Saint-Gilles-sur-Vie
Saint-Gilles-sur-Vie est une ancienne commune française, située dans le département de la Vendée.
Saint-Gilles-sur-Vie | |
Carte postale de Saint-Gilles-sur-Vie, Les Quais et la Poste. Collection Boutain, Croix-de-Vie, no 180 Phototypie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Commune | Saint-Gilles-Croix-de-Vie |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Giras |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 46° 41′ 21″ nord, 1° 55′ 37″ ouest |
Historique | |
Fondation | 1789 |
Dissolution | 1967 |
Commune(s) d'intégration | Saint-Gilles-Croix-de-Vie |
Localisation | |
Située à l'embouchure de la Vie sur sa rive gauche, Saint-Gilles-sur-Vie fusionne en 1967 avec Croix-de-Vie, située de l'autre côté du fleuve côtier, pour former la nouvelle commune de Saint-Gilles-Croix-de-Vie[1].
Toponymie
L'hagiotoponyme Saint-Gilles fait référence à Gilles l'Ermite.
Histoire
Sur la rive gauche de la Vie, Saint-Gilles-sur-Vie est créée dans l'Antiquité par une colonie phocéenne[1]. Au IXe siècle, des moines de Saint-Gilles-du-Gard s'implantent dans ce qui s'appelle alors Sidunum en construisant un prieuré ainsi qu'une église fortifiée[2]. Au Moyen Âge, la cité, organisée autour de la grande rue (devenue la rue Torterue), est un port important, capable d'accueillir des navires d'une capacité de cent tonneaux.
Au milieu du XVIe siècle, une église réformée soutenant la Réforme protestante et plus particulièrement Jean Calvin est « dressée » à Saint-Gilles-sur-Vie avant d'être démolie en parmi les dix-sept temples du Bas-Poitou (région correspondant quasiment au département de la Vendée)[3] - [4].
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Port-Fidèle[5].
Administration municipale
Liste des maires
Personnalités liées à la commune
- Adeline Boutain (1862-1946), photographe, Ă©ditrice de cartes postales, qui tient commerce Ă Croix-de-Vie.
- Pierre Garcie-Ferrande (1441-1502), marin, considéré comme le premier hydrographe français.
- Narcisse Pelletier (1844-1894), marin originaire de Saint-Gilles-sur-Vie, et qui, à la suite d'un naufrage, passa 17 ans de sa vie parmi les Aborigènes d'Australie.
HĂ©raldique
Blasonnement :
D'or semé de fleurs de lis d'azur ; au franc-canton de gueules chargé d'une ancre d'or. |
Notes et références
- (fr) « Un peu d'histoire » « Copie archivée » (version du 12 octobre 2007 sur Internet Archive) sur le site officiel de l'Office du tourisme de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, consulté le 1er juillet 2009
- (fr) Le Petit Futé Vendée 2008, p.328
- (fr) « L'Église Réformée de France à La Roche sur Yon et en Vendée ouest » sur eglise-reformee-vendee-ouest.org, consulté le 24 juillet 2009
- (fr) « Procès-verbal de démolition de 17 temples protestants en Bas-Poitou » sur histoiredevendee.com, consulté le 24 juillet 2009
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Gilles-Croix-de-Vie », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Les maires de Saint-Gilles-sur-Vie
Bibliographie
- (fr) Dominique Auzias, Carole Chollet, Jean-Paul Labourdette et Marie-Madeleine Lauprete, Le Petit Futé Vendée, éditions Petit Futé, , 405 p. (ISBN 2746921774, lire en ligne), « Saint-Gilles-Croix-de-Vie », p. 328-341