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Saint-MĂ©en-le-Grand

Saint-MĂ©en-le-Grand [sɛ̃ mɛ̃ lə ÉĄÊÉ‘Ìƒ] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement d'Ille-et-Vilaine, en rĂ©gion Bretagne. Son qualificatif « grand » vient du fait que saint MĂ©en (Meven) a fondĂ© lĂ  sa citĂ©.

Saint-MĂ©en-le-Grand
Saint-MĂ©en-le-Grand
La mairie.
Blason de Saint-MĂ©en-le-Grand
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Communauté de communes de Saint-Méen Montauban
Maire
Mandat
Pierre Guitton
2020-2026
Code postal 35290
Code commune 35297
DĂ©mographie
Gentilé Mévennais
Population
municipale
4 576 hab. (2020 en stagnation par rapport Ă  2014en stagnation par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 251 hab./km2
Population
agglomération
5 789 hab. (2016[1])
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 11â€Č 24″ nord, 2° 11â€Č 23″ ouest
Altitude Min. 79 m
Max. 123 m
Superficie 18,21 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Méen-le-Grand
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-MĂ©en-le-Grand
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton de Montauban-de-Bretagne
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-MĂ©en-le-Grand
Liens
Site web www.stmeen.fr

    GĂ©ographie

    Saint-MĂ©en-le-Grand se trouve Ă  43 km Ă  l'ouest de Rennes sur l'axe Rennes-Saint-Brieuc (66 km), Ă  62 km au sud de Saint-Malo et Ă  20 km au nord de la forĂȘt de Paimpont. Elle est Ă  cĂŽtĂ© de la Route nationale 164 , axe ChĂąteaulin -Rennes mis en 2X2 Voies de Merdrignac Ă  Rennes .

    Noter que la prononciation par les résidents est [MIN] comme pour la main et non [Mé-IN]

    La ville de Saint-MĂ©en-le-Grand, que par souci de simplification, on appelle Saint-MĂ©en, se situe au cƓur de la Bretagne et occupe le centre de la bordure ouest de l'Ille-et-Vilaine, juste en limites de dĂ©partement avec ceux des CĂŽtes-d'Armor et du Morbihan.

    Sa situation permet ainsi jusqu'en 2008 le développement de l'industrie et du transport de marchandises.

    Communes limitrophes

    AccĂšs

    • Par la route :
    1. De Rennes vers Saint-MĂ©en-le-Grand : voie rapide N 12, direction Saint-Brieuc, sortie Saint-MĂ©en-le-Grand : voie rapide N 164 (43 km).
    2. De Vannes vers Saint-MĂ©en-le-Grand : voie rapide N 166 direction PloĂ«rmel, sortie PloĂ«rmel / Mauron D 766 / D 166 (79 km).
    3. De Saint-Malo vers Saint-MĂ©en-le-Grand : voie rapide N 137 direction Rennes, sortie Dinan voie rapide, sortie Vannes D 766 (62 km).
    • Par le train : Ligne TER Rennes - Lamballe - Saint-Brieuc : ArrĂȘt Ă  QuĂ©dillac ou La BrohiniĂšre. Le SchĂ©ma de CohĂ©rence du Pays de BrocĂ©liande souhaite, dans son projet politique Ă  l'horizon 2020-2030, la rĂ©ouverture aux voyageurs de la voie ferrĂ©e entre Saint-MĂ©en et la BrohiniĂšre, aujourd'hui rĂ©servĂ©e au fret[2]. La gare TGV de Rennes est Ă  moins de 40 minutes.-
    • Par le car : Ligne Rennes - LoudĂ©ac. Centre gare routiĂšre de Rennes
    • AĂ©roport de Rennes Saint-Jacques Ă  moins de 40 minutes.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 754 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Caulnes-Edf », sur la commune de Caulnes, mise en service en 1997[9] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 848,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et Ă  38 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13], Ă  12,1 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  12,4 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-MĂ©en-le-Grand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saint-MĂ©en-le-Grand, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[19] et 5 778 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-MĂ©en-le-Grand, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[22] - [23].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (68,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (71,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (45,8 %), prairies (13,4 %), zones urbanisĂ©es (10,4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (10,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (9,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,9 %), forĂȘts (1,6 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[25].

    Histoire

    Étymologie et origines

    Saint MĂ©en fut invitĂ© par le seigneur Caduon, et revint s’installer Ă  ses cĂŽtĂ©s. MĂ©en meurt le et figure au calendrier des saints bretons. Le premier tombeau de saint MĂ©en a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© dans le cimetiĂšre, sous le vitrail du chevet de la chapelle sud du transept dans un tombeau en granit.

    Saint-Méen, au croisement de voies romaines, est un des anciens fiefs ecclésiastiques dont l'emplacement fut choisi au XIe siÚcle par l'abbé Hinguethon.

