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Tréflez

TrĂ©flez [tʁeflɛz] est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.

Tréflez
Tréflez
La mairie.
Image illustrative de l’article TrĂ©flez
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement Morlaix
Intercommunalité Haut-Léon Communauté
Maire
Mandat
Anne Bescond
2020-2026
Code postal 29430
Code commune 29287
DĂ©mographie
Gentilé Tréfléziens
Population
municipale
975 hab. (2020 en augmentation de 6,91 % par rapport Ă  2014 en augmentation de 6,91 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 62 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 37â€Č 23″ nord, 4° 15â€Č 40″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 77 m
Superficie 15,76 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Pol-de-LĂ©on
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Tréflez
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Tréflez
Liens
Site web Site officiel de la mairie de Tréflez

    GĂ©ographie

    L'anse de Kernic dans la seconde moitié du XVIIIe siÚcle (carte de Cassini).

    La commune de TrĂ©flez est situĂ©e sur le littoral de la Manche, dans le LĂ©on, dans la partie nord du dĂ©partement du FinistĂšre. Son littoral plat borde la partie sud-est de la Baie de Goulven (dite aussi GrĂšve de Goulven, anciennement dĂ©nommĂ©e aod sant C'houevrog en breton, « grĂšve de saint GuĂ©vroc » en français) et est partiellement recouvert par les dunes de Keremma, peu Ă©levĂ©es (9 mĂštres au maximum) amĂ©nagĂ©es au XIXe siĂšcle par Louis Rousseau. « Partout sous ces dunes, fossilisĂ© depuis plus d'un millĂ©naire, apparaĂźt un vieux sol agricole portant les traces d'une exploitation humaine ancienne : alignement de blocs de pierre, restes de talus, rigoles d'une Ă©tonnante fraĂźcheur »[1].

    Mais la commune est surtout une commune rurale : le bourg est d'ailleurs situĂ© dans l'intĂ©rieur des terres, vers une trentaine de mĂštres d'altitude. Le relief est un plateau lentement inclinĂ© vers la mer, les altitudes les plus Ă©levĂ©es se rencontrant dans la partie sud du finage communal, atteignant au maximum 77 mĂštres dans l'angle sud-est, prĂšs du hameau de Prat Coz ; la partie nord de la commune est un ancien palud dont le nom a subsistĂ© dans celui de certains lieux-dits comme « palud Lannevez » et « palud Ker Emma ». La commune est dĂ©limitĂ©e par deux petits cours d'eau, Ă  l'ouest le petit fleuve cĂŽtier la FlĂšche la sĂ©pare de Goulven et Ă  l'est le Frout la sĂ©pare de PlounĂ©vez-Lochrist (sauf dans sa partie aval oĂč ledit Fout traverse la partie nord de la commune pour rejoindre la FlĂšche dont c'est un affluent).

    La commune présente pour l'essentiel un paysage de bocage avec un habitat dispersé en de nombreux hameaux dénommés localement villages.

    La route principale, traversant la partie nord de la commune, est la D 10 qui vient de Saint-Pol-de-Léon à l'est et se dirige vers Plouguerneau à l'ouest : le bourg et les parties intérieures ne sont desservis que par des routes secondaires.

    Communes limitrophes de Tréflez
    La Manche La Manche La Manche
    Goulven Tréflez Plounévez-Lochrist
    Plouider

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 9,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 972 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 16,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Brignogan », sur la commune de PlounĂ©our-Brignogan-plages, mise en service en 1982[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  12 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  12,3 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Tréflez est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [13] - [14] - [15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16] - [17].

    La commune, bordĂ©e par la Manche, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[18]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (82,5 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (75,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (37,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (36,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (10,3 %), prairies (8,6 %), zones urbanisĂ©es (4,4 %), forĂȘts (1,6 %), zones humides cĂŽtiĂšres (0,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (0,4 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Attesté sous les formes Tribus Lesie au XIe siÚcle, Guintles en 1330 avec un Gui-[23], Trefflez en 1426, Tribus Curie en 1467, Trefflez en 1561, Trevelles en 1630 et TreulÚs en 1636[24].

    Tréflez dérive de Tref- désignant une paroisse, une TrÚve ou entité administrative bretonne originelle et -lez rappelant une cour, une assemblée, ou ensemble de personnes gravitant autour d'un chef.

    Trelez en breton.

    Histoire

    Moyen Âge

    TrĂ©flez est une paroisse issue du dĂ©membrement de la grande paroisse de l'Armorique primitive de PlounĂ©vez-Lochrist, elle-mĂȘme issue d'un dĂ©membrement d'une grande paroisse encore plus ancienne, celle de Plouider. Son chef-lieu primitif se trouvait au village de Coz-Ilis (en français "Vieille Église")[25].

