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Guerre de Vendée et Chouannerie de 1815

La guerre de Vendée et la chouannerie de 1815, aussi appelées la quatrième guerre de Vendée, la quatrième chouannerie ou la Petite chouannerie, sont un conflit qui opposa les bonapartistes et les royalistes en mai et juin 1815, pendant les Cent-Jours.

Guerre de Vendée et Chouannerie de 1815
Description de l'image Chouans-dolmen 2.png.
Informations générales
Date -
Lieu Vendée militaire, Bretagne, Maine, Anjou
Issue Victoire militaire des Impériaux
Victoire politique des Royalistes
Forces en présence
10 000 Ă  12 000 hommes50 000 hommes[1]
Pertes
~ 200 Ă  300 morts~ 400 Ă  500 morts
500 Ă  700 morts au total[2]

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Campagne de France de 1815


Guerre napolitaine


Guerre de Vendée et Chouannerie de 1815

Séparée par la Loire, les deux insurrections évoluèrent parallèlement. L'insurrection « vendéenne » se déroula dans le département de la Vendée, dans les Deux-Sèvres, le sud de la Loire-Inférieure et le sud du Maine-et-Loire. La chouannerie concerna le Morbihan, les Côtes-du-Nord, l'Ille-et-Vilaine, le Finistère, le nord de la Loire-Inférieure, le nord du Maine-et-Loire, la Mayenne et la Sarthe.

La Restauration et le retour de Napoléon

En mai 1814, la population du Nord-ouest de la France avait dans sa majorité favorablement accueilli la Restauration de la monarchie. Cependant en mars 1815 le nouveau régime est chassé par le retour de Napoléon de l'Île d'Elbe.

Le 13 mars Louis XVIII charge le duc Louis VI Henri de Bourbon-Condé d'aller soulever les départements de l'Ouest, en particulier la Bretagne et la Vendée. Cependant cette tentative se solde par un échec, les paysans refusèrent de se révolter et les rares personnes qui acceptèrent de prendre les armes se plaignirent rapidement de ne pas avoir touché leur solde promise par le duc de Bourbon. Quant au clergé s'il inquiéta l'administration impériale par son hostilité envers Napoléon, il ne prêcha pas l'insurrection. Finalement le duc de Bourbon renonça et partit se réfugier en Espagne.

La Petite Chouannerie

Organisation

Cependant, les 9 et 10 avril, un décret impérial ordonna la mobilisation des gardes nationaux et des anciens soldats mis en congés. Il n'avait pas osé rétablir la conscription mais les paysans de l'ouest le prirent comme tel. Ce fut finalement ce décret de l'Empereur qui provoqua ce que le duc de Bourbon n'avait pu obtenir.

Rapidement des bandes se formèrent en Ille-et-Vilaine. Henri du Boishamon et Guy Aubert de TrĂ©gomain reformèrent les divisions de MĂ©drĂ©ac et Saint-Gilles, Boishamon levant 1 800 hommes qui furent envoyĂ©s dans le Morbihan et ne conservant avec lui qu'une centaine d'hommes dans les environs de Saint-MĂ©en. De son cĂ´tĂ©, le marquis de Coislin prit le commandement des insurgĂ©s de la Loire-InfĂ©rieure : il mobilisa 4 000 Ă  5 000 hommes, particulièrement dans les pays de Redon et GuĂ©rande mais ne livra que peu de combats. Alexandre Courson de La Villevalio prit le commandement des Chouans des CĂ´tes-du-Nord, dans les pays de PlancoĂ«t et Lamballe, le colonel Toussaint du Breil de Pontbriand reforma la division de Dinan. D'Ambrugeac rassembla quelques hommes dans la Sarthe. AimĂ© Picquet du Boisguy devait reprendre le commandement de l'Ille-et-Vilaine, mais il tomba malade et fut capturĂ© Ă  Paris peu avant son dĂ©part, le dĂ©partement bougea peu Ă  la suite de son absence. L'insurrection la plus sĂ©rieuse eut lieu dans le Morbihan oĂą Louis de Sol de Grisolles prit le commandement du Morbihan et du Finistère, forte de 10 000 Ă  15 000 hommes.

