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Hilaire Benoît Reynaud

Hilaire-Benoît, baron Reynaud (né le à Agde et mort le à Montpellier (Hérault)), est un général français.

Hilaire-Benoît Reynaud
Hilaire Benoît Reynaud
Portrait par Charles Paulin François Matet (1847).

Naissance
Agde, (HĂ©rault)
Décès
Montpellier, (HĂ©rault)
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 1791 – 1834
Distinctions Baron de l'Empire
Commandeur de la LĂ©gion d'honneur
Ordre de la Couronne de fer
MĂ©rite militaire du Wurtemberg
Ordre de Saint-Louis

Biographie[1]

Hilaire Reynaud a 9 ans lorsqu'il entre le , comme boursier du roi, au collège royal militaire d'Effiat, où il retrouve son frère aîné Charles, entré au collège sept plus tôt. Il y reçoit une éducation soignée, dispensée par les Oratoriens et apprend le métier des armes : depuis 1776, le collège était école royale militaire et formait des officiers pour le service du roi. Reynaud quitte le collège d'Eiffiat le , et rejoint sur ordre de Louis XVI le régiment de Médoc infanterie, commandé par le colonel Sérurier.

Il entre au service le comme sergent-major aux bataillon de chasseurs du Midi, formé à Paris et fait les campagnes de 1792 à l’an VIII aux armées du Midi, en Vendée puis en Italie. Passé, le , comme sous-lieutenant au 70e régiment d'infanterie de ligne, ci-devant Médoc, incorporé lors du premier amalgame dans la 129e demi-brigade de bataille, elle-même incorporée dans la 32e Demi-brigade d’Infanterie de Ligne au second amalgame, il est blessé en au combat du col de Raous dans les Alpes. Il est nommé aide-de-camp du général Sérurier le 4 brumaire an II () puis réintégré dans sa demi-brigade comme lieutenant le 23 germinal an III (). À nouveau nommé aide-de-camp du général Sérurier le 13 fructidor () suivant, il passe, en cette qualité, capitaine le 13 ventôse an V () et chef-de-bataillon le 16 messidor () suivant. Admis avec son grade dans la Garde des consuls le 28 pluviôse an VIII (), il se retrouve quatre mois plus tard à Marengo. Il embarque en l’an X pour Saint-Domingue où il est promu adjudant-commandant le 22 fructidor an XI ().

À son retour en France, il est nommé colonel du 15e Régiment d’Infanterie de Ligne le 16 germinal an XII (), devient membre de la Légion d’Honneur le 16 prairial () suivant et commandeur de l’Ordre le 25 (14) du même mois et il est nommé adjudant supérieur du palais impérial, adjoint au général Duroc, duc de Frioul, grand-maréchal du Palais de l'Empereur. Il fait, avec le 8e Corps de la Grande Armée, la campagne de Prusse et de Pologne et combat à la bataille d'Iéna en . Il sera blessé d'un coup de biscaïen à la jambe droite, à Friedland en , où sa belle conduite est signalée à l'Empereur par le maréchal Mortier, duc de Trévise. Un témoin oculaire relate un échange de l'Empereur et du colonel Reynaud sur le champ de bataille :

"Imaginant que les Russes n’avaient lancĂ© une attaque que pour couvrir leur retraite ….., il [NapolĂ©on] fut très surpris d’entendre une canonnade puissante et prolongĂ©e. Inquiet, il poussa sa monture, que peu d’autres chevaux pouvaient suivre, et se retrouva rapidement parmi de nombreux blessĂ©s qui se dirigeaient vers les ambulances. Parmi eux, il reconnut le Colonel Reynaud du 15e rĂ©giment de ligne, et s’arrĂŞta pour lui demander ce qui s’était passĂ©, si son rĂ©giment avait battu en retraite, et dans quelles circonstances il avait Ă©tĂ© blessĂ©. Reynaud, qui avait Ă©tĂ© atteint par une balle [de mousquet], rĂ©pondit que, fatiguĂ© de voir son rĂ©giment sans rĂ©action face Ă  des tirs dĂ©vastateurs, il avait ordonnĂ© Ă  celui-ci d’avancer et de charger les canons de l’ennemi dans l’espoir d’en prendre quelques-uns. Mais une tranchĂ©e qu’il n’avait pas pu voir avait arrĂŞtĂ© les hommes, dont 1 500 furent abattus sur place. Il ajouta : « Sur le plateau de Friedland, derrière la position que j’espĂ©rais prendre, l’ennemi vient de regrouper un nombre considĂ©rable d’hommes, certainement pas moins de 80 000. » L’Empereur, qui ne percevait toujours pas la rĂ©alitĂ© des choses, trouva ce rĂ©cit exagĂ©rĂ©, et s’écria : « Ce n’est pas vrai ! » Ă  quoi Reynaud, irritĂ© de ne pas ĂŞtre cru, rĂ©pondit : « Eh bien, je vous jure sur ma tĂŞte que les chiffres que je vous ai indiquĂ©s sont vrais, et qu’il y a du pain sur la planche ». La seule rĂ©ponse de l’Empereur fut de donner un grand coup d’éperon Ă  son cheval, qui bondit furieusement en avant, entraĂ®nant son maĂ®tre au milieu mĂŞme des tireurs d’élite.»  

