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Guissény

Guissény [giseni] est une commune du département du FinistÚre, dans la région Bretagne, en France.

Guissény
Guissény
L'Ă©glise Saint-Sezni.
Blason de Guissény
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement Brest
Intercommunalité Communauté Lesneven CÎte des Légendes
Maire
Mandat
Raphaël Rapin
2020-2026
Code postal 29880
Code commune 29077
DĂ©mographie
Gentilé Guisséniens
Population
municipale
1 983 hab. (2020 en diminution de 1,49 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 79 hab./km2
Population
agglomération
25 712 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 38â€Č 05″ nord, 4° 24â€Č 27″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 77 m
Superficie 25,18 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Brest
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Lesneven
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Guissény
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Guissény
Liens
Site web Site officiel de la commune

    GĂ©ographie

    Description

    Carte de la commune de Guissény
    Communes limitrophes de Guissény
    La Manche La Manche Kerlouan
    Plouguerneau Guissény Plouider
    Kernilis Saint-Frégant

    GuissĂ©ny est une commune littorale de la Manche, faisant partie du Pays pagan, limitĂ©e au nord-est par un golfe marin, le golfe (ou anse) de TressĂ©ny, dans lequel se jette un petit fleuve cĂŽtier, le Quillimadec[1], qui la sĂ©pare de Kerlouan, et Ă  l'ouest par le Porz Olier (limitĂ© Ă  l'est par la pointe du Dibennou et Ă  l'ouest par celle de Beg ar SkeĂŻz), petit golfe marin rĂ©siduel autrefois beaucoup plus vaste, dont la majeure partie a Ă©tĂ© transformĂ©e, en raison de la construction d'une digue, par l'homme en polder (la Palud de Curnic, oĂč existaient autrefois des marais salants) ou en Ă©tang (l'Étang du Curnic) qui sĂ©pare GuissĂ©ny de Plouguerneau, la commune s'Ă©tendant vers l'ouest jusqu'Ă  inclure une bonne partie de la plage du Vougo (Vougot), l'autre partie se trouvant en Plouguerneau ; les dunes littorales atteignent jusqu'Ă  13 mĂštres d'altitude au lieu-dit « la SĂšcherie ».

    À l'ouest du Curnic, la plate-forme littorale est large de plusieurs centaines de mĂštres et comprend quelques Ăźlots rocheux Ă©mergĂ©s : Karreg Hir (la chaussĂ©e de Karreg Hir se prolonge vers le nord-ouest jusqu'aux roches de Lizenn Du et comprend de nombreux Ăźlots Ă©mergeant Ă  marĂ©e basse), GolhĂ©doc, Énez Du, Tilloc, Énez Croaz-Hent (ce dernier Ă©tant dĂ©sormais reliĂ© au continent par une digue).

    La baie du Curnic (Porz Olier).
    • La baie de TressĂ©ny Ă  marĂ©e basse : vue vers le large Ă  partir de la plage de la Croix ; Ă  l'arriĂšre-plan la rive nord cĂŽtĂ© Kerlouan.
      La baie de Tressény à marée basse : vue vers le large à partir de la plage de la Croix ; à l'arriÚre-plan la rive nord cÎté Kerlouan.
    • La Baie de Tresseny : vue vers le large Ă  marĂ©e haute.
      La Baie de Tresseny : vue vers le large à marée haute.
    • Rochers sur la plage de la Croix (rive sud de la baie de TressĂ©ny) 1.
      Rochers sur la plage de la Croix (rive sud de la baie de Tressény) 1.
    • Rochers sur la plage de la Croix (rive sud de la baie de TressĂ©ny) 2.
      Rochers sur la plage de la Croix (rive sud de la baie de Tressény) 2.
    • Roches levĂ©es Ă  proximitĂ© de la plage de Barrachou.
      Roches levées à proximité de la plage de Barrachou.
    • La plage de Mean Barraoc (rive sud de la baie de TressĂ©ny).
      La plage de Mean Barraoc (rive sud de la baie de Tressény).
    • La plage du Dibennou situĂ©e juste Ă  l'ouest du corps de garde (rive sud de la baie de TressĂ©ny).
      La plage du Dibennou située juste à l'ouest du corps de garde (rive sud de la baie de Tressény).

    Relief et hydrographie

    La majeure partie du finage communal est constituĂ©e par un morceau du plateau du LĂ©on, les altitudes les plus Ă©levĂ©es (76 mĂštres) se rencontrant dans l'extrĂȘme sud de la commune car ce plateau est en pente douce vers le nord en direction de la mer ; dans la partie ouest de la commune, ce plateau se termine par une falaise morte dont l'escarpement, qui regarde vers le nord, domine d'une cinquantaine de mĂštres la palud du Vougo (dite aussi de Curnic). Un marĂ©cage sĂ©parĂ© de la mer par un bourrelet dunaire, s'Ă©tale au pied de cette falaise morte. Le bourg, excentrĂ© dans la partie nord-est du territoire communal, est entre 10 et 15 mĂštres d'altitude ; il est proche du littoral, mais est toutefois distant de plusieurs centaines de mĂštres du littoral sud de l'anse de Tresseny.

    Une description datant de la fin du XIXe siÚcle faite par le chanoine Uguen[Note 1] illustre bien le contraste entre les deux terroirs de Guissény : « La paroisse de Guissény, située sur la Manche, forme deux parties nettement distinctes : la plaine qui, comme étendue, n'occupe que le tiers de la paroisse, mais comme importance vaut plus que la moitié ; car elle est formée d'une terre de premiÚre qualité, qui produit des récoltes tout à fait supérieures ; la montagne, ar menez, ou encore varlaechou, si l'on peut appeler montagne une terre de 50 à 70 mÚtres au-dessus du niveau de la mer. Dans cette partie, le sol est moins riche, mais les fermes sont plus étendues »[2].

    Outre le Quillimadec déjà cité, qui sert à l'est de limite communale avec Kerlouan, la commune est traversée par un autre tout petit fleuve cÎtier, l'Alanan, dont la source se trouve à la limite sud de la commune et qui se jette dans le golfe de Porz Olier, alimentant juste avant son embouchure l'étang du Curnic. Une partie du marais du Curnic est désormais un espace naturel protégé ; un observatoire ornithologique se trouve dans cette zone naturelle.

    Le marais du Curnic

    Protégé par une digue de pierre datant de 1836, le marais du Curnic présente un paysage de lagunes, de roseliÚres et de tourbiÚres, dans lequel vivent notamment une trentaine d'espÚces de libellules et plus d'une centaine d'espÚces d'oiseaux ; une dizaine d'espÚces d'orchidées y sont recensées. Partant de la Maison de la digue, un chemin balisé permet d'en faire le tour[3].