    Selon certains historiens, notamment Daniel Miorcec de Kerdanet, c'est au fond de la Baie de Goulven, sur le territoire de Tréflez, à l'emplacement du manoir de Coat Lez, que se trouvait le chùteau d'Ausoche ou Ausoch, habité par le comte de Léon Ausoch dont la fille Prizel aurait épousé Judaël, roi de Domnonée, et serait la mÚre de saint Judicaël, qui fut lui aussi roi de Domnonée avant d'abdiquer et de se retirer au monastÚre Saint-Jean-de-Gaël[26].

    • StĂšle d'orant ailĂ© provenant du cimetiĂšre de la chapelle Saint-GuĂ©vroc de TrĂ©flez conservĂ©e au MusĂ©e de Bretagne (VIIIe siĂšcle ou IXe siĂšcle).
      StÚle d'orant ailé[27] provenant du cimetiÚre de la chapelle Saint-Guévroc de Tréflez conservée au Musée de Bretagne (VIIIe siÚcle ou IXe siÚcle).

    Le manoir de Coat Lez appartenait à la famille de Coatlez, dont le membre le plus connu fut Rolland de Coatlez, aumÎnier et secrétaire de Charles de Blois[28]. Cette famille s'est ensuite fondue, par mariages successifs des héritiÚres, dans celles du Chastel, puis de Kerimel, de Boiséon et de Poulpiquet[25].

    En 1618, RenĂ© Barbier, marquis de Kerjean, Ă©tait aussi seigneur de Lanarnuz, paroisse de TrĂ©flez[29]. Ses ancĂȘtres habitaient dĂ©jĂ  Ă  Lanarnuz : par exemple vers 1420, Sibille Pilguen Ă©pousa Jean Barbier, seigneur de Lanarnuz[30]. Les premiers ancĂȘtres connus de la famille Barbier sont Jacques et Richard Barbier, citĂ©s en 1324 dans le sauf-conduit donnĂ© par le roi Édouard II au comte de Richemont ; Guillaume Barbier, seigneur de Lanarnut [Lanarnuz], citĂ© dans la montre du comme sergent Ă  pied dans la compagnie d'Arnaud de Lavedan Ă  Vic ; Guillaume Barbier, arbalĂ©trier, et Alain Barbier, Ă©cuyer (ils figurent dans les montres de 1378 et 1382)[31].

    L'Ă©poque moderne

    En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de TrefflÚs [Tréflez] de fournir 17 hommes et de payer 111 livres pour « la dépense annuelle de la garde-cÎte de Bretagne »[32].

    La coupe et le ramassage du goémon : la querelle avec Plounévez-Lochrist

    La collecte du goémon a suscité pendant des siÚcles de nombreuses querelles entre les habitants des paroisses littorales, comme l'écrit Antoine Favé :

    « Du Corréjou à l'anse de Kernic, nous sommes sur les lignes d'un littoral aussi fertile en discussions héroïques, en batteries classiques, en procÚs interminables, qu'en gros temps et mauvais temps. Les administrateurs, les juges, les agents vigilants de la douane et de la maréchaussée, furent bien souvent mis sur les dents par les disputes, maintes fois meurtriÚres, de Plounéour-Trez, Goulven, Tréflez, Plounévez-Lochrist, Cléder, au sujet des délimitations de territoires et de questions de propriété touchant cette question vitale de la récolte du goémon[33]. »

    Augustin Bonnevez, recteur de PlounĂ©vez-Lochrist, dans une lettre du adressĂ©e Ă  l'Ă©vĂȘque de LĂ©on Jean-François de La Marche en rĂ©ponse Ă  son enquĂȘte sur la mendicitĂ©, Ă©crit (l'orthographe de l'Ă©poque a Ă©tĂ© respectĂ©e) :

    « Par les ordonnances de la Marine, il est défendu aux habitants de recueillir ailleurs que dans l'estendue des cÎtes de leurs paroisses et de les vendre aux forains [étrangers à la paroisse] à peine de 50 livres d'amende et de confiscation des chevaux et harnois. Cet article cause beaucoup de querelle et de batterie [dispute violente] entre mes paroissiens et ceux de Tréflez, qui ont des Roches vis-à-vis de leurs paroisses sur lesquelles il croßt du goesmon que mes paroissiens leur oppose d'aller couper, fondez sur ce qu'il y a une langue de terre de ma paroisse qui avance dans la mer et sépare la cÎte de Tréflez de la grande mer ou sont ces roches. Il y a deux ou trois ans que ceux de Tréflez firent signifier à mes paroissiens et à ceux de Goulven une défense de couper du goesmon sur les Roches, ce qui occasionna une baterie sur la grÚve. (...) Les notables de l'une et l'autre paroisse se donnÚrent assignation pour terminer ce différent. (...) Il est certain que sur la gresve qui est du costé de Tréflez, la mer jette du gouesmon plus qu'il n'est besoin. La raison qui les porte à vouloir aller aussy à la couppe est pour en vendre aux forains, ce que font tous les habitants de cette coste, tant de la paroisse de Plounéour-Trez que de Goulven, Tréflez, Plounévez et Plouescat, et autres, et cela parce que le bois de chauffage manque beaucoup à la coste et que ceux qui vendent du gouesmon acheptent ordinairement du bois à ceux à qui ils le vendent. Je ne vois pas à quoy aboutit la défense de vendre du gouesmon aux forains (...)[33]. »

