĂ©gĂ©tales dĂ©terminantes, ainsi que quarante-trois autres espĂšces animales et trente-neuf autres espĂšces vĂ©gĂ©tales[41].
Urbanisme
Typologie
Carsac-Aillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [42] - [43] - [44].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[45] - [46].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (48,8 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (48,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (48,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (32,1 %), zones urbanisĂ©es (6,8 %), terres arables (5,6 %), eaux continentales[Note 9] (3,1 %), prairies (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1 %)[47].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Carsac-Aillac est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage[48]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[49].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et le ruisseau d'ĂnĂ©a. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1996, 1999, 2001, 2008 et 2021[50] - [48]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e de la Dordogne amont » approuvĂ© le , pour les crues de la Dordogne[51] - [52].
Carsac-Aillac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[53]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[54] - [55].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[56]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[57]. 11 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [58].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[48].
Risque technologique
La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 11] situĂ© dans le dĂ©partement de la CorrĂšze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[60].
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Carsac e Alhac[61].
Sur la planÚte Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'aprÚs Carsac[62].
Histoire
Préhistoire
Les grottes du Pech-de-l'Azé sont un gisement archéologique remontant au Moustérien de tradition acheuléenne (MTA) de type B[63]. Il a livré un fossile de crùne de jeune enfant de cette période[64].
C'est un site de référence pour le Paléolithique moyen régional.
Autre site préhistorique, le gisement du Pech de la BoissiÚre, situé à l'est de la Borderie, à droite de la route qui mÚne de Carsac à Sarlat, a été classé au titre des monuments historiques le [65]. Ce site archéologique a dévoilé un gisement datant du Paléolithique supérieur (de 45 000 à 12 000 ans av. J.-C.)[66].
Antiquité
Si quelques traces d'occupation de l'ùge du fer (pierres polies, tessons de céramiques) ont été retrouvées sur l'éperon du roc de Saint-Augustin, c'est surtout la période gallo-romaine qui a laissé les témoignages les plus importants.
Le site de Saint-Rome a rĂ©vĂ©lĂ© une forte prĂ©sence humaine datant de la fin du Ier siĂšcle av. J.-C. jusqu'au 4e siĂšcle avec notamment deux bĂątiments de 150 m2. Un espace funĂ©raire du haut Moyen Ăge situĂ© dans ces ruines a rĂ©vĂ©lĂ© onze sĂ©pultures datĂ©es du milieu du 7e siĂšcle Ă la fin du 10e[67].
XXe siĂšcle
En juin 1944, la commune subit la rĂ©pression du 4e rĂ©giment SS « Der FĂŒhrer », appartenant Ă la division Das Reich, en route vers la Normandie[68].
En 1961, les communes de Carsac-de-Carlux et Aillac fusionnent sous le nom de Carsac-Aillac.
Politique et administration
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 1 500 et 2 499 habitants au recensement de 2017, dix-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020[69] - [70].
Liste des maires
Au 1er janvier 2011, la commune quitte la communauté de communes du Périgord noir pour rejoindre la communauté de communes du Carluxais Terre de Fénelon[74]. Cette derniÚre disparaßt le 31 décembre 2013 et laisse la place à la communauté de communes du Pays de Fénelon au 1er janvier 2014.
Ăquipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Carsac-Aillac relĂšve[75] :
- du tribunal de proximité de Sarlat-la-Canéda ;
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
Jusqu'en 1960, les communes de Carsac-de-Carlux et d'Aillac étaient indépendantes.
DĂ©mographie de Carsac, puis Carsac-de-Carlux, puis Carsac-Aillac
La commune a d'abord porté le nom de Carsac, puis Carsac-de-Carlux, avant de fusionner avec Aillac et prendre le nom de Carsac-Aillac en 1961.
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[76]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[77].
En 2020, la commune comptait 1 530 habitants[Note 12], en diminution de 3,04 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
En 2015[79], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 692 personnes, soit 43,5 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (79) a augmenté par rapport à 2010 (71) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 11,4 %.
Ătablissements
Au , la commune compte 168 Ă©tablissements[80], dont 104 au niveau des commerces, transports ou services, dix-neuf dans l'industrie, dix-sept dans la construction, dix-sept relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, et onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche[81].
Entreprises
Parmi les entreprises dont le siÚge social est en Dordogne, deux sociétés situées à Carsac-Aillac se classent parmi les cinquante premiÚres du secteur industriel quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016[82] :
- la société Suturex et Renodex (fabrication de matériel médico-chirurgical et dentaire), se classe 18e avec 17 072 k⏠;
- les « Ătablissements Bouscasse froid climatisation cuisine » (installation de machines et Ă©quipements mĂ©caniques), 45e avec 4 866 kâŹ.
