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Mobilier national

Le Mobilier national est un établissement public à caractère administratif français dépendant de la direction générale de la création artistique du ministère français de la Culture, et qui comprend la manufacture des Gobelins, la manufacture de Beauvais, la manufacture de la Savonnerie à Paris et Lodève et les Ateliers nationaux de dentelle du Puy-en-Velay et d'Alençon[1].

Mobilier national
Histoire
Fondation
Prédécesseur
Mobilier national et manufactures nationales des Gobelins de Beauvais et de la Savonnerie (d)
Cadre
Forme juridique
Domaine d'activité
Gestion des sites et monuments historiques et des attractions touristiques similaires
Siège
Pays
Coordonnées
48° 50′ 02″ N, 2° 21′ 03″ E
Identifiants
SIREN
Carte

Historique

Avant le Mobilier national

À la fin du Moyen Âge, « l'ameublement des châteaux royaux est un enjeu primordial pour la cour royale qui se met en scène à travers l'exposition de ses collections d'objets d’art, essentiellement l'orfèvrerie et les textiles »[2]. La cour itinérante nécessite ainsi un service de l'intendance royale chargé, en coulisses, de pourvoir en meubles et en tapisseries les différentes résidences royales, ainsi que celles de leurs serviteurs (en premier lieu les ministres) afin de rendre possible cette représentation quasi permanente. La responsabilité des meubles incombe généralement au valet de chambre tandis que l'entretien et la garde des tapisseries et tentures d'apparat est confiée aux tapissiers, ces deux fonctions ayant tendance à fusionner au XVIIe siècle et devenir des valets de chambre-tapissiers[3].

Sous l'Ancien Régime, Henri IV crée le Garde-Meuble royal en 1604[4], administration royale que Colbert réorganise en 1663 sous le nom de Garde-Meuble de la Couronne[5] et qui, après plusieurs lieux, s'installe en 1772 dans un bâtiment spécialement créé, l'hôtel du Garde-Meuble, actuel Hôtel de la Marine à Paris.

Supprimé à la Révolution, le 30 Floréal an VI ()[6], cette administration renaît en 1800 sous le nom de Garde-Meuble des Consuls, puis Mobilier impérial en 1804[5]. À la suite de plusieurs autres déménagements, il s'installe de 1852 à 1937 au 103 quai d'Orsay, correspondant au terrain aujourd'hui occupé par le musée du quai Branly.

1870 Ă  nos jours

Il prend son nom actuel de Mobilier national après la chute du Second Empire en 1870[5]. La dispersion de ses collections entre différents ministères, administrations et palais[5] est alors aggravée par les incendies du palais des Tuileries et du château de Saint-Cloud[5].

Dans ses locaux du 103 quai d'Orsay, en partie reconstruits en 1884, un musée est ouvert deux jours par semaine le jeudi et le dimanche, afin « de faire passer successivement sous les yeux du public les séries de tapisseries et les meubles précieux qui appartiennent au mobilier national ».

En 1892, l'administrateur du Garde-Meuble National, Édouard-Thomas Williamson, est l'auteur d'un catalogue de la collection du musée[7]. La IIIe République ordonne par la loi du , la réalisation d'un inventaire des meubles présents dans les réserves[5].

En 1901, le musée du Louvre prend en charge par décret du gouvernement une partie des collections et des pièces rares, auparavant réunies dans le musée du Garde-Meuble.

En 1937, le Mobilier national quitte le terrain du quai d'Orsay, pour accueillir le Centre des métiers de l'Exposition universelle de 1937 et est installé dans un nouveau bâtiment construit par Auguste Perret sur les anciens jardins de la manufacture des Gobelins.

En 1959, le Mobilier national est rattaché au ministre chargé des Affaires culturelles[5] et en 1982, il est placé sous la tutelle de la Délégation aux Arts plastiques du ministère de la Culture[5].

Le , le Mobilier national devient un service à compétence nationale[8] - [5].

Au , en application du décret no 2021-1890[1], il change à nouveau de statut pour celui d'établissement public à caractère administratif.

