Saint-MĂ©en-le-Grand
Saint-MĂ©en-le-Grand [sÉÌ mÉÌ lÉ ÉĄÊÉÌ] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement d'Ille-et-Vilaine, en rĂ©gion Bretagne. Son qualificatif « grand » vient du fait que saint MĂ©en (Meven) a fondĂ© lĂ sa citĂ©.
Saint-MĂ©en-le-Grand | |||||
La mairie. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Rennes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Saint-Méen Montauban | ||||
Maire Mandat |
Pierre Guitton 2020-2026 |
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Code postal | 35290 | ||||
Code commune | 35297 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Mévennais | ||||
Population municipale |
4 576 hab. (2020 en stagnation par rapport Ă 2014) | ||||
Densité | 251 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
5 789 hab. (2016[1]) | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 11âČ 24âł nord, 2° 11âČ 23âł ouest | ||||
Altitude | Min. 79 m Max. 123 m |
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Superficie | 18,21 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Saint-Méen-le-Grand (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Saint-MĂ©en-le-Grand (commune-centre) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Montauban-de-Bretagne | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | www.stmeen.fr | ||||
GĂ©ographie
Saint-MĂ©en-le-Grand se trouve Ă 43 km Ă l'ouest de Rennes sur l'axe Rennes-Saint-Brieuc (66 km), Ă 62 km au sud de Saint-Malo et Ă 20 km au nord de la forĂȘt de Paimpont. Elle est Ă cĂŽtĂ© de la Route nationale 164 , axe ChĂąteaulin -Rennes mis en 2X2 Voies de Merdrignac Ă Rennes .
Noter que la prononciation par les résidents est [MIN] comme pour la main et non [Mé-IN]
La ville de Saint-MĂ©en-le-Grand, que par souci de simplification, on appelle Saint-MĂ©en, se situe au cĆur de la Bretagne et occupe le centre de la bordure ouest de l'Ille-et-Vilaine, juste en limites de dĂ©partement avec ceux des CĂŽtes-d'Armor et du Morbihan.
Sa situation permet ainsi jusqu'en 2008 le développement de l'industrie et du transport de marchandises.
Communes limitrophes
AccĂšs
- Par la route :
- De Rennes vers Saint-MĂ©en-le-Grand : voie rapide N 12, direction Saint-Brieuc, sortie Saint-MĂ©en-le-Grand : voie rapide N 164 (43 km).
- De Vannes vers Saint-Méen-le-Grand : voie rapide N 166 direction Ploërmel, sortie Ploërmel / Mauron D 766 / D 166 (79 km).
- De Saint-Malo vers Saint-MĂ©en-le-Grand : voie rapide N 137 direction Rennes, sortie Dinan voie rapide, sortie Vannes D 766 (62 km).
- Par le train : Ligne TER Rennes - Lamballe - Saint-Brieuc : ArrĂȘt Ă QuĂ©dillac ou La BrohiniĂšre. Le SchĂ©ma de CohĂ©rence du Pays de BrocĂ©liande souhaite, dans son projet politique Ă l'horizon 2020-2030, la rĂ©ouverture aux voyageurs de la voie ferrĂ©e entre Saint-MĂ©en et la BrohiniĂšre, aujourd'hui rĂ©servĂ©e au fret[2]. La gare TGV de Rennes est Ă moins de 40 minutes.-
- Par le car : Ligne Rennes - Loudéac. Centre gare routiÚre de Rennes
- AĂ©roport de Rennes Saint-Jacques Ă moins de 40 minutes.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Caulnes-Edf », sur la commune de Caulnes, mise en service en 1997[9] et qui se trouve Ă 11 km Ă vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 848,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et Ă 38 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13], Ă 12,1 °C pour 1981-2010[14], puis Ă 12,4 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Saint-Méen-le-Grand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Méen-le-Grand, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[19] et 5 778 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[20] - [21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Méen-le-Grand, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22] - [23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (68,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (71,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (45,8 %), prairies (13,4 %), zones urbanisĂ©es (10,4 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (10,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (9,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,9 %), forĂȘts (1,6 %)[24].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[25].
