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Peillac

Peillac [pɛjak] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Peillac
Peillac
Vue aérienne de la place de l'église
Blason de Peillac
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Vannes
Intercommunalité Redon Agglomération
Maire
Mandat
Philippe Jégou
2020-2026
Code postal 56220
Code commune 56154
Démographie
Gentilé Peillacois, Peillacoise
Population
municipale
1 840 hab. (2020 en diminution de 1,23 % par rapport à 2014)
Densité 76 hab./km2
Population
agglomération
52 758 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 42′ 51″ nord, 2° 13′ 05″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 82 m
Superficie 24,20 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Redon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Guer
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Peillac
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Peillac
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Peillac
Liens
Site web http://www.peillac.fr/

    En 1997, la commune a obtenu le Label "Communes du Patrimoine Rural de Bretagne" pour la richesse de son patrimoine architectural et paysager.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    Peillac se trouve à l'est du Morbihan, à une dizaine de kilomètres au nord-ouest de Redon. La commune est située en Haute-Bretagne, la partie gallaise de la Bretagne.

    Carte simplifiée de la commune.

    Géologie et relief

    Carte géologique de Peillac[1].
    • limites communales et bourg de Peillac
    • schistes du Briovérien (b-02)
    • grès armoricain (O2)
    • schistes d'Angers(O3-4)
    • grès du Châtellier (O5)
    • granite des landes de Lanvaux (γ1)
    • alluvions pléistocènes (Fx-y)
    • alluvions holocènes (Fz)
    • lignes rouges : failles

    La géologie de Peillac est marquée par la présence de l'anticlinal de Lanvaux, orienté de l'ouest-nord-ouest à l'est-sud-est, et les terrains affleurants sont organisés en bandes parallèles respectant cette orientation. Les formations schisteuses attribuées au Briovérien (b-02) (fin du Précambrien) se rencontrent au sud du territoire de Peillac mais également plus au nord, au niveau des Fougerêts. Des formations sédimentaires ordoviciennes, grès armoricain de l'Arénigien (O2), schistes d'Angers du Llanvirnien-Llandellien (O3-4) ou grès du Châtellier du Caradocien (O5) les recouvrent. Cet ensemble est structuré lors de l'orogénèse hercycienne qui se caractérise ici par la présence du granite des landes de Lanvaux (γ1). Des failles recoupent le banc de granite. Les alluvions de terrasse du Pléistocène (Fx-y) ou celles fluviatiles de l'Holocène (Fz) qui se déposent dans la vallée de l'Oust sont les plus récentes formations affleurantes du secteur[2].

    Le territoire communal de Peillac affecte sensiblement la forme d'un rectangle allongé dans le sens de l'anticlinal de Lanvaux et mesurant 7,2 Ã— 4,1 km dans ses plus grandes dimensions. Les points les plus hauts de la commune se rencontrent sur la crête de cet anticlinal qui s'abaisse progressivement de l'ouest vers l'est. Le chef-lieu communal, bâti sur cette crête, se trouve à une altitude d'environ 65 m. Les points les plus bas (au niveau de la mer) se trouvent dans les vallées de l'Oust et de l'Arz[3].

    Avec 2 420 ha, quand la surface moyenne d'une commune française est de 1 488 ha, Peillac est une commune de grande taille[4].

    • voir la légende ci-après
      Carte topographique de la commune de Peillac.

    Hydrographie

    Peillac se trouve intégralement dans le bassin versant de la Vilaine.

    L'Oust, principal affluent de la Vilaine, longe et constitue la frontière nord du territoire de la commune. L'Oust est canalisé et forme une partie du canal de Nantes à Brest. L'Arz, affluent de l'Oust, limite le territoire de Peillac au sud. Ces deux rivières coulent d'ouest en est.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 834 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Jacut-les-Pins », sur la commune de Saint-Jacut-les-Pins, mise en service en 1986[11] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[12] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 896,5 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 40 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 12,3 °C pour 1981-2010[15] à 12,4 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Peillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [17] - [18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Redon, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,6 %), terres arables (34,5 %), prairies (13,2 %), forêts (11,2 %), zones urbanisées (4,5 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Maubran

    La construction des bâtiments les plus anciens commence à la fin du XVIe siècle et se poursuit pendant le XVIIe siècle. Au cœur du village s'élève la chapelle Notre-Dame de Liesse.

    Une longère, ou habitation en longueur, datant de 1646.

    Toponymie

    Extrait de la Tabula ducatus britanniae gallis (XVIIe siècle) où l’on peut lire « Peillac » (en haut à gauche).