Missions

En 1924 aménagement de la salle de Versailles pour élection du président de la République.
Action de restauration d'un tapis
Restauration d'un tapis dans un des ateliers de restauration du Mobilier national.

Il a pour mission de meubler les bâtiments officiels de la RĂ©publique française (Palais de l'ÉlysĂ©e[9], HĂ´tel de Matignon, certains ministères et ambassades Ă  l'Ă©tranger, etc.), auxquels il prĂŞte certains des objets de sa collection. Celle-ci en compte plus de 200 000, datant du XVIIe siècle Ă  nos jours. 75 000 d’entre eux possèdent une valeur patrimoniale, parmi lesquels plusieurs milliers d’objets prestigieux ou prĂ©cieux[10]. Ils stockent Ă©galement les drapeaux Ă©trangers utilisĂ©s lors des rĂ©ceptions de dignitaires Ă©trangers[11].

Il est également chargé de la conservation et de l'entretien de ces objets, au sein de sept ateliers d'art : restauration de tapisseries, restauration de tapis, tapisserie d'ameublement, tapisserie de décor, menuiserie en sièges, ébénisterie et lustrerie-bronze.

Outre les objets eux-mĂŞmes, le Mobilier national conserve une documentation comprenant des dessins ou des archives.

En 1964, André Malraux, alors ministre de la Culture, fait créer un atelier de recherche et de création au sein du Mobilier national : l'ARC[5].

Le Mobilier national a aussi un rôle de médiation culturelle, notamment par l'organisation d'expositions.

Ces principales missions ont été définies par un décret en date du [5] - [12], codifié entre-temps au code du patrimoine.

Manufactures et ateliers nationaux

Au Mobilier national ont été rattachés :

Le récolement

Depuis l'origine de l'institution, l'administration générale du Mobilier national réalise périodiquement l'inventaire de ses richesses. Le premier inventaire connu fut entrepris par Gédéon Berbier du Mets, dès sa nomination par Colbert à la tête du Garde-Meuble royal. L’inventaire entrepris depuis 1950 est aujourd’hui informatisé[13].

L'une des missions importantes de l'Ă©tablissement, est la vĂ©rification rĂ©gulière de la prĂ©sence physique des biens mis Ă  disposition, sous sa responsabilitĂ©[Note 1], afin d'Ă©viter des « disparitions », lors des prĂŞts aux diffĂ©rents organismes (environ 180 000 prĂŞts)

Les observations successives de la Cour des comptes, et particulièrement son rapport public de 1996, ont conduit le Premier ministre de l'époque, Alain Juppé, à publier une circulaire, le de cette même année, à la suite de laquelle le décret no 96-750 du [14] a créé une commission (la CRDOA), chargée de diriger le récolement[Note 2] de tous les dépôts de mobilier et d'œuvres d'art consentis par la Direction des musées de France, le Musée national d'art moderne, le Mobilier national, le Fonds national d'art contemporain. Les travaux de cette nouvelle commission, ont débuté en [15], et depuis lors, de nombreuses irrégularités sont signalées périodiquement aux autorités compétentes, suivies de dépôts de plaintes[16].

En 2007, peu avant son dĂ©part, le Premier ministre de l'Ă©poque, Dominique de Villepin, avait fait diligenter un inventaire gĂ©nĂ©ral, transmis Ă  son successeur François Fillon, et qui avait permis Ă  la commission de rĂ©colement, et de l'inventaire physique, de constater la disparition de plus de 17 000 pièces, soit environ 19,1 % des objets prĂŞtĂ©s[17] - [18].

Plus rĂ©cemment, la Cour des comptes, dans son rapport 2014, indique que 625 objets, ainsi que 32 Ĺ“uvres prĂŞtĂ©es par les musĂ©es nationaux, sont signalĂ©s comme « non vus »[19] - [20], ce que la Cour des comptes assimile Ă  de pures et simples « disparitions »[Note 3].

Avec un taux de perte de 26 %, le ministère des Affaires étrangères est le plus mauvais élève. Les ambassades, richement dotées, sont les plus faciles à dépouiller. En particulier en Europe de l’Est, où l’on a retrouvé des objets provenant des représentations françaises sur le marché de Naschmarkt, à Vienne, en Autriche[21].