    Goémonier sur les dunes de Keremma vers 1900.

    Cette querelle s'est poursuivie longtemps, comme en témoigne une délibération du conseil municipal de Plounévez-Lochrist en date de messidor an XII (l'orthographe de l'époque a été respectée) :

    « Le Conseil municipal de PlounĂ©vez-Lochrist assemblĂ© relativement aux troubles portĂ©s par les habitants de TrĂ©flez Ă  ceux de PlounĂ©vez-Lochrist; en la pocession et droits de ces derniers de couper des goĂ©mons sur diffĂ©rents rochers qui avoisinent les deux communes et qu'elles prĂ©tendent l'une et l'autre leur appartenir, observe que si, conformĂ©ment aux anciennes Ordonnances non abrogĂ©es, les Rochers frĂ©quentables Ă  guĂ© et qui se trouvent vis-Ă -vis d'une commune lui appartient, la presque totalitĂ© des Rochers dont TrĂ©flez veut Ă©vincer PlounĂ©vez lui appartient (...) puisque les Rochers prennent source Ă  GuĂ©vroc, cy-devant chapelle dĂ©pandant de PlounĂ©vez. Mais en accorant ces Rochers Ă  PlounĂ©vez, ce serait priver la commune de TrĂ©flez, trĂšs petite mais agricole, d'un engrais qui lui est nĂ©cessaire. Ça toujours Ă©tĂ© le motif qui a dĂ©terminĂ© PlounĂ©vez Ă  laisser jouir TrĂ©flez en indivis avec elle des Rochers qui forment encore aujourd'hui la contestation ; mais si c'est faire un tort considĂ©rable Ă  l'agriculture de priver TrĂ©flez des Rochers vis-Ă -vis GuĂ©vroc, que seroit-ce donc si la demande extravagante de TrĂ©flez lui Ă©tait accordĂ©e, puisque PlounĂ©vez, quatre fois plus considĂ©rable en Ă©tendue que ne l'est TrĂ©flez, est aussi plus agricole proportionnellement, et cependant TrĂ©flez a la folie de prĂ©tendre Ă  la totalitĂ© de ces rochers[33]. »

    À la suite d'une enquĂȘte organisĂ©e par une circulaire du du prĂ©fet du FinistĂšre, le conseil municipal de TrĂ©flez rĂ©pond (l'orthographe de l'Ă©poque a Ă©tĂ© respectĂ©e) :

    « Les pauvres ont la faculté de couper du goëmon deux jours avant les autres habitants[33]. »

    Tréflez en 1778

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Tréflez en 1778 :

    « Treffles, sur une hauteur ; Ă  4 lieues et demie Ă  l'ouest de Saint-Pol-de-LĂ©on, son Ă©vĂȘchĂ© ; Ă  45 lieues de Rennes et Ă  1 lieue trois-quart de Lesneven, sa subdĂ©lĂ©gation. La paroisse compte 1 200 communiants[34]. La cure est prĂ©sentĂ©e par l'ÉvĂȘque. Le territoire, bornĂ© au nord par la mer, Ă  l'endroit nommĂ© l'"Ance de Goulven", est coupĂ© par un bras de mer, et passe pour ĂȘtre un des plus fertiles de la province[35] »

    Révolution française

    Pendant la Terreur, par 61 voix contre 6, une assemblée des notables de Tréflez, apeurés, demanda que tout culte soit immédiatement supprimé[36].

    Le recteur de TrĂ©flez, Ollivier Cloarec, insermentĂ©, fut emprisonnĂ©, puis Ă©migra Ă  Jersey, d'oĂč il revint le pour desservir Ă  nouveau sa paroisse de TrĂ©flez, avant d'ĂȘtre ensuite recteur de Plouguerneau[37]. Son vicaire Jean Maudir prĂȘta le serment de fidĂ©litĂ© Ă  la Constitution civile du clergĂ© et fut nommĂ© curĂ© constitutionnel de Plougar[38].