    Révolution française

    Lors de la RĂ©volution, la commune se dĂ©clare « pour » la RĂ©publique. Cela se manifeste, entre autres, par la participation aux fĂȘtes rĂ©volutionnaires, dont la principale est celle cĂ©lĂ©brant l’anniversaire de l’exĂ©cution de Louis XVI, accompagnĂ©e d’un serment de haine Ă  la royautĂ© et Ă  l’anarchie, fĂȘtĂ©e Ă  partir de 1795[26]. D’autres fĂȘtes sont cĂ©lĂ©brĂ©es : l’anniversaire de la RĂ©publique, chaque Ă  partir de l’an IV[27], et les fĂȘtes de l’Agriculture et de la Reconnaissance, pourtant peu suivies dans le dĂ©partement[28].

    Au cours de la RĂ©volution française, la commune porta provisoirement les noms de MĂ©en-la-ForĂȘt et MĂ©en-Libre[29].

    Le général Vachot écrit le au Comité de salut public de Segré : « J'ai exterminé et presque entiÚrement détruit les Chouans qui ravageaient les districts de Broons, Saint-Méen, Montfort, Chùteaubourg, Vitré, La Guerche, etc. »[30].

    Le XIXe siĂšcle

    En 1822, le collÚge établi dans l'ancienne abbaye de Saint-Méen-le-Grand est transformé en petit séminaire.

    De 1878 Ă  1879 le barde breton Jean-Baptiste ThĂ©odore Marie Botrel a vĂ©cu chez sa grand-mĂšre Ă  Saint MĂ©en le Grand, dans une chaumine au Parson. Son Ɠuvre en sera profondĂ©ment marquĂ©e.

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Saint-MĂ©en-le-Grand porte les noms de 107 soldats morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale[31].

    Le , à Chùlons-sur-Marne (Marne), un soldat originaire de Saint-Méen, Louis Ruelleux[32], du 19e bataillon de chasseurs à pied, est fusillé pour l'exemple pour « abandon de poste devant l'ennemi par automutilation » à la suite d'une décision du conseil de guerre de la 4e armée[33].

    L'Entre-deux-guerres

    En 1918, le nom officiel de la commune est modifié de Saint-Méen en Saint-Méen-le-Grand pour la différencier de la commune de Saint-Méen située dans le FinistÚre.

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Saint-MĂ©en-le-Grand porte les noms de 11 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[31].

    L'aprĂšs-Seconde Guerre mondiale

    Trois soldats originaires de Saint-MĂ©en-le-Grand sont morts pendant la guerre d'Indochine : Yves Le Gras[34], Claude Riou[35] et son frĂšre Roger Riou[36].

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-MĂ©en-le-Grand Blason
    De gueules Ă  trois Ă©cussons d’argent chargĂ©s chacun de trois mouchetures d’hermine de sable.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie fut construite en 1933 (pose de la premiĂšre pierre en ). Elle ne sera inaugurĂ©e que le (en mĂȘme temps que les bureaux de Poste et Justice de Paix y attenant). Cet hĂŽtel de ville avec son clocheton, inspirĂ© des mairies de Gouda (Pays-Bas) et de Vichy, offre une architecture Ă©tonnante (illuminations nocturnes). À l'intĂ©rieur de la mairie, une plaque gravĂ©e rappelle les annĂ©es d'enfance du barde breton ThĂ©odore Botrel (1865-1925) vĂ©cues Ă  Saint-MĂ©en au Parson, chez sa grand-mĂšre Fanchon.

    Depuis 1945, sept maires se sont succĂ©dĂ© Ă  la tĂȘte de la ville :

    Liste des maires successifs[37]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mai 1945 1947 François Hervet
    1947 1951 Marcel Fleury
    1952 mars 1965 Édouard Janet
    mars 1965 juin 1995 Jean Guégau DVD Médecin
    juin 1995 mars 2008 Bernard Josse DVD Ingénieur agricole retraité
    mars 2008 mars 2014 Michel Cottard UMP Retraité
    mars 2014 En cours Pierre Guitton[38] UDI Cadre comptable retraitĂ©, conseiller dĂ©partemental (2015 → 2021)

    Enseignement

    • École maternelle publique : 1
    • École maternelle privĂ©e : 1
    • École primaire publique : 1
    • École primaire privĂ©e : 1 (Ă©cole Saint-Joseph)
    • CollĂšge public : 1 (collĂšge Camille-Guerin)
    • CollĂšge privĂ© : 1 (collĂšge Notre-Dame)
    • LycĂ©e hĂŽtelier privĂ© : 1
    • Maison Familiale Rurale : 1

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[40].

