Plougar
Plougar [plugaÊ] est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.
Plougar | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | FinistĂšre | ||||
Arrondissement | Morlaix | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Landivisiau | ||||
Maire Mandat |
Laurent Le Borgne 2020-2026 |
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Code postal | 29440 | ||||
Code commune | 29187 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Plougarois | ||||
Population municipale |
794 hab. (2020 en augmentation de 1,02 % par rapport Ă 2014) | ||||
Densité | 45 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 34âČ nord, 4° 09âČ ouest | ||||
Altitude | Min. 53 m Max. 118 m |
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Superficie | 17,48 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Landivisiau (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Landivisiau | ||||
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : FinistĂšre
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | Site de la commune | ||||
GĂ©ographie
Plougar est une commune situĂ©e dans le LĂ©on, dans le nord du dĂ©partement du FinistĂšre. Un petit fleuve cĂŽtier, le Guillec, a l'essentiel de sa partie amont Ă l'ouest du bourg de Plougar (mĂȘme si sa source est dans le bois de TrĂ©anton, situĂ© en Saint-Vougay) ; avec plusieurs de ses petits affluents, il draine la partie nord du finage communal ; un de ses affluents de rive droite, le Stang, sĂ©pare la commune de Plougar de sa voisine orientale, Plougourvest. Un autre petit fleuve cĂŽtier, la FlĂšche et un de ses affluents de rive droite lui servent de limite occidentale avec la commune voisine de Saint-Derrien.
Le territoire communal est formé par un morceau du plateau du Léon, en pente douce vers le nord (les altitudes maximales sont au sud de la commune, vers 115 mÚtres aux alentours de Ty Nevez et Spernen), s'abaissant vers 90 mÚtres dans la partie nord de la commune ; ce plateau est échancré par les vallées des cours d'eau précités qui s'abaissent jusque vers 70 mÚtres d'altitude à leur sortie du territoire communal.
L'habitat rural traditionnel est dispersé en de nombreux hameaux et fermes isolées ; le bourg est excentré dans la partie ouest de la commune et est à l'écart des principales voies de communication, la D 30 passant à l'est et la D 229 à l'ouest du bourg, ces deux axes routiers venant pour le premier cité de Landivisiau via Bodilis, pour le second cité de Landivisiau via Saint-Servais et Saint-Derrien se rejoignant au-delà de la limite nord de la commune en direction de Saint-Vougay et Plouescat.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966[7] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[9], Ă 11,2 °C pour 1981-2010[10], puis Ă 11,5 °C pour 1991-2020[11].
Urbanisme
Typologie
Plougar est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [12] - [13] - [14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Landivisiau, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15] - [16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (95,6 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (98,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (57,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (34,7 %), zones urbanisĂ©es (4,4 %), prairies (3,6 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,1 %)[17].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[18].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploegar vers 1330 et en 1467[19], Ploecar en 1426[20].
Plougar vient du breton ploe (paroisse) et de Car, nom d'un saint breton[19].
Histoire
Moyen Ăge
Plougar est une ancienne paroisse de l'Armorique primitive. Selon Jean-Baptiste OgĂ©e, « Saint Paul-AurĂ©lien, premier Ă©vĂȘque de ce diocĂšse en 514 fonda le monastĂšre appelĂ© Mouster-Pol (dĂ©sormais en Bodilis), lequel fut ruinĂ© par les guerres en 878. On rebĂątit avec des pierres provenant de ses ruines l'Ă©glise de Plougars [Plougar], qui fut Ă©rigĂ©e en paroisse sous le rĂšgne du duc Alain Barbetorte »[21].
Au sein de l'ancien diocÚse de Léon, Plougar et sa trÚve Bodilis faisaient partie de l'archidiaconé du Léon[22].
Ăpoque moderne
Au XVIIe siÚcle, la seigneurie de Penhoët, sise en Saint-Thégonnec, s'étendait alors sur huit paroisses : Saint-Thégonnec, Taulé, Plouvorn, Plougar, Guiclan, Pleyber-Christ, Plounéour-Ménez et Commana[23].