Siège

Son dépôt est situé 1 rue Berbier-du-Mets, dans le 13e arrondissement de Paris (quartier de Croulebarbe), dans un bâtiment en béton armé construit en 1936 par Auguste Perret sur les anciens jardins de la manufacture des Gobelins. Son entrée principale se situe sur la place en Hommage-aux-Femmes-Victimes-de-Violences, près du square René-Le Gall.

Liste des responsables

Liste établie d'après les Almanachs officiels, dossiers de légion d'honneur et la bibliographie indiquée. Les dates avec crochets signifient que ce sont des dates où l'on sait que le personnage occupe ces fonctions, la période peut s'étendre avant ou après. Les dates sans crochets sont les dates de début ou fin avérées.

Intendants

  • 1604-? : Etienne de La Font,sieur de La Motte, auditeur de la Chambre des comptes de Rouen, intendant des meubles de la Couronne par lettres de provision du .
  • 16??-16?? : Jacob de La Font, dates inconnues
  • -1627 : Jean Dujon, sieur de La VallĂ©e d’Assigny (?-1652), trĂ©sorier gĂ©nĂ©ral de la cavalerie lĂ©gère, intendant des meubles de la Couronne
  • 1627-1642 : Pierre Bonnard (?-1642), contrĂ´leur gĂ©nĂ©ral des gabelles en la gĂ©nĂ©ralitĂ© de Paris, intendant gĂ©nĂ©ral des meubles de la Couronne
  • 1642-1658 : Roger Bonnard, intendant gĂ©nĂ©ral des meubles de la Couronne
  • 1658-1662 : Paul Dujardin, intendant gĂ©nĂ©ral des meubles de la Couronne
  • 1662- : Prosper Bauyn, sieur d’Angervillier (?-1700), intendant gĂ©nĂ©ral des meubles de la Couronne
  • -: GĂ©dĂ©on Berbier du Metz (1626-1709), intendant et contrĂ´leur gĂ©nĂ©ral des meubles de la Couronne. La rue oĂą se trouve le Mobilier national, dans le 13e arrondissement porte son nom
  • - :
  • - : MoĂŻse-Augustin de Fontanieu (1662-1725), secrĂ©taire du roi, directeur gĂ©nĂ©ral du commerce, intendant et contrĂ´leur gĂ©nĂ©ral des meubles de la Couronne
  • - : Gaspard MoĂŻse Augustin de Fontanieu (1694-), conseiller au Parlement de Paris, intendant et contrĂ´leur gĂ©nĂ©ral des meubles de la Couronne en survivance (1717-), en titre (-)
  • - : Pierre-Élisabeth de Fontanieu (1731-1784), intendant et contrĂ´leur gĂ©nĂ©ral des meubles de la Couronne
  • - : Marc-Antoine Thierry de Ville-d'Avray (1732-1792), premier valet de chambre du roi, intendant et contrĂ´leur gĂ©nĂ©ral des meubles de la Couronne, commissaire gĂ©nĂ©ral de la Maison du roi au dĂ©partement du Garde-meuble de la Couronne en survivance (-), en titre (-)