    L'aménagement des dunes et des marais de Keremma

    L'assĂšchement des marais de TrĂ©flez, acquis par Augustin Tuncq (lequel, gĂ©nĂ©ral commandant les cĂŽtes de Brest, acquis une triste rĂ©putation pendant la RĂ©volution française par les scĂšnes de brigandage qu'il organisa ; il pourchassa notamment les prĂȘtres de la rĂ©gion qui s'opposaient Ă  ses projets[39]) et SoufflĂšs-Desprez, commença avant la RĂ©volution française[40].

    En 1822, Louis Rousseau[41] achĂšte, sur la cĂŽte de TrĂ©flez, les dunes et marais de Keremma, 300 ha de terres jadis couvertes par la mer, sablonneuses , marĂ©cageuses et imprĂ©gnĂ©es de sel. Il fait Ă  partir de 1823 surĂ©lever la dune pour protĂ©ger l'arriĂšre et y fait pousser des plantes pour la fixer ; il fait aussi Ă©difie une digue de 700 mĂštres de long et 5 mĂštres de haut, qui fut plusieurs fois dĂ©truite par la tempĂȘte avant mĂȘme d'ĂȘtre achevĂ©e , et Ă  nouveau en , deux ans aprĂšs son achĂšvement[42] - [43].

    L'aménagement et l'entretien du domaine de Keremma fut poursuivi aprÚs le décÚs de Louis Rousseau en 1856 par ses fils, et notamment par Armand Rousseau, devenu possesseur de la majeure partie du domaine familial[44].

    L'abbĂ© Jacques Picart[45] est nommĂ© recteur de TrĂ©flez en 1833. TombĂ©, a-t-il Ă©crit, au milieu d'« une population, ignorante presque jusqu'Ă  la barbarie », qui a perdu le sens du bien et du mal (les mariages prĂ©cipitĂ©s y Ă©taient par exemple frĂ©quents, « Tous les dimanches de l'annĂ©e, ce sont des jeux bruyants et tumultueux, des danses, des courses des deux sexes mĂȘlĂ©s »), il y mit bon ordre : « Tout TrĂ©flez (...) s'engage dans les voies de la vertu austĂšre, de la dĂ©votion » et le recteur fait fortement aidĂ© par le maire Louis Rousseau, cet ancien saint-simonien et amĂ©nageur des dunes de Keremma, que Jacques Picart parvint Ă  convertir dĂšs 1834, obtenant la rĂ©traction publique de ses idĂ©es saint-simoniennes, et qui multiplia Ă  partir de cet instant ses preuves de dĂ©votion[46]. L'abbĂ© Jacques Picart fut nommĂ© en 1838 recteur de PlounĂ©our-MĂ©nez.

    Tréflez vers le milieu du XIXe siÚcle

    En 1833, le recteur de TrĂ©lez dĂ©nonce « l'Ă©tat dĂ©plorable de la foi Ă  TrĂ©flez et les habitudes criminelles de toutes espĂšces ». Selon lui, la population a « un bon fond de docilitĂ© », mais elle est « archi ignorante » du christianisme et Ă  l'Ă©glise on a l'habitude de « causer comme (...) dans une cohue ». Quant aux mƓurs, elles vont « presque jusqu'Ă  la barbarie » : viols, crimes, suicides et beaucoup de « mariages pressĂ©s », (...) « il n'y a point une paroisse aussi peu rĂ©glĂ©e dans les environs »[43].

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Tréflez en 1845 :

    « Tréflez, commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui succursale. (...). Principaux villages : Lanarhouézou, Keroulgan, Lanarnus, le Bally, CoatlÚs, Kervelloc. Maison importante : manoir de Lannévez. (...). Moulins à eau de Lanarnus, de Lescoat, de Parc-Coz, de Coatlez. Le bourg de Tréflez est construit sur une élévation qui domine l'Anse de Goulven. Entre les deux s'étend un fertile marais conquis sur la mer il y a environ soixante-dix ans, et qui couvre de 150 à 200 ha. M. Rousseau a été, selon Cambry, le premier qui ait tenté ces envahissements sur le domaine de l'océan. Géologie : gneiss. On parle le breton. »

    — A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et gĂ©ographique de la province de Bretagne[47]

    Les tensions avec le maire de l'époque et la création de l'école privée de Tréflez

    En 1850, le maire de TrĂ©flez, Corre, un rĂ©publicain, donna un grand coup de pied au recteur. L'Ă©vĂȘque jeta l'interdit sur l'Ă©glise paroissiale et les fidĂšles durent se rendre dans les paroisses voisines pour assister aux offices religieux[43].

