Plouider
Plouider [pluidÉÊ] est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.
Plouider | |||||
La chapelle Saint-Fiacre Ă Pont-du-ChĂątel en Plouider. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | FinistĂšre | ||||
Arrondissement | Brest | ||||
Intercommunalité | Communauté Lesneven CÎte des Légendes | ||||
Maire Mandat |
René Paugam 2020-2026 |
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Code postal | 29260 | ||||
Code commune | 29198 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Plouidérois | ||||
Population municipale |
1 824 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 77 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
25 712 hab. | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 37âČ nord, 4° 18âČ ouest | ||||
Altitude | Min. 2 m Max. 86 m |
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Superficie | 23,63 km2 | ||||
Type | Commune rurale et littorale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Lesneven | ||||
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : FinistĂšre
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | Site officiel de la commune de Plouider | ||||
GĂ©ographie
Description
Plouider est situĂ©e Ă environ 5 km au sud de la grĂšve ou baie de Goulven, situĂ©e en bordure de la Manche, et Ă 6 km au nord-nord-est de la ville de Lesneven. Son finage communal est limitĂ© au sud par le Quillimadec[1], petit fleuve cĂŽtier qui se jette dans la Manche entre Kerlouan et GuissĂ©ny. Un autre tout petit fleuve cĂŽtier, en fait un ruisseau, la FlĂšche, traverse la commune, passant en particulier par le gros hameau de Pont-du-ChĂątel. Les altitudes varient entre 11 mĂštres Ă l'ouest, lĂ oĂč le Quillimadec quitte le territoire communal Ă 67 mĂštres prĂšs de Coat Menac'h. Le bourg de Plouider est trĂšs dĂ©centrĂ© vers le nord au sein du finage communal, le territoire de la commune voisine de Goulven s'Ă©tendant jusqu'Ă la limite nord du bourg de Plouider. RunĂ©ven et le Mouster Ă l'est, Coat Menac'h et Pen ar Creach au sud, Dourmap, Kersava et KĂ©rĂ©olĂ© Ă l'ouest sont les autres hameaux principaux de la commune.
Communes limitrophes
à l'ouest, Plouider est séparée des communes voisines de Lesneven, Saint-Frégant, Kernouës et Guissény par un petit fleuve cÎtier, le Quillimadec.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Brignogan », sur la commune de PlounĂ©our-Brignogan-plages, mise en service en 1982[8] et qui se trouve Ă 6 km Ă vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă 12 °C pour 1981-2010[11], puis Ă 12,3 °C pour 1991-2020[12].
Urbanisme
Typologie
Plouider est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [13] - [14] - [15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16] - [17].
La commune, bordĂ©e par la Manche, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[18]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[19] - [20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (97 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (97,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (46,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (33,8 %), prairies (16,9 %), zones urbanisĂ©es (2,7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,3 %)[21].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[22].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Plebs Desiderii aux XIIe et XIIIe siÚcles[23], Ploedider vers 1330[24] et en 1467, Plouedider en 1426, Ploezider en 1470, Guic Ider, Ploedider en 1481, Guictider en 1486, Guicdider en 1491, Ploe Uyder en 1534[23].
Plouider vient du breton ploe (paroisse) et de Ider/Dider : « La paroisse de Ider »[24].
Le nom breton de la commune est Plouider[23].
Histoire
Ătymologie et origines
La devise de Plouider est "Plouider, atao huelloc'h", signifie en français "Plouider toujours plus haut"
Plouider (Ploe Ider ou Guic Ider, puis Ploe Dider ou Guicdider ou Ploe Uyder) est une grande paroisse de l'Armorique primitive de lâĂ©vĂȘchĂ© de LĂ©on, fondĂ©e au VIe siĂšcle (?). Aux XIIe siĂšcle et XIIIe siĂšcle, lâappellation de Plebs DĂ©siderii explique que le saint Ă©ponyme de la paroisse (plou en breton) fut dĂšs cette Ă©poque assimilĂ© Ă saint Didier, patron de lâĂ©glise oĂč il est statufiĂ© en Ă©vĂȘque[25] ; mais lâanthroponyme Ider est aussi attestĂ©, notamment dans un acte de 1230 ; il existe, par exemple, des villages de Kerider Ă PlounĂ©venter et ClĂ©der.