Gardes généraux

  • 1616-?: Jacques Valetz, garde-meuble du roi
  • 1630: Nicolas de Jacquinot, garde des meubles du roi
  • 1629-1651: Jean Gaboury, garde-meuble et tapissier du roi
  • 1651-: Charles Moysnier, garde gĂ©nĂ©ral des meubles de la Couronne
  • -1665: Henri Guillain, valet de chambre de la reine, garde gĂ©nĂ©ral des meubles de la Couronne
  • -1685: Louis Le Cosquino, sieur de Fulvy (?-1685), garde gĂ©nĂ©ral des meubles de la Couronne
  • -1693: Charles-Lavinio Turola ou Tourolle (?-1693), garde-meuble du palais Mazarin, garde gĂ©nĂ©ral des meubles de la Couronne
  • -: Dominique-LĂ©onard Turola ou Tourolle (?-1701), garde gĂ©nĂ©ral des meubles de la Couronne
  • -: MacĂ© Courcelles (?-1728), valet de chambre du roi, garde gĂ©nĂ©ral des meubles de la Couronne
  • -: Claude NĂ©rot (1672-1750), receveur gĂ©nĂ©ral des domaines Ă  Caen puis Ă  Rouen, commis Ă  la garde des meubles de la Couronne (-1716), garde gĂ©nĂ©ral des meubles de la Couronne (-)
  • 1742-1748: Charles Tourolle (1693-1748), marĂ©chal des logis du roi, garde gĂ©nĂ©ral des meubles de la Couronne en survivance (1728-1742), en titre (1742-1748)
  • 1748-: Claude NĂ©rot, garde gĂ©nĂ©ral des meubles de la Couronne
  • -1753: Philibert Chanousse-Ollivier (1700-1773), garde gĂ©nĂ©ral des meubles de la Couronne
  • 1753-1764: Jean-François Gentil de CĹ“ur vers 1670-1764), garde gĂ©nĂ©ral des meubles de la Couronne
  • -: Pierre Randon de Pommery (vers 1714-1787), receveur gĂ©nĂ©ral des finances de la gĂ©nĂ©ralitĂ© de Soissons, garde gĂ©nĂ©ral des meubles de la Couronne; Marc-Antoine-François Randon de La Tour (1736-1793), garde gĂ©nĂ©ral des meubles de la Couronne en survivance (-)
  • -1792: Alexandre Lemoine de CrĂ©cy (1735-1794), garde gĂ©nĂ©ral des meubles de la Couronne

Mobilier national, Mobilier impérial, Garde-meuble de la couronne, Garde-meuble national

  • - : Jean-Bernard Restout, directeur du Garde-meuble national[23]
  • -11 frimaire an II () : François-Louis Bayard, inspecteur gĂ©nĂ©ral provisoire du Garde-meuble national[23]
  • 11 frimaire an II ()-14 fructidor an II () : Louis-François Dubois, inspecteur provisoire du Garde-meuble national[23]
  • 14 fructidor an II ()-1er brumaire an V () : François-Louis Bayard, inspecteur gĂ©nĂ©ral provisoire du Garde-meuble national
  • 22 frimaire an IV ()-26 vendĂ©miaire an VI () : Nicolas-Auguste Villette, directeur gĂ©nĂ©ral du Garde-meuble national[23]
  • 1797-1804 : Martin Lefuel, contrĂ´leur de l'administration intĂ©rieure du palais du Directoire exĂ©cutif puis du palais des consuls, puis conservateur du mobilier des palais du gouvernement
  • 13 brumaire an XIII ()- : Étienne-Jacques Calmelet (1773-1840), administrateur du Mobilier impĂ©rial[24] - [23]
  • 1806-1814 : Alexandre-Jean Desmazis (1768-1841), administrateur du Mobilier impĂ©rial[25] - [23]
  • 1814- : Armand Thierry de Ville-d'Avray (1773-1844), premier valet de chambre du roi, intendant du Garde-meuble de la Couronne
  • -1830 : Louis-Victoire-Xavier Papillon, baron puis vicomte de La FertĂ© (1784-1849), intendant gĂ©nĂ©ral de l’argenterie et des menus-plaisirs du roi, directeur gĂ©nĂ©ral du Mobilier de la Couronne[26].
  • 1831-1848 : Germain Delavigne (1790-1868), conservateur du Mobilier de la Couronne puis du Mobilier national[27]
  • - : Louis-Michel Leblond[28], inspecteur principal (-), directeur, puis directeur inspecteur (-), puis inspecteur gĂ©nĂ©ral (-)
  • - : Thomas Moore Williamson (1809[Note 4]-1875)[29], administrateur du Mobilier de la Couronne
  • ?-1874: Narcisse Paul LĂ©on Bidos (1816-.), inspecteur principal de la rĂ©gie des palais nationaux [30].
  • - : Charles Joly dit un temps « Joly de Montesson Â» (1834-1916), chef de bureau Ă  la direction des bâtiments civils et palais nationaux, conservateur du Mobilier national[31]
  • [32]-1894 : Édouard Thomas Williamson (nĂ© Ă  Paris le ), commis principal Ă  l'administration du Mobilier de la Couronne puis du Mobilier national, rĂ©dacteur au ministère des Travaux publics, conservateur du Mobilier national[33]
  • 4 ou - : Henri ThĂ©odore Locquet (Paris, - Paris, )[34], sous-chef de bureau Ă  al direction des bâtiments civils et palais nationaux, administrateur du garde-meuble national
  • [35]- : Ernest Dumonthier (nĂ© Ă  Paris le )[36], sous-chef de bureau au ministère de l'Instruction publique, administrateur du Mobilier national
  • - : Guillaume Janneau (Saint-Nazaire, 1887-1957), inspecteur des monuments historiques[37]