Chouannerie dans le Morbihan et le Finistère

Le 22 mai, les douaniers et les gendarmes d'Étel Ă  La TrinitĂ©-sur-Mer sont dĂ©sarmĂ©s par les volontaires royaux. Cependant alertĂ©s, les FĂ©dĂ©rĂ©s de Lorient attaquent les Chouans des lĂ©gions d'Auray et de Bignan commandĂ©s par Joseph de Cadoudal, Le Thieis et Jean Rohu, qui s'Ă©taient rassemblĂ©s Ă  Sainte-Anne-d'Auray au nombre de 800. L'affrontement est court, les fĂ©dĂ©rĂ©s paniquent et les Chouans remportent une première victoire. Le 28 mai, le gros de l'armĂ©e menĂ© par le gĂ©nĂ©ral Louis de Sol de Grisolles entre Ă  Plaudren le 28 mai, puis de lĂ  gagne SĂ©rent le 29, le 30 mai, les Chouans s'emparent de PloĂ«rmel qui n'oppose qu'une faible rĂ©sistance. Puis, le 31 mai, ils gagnent Josselin oĂą la population leur fait bon accueil. Une partie de l'armĂ©e dirigĂ©e par Le Mintier tente, mais sans succès, de prendre La TrinitĂ©-PorhoĂ«t. De Sol pensait initialement marcher sur Pontivy, mais il dĂ©cide finalement de prendre Redon. Après ĂŞtre passĂ©s par Malestroit, les Chouans, au nombre de 5 000, arrivent le 4 juin en vue de Redon, dĂ©fendue par seulement 120 hommes. Ceux-ci se retranchent dans une tour et les Chouans, dĂ©pourvus d'artillerie, ne peuvent prendre la ville en totalitĂ©. Le 5 juin, l'ArmĂ©e gagne Peillac, les 6 et 7 elle est Ă  Rochefort-en-Terre, le 8 Ă  Questembert, le 9 Ă  Muzillac oĂą elle attend un dĂ©barquement d'armes par les Britanniques. AlertĂ©s, les ImpĂ©riaux au nombre de 570 et commandĂ©s par le gĂ©nĂ©ral Rousseau sortent de Vannes et attaquent les Chouans Ă  Muzillac. L'affrontement tourne Ă  l'avantage de ces derniers dans cette bataille oĂą se distinguent les Ă©coliers du collège de Vannes. Le 11 juin, le dĂ©barquement peut s'opĂ©rer, les Chouans reçoivent des Britanniques 3 000 fusils, des munitions ainsi qu'un canon et un obusier. Les Chouans regagnent ensuite Rochefort-en-Terre. Mais le 18 juin le gĂ©nĂ©ral impĂ©rial Auguste Julien BigarrĂ© entre Ă  PloĂ«rmel oĂą il fait sa jonction avec les hommes du gĂ©nĂ©ral Rousseau sorti de Vannes. Puis les ImpĂ©riaux se portent sur Auray, oĂą les Chouans se sont rĂ©unis dans l'attente d'un nouveau dĂ©barquement du cĂ´tĂ© de Carnac. La rencontre se produit le 21 juin, les ImpĂ©riaux au nombre de 1 500 Ă  3 000 chargent Ă  la baĂŻonnette les Chouans, au nombre de 5 000 Ă  8 000, retranchĂ©s derrière des haies et de fossĂ©s. Ces derniers sont vaincus et se replient sur Plumergat, la dĂ©faite dĂ©moralise les Chouans et dĂ©jĂ  nombre d'entre eux dĂ©sertent pour regagner leurs foyers. Les ImpĂ©riaux envoient alors des propositions de paix mais elles sont rejetĂ©es par de Sol. Le 22 juin, il gagne Saint-Jean-BrĂ©velay, puis deux jours plus tard, poursuivis par le gĂ©nĂ©ral Rousseau, il fait route pour BulĂ©on.

Dans le Finistère, Michel-Armand de Cornouaille lève une lĂ©gion dans les environs de Quimper et combat les FĂ©dĂ©rĂ©s dans les environs de QuimperlĂ© et Châteauneuf-du-Faou. De son cĂ´tĂ© Julien Guillemot, colonel de la lĂ©gion de Melrand, reçoit l'ordre de Sol de Grisolles de se porter dans ce dĂ©partement afin d'y soutenir l'insurrection. Il s'empare de Carhaix sans combattre le 30 juin. Le 1er juillet il rallie les Cornouaillais de Coroller et tente, avec environ 1 000 hommes, une attaque sur Châteauneuf-du-Faou. Mais les ImpĂ©riaux sont bien retranchĂ©s et repoussent les Chouans, qui se replient sur leurs pays. Cependant, le 25 juin, près de Plumelec, les hommes de Sol interceptent une dĂ©pĂŞche dans laquelle ils apprennent la dĂ©faite de NapolĂ©on le 18 juin, Ă  la bataille de Waterloo. Les Chouans gagnent ensuite SĂ©rent, puis Bignan, les 26 et 27 juin, le 28 l'ArmĂ©e se rend Ă  Baud, le 29 elle est Ă  Pluvigner oĂą elle est rejointe par plusieurs officiers de la maison du Roi. Le 2 juillet les Chouans sont Ă  Locmariaquer oĂą ils accueillent un troisième dĂ©barquement puis gagnent Grand-Champ, le lendemain, ils y sont attaquĂ©s par des douaniers commandĂ©s par le gĂ©nĂ©ral Rousseau mais les Chouans mettent les ImpĂ©riaux en dĂ©route. Ils se rendent ensuite Ă  Elven, puis Questembert les 6 et 7 juillet et enfin le 8 Ă  Muzillac. Les ImpĂ©riaux s'enferment Ă  Vannes et Pontivy et n'en ressortirent plus[3]. Le 22 juillet, les Chouans dĂ©filaient Ă  Vannes.