Plouider sâĂ©tendait Ă lâorigine sur un trĂšs grand territoire, englobant les paroisses voisines de Goulven, Languengar et mĂȘme PlounĂ©vez-Lochrist, TrĂ©flez et Lanhouarneau, et dĂ©bordant sur le territoire actuel dâautres paroisses comme KernouĂ«s, Lesneven ou Saint-MĂ©en (rectification de limites de communes en 1948 et 1954). De nombreux calvaires et croix tĂ©moignent de ce passĂ© paroissial. Plouider avait pour trĂšve Pont-du-ChĂątel oĂč se trouve la chapelle Saint-Fiacre, ancienne Ă©glise trĂ©viale.
Le peuplement de ce territoire remonte Ă la PrĂ©histoire comme en tĂ©moignent quelques dolmens comme celui de Kerbervas. Il ne subsiste pas de traces particuliĂšres de lâoccupation romaine mais la proximitĂ© de la citĂ© de Vorganium (Kerilien en PlounĂ©venter) ou la lĂ©gende du roi Izur (du chĂąteau de Morizur) permettent dâenvisager la prĂ©sence des Romains dans la rĂ©gion.
Moyen Ăge
Le dĂ©but du Moyen Ăge est marquĂ© par les invasions des Vikings qui cherchent Ă pĂ©nĂ©trer dans le territoire, notamment en remontant les vallĂ©es de La FlĂšche et du Quillimadec : la tradition situe au village de RunĂ©ven sur la FlĂšche la bataille opposant au Xe siĂšcle (936) le comte Even (ou Neven) aux envahisseurs normands. Câest aussi lâĂ©poque de la construction des mottes castrales dominant le cours des deux riviĂšres pour surveiller la cĂŽte et protĂ©ger lâarriĂšre-pays (Morizur, Roudoushir, Trever, Pont ar Chalvez). La base du donjon de Morizur et des restes de fortification Ă©taient encore visibles dans la premiĂšre moitiĂ© du XIXe siĂšcle selon le Chevalier de FrĂ©minville[26]. Le « Pont Gaulois » sur la FlĂšche doit aussi trouver son origine Ă cette Ă©poque.
Ă la fin du Moyen Ăge, les dangers dâinvasion Ă©tant Ă©cartĂ©s et le calme rĂ©tabli Ă lâintĂ©rieur des terres autour du chĂąteau de Lesneven, les familles nobles commencent Ă descendre de leurs mottes pour construire Ă leur pied des manoirs-rĂ©sidences plus confortables et organiser lâexploitation du domaine seigneurial. La plupart des villages de Plouider possĂšdent encore des traces ou le souvenir de ces manoirs : Beuzit, Kerouriou, Mesperennez, Morizur, Coat Menach, Lestevenoc, DourmapâŠ
Les archives ont gardé la trace de Guéguen Kerlouan, qui vivait en 1365, qui eut un fils, Alain de Kerlouan, marié avec Péronelle de Coëtivy (Coetivi), et qui habitait le manoir de Brenbuzual (actuellement Brondusval, dans la commune de Plouider)[27]. Leur fille Adélice (Adeline) de Kerlouan épousa en 1392 Tanguy de Parecevaux, seigneur de Mézarnou en Plounéventer[28].
Ăpoque moderne
Ă lâĂ©poque moderne, Plouider est une grande paroisse agricole vivant de la culture des cĂ©rĂ©ales mais aussi de celle du lin, Ă cĂŽtĂ© de lâĂ©levage (les chevaux et les bovins). L'Ă©glise paroissiale Saint-Didier fut reconstruite en 1771. Un ossuaire, datĂ© du XVIIIe siĂšcle, se trouvait Ă proximitĂ©, mais il a Ă©tĂ© dĂ©truit vers 1935.