    La plage du Vougot

    La plage du Vougot (ou grÚve du Vougo) a reculé de 14 mÚtres en deux mois au début de l'année 2014[4].

    Habitat

    L'habitat rural traditionnel est dispersĂ© en un grand nombre d'Ă©carts formĂ©s de hameaux (par exemple Quillimadec, Brendaouez, Croaz ar Gall) et de fermes isolĂ©es. Le littoral, peu peuplĂ© jusque vers la dĂ©cennie 1950, a connu depuis une assez forte rurbanisation balnĂ©aire tout le long de la rive sud de l'anse de Tresseny, ainsi qu'au Curnic oĂč le camping du Vougot (situĂ© en Plouguerneau) occupe aussi un espace Ă©tendu juste en arriĂšre des dunes littorales.

    Transports

    Guissény est desservi principalement par la route départementale 10 allant vers l'est en direction de Kerlouan et vers l'ouest de Plouguerneau.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 8,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 911 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 16,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Brignogan », sur la commune de PlounĂ©our-Brignogan-plages, mise en service en 1982[11] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[12] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13], Ă  12 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  12,3 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Guissény est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[19] - [20].

    La commune, bordĂ©e par la Manche, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[21]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[22] - [23].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (85,9 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (84,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (46 %), terres arables (23,3 %), prairies (16,6 %), zones urbanisĂ©es (5,9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,3 %), zones humides intĂ©rieures (2,7 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,2 %), eaux continentales[Note 8] (1 %), zones humides cĂŽtiĂšres (0,1 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[25].

    Toponymie

    Le nom breton de la commune est Gwiseni[26] (Gwik Sezni). Cet hagiotoponyme caché est composé du mot Gwig (paroisse) et de l'hagionyme Saint Sezny (saint originaire d'Irlande au Ve siÚcle)[26] - [27] - [28].

    Histoire

    Étymologie, origines et PrĂ©histoire

    Les découvertes archéologiques montrent que Guissény a connu un peuplement continu, remontant aux lointaines origines de la préhistoire.

    La baie de TressĂ©ny, qui forme l'estuaire du Quillimadec, a fourni sur ses deux rives plusieurs sites prĂ©historiques (pouvant remonter Ă  80 000 ans avant JĂ©sus-Christ). Du cĂŽtĂ© de GuissĂ©ny, on peut citer : la plage de la Croix, les Barrachous, la grotte du Dibennou (sous le corps de garde) et le port du Curnic.

    Sous un amas de roches qui porte le nom de Dibennou, situĂ© Ă  km du bourg, l'abbĂ© Bourgeois dĂ©couvrit en 1879 une caverne de 15 mĂštres de long sur 4 mĂštres de large, obstruĂ©e en partie par du sable et qui prĂ©sente deux ouvertures, l'une tournĂ©e vers la mer, l'autre vers la campagne ; les fouilles entreprises montrĂšrent que son sol Ă©tait recouvert d'une couche de cendres Ă©paisses de cm et montrĂšrent des restes de maçonnerie en pierres sĂšches, des ossements humains et des dĂ©bris d'urnes cinĂ©raires, ainsi que de nombreux ossements de mammifĂšres ; on y trouva aussi un marteau de pierre et une hache en porphyre polie et tranchante[29]. Une cachette de fondeur, contenant des bracelets en bronze, des anneaux et des pendants d'oreilles, a Ă©tĂ© trouvĂ©e Ă  Kervolant[30].

    Le site le plus important est celui du Curnic[31] oĂč ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s, dans la tourbiĂšre, des trous de poteaux d’habitation, restes d’un village nĂ©olithique (4 000 Ă  2 500 ans av. J.-C.) et des restes d’une industrie du sel datant de l'Ăąge du bronze (800 Ă  500 av. J.-C.).

    La commune n’a pas conservĂ© ses mĂ©galithes, ni menhir, ni dolmen : une allĂ©e couverte en partie immergĂ©e se trouve dans la baie, du cĂŽtĂ© de Kerlouan. En revanche, des tumuli ont Ă©tĂ© dĂ©couverts, notamment Ă  Kergoniou (le crĂąne trĂ©panĂ© d'un homme, datant de l'Ăąge du bronze, y a Ă©tĂ© trouvĂ©[32]) et Ă  KĂ©riber. Trois stĂšles de l'Ăąge du fer existent Ă©galement Ă  Ranhir, Saint-Gildas et Lavengat[33].

    La carriĂšre de Toullouarn a fourni les traces d'un village gaulois d'assez grande dimension, entourĂ© d’un fossĂ©.

    Antiquité

    L’occupation romaine a Ă©galement laissĂ© des traces Ă  GuissĂ©ny : un vivier gallo-romain a Ă©tĂ© mis au jour dans la dune du Curnic : il fonctionna jusqu'aux environs de 300 ans ap. J.-C.[34] En mars 1967, une tempĂȘte dĂ©couvrait quelques tronçons de murs au pied d'une dune sur la plage de Curnic : « une partie seulement de l'Ă©tablissement gallo-romain, qui s'enfonce sous la dune, a pu ĂȘtre fouillĂ©e. Il s'agit d'un bassin de 6 Ă— 4,20 m au moins, soigneusement cimentĂ©, Ă©tanche, ornĂ© de filets de couleur horizontaux et rempli de tuiles Ă  rebord intactes et soigneusement rangĂ©es »[35].

    La grande villa de Keradennec (IIe, IVe siÚcle ap. J.-C.), située à proximité de la voie romaine allant de Kerilien à Plouguerneau, se trouve désormais sur la commune de Saint-Frégant.

    La fin de l’occupation romaine fut marquĂ©e par les premiĂšres invasions des pirates sur les cĂŽtes d’Armorique. La vie de saint GuĂ©nolĂ© en raconte un Ă©pisode concernant son pĂšre Fragan qui repoussa une flotte de « pirates paĂŻens » dĂ©barquĂ©s dans l'Anse de Tresseny en 388 : la flotte avait Ă©tĂ© repĂ©rĂ©e depuis les hauteurs de Croas Mil Gwern (ou Croas ar mil horn [« Croix des mille mĂąts » en français]).

    Saint Sezny et la création de la paroisse

    L'Ă©glise paroissiale Saint-Sezny : statue de saint Sezny.