Chouannerie dans les CĂ´tes-du-Nord

Le , le colonel Toussaint du Breil de Pontbriand, reçoit du Prince de La TrĂ©moille l'autorisation de lever des troupes dans les CĂ´tes-du-Nord. De fin mars Ă  dĂ©but avril, il parcourt l'arrondissement de Dinan, ainsi que les environs de Lamballe et Moncontour et recrute des volontaires. Dans un premier temps, peu de monde le rejoint, du moins jusqu'au 16 avril. La BoĂ«ssière nomme ensuite Alexandre Courson de La Villevalio Ă  la tĂŞte des volontaires royaux des CĂ´tes-du-Nord, celui-ci occupe Quintin. Le 2 juin, une partie des troupes de Courson tombe dans une embuscade tendue par les FĂ©dĂ©rĂ©s Ă  La Malhoure. Mais les Chouans ne se laissent pas impressionner et contre-attaquent tandis que les renforts menĂ©s par Pontbriand mettent les ImpĂ©riaux en fuite. Ces derniers ont nĂ©anmoins perdu peu de monde dans ce premier combat, les Chouans ont un mort et deux blessĂ©s. Pontbriand organise ses troupes en 8 cohortes et prend comme second le lieutenant-colonel de Chappedelaine. Une compagnie d'Ă©lite de 126 officiers est formĂ©e dont trois colonels : PlouĂ«r, Busnel et SĂ©vère de La Bourdonnaye. Des volontaires affluent de Saint-Malo et Lamballe, les paysans se soulèvent, la commune de Plumaugat se distingue en fournissant 60 hommes Ă  elle seule. NĂ©anmoins les hommes manquent d'armes et de munitions, ce qui ne les empĂŞchent pas d'occuper PlancoĂ«t, puis de battre un petit dĂ©tachement de soldats de ligne près de Jugon-les-Lacs. Le 6 juillet, 8 officiers de la lĂ©gion de Dinan rĂ©alisent un coup d'Ă©clat en s'emparant du Fort-la-Latte. Ceux-ci escaladent les murailles et surprennent les 40 hommes de la garnison qui se rendent. Le fort arbore le drapeau blanc, alertĂ©s les ImpĂ©riaux contre-attaquent le 10 juillet, et, informĂ©s du faible nombre de leurs adversaires, escaladent le fort avec des Ă©chelles sur plusieurs cĂ´tĂ©s Ă  la fois. Les huit chouans sont forcĂ©s de se rendre et sont conduits dans un bateau pour Saint-Malo, ils parviennent nĂ©anmoins Ă  s'enfuir grâce Ă  la complicitĂ© du capitaine. Les Chouans de Courson et Pontbriand se rassemblent ensuite Ă  DahouĂ«t, en PlĂ©neuf-Val-AndrĂ© oĂą les Anglais dĂ©barquent des armes et des munitions sous les yeux des FĂ©dĂ©rĂ©s qui n'osent intervenir. Les Chouans apprennent des Britanniques la dĂ©faite de NapolĂ©on Ă  Waterloo. La dĂ©faite de Waterloo est connue des ImpĂ©riaux, nĂ©anmoins Ă  Saint-Brieuc le gĂ©nĂ©ral Fabre envoient des troupes mais elles manquent les Chouans Ă  leur cantonnement. Puis 600 soldats partis de Saint-Malo, renforcĂ©s par 200 FĂ©dĂ©rĂ©s de Dinan et Broons s'emparent de PlancoĂ«t que les Chouans Ă©vacuent. Pontbriand se porte alors Ă  leur rencontre, mais face Ă  ses forces plus importantes, les ImpĂ©riaux renoncent et se replient sur Dinan sans combattre. PlancoĂ«t est reprise, puis Broons, Matignon et Ploubalay sont occupĂ©es par les Chouans, enfin Lamballe et Moncontour sont prises sans rĂ©sistance. MaĂ®tres des campagnes et des petites villes, les Chouans songent un temps attaquer Saint-Brieuc mais renoncent. Cependant, Pontbriand et une dizaine de cavaliers s'aventurent Ă  proximitĂ© de la ville oĂą ils sont acclamĂ©s par la population, ils tentent alors d'entrer dans Saint-Brieuc oĂą lĂ  encore la population les acclame, les FĂ©dĂ©rĂ©s n'osent pas intervenir et la ville tombe au pouvoir des Royalistes. Le 20 juillet, le Prince de La TrĂ©moille dĂ©barque Ă  Saint-Malo qui se rallie au Roi. Puis Pontbriand rassemble environ 1 000 hommes et marche sur Dinan le 23 juillet. MalgrĂ© quelques tensions avec les fĂ©dĂ©rĂ©s, la ville laisse entrer le prince, Pontbriand et une partie de ses hommes et le combat est Ă©vitĂ©[4].

