Malansac
Malansac [malɑ̃sak] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.
Malansac | |
Bourg de Malansac. L'église et le calvaire. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Vannes |
Intercommunalité | Questembert Communauté |
Maire Mandat |
Morgane Retho 2022-2026 |
Code postal | 56220 |
Code commune | 56123 |
Démographie | |
Gentilé | Malansacais |
Population municipale |
2 198 hab. (2020 ) |
Densité | 61 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 40′ 43″ nord, 2° 17′ 37″ ouest |
Altitude | 85 m Min. 6 m Max. 97 m |
Superficie | 36,18 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Questembert |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.malansac.fr/ |
Géographie
Situation
Malansac, est située au sud-est de la Bretagne, dans le Morbihan, à l'est du département et à proximité de la voie express entre Vannes (à 40 km) et Redon (à 20 km).
Rochefort-en-Terre | Saint-Gravé | Peillac | ||
Pluherlin | N | Saint-Jacut-les-Pins | ||
O Malansac E | ||||
S | ||||
Limerzel | Caden | Saint-Gorgon |
Relief
L'altitude de la commune varie entre 6 mètres (vallée de l'Arz) et 97 mètres.
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Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Jacut-les-Pins », sur la commune de Saint-Jacut-les-Pins, mise en service en 1986[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 896,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 34 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,3 °C pour 1981-2010[11] à 12,4 °C pour 1991-2020[12].
Urbanisme
Typologie
Malansac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [13] - [14] - [15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16] - [17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,4 %), prairies (23,7 %), zones agricoles hétérogènes (19,6 %), forêts (16,5 %), zones urbanisées (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %), eaux continentales[Note 6] (0,7 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].
Photographies
- L'église et le calvaire.
- Mairie.
- Vue de la halte ferroviaire.
- Halle à marchandises de 1862.
- Vue de la voie SNCF au centre-bourg.
- Vue de la voie SNCF au Bois-Guiho.
- Château d'eau.
- Étang du Moulin-Neuf.
- Étang du Moulin-Neuf.
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Malansac plebs en 847 (cartulaire de l'abbaye de Redon au IXe siècle), Malanzac en 857, Malenzac en 1051, Malenzahc au XIIe siècle, Mallechac en 1160, Malenchac en 1272, Malenczac en 1387, Malanczac en 1515[20].
Il s'agit d'une formation toponymique gallo-romaine en -acum, suffixe d'origine gauloise servant à la localisation et indiquant la propriété. Le premier élément Malans- représente un anthroponyme comme dans de nombreuses formations en -acum. Il peut s'agir d'un nom de personne latin non attesté *Melanthius[21], ou *Malentius[22] variante de Maletus bien attesté[23].
La commune est située en région gallèse. Malansac s'écrit en gallo Malença ([malɑ̃sa]) en graphie MOGA[24]. En breton, le nom de la commune est Malejac[20] ou Malañseg.
Il a pour homonyme Marenla (Pas-de-Calais, Malenchy 1142, Balentiacum -lire *Malentiacum- 1170).
Histoire
C'est la loi du qui en érigeant les communes sur les bases des anciennes paroisses a établi les fonctions de l'organisation communale actuelle.
Centre potier
Entre le XVIIIe siècle et le début du XXe siècle, Malansac était réputée pour sa poterie. Elle était d'ailleurs un des rares lieux de production de céramiques en Bretagne sud[25]. Ses productions étaient de deux ordres: des pièces façonnées au tour à bâton, très semblables à celles issues des ateliers de Saint-Jean-la-Poterie (cruches, marmites, écuelles, pots, pichets, poêlons, etc.); et des pièces de grandes dimensions, façonnées à la main à l'aide d'outils en bois (charniers, «pannes», fontaines d'intérieur, bacs à chandelles, mitres de cheminée, etc.). L'argile utilisée, comme celle de saint-Jean-la-Poterie, est caractérisée par la présence de spicules. Du «sablon» (arène granitique) était ajouté comme dégraissant[26].
Agro-alimentaire
Malansac a vu naître la marque du « Père Dodu ». Jacques Hervieu, anciennement employé du groupe Guyomarc'h, a créé dans les années 1960 sur la commune (création officielle de la marque en 1967) à l'emplacement d'un ancien abattoir de bovins (l'abattoir Mahé, du nom d'un boucher de la commune) une usine de préparation de plats cuisinés à base de volaille (« rôti de Dindonneau » puis « Cordon Bleu »), qui amena pour le bassin d'emploi pas moins de 600 salariés sur le seul site de Malansac. Alors en plein essor, la commune compte alors environ 2 000 habitants, ce qui lui valut d'être qualifiée de « Capitale française en agroalimentaire de volaille », sans compter la création d'autres usines sur d'autres communes comme à Pleucadeuc avec la participation locale des habitants, valant à la marque, avec cette commune, un prix européen du développement économique local[27]. La marque est alors la première marque française en produits consommés. Décédé subitement en 1984, Jacques Hervieu repose à Malansac. Depuis le déclin de la marque n'a pu être empêché, pourtant malgré la reprise, en 1991, par le groupe Doux, 1er producteur de volaille d'Europe.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].