Le manoir de l'Ătang [l'Estang] fut construit par la famille Ă©ponyme[24] en 1481 et restaurĂ© en 1670 : long de 17 mĂštres et haut de 13 mĂštres, il est dĂ©crit dans son Ă©tat de 1876 dans un article qu'une partie du manoir Ă©tait Ă cette date dĂ©molie et que la chapelle est alors en ruines. D'autres manoirs ont existĂ© : celui du Creac'h, disparu dĂ©jĂ en 1876, avait sa chapelle (une parcelle voisine a gardĂ© le nom de Tossen-ar-Chapel) et avait Ă©tĂ© construit sur des ruines romaines (des murs et des monnaies d'Ă©poque romaine ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s lors de fouilles) ; celui du Tourellou avait dĂ©jĂ totalement disparu en 1876[25], ainsi que ceux de Tronjoly et Kercoadou[19].
« EntourĂ© de marais et de chemins impraticables de tous cĂŽtĂ©s, Plougar n'a presque aucune correspondance pendant cinq Ă six mois de l'annĂ©e » Ă©crit son recteur en 1774 ; « on ne peut pas y accĂ©der Ă cheval, il faut passer par les talus » prĂ©cise un autre prĂȘtre en 1792[26].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plougar en 1778 :
« Plougars ; Ă 3 lieues un tiers au sud-ouest de Saint-Pol-de-LĂ©on, son Ă©vĂȘchĂ©; Ă 42 lieues de Rennes et Ă 3 lieues un tiers de Landerneau, sa subdĂ©lĂ©gation. Cette paroisse, qui relĂšve du Roi, ressortit Ă Lesneven et compte 2 600 communiants[27], y compris ceux de Bodilis, sa trĂšve. La cure est prĂ©sentĂ©e par l'ĂvĂȘque. Ce territoire compte des terres en labeur et des landes trĂšs Ă©tendues : c'est un pays couvert d'arbres et de buissons. (...)[21]. »
Révolution française
Tanguy Lichou[alpha 1] fut le dĂ©lĂ©guĂ© reprĂ©sentant la paroisse de Plougar Ă l'assemblĂ©e du tiers-Ă©tat de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Lesneven le afin d'Ă©lire les dĂ©putĂ©s reprĂ©sentant cette sĂ©nĂ©chaussĂ©e aux Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789[28].
En 1792, en rĂ©ponse Ă une enquĂȘte, la municipalitĂ© de Plougar rĂ©pond que le nombre de personnes « qui ont besoin d'assistance » est de 130 (sur 1 082 habitants)[26].
Tanguy Leyer fut élu recteur constitutionnel de Plougar le ; il refusa sa charge, alléguant : « J'y ai été vicaire, et j'ai du me résoudre ou à quitter ou à périr (...) tant les chemins y sont mauvais et impraticables, ne pouvant me servir de chevaux [à cause des multiples] crevasses »[29].
Jean Pinvidic[alpha 2], syndic de la paroisse de Plougar, cacha chez lui Daniel Nicolas de Kerdanet pendant la Terreur.
En 1799, il n'y a plus que 46 marchands de toiles Ă Saint-ThĂ©gonnec (mais c'est encore la commune oĂč ils sont les plus nombreux), 26 Ă Guiclan, 23 Ă Plouvorn, 16 Ă Bodilis, 10 Ă Landivisiau, 4 Ă Saint-Servais et 3 Ă Plougar[26].