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plouider de fournir 53 hommes et de payer 347 livres pour « la dépense annuelle de la garde-cÎte de Bretagne »[29].
Une épidémie de fiÚvre typhoïde sévit, comme dans la plupart des paroisses voisines, à Plouider en 1775, y faisant cette année-là 84 morts[30].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plouider en 1778 :
« Plouider ; sur une montagne ; Ă 5 lieues Ă l'ouest-sud-ouest de Saint-Pol-de-LĂ©on, son Ă©vĂȘchĂ© ; Ă 44 lieues de Rennes et Ă 1 lieue de Lesneven, sa subdĂ©lĂ©gation et son ressort. Cette paroisse relĂšve du Roi et comte 1 400 communiants[31] ; la cure est prĂ©sentĂ©e par l'Ă©vĂȘque. (...). On connaĂźt dans cette paroisse les maisons nobles nommĂ©es Mesle-Perennes [Mesperenez[32], Listourdu, Penanprat, CoĂ«tmenech [Coatmenac'h[33]], Pratalan, la FlĂšche[34], KervĂ©lĂ©gan [Kerveuleugan[35]], Kerouriou-Lochan[36], et Lestevenec [Lestevennoc[37]]. Ce territoire, qui est arrosĂ© par les eaux de plusieurs bras de mer, est fertile et trĂšs exactement cultivĂ©[38] »
La liste des manoirs fournie par Jean-Baptiste Ogée est incomplÚte : plusieurs autres existaient alors (27 manoirs ont été recensés à Plouider) : Creac'h Mellic[39], Kervasdoué[40], Kerozet[41], Kertanguy[42], Rodalvez[43], Dourmap[44], Kerivin[45], Torraneac'h[46] et Beuzit[47]. Mais aucun de ces manoirs n'était plus habité par les familles nobles, mais par leurs fermiers ou de riche bourgeois[48].
Le manoir de MespérennÚs (Mespérennez), construit entre le XVe siÚcle et le XVIIIe siÚcle, se trouvait alors dans la paroisse de Plouider (il est désormais dans la commune de Saint-Méen à la suite d'une modification des limites communales survenue en 1954) ; il a appartenu successivement aux familles de Saint-Denis, de Touronce, de Kersauzon et de Trécesson[49].
Révolution française
Le cahier de dolĂ©ances de Plouider est le seul de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Lesneven qui demande la suppression des justices seigneuriales par leur rĂ©union « Ă la cour royale d'oĂč elles releuvent [relĂšvent] en proche fief »[50].
Lors de la RĂ©volution de 1789, la nouvelle commune de Plouider a la particularitĂ© dâĂ©lire son recteur, lâabbĂ© Picart, comme premier maire en 1790. Celui-ci, prĂȘtre rĂ©fractaire, ayant refusĂ© de prĂȘter serment de fidĂ©litĂ© Ă la Constitution civile du clergĂ©, doit ensuite laisser sa place Ă des notables issus des riches familles paysannes, Ă commencer par Jean Bergot. Plusieurs de ces familles achĂštent les fermes des domaines seigneuriaux des nobles Ă©migrĂ©s qui ont Ă©tĂ© confisquĂ©s par les autoritĂ©s rĂ©volutionnaires et qui sont ensuite vendus comme biens nationaux.
Pont-du-ChĂątel
Pont-du-ChĂątel fut longtemps une trĂšve dĂ©pendant de la paroisse de Plouider avant d'ĂȘtre incorporĂ© Ă la commune de Plouider lors de la crĂ©ation des communes en 1792.