Chouannerie en Ille-et-Vilaine

Henri du Boishamon, nommĂ© colonel le 26 mai par le gĂ©nĂ©ral La BoĂ«ssiere, est chargĂ© de prendre le commandement de la division de MĂ©drĂ©ac. Il soulève les environs de cette ville, ainsi que les pays de Montfort-sur-Meu et Saint-MĂ©en-le-Grand et prend comme seconds Gabillards, Jacques François de Mellon et son frère Joseph. Le premier rassemblement se fait dans la forĂŞt de Montauban-de-Bretagne, de nombreux hommes s'y joignent ainisi que les collĂ©giens de Saint-MĂ©en mais les Chouans n'ont que 76 fusils. Ils descendent ensuite sur Montauban-de-Bretagne qui est occupĂ©e et les Gendarmes, dĂ©sarmĂ©s. Puis les Chouans s'emparent de BĂ©cherel sans combattre, quelques armes sont encore saisies. La garnison de Montfort-sur-Meu se porte alors sur Montauban-de-Bretagne, mais les ImpĂ©riaux, arrivĂ©s Ă  proximitĂ© de la ville, renoncent et s'en retournent. InformĂ© de l'occupation de PloĂ«rmel par les Chouans du Morbihan, du Boishamon envoie la quasi-totalitĂ© de ses forces, dirigĂ©es par Joseph du Boishamon et François de TrĂ©gomain, se mettre sous les ordres de Louis de Sol de Grisolles. Ils ont pour ordre de rester dans le Morbihan afin de bĂ©nĂ©ficier d'un dĂ©barquement d'armes et de munitions par les Britanniques dans ce dĂ©partement. Par la suite un convoi d'armes est envoyĂ© Ă  la division, qui en fait passer un autre dans les pays de Fougères et VitrĂ©. Cependant les bonapartistes ne rĂ©agissent pas et aucun combat ne se dĂ©roule sur le territoire de la division. Du moins, paradoxalement, jusqu'Ă  la paix, le 3 ou le 13 juillet, après le retour de Louis XVIII, un dĂ©tachement de 120 soldats et marins en route pour Brest et portant cocardes tricolores est attaquĂ© par une centaine de Chouans commandĂ©s par du Boishamon Ă  Saint-Jouan-de-l'Isle. La veille des soldats de ce dĂ©tachement avaient maltraitĂ©s des habitants de Montauban-de-Bretagne, ce qui provoqua la colère des royalistes. Quelques hommes sont tuĂ©s, puis les ex-ImpĂ©riaux, surpris, se rendent. Plusieurs doivent crier « vive le Roi » et retirer leurs cocardes, puis ils sont relâchĂ©s. Par la suite les Chouans de Boishamon sont dĂ©sarmĂ©s, mais la division est reconvertie sous la Restauration, en garde nationale et compta jusqu'Ă  1 800 hommes[5].

Le 27 mai, en Mayenne, le gĂ©nĂ©ral chouan Louis d'AndignĂ© s'empare de CossĂ©-le-Vivien avec 1 500 hommes.

Chouannerie dans la Loire-Inférieure

Actif essentiellement dans les environs de Redon et GuĂ©rande, le gĂ©nĂ©ral Pierre Louis du Cambout de Coislin commande ce dĂ©partement et dispose de 4 000 Ă  5 000 hommes sous ses ordres. De son cĂ´tĂ© le colonel Jean Terrien organise sa division dans l'Ouest du dĂ©partement et rassemble sous ses ordres 2 443 hommes.

Organisés tardivement, les Chouans de la Loire-Inférieure ne livrent que peu de combats. Le , ils tentent une attaque sur Guérande mais ils sont repoussés.

La guerre de Vendée

Dès le dĂ©but du mois de mai, les premiers troubles Ă©clatent en VendĂ©e militaire, Ă  Pouzauges, Les Épesses et Chantonnay. Depuis Londres, Louis de La Rochejaquelein avait annoncĂ© l'arrivĂ©e par les Anglais d'un dĂ©barquement d'armes et de munitions. Le 11 mai, Ă  La Chapelle-Basse-Mer, Suzannet et d'Autichamp dĂ©cident de lancer les hostilitĂ©s pour le 15 mai. Suzannet commande armĂ©e du Marais, soit l'Ouest de la VendĂ©e et le sud de la Loire-InfĂ©rieure, d’Autichamp commande l’armĂ©e d'Anjou, au Sud-Ouest du Maine-et-Loire, Auguste de La Rochejaquelein dirige l’armĂ©e du Haut-Poitou au nord des Deux-Sèvres, dans l'Est de la VendĂ©e, Sapinaud prend la direction de l’armĂ©e du Centre. Mais les VendĂ©ens sont très mal Ă©quipĂ©s, la plupart ne sont armĂ©s que de faux, le dĂ©barquement d'armes et de munitions promis par La Rochejaquelein est donc essentiel. Le 9 mai, la frĂ©gate britannique L'AstrĂ©e, commandĂ©e par le capitaine KitoĂ«, arrive en vue des cĂ´tes vendĂ©ennes, avec Ă  son bord Louis de La Rochejaquelein et la cargaison d'armes. Le 14 mai, 800 VendĂ©ens sous les ordres de Robert s'emparent de Saint-Jean et de Notre-Dame-de-Monts, oĂą 50 gendarmes et douaniers sont dĂ©sarmĂ©s, et surtout des ports de Croix-de-Vie et de Saint-Gilles-sur-Vie. MalgrĂ© l'attaque, repoussĂ©e, d'une centaine de douaniers, 2 000 fusils et un million de cartouches sont dĂ©barquĂ©s du 14 au 16 mai. C'est peu, nĂ©anmoins La Rochejaquelein assure qu'un prochain dĂ©barquement sera bientĂ´t effectuĂ©. Le 19 mai, le gĂ©nĂ©ral Jean-Pierre Travot tente avec 900 hommes de s'emparer du convoi de munitions en route pour le bocage mais il se heurte Ă  l'arrière-garde vendĂ©enne commandĂ©e par Nicollon Desabayes qui parvient Ă  rĂ©sister suffisamment longtemps pour permettre la fuite des chariots[6].

