Henri Jacques Jean Boyer
Henri Jacques Jean Boyer , né le à Sarlat (Dordogne) et mort le au lieu-dit la Combe d'Estève à Carsac (Dordogne), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Henri Jacques Jean Boyer | ||
Général Henri Jacques Jean Boyer | ||
Naissance | Sarlat (Dordogne) |
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Décès | La Combe d'Estève à Carsac (Dordogne) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1791 – 1815 | |
Conflits | Guerres révolutionnaires Guerres napoléoniennes |
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Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la LĂ©gion d'honneur |
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Biographie
Le , il entre comme sous-lieutenant dans le 18e régiment d'infanterie de ligne, devient lieutenant le , et passe avec ce grade, le 8 du même mois, en qualité d'adjoint à l'état-major de l'armée du Midi. Le , il est nommé chef de bataillon des côtes maritimes et, peu de jours après, adjudant-général chef de bataillon provisoire. Le 16 brumaire an II, le gouvernement lui envoie le brevet d'adjudant-général chef de brigade, pour le récompenser de ses services distingués pendant les campagnes de 1792 à l'an III aux armées du Midi, des Alpes et d'Italie.
Réformé par suite de la réorganisation de l'état-major de l'armée, le 25 prairial an III, il ne reprend de l'activité que le 19 pluviôse an VI, et est employé aux armées gallo-bataves, du Rhin et d'Italie, de l'an VI à l'an XI. Le 11 fructidor de cette dernière année, il est promu général de brigade et est appelé au commandement de la 1re subdivision de la 13e division militaire.
Le 6 nivôse an XII, il passe de ce commandement à celui des côtes du Morbihan. Compris sur la liste de nomination des membres de la Légion d'honneur du 19 frimaire an XII, il est nommé commandeur de cet Ordre le 25 prairial suivant, et peu de temps après électeur du département de la Dordogne.
Employé le 2 vendémiaire an XIV au camp volant de Rennes, composé de grenadiers réunis, il retourne le dans le Morbihan, et est désigné, le , pour prendre le commandement du département des Côtes-du-Nord. Il reste peu de temps dans cette résidence. Le de cette année, l'Empereur lui confie la brigade d'avant-garde du camp volant de Pontivy. À la fin de décembre 1808, il reprend ses fonctions dans le département des Côtes-du-Nord. Vers ce temps-là , Napoléon lui confère le titre de baron de l'Empire.
Passé au commandement de l'île d'Aix, le , il prend le suivant, celui de la 8e brigade des gardes nationales.
À la première Restauration, le général Boyer adresse sa soumission à Louis XVIII, qui le maintient dans son commandement de l'île d'Aix.
Au retour de l'île d'Elbe, l'Empereur retrouve dans ce chef de son choix tout le dévouement qu'il a droit d'en attendre : aussi ne tarda-t-il pas à lui donner un emploi de confiance, en l'envoyant, le , dans le département de la Vendée, menacé par une nouvelle levée d'insurgés. Il montre la plus grande fermeté dans ses fonctions difficiles, et sait s'y concilier l'estime des habitants et l'affection des troupes placées sous ses ordres.
Mis en non-activité le suivant, il est compris dans le cadre de disponibilité de l'état-major général de l'armée le , et mis à la retraite le .
Notes et références
- Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, Éditions Fanlac, 1999, (ISBN 2-86577-214-4), p. 165.
Voir aussi
Bibliographie
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 3, [détail de l’édition] (BNF 37273876) .
- Abbé Loridon, « Séance du 9 novembre 1936 : Henri Boyer », Mémoires et documents publiés par la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, t. LXXIII,‎ , p. XXXIII (lire en ligne)
- Jean Secret, « Assemblée générale du 27 mai 1938 : général Boyer », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. LXV, no 4,‎ , p. 268 (lire en ligne)