Construite en 1564, la chapelle Saint-Fiacre, ancienne Ă©glise trĂ©viale, a un clocher de style Beaumanoir, accostĂ© de contreforts munis de niches, d'une tourelle d'escalier semi-circulaire et d'une galerie en encorbellement[51]. La chapelle possĂšde un bĂ©nitier de style Renaissance et abrite de nombreuses statues : saint Fiacre, saint Jean-Baptiste, saint Pol de LĂ©on, une Vierge Ă l'Enfant, une Vierge foulant le dragon, un Crucifix et un Christ attendant le supplice[52]. Une fontaine, avec une statue de saint Fiacre, coule sous le chevet de la chapelle. CĂŽtĂ© nord, un petit porche Ă colonnettes, datĂ© de 1574, est protĂ©gĂ© par un toit de pierre Ă double pente[53]. La chapelle est surtout connue par sa "fenĂȘtre aux lĂ©preux", une vĂ©ritable meurtriĂšre, se trouvant sur le bas-cĂŽtĂ© gauche, qui permettait aux "kakous", dits aussi "caqueux" du hameau voisin de Kerandraon, tonneliers ou cordiers depuis des gĂ©nĂ©rations, d'assister aux offices sans cĂŽtoyer les autres fidĂšles[54].
- Chapelle Saint-Fiacre : le clocher.
- Chapelle Saint-Fiacre : flanc nord et la "fenĂȘtre aux lĂ©preux".
- Chapelle Saint-Fiacre : la "fenĂȘtre aux lĂ©preux".
- Chapelle Saint-Fiacre : statue de saint Fiacre.
- Chapelle Saint-Fiacre : statue du Christ attendant le supplice.
Le moulin de Pont-du-Chùtel, qui date de 1788, sur la FlÚche, était l'un des 14 moulins existant sur le territoire de la commune de Plouider ; ancien moulin à farine, qui fut transformé en minoterie en 1940, l'énergie électrique se substituant à celle fournie par l'eau[55]. Le bùtiment principal est remarquable par son apotheiz ("avancée") semi-circulaire, à l'instar de la mairie de Ploudaniel.
Les guerres du XIXe siĂšcle
Les guerres napolĂ©oniennes auraient fait 41 victimes sur les champs de bataille de toute lâEurope (victimes dont les corps ont Ă©tĂ© identifiĂ©s et le dĂ©cĂšs signalĂ©). Les autres guerres du XIXe siĂšcle auraient fait 56 victimes, dont 3 lors de l'ExpĂ©dition d'Espagne en 1823, 12 pendant la ConquĂȘte de l'AlgĂ©rie entre 1830 et 1872, 1 en Italie en 1849 lors de l'ExpĂ©dition de Rome, 13 lors de la Guerre de CrimĂ©e entre 1853 et 1856, 4 lors de l'ExpĂ©dition du Mexique entre 1861 et 1867, 5 pendant la guerre franco-allemande de 1870, 5 pendant la ConquĂȘte de lâIndochine entre 1864 et 1884, 13 lors de conflits divers en Afrique et Outre-mer liĂ©s Ă la colonisation.
Plouider en 1853
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plouider en 1853 :
« Plouider (sous l'invocation de saint Didier) ; commune formĂ©e par l'ancienne paroisse du mĂȘme nom, aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Kerisiou, Dour-Map, Kervelegan, Kerivin, Kersantit, Coat-Manac'h, TrĂ©goavant, Lescout. Manoirs de Morizur, de Prat-Allan, de La FlĂšche. Superficie totale : 3 097 ha, dont (...) terres labourables 1670 ha, prĂ©s et pĂątures 382 ha, bois 104 ha, vergers et jardins 41 ha, landes et incultes 678 ha (...). Moulins : 14 (du Roudou, Lescoat, au Duc, de Coatmanac'h, du ChĂątel, Ă eau). (...) GĂ©ologie : gneiss. On parle le breton[56]. »
Les Ă©coles de Plouider au XIXe siĂšcle
Au XIXe siĂšcle, Plouider se distingue encore sur le plan de lâenseignement, en crĂ©ant deux Ă©coles communales : une pour les garçons avec des instituteurs laĂŻcs et une pour les filles confiĂ©e Ă des religieuses de la congrĂ©gation des Filles de la Sagesse (une maison de charitĂ© : Ă©cole des filles et pharmacie). Une Ă©cole privĂ©e avait Ă©tĂ© ouverte « au Pont de Chatel » par Ambroise Gac en 1859 avant dâĂȘtre nommĂ© instituteur communal en 1867. Pendant deux ans, il continua dâexercer Ă Pont-du-ChĂątel car il nây avait pas de local convenable au bourg. Il fallut attendre la rentrĂ©e de 1869 pour lâinstallation de lâĂ©cole communale au chef-lieu et la fermeture de celle de Pont-du-ChĂątel. Ă plusieurs reprises (en 1873, 1882, 1929 et 1946), lâadministration, appuyĂ©e sur des demandes de parents, a demandĂ© Ă la commune de crĂ©er une Ă©cole de hameau Ă Pont-du-ChĂątel mais Ă chaque fois le conseil municipal a rejetĂ© cette demande.