Le 15 mai, 25 000 paysans se soulèvent en VendĂ©e militaire, Bressuire est prise. Les gĂ©nĂ©raux impĂ©riaux Delaborde et Travot n'ont que peu de troupes Ă  opposer aux insurgĂ©s, presque tous les rĂ©giments de ligne Ă©tant appelĂ©s Ă  combattre aux frontières. Un premier affrontement sĂ©rieux a lieu le 17 mai Ă  Châtillon et Saint-Pierre-des-Échaubrognes oĂą les 1 200 hommes du colonel PrĂ©vost sont battus par les 2 000 VendĂ©ens d’Auguste de La Rochejaquelein et de Simon Canuel. Le 20 mai, les ImpĂ©riaux, Ă  court de munitions, se replient sur Angers et Saumur. D'Autichamp en profite et prend Cholet sans coup fĂ©rir. Les gĂ©nĂ©raux vendĂ©ens Ă©lisent alors Louis de La Rochejaquelein comme gĂ©nĂ©ralissime[7].

Après avoir songĂ© Ă  attaquer l’île de Noirmoutier, les VendĂ©ens dĂ©cident finalement de prendre NapolĂ©onville (La Roche-sur-Yon). Mais Travot en est informĂ©, et dans la nuit du 20 mai, il attaque avec 1 000 hommes, les 8 000 VendĂ©ens de Louis de La Rochejaquelein et Suzannet Ă  Aizenay. Profitant de l'obscuritĂ©, les ImpĂ©riaux mettent les VendĂ©ens en dĂ©route[8].

Le 17 mai Napoléon Ier apprend le soulèvement de l’Ouest. Afin de pacifier la contrée, l’Empereur crée l'armée de la Loire, composée des divisions des généraux Jean-Pierre Travot, Estève et Brayer, et met à sa tête le général Lamarque afin de remplacer Delaborde, tombé malade. De son côté, Fouché tente d'ouvrir des négociations avec les Vendéens par l'intermédiaire de Malartic, un ancien chef chouan, et de Flavigny et La Béraudière[9].

En VendĂ©e, Ă  la suite de l'Ă©chec de NapolĂ©onville, Louis de La Rochejaquelein dĂ©cide de retourner Ă  Saint-Gilles-sur-Vie afin d'accueillir un nouveau dĂ©barquement d'armes. La situation devient cependant critique, la frĂ©gate britannique L'AstrĂ©e a des difficultĂ©s Ă  se maintenir près des cĂ´tes, les troupes manquent de vivres et les renforts envoyĂ©s par NapolĂ©on ont dĂ©jĂ  gagnĂ© l'Anjou. La Rochejaquelein et Simon Canuel, ancien officier rĂ©publicain devenu major-gĂ©nĂ©ral dans l'armĂ©e vendĂ©enne, apprennent les propositions de FouchĂ© mais les refusent, nĂ©anmoins d'autres officiers, Suzannet notamment, n'y Ă©taient pas insensibles. Mais le 1er juin, La Rochejaquelein rejoint avec 1 300 hommes la flotte des 14 navires britanniques qui peuvent ainsi dĂ©barquer les armes et les munitions attendues. Mais les Angevins et les Haut-Poitevins des gĂ©nĂ©raux Suzannet, Sapinaud et d'Autichamp refusent de gagner le Bas-Poitou pour rejoindre La Rochejaquelein. Les gĂ©nĂ©raux suivent et Ă©crivent Ă  leur gĂ©nĂ©ral en chef, lui conseillant de se replier. En rĂ©alitĂ© la lassitude commençait dĂ©jĂ  Ă  apparaĂ®tre et les VendĂ©ens, officiers comme soldats, n'Ă©taient pas indiffĂ©rents aux propositions de FouchĂ©. Furieux, La Rochejaquelein destitue Suzannet, Sapinaud et d'Autichamps et nomme Ă  leur place Du Chaffault, Durfort-Civrac et Duperrat.