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Poliac en 849, Puliac en 850, Poilac en 867, Pellac en 1371, Peillac en 1387, Peilac en 1494[24].

    Le nom de la localité en gallo, la langue régionale locale, est Peya[25].

    En 1944, Théophile Jeusset crée un nom en breton pour la localité : Paolieg-Gwened[26].La forme bretonne actuelle proposée par l'Office public de la langue bretonne est Paolieg[24].

    Histoire

    Peillac sur une carte d'État-Major au XIXe siècle.

    De la Préhistoire à l'Antiquité

    Des lec'hs marquent les premiers sites d'habitat dans l'ensemble du territoire des Vénètes, notamment dans les clairières ou en hauteur, par exemple dans les Landes de Lanvaux[27]. L'emplacement de Peillac est au nord-est de ce territoire vénète, entre l'Oust et l'Arz[27]. À l'époque gallo-romaine, un ensemble d'habitats gaulois et une villa gallo-romaine forment une petite agglomération[27]. Celle-ci est située à proximité de sources, et surtout entre deux gués sur une voie romaine reliant deux cités[27].

    Saint Sabulin serait ainsi le fondateur de la paroisse de Peillac, vers le Ve siècle.

    Moyen Âge

    Peillac connaît comme le reste du territoire une période de paix puis de guerres[27]. La paix est provisoirement rétablie en 939[27].

    Le déplacement des gués entraîne celui des voies de communication[27]. Celles-ci sont utilisées par des pèlerinages[27].

    Site de défense, c'est aussi un lieu de pouvoir judiciaire[27].

    Époque moderne

    En 1532, la Bretagne est rattachée à la France[27].

    Pendant les guerres de Religion de la fin du XVIe siècle, le bourg est incendié. Il est reconstruit avec les pierres du château de Cranhac, ruiné[27].

    À la Révolution française, la paroisse devient une commune, chef-lieu de canton[27]. Elle conserve néanmoins les fonctions agricoles, d'artisanat et de commerce plus que sa fonction administrative[27].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1793 Jérôme Caudet
    1794 1796 Louis Audige
    1797 1798 Jean Moisan
    1799 1808 Guillemot
    1808 1809 Joseph Denoual
    1809 1813 Joseph Roux
    1813 1816 Vaillant
    1816 1816 Pierre Lebel
    1816 1821 Gicqueaux Notaire
    1821 1827 Jean Audige
    1827 1830 Lebel
    1830 1832 Loisel
    1832 1838 Jean-Marie Rivière
    1838 1848 Lecadre
    1848 1852 Jean Marie Quiban
    1852 1856 Lebre
    1856 1860 Roux
    1860 1872 Jean-Louis Boissel marchand de bois
    1872 1876 François Jouvence cultivateur
    1876 1882 Jean-Louis Boissel marchand de bois
    1882 1884 Gaston Nicot notaire
    1884 1886 Pierre Jouvence cultivateur
    1886 1886 Jean-Louis Boissel marchand de bois
    1886 1894 Louis Houix Menuisier
    1895 1905 Léonce Marie Octave de Gibon Propriétaire
    1905 1908 Jean-Louis Jouvence Agriculteur
    1908 1908 Pierre Hallier Laboureur
    1908 1919 Pierre Nael Agriculteur
    1919 1921 Jean-Louis Jouvence Agriculteur
    1921 1951 Pierre Hallier RPF Propriétaire
    1952 1971 Alfred Caudart Menuisier
    1971 1983 Louis Bléher Médecin
    1983 1989 Jean Plantard Instituteur
    1989 2014 Jean-Bernard Vighetti PS Conseiller économique et social de Bretagne
    2014
    Réélu en 2020[28]
    En cours Philippe Jégou - Cadre des finances publiques
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].

    En 2020, la commune comptait 1 840 habitants[Note 7], en diminution de 1,23 % par rapport à 2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7641 7371 6981 7901 9351 8531 9162 0061 963
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8981 9031 9521 8561 9651 9801 9981 9962 007
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0442 0022 0471 8591 8491 7631 7561 7541 662
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 5991 5361 6201 7361 6941 6491 7911 8121 859
    2017 2020 - - - - - - -
    1 8581 840-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Les écoles sont situées dans l'académie de Rennes, elles suivent le calendrier scolaire de la zone B.

    Enseignement primaire

    École Saint-Pierre
    • École primaire publique la Marelle, située Rue de la Cité des Fleurs

    À la rentrée de , l'école primaire La Marelle accueille 112 élèves de classes maternelles et élémentaires, répartis en cinq classes[33].