    En 2020, la commune comptait 4 576 habitants[Note 7], en stagnation par rapport Ă  2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3701 6901 6611 8921 9132 0572 3192 6162 830
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 7472 3042 3902 3472 6082 8832 9012 8483 403
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 9712 9552 6712 5032 6012 6612 8142 8652 742
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    2 8873 0633 3583 7423 7293 5663 9434 0264 426
    2015 2020 - - - - - - -
    4 6104 576-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee Ă  partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune est labellisée Village étape depuis 2017.

    • HĂŽtel : 1 /
    • Grandes surfaces gĂ©nĂ©ralistes (supermarchĂ©s) : 3 /
    • Distribution spĂ©cialisĂ©e (meuble, bricolage, jardinage...) : 6 /
    • Grandes et moyennes surfaces de discount : 1 /
    • Alimentations, Ă©piceries : 1 /
    • Boucheries, charcuteries, traiteurs : 2 /
    • Poissonneries : 2 (supermarchĂ©s) /
    • Boulangeries, pĂątisseries : 5 /
    • Presse, fournitures scolaires et de bureau : 2 /
    • Mode, habillement, chaussures : 4 /
    • Banques, assurances : 10 /
    • Bars, tabac : 14 /
    • Restaurants : 10 /
    • Coiffure, hygiĂšne, esthĂ©tique : 9 /
    • MatĂ©riel informatique (vente, entretien) : 1 /
    • Auto-Ă©cole : 3 /
    • Art de la table, cadeaux : 2 /
    • Bijouterie, horlogerie : 1 /
    • Automobile (vente, entretien) : 6 /
    • Moto, cycles, motoculture (vente, entretien) : 2 /
    • Carburants : 2 (supermarchĂ©s) /
    • Vins et spiritueux : 1 /
    • Pharmacie, optique : 3 /
    • MĂ©decine de ville, sages-femmes, paramĂ©dical, vĂ©tĂ©rinaire : 8 /
    • Photo, vidĂ©o (vente de matĂ©riel, dĂ©veloppement photo) : 1 /
    • Radio-tĂ©lĂ©vision, Ă©lectromĂ©nager : 2 /
    • Cordonnerie, pressing, sellerie : 3 /
    • Fleurs, pĂ©piniĂ©ristes : 3 /
    • Immobilier, architecture, travail temporaire : 4 /
    • Pompes funĂšbres : 2 /
    • Articles de pĂȘche : 1 /
    • piscine: 1

    Marché le samedi matin devant la place de la Mairie

    Sous-sol

    Le bassin armoricain possÚde un sous-sol varié et à Saint-Méen, il y a plus spécialement du gneiss au nord et du schiste argileux ailleurs.

    Agriculture

    Autrefois, l’agriculture Ă©tait essentiellement basĂ©e sur la culture du blĂ©, du pommier et des cultures fourragĂšres pour les vaches laitiĂšres et l’élevage porcin.

    Une coopĂ©rative laitiĂšre trĂšs importante fut implantĂ©e pour la transformation du lait. Elle est nĂ©e grĂące Ă  l’obstination du sĂ©nateur Marcel Dauney. La C.O.L.I.V. (CoopĂ©rative LaitiĂšre d’Ille-et-Vilaine) est situĂ©e Ă  la Lande Fauvel, aux abords de la ville, dans la zone industrielle. La C.O.L.I.V. a reçu en 1983 une mĂ©daille au concours gĂ©nĂ©ral de Paris. GroupĂ©e depuis avec Entremont Alliance, l’usine va fermer dans quelques mois, non pas par souci financier car l’usine Ă©tait trĂšs rentable mais par le groupe qui vit de nombreuses restructurations et qui est dĂ©sormais alliĂ© avec UNICOPA.

    Personnalités liées à la commune

    • Louis Bobet dit Louison Bobet, coureur cycliste nĂ© le . Le musĂ©e Louison-Bobet, situĂ© rue de GaĂ«l, le musĂ©e retrace la carriĂšre du champion cycliste Louison Bobet, enfant du pays. DiffĂ©rents objets d’époque y sont exposĂ©s : livres, tĂ©moignages, maquettes, vidĂ©os, photos, revues, mĂ©dailles, maillots, fanions, Ă©charpes, vĂ©los
 Louison Bobet est inhumĂ© Ă  Saint-MĂ©en ;
    • Jean Bobet, son frĂšre cadet ;
    • Francis Pipelin ;
    • FrĂ©dĂ©ric Guesdon, coureur cycliste nĂ© le . Vainqueur de Paris-Roubaix et de Paris-Tours ;
    • Le compositeur breton ThĂ©odore Botrel (1865-1925) vĂ©cut Ă  Saint-MĂ©en au Parson, chez sa grand-mĂšre Fanchon ;
    • le gĂ©nĂ©ral Pierre AndrĂ© Grobon, baron de l'Empire, nĂ© Ă  Saint-MĂ©en le , dĂ©cĂ©dĂ© aux Sables-d'Olonne le Ă  la suite de blessures reçues au cours de la bataille de Saint-Gilles-sur-Vie le prĂ©cĂ©dent, pendant l'insurrection vendĂ©enne de 1815 ;
    • la poĂ©tesse et conteuse gallĂ©sante Ernestine Lorand, nĂ©e Ă  Saint-MĂ©en en 1921. Une rue porte son nom.