Mobilier national

Avec ajout progressif des manufactures des Gobelins, Savonnerie, Beauvais, Lodève, dentelles d'Alençon et du Puy.

Administrateurs généraux et directeurs

  • 1941-1944 : Guillaume Janneau Il devient Ă  cette date administrateur gĂ©nĂ©ral Ă  la fois du Mobilier national et des Manufactures nationales des Gobelins, Beauvais, la Savonnerie qui sont rattachĂ©s Ă  l'institution.
  • - : Georges Fontaine (1900-1969), conservateur en chef du dĂ©partement des objets d'art du MusĂ©e du Louvre, nommĂ© administrateur gĂ©nĂ©ral le Il poursuit sa carrière comme inspecteur gĂ©nĂ©ral de l'enseignement artistique en 1950[38].
  • -14 octobre 1960 : Henri Gleizes (1914-2000), administrateur gĂ©nĂ©ral
  • 14 octobre 1960-1963 : Michel Florisoone (1904-1973), conservateur des musĂ©es nationaux, administrateur gĂ©nĂ©ral
  • 16 dĂ©cembre 1963-12 septembre 1991 : Jean Coural (1925-2001), conservateur des musĂ©es nationaux, administrateur gĂ©nĂ©ral
  • -1993 : Raymond Lachat[39], inspecteur de la jeunesse et des sports, administrateur gĂ©nĂ©ral
  • -2003 : Jean-Pierre Samoyault[40], conservateur gĂ©nĂ©ral du patrimoine, administrateur gĂ©nĂ©ral
  • 1er mars 2003-2014 : Bernard Schotter[41], administrateur civil hors classe, administrateur gĂ©nĂ©ral
  • janvier- : JĂ©rĂ´me Poulain, administrateur civil hors classe, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Mobilier national, administrateur gĂ©nĂ©ral par intĂ©rim de au
  • - : HervĂ© Barbaret, administrateur civil hors classe, directeur
  • 11 - : Catherine Ruggeri, inspectrice gĂ©nĂ©rale des affaires culturelles, directrice par intĂ©rim[42]
  • 12 : HervĂ© Lemoine, conservateur gĂ©nĂ©ral du patrimoine, directeur[43] - [44]

Directeurs des collections

  • 1992-1993 : Nicole de Reynies (1938-), conservatrice gĂ©nĂ©rale du patrimoine, directrice des collections
  • 1994-2003 : Colombe Samoyault-Verlet (1938-2009), conservatrice gĂ©nĂ©rale du patrimoine, directrice des collections
  • 2003-2012 : Arnauld Brejon de LavergnĂ©e (1945-), conservateur gĂ©nĂ©ral du patrimoine, directeur des collections
  • 2012-2018 : Christiane Naffah-Bayle (1951-), conservatrice gĂ©nĂ©rale du patrimoine, directrice des collections
  • Depuis 2018 : Thierry Sarmant (1969-), conservateur gĂ©nĂ©ral du patrimoine, directeur des collections

Notes et références

Notes

  1. La procédure de l’état annuel appliquée au Mobilier National et qui, selon la commission, « engage la responsabilité des dépositaires et devrait être indissociable de l’arrêté de dépôt »
  2. La précédente commission de récolement n'avait été créée qu'en 1966. En 1996, son domaine de compétence a été étendu, et sa mission redéfinie. En ce qui concerne les musées de France, le récolement décennal n'a été rendu obligatoire qu'à partir de l'arrêté du
  3. Parmi les diffĂ©rents ministères, celui de l’Éducation nationale est le moins soigneux, avec un taux de 45,7 %. La plupart des disparitions sont cependant anciennes : pour les MusĂ©es nationaux, 60 % des pertes se situent ainsi avant 1945.
  4. NĂ© Ă  Londres le 5 juin 1809.