    Saint Sezny, moine irlandais, aurait dĂ©barquĂ© dans l’estuaire du Quillimadec en 477 avec 70 disciples. Il s’installa d’abord au Lerret, du cĂŽtĂ© de Kerlouan. La lĂ©gende dit que saint Sezny avait un compagnon nommĂ© BrĂ©valaire[36], et qu'ils tirĂšrent au sort pour savoir lequel des deux resterait au pĂ©nity de Kerlouan ; le sort favorisa BrĂ©valaire, qui est restĂ© patron de Kerlouan. Sezny passa sur l’autre rive Ă  KerbrĂ©zant, puis sur le site de son Ă©glise actuelle. Il y aurait bĂąti un monastĂšre en un lieu qu'il dĂ©nomme Guic-Sezny et vĂ©cu en grande saintetĂ© avec ses disciples jusqu'Ă  l'Ăąge de 127 ans[37]. Il serait mort en 529.

    AprĂšs sa mort, des Irlandais vinrent enlever son corps pour le ramener dans son Ă©vĂȘchĂ© d’origine. Les cloches se mirent Ă  sonner toutes seules pour alerter les GuissĂ©niens qui ne purent rĂ©cupĂ©rer qu'un bras du saint. Celui-ci est conservĂ© dans un reliquaire datant du XVIIIe siĂšcle.

    Saint Fragan, saint Guénolé et la bataille de Lochrist (au IVe siÚcle)

    Saint Fragan fut le fondateur du chĂąteau de Lesguen (cour de Guen, Guen ou Gwen signifiant "Blanche" en breton, sainte Gwenn Ă©tant l'Ă©pouse de saint Fragan), dit encore Lesven, dans l'actuelle commune de Plouguin[38] :

    « Fragan et Guen, se retirĂšrent en leur gouvernement et bĂątirent, en la paroisse de Ploukin (Plouguin), diocĂšse de LĂ©on, un beau chĂąteau qui, du nom de la dame, fut nommĂ© Les - Guen oĂč ils firent leur nĂ©cessaire rĂ©sidence. (...) Un jour saint GwennolĂ© Ă©tant par permission de saint Corentin, allĂ© voir son pĂšre qui Ă©tait pour lors en LĂ©on, certains pirates paĂŻens, que Fragan avait chassĂ©s de LĂ©on, du temps du feu roi Conan, revinrent en plus grand nombre, rĂ©solus de prendre terre et s'y habituer. Leur flotte ayant paru en mer, l'alarme se donna Ă  la cĂŽte et Fragan, ayant amassĂ© une petite armĂ©e Ă  la hĂąte, encouragĂ© par saint GuennolĂ©, marche vers le rivage de la mer pour empĂȘcher l'ennemi de descendre et, Ă©tant en la paroisse de Guic-Sesni (GuissĂ©ny), prĂšs Lavengat[39], ils aperçurent la flotte ennemie en rade, si Ă©paisse que les mĂąts de navire semblaient reprĂ©senter une forĂȘt, ce qu'Ă©tant vu par le conducteur de l'avant-garde, il s'Ă©cria Me a vel mil guern, c'est-Ă -dire "je vois mille mĂąts de navires". En mĂ©moire de quoi, aprĂšs la bataille fut dressĂ©e en ce lieu une croix qui encore Ă  prĂ©sent s'appelle Kroaz ar mil guern... AprĂšs la victoire, GuennolĂ© exhorta son pĂšre et les chefs de l'armĂ©e d'employer le butin pris sur les ennemis pour bĂątir un monastĂšre[40] en l'honneur de la Sainte Croix au mĂȘme lieu oĂč fut donnĂ©e la bataille qui s'appelait an Izel-Vez, en la paroisse de PlounĂ©vez, ce qui fut fait et fut nommĂ© Loc-Christ[41]... »

    Moyen Âge

    La paroisse de GuissĂ©ny sur mer faisait partie de l'archidiaconĂ© de Kemenet-Ily relevant de l'Ă©vĂȘchĂ© de LĂ©on et Ă©tait sous le vocable de saint Sezni. Elle avait comme trĂšve Saint-FrĂ©gant.

    Le manoir de Lanvengat et la famille du Poulpry

    Les premiĂšres traces de l'existence d'un hostel Ă  Lavengant (Lanvengat) remontent Ă  des aveus de 1421 (HervĂ© QuĂ©rĂ©) et 1475 (jean Guiomarc'h) ; en 1536 la "maison noble" de Lavengat est la propriĂ©tĂ© de Guillaume de Poulpry. En 1680, un texte Ă©voque « le lieu, manoir et maison noble de Lavengat (
) ayant ses maisons, cuisine, salle, chambres, greniers, escuries, creiches, maisons Ă  four, grange, burons, chapelle, le tout couvert d'ardoise et de genetz, droict de colombier, maziĂšres, murailles, perriĂšres, court close et declose, puis, bois de dĂ©coration »[42]. La chapelle du manoir existait encore en 1805.

    Les principaux membres connus de la famille Poulpry de Lavengat sont :