Il est créé baron de l’Empire le et promu général de brigade le pour être affecté le suivant au corps d'armée des Pyrénées-Occidentales.

Portrait par Mme Nanine Fulchiron, née Anne Honorée Maron de Montjuzion (1769-1832) et retouché par François Gérard - sbd 1810

Passé à l'armée d'Espagne commandée par le maréchal Soult, duc de Dalmatie, il sert en particulier à Medina del Rio-Secco le , à Burgos le , à la prise de Porto du 27 au et à La Corogne où il est décoré de l'ordre de la Couronne de fer sur la demande de Soult. Il choisit en , comme aide de camp son beau-frère, Auguste de Chambure, qui sera blessé au siège de Saragosse, à la Bataille d'Ocaña le , à Séville, où il est cité à l'ordre de l'armée, puis participe au siège de Ciudad Rodrigo et à la Bataille de Fuentes de Oñoro où il a l'épaule droite fracassée le . Nommé commandant supérieur à Ciudad Rodrigo en , Reynaud est fait prisonnier par les Anglais le suivant à la bataille d'Arroyo-Molinos. Le général Thiébaut, gouverneur de la province de Burgos, évoque dans ses Mémoires la capture de Reynaud, alors gouverneur de Ciudad-Rodrigo : sorti imprudemment avec quatre hommes de son état-major pour reconnaître un endroit où paissait et était gardé un troupeau de bœufs qui devait alimenter la garnison, il fut capturé par les guerrillos de Julian Sanchez, faction armée espagnole au service des Anglais.

Incarcéré en Angleterre, il passa quatre années comme « prisonnier de guerre » à Reading. En tant qu’officier, son sort contrastait fortement avec celui des simples soldats : il était d’usage que les officiers soient autorisés à prendre un logement privé et à mener une vie normale, à condition de ne pas quitter la ville. D’après les récits de l’époque, il semble que les officiers français et polonais étaient considérés comme les bienvenus dans la société de Reading. Il ne retourne en France que le ; il devient chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis le , et est nommé commandant du département du Calvados. Pendant les Cent-Jours, il sera placé sous les ordres du général Darricau au commandement du bataillon de tirailleurs fédérés de la Garde Nationale de Paris et se réfugiera aux Invalides le . À la Seconde Restauration, il reçoit le commandement de l'arrondissement de Falaise le et retrouve celui du Calvados le , mais il est placé en non activité le suivant en raison de son attitude suspecte pendant les Cent-jours.

Reynaud finit pourtant par regagner la confiance du gouvernement : avec la recommandation du préfet de l'Hérault Creuzé de Lesser, il est nommé le , inspecteur de l'infanterie dans le cadre de l'état-major. Par la suite, il est affecté à divers postes : commandant de la première subdivision (Haute-Garonne et Ariège) de la 10e division militaire, puis de la Haute-Garonne seul en 1823.

Lettres d'anoblissement d'Hilaire Reynaud (1808)

Lors des événements de Juillet, il signe la proclamation du préfet, hostile à l'orléanisme, provoquant un "charivari" auprès de la population. Il est alors muté dans le département de Lot-et-Garonne, par crainte de l'opposition des carlistes et des partisans du "mouvement". Mis en disponibilité le , il est admis à la retraite le .

Retiré du service, il se livre à diverses activités à Sète et devient notamment le gérant de l'entrepôt du port en 1836. Il est rappelé après l’avènement du Second Empire pour être placé dans le cadre de réserve, le et prête serment à Napoléon III le .

Il meurt à Montpellier le à l'âge de 83 ans et est enterré dans le caveau des Reynaud au cimetière marin de Sète.

