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Bataille de Saint-Gilles-sur-Vie

La bataille de Saint-Gilles-sur-Vie se déroula lors de la guerre de Vendée de 1815.

Bataille de Saint-Gilles-sur-Vie
Description de l'image Eglise-saint-gilles.JPG.
Informations générales
Date 2 et
Lieu Saint-Gilles-sur-Vie
Issue Indécise
Belligérants
ImpériauxDrapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
• Pierre André Grobon †• Louis de La Rochejaquelein
Forces en présence
300 hommes1 300 hommes
Pertes
82 Ă  3 morts

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CoordonnĂ©es 46° 41′ 54″ nord, 1° 56′ 22″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Saint-Gilles-sur-Vie
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Bataille de Saint-Gilles-sur-Vie
Géolocalisation sur la carte : Vendée
(Voir situation sur carte : Vendée)
Bataille de Saint-Gilles-sur-Vie

La bataille

Le 2 juin 1815, à Napoléonville, le général Travot apprit que les Britanniques débarquaient des munitions aux Vendéens à Saint-Gilles-sur-Vie. Il était prioritaire, pour les Impériaux, d'empêcher ce débarquement. Aussitôt Travot ordonna au général Grobon de se porter à Saint-Gilles, et au général Estève de gagner Saint-Jean-de-Monts.

Le même jour en fin d'après-midi, les soldats du général Grobon entraient dans Saint-Gilles-sur-Vie et, faibles en nombre, ils se retranchèrent dans des maisons et dans l'église. Kitoë, le capitaine anglais de la frégate l'Astrée, fit apporter un obusier mais celui-ci se révéla inefficace. Finalement, les deux camps restèrent sur leurs positions et la nuit mit fin au combat. Le lendemain, la fusillade reprit et le général Grobon en observation au sommet du clocher fut grièvement blessé par une balle tirée par un soldat vendéen.

Néanmoins, Louis de La Rochejaquelein devina que les Impériaux attendaient des renforts : il ordonna de mettre fin au débarquement et fit disperser les convois d'armes et de munitions, puis il se replia sur Saint-Jean-de-Monts. Les pertes vendéennes ne furent, selon les mémoires de Canuel, que de 2 à 3 morts et quelques blessés. Le général Grobon ne se remit pas de sa blessure : transporté à Nantes, il mourut quatre jours plus tard.

Sources

  • Emile Gabory et Xavier Du Boisrouvray (Ă©dition), Les Guerres de VendĂ©e, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1476 p. (ISBN 978-2-221-11309-7), p. 823.
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