    • Guillaume du Poulpry, Ă©poux de Louise de Parcevaux (originaire du manoir de MĂ©zarnou en PlounĂ©venter)
      • Yves du Poulpry, mariĂ© avec Marie de Gaspern, dĂ©cĂ©dĂ© probablement en 1598
        • Alain du Poulpry, seigneur de Lavengat, archidiacre du LĂ©on, doyen du FolgoĂ«t, juriste, conseiller au Parlement de Bretagne en 1571. C'est lui qui fit construire le manoir de TrĂ©bodennic en Ploudaniel.
        • Guillaume du Poulpry, son frĂšre cadet, seigneur de Lavengat, Queranaouet, Querbescat, Ă©poux de Jeanne du Bois, fille de Jean du Bois, seigneur de Kerannaouet en Ploumoguer, dĂ©cĂ©dĂ© avant 1658
          • RenĂ© du Poulpry devient en 1635 sĂ©nĂ©chal de Lesneven, fonction qui resta pendant un siĂšcle dans la famille du Poulpry ; il Ă©pouse le Claude du Bois, originaire de Lesneven, et dĂ©cĂšde le ; il est inhumĂ© dans l'Ă©glise des RĂ©collets Ă  Lesneven
            • Guillemette du Poulpry, Ă©pouse de RenĂ©-Pierre, baron de Kersauson
            • Yves du Poulpry, lui aussi sĂ©nĂ©chal de Lesneven et Ă©poux de Marguerite de BrĂ©hand. Il achĂšte le chĂąteau et la baronnie de Kerouzere en Sibiril et fait construire les halles de Plouescat. Il meurt sans hĂ©ritiers en 1696. Ses biens reviennent alors Ă  son cousin Alain Jacques du Poulpry (originaire du manoir de Kerillas en Plouguerneau) dont le fils Jean François du Poulpry devient Ă  son tour seigneur de Lavengat et sĂ©nĂ©chal de Lesneven, mais dĂ©cĂšde jeune le , laissant ses biens et ses titres Ă  son frĂšre cadet François Marie du Poulpry, nĂ© en 1720, mariĂ© avec Marie-JosĂšphe-Michel de Kervenny, hĂ©ritiĂšre du manoir de Kervenny en Plougonvelin. Vivant Ă  Lesneven, il est emprisonnĂ© entre 1792 et 1794 comme parent d'Ă©migrĂ©. AprĂšs la RĂ©volution française, il habita le chĂąteau de La Haye en Saint-Divy. La fille de ce dernier, Jeanne-JosĂšphe de Poulpry, qui Ă©pousa le Ă  Lesneven Pierre-Louis-Robert de Briois, baron d'Angre, rĂ©sida Ă  partir de 1786 au manoir de Lavengat et est elle aussi emprisonnĂ©e comme fille et sƓur d'Ă©migrĂ© pendant la Terreur. Elle dĂ©cĂšde sans enfants et son frĂšre François-Claude du Poulpry, Ă©poux de Marie-Gabrielle-Charlotte de Penfeunteuniou, vit au chĂąteau de La Haye en Saint-Divy mais, dĂ©cĂ©dĂ© lui aussi sans enfants, est le dernier reprĂ©sentant de la famille du Poulpry de Lavengat[42].
        • Jean du Poulpry, autre fils d'Yves de Poulpry et Marie de Gaspern, seigneur de Kersalvator

    Les autres manoirs

    29 manoirs ont été recensés dans la paroisse de Guissény dont ceux de Bramoullay (cité pour la premiÚre fois dans un aveu de 1541), du Hellez (cité en 1531), de Kerespern, de Keriber (cité en 1488), de Kersulec (cité en 1536), de Gouletker (cité en 1524), de Kerriouguel (cité dans un aveu de 1520), de Levedern (cité en 1476), etc[43]..

    Les XVIIe et XVIIIe siĂšcles

    Clocher de l'Ă©glise

    Le clocher de l’église, de 1700, prĂ©sente une originalitĂ© : les cloches se balancent du nord au sud et non pas de l’ouest Ă  l’est. La tradition dit que les seigneurs de Penmarc’h, de Kergoniou et de Keriber, ayant participĂ© au financement, souhaitaient mieux les entendre de leurs manoirs.

    L’ensemble constitue toujours un enclos paroissial avec chapelle-ossuaire, calvaire et cimetiĂšre. La paroisse comprend aussi une chapelle Ă  Brendaouez, consacrĂ©e Ă  Notre-Dame-des-Carmes. Les chapelles des manoirs ont disparu, mais il subsiste des fontaines et une cinquantaine de croix.

    Les manoirs sont nombreux, on en trouve dans pratiquement tous les villages[43]. Les armoiries des familles nobles principales se retrouvent dans le blason de Guissény : Poulpry de Lavengat, Kersuloc, Penmarc'h et Keriber.

    13 moulins à eau ont été recensés au XVIIIe siÚcle dans la paroisse de Guissény[44].

    La récolte du goémon

    Carte de la région de Guissény vers 1780.

    La collecte du goémon a suscité pendant des siÚcles de nombreuses querelles entre les habitants des paroisses littorales, comme l'écrit Antoine Favé :

    « Du Corréjou à l'anse de Kernic, nous sommes sur les lignes d'un littoral aussi fertile en discussions héroïques, en batteries classiques, en procÚs interminables, qu'en gros temps et mauvais temps. Les administrateurs, les juges, les agents vigilants de la douane et de la maréchaussée, furent bien souvent mis sur les dents par les disputes, maintes fois meurtriÚres, de Plounéour-Trez, Goulven, Tréflez, Plounévez-Lochrist, Cléder, au sujet des délimitations de territoires et de questions de propriété touchant cette question vitale de la récolte du goémon[45]. »

    Foly, recteur de GuissĂ©ny, dans une lettre du adressĂ©e Ă  l'Ă©vĂȘque de LĂ©on Jean-François de La Marche en rĂ©ponse Ă  son enquĂȘte sur la mendicitĂ©, Ă©crit (l'orthographe de l'Ă©poque a Ă©tĂ© respectĂ©e) :

    « Pour ce qui regarde l'article du gouĂ«mon, le bien public demande qui soit permis aux habitants de la cĂŽte d'en couper, d'en sĂ©cher et d'en vendre[46], parce qu'ils n'ont pas d'autre ressource pour se procurer leur livraison de bois et payer leur petite ferme que le produit de ce gouĂ«mon. Les personnes qui habitent les terres souffriront aussi une diminution considĂ©rable dans la production de la terre, si elles ne peuvent s'en procurer comme cy devant des habitants desdits cĂŽtes, ne pouvant l'aller ramasser eux-mĂȘmes[45]. »

    En 1852 encore un auteur Ă©crit : « Les habitants de GuissĂ©ny se rendent dans l'anse du Vougo pour amasser le goĂ©mon flottant, qui est pour ainsi dire leur unique ressource en engrais de mer »[47].

    La rĂ©putation d'ĂȘtre des naufrageurs

    Longtemps, GuissĂ©ny et l'ensemble du Pays pagan ont eu la rĂ©putation, probablement exagĂ©rĂ©e, d'ĂȘtre des naufrageurs ; un auteur non prĂ©cisĂ© Ă©crit par exemple en 1901 : « Pendant plusieurs siĂšcles et jusqu'Ă  ce que Louis XIV rĂ©primĂąt leurs sinistres exploits, Lannilis, Kerlouan, GuissĂ©ny, Kertugal [Pontusval], PlounĂ©our et bien d'autres lieux ne furent que des repaires de naufrageurs. Tous les hommes y Ă©taient associĂ©s pour conspirer la perte d'autres hommes. (...) Les habitants Ă©taient plus Ă  craindre que les Ă©cueils parmi lesquels, le couteau au poing, ils guettaient les Ă©paves et les naufragĂ©s »[48].