Famille

La baronne Reynaud et ses enfants dans les jardins du banquier Fulchiron Ă  Passy (ancien hĂ´tel de Valentinois, actuelle rue Singer) - 1814

La famille Reynaud est originaire de Poussan dans l'Hérault. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, Poussan avait été prépondérante dans le fonctionnement économique de l'ouest de la région montpelliéraine. Son ancienneté dans le tissu urbain langudocien et la richesse de sa terre avaient posé les bases de l'émergence d'une bourgeoisie riche et active.

Hilaire Reynaud appartient à une lignée de magistrats. Il est le fils de Barthélémy Reynaud, contrôleur des fermes du roi au bureau de la ville d'Agde puis au port royal de Sète, et de Marianne Rey. Barthélémy Reynaud était le fils de Jean Reynaud (1701-1773), bourgeois de Poussan, contrôleur des fermes du Roi au port d'Agde et de Marguerite Fabre. Marianne Rey était la fille d'Antoine Rey, conseiller du Roi, juge et conservateur des privilèges des foires royales de Montagnac et de Marie-Elisabeth Gayraud, fille unique d'un chirurgien juré de Montpellier originaire de Castelnau de Levezou. La famille Rey a donné des magistrats à la cour souveraine de Montpellier et vint s'établir à Montagnac où elle occupait la charge de juge et conservateur des privilèges des foires royales. Elle prit ensuite le nom de Rey de Lacroix.

Charles-Antoine Reynaud (1764-1842), frère aîné d'Hilaire, fut receveur principal des douanes royales à Sète, marié en 1res noces à Marie Tudesq (1761-1803), fille de Louis Tudesq, chirurgien et de Marie Tourron (sans postérité) et en 2ndes noces à Rose Bonjean (1769-1831), fille de François Bonjean, courtier royal de navires au port de Sète et de Marie Rose Monier. De cette 2de union, naîtra une fille unique, Amélie, qui épousera son cousin germain Louis Reynaud (cf. infra).

Dès la fin de l'Ancien régime puis sous l'Empire, les Reynaud bénéficieront à Paris de leurs attaches languedociennes, dans le réseau des relations, à la fois dense et prestigieux, qui s'articule autour de Cambacérès et de Chaptal, notamment auprès de deux familles influentes : les Lajard négociants originaires de Montpellier et leurs alliés Fulchiron, banquiers originaires de Lyon. Mme Fulchiron, épouse du banquier Gabriel Fulchiron puis de son neveu le député Aimé Fulchiron, assurera l'éducation des enfants Reynaud au décès de leur mère en 1815. Née Honorée Maron de Montjuzion, fille du directeur de la Cie de Guyanne, Mme Fulchiron (1769-1832) fut une figure des salons parisiens du Premier Empire et un peintre de talent, formée dans l'atelier de François Gérard.

Hilaire Reynaud épouse à Paris en 1799 Angélique Pelletier de Chambure (Vitteaux, 1781-Sète, 1817), fille de Hugues Pelletier de Chambure, conseiller du roi, receveur des gabelles et d'Elisabeth Pioret. Hugues Pelletier de Chambure fut sous la Révolution administrateur des postes à Arras ; accusé d'avoir convoyé la correspondance de l'armée des Princes, il fut guillotiné à Paris en 1794. Angélique de Chambure était également la sœur aînée de Laurent Augustin Pelletier de Chambure (Vitteaux, 1789-Paris, 1832), qui deviendra l'aide de camp de son mari et se distinguera durant les guerres de l'Empire.

Pauline, Saint-Hilaire et Louis Reynaud (ca 1812)

De son mariage naquirent cinq enfants :