    En 1850, deux religieuses de la CongrĂ©gation de l'ImmaculĂ©e Conception de Saint-MĂ©en, sƓur Sainte-Marie et sƓur Marie-JosĂšphe, crĂ©ent, Ă  l'initiative de Louis Rousseau, un orphelinat et une Ă©cole (frĂ©quentĂ©e en 1851 par 16 petites filles ne parlant que le breton), mais celle-ci est Ă©loignĂ©e de km du bourg de TrĂ©flez et le recteur de TrĂ©flez, Barbier, ainsi que les religieuses, souhaitait vivement que l'Ă©cole soit transfĂ©rĂ©e au bourg dans une maison dont la construction est financĂ©e par Louis Rousseau, ce qui fut fait en , l'Ă©tablissement prenant le nom d'« Asile de Nazareth ». Marie-Anne Olivier, originaire de TrĂ©flez, en religion sƓur Édiltrude, dirigea l'Ă©cole pendant plus de trente ans[48] - [42].

    La seconde moitié du XIXe siÚcle

    En 1892 à Tréflez des hommes furent privés d'absolution, ayant commis un péché mortel selon le recteur, car ils avaient voté pour les républicains[43].

    En 1896, un document indique que les sƓurs de l'ImmaculĂ©e Conception de Saint-MĂ©en assistaient et soignaient gratuitement les malades de TrĂ©flez Ă  domicile[49].

    Hervé Burel écrit vers la fin du XIXe siÚcle : « Autrefois c'était un petit domestique ou une personne ùgée qui s'occupait de garder les moutons. (...) Si un mouton s'échappant du troupeau, malheur à eux (...) car il y avait beaucoup de loups dans le pays ». Il évoque aussi un poseur de chaume, nommé Yvon Beyou, « qui avait du travail autant qu'il en voulait, car à cette époque les maisons couvertes d'ardoises étaient rares »[50].

    La Belle Époque

    Les paroissiens de TrĂ©flez participĂšrent nombreux au pĂšlerinage des Ă©coles libres du au FolgoĂ«t, qui servit aussi de lieu de protestation contre la fermeture des Ă©coles privĂ©es congrĂ©ganistes. Le journal La Lanterne de Boquillon Ă©crit : « En tĂȘte des habitants de TrĂ©flez, derriĂšre le cortĂšge, vient M. Pichon, sĂ©nateur, maire de la commune »[51]. Le sĂ©nateur Pichon prit aussi la tĂȘte d'un mouvement de protestation des maires du FinistĂšre contre la surveillance du clergĂ© Ă  propos de l'emploi par celui-ci de la langue bretonne imposĂ©e par une circulaire ministĂ©rielle[52], mais bien que vigoureusement hostile Ă  la politique anticlĂ©ricale d’Émile Combes, il joua un rĂŽle modĂ©rateur lors des violents incidents qui en 1902 marquĂšrent le renvoi des religieuses de leurs Ă©coles, notamment Ă  Ploudaniel, Saint-MĂ©en et Le FolgoĂ«t oĂč enseignants, parents et villageois s’étaient barricadĂ©s dans les Ă©coles[42].

    Le , Segalen, vicaire Ă  TrĂ©flez, fait partie des 31 prĂȘtres du diocĂšse de Quimper dont les traitements[53] sont retenus par dĂ©cision du gouvernement Combes « tant qu'ils ne feront pas emploi de la langue française dans leurs instructions et l'enseignement du catĂ©chisme » car ils utilisaient le breton[54].

    RĂ©pondant en 1904 Ă  une enquĂȘte de l'inspection acadĂ©mique, un instituteur de TrĂ©flez Ă©crit que « les neuf-dixiĂšmes des habitants parlent ou comprennent assez bien le français », mĂȘme s'ils s'expriment couramment en breton[55].

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Tréflez porte les noms de 63 soldats et marins morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale : parmi eux 5 (Joseph Caradec, Jean Carré, Auguste Chadaillat, Jean Quélennec, Goulven Roudaut) sont morts en Belgique ; 1 (Yves Allain-Launay, décoré de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre) est mort en Serbie dans le cadre de l'expédition de Salonique ; deux (Antoine Bescond, Yves Roué) sont des marins disparus en mer ; les autres sont décédés sur le sol français dont René Avelot (décoré de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre), Joseph Ily (décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre), Jean Le Borgne (décoré de la Croix de guerre)[56].

    L'Entre-deux-guerres

    François Pouliquen, recteur de TrĂ©flez entre 1925 et 1954, sous le pseudonyme de « Fanch Couer », assura la partie agricole et bretonnante du journal Courrier du FinistĂšre, dirigĂ© par RenĂ© Cardaliaguet ; il jouissait d'une fameuse rĂ©putation vers le milieu du XXe siĂšcle : « vĂ©ritable « roi » de la paroisse (« maĂźtre de tout »), et donc du village, monarque flamboyant, autoritaire, malin, hĂąbleur, vaniteux mĂȘme, mais rĂ©ellement bon quoique pas toujours Ă©quitable »[57] ; pendant la Seconde Guerre mondiale, il eut dans l'ombre une activitĂ© rĂ©sistante.