Histoire
Ătymologie et origines
Saint MĂ©en fut invitĂ© par le seigneur Caduon, et revint sâinstaller Ă ses cĂŽtĂ©s. MĂ©en meurt le et figure au calendrier des saints bretons. Le premier tombeau de saint MĂ©en a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© dans le cimetiĂšre, sous le vitrail du chevet de la chapelle sud du transept dans un tombeau en granit.
Saint-Méen, au croisement de voies romaines, est un des anciens fiefs ecclésiastiques dont l'emplacement fut choisi au XIe siÚcle par l'abbé Hinguethon.
Révolution française
Lors de la RĂ©volution, la commune se dĂ©clare « pour » la RĂ©publique. Cela se manifeste, entre autres, par la participation aux fĂȘtes rĂ©volutionnaires, dont la principale est celle cĂ©lĂ©brant lâanniversaire de lâexĂ©cution de Louis XVI, accompagnĂ©e dâun serment de haine Ă la royautĂ© et Ă lâanarchie, fĂȘtĂ©e Ă partir de 1795[26]. Dâautres fĂȘtes sont cĂ©lĂ©brĂ©es : lâanniversaire de la RĂ©publique, chaque Ă partir de lâan IV[27], et les fĂȘtes de lâAgriculture et de la Reconnaissance, pourtant peu suivies dans le dĂ©partement[28].
Au cours de la RĂ©volution française, la commune porta provisoirement les noms de MĂ©en-la-ForĂȘt et MĂ©en-Libre[29].
Le général Vachot écrit le au Comité de salut public de Segré : « J'ai exterminé et presque entiÚrement détruit les Chouans qui ravageaient les districts de Broons, Saint-Méen, Montfort, Chùteaubourg, Vitré, La Guerche, etc. »[30].
Le XIXe siĂšcle
En 1822, le collÚge établi dans l'ancienne abbaye de Saint-Méen-le-Grand est transformé en petit séminaire.
De 1878 Ă 1879 le barde breton Jean-Baptiste ThĂ©odore Marie Botrel a vĂ©cu chez sa grand-mĂšre Ă Saint MĂ©en le Grand, dans une chaumine au Parson. Son Ćuvre en sera profondĂ©ment marquĂ©e.
La PremiĂšre Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-MĂ©en-le-Grand porte les noms de 107 soldats morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale[31].
Le , à Chùlons-sur-Marne (Marne), un soldat originaire de Saint-Méen, Louis Ruelleux[32], du 19e bataillon de chasseurs à pied, est fusillé pour l'exemple pour « abandon de poste devant l'ennemi par automutilation » à la suite d'une décision du conseil de guerre de la 4e armée[33].
L'Entre-deux-guerres
En 1918, le nom officiel de la commune est modifié de Saint-Méen en Saint-Méen-le-Grand pour la différencier de la commune de Saint-Méen située dans le FinistÚre.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-MĂ©en-le-Grand porte les noms de 11 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[31].
L'aprĂšs-Seconde Guerre mondiale
Trois soldats originaires de Saint-MĂ©en-le-Grand sont morts pendant la guerre d'Indochine : Yves Le Gras[34], Claude Riou[35] et son frĂšre Roger Riou[36].
HĂ©raldique
Blason | De gueules Ă trois Ă©cussons dâargent chargĂ©s chacun de trois mouchetures dâhermine de sable. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Liste des maires
La mairie fut construite en 1933 (pose de la premiĂšre pierre en ). Elle ne sera inaugurĂ©e que le (en mĂȘme temps que les bureaux de Poste et Justice de Paix y attenant). Cet hĂŽtel de ville avec son clocheton, inspirĂ© des mairies de Gouda (Pays-Bas) et de Vichy, offre une architecture Ă©tonnante (illuminations nocturnes). Ă l'intĂ©rieur de la mairie, une plaque gravĂ©e rappelle les annĂ©es d'enfance du barde breton ThĂ©odore Botrel (1865-1925) vĂ©cues Ă Saint-MĂ©en au Parson, chez sa grand-mĂšre Fanchon.