Le XIXe siĂšcle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plougar en 1853 :
« Plougar ; commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom, moins sa trÚve de Bodilis, devenue commune. (...) Principaux villages : le Creac'h, Kervilzic, Tremagon, Lannunvet, Languéoger, Kernoter, Trévodou, Kerdévi. Superficie totale 1 748 hectares, dont (...) terres labourables 722 ha, prés et pùturages 123 ha, bois 37 ha, vergers et jardins 6 ha, landes et incultes 723 ha (...). Moulins : 7 (de Tronjoly, Riou, de Creac'h, du Run, à eau). Géologie : constitution granitique ; micaschiste à l'est du bourg. On parle le breton[30]. »
Le pourcentage de conscrits illettrés à Plougar entre 1858 et 1867 est de 64 %. En 1863, l'école de Plougar a des « poutres pourries » et le plafond « menace de s'effondrer » ; le sol est en terre battue. En 1873 on installe un plancher[31].
Jean-Marie Picart[alpha 3] fut recteur de Plougar avant de devenir moine bénédictin dans le monastÚre de Kerbénéat qu'il contribua à fonder[32].
Claude Georges[alpha 4], soldat du 19e de ligne, blessé à Borny (Moselle pendant la Guerre de 1870, fut amputé de la jambe gauche[33].
Le maire de Plougar, Yves-Marie Poder, est rĂ©voquĂ© en 1874 (la France est alors en pleine pĂ©riode d'Ordre moral) pour avoir voulu construire une Ă©cole publique de filles[34] ; Ă l'initiative du recteur, une Ă©cole privĂ©e catholique est alors ouverte avec deux religieuses enseignantes, les sĆurs HĂ©naff et Le Coz. Quelques annĂ©es plus tard, la municipalitĂ© de Plougar laissa volontairement l'Ă©cole laĂŻque, frĂ©quentĂ©e en 1894 par 110 garçons, se dĂ©labrer, en dĂ©pit de plusieurs mises en garde du prĂ©fet. Pendant l'hiver 1894-1895, il pleut dans la classe et le prĂ©fet fait fermer l'Ă©cole. « La municipalitĂ© tarde Ă faire les travaux nĂ©cessaires afin de nuire au recrutement de l'Ă©cole au bĂ©nĂ©fice des Ă©coles congrĂ©ganistes des communes voisines » Ă©crit l'inspecteur[31].
Benjamin Girard décrit ainsi Plougar en 1889 :
« La commune de Plougar, situĂ©e Ă l'extrĂ©mitĂ© sud du canton de Plouescat et enclavĂ©e, en quelque sorte, dans le canton voisin de Landivisiau, est traversĂ©e par le chemin de grande communication n° 30. Aux environs du bourg, qui a une population agglomĂ©rĂ©e de 125 habitants, on voit les restes du vieux manoir de l'Ătang, en partie dĂ©moli ; il conserve encore un trĂšs bel escalier en pierres, de vingt-deux marches. La chapelle est en ruines[35]. »
Le XXe siĂšcle
La Belle Ăpoque
RĂ©pondant en 1904 Ă une enquĂȘte de l'inspection acadĂ©mique, l'instituteur de Plougar Ă©crit : « Il y a encore plusieurs, surtout parmi les personnes ĂągĂ©es, qui sont complĂštement illettrĂ©es et ne comprendraient pas l'instruction religieuse en français »[36].
L'inventaire de l'église de Plougar le provoqua quelques incidents : une cultivatrice de la commune fut poursuivie et condamnée par le tribunal correctionnel de Morlaix à 8 jours de prison avec sursis pour « outrages aux gendarmes »[37].
L'ouverture imposĂ©e en 1906 par une mise en demeure du prĂ©fet d'une Ă©cole publique de filles Ă Plougar est difficile : le Conseil municipal renĂącle Ă sa construction, les deux institutrices laĂŻques nommĂ©es ne trouvent pas Ă se loger ; le prĂ©fet suspend le maire qui avait refusĂ© de faire retirer les crucifix des salles d'Ă©cole[38]. Les SĆurs qui tenaient l'Ă©cole privĂ©e furent expulsĂ©es manu militari le « au milieu des protestations indignĂ©es de la population et des cris de "Vivent les SĆurs !Vive la libertĂ© ! » ; la commune se retrouve sans local scolaire, l'immeuble occupĂ© par l'Ă©cole Ă©tant la propriĂ©tĂ© d'une des religieuses[39] ; mais les « deux religieuses tiennent une Ă©cole clandestine » Ă©crit l'inspecteur d'acadĂ©mie en . La rĂ©ouverture d'une Ă©cole privĂ©e de filles en entraĂźna la dĂ©sertion de l'Ă©cole publique qui n'eut plus que 5 Ă©lĂšves en 1923 et ferma en 1931[31].