AprĂšs les lois Jules Ferry de 1881-1882, crĂ©ant lâĂ©cole publique, gratuite, laĂŻque et obligatoire, lâadministration finit par dĂ©cider de laĂŻciser lâĂ©cole communale des filles de Plouider en 1897 et dây interdire les religieuses qui sont expulsĂ©es. Mais celles-ci, avec lâappui du clergĂ© local et de la plupart des parents dâĂ©lĂšves, ouvrent rapidement une Ă©cole privĂ©e qui regroupe la grande majoritĂ© des filles et face Ă laquelle lâĂ©cole publique des filles ne survit pas longtemps. La question de la fermeture de lâĂ©cole des filles apparaĂźt en 1919 et aprĂšs un essai de classe mixte (gĂ©minĂ©e ?) pour les petits contre lâavis du conseil municipal, lâinspecteur primaire accepte la fermeture « sous la rĂ©serve que la classe inoccupĂ©e de lâĂ©cole des filles revienne Ă sa destination normale en cas de besoin ». Câest finalement en 1967 que la dĂ©saffectation du bĂątiment de « lâancienne Ă©cole des filles » pour y installer la totalitĂ© de la mairie qui avait ses locaux principaux dans lâĂ©cole des garçons (Espace Rencontres dâaujourdâhui). Enfin, lâĂ©cole publique mixte de Plouider est fermĂ©e Ă son tour Ă la rentrĂ©e de 1972 sur dĂ©cision du recteur de lâAcadĂ©mie de Rennes.
L'épidémie de variole de 1864
En 1864, 1 517 cas de variole sont recensés dans le département du FinistÚre, dont de nombreux cas dans le canton de Lesneven :
« La variole a fait de nombreuses victimes dans plusieurs communes du canton : Plouider, Ploudaniel et Kernouës ont été les communes les plus éprouvées : les cas de mort y ont été nombreux. Plounéour-Trez, Kerlouan, Goulven ont eu aussi beaucoup de malades, mais la mortalité y a été moins sensible[57]. »
La fontaine Saint-Didier
Hervé Burel évoque les pratiques qui avaient cours à la fontaine Saint-Didier : « Le saint patron de cette fontaine était saint Didier, et c'est pendant les semaines de la PentecÎte qu'à lieu le pardon. Pendant ces semaines, les femmes venaient avec leurs petits enfants encore au sein faire trois fois le tour de la fontaine. Ensuite, en faisant une priÚre en l'honneur du saint, la mÚre déshabillait le bébé et le plongeait jusqu'au menton dans l'eau froide. J'ai souvent vu des mÚres qui, par superstition, appuyaient sur les épaules de leurs enfants pour les enfoncer dans cette eau froide (...)[58].