    Alain Ferrand, qui décrit la vie de familles pagans vivant à Poul Feunteun en Kerlouan écrit : « Je sais bien que mes Pagans priaient saint Guevroc pour entendre mieux les cris d'appel, saint Brévalaire pour mieux voir la nuit et qu'ils promettaient à Notre-Dame des Brisants, prÚs de Guissény, un cordon de cire autour de sa chapelle pour qu'elle leur donne de fructueux naufrages »[49].

    Le corps de garde de Guissény.

    Dans un roman intitulĂ© TĂȘte d'Or, paru en feuilleton paru en 1878 dans le journal Le Petit Parisien, l'Ă©crivain Marc Fournier qualifie GuissĂ©ny d' « un de ces sinistres repaires de naufrageurs, qui se civilisent heureusement aujourd'hui »[50].

    En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne Ă  la paroisse de GuissĂ©ny de fournir 47 hommes et de payer 308 livres pour « la dĂ©pense annuelle de la garde-cĂŽte de Bretagne »[51].

    La pauvreté et les épidémies

    En 1775, le recteur Jacques Folly dénombre une centaine de mendiants dans la paroisse et environ cinq cents ménages aisés[52].

    Une épidémie de fiÚvre typhoïde sévit, comme dans la plupart des paroisses voisines, à Guissény en 1776, y faisant cette année-là de nombreux morts[53].

    Guissény décrit en 1778

    Maison du garde sur le sentier des douaniers.

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Guissény en 1778 :

    « Guisseni ; Ă  7 lieues Ă  l'ouest de Saint-Pol-de-LĂ©on, son Ă©vĂȘchĂ© ; Ă  45 lieues un tiers de Rennes et Ă  2 lieues et demie de Lesneven, sa subdĂ©lĂ©gation et son ressort ; et Ă  peu de distance de la mer. Le Roi est le seigneur primitif et possĂšde plusieurs fiefs dans cette paroisse, oĂč l'on compte 3 000 communiants[54], y compris ceux de Saint-Fregan, sa trĂšve. La cure est prĂ©sentĂ©e par l'ÉvĂȘque. La partie de ce territoire qui est bornĂ©e au nord par la mer forme une plaine dont les terres sont fortes et excellentes pour le froment ; l'autre partie, en monticules, est bonne pour le seigle et l'avoine. On y trouve des landes, quelques bois, et un petit nombre d'arbres fruitiers. (...) Les maisons nobles sont Kerbrat Fontenay, Kersulec, Lanvengat, l'Estourdu, Prat-Bihan et Lesvern ; cette derniĂšre est dans le territoire de Saint-Fregan[55]. »

    En 1786 le recteur de GuissĂ©ny Ă©crit que « des gĂ©nĂ©raux de premier rang, des officiers, font leur visite pour examiner les places et fortifications (..;) ; tous se rendent chez les recteurs de campagne ne pouvant trouver d'autres endroits pour s'y rĂ©fugier » ajoutant qu'« il n'est pas de la dĂ©cence ni de l'honnĂȘtetĂ© de refuser le couvert Ă  cs sortes de personnes »[56].

    La Révolution française

    Dans le cahier de dolĂ©ances qu'ils rĂ©digent au printemps 1789 les paroissiens de GuissĂ©ny Ă©crivent : « Remontrons encore que, pour ce qui regarde le vin et l'eau-de-vie, nos droits ne sont pas les mĂȘmes que ceux des nobles et du clergĂ© ; nous payons la pinte d'eau-de-vie 45 sols 6 deniers, un noble ou un ecclĂ©siastique ne la paye que 30 sols 9 deniers. Un pauvre mercenaire, n'ayant pas la facultĂ© d'avoir de vin en gros, paye 15 sols la pinte Ă  l'auberge ; le noble peut en avoir chez lui en gros Ă  5 sols la pinte, n'ayant point de droits Ă  payer »[57].

    La crĂ©ation de la commune entraĂźne la sĂ©paration avec Saint-FrĂ©gant, qui devient une commune indĂ©pendante. La chapelle de Brendaouez, qui avait un prĂȘtre rĂ©sident Ă  la fin de l'Ancien RĂ©gime, tomba progressivement en ruines pendant la RĂ©volution, faute d'entretien[58].

    En mars 1793 « un attroupement considĂ©rable des paroisses de Plouguerneau et GuissĂ©ny s'Ă©tait formĂ© au dit bourg pour y empĂȘcher le recrutement (...) ; leur nombre Ă©tait de plus de 3 000 individus » [59].

    Julien de Pruné, négociant à Guissény, fut en 1793 élu membre de l'administration départementale du FinistÚre, y représentant le district de Lesneven. Il fut mis en accusation par le tribunal révolutionnaire en juillet 1793, mais fit partie des quatre acquittés (26 autres membres de cette administration départementale furent condamnés à mort et guillotinés le 3 prairial an II ()[60].

    Les paroissiens de GuissĂ©ny cachent les deux prĂȘtres rĂ©fractaires et rejettent le curĂ© constitutionnel qui est mĂȘme agressĂ© par des GuissĂ©niennes en 1795. AprĂšs la rĂ©volte du LĂ©on de 1793, GuissĂ©ny est occupĂ©e militairement et doit payer une amende : en mars 1793, GuissĂ©ny fit partie, avec PlounĂ©venter, Ploudaniel, Plouguerneau et Kerlouan, des communes condamnĂ©es Ă  payer en tout 40 600 livres de dĂ©dommagement pour s'ĂȘtre rebellĂ©e contre le gouvernement rĂ©publicain[61] (GuissĂ©ny eut Ă  payer 7 000 livres[62]). Le maire François Gac et son conseil municipal furent destituĂ©s et remplacĂ©s par un nouveau conseil, dĂ©signĂ© par les autoritĂ©s rĂ©volutionnaires du district de Lesneven.

    Jean-Marie Branellec, né à Saint-Frégant, alors trÚve de Guissény, curé du Minihy (une des paroisses de Saint-Pol-de-Léon), fut guillotiné Place du Chùteau à Brest à la fin du mois de mars 1794[63].

    La pratique de la langue bretonne reste généralisée ; en 1794 l'instituteur de Guissény déclare aux habitants de la commune : « Combien de fois n'avez vous pas été trompés, dites-vous, parce que vous ne saviez-pas la langue française ? »[64].

    Le XIXe siĂšcle

    La premiĂšre moitiĂ© du XIXe siĂšcle est agitĂ©e par un conflit entre GuissĂ©ny et Plouguerneau au sujet de la possession de la « SĂšcherie » en bordure de la plage du Vougot. La propriĂ©tĂ© de ce terrain est importante car elle dĂ©termine quelles personnes peuvent rĂ©colter le goĂ©mon qui a une grande importance pour les riverains de cette Ă©poque : GuissĂ©ny en revendique la possession au nom d’un acte de concession de Louis XVI en 1788. Le conflit aboutit Ă  deux procĂšs en 1854 et 1855 qui tranchent en faveur de GuissĂ©ny. Mais les contestations continueront encore dans les annĂ©es suivantes au sujet des dĂ©limitations.