    • École primaire privée Saint Pierre, située 13 rue du Stade

    Elle accueille 106 élèves de classes maternelles et élémentaires[34].

    Enseignement secondaire

    Les collégiens dépendent du collège de Malansac[35] et les lycéens sont rattachés au lycée Marcelin Berthelot de Questembert[36].

    Culte catholique

    • Église Saint-Sabulin

    Culte protestant

    Presse écrite

    La presse écrite quotidienne régionale est représentée par Le Télégramme, qui propose des pages locales dédiées à Vannes et au Morbihan[38] et Ouest-France qui dédie une page à Peillac[39].

    Télévisions

    • France 3 Bretagne est présente sur Vannes et propose des éditions du 12/13 et du 19/20 en langue bretonne. Elle est diffusée sur Vannes et tout le Morbihan grâce à la tour hertzienne TDF du Moustoir-Ac.
    • Enfin, la chaîne de télévision locale TébéSud (anciennement Ty Télé) diffuse des émissions sur le Morbihan et un décrochage d'une heure par jour permet de s'informer de la vie locale du bassin vannetais et du reste du département. Elle est basée à Lorient.

    Activités sportives et culturelles

    Façade de la médiathèque Le Grand Logis
    • Médiathèque Le Grand Logis est créée en 1995 dans un bâtiment, datant du XVIIe siècle. Son nom provient du fait que ce bâtiment était la maison du Sénéchal, siège administratif de la famille des Rohan[40].
    • Pendant plus de 140 ans, la médiathèque actuelle a été pour la population Peillaçoise : la maison des religieux ou maison des sÅ“urs
    • François Nael, recteur de la paroisse de Peillac (1772-1848) achète en 1836 aux demoiselles Hervieu, la maison le Gand-Logis pour y installer les sÅ“urs de Saint Jacut dans le but d’y créer une école de filles[41].
    • Tir à l'arc : les Archers de Cranhac
    • Basket : les clubs de la Jeanne d'Arc de Peillac et l'entente de l'Oust de Les Fougerêts ont fusionné de matière équitable.
    • Football : le club de la Jeanne d'Arc Peillac, fondé en 1941 et dont les matchs se déroulent au stade du Cormier.

    Équipements collectifs

    • Piscine

    Vie associative

    La commune accueille des associations.

    La rivière au pont à Peillac.
    • Dans le secteur des animations, la ferme des Écotais organise des ateliers dans le pays de Redon à destination des jeunes, comme des ateliers relatifs au numérique et à la robotique[42] ainsi que des ateliers tout public, notamment des ateliers de taille et de greffage[43].
    • Sur le cours principal de l’Oust l’Association Agrée pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique Pêches Loisirs de l’Oust a créé un parcours de pêche labellisé au niveau national, avec cinq postes de pêches dont un pour les personnes à mobilité réduite. L’Oust à cet endroit est une succession de zones de pêches diversifiée dont celle de certains poissons migrateurs (alose, lamproie, anguille)[44] - [45].
    • Le Yoling Club de Peillac[46], créé en 2007, développe la navigation en yoles de Ness et favorise la sauvegarde et l'animation du patrimoine maritime et fluvial.

    Économie

    Industrie et artisanat

    • Artisans d'art de Peillac
    • M.C. Rouet, relieur d'art
      M.C. Rouet, relieur d'art
    • Sean Miller, artisan potier
      Sean Miller, artisan potier
    • Bruno Lesteven, tisserand
      Bruno Lesteven, tisserand
    • Catherine Gerbeaux, décoratrice
      Catherine Gerbeaux, décoratrice
    • Eric Moine, tailleur de pierre
      Eric Moine, tailleur de pierre
    • Nicole Charpentier, artiste textile
      Nicole Charpentier, artiste textile

    Activités de service

    • Camping municipal du Pont de l'Oust

    Culture et patrimoine

    Église Saint-Sabulin

    Elle est aussi connue comme église Saint-Pierre.

    • Une statue polychrome dite de saint Sabulin ou saint Aubin, datant du XVIe siècle, propriété de la commune, classée le [47] ;
    • Deux vantaux en bois peint, de la porte dite de la Balay, du XVIIIe siècle[48] ;
    • Une statue dite de la Vierge à l'Enfant ;
    • Deux retables, 4e quart du XIXe siècle ;
    • Des confessionnaux, 4e quart du XIXe siècle ;
    • Des lambris de revêtement (boiseries du chÅ“ur), attribués au menuisier Le Brun, 4e quart du XIXe siècle ;
    • Deux statues de Saint Vincent Ferrier et de Saint Louis, XIXe siècle ;
    • Un retable du maître-autel et deux statues de Saint Pierre et Saint François de Sales 3e quart du XVIIIe siècle.