    La Seconde Guerre mondiale

    La tombe de Samuel Millen, un aviateur britannique tué aux abords de la baie de Goulven le se trouve dans le cimetiÚre de Tréflez[58].

    Le , la Wehrmacht tua par balles 8 personnes sans motif apparent[59].

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    L'abbé Joseph Cosquer fut recteur de la paroisse de Tréflez entre et [60] ; l'abbé Pierre Bellec le fut ente 1991 et 1999[61].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 1977 André Cabon[69] DVD
    1977 1983 Pierre Lelong UDR Ancien député du FinistÚre, Ancien ministre
    1983 1989 Louis Pichon[70] Général. Petit-fils de Louis Gabriel Pichon, maire entre 1900 et 1911
    et fils du général Jules Pichon.
    1989 1994 Pierre Lelong UDR
    1994 2001 Jean Cabon
    2001 2008 Jean Kerdoncuff[71] ContrÎleur à la Mutualité sociale agricole
    2008 3 juillet 2020 François André DVG Retraité
    3 juillet 2020 En cours Anne Bescond[72]
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    Évolution dĂ©mographique

    Évolution de la population [ modifier ]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    1 0021 1821 2281 2811 3711 4991 5421 4971 433
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 3721 4031 3941 4471 3701 3461 3101 2671 284
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 3131 3621 2561 2291 2351 2451 2361 0761 057
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    966872826763760862876911958
    2020 - - - - - - - -
    975--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee Ă  partir de 2006[74].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Chiffres récents (publiés par la communauté de communes de Morlaix) :

    • 2002 : 8 naissances et 9 dĂ©cĂšs ;
    • 2003 : 7 naissances et 12 dĂ©cĂšs ;
    • 2004 : 7 naissances et 16 dĂ©cĂšs ;
    • 2005 : 12 naissances et 13 dĂ©cĂšs ;
    • 2006 : 10 naissances et 9 dĂ©cĂšs ;
    • 2007 : 17 naissances et 9 dĂ©cĂšs ;
    • 2008 : 12 naissances et 14 dĂ©cĂšs ;
    • CĂ©libataires : 30,6 % de la population ;
    • Couples mariĂ©s : 55,5 % de la population ;
    • DivorcĂ©(e)s : 3,9 % de la population ;
    • Veufs / veuves : 10 %.

    Évolution du rang dĂ©mographique

    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[75] 1975[75] 1982[75] 1990[75] 1999[75] 2006[76] 2009[77] 2013[78]
    Rang de la commune dans le département 187 172 191 199 190 198 195 196
    Nombre de communes du département 286 283 283 283 283 283 283 283

    En 2017, TrĂ©flez Ă©tait la 188e commune du dĂ©partement en population avec ses 958 habitants (territoire en vigueur au ), derriĂšre Saint-Jean-Trolimon (187e avec 962 habitants) et devant Mahalon (189e avec 957 habitants).

    Superficie

    15,76 km2.

    Données économiques

    • Le taux de chĂŽmage en 2007 Ă©tait de 7,4 % et, en 1999, il Ă©tait de 9 %.
    • Les retraitĂ©s et les prĂ©retraitĂ©s reprĂ©sentaient 24,2 % de la population en 2007 et 29 % en 1999.
    • Le taux d'activitĂ© Ă©tait de 75,3 % en 2007 et de 65,2 % en 1999.

    Patrimoine

    • L'Ă©glise paroissiale Sainte-Ediltrude, dĂ©diĂ©e Ă  sainte Ediltrude[79] ; reconstruite en 1726, son clocher Ă  galerie de style Beaumanoir date de 1776.
    • La fontaine Saint-Ediltrude, appelĂ©e aussi localement fontaine Santez Ventroc[80] : elle est situĂ©e au lieu-dit Coz-Illis ; datant du XVIIIe siĂšcle, elle est invoquĂ©e pour les maux de ventre, les rhumatismes et on faisait boire son eau aux enfants tardant Ă  marcher.
    • La chapelle Sainte-Anne, situĂ©e dans le cimetiĂšre.
    • La chapelle Saint-GuĂ©vroc (saint Guvroc), abandonnĂ©e Ă  la fin du Moyen Âge, dĂ©gagĂ©e du sable des dunes de Keremma en 1871-1872[1], fut restaurĂ©e entre 1895 et 1897.
    • La stĂšle christianisĂ©e de saint Guvroc.
    • Le manoir de Coat Lez, Ă  l'abandon.
    • L'Ă©glise paroissiale Sainte-Ediltrude.
      L'Ă©glise paroissiale Sainte-Ediltrude.
    • La chapelle Saint-GuĂ©vroc.
      La chapelle Saint-Guévroc.
    • La stĂšle christianisĂ©e de saint Guvroc.
      La stÚle christianisée de saint Guvroc.