Notre-Dame-des-Malades
La donation d'un terrain en 1872 permit la construction de la chapelle Notre-Dame-des-Malades, financée par les offrandes des fidÚles et achevée en 1873 : de style néogothique, elle fut le lieu de célébration d'un grand pardon chaque mois de décembre, avec trois jours consécutifs de priÚres. Son nom serait dû à l'existence antérieure à proximité d'une vieille maison qui aurait été un asile pour les malades et les indigents et il était prévu lors de la construction de la chapelle qu'un nouvel hospice pour vieillards soit construit, mais ce ne fut pas le cas[59].
Pont-du-ChĂątel et son pardon
HervĂ© Burel dĂ©crit ainsi Pont-du- ChĂątel vers la fin du XIXe siĂšcle : « Ă l'Ă©poque oĂč je frĂ©quentais ce bourg, il y avait trois auberges, deux marĂ©chaux-ferrant, un charpentier, des tailleurs et tailleuses, des vannier et des cordier, des chasseurs et des pĂȘcheurs, des fainĂ©ants en plus ou moins grand nombre, et autant d'ivrognes ; bref, on trouvait toutes sortes d'artisans pauvres dans le bourg ». Il y avait aussi sept ou huit moulins Ă eau [dans la commune], dont celui de Pont-du-ChĂątel, qui actionnait cinq meules[58].
Hervé Burel décrit ainsi le pardon de la chapelle Saint-Fiacre : « On célÚbre le pardon de Pont-du-Chùtel tous les ans le premier dimanche de septembre ; on l'appelé le "pardon des prunes pourries". Il vient un nombre considérable de personnes à ce pardon car la moisson est souvent rentrée pour cette date et les gens ont donc tout loisir de venir jusqu'à ce bourg, l'un des endroits les plus plaisants du canton de Lesneven »[58].
Le XXe siĂšcle
Le chemin de fer
Ă la fin du XIXe siĂšcle, Plouider a connu lâarrivĂ©e du chemin de fer. La ligne Landerneau - PlounĂ©our-Trez est ouverte le et la ligne Lesneven - Plouider - Plouescat est crĂ©Ă©e en juin-juillet 1904. La gare de Plouider constituait donc une gare de triage avec un poste dâaiguillage au carrefour des deux lignes. Il passait plusieurs trains par jour et il pouvait y en avoir trois ou quatre ensembles Ă la gare, des trains de marchandises et des trains de voyageurs. La ligne est fermĂ©e une premiĂšre fois en 1939 sur dĂ©cision du conseil gĂ©nĂ©ral du FinistĂšre pour des raisons Ă©conomiques mais elle est remise en service en 1941 par lâarmĂ©e allemande dâoccupation. Elle est dĂ©finitivement fermĂ©e aprĂšs la guerre en octobre-, tant pour le service voyageurs que le service marchandises.
La Belle Ăpoque
Le clocher de l'église paroissiale fut détruit par la foudre le et reconstruit sur le modÚle de celui de l'église de Saint-Méen[60].
La PremiĂšre Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plouider porte les noms de 104 soldats morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale ; parmi eux, deux au moins (Jean Favé[61], Jean Jeffroy) sont des marins morts en mer ; Michel Caraës a été tué dÚs en Belgique à Virton ; Sébastien Bodennec est mort en captivité en Allemagne ; Paul Pennors est mort de maladie à Salonique (GrÚce) le , donc aprÚs l'armistice, alors qu'il était membre de l'expédition de Salonique ; la plupart des autres sont morts sur le sol français[62].
- L'ancien monument aux morts de Plouider.
- Le nouveau monument aux morts de Plouider (inauguré en 2015) ; à l'arriÚre plan la chapelle Notre Dame des Malades.
L'Entre-deux-guerres
En 1923, il y avait 4 filles Ă l'Ă©cole publique de Ploudaniel contre 106 filles dans l'Ă©cole catholique de la commune[63].
La Seconde Guerre mondiale
La Seconde Guerre mondiale a fait 18 victimes militaires et 9 victimes civiles Ă Plouider.