En 1909, le curĂ© de Plougar fut dĂ©boutĂ© de sa requĂȘte devant le Conseil d'Ătat qui visait Ă faire annuler un arrĂȘtĂ© du prĂ©fet du FinistĂšre en date du le mettant en demeure d'Ă©vacuer son presbytĂšre[40].
La PremiĂšre Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plougar porte les noms de 57 soldats et marins morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale[41]. Parmi eux 2 au moins sont morts sur le front belge dĂšs le (Jean Deniel lors des combats de Maissin et Alain PĂ©ron Ă Rossignol) ; deux au moins sont morts dans les Balkans dans le cadre de l'expĂ©dition de Salonique (Jean Porhel en Serbie le (dĂ©corĂ© de la Croix de guerre) et Ămile Floch en Bulgarie le , morts tous les deux de maladie aprĂšs l'armistice) ; Salomon Cadiou est mort en captivitĂ© en Allemagne ; la plupart des autres sont dĂ©cĂ©dĂ©s sur le sol français (parmi eux HervĂ© Georges, marsouin au 21e rĂ©giment d'infanterie coloniale, tuĂ© Ă l'ennemi le Ă Vauxaillon (Aisne), a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© Ă titre posthume de la MĂ©daille militaire et de la Croix de guerre[42].
HervĂ© Grall[alpha 5], nĂ© Ă Plougar, fut un pionnier de l'aĂ©ronautique navale pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, combattant notamment en Ăgypte contre l'Empire ottoman, puis en GrĂšce ; devenu un pilote d'hydravions trĂšs expĂ©rimentĂ©, il encadra Ă partir de la fin de l'annĂ©e 1917 les Ă©quipages amĂ©ricains basĂ©s Ă l'Ăle-Tudy et finit sa carriĂšre Ă la base d'hydravions de Saint-RaphaĂ«l (Var)[43].
L'Entre-deux-guerres
En 1923, l'école publique de filles de Plougar n'avait que 7 élÚves (dont 5 provenant de la commune voisine de Saint-Vougay) ; toutes les autres filles étant inscrites à l'école privée catholique[44].
Plougar Ă©tait rĂ©putĂ©e pour l'Ă©levage des chevaux comme en tĂ©moigne cet article publiĂ© en 1930 : « La campagne entre Landerneau et Plougar (...) TrĂšs peu de bĂȘtes Ă cornes au pĂąturage. Nous sommes au pays de l'Ă©levage hippique dont Landivisiau est le centre (...). La visite des haras de Lanjoguer, en Plougar, va nous montrer que les Ă©leveurs du LĂ©on et les produits de leur savante industrie mĂ©ritent la vogue qu'ils connaissent. En s'adonnant Ă l'Ă©levage hippique, M. Jean-Pierre Cueff[alpha 6], propriĂ©taire des haras de Lanjoguer, a simplement respectĂ© la tradition de sa famille (...) L'Ă©levage landivisien exporte partout nous dit-il : en Europe, en Afrique, aux AmĂ©riques. (...) »[45] : par exemple, Quod-Vadis, un trait breton, appartenant Ă ce propriĂ©taire, fut vendu 36 000 francs Ă l'exposition internationale de Buenos Aires en 1926[46].
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plougar porte les noms de trois hommes (Albert Gallou, François Guillerm, Victor Moal) morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[41].
L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale
En 1957, l'école privée catholique de filles devint mixte, accueillant 46 garçons ; du coup, il n'y en eût plus que 8 à l'école publique[31].
Henri Le Roux est mort pour la France pendant la guerre d'Algérie[41].