    ÉvĂ©nements

    Plaque commémorative d'Armand Rousseau dans le cimetiÚre de la commune.
    • Pardon de TrĂ©flez, chaque annĂ©e le .
    • Nuit des Ă©toiles[81].
    • Concours de pĂȘche, chaque annĂ©e une Ă©dition en juillet et une Ă©dition en aoĂ»t (parking d'Enez Vian - ancien poste de secours).

    Vie associative

    • Association des plaisanciers.
    • Amicale des maquettistes de la CĂŽte des LĂ©gendes.
    • ComitĂ© de jumelage.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.

    Références

    1. René Sanquer, Les fouilles de la chapelle Saint-Guévroc en Tréflez (FinistÚre), "Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France", 1982, consultable http://www.persee.fr/doc/bsnaf_0081-1181_1982_num_1978_1_8715
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    8. « Station météofrance Brignogan - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Tréflez et Plounéour-Brignogan-plages », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Brignogan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Brignogan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Brignogan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    18. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    19. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Loi relative Ă  l’amĂ©nagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consultĂ© le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    23. Village au sens restreint et non de l'ensemble du territoire paroissial ou administratif breton
    24. Erwan Vallerie, DiazezoĂč studi istorel an anvioĂč-parrez = TraitĂ© de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620, lire en ligne), p. 222
    25. « Tréflez : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de Plouescat) », sur infobretagne.com (consulté le ).
    26. Daniel Miorcec de Kerdanet, « Le chùteau d'Ausoche », dans Le lycée armoricain, (lire en ligne).
    27. "Bulletin de la Société archéologique, historique littéraire & scientifique du Gers", juillet 1984, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6576762q/f93.image.r=Tr%C3%A9flez?rk=1759665;2
    28. René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", livre premier, "Les bretons", 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6116498p/f176.image.r=Coatlez?rk=386268;0
    29. Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", tome 1, 1890, consultable https://fr.wikisource.org/wiki/Nobiliaire_et_armorial_de_Bretagne/B
    30. Joseph-Marie de Kersauson de Pennendreff, "Histoire généalogique de la maison de Kersauson", 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55649073/f208.image.r=Lanarnuz?rk=21459;2
    31. Gustave Chaix d'Est-Ange, "Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siÚcle", tome 2, 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111995g/f305.image.r=Lanarnuz?rk=85837;2
    32. "Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-cÎte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan
    33. Antoine FavĂ©, « Les faucheurs de la mer en LĂ©on (rĂ©colte du goĂ©mon aux XVIIĂšme et XVIIIĂšme siĂšcles) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique du FinistĂšre,‎ (lire en ligne).
    34. Personnes en Ăąge de communier
    35. Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 4, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist04og
    36. Armand René du Chùtellier, "Brest et le FinistÚre sous la Terreur", 1858, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6569249s/f93.image.r=Tr%C3%A9flez
    37. Louis-François-Bernard KernĂ©, "Saint-Joseph, autrefois Bel-Air, maison de repos pour les prĂȘtres ĂągĂ©s et infirmes, Ă  Saint-Pol-de-LĂ©on", 1891, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6112450m/f335.image.r=Tr%C3%A9flez?rk=1866962;0
    38. "Le clergé séculier dans le FinistÚre en 1790", https://diocese-quimper.fr/images/stories/bibliotheque/bdha/bdha1941.pdf
    39. Augustin Tuncq, né le à Conteville (Somme), décédé le à Paris, fut général pendant la Révolution française, voir Le Guennec 1979.
    40. Le Guennec 1979.
    41. Louis Jean NépomucÚne Marie Rousseau, né le à Angerville, officier de Marine français et vétéran des guerres napoléoniennes, socialiste utopique, théoricien du catholicisme social, décédé le à Tréflez
    42. Paul Meunier, « Keremma, un site, un homme, une famille » [PDF], sur adu-brest.fr.
    43. Jean Rohou, Catholiques et Bretons toujours ? : essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne, Brest, Dialogues, , 534 p. (ISBN 978-2-918135-37-1).