Depuis 1945, sept maires se sont succĂ©dĂ© Ă la tĂȘte de la ville :
Enseignement
- Ăcole maternelle publique : 1
- Ăcole maternelle privĂ©e : 1
- Ăcole primaire publique : 1
- Ăcole primaire privĂ©e : 1 (Ă©cole Saint-Joseph)
- CollĂšge public : 1 (collĂšge Camille-Guerin)
- CollÚge privé : 1 (collÚge Notre-Dame)
- Lycée hÎtelier privé : 1
- Maison Familiale Rurale : 1
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[40].
En 2020, la commune comptait 4 576 habitants[Note 7], en stagnation par rapport Ă 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
La commune est labellisée Village étape depuis 2017.
- HĂŽtel : 1 /
- Grandes surfaces généralistes (supermarchés) : 3 /
- Distribution spécialisée (meuble, bricolage, jardinage...) : 6 /
- Grandes et moyennes surfaces de discount : 1 /
- Alimentations, Ă©piceries : 1 /
- Boucheries, charcuteries, traiteurs : 2 /
- Poissonneries : 2 (supermarchés) /
- Boulangeries, pĂątisseries : 5 /
- Presse, fournitures scolaires et de bureau : 2 /
- Mode, habillement, chaussures : 4 /
- Banques, assurances : 10 /
- Bars, tabac : 14 /
- Restaurants : 10 /
- Coiffure, hygiÚne, esthétique : 9 /
- Matériel informatique (vente, entretien) : 1 /
- Auto-Ă©cole : 3 /
- Art de la table, cadeaux : 2 /
- Bijouterie, horlogerie : 1 /
- Automobile (vente, entretien) : 6 /
- Moto, cycles, motoculture (vente, entretien) : 2 /
- Carburants : 2 (supermarchés) /
- Vins et spiritueux : 1 /
- Pharmacie, optique : 3 /
- Médecine de ville, sages-femmes, paramédical, vétérinaire : 8 /
- Photo, vidéo (vente de matériel, développement photo) : 1 /
- Radio-télévision, électroménager : 2 /
- Cordonnerie, pressing, sellerie : 3 /
- Fleurs, pépiniéristes : 3 /
- Immobilier, architecture, travail temporaire : 4 /
- Pompes funĂšbres : 2 /
- Articles de pĂȘche : 1 /
- piscine: 1
Marché le samedi matin devant la place de la Mairie
Sous-sol
Le bassin armoricain possÚde un sous-sol varié et à Saint-Méen, il y a plus spécialement du gneiss au nord et du schiste argileux ailleurs.
Agriculture
Autrefois, lâagriculture Ă©tait essentiellement basĂ©e sur la culture du blĂ©, du pommier et des cultures fourragĂšres pour les vaches laitiĂšres et lâĂ©levage porcin.
Une coopĂ©rative laitiĂšre trĂšs importante fut implantĂ©e pour la transformation du lait. Elle est nĂ©e grĂące Ă lâobstination du sĂ©nateur Marcel Dauney. La C.O.L.I.V. (CoopĂ©rative LaitiĂšre dâIlle-et-Vilaine) est situĂ©e Ă la Lande Fauvel, aux abords de la ville, dans la zone industrielle. La C.O.L.I.V. a reçu en 1983 une mĂ©daille au concours gĂ©nĂ©ral de Paris. GroupĂ©e depuis avec Entremont Alliance, lâusine va fermer dans quelques mois, non pas par souci financier car lâusine Ă©tait trĂšs rentable mais par le groupe qui vit de nombreuses restructurations et qui est dĂ©sormais alliĂ© avec UNICOPA.