    Le XIXe siĂšcle est Ă©galement marquĂ© par un Ă©vĂ©nement important pour la commune de GuissĂ©ny : la construction de la digue du Curnic. Une premiĂšre digue est construite, entre la pointe de Beg ar Skeiz et la pointe du Dibennou[65], en 1830-1832, mais elle est dĂ©truite par une tempĂȘte dĂšs 1833. Une deuxiĂšme digue est construite en retrait de la premiĂšre en 1834-1836 : d’une longueur de 600 m, elle a rĂ©sistĂ© depuis lors aux marĂ©es et aux tempĂȘtes.

    • La digue du Curnic.
      La digue du Curnic.
    • L'Ă©tang du Curnic.
      L'Ă©tang du Curnic.

    Selon le chanoine Uguen les Curnicois logent dans des chaumiĂšres creusĂ©es dans le sable, basses, couvertes en chaume, n'ayant qu'une petite fenĂȘtre du cĂŽtĂ© du midi, car les ouvertures vers la mer donneraient trop de prise au vent du large. C'est une population Ă  part, vivant de la rĂ©colte du goĂ©mon qu'ils brĂ»lent pour en faire de la soude ou vendent aux villages Ă©loignĂ©s ». Louis Le Guennec, au dĂ©but du XXe siĂšcle, Ă©crit que la baie du Curnic « est devenue une excellente terre arable oĂč le seigle et les pommes de terre poussent Ă  merveille »[30].

    En juillet 1832 un jeune homme ivre lors des opérations de recrutement tint au sous-préfet des propos inconvenants ; les gendarmes voulurent le conduire en prison mais « les hommes de la commune, armés de bùtons, s'élancÚrent vers les gendarmes qui, pressés par une foule irritée, furent contraints de relùcher le prisonnier »[66].

    Le récit du naufrage le et du pillage du brick Le Jacques, de Calais, et la condamnation de certains pilleurs d'épaves (Journal des débats politiques et littéraires du ).

    Les naufrages Ă©taient frĂ©quents, la plupart ayant Ă©tĂ© oubliĂ©s par l'histoire : par exemple le Journal des dĂ©bats politiques et littĂ©raires du Ă©crit : « Un navire flottant entre deux eaux et ne laissant voir que l'extrĂ©mitĂ© de son beauprĂ© et de son mĂąt de misaine a Ă©tĂ© aperçu Ă  MĂ©nĂ©ham. Il est venu se jeter sur les rochers de GuissĂ©ny. Tout porte Ă  croire que l'Ă©quipage a pĂ©ri Ă  la suite de quelque ouragan qui l'avait forcĂ© Ă  s'amarrer au gouvernail et aux mĂąts (...). Tous les papiers ont disparu. Le navire cependant, qui porte le nom de L'Émilienne est français et est parti du Havre pour le SĂ©nĂ©gal. (...) La cargaison Ă©tait composĂ©e de vin, farine, morue, etc.. (...) Le navire est actuellement dĂ©foncĂ©. On a enlevĂ© le cuivre et tous les objets qu'il a Ă©tĂ© possible de sauver. Le tout a Ă©tĂ© transportĂ© sous des tentes. (...) »[67].

    La tradition du droit de bris subsistait : le , le journal L'Armoricain Ă©crit :

    « Le naufrage du navire Le Jacques[68], de Calais, a rĂ©veillĂ© dans la population de GuissĂ©ny et de Kerlouan tous les instincts sauvages que dĂ©jĂ  malheureusement nous avons eu bien des fois Ă  stigmatiser. Non seulement les dĂ©bris du navire et sa cargaison de tabac, dispersĂ©s sur une Ă©tendue de cĂŽte assez considĂ©rable, ont Ă©tĂ© pillĂ©s avec une inconcevable effronterie (une dixaine (sic) des pillards viennent d'ĂȘtre Ă©crouĂ©s au chĂąteau de Brest), mais les effets mĂȘme des hommes de l'Ă©quipage qui avaient Ă©chappĂ© par miracle et presque nus Ă  la mort, n'ont pas Ă©tĂ© non plus Ă©pargnĂ©s[69]. »

    Pùturages à Guissény (eau-forte d'EugÚne Montrosier, 1876).

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée décrivent ainsi Guissény en 1843 :

    « Guisseny (sous l'invocation de saint Seny) : commune formĂ©e par l'ancienne paroisse de ce nom, moins sa trĂšve Saint-FrĂ©gant. (...) Il y a, outre l'Ă©glise de Guisseny, une chapelle situĂ©e dans le sud ; toutes deux ont leur pardon d'un jour. Ce territoire, qui borde la mer, Ă©tait jadis cĂ©lĂšbre par l'inhospitalitĂ© de ses habitants ; on allait jusqu'Ă  les accuser de provoquer les naufrages encourant la nuit, pendant les tempĂȘtes, au milieu ds rochers, avec des flambeaux destinĂ©s Ă  tromper les marins, et Ă  les entraĂźner dans de fausses manƓuvres. Certes, la coutume barbare de dĂ©pouiller les naufragĂ©s, et de s'emparer des Ă©paves comme d'une propriĂ©tĂ© que la mer leur donnait, a longtemps existĂ© sur certaines cĂŽtes de l'Armorique, mais aujourd'hui la civilisation a fait disparaĂźtre jusqu'aux derniĂšres traces de ces mƓurs sauvages. L'agriculture n'est pas arrivĂ©e en Guisseny Ă  l'Ă©tat avancĂ© que permettrait d'espĂ©rer le voisinage de la mer et des engrais qu'elle fournit. Toutefois la culture des prairies artificielles, et notamment du trĂšfle, y prend un grand dĂ©veloppement. Les bois dont parle OgĂ©e ont suivi la trĂšve Saint-FrĂ©gant, et l'on peut dire que gĂ©nĂ©ralement le bois de chauffage manque en Guisseny. On y supplĂ©e en brĂ»lant de la lande ; mais encore celle-ci se vend-elle fort cher. Le bois de charpente est encore plus rare ; il faut aller l'acheter Ă  deux ou trois lieues dans les terres. Les bƓufs sont pour ainsi dire inconnus dans ce pays, et ne servent jamais aux travaux de la terre. Les chevaux de Guisseny sont estimĂ©s ; aussi fait-on beaucoup d'Ă©lĂšves. Ces chevaux sont gĂ©nĂ©ralement peu propres Ă  la selle, mais recherchĂ©s comme chevaux de trait. Les terres sont affermĂ©es en cette commune Ă  des prix qui semblent hors de proportion avec ceux de la plupart des communes du dĂ©partement du FinistĂšre ; ainsi, dans les environs de la mer, l'hectare de terre se loue jusqu'Ă  150 francs ; dans la partie sud, elle vaut encore jusqu'Ă  80 francs l'hectare. La pĂȘche, Ă  laquelle se livrent beaucoup d'habitants, leur est d'une grande ressource pour acquitter des prix de fermage aussi Ă©levĂ©s. (...) GĂ©ologie : constitution granitique. (...) On parle le breton[70]. »