Références

  1. Décret du 29 décembre 2021 portant création de l'établissement public Mobilier national - Manufactures nationales des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie - Ateliers-conservatoires d'Alençon et du Puy-en-Velay.
  2. Caroline Vrand, « Tendre » et « destendre » : l’ameublement des résidences royales à la fin du Moyen Âge », Livraisons de l'histoire de l'architecture, no 25,‎ , p. 109 (DOI 10.4000/lha.310).
  3. Le Garde-Meuble de la Couronne et ses intendants du XVIe au XVIIIe siècle, CTHS, , p. 18-19.
  4. Le Garde-Meuble de la Couronne et ses intendants du XVIe au XVIIIe siècle de Stephane Castelluccio, (ISBN 2-7355-0554-5), édition CTHS, 2004, p. 31
  5. Mobilier national, « Mobilier national - Petit Historique », Mobilier national (consulté le )
  6. Aleth Tisseau des Escotais, Le Garde-Meuble sous la RĂ©volution et l'Empire (1792-1815), Ecole nationale des chartes, (lire en ligne)
  7. Édouard-Thomas Williamson, « Musée du Garde-Meuble », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
  8. Arrêté du 23 décembre 2002 érigeant le Mobilier national et les manufactures nationales des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie en service à compétence nationale, sur le site legifrance.gouv.fr, consulté le 24 septembre 2015
  9. Mobilier national, « Palais de l'Élysée, Présidence de la République », sur mobilier-national.culture.gouv.fr (consulté le ).
  10. Les Collections
  11. Claire Bommelaer, « Le Mobilier national dans tous ses Ă©tats Â», Le Figaro, vendredi 24 avril 2015, page 28.
  12. Décret n°80-167 du 23 février 1980 Fixant les modalités de mise en dépôt, de contrôle et d'entretien par l'administration générale du mobilier national, de meubles et objets mobiliers dans les immeubles administratifs, sur le site legifrance.gouv.fr, consulté le 24 août 2014
  13. Mobilier National, « Mobilier National : Conserver, Inventorier, Inspecter », sur mobiliernational.culture.gouv.fr (consulté le ).
  14. Décret n°96-750 du 20 août 1996 portant création d'une nouvelle commission de récolement des dépôts d'œuvres d'art, sur le site legifrance.gouv.fr, consulté le 24 août 2014
  15. Le Sénat, « Disparition de meubles mis en dépôt par le Mobilier national, 12ème législature », sur Année 2004 (consulté le ).
  16. Ministère de la Culture, « A la recherche des œuvres déposées et disparues issues des collections nationales », sur culture.gouv.fr, (consulté le ).
  17. Jeanne Pavard, « Face au pillage du mobilier national, l’État doit améliorer la gestion de son patrimoine », sur contrepoints.org, (consulté le ).
  18. forums France 2, « Inventaire 2007 du mobilier national », sur forums.france2.fr, (consulté le ).
  19. Cour des Comptes - Chambres régionales des comptes, « Rapport public annuel 2014 », sur ccomptes.fr, année 2014 (consulté le ).
  20. Dominique Albertini - Libération, « Les meubles disparus de la République », sur liberation.fr, (consulté le ).
  21. Roland du Luart - Sénat, commission des Finances, « Rapport d'information fait au nom de la commission des finances sur l'inventaire des œuvres d'art en dépôt dans les représentations diplomatiques », sur ladocumentationfrancaise.fr, (consulté le ).
  22. Stéphane Casteluccion, ses deux ouvrages sur les intendants du garde-meuble de la Couronne