    Chapelle Notre-Dame de Liesse

    Notre-Dame de Liesse est une chapelle située dans le village de Maubran, à l'est du bourg de Peillac. Elle est reconstruite sur un édifice antérieur à la fin du XVIe siècle[49] (en 1586 par Jan Jouan selon le linteau de la porte d'entrée latérale sud). Sa voûte est consolidée en 1691 par Julien Méaude et son clocher est du XVIIIe siècle[50].

    Mobilier intérieur

    Elle abrite cinq objets mobiliers inscrits au titre des monuments historiques :

    • un autel avec peinture polychrome du XVIIIe siècle, représentant Notre-Dame-de-Liesse au milieu d'un décor de fleurs, ainsi que diverses statues, des stalles. Il a été inscrit le [51] ;
    • une statue de Vierge à l'enfant en bois polychrome du XVIe siècle, inscrite le ;
    • un autel en bois polychrome du XIXe siècle, inscrit le [52] ;
    • un gradin tabernacle et baldaquin en bois doré du milieu du XVIIIe siècle, inscrit le [53] ;
    • une croix d'autel en bois polychrome du XVIIIe siècle, inscrite le [54].

    Cet espace accueille parfois des expositions. Des offices y sont célébrés chaque année au moment des rogations.

    • Notre-Dame de Liesse
    • Façade ouest de la chapelle Notre-Dame de Liesse.
      Façade ouest de la chapelle Notre-Dame de Liesse.
    • Vue sud-ouest.
      Vue sud-ouest.
    • Autel du XVIIIe siècle.
      Autel du XVIIIe siècle.
    • Statue de Notre-Dame de Liesse.
      Statue de Notre-Dame de Liesse.
    • Voûte en planches de châtaignier.
      Voûte en planches de châtaignier.
    Bâtiments inventoriés
    Chapelle Saint Julien
    • Chapelle Saint Julien, appelée aussi chapelle des Landes : elle est située sur la rue du Bois du Plessis et date du XVIIIe siècle.
    • Château du Bignon, construit en 1602[55] - [56].
    • Écluse de garde de Limur, la vingtième du canal de Nantes à Brest[57] et sa maison éclusière[58] construite entre 1838 et 1841.
    Autres bâtiments
    • Le lavoir de Maubran, situé au milieu du village et entouré de trois fontaines dont l'une est appelée Fontaine de Notre Dame de Liesse.
    • Les ruines du château de Cranhac (Logo des sites naturels français Site classé (1908))
    • Monuments
    • Lavoir de Maubran (2012).
      Lavoir de Maubran (2012).
    • Fontaine de Notre Dame de Liesse
      Fontaine de Notre Dame de Liesse
    • Fontaine des communs
      Fontaine des communs

    Culture populaire

    La fête des fruits de l'automne se déroule chaque année le troisième week-end du mois d'octobre[59].

    Costume traditionnel

    Le costume traditionnel des femmes de Peillac est composé de différents éléments :

    • la coiffe, relativement plate, aux ailes repliées sur le dessus, est posée sur un bonnet de tulle ou au crochet, lui-même posé sur les cheveux réunis en chignon ;
    • la taille aux manches amples est boutonnée sur le côté ; elle peut être recouverte de la guimpe, une pièce noire ou blanche en dentelle, et constitue le haut du costume ;
    • le tablier recouvre une jupe ample nommée cotillon ; il peut être noir ou coloré, et indique le statut de sa porteuse : en étoffe simple et avec des poches pour les costumes plus modestes ; en velours ajouré ou brodé pour les personnes plus aisées[60].
    Carte postale représentant un costume de la région de La Gacilly, à proximité de Peillac (autour de 1900).

    Héraldique

    Les armoiries de Peillac se blasonnent ainsi :

    D’argent à trois merlettes de sable

    Les armoiries de la famille de la Landelle du château de la Grae en Peillac étaient similaires, elles avaient un « au franc canton de même » en plus[61].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Carte géologique de Peillac », sur Géoportail (consulté le ).
    2. « Carte géologique de la France au 1/50 000 - Redon » [PDF], sur le site Ficheinfoterre du BRGM (consulté le ).
    3. « Carte topographique de Peillac », sur Géoportail (consulté le ).
    4. Christophe Meunier, Géographie : Professeur des écoles : Oral, admission - CRPE 2017, Dunod, , 256 p. (ISBN 978-2-10-075579-0, lire en ligne), p. 73.
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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    Voir aussi

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