    Annonce paru dans le journal Le Figaro concernant la vente des marais du Curnic en 1876.
    Annonce de la vente de la minoterie du Couffont (Couffon), située sur le Quillimadec, à la limite des communes de Guissény et Kerlouan (Journal Le Figaro du ).

    En 1854 Alfred de Courcy[Note 9] Ă©crit : « Il n'est pas encore facile de persuader [les] riverains de Kerlouan et de GuissĂ©ny que les dĂ©bris ou le chargement d'un navire Ă©chouĂ© ne sont pas la propriĂ©tĂ© lĂ©gitime du premier occupant ; c'est pour eux un principe d'Ă©quitĂ© naturelle ; le prĂȘtre et le procureur du roi y ont souvent perdu leurs sermons et leurs rĂ©quisitoires »[71].

    Pierre HĂ©lou[Note 10], soldat au 79e de ligne, fut blessĂ© au genou gauche le lors de la Guerre de CrimĂ©e et dut ĂȘtre amputĂ©[72]. Yves ApperĂ©[Note 11], soldat au 71e de ligne, fut blessĂ© au pied droit lors de la bataille de SolfĂ©rino pendant la Campagne d'Italie[73]. François Quiniou[Note 12], soldat au 2e rĂ©giment de chasseurs Ă  pied, fut blessĂ© pendant la Guerre de 1870, de mĂȘme que François Abiven[Note 13], soldat au 26e de ligne, qui fut blessĂ© Ă  la tĂȘte le Ă  Patay et resta hĂ©miplĂ©gique[74].

    La croix de la grÚve (date du XVe siÚcle, mais déplacée à son endroit actuel en 1867).

    En 1865 le Conseil général du FinistÚre accorda une bourse à une demoiselle Beschu pour qu'elle puisse suivre des cours à la faculté de médecine de Rennes, celle-ci projetant de s'installer ensuite comme sage-femme à Guissény[75] et le peintre Camille Bernier peint grÚve de Guissény[76].

    En 1867 une croix de pierre provenant de Keriber fut plantée sur le rivage ; devant elle fut édifié un socle élevé de trois arches sur lequel fut posée une table d'autel décorée à ses deux extrémités de deux écussons, portant les armes d'Yves du Poulpry[Note 14] et provenant de la chapelle de Brendaouez[30].

    En 1880 une demande de crĂ©ation d'une commune de Brendaouez (les habitants de cette partie rurale se plaignaient de ne pas ĂȘtre reprĂ©sentĂ©s dans le conseil municipal dominĂ© par les marins), sĂ©parĂ©e de celle de GuissĂ©ny, n'aboutit pas[77].

    Une épidémie de variole frappa Guissény (les habitants y refusant la vaccination) et des communes avoisinantes en 1882[78].

    En 1896, un document indique que les SƓurs de l'ImmaculĂ©e Conception de Saint-MĂ©en assistaient et soignaient gratuitement les malades de GuissĂ©ny Ă  domicile[79].

    L'Assemblée nationale et le Sénat autorisaient chaque année, dans les décennies 1880 et 1890, la commune de Guissény à percevoir une surtaxe sur l'alcool à son octroi[80].

    Les paysans de Guissény étaient surnommés les Glazeis (les "bonnets bleus" en breton) « avec leur culotte courte serrée au genou, leurs jambes fines, leurs bras nerveux rejetant sur l'épaule leurs petits manteaux et balançant dans leurs mains rudes leurs grands harpons aux crocs aigus » ; « les collerettes blanches, chargées de dessins rouges, bleus ou jaunes, les corsages brodés des femmes, les tabliers à piécettes des jeunes filles » sont aussi évoquées par Henri Raison du Cleuziou en 1887[81].

    La Belle Époque

    Femmes de Guissény dans leurs plus beaux atours (Almanach illustré du Petit Parisien, 1912).

    Le la foudre tomba sur le clocher de l'Ă©glise paroissiale : le sommet du clocher fut enlevĂ© sur une hauteur de 2 mĂštres et tomba sur la toiture de l'Ă©glise qui fut en partie dĂ©molie[82].

    Extrait du journal L'Ouest-Éclair du prĂ©sentant le grand pardon de GuissĂ©ny.

    Les mesures de laĂŻcisation dĂ©cidĂ©es par le gouvernement provoquent des rĂ©actions Ă  GuissĂ©ny : le maire refuse d'installer les trois institutrices laĂŻques qui remplacent Ă  l'Ă©cole communale les SƓurs qui ont dĂ» s'en aller en raison des mesures de laĂŻcisation (le sous-prĂ©fet de Brest, M. Fontanes, doit se dĂ©placer pour le faire Ă  sa place)[83] et le maire est suspendu pour avoir refusĂ© d'enlever les crucifix des salles de l'Ă©cole[84]. L'inventaire des biens d'Ă©glise se passe difficilement[85] si l'on en croit cet article du journal L'Ouest-Éclair en date du :