  • Pauline Reynaud (1801-1877) Ă©pouse Ă  Sète en 1817 TimolĂ©on Brun (1794-1875), fils de Pierre-François Brun, ancien prĂ©fet de l'Ariège et de Rose Sagnier ; d'oĂą postĂ©ritĂ© :
    • Caroline Brun (1819-?), Ă©pouse Ă  Sète en 1840 Nicolas Virla (1801-1849), ingĂ©nieur des Ponts-&-ChaussĂ©es, fils de Laurent Virla et de Marguerite CurĂ© ; d'oĂą postĂ©ritĂ© :
      • Henriette Virla (1842-1842) ;
      • Paul Virla (1843-?), ingĂ©nieur civil, Ă©pouse AmĂ©lie Fournier (1830-?), fille d'Antoine Fournier et de MĂ©lanie Beauvain ;
      • AngĂ©lique Virla (1849-?), † en bas âge
    • AngĂ©lique Brun (1822-?), Ă©pouse Ă  Sète Adolphe Cathala (1814-1895), mĂ©decin en chef de l'hĂ´pital de Sète, fils de ; d'oĂą postĂ©ritĂ© :
      • Marguerite Cathala (1844-1851) ;
      • ThĂ©rèse Cathala (1846-?), Ă©pouse Ă  Sète en 1871 Henri RĂ©maury (1833-1897), ingĂ©nieur des mines (frère de Caroline Montigny-RĂ©maury artiste lyrique, beau-frère du compositeur Ambroise Thomas, du gĂ©nĂ©ral Thomas Renaud d'Alvigny et de l'ingĂ©nieur Auguste de Serres, collaborateur de Gustave Eiffel), d'oĂą postĂ©ritĂ© (AngĂ©lique, Ă©pouse RenĂ© Simon ; Adolphine, Ă©pouse Fernand Loisel ; AmĂ©lie et Pierre, architecte, Ă©pouse LĂ©onore Briquet) ;
      • Maurice Cathala (1853-1884), mĂ©decin, Ă©pouse Clotilde LaugĂ© (1856-?), d'oĂą postĂ©ritĂ© (Albin Cathala, † en bas âge) ;
      • Alfred Cathala (1855-1919) sous-prĂ©fet, Ă©pouse Louise Pabelot du Chatelard (1864-1944), d'oĂą postĂ©ritĂ© (Pierre Cathala, homme politique et Jean Cathala, mĂ©decin)
    • Jules Brun (1824-?), ami du peintre Jules Laurens et du collectionneur Alfred Bruyas, Ă©pouse Ă  Paris-10e en 1861 Eliska Colrat (1818-1883), fille de Pierre Colrat et PĂ©tronille van Maele, veuve de Pierre-Jacques Chateau, ingĂ©nieur des tĂ©lĂ©graphes en Russie ; d'oĂą postĂ©ritĂ© :
      • Juliette Brun (1853-1872), sans postĂ©ritĂ©
    • Emile Brun (1832-?), journaliste, Ă©pouse Ă  Paris-7e en 1869 Estelle de Bressy (1847-?), fille d'Agathion de Bressy, mĂ©decin Ă  Alexandrie et de Pauline Kellenbach ; d'oĂą postĂ©ritĂ© :
      • TimolĂ©on Brun (1870-?), Ă©pouse SĂ©rène Crousse (1871-?)
  • Saint-Hilaire Reynaud (1805-1874), 2e baron Reynaud, officier de la garde royale, percepteur des contributions directes au Havre Ă©pouse Ă  Montpellier en 1837 AnaĂŻs Gervais (1813-1863), fille d'AndrĂ© Gervais, nĂ©gociant en toiles Ă  Montpellier et d'AdĂ©laĂŻde Castillon ; sans postĂ©ritĂ©
Honorine Reynaud ; par Nanine Fulchiron, élève de François Gérard
Charles Reynaud coiffé d'une konféderatka de chevau-léger de la garde impériale, par Nanine Fulchiron, élève de François Gérard
  • Louis Reynaud (1806-1883), 3e baron Reynaud, banquier, maire de Sète (1842-1848), dĂ©putĂ© de l'HĂ©rault, officier de la LĂ©gion d'honneur, Ă©pouse Ă  Sète en 1825 sa cousine germaine AmĂ©lie dite Nina Reynaud (1805-1880)- cf. supra, d'oĂą postĂ©ritĂ© :
    • CĂ©cile Reynaud (1826-1918), Ă©pouse Ă  Sète en 1848 le vicomte Charles de Vallat (1816-1884), diplomate, commandeur de la LĂ©gion d'honneur, grand-officier de l'ordre de Charles III d'Espagne, fils de FrĂ©dĂ©ric de Vallat, propriĂ©taire Ă  Montpellier, chevalier de la LĂ©gion d'honneur et de JosĂ©phine BarthĂ©lĂ©my ; sans postĂ©ritĂ© (Berthe de Clerq, fille d'Alexandre de Clerq, filleule du vte de Vallat, leur lĂ©gataire universelle Ă©pouse en 1876 Maurice Vignon- descendance Vignon et alliances Lemoyne de Sainte-Marie, Marin de Montmarin)