  23. Aleth Tisseau des Escotais, « Le Garde-meuble sous la RĂ©volution et l’Empire (1792-1815). Une institution royale en contexte rĂ©publicain puis impĂ©rial Â» (thèse d'Ă©cole des chartes).
  24. Pierre Branda, Napoléon et ses hommes : La Maison de l'Empereur, 1804-1815, Fayard, 2011, 584 p. ; Mathieu Da Vinha, Raphaël Masson, Versailles : Histoire, dictionnaire et anthologie, Robert Laffont, 2015, 1292 p.
  25. Almanach impérial 1813.
  26. Almanach royal, 1826 ; 1827 ; 1828 ; 1829 ; .
  27. Almanach royal, 1832 ; 1835 ; 1839 ; 1844 ; 1845 ; 1847.
  28. Almanach impérial, 1853.
  29. Almanach impĂ©rial 1854 et 1868 (sans prĂ©nom, sans doute s'agit-il de lui) ; dossier de LĂ©gion d'honneur ; archives du Mobilier national, registre matricule du personnel.
  30. Almanach national 1873.
  31. Almanach national ; dossier de LĂ©gion d'honneur.
  32. Dossier de légion d'honneur ; Almanach national, 1879 ; 1886.
  33. Marius Vachon, Château de Saint-Cloud, son incendie en 1870 : Inventaire des œuvres, 2016. Almanach national 1879. Almanach national 1886 sous le titre d'administrateur. Almanach national 1887 sous le titre de conservateur. Cf aussi : Almanach impérial 1868.
  34. Dossier de Légion d'honneur (indiquant une prise de fonction au 4 août) ; Archives du Mobilier national, registre matricule, indiquant arrivée au 5 août.
  35. Dossier de légion d'honneur.
  36. Dossier de légion d'honneur ; Archives du Mobilier national, registre matricule du personnel.
  37. Archives du Mobilier national : administrateur adjoint du Mobilier national en 1923 puis administrateur en 1926. Il est en plus chargé provisoirement des fonctions de directeur de la manufacture nationale de Beauvais, le 1er janvier 1935, et de Sèvres au 1er janvier 1937. À compter du 1er janvier 1941, administrateur général du Mobilier national et des manufactures nationales des Gobelins, Beauvais, Sèvres. Suspendu le 14 septembre 1944, il est réintégré le 29 août 1945 et admis à faire valoir ses droits à la retraite à compter du 14 septembre 1945. La Manufacture des Gobelins, dans la première moitié du XXe siècle.
  38. Archives du Mobilier national.
  39. JORF no 239 du 12 octobre 1991, page 13420.
  40. JORF n° 38 du 15 février 1994, page 2614.
  41. JORF n° 44 du 21 février 2003, page 3207, texte n° 61.
  42. JORF n° 0169 du 21 juillet 2017, texte n° 40.
  43. « Hervé Lemoine, nouveau directeur du Mobilier national », sur mobiliernational.culture.gouv.fr, (consulté le ).
  44. JORF n°0020 du 25 janvier 2018, texte n° 57.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Edouard-Thomas Williamson, Les Meubles d'art du mobilier national, choix des plus belles pièces, 1888
  • StĂ©phane Castelluccio, Le Garde-meuble de la Couronne et ses intendants du XVIe au XVIIIe siècle, Paris, CTHS, 2004
  • Henri Gleizes, Dans les coulisses du Mobilier national, Paris, Olivier Orban, 1983
  • Jean-Pierre Samoyault, Le Mobilier national et les manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais sous la IVe RĂ©publique, commandes et achats, Centre national des arts plastiques, 1997
  • Aleth Tisseau des Escotais, « Le Garde-Meuble sous la RĂ©volution et l’Empire (1792-1815) : une institution royale en contexte rĂ©publicain puis impĂ©rial Â», thèse de l’Ecole nationale des chartes, 2013
  • Jules Guiffrey, Inventaire gĂ©nĂ©ral du mobilier de la couronne sous Louis XIV (1663-1715), Paris, 1885-1886 :

Liens externes

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