Tous secteurs confondus, trois entreprises de Carsac-Aillac figurent parmi les cinquante premiĂšres de la Dordogne, quant au chiffre d'affaires Ă l'exportation[83] :
- Suturex et Renodex avec 16 310 k⏠;
- la société De Lama SA (fabrication de textiles), 41e avec 1 039 k⏠;
- Gudel Sumer (fabrication d'engrenages et d'organes mĂ©caniques de transmission), 43e avec 995 kâŹ.
Suturex, implantée sur la ZAE Sarlat-Carsac et dépendant du groupe allemand B. Braun, emploie 170 personnes ; elle est une des principales entreprises mondiales dans le domaine des aiguilles chirurgicales, avec une production annuelle de cent millions d'aiguilles[84].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
- Gisement préhistorique du Pech de la BoissiÚre, du Paléolithique supérieur, classé monument historique en 1927[85]
- Grottes du Pech-de-l'Azé, gisement préhistorique du Paléolithique moyen, classé en 1927[86]
- ChĂąteau d'Aillac
- ChĂąteau de Lascours, XVe et XVIe siĂšcles, inscrit en 1973[87]
- ChĂąteau de l'Hermier (ou manoir de l'Hermier)
- Manoir de La Gazaille, XVe siĂšcle, inscrit en 1956[88]
- Cabane en pierre sĂšche de Peyremole, XVe siĂšcle, inscrite en 1991[89]
- Jardins d'eau de Carsac : deux hectares d'eau et de plantes aquatiques, visite de mai Ă septembre[90].
- Remplaçant une passerelle métallique à une seule voie édifiée en 1845, le pont suspendu en béton armé permet à la route départementale 704 de franchir la Dordogne en reliant Groléjac à Carsac-Aillac[91] ; c'est un pont de trois travées (42 m - 70 m - 42 m) conçu par Albert Caquot et construit par l'entreprise Vandewalle, en 1932[92]. Appelé localement le « pont Blanc », il fait l'objet de modifications de structure avec consolidation des piles fin 2022 puis destruction et reconstruction du tablier en 2023-2024[91]. Les travaux vont nécessiter sa fermeture en pour une mise en service en [93]. Sa chaussée va passer de 4,85 mÚtres de large à six mÚtres et les trottoirs de 0,94 mÚtre seront élargis à une dimension comprise entre 1,40 mÚtre et 3,35 mÚtres, avec création de « balcons » au niveau des piles[93].
- Le chĂąteau de Lascours.
- Le manoir de la Gazaille.
- La cabane de Peyremole.
- Le pont de Groléjac.
Patrimoine religieux
- Ăglise Saint-Caprais de Carsac[94], des XIIe et XVIe siĂšcles, classĂ©e en 1912[95]
- Ăglise Notre-Dame-de-l'Assomption d'Aillac, XVe siĂšcle, inscrite aux monuments historiques en 1970[96]
- Statue de Notre-Dame-des-Champs
Vue cÎté portail. Sa nef.
Vue cĂŽtĂ© chĆur. Son clocher-mur. - Notre-Dame-des-Champs
Personnalités liées à la commune
- Henri Jacques Jean Boyer, (1767-1828), gĂ©nĂ©ral français de la RĂ©volution et de lâEmpire est mort Ă Carsac.
- François Bordes (1919-1981), gĂ©ologue et prĂ©historien, alias Francis Carsac, auteur de science-fiction, est inhumĂ© Ă Carsac, ainsi que son Ă©pouse Denise de Sonneville-Bordes (1919-2008), elle-mĂȘme prĂ©historienne.
- Marius Rossillon, alias O'Galop (1867-1946), créateur du Bibendum Michelin, est mort à Carsac.
HĂ©raldique
Blason | ĂcartelĂ© au 1) et au 4) de gueules Ă la croix clĂ©chĂ©e, vidĂ©e et pommetĂ©e de douze piĂšces dâor, au 2) de gueules au lion dâor, au 3) de gueules au coq hardi dâargent[97]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
- Liste des communes de la Dordogne
- Liste des anciennes communes de la Dordogne
- Communauté de communes du Pays de Fénelon (nouvelle)
- Liste des chĂąteaux de la Dordogne
- Liste des demeures de la Dordogne
- Sentier de grande randonnée 6
- Sentiers de grande randonnée 64A et 64B
- Liste de massacres perpétrés par les forces allemandes en France durant la Seconde Guerre mondiale
- Dordogne (département)
- PĂ©rigord
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[11] - [12]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[24].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[59].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
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