    • Alfred Reynaud (1828-1900), 4e baron Reynaud, officier de cavalerie (retirĂ© Ă  Saint-Eugène en AlgĂ©rie), chevalier de la LĂ©gion d'honneur, Ă©pouse Ă  Saint-Eugène (AlgĂ©rie) Antoinette Lacoste (1837-?),fille de Pierre Lacoste et de Françoise DuchĂŞne ; sans postĂ©ritĂ©
    • Marie Reynaud (1830-1865), Ă©pouse Ă  Sète en 1851 Wilhelm Frederich (1827-1898), nĂ©gociant originaire de Lunebourg en Basse-Saxe (ancien royaume de Hanovre), consul de Suède et de Norvège Ă  Sète, chevalier de l'ordre de Vasa (Suède) , fils de Jacques Frederich et de DorothĂ©e HeĂżne, d'oĂą postĂ©ritĂ© :
      • AmĂ©lie Frederich (1852-1914), Ă©pouse Isidore d'Ax de Vaudricourt (1841-1905), d'oĂą cinq enfants (François, Ă©pouse sa cousine issu de germain Elsa Frederich ; Louis † en bas âge ; Louis, Ă©pouse RenĂ©e Lannes de Montebello ; Jean Ă©pouse Jeanne Delteil ; Raymond, Ă©pouse Marcelle Espagnan) ;
      • Ida Frederich (1854-1855)
    • AmĂ©lie Reynaud (1832-1896), Ă©pouse Ă  Sète en 1856 Paul-NapolĂ©on Doumet-Adanson (1834-1897), naturaliste, maire de Sète, chevalier de la LĂ©gion d'honneur et de l'ordre tunisien du Nichan Iftikhar, fils d'Emile Doumet, ancien maire de Sète, ancien dĂ©putĂ© de l'HĂ©rault, commandeur de la LĂ©gion d'honneur et de FĂ©licie JubĂ© de La Perelle (fille du gĂ©nĂ©ral Auguste JubĂ© de La Perelle et nièce du comte de LacĂ©pède; d'oĂą postĂ©ritĂ© :
      • FĂ©licitĂ© Doumet-Adanson (1857-1870)
      • Louise Doumet-Adanson (1863-1892), Ă©pouse Ă  Villeneuve-sur-Allier en 1886 Guillaume de Rocquigny (1852-1904), fils d'Auguste-Charles de Rocquigny et d'Henriette van Kempen ; d'oĂą trois postĂ©ritĂ© (Hugues, Ă©pouse Mathilde de La Marque ; François, Ă©pouse Madeleine du Baret de LimĂ©, Marie-FĂ©licie, Ă©pouse Jean Perrin de Boislaville)
      • Marie Doumet-Adanson (1873-1874)
    • Hilaire Reynaud (1834-1835)
    • TimolĂ©on Reynaud (1837-1882), officier de cavalerie ; d'oĂą postĂ©ritĂ© de Françoise Loupsens (1851-?) :
      • François Reynaud (1879-?), limonadier Ă  Montpellier ; Ă©pouse Ă  Montpellier en 1904 Elisabeth Reginard (1885-?) ; postĂ©ritĂ© inconnue
    • Albert Reynaud (1839-1892), nĂ©gociant Ă  Sète, Ă©pouse Ă  Gigean en 1865 Flora Poinsot (1846-1892), fille de Pamphile Poinsot (de la famille du gĂ©nĂ©ral baron Pierre Poinsot de Chansac), propriĂ©taire, maire de Gigean et de Marie Anterrieu ; d'oĂą postĂ©ritĂ© :
      • Louis Reynaud (1865-1866),
      • Edouard Reynaud (1867-1941), 6e baron Reynaud
      • Emile Reynaud (1869-1946), 7e et dernier baron Reynaud, Ă©pouse Ă  Sète en 1937 Marguerite Hardy (1890-1937), fille de RenĂ© Hardy et NoĂ©mie Mathieu, sans postĂ©ritĂ©
      • Gabriel Reynaud (1872-1875)
    • Anatole Reynaud (1842-1891), nĂ©gociant
    • Louis Reynaud (1843-1908), 5e baron Reynaud, diplomate, officier de la LĂ©gion d'honneur, commandeur de l'ordre de Charles III d'Espagne, Ă©pouse Ă  Toulouse en 1874 Marie Bernadou (1849-1923), fille de LĂ©on Bernadou, nĂ©gociant et de Hermence Labatut ; d'oĂą postĂ©ritĂ© :