Mais pendant ce temps, Travot sortait de Nantes avec 1 500 hommes et marchait Ă  la rencontre des VendĂ©ens. Il arrive Ă  proximitĂ© de leurs troupes Ă  Saint-Étienne-de-CorcouĂ©. Travot se retrouve dans une très mauvaise position face aux 5 000 soldats vendĂ©ens de Sapinaud et Suzannet, mais les deux gĂ©nĂ©raux dĂ©cident de ne pas combattre et reculent, de mĂŞme D'Autichamps regagne l'Anjou avec ses hommes. Seul du Chaffault tente une attaque avec 400 hommes mais il est facilement repoussĂ©. Les VendĂ©ens laissent passer une occasion unique de dĂ©truire la division de Travot, mais ils renoncent par manque d’enthousiasme et le gĂ©nĂ©ral impĂ©rial peut ainsi regagner NapolĂ©onville. Mais Travot est rapidement informĂ© du dĂ©barquement de Croix-de-Vie, aussi il envoie les gĂ©nĂ©raux Estève et Grobon occuper Saint-Jean de Monts et Saint-Gilles-sur-Vie[10].

Le 2 juin, à Saint-Gilles, Grobon passe à l'attaque avec 300 hommes, dans l'attente de renforts, il fait retrancher ses troupes dans une chapelle. Le combat reprend le lendemain, Grobon est grièvement blessé par un tireur, il devait mourir le 7 juin à Nantes, des suites de ses blessures. Dans la soirée, La Rochejaquelein, inquiet, fait cesser le débarquement et décide de gagner Saint-Jean-de-Monts. Le 4 juin, il apprend que le général Estève marche à sa rencontre, et décide donc de gagner Les Mathes où le terrain est plus à l'avantage des Vendéens. La bataille s'engage, elle tourne à l'avantage des Impériaux, La Rochejaquelein est tué lors du combat. Battue, l'armée vendéenne se replie en bon ordre[11].

La mort du général en chef diminua grandement le moral des Vendéens et beaucoup commençaient à déserter. Les 9 et 10 juin, les généraux vendéens se réunissent à Rocheservière, il était urgent d'élire un nouveau généralissime, au terme du vote Sapinaud est élu à l’unanimité[12].

De son côté, à Nantes, le général Lamarque s'apprêtait à passer à l'attaque, il délaissa l'Anjou et redéploya ses troupes de manière à frapper la Vendée en premier. Les généraux Brayer et Estève avaient déjà pris position à Challans, Soullans et Saint-Christophe-du-Ligneron. Néanmoins Lamarque choisit d'envoyer d'ultimes propositions de paix qui sont rejetées par les Vendéens, y compris par d'Autichamps et Suzannet, ce dernier regrettant ses anciennes actions depuis la mort de La Rochejaquelein dont il se sentait en partie responsable. Les 12 et 13 juin, Sapinaud décide de marcher avec le gros de l'armée sur la Vendée, une seconde force commandée par Auguste de La Rochejaquelein est envoyée prendre Thouars. Cependant Sapinaud démissionne rapidement par lassitude et nomme d'Autichamps pour lui succéder[13].

De son cĂ´tĂ© Lamarque, secondĂ© par Brayer, quittait Nantes avec 3 000 hommes, le 11 juin il faisait sa jonction avec Travot Ă  Machecoul, le 12 juin il occupait LegĂ© et Palluau. Lamarque dispose de 6 000 hommes, le 17 juin, il apprend que les VendĂ©ens, au nombre de 8 000 et commandĂ©s par d'Autichamps, Sapinaud et Suzannet, sont Ă  Rocheservière. Le 20 juin, les deux armĂ©es se rencontrent sur la lande de Grand-Collet. C'est une lourde dĂ©faite pour les forces vendĂ©ennes. Suzannet, grièvement blessĂ©, meurt le lendemain[14].

Pendant ce temps, le 19 juin, le gĂ©nĂ©ral Auguste de La Rochejaquelein, secondĂ© par Duperrat, et Ă  la tĂŞte de 3 000 hommes entrait dans Thouars qui s'Ă©tait rendue sans combattre. Mais le succès est de courte durĂ©e, dès le lendemain, parti de Parthenay, le gĂ©nĂ©ral impĂ©rial Henri-Pierre Delaage Ă  la tĂŞte de 500 hommes et d'un escadron du 2e rĂ©giment de hussards reprend la ville aux VendĂ©ens qui battent en retraite presque sans combattre[15].

Pour les Vendéens, la situation était devenue très critique, aussi le général Lamarque décide d'envoyer de nouvelles propositions de paix. Les chefs vendéens se rassemblent alors à La Tessoualle. Le 24 juin, ils apprennent la victoire de Napoléon à la bataille de Ligny le 16 juin. Les propositions de Lamarque sont : l’amnistie totale pour les soldats et les officiers vendéens, la libération des prisonniers et la promesse que les soldats originaires de la Vendée militaire ne pourront être déployés en dehors de leurs départements[16].

Les généraux vendéens sont divisés, Auguste de La Rochejaquelein est opposé à la paix, en revanche Charles d'Autichamp y est favorable. Finalement les 34 officiers vendéens présents passent au vote, 22 se prononcent pour la paix, 12 pour la guerre. La plupart des Vendéens, soldats, nobles, comme officiers, n'ont plus l'enthousiasme de se battre, de plus le clergé n'étant pas persécuté, très peu de prêtres étaient favorables à l'insurrection, une bonne partie soutenait même Napoléon[17].