    44. Journal des débats politiques et littéraires, n° du 22 janvier 1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4686357/f2.image.r=Tr%C3%A9flez
    45. Jacques Picart, nĂ© en 1802 Ă  TaulĂ©, ordonnĂ© prĂȘtre en 1827
    46. Yves Le Gallo, Clergé, religion et société en Basse-Bretagne. De la fin de l'Ancien Régime à 1840, Les éditions ouvriÚres (lire en ligne).
    47. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 2, (présentation en ligne).
    48. Henri Fouquerai, "La mĂšre Saint FĂ©lix : fondatrice des sƓurs de l'ImmaculĂ©e-Conception de Saint-MĂ©en, 1789-1874", 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9762045c/f105.image.r=Tr%C3%A9flez
    49. La France charitable et prĂ©voyante : tableaux des Ɠuvres et institutions des dĂ©partements, numĂ©ro 1, 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5802221d/f627.image.r=Bourg-Blanc.langFR
    50. HervĂ© Burel (traduction de Nelly Blanchard), "Histor eur famill eus BreĂŻs-Izel" ("Histoire d’une famille de Basse-Bretagne"), Morlaix, Skol Vreizh/CRBC, 2011, 615 p.
    51. Journal La Lanterne de Boquillon , n° du 5 octobre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6144148z/f17.image.r=Tr%C3%A9flez
    52. Journal La Croix du 19 novembre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2198734/f1.image.r=Tr%C3%A9flez?rk=150215;2 et du 30 novembre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k219883g.r=Tr%C3%A9flez?rk=128756;0
    53. En vertu du Concordat, les prĂȘtres Ă©taient alors payĂ©s par l'État
    54. Journal La Croix no 6064 du 18 et 19 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2199243/f1.image.r=Pouldreuzic.langFR
    55. Fanch Broudic, L'interdiction du breton en 1902 : la IIIe République contre les langues régionales, Spézet, Coop Breizh, , 182 p. (ISBN 2-909924-78-5).
    56. Eric Blanchais, « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
    57. Paul Meunier, "Fañch Couer, un recteur en son royaume", éditions Skol Vreiz, 2008
    58. Eric Blanchais, « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
    59. Luc Capdevila, "Les Bretons au lendemain de l'Occupation", Presses universitaires de Rennes, 1999, consultable http://books.openedition.org/pur/8869?lang=fr
    60. « NĂ©crologie : Joseph Cosquer ancien recteur », Le TĂ©lĂ©gramme,‎ (lire en ligne).
    61. « Plouescat », Le TĂ©lĂ©gramme,‎ (lire en ligne).
    62. Alain Pinvidic, baptisé le à Tréflez, décédé le à Bediez en Tréflez
    63. Plusieurs Corre possibles : Vincent ou François Corre
    64. Louis Jules Félix, né le à Eu (Seine-Maritime), enseigne de vaisseau lors de son mariage à Brest en 1816, décédé le à Lannévez en Tréflez
    65. Jean Marie Le Goff, né le à Tréflez, décédé le à Ty Nevez en Tréflez
    66. Louis Marie Grignou, né le à Tréflez, décédé le à Leur ar C'halvez en Tréflez
    67. Jean Marie Corre, né le à Tréflez, décédé le à Goulannou en Tréflez
    68. Goulven Corre, né le à Coat Lez en Tréflez
    69. André Cabon, décédé en 2007 à Tréflez
    70. Louis Pichon, né en 1916 à Keremma en Tréflez, évadé en 1943 pour rejoindre les rangs des Forces françaises libres, membre de l'état-major particulier du général De Gaulle lors de sa présidence, décédé en octobre 2002 à Brest, voir http://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20021016&article=5136348&type=ar
    71. Jean Kerdoncuff, né en 1948 à Plougastel-Daoulas, décédé en juillet 2014 à Bel Air en Tréflez, voir http://www.letelegramme.fr/finistere/treflez/necrologie-deces-de-jean-kerdoncuff-ancien-maire-de-la-commune-31-07-2014-10280828.php
    72. « TrĂ©flez. Anne Bescond, premiĂšre maire de la commune », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
    73. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    74. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    75. INSEE, « Population selon le sexe et l'ùge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    76. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    77. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    78. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    79. Sainte Ediltrude est aussi connue sous les noms de Ventroc, Gwentrog, EtheldrĂšde, Audrey d'Ely ([ https://nominis.cef.fr/contenus/SainteAudrey.pdf Sainte Audrey Ă  lire nominis.cef.fr].
    80. L'église disparue de l'ancienne paroisse de Bréventec lui était dédiée.
    81. La nuit des Étoiles

    Liens externes

    Bibliographie

    • Louis Le Guennec, Le FinistĂšre monumental, vol. 1 : Morlaix et sa rĂ©gion, (ISBN 2-901935-02-X (Ă©ditĂ© erronĂ©), BNF 34731095, lire en ligne [PDF])
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