    Lieux et monuments

    • Abbaye de Saint-MĂ©en : abbatiale classĂ©e monument historique (fresques datant du XIVe siĂšcle retraçant la vie de saint MĂ©en et la montĂ©e au paradis), visite guidĂ©e sur demande. L'abbaye de Saint-MĂ©en, dans l'ancien Ă©vĂȘchĂ© de Saint-Malo, est la plus ancienne abbaye du dĂ©partement.
      • Église abbatiale de Saint-MĂ©en (XIe siĂšcle) : marquĂ©e par l'histoire et les reconstructions, l'abbatiale de Saint-MĂ©en est loin d'avoir livrĂ© tous ses secrets. Les reliques du moine fondateur saint MĂ©en y sont conservĂ©es. L'Ă©glise contient Ă©galement des fragments de vitraux comptant parmi les plus anciens de Bretagne, du XIIIe et XIVe siĂšcle. Plusieurs annĂ©es de restauration ont derniĂšrement permis de mettre au jour de vĂ©ritables trĂ©sors, comme un magnifique mur datant du XIe siĂšcle ; (Il est Ă  noter qu'un chapiteau se trouvant sur l'une des arches du mur roman, a Ă©tĂ© buchĂ©. Cet Ă©lĂ©ment stylistique aurait permis une datation plus fine de ces arcatures.) et une chapelle oubliĂ©e (du XIIe siĂšcle) : la chapelle Saint-Vincent. ClassĂ©e monument historique, l'abbatiale de Saint-MĂ©en est considĂ©rĂ©e par beaucoup comme l'une des plus belles Ă©glises de la rĂ©gion.

    Les fondations de l'Ă©glise remontent Ă  la reconstruction du monastĂšre de Saint-MĂ©en, entre 1024 et 1028. Les transepts auraient Ă©tĂ© Ă©difiĂ©s au XIIe siĂšcle, les deux chapelles ne voyant leur forme actuelle, tout comme la nef principale, qu'au commencement du XIVe siĂšcle. Seules la tour et la chapelle Saint-Vincent conservent donc aujourd'hui des traces de pur roman, le reste de l'abbatiale mĂ©langeant absolument tous les styles. Les derniĂšres et plus importantes transformations furent opĂ©rĂ©es au XIXe siĂšcle. À la suite de l'effondrement de l'antique nef de l'Ă©glise (prolongeant autrefois l'Ă©difice), les lazaristes entreprirent d'inverser l'orientation du lieu. Ainsi que le veut la tradition, l'axe de l'Ă©glise Ă©tait auparavant orientĂ© vers l'est. Aujourd'hui, il l'est vers l'ouest. L'ancien chƓur des moines devint la nef actuelle et le nouveau prit place sous la tour. On dĂ©plaça enfin le porche d'entrĂ©e en perçant le chevet.

    Jumelages

    Saint-Méen-le-Grand est jumelée avec[43] :

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. INSEE : Ă©volution et structure de la population de l'aire urbaine de Saint-MĂ©en-le-Grand.
    2. Scot du Pays de Brocéliande, Projet d'Aménagement et de Développement Durable, 2010, p. 33 Voir le pdf
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    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Jean-Christophe Brilloit, Une population pĂ©rĂ©grine au milieu du XVIIe siĂšcle : les pĂšlerins de Saint-MĂ©en, Annales de Bretagne, no 93, 3, p. 257–279.
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    • Clotilde-Y. Duvauferrier-Chapelle, Saint-MĂ©en-le-Grand CƓur de la Bretagne historique, profonde, mystĂ©rieuse au Pays de Montfort en BrocĂ©liance et GĂ©nĂ©alogie des princes en Bretagne prĂ©facĂ©e par la sĂ©nateur Marcel Daunay et Yann Brekilien. TirĂ© Ă  1 259 exemplaires.
    • Mickael Gendry, L'immunitĂ© du monastĂšre de Saint-MĂ©en et de l'Ăźle de Malo, Ă  l'origine de la crĂ©ation de l'Ă©vĂȘchĂ© d'Alet, Dossiers du Centre de Recherche et d'ArchĂ©ologie d'Alet, volume 38-2010, p. 63-86.

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