En 2020, la commune comptait 2 198 habitants[Note 7], en augmentation de 2,33 % par rapport à 2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame, construite en 1694. Le clocher fut refait en 1858. Le retable du chœur est de 1654.
- Chapelle Saint-Jacques et Saint-Colomban : construite en 1712 ; calvaire en 1841[40].
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste à l'Hôpital (XVIe siècle). Elle atteste la présence d'une aumônerie des hospitaliers de Saint-Jean mentionnée en 1160[41].
- Calvaire Saint-Jacques. Le piédestal de la croix date de 1807 mais la croix est sans doute plus ancienne. Le fût de la croix présente saint Jacques car Malansac est sur le chemin de Compostelle.
- Château de la Grationnaye.
- Parc de Bodelio.
- La place des fours à pots.
- La gare de Malansac, avec son bâtiment voyageurs et sa halle à marchandises construits par la compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) en 1862[42].
- La butte aux Follets.
Sur la commune
- Parc et manoir de Bodélio
- Ancien couvent des Cordeliers à Bodélio[43]
- Château de la Grationnais
- Parc de préhistoire de Bretagne[44] au lieu-dit à La Croix neuve.
- L'étang du Moulin neuf, avec sa base de loisirs et sa plage.
Sport et loisirs
- Équipements municipaux
- Médiathèque
- Salle omnisports, avec salle de judo et terrain multi-sport
- Salle multifonction du « Palais Bleu »
- Centre associatif
Personnalités liées à la commune
- Jacques Hervieu (fondateur de la marque Père Dodu).
- Naïa la sorcière, qui serait née à Malansac.
- Eugène Buino (1886-1917) : officier de marine français, né à Malansac.
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Saint-Jacut-les-Pins - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Malansac et Saint-Jacut-les-Pins », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Saint-Jacut-les-Pins - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Malansac et Séné », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620, lire en ligne), p. 112
- Nègre, Ernest., Toponymie générale de la France, Droz, (OCLC 772008734, lire en ligne).
- Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, volume 22 de Les Universels Gisserot, éditions Jean-paul Gisserot, 2000, (ISBN 9782877474825), p. 83 extrait en ligne (consulté le 27 novembre 2019).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 427b.
- « ChubEndret - Dictionnaire de noms de lieux en gallo », sur chubri-galo.bzh (consulté le ).
- Site culture.gouv.fr, P. André, « Le centre potier de Malansac (Morbihan) (fin XVIIe-début XXe siècle) », dans Ateliers de potiers médiévaux en Bretagne lire en ligne (consulté le 17 août 2010).
- Denis Danilo et Stéphane Batigne, Poterie traditionnelle de Bretagne Sud, Stéphane Batigne Éditeur, 2022
- Source : CRIDEL 1994 - autofinancement de l'industrialisation d'une commune / épargne locale - Sol et Civilisation
- « Malansac. François Le Poul, ancien maire de la commune, s'est éteint », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
- « Marie-Thérèse Hervieu, ancien maire, est décédée », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
- « Jean-Claude Rakozy est le nouveau maire », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
- « Municipales à Malansac. "Rigueur sur le respect de la profession de foi" », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Démissions à Malansac : le maire jette l'éponge », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
- « Morgane Rétho est élue maire de Malansac », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
- « Malansac. Morgane Rétho, nouveau maire de la commune », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
- « Sans étiquette, mais avec une sensibilité à gauche, Morgane Rétho se dit très attachée à la démocratie participative et à la place du citoyen dans la concertation. »
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Monument historique de Malansac: Chapelle Saint Jacques et Saint-Colomban
- Stéphane Batigne, Lieux de légendes et de croyances - Pays de Questembert & Rochefort-en-Terre, p. 93, 2017, (ISBN 979-10-90887-56-5).
- Jean-Pierre Nennig, « Gare de Malansac », dans Le chemin de fer de Bretagne sud, JPN éditions, 2008 (ISBN 2-9519898-5-7), p. 87.
- Stéphane Batigne, Lieux de légendes et de croyances - Pays de Questembert & Rochefort-en-Terre, p. 102-104, 2017, (ISBN 979-10-90887-56-5).
- Site Pays de Redon, Parc de Préhistoire de Bretagne - Malansac 56220 lire en ligne (consulté le 17 août 2010)
Voir aussi
Bibliographie
- Denis Danilo et Stéphane Batigne, Poterie traditionnelle de Bretagne Sud : Malansac, Saint-Jean-la-Poterie, Herbignac, Questembert, Stéphane Batigne Éditeur, , 120 p. (ISBN 9791090887954)
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie de Malansac
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Malansac sur le site de l'Institut géographique national
- Site de l'Office de Tourisme Rochefort-en-Terre Tourisme, Pays de Questembert