Personnalités liées à la commune
- Louis Bobet dit Louison Bobet, coureur cycliste nĂ© le . Le musĂ©e Louison-Bobet, situĂ© rue de GaĂ«l, le musĂ©e retrace la carriĂšre du champion cycliste Louison Bobet, enfant du pays. DiffĂ©rents objets dâĂ©poque y sont exposĂ©s : livres, tĂ©moignages, maquettes, vidĂ©os, photos, revues, mĂ©dailles, maillots, fanions, Ă©charpes, vĂ©los⊠Louison Bobet est inhumĂ© Ă Saint-MĂ©en ;
- Jean Bobet, son frĂšre cadet ;
- Francis Pipelin ;
- Frédéric Guesdon, coureur cycliste né le . Vainqueur de Paris-Roubaix et de Paris-Tours ;
- Le compositeur breton Théodore Botrel (1865-1925) vécut à Saint-Méen au Parson, chez sa grand-mÚre Fanchon ;
- le général Pierre André Grobon, baron de l'Empire, né à Saint-Méen le , décédé aux Sables-d'Olonne le à la suite de blessures reçues au cours de la bataille de Saint-Gilles-sur-Vie le précédent, pendant l'insurrection vendéenne de 1815 ;
- la poétesse et conteuse gallésante Ernestine Lorand, née à Saint-Méen en 1921. Une rue porte son nom.
Lieux et monuments
- Abbaye de Saint-MĂ©en : abbatiale classĂ©e monument historique (fresques datant du XIVe siĂšcle retraçant la vie de saint MĂ©en et la montĂ©e au paradis), visite guidĂ©e sur demande. L'abbaye de Saint-MĂ©en, dans l'ancien Ă©vĂȘchĂ© de Saint-Malo, est la plus ancienne abbaye du dĂ©partement.
- Ăglise abbatiale de Saint-MĂ©en (XIe siĂšcle) : marquĂ©e par l'histoire et les reconstructions, l'abbatiale de Saint-MĂ©en est loin d'avoir livrĂ© tous ses secrets. Les reliques du moine fondateur saint MĂ©en y sont conservĂ©es. L'Ă©glise contient Ă©galement des fragments de vitraux comptant parmi les plus anciens de Bretagne, du XIIIe et XIVe siĂšcle. Plusieurs annĂ©es de restauration ont derniĂšrement permis de mettre au jour de vĂ©ritables trĂ©sors, comme un magnifique mur datant du XIe siĂšcle ; (Il est Ă noter qu'un chapiteau se trouvant sur l'une des arches du mur roman, a Ă©tĂ© buchĂ©. Cet Ă©lĂ©ment stylistique aurait permis une datation plus fine de ces arcatures.) et une chapelle oubliĂ©e (du XIIe siĂšcle) : la chapelle Saint-Vincent. ClassĂ©e monument historique, l'abbatiale de Saint-MĂ©en est considĂ©rĂ©e par beaucoup comme l'une des plus belles Ă©glises de la rĂ©gion.
Les fondations de l'Ă©glise remontent Ă la reconstruction du monastĂšre de Saint-MĂ©en, entre 1024 et 1028. Les transepts auraient Ă©tĂ© Ă©difiĂ©s au XIIe siĂšcle, les deux chapelles ne voyant leur forme actuelle, tout comme la nef principale, qu'au commencement du XIVe siĂšcle. Seules la tour et la chapelle Saint-Vincent conservent donc aujourd'hui des traces de pur roman, le reste de l'abbatiale mĂ©langeant absolument tous les styles. Les derniĂšres et plus importantes transformations furent opĂ©rĂ©es au XIXe siĂšcle. Ă la suite de l'effondrement de l'antique nef de l'Ă©glise (prolongeant autrefois l'Ă©difice), les lazaristes entreprirent d'inverser l'orientation du lieu. Ainsi que le veut la tradition, l'axe de l'Ă©glise Ă©tait auparavant orientĂ© vers l'est. Aujourd'hui, il l'est vers l'ouest. L'ancien chĆur des moines devint la nef actuelle et le nouveau prit place sous la tour. On dĂ©plaça enfin le porche d'entrĂ©e en perçant le chevet.