Mais peu de temps après, la nouvelle de la défaite de Napoléon à la bataille de Waterloo le 18 juin arrive en Vendée. Militairement vaincus, les Vendéens se retrouvaient alors dans le camp des vainqueurs et les derniers chefs signèrent la paix à Cholet le 26 juin.

La Seconde Restauration

Napoléon abdique le 22 juin.

Les insurrections vendĂ©ennes et chouannes avaient immobilisĂ© dans l'Ouest plus de 10 000 hommes de troupes de ligne, sans compter les conscrits qui avaient rejoint les insurgĂ©s[18].

La paix signée, les troubles continuent. La monarchie est restaurée mais des groupes vendéens et chouans restent sous les armes. Les anciennes troupes impériales ne sont guère disposées à abandonner le drapeau et la cocarde tricolore. Dans de telles situations l'ordre ne pouvait être assuré, néanmoins contrairement à d'autres départements, on ne relève pas de vague d'assassinats et l'Ouest ne connaît pas alors de véritable Terreur blanche[19].

L'occupation prussienne

Zone d'occupation de la France de juin 1815 Ă  novembre 1818.
Bogislav Friedrich Emanuel von Tauentzien.

Ă€ la suite de la chute dĂ©finitive du Premier Empire, la France allait ĂŞtre occupĂ©e par 1 200 000 soldats de la coalition : Russes, Prussiens, Autrichiens et Britanniques. Pour l'Ouest, une armĂ©e de 40 000 Prussiens commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral de Borcke Ă©taient en route.

Mais rapidement la rumeur se propage que les Alliés ont l'intention de démembrer et de se partager la France, cette nouvelle provoque l'inquiétude et l'indignation des bonapartistes comme des royalistes. En Vendée Sapinaud et Auguste de La Rochejaquelein écrivent à Cholet au général Lamarque qu'ils sont prêts à rallier ses troupes pour combattre les Alliés en cas de démembrement de la France. L'ancien général impérial accepte avec enthousiasme. Néanmoins cet enthousiasme qui semble réconcilier bonapartistes et royalistes ne dure pas, ces derniers reprochent aux anciens soldats impériaux d'avoir conservé la cocarde et le drapeau tricolore. L'armée régulière n'abandonna le drapeau et la cocarde tricolore, pour le remplacer par le blanc, que le 16 juillet, à la demande du maréchal Davout[20].

Le 2 août, les anciennes troupes impériales se retirent de l'Ouest et l'armée prussienne entre en Anjou, les déclarations pacifiques du général-comte Tauentzien rassurent les Vendéens qui accueillent les Prussiens en libérateurs[21]. En revanche, en Bretagne, dans le Morbihan, le général chouan Louis de Sol de Grisolles, hostile aux Alliés, refuse de laisser entrer les Prussiens dans les territoires qu'il contrôle. Une convention est finalement signée et les Prussiens s'engagent à ne pas entrer dans le département. Le colonel de Pontbriand agit de même dans les Côtes-du-Nord, ses Chouans conservent un certain nombre de villes et de communes, tandis que les Prussiens n'occupent que l'arrondissement de Dinan[22].

Dans le Morbihan et les Côtes-du-Nord, ces conventions sont globalement respectées mais ailleurs la bonne entente ne dure pas. Les paysans s'irritent des lourdes réquisitions opérées par l'armée prussienne pour son ravitaillement, de plus de nouvelles rumeurs de démembrement relancent l'inquiétude. À Nantes, le 12 août, le général prussien Tielmann est conspué par plusieurs centaines de personnes royalistes comme bonapartistes[23]. Des heurts et des bagarres opposent quotidiennement des bandes chouannes ou d'anciens marins impériaux aux soldats prussiens, ces affrontements font des blessés mais on ne compte pas de mort à l'exception d'un officier prussien, tué en duel par le chevalier du Boberil, un officier chouan de l'armée de d'Andigné. Les officiers prussiens réclament une revanche et demandent un duel opposant 100 Prussiens à 100 Français. Mais l'intervention des autorités supérieures met fin à l'affaire[24].

Dans la Mayenne, le gĂ©nĂ©ral chouan Louis d'AndignĂ© se montre particulièrement hostile aux Prussiens, il fait rĂ©armer ses hommes et dĂ©clare ĂŞtre capable de lever facilement 100 000 hommes dans l'Ouest, ce qui Ă©tait fortement exagĂ©rĂ©. Finalement on s'en tient aux nĂ©gociations, FouchĂ© ordonne Ă  d'AndignĂ© de ne pas prendre les armes et les Prussiens se montrent par la suite plus prudents[25].

Finalement les Alliés quittèrent l'Ouest en . Les dernières troupes chouannes et vendéennes furent également désarmées et remplacées par des troupes de ligne, ce qui ne fit pas sans protestations pour les premiers.