      • Suzanne Reynaud (1875-1962), sans postĂ©ritĂ©
      • Madeleine Reynaud (1878-1925), sans postĂ©ritĂ©
      • Marie-Louise Reynaud (1880-1947), sans postĂ©ritĂ©
      • Geneviève Reynaud (1884-1971), Ă©pouse Ă  Toulouse en 1921 Max Debourdieu (1898-1986), officier, fils de Jean Debourdieu et de Caroline Bauer ; d'oĂą postĂ©ritĂ© (Josette, Ă©pouse RenĂ© Cortin)
  • Honorine Reynaud (1815-1893), Ă©pouse Ă  Paris en 1832 le baron Alfred PĂ©rignon (1805-1860), auditeur puis maĂ®tre de requĂŞtes au Conseil d'État, fils du baron Pierre PĂ©rignon, avocat, prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral de la Seine et de Louise Coudougnan, d'oĂą postĂ©ritĂ© :
    • Maurice PĂ©rignon (1835-1884), Ă©pouse Ă  VouillĂ© Camille d'Assailly (1840-1922), fille du comte Alfred d'Assailly et d'Ocatvie de Lasteyrie du Saillant (petite-fille du gĂ©nĂ©ral La Fayette) ; d'oĂą postĂ©ritĂ© :
      • Paul PĂ©rignon (1865-1935), planteur Ă  Phan-Rang, prĂ©sident de la chambre de commerce de l'Annam, Ă©pouse Augustine Faulcon (1860-?), sans postĂ©ritĂ© ; postĂ©ritĂ© de Thi Ut Huyat (?-1915) (Louise, Ă©pouse GĂ©rard Naulin, puis Paul Rivière et George, Ă©pouse Émilie Tournerie)
      • Marie PĂ©rignon (1868-1906)
      • Marthe PĂ©rignon (1870-1881)
      • Camille PĂ©rignon (1875-1938), Ă©pouse en 1897 Ă  Paris 7e FĂ©lix de Baudreuil (1864-1924), d'oĂą postĂ©ritĂ© (Henry, Ă©pouse Yvonne de Fadate de Saint-George et François Ă©pouse Yolande de Cussy de Cornulier)
  • Charles Reynaud (1817-1897), industriel Ă  Sète, Ă©pouse Ă  Sète en 1843 AmĂ©lie Gaffinel (1824-1899), fille de Calixte Gaffinel, nĂ©gociant en bois merrain Ă  Sète et de Philippine Barret, d'oĂą postĂ©ritĂ© :
    • Gabriel Reynaud (1843-1908), ingĂ©nieur des Ponts & ChaussĂ©es, Ă©pouse Ă  Sète en 1881 Émilie Dartiguelongue (1859-1914), fille d'Eugène Dartiguelongue, magistrat et de Louise Capin ; d'oĂą postĂ©ritĂ© :
      • Louise Reynaud (1882-1979), Ă©pouse Edmond Girard (1881-1979), ingĂ©nieur gĂ©nĂ©ral des Ponts-&-ChaussĂ©es, fils d'Alexandre Girard, magistrat et d'Émilie Celler (parente du peintre Jean-LĂ©on GĂ©rĂ´me), sans postĂ©ritĂ©
    • Blanche Reynaud (1845-1921), Ă©pouse Ă  Sète en 1865 Henry BĂ©nĂ©zech (1836-1906), nĂ©gociant, fils de Justinien BĂ©nĂ©zech, nĂ©gociant et d'AnaĂŻs Brunet ; d'oĂą postĂ©ritĂ© :
      • Claire BĂ©nĂ©zech (1837-1939), Ă©pouse Jean-Baptiste Maissiat (1863-1946), officier, commandeur de la LĂ©gion d'honneur, fils d'Henri Maissiat et de Caroline JĂ©rĂ´me ; d'oĂą postĂ©ritĂ© (Henriette ; Françoise ; Jacqueline, Ă©pouse Armand Henrot ; Jean, Ă©pouse RenĂ©e Mania)
      • Germaine BĂ©nĂ©zech (1868-1868)
      • AmĂ©lie BĂ©nĂ©zech (1870-1910)
      • George BĂ©nĂ©zech (1881-1914), † pour la France
    • Calixte Reynaud (1847-1847)
    • Louise Reynaud (1852-1919) ; sans postĂ©ritĂ©

Décorations, titres, honneurs…

Armes Reynaud

Notes et références

  1. George Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814)...pages 363&364
  2. Dossier de Benoît Reynaud sur la base LEONORE du ministère de la Culture.
  3. Titre de baron salle des inventaires virtuelle

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