Charles Paulin François Matet
Charles Paulin François Matet, né à Montpellier le , et mort dans la même ville le , est un peintre français.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 79 ans) Montpellier |
Nom dans la langue maternelle |
Charles, Paulin, François Matet |
Nationalité |
Française |
Activités | |
Autres activités |
Professeur à l'école des beaux-arts de Montpellier dès 1827, conservateur du musée Fabre de 1837 à sa mort |
Maître |
Antoine François Matet (père) et Louis Hersent |
Élève | |
Lieux de travail | |
Distinction |
Biographie
Né à Montpellier le de Marianne Couloudre et d'Antoine François Matet, financier, peintre et professeur de dessin[1], Charles Paulin François Matet commence sa formation avec son père, puis s'installe à Paris pour se perfectionner auprès de Louis Hersent.
Portraitiste reconnu sous la Restauration et le Second Empire, Charles Matet est une figure incontournable de la peinture montpelliéraine[2]. Professeur à l'école des beaux-arts de Montpellier dès 1827, il succède en 1837 à François-Xavier Fabre comme conservateur du musée Fabre, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort le .
Il réalise plusieurs centaines de portraits de membres de la haute société languedocienne mais aussi quelques scènes de genre .
Il forme de nombreux élèves parmi lesquels Alexandre Cabanel, Ernest Michel, Édouard-Antoine Marsal et aussi Eugène Castelnau, Alfred Bruyas, Antoine Guillaume Trinquier (Le Vigan - Montpellier ), Antonin Marie Chatinière (1828-1904 c.), le sculpteur Auguste Baussan, personnalités que fréquentait Frédéric Bazille.
Il expose au Salon de 1824 à 1869, avec en 1833 un portrait d'homme (n°812) et en 1859 une étude de tête d'homme (conservée au musée d'art et d'archéologie de Laon).
Le , il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[3] - [4].
Veuf à deux reprises, de Sophie de Bay d'abord puis de Marie Vergnes, il épouse en troisièmes noces Marie Magdelaine Léontine Sablier ; son frère Abraham Esprit Matet, né le , fut professeur de dessin à l'école des beaux-arts de Montpellier[5].
Charles Paulin François Matet est essentiellement un portraitiste.
Ĺ’uvres dans les collections publiques
- Laon, musée d'art et d'archéologie : Tête d'homme , étude , 1859.
- Montpellier :
- musée Fabre :
- L'Atelier des élèves de David 1814 , d'après le tableau de Léon Matthieu Cochereau, réalisée probablement lors de son séjour parisien ;
- Portrait de femme, 1823 ;
- Autoportrait, 1832 ;
- Sophie de Bay, sa première épouse, avant 1838 ;
- Mademoiselle de Lassus, 1844 ;
- Main d'Alfred Bruyas, 1845-1848 ;
- La veste de velours, 1851 ;
- Nature morte de fruits, 1851 ;
- Marquis de Montcalm, 1855 ;
- Un prĂŞtre ;
- Madame Charles Estor, 1868 ;
- L'Arracheur de dents, d'après Gerrit Dou ;
- Monseigneur Marie-Nicolas Fournier (1750-1834) , évêque de Montpellier de 1806 à 1834, dépôt de l'archidiocèse, Classé MH[6].
- faculté de Médecine :
- des portraits de personnalités médicales, protégés en tant qu'objets monuments historiques :
- Étienne Frédéric Bouisson-Bertrand (1813-1884), professeur de Physiologie à la faculté de Médecine de Strasbourg de 1838 à 1840, professeur de Pathologie externe, de Clinique chirurgicale, d'Opérations et d'Appareils à la faculté de Médecine de Montpellier de 1840 à 1884, doyen de 1868 à 1879,membre du Conseil supérieur de l'Instruction publique de 1873 à 188, correspondant de l'Institut, Classé MH[7] ;
- Eugène Estor, professeur d'opérations et d'appareils (1796-1856), Classé MH[8] ;
- Michel Serre , professeur de Clinique chirurgicale (mort en 1840), Classé MH[9].
- des portraits de personnalités médicales, protégés en tant qu'objets monuments historiques :
- faculté de Pharmacie :
- Pierre Marcel Toussaint de Serres de Mesplès (1780-1862) , professeur de minéralogie et de géologie à la Faculté des sciences de Montpellier dès sa création en 1809 et ce durant 53 ans, Inscrit MH[10].
- faculté des Sciences :
- Édouard Albert Roche (1820-1883), chargé de cours (1849-1852), puis professeur de mathématiques transcendantes de 1852 à 1883, célèbre pour ses découvertes en matière de mécanique céleste, Classé MH[11] ;
- Joseph Diez Gergonne (1771-1859), professeur d'astronomie à la faculté des Sciences de Montpellier de 1816 à 1836, Classé MH[12].
- musée Fabre :
- Saint-Gilles-du-Gard, château d'Espeyran : Portrait de madame Frédéric Sabatier d'Espeyran , née Félicie Durand, Inscrit MH[13].
Galerie
Mademoiselle de Lassus (1844), Montpellier, musée Fabre Un Prêtre, Montpellier, musée Fabre Main gauche d'Alfred Bruyas (vers 1845-1848), Montpellier, musée Fabre Sophie de Bay, première épouse de Charles Matet, Montpellier, musée Fabre
Notes et références
- D'après ses actes de baptême et de décès.
- Notice biographique du musée Fabre.
- Dictionnaire Bénézit
- Ernest Michel, Catalogue des peintures et sculptures exposés dans les galeries du musée Fabre de Montpellier, 9e édition, 1890, p.77.
- D'après son acte de décès.
- « Mgr Marie-Nicolas Fournier », notice no PM34003141, base Palissy, ministère français de la Culture
- « Étienne Bouisson-Bertrand », notice no PM34002139, base Palissy, ministère français de la Culture
- « Eugène Estor », notice no PM34002124, base Palissy, ministère français de la Culture
- « Michel Serre », notice no PM34002111, base Palissy, ministère français de la Culture
- « Serres de Mesplès », notice no PM34001398, base Palissy, ministère français de la Culture
- « Édouard Albert Roche », notice no PM34001900, base Palissy, ministère français de la Culture
- « Diez Gergonne », notice no PM34001898, base Palissy, ministère français de la Culture
- « Mme Sabatier d'Espeyran », notice no PM30001421, base Palissy, ministère français de la Culture
Annexes
Bibliographie
- (en) « Charles Paulin François Matet », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)