Politique et administration
Liste des maires
DĂ©mographie
Ăvolution du rang dĂ©mographique
En 2017, Plougar Ă©tait, selon l'INSEE, la commune du FinistĂšre oĂč les retraitĂ©s avaient le plus faible revenu imposable (15 657 euros).
Monuments
- L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre : elle date de 1635, mais a Ă©tĂ© restaurĂ©e en 1681 et en 1840 ; en forme de croix latine, elle comprend une nef de trois travĂ©es ainsi que des bas-cĂŽtĂ©s, un transept, un chĆur, deux chapelles et un chevet droit ; son clocher est du XVIIIe siĂšcle. Dans l'enclos paroissial se trouve un ossuaire datant du XVIIe siĂšcle[19]. Ă l'intĂ©rieur se trouvent des statues de sainte Barbe (en kersanton), saint Jean Baptiste, saint Yves, saint SĂ©bastien, saint Eloi (en fait saint Alar), saint Pierre, saint Paul, saint Roch, saint Edern et un Ecce Homo[56].
- L'église paroissiale Saint-Pierre, vue extérieure.
- L'église paroissiale Saint-Pierre, vue extérieure partielle.
- L'église paroissiale Saint-Pierre, le clocher et la façade.
- L'ossuaire.
- Trois fontaines, celles de Trémagon, Languéoguer et Saint-Edern, sont décrites dans leur état en 1876 dans un article du Bulletin de la Société archéologique du FinistÚre[57].
LĂ©gende
- Jeanne Cozic : un mort, qui avait demandĂ© Ă sa sĆur d'ĂȘtre enterrĂ© Ă Lanhouarneau, et dont celle-ci n'avait pas respectĂ© les derniĂšres volontĂ©s, ouvre sa tombe et se fait porter, sur le dos de sa sĆur, du cimetiĂšre de Plougar, oĂč il avait Ă©tĂ© enterrĂ©, Ă celui de Lanhouarneau (rĂ©cit par Louis-François SauvĂ©)[58].
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Notes
- Tanguy Lichou, né vers 1747 à Saint-Vougay, habitant à Tronjoly, décédé le à Kermorvan en Plouzévédé.
- Jean Pinvidic, né le à Lanneunvret en Plougar, décédé le à Lanneunvret en Plougar, cultivateur.
- Jean-Marie Picart, né le à Creach Iller en Bodilis, décédé le au monastÚre de Kerbénéat.
- Claude Georges, né le à Leurbos en Plougar.
- Hervé Grall, né le à Tronjoly en Plougar, décédé le à Sarzeau (Morbihan)
- Jean-Pierre Cueff, né le à Plougar, décédé le à Plougar.
- Jean Coquil, nĂ© le 27 prairial an III () Ă Guiclan, agriculteur au manoir de l'Ătang, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă Plougar.
- Yves-Marie Poder, né le à Ty Méan en Plougar, décédé le à Ty Méan en Plougar.
- François Coquil, né le à Plougar, décédé le à Keryven en Plougar.
- Guy-Marie Le Bras, né le à Kernoter en Plougar, décédé le à Kzernoter en Plougar.
- Jean-Marie Le Goff, né le à Plougourvest, décédé le à Lanneuvet en Plougar.
- Alain Picart, né le à Kernoter en Plougar, décédé le à Kernoter en Plougar.
- Alain Picart, né le à Kernoter en Plougar, décédé le à Plougar.
- Jean-Pierre Saliou, né le à Plouzévédé, décédé le à Morlaix.
- Jean Moysan, né le a Plougar.
- Marie-ThérÚse Le Goulm, né en 1938, décédée le à Plougar.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Landivisiau - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Ătymologie et Histoire de Plougar », sur infobretagne.com (consultĂ© le ).
- Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Paris, Editions Jean-paul Gisserot, , 126 p. (ISBN 978-2-87747-482-5 et 2-87747-482-8, lire en ligne), p. 95.
- Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 3, (lire en ligne).
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