RĂ©pressions

L'ouest de la France est Ă©pargnĂ©e par les violences de la Terreur blanche[26], qui dĂ©roulent principalement dans le Midi, oĂą elles font entre 300 et 500 morts[27].

Dans l'Ouest, c'est le vicomte de Cardaillac qui, à Nantes, est chargé de la répression et s'attache particulièrement à faire disparaître tout symbole de l'Empire ; de nombreuses personnes sont expulsées ou condamnées à l'exil[28]. De nombreux fonctionnaires et d'ancien officiers de Napoléon sont poursuivis. La principale victime de la répression de l'Ouest fut le général Travot. Celui-ci est arrêté en janvier 1816 et jugé à Rennes par une commission présidée par Simon Canuel, un ancien général républicain qui avait commis des atrocités dans l'Ouest en 1793 et qui, lors des Cent-Jours, avait rallié les hommes qu'il avait autrefois combattus. Travot, de son côté, avait fait preuve d'humanité en Vendée ; néanmoins il est condamné à mort à l'issue du jugement, et la peine est confirmée en appel. Sa peine est commuée en 20 ans de prison par Louis XVIII et Travot est enfermé à la forteresse de Ham. Il y reste deux ans avant d'être gracié en 1818 à la demande du neveu du roi, le duc d’Angoulême. Cependant Travot ne se remit jamais véritablement de son emprisonnement, atteint de folie, il meurt le [29].

Les autres officiers impériaux ayant servi en Vendée sont également poursuivis. Le général Jean Maximilien Lamarque est condamné à l'exil ; il ne revient en France qu'en 1818. Le général Brayer est condamné à mort mais se réfugie à Buenos Aires. Delaborde échappe aux recherches[30]. Pierre Cambronne, jugé à Paris, est acquitté ; ayant suivi Napoléon à l'île d'Elbe, il n'avait pas trahi la Restauration. Il retourne donc s'établir à Nantes sans être trop inquiété et finit par se rallier à la monarchie[31].

Dans l'Ouest, la répression fut cependant assez modérée, rares furent les peines de mort prononcées, aucune ne fut exécutée[32].

Chronologie

Bibliographie

  • Edmond Lemière (ouvr. continuĂ© par Yves Lemière, Ă©d. par Pierre Le Gall), Bibliographie de la Contre-RĂ©volution dans les provinces de l’Ouest ou des guerres de la VendĂ©e et de la chouannerie : 1793-1815-1832, Saint-Brieuc et Paris, Éd. F. Guyon et H. Champion, 1904-1935, pagination multiple. — L’ouvrage a d’abord paru en fascicules. RĂ©Ă©d. en 1976 (Nantes, Librairie nantaise, 583 p.). Il existe un supplĂ©ment Ă  cette bibliographie : Yves Vachon, Bibliographie de la Contre-RĂ©volution dans les provinces de l’Ouest ou des guerres de la VendĂ©e et de la chouannerie... pour servir de complĂ©ment et de supplĂ©ment jusqu’à nos jours Ă  l’ouvrage de Lemière, avec tables alphabĂ©tiques pour les deux ouvrages, Nantes, Librairie nantaise, , 616 p.
  • AurĂ©lien Lignereux, Chouans et VendĂ©ens contre l'Empire, 1815. L'autre Guerre des Cent-Jours, Paris, Éditions VendĂ©miaire, , 384 p. (ISBN 978-2363581877). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • Émile Gabory, Les Guerres de VendĂ©e, Robert Laffont, Ă©dition de 2009.
  • Roger Dupuy, La Bretagne sous la RĂ©volution et l’Empire, 1789-1815, Ă©ditions Ouest-France universitĂ©, Rennes, .
  • Pierre Triomphe, « Terreur blanche, 1815 », dans Jean-ClĂ©ment Martin (dir.), Dictionnaire de la contre-rĂ©volution : XVIIIe-XXe siècle, Perrin, , 552 p. (ISBN 978-2262033705). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article


Références

  1. Aurélien Lignereux, Chouans et Vendéens contre l'Empire, p. 71-73
  2. Aurélien Lignereux, Chouans et Vendéens contre l'Empire, p. 171
  3. Julien Guillemot, Lettres Ă  mes neveux sur la Chouannerie, 1859, p. 224-237.
  4. Marie-Paul Du Breil de Pontbriand, Un chouan, le général du Boisguy, édition Honoré Champion, Paris, (réimpr. La Découvrance, 1994), p. 544-589.
  5. Henri du Boishamon, 1879, p. 85-96 et 161-167
  6. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 808-813
  7. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 811-815
  8. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 815
  9. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 816-818
  10. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 822-824
  11. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 823-
  12. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 824-825
  13. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 826
  14. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 826-828
  15. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 828-829
  16. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 830
  17. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 830-834
  18. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 853
  19. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 847-852
  20. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 854-855
  21. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 855
  22. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 864
  23. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 859
  24. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 862-863
  25. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 861-864
  26. Lignereux 2015, p. 252.
  27. Triomphe 2011, p. 492.
  28. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 867-873
  29. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 873-876
  30. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 876
  31. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 873
  32. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 867
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