LâarmĂ©e allemande a laissĂ© des traces de son occupation de la commune entre 1940 et 1944, notamment avec la batterie du Veuleury qui Ă©tait composĂ©e de 4 canons de 105 mm sous casemates, avec six bunkers et des mitrailleuses. Elle Ă©tait chargĂ©e de la dĂ©fense de lâanse de Goulven - Keremma et de Kerlouan - Brignogan, sites possibles de dĂ©barquement des AlliĂ©s, dans le cadre du Mur de lâAtlantique installĂ© par les Allemands tout au long des cĂŽtes françaises. Cette batterie a bombardĂ© la ville de Lesneven lors de lâarrivĂ©e des AmĂ©ricains le , dĂ©truisant en particulier le dĂŽme du clocher de lâĂ©glise. Les Allemands ont Ă©vacuĂ© le site dans la nuit du 7 au , en faisant exploser leur rĂ©serve de munitions entreposĂ©e dans un des blockhaus.
Le , deux soldats russes (supplĂ©tifs de l'armĂ©e allemande) tuent au village de Kerozet un paysan de 66 ans qui leur refusait du pain, des Ćufs et du beurre[64].
L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale
Un soldat originaire de Plouider est mort pendant la Guerre d'Indochine et deux pendant la Guerre d'Algérie.
HĂ©raldique
Blasonnement :
Parti : au premier d'or Ă la moucheture d'hermine de sable en chef et au rencontre de vache du mĂȘme en pointe, au second d'azur Ă la moucheture d'hermine d'argent en chef et au rencontre de vache du mĂȘme en pointe ; Ă la croix latine alĂ©sĂ©e d'argent, chargĂ©e d'un glaive tombant de sable, brochant sur le tout.
Commentaires : Câest en 1979, que lâidĂ©e dâun blason Ă©merge du conseil municipal. Une commission extra- municipale se met en place pour Ă©tudier ce projet. Celle-ci est composĂ©e de Roger Calvez maire, de lâamiral HervĂ© Jaouen, GĂ©rard QuĂ©rĂ©, Bernard LâHer et Yvon KerlĂ©guer. Le blason lui-mĂȘme a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par Yann Nicolas, en relation avec la commission dĂ©partementale dâhĂ©raldique.
Signification des armoiries :
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DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[67].
En 2020, la commune comptait 1 824 habitants[Note 6], en diminution de 5,39 % par rapport Ă 2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Commentaire : Plouider connaßt son pic démographique en 1846, mais enregistre un solde migratoire négatif de 1 340 personnes pendant les quatre décennies qui suivent[70].
Politique et administration
Monuments
- L'église Saint-Didier a été rebùtie en 1771 avec des matériaux provenant de Kergonadeac'h en Cléder. L'église abrite les statues de saint Didier, saint Eloi (probablement par confusion avec saint Alor), saint Xavier, sainte Agathe, saint Yves et une Vierge-MÚre.
- Le manoir du Beuzit (« Buis » ou « BoissiÚre » en français) ; son premier membre connu, Guillaume Beuzit vivait au XVe siÚcle ; ce manoir fut acquis au XVIIe siÚcle par la famille Kergoff[72].
- Monuments aux morts 1914-1918.
- La chapelle Saint-Fiacre (Ă Pont-du-ChĂątel).
- La chapelle Notre-Dame-des-Malades (au bourg de Plouider).
- Moulins.
- Pont-du-Chùtel - CrémaillÚres des vannes du Moulin sur la riviÚre « La FlÚche ».
Culture
Langue bretonne
- L'adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le .
Musique bretonne
- « La noisette » - chanson de Plouider.
Personnalités liées à la commune
- HervĂ© Burel (nĂ© en 1858 Ă Plouider, dĂ©cĂ©dĂ© en 1943 Ă Guipavas), paysan, marin, auteur de deux cahiers rĂ©digĂ©s en breton oĂč il raconte la vie de quatre gĂ©nĂ©rations de paysans de Plouider dans un livre traduit en français et publiĂ© par Nelly Blanchard[58].