- Abbatiale de Saint-MĂ©en.
- Tombeau de saint MĂ©en.
- La chapelle Saint-Vincent de l'abbaye de Saint-MĂ©en (XIIe siĂšcle)
- La chapelle Saint-MĂ©en Ă Saint-MĂ©en-le-Grand (XXe siĂšcle)
- La croix de l'abbaye de Saint-MĂ©en-le-Grand (XIVe siĂšcle)
- La fontaine Saint-MĂ©en
- Le musée Louison-Bobet
- La mairie de Saint-MĂ©en-le-Grand
- La maison mĂšre des sĆurs de la congrĂ©gation de l'ImmaculĂ©e Conception de Saint-MĂ©en
Jumelages
Saint-Méen-le-Grand est jumelée avec[43] :
- Haltwhistle (Angleterre) ;
- Valentano (Italie).
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- INSEE : Ă©volution et structure de la population de l'aire urbaine de Saint-MĂ©en-le-Grand.
- Scot du Pays de Brocéliande, Projet d'Aménagement et de Développement Durable, 2010, p. 33 Voir le pdf
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Caulnes-Edf - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Méen-le-Grand et Caulnes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Caulnes-Edf - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Méen-le-Grand et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Méen-le-Grand », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Louis Dubreuil, « FĂȘtes rĂ©volutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, p. 398-399.
- Dubreuil, FĂȘtes, p. 401.
- Dubreuil, FĂȘtes, p. 405.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-MĂ©en-le-Grand », sur ehess.fr, Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le ).
- A. RebiÚre, Notrs sur les généraux Vachot : François Vachot, "Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la CorrÚze", 1899, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k453869s/f68.image.r=Ch%C3%A2teaubourg
- Memorialgenweb.org - Saint-MĂ©en-le-Grand : monument aux morts
- Louis Ruelleux, né en 1892 à Saint-Méen (Ille-et-Vilaine)
- Anne Lessard, « 14-18. 51 fusillés bretons et toujours pas de réhabilitation », sur Le Telegramme, (consulté le ).
- Yves Le Gras, mort le Ă Chung Ban (Tonkin, province de Bac Ninh)
- Claude Riou, mort le Ă Ha Dong (Tonkin)
- Roger Riou, mort le Ă Nam Dinh (Viet-Nam)
- Liste des maires de Saint-MĂ©en-le-Grand, sur stmeen.fr
- « L'annuaire des élus 2014 d'Ille-et-Vilaine », Dimanche Ouest-France, 20 avril 2014
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Three way twinning
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Jean-Christophe Brilloit, Une population pĂ©rĂ©grine au milieu du XVIIe siĂšcle : les pĂšlerins de Saint-MĂ©en, Annales de Bretagne, no 93, 3, p. 257â279.
- Martine Collet, Ătude Ă©conomique et sociale des cantons de Saint-MĂ©en-le-Grand et HĂ©dĂ© en 1921 et 1935 Ă partir des dĂ©clarations de succession, Rennes, 1990, 170 p., (Archives d'I&V - MĂ©moire 2 J 862).
- Clotilde-Y. Duvauferrier-Chapelle, Saint-MĂ©en-le-Grand CĆur de la Bretagne historique, profonde, mystĂ©rieuse au Pays de Montfort en BrocĂ©liance et GĂ©nĂ©alogie des princes en Bretagne prĂ©facĂ©e par la sĂ©nateur Marcel Daunay et Yann Brekilien. TirĂ© Ă 1 259 exemplaires.
- Mickael Gendry, L'immunitĂ© du monastĂšre de Saint-MĂ©en et de l'Ăźle de Malo, Ă l'origine de la crĂ©ation de l'Ă©vĂȘchĂ© d'Alet, Dossiers du Centre de Recherche et d'ArchĂ©ologie d'Alet, volume 38-2010, p. 63-86.