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Notes
- François Madec, né le à Plouider, décédé le à Plouider.
- Jean Bergot, né le à Plouider, décédé le à Plouider.
- André Lunven, baptisé le à Lesneven, décédé le à Plouider.
- Yves Bescond, né le à Kerguoc (Kergroac) en Plouider, décédé le au manoir de Kerouriou en Plouider.
- Paul Patinec, né le à La FlÚche en Plouider, décédé le au Leuré en Plouider.
- Laurent Le Bars, né le à Guengampou en Plouider, décédé le à Guengampou en Plouider.
- Vincent Berthou, né le à Plounéour-Trez, décédé le à Kerleven en Plouider.
- Charles Le Bars, né le à Guengampou en Plouider, décédé le au bourg de Plouider.
- Maurice Riou, né le à Plouider, décédé le à Plouider.
- Yves Marie Uguen, né le à Goulven, décédé le à Plouider.
- François Inizan, né le à Plouescat, décédé le à Plouider.
- Yves Le Bras, né le à Plouider.
- Goulven Person, né le à Plounévez-Lochrist, décédé le à Kerveleugan en Plouider.
- Maurice Le Bras, né le à Trégoarant en Plouider.
- Jean Riou, né le à Plouider, décédé le à Plouider.
Références
- Le Quillimadec est un petit cours d'eau long de 26,5 km, qui prend sa source sur les hauteurs de Plounéventer et forme la limite entre les communes de Ploudaniel, Trégarantec, Lesneven, Kernouës, Saint-Frégant et Guissény, situées sur sa rive gauche, et celles de Saint-Méen, Lanhouarneau, Plouider et Kerlouan, situées sur sa rive droite. à la fin du XVIIIe siÚcle, selon Jean-Baptiste Ogée, il faisait tourner 14 moulins.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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- infobretagne.com, « Ătymologie et Histoire de Plouider » (consultĂ© le ).
- Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Paris, Editions Jean-paul Gisserot, coll. « Universels Gisserot » (no 22), , Universels Gisserot, (ISBN 978-2-87747-482-5, OCLC 2877474828, lire en ligne), p. 96.
- Selon A. Marteville et P. Varin, cette statue a Ă©chappĂ© au vandalisme pendant la RĂ©volution française; son buste et sa chappe sont en argent dorĂ© couvert de pierreries ; celle-ci porte les figures des apĂŽtres, couronnĂ©s en filigranes d'or. Les cheveux du saint sont en or et frisĂ©s Ă l'extrĂ©mitĂ©. L'Annonciation est gravĂ©e sur le derriĂšre de la chappe, et la Vierge y est reprĂ©sentĂ©e vĂȘtue de lourds habits d'Ă©vĂȘque, voir https://books.google.fr/books?id=361CAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwins7-l7IXXAhXQaVAKHbcbBukQ6wEIOTAD#v=onepage&q=Plouider&f=false
- Chevalier de Fréminville, Le guide du voyageur dans le département du FinistÚre,
- http://memoire.plouider.infini.fr/IMG/article_PDF/Le-manoir-de-BRONDUSVAL_a93.pdf
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- Personnes en Ăąge de communier
- http://www.plouider.fr/decouvrir/patrimoine/manoirs/230-mesperenez.html
- http://www.plouider.fr/decouvrir/patrimoine/manoirs/233-le-manoir-de-coatmenac-h.html
- http://memoire.plouider.infini.fr/spip.php?article198&lang=fr
- http://memoire.plouider.infini.fr/spip.php?article136&lang=fr
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- Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist03og
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- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Louis Elegoët et Marthe Le Clech, La vie des paysans du Léon de 1800 à 1950, éditions Bretagne d'Hier, 2006, (ISBN 2-9523019-0-5).
- Roger Calvez, ancien maire de Plouider, portrait sur Wiki-Brest.
- http://memoire.plouider.infini.fr/IMG/article_PDF/Le-manoir-du-BEUZIT_a141.pdf