    « À GuissĂ©ny, la population est sur pied : le tocsin sonne Ă  toute volĂ©e et plus de 1 500 personnes attendent dans le bourg l'arrivĂ©e des troupes. Celles-ci y pĂ©nĂštrent, et M. Garaud s'avance vers le porche de l'Ă©glise, oĂč se trouve le curĂ©, M. Marzin, entourĂ© de plusieurs vicaires. M. Garaud demande au curĂ© d'ouvrir les portes, afin d'Ă©viter les incidents, mais M. Marzin rĂ©pond qu'il ne se prĂȘtera pas Ă  un sacrilĂšge. M. Garaud fait venir des soldats du gĂ©nie au lieu des serruriers. Des protestations partent de la foule et quelques personnes se prĂ©cipitent devant la porte pour empĂȘcher sa dĂ©molition. Des gendarmes sont bousculĂ©s. Les gendarmes Ă  cheval pĂ©nĂštrent dans le cimetiĂšre et font reculer les manifestants. Un gendarme veut dresser procĂšs-verbal contre un jeune abbĂ© qui se fait remarquer par son ardeur Ă  protester, mais M. Garaud, dont nous nous plaisons Ă  constater le tact et la prudence, dit au gendarme de n'en rien faire. L'inventaire terminĂ©, soldats et gendarmes s'Ă©loignent, cependant que les fidĂšles assistent Ă  une cĂ©rĂ©monie de rĂ©paration[86]. »

    Selon la revue Annales catholiques, en 1909 : « À GuissĂ©ny, on signale que l'Ă©cole des filles, qui comptait, il y a quelque temps, 140 Ă©lĂšves, n'en a plus maintenant que 9 ; les 131 autres Ă©lĂšves sont allĂ©es Ă  l'Ă©cole libre, rĂ©cemment ouverte »[87].

    En octobre 1911, une Ă©pidĂ©mie de fiĂšvre typhoĂŻde fit 3 morts Ă  GuissĂ©ny[88].

    Un dĂ©cret en date du attribue Ă  la commune de GuissĂ©ny « les cinq neuviĂšmes des biens ayant appartenu Ă  la fabrique de l'Ă©glise de GuissĂ©ny et actuellement placĂ©s sous sĂ©questre », les autres devenant propriĂ©tĂ© de l'État[89].

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Guissény

    Le monument aux morts de GuissĂ©ny[90] porte les noms de 107 soldats et marins morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale[91]. Une plaque commĂ©morative situĂ©e sous le porche de l'Ă©glise paroissiale porte 106 noms[92]. Parmi eux 5 au moins sont morts sur le front belge (dont Yves Normand Ă  Maissin, Gabriel Le Roy Ă  Rossignol et Goulven Marc'hadour Ă  Paliseul, tous trois le mĂȘme jour dĂšs le , ainsi que Jean Bernard Ă  Caeskerke le et Goulven Bernard Ă  Nieuport le ) ; Jean Pors, Jean Roudaut et François SalaĂŒn de Kerbabu sont tous trois disparus en mer le lors du naufrage du cuirassĂ© Bouvet pendant la bataille des Dardanelles ;Goulven BramoullĂ© et Sezny Galliou sont tous deux disparus en mer lors du naufrage du Casabianca le dans le golfe de Smyrne, de mĂȘme que Jean Marchadour le Ă  bord du cuirassĂ© Suffren au large de Lisbonne ; Jean Bernard est mort de maladie Ă  Rome (Italie) le , de mĂȘme que Jean Hamon le Ă  GuĂ©mendzĂ© (GrĂšce dans le cadre de l'expĂ©dition de Salonique) ; la plupart des autres sont dĂ©cĂ©dĂ©s sur le sol français dont Gabriel GĂ©lĂ©oc, soldat au 54e rĂ©giment d'infanterie, tuĂ© Ă  l'ennemi le aux Éparges (Meuse), dĂ©corĂ© de la MĂ©daille militaire et de la Croix de guerre ; RenĂ© Battistini, sous-lieutenant au 77e rĂ©giment d'infanterie, tuĂ© Ă  l'ennemi le Ă  Samogneux (Meuse) et dĂ©corĂ© de la LĂ©gion d'honneur et de la Croix de guerre[91].

    L'Entre-deux-guerres

    Le fond de la Baie de Tresseny Ă  marĂ©e basse ; Ă  droite le bĂątiment de Skol an Aod (l'ancienne "École de la GrĂšve").

    En 1923 ouvre Skol an Aod (l'"École de la GrĂšve"), une Ă©cole de garçons, construite par les GuissĂ©niens eux-mĂȘmes Ă  l'initiative de l'abbĂ© Simon, recteur au bord de la baie de Tresseny ; 155 Ă©lĂšves sont inscrits dĂšs son ouverture. En 1927 elle devient l'Ă©cole technique du SacrĂ©-CƓur. Lorsque l'Ă©cole primaire dĂ©mĂ©nagea (devenant l'Ă©cole Sainte-Jeanne-d'Arc) dans la dĂ©cennie 1970, le collĂšge du SacrĂ©-CƓur se dĂ©veloppa, prĂ©parant les jeunes Ă  de nombreux concours administratifs et notamment Ă  l'Ă©cole de maistrance, qui forme les officiers mariniers. En raison du dĂ©clin des effectifs, le collĂšge ferme en juin 2004[93].

    Des colonies de vacances pour adolescents étaient organisées à Guissény par la direction diocésaine de Paris, par exemple en 1929[94].

    La crĂ©ation des congĂ©s payĂ©s par le Front populaire Ă  partir de 1936 provoque un afflux d'estivants. Le journal L'Ouest-Éclair Ă©crit en septembre 1937 : « En ce qui concerne GuissĂ©ny (...) il n'y a pas d'hĂŽtels, du moins dignes de ce nom. Les estivants ont occupĂ© toutes les piĂšces, meublĂ©es ou non, disponibles. Et l'on peut fixer Ă  200 environ le nombre des estivants »[95].

    En 1939, des scÚnes du film Remorques de Jean Grémillon, d'aprÚs les roman de Roger Vercel, avec Jean Gabin et MichÚle Morgan sont tournées sur la plage du Vougot.

    Jean PascoĂ«t, second maĂźtre mĂ©canicien, fut l'une des 18 victimes de l'abordage du contre-torpilleur Bison par le croiseur Georges Leygues le [96].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de GuissĂ©ny porte les noms de cinquante personnes originaires de la commune mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[91], parmi lesquelles 23 marins (par exemple Jean Salou, disparu en mer le lors du naufrage du contre-torpilleur Jaguar, victime d'une torpille allemande Ă  l'entrĂ©e du port de Dunkerque ; Jean Creff et Gabriel KĂ©rivin, tous deux morts lors du naufrage du cuirassĂ© Bretagne et Yves Roudaut, quartier-maĂźtre canonnier Ă  bord du Dunkerque le lors de l'attaque anglaise de Mers el-KĂ©bir ; Edmond BramoullĂ©, quartier-maĂźtre mĂ©canicien, disparu en mer le lors du naufrage du sous-marin Monge ; Paul Le Roy, quartier-maĂźtre commis, disparu en mer le lors du naufrage du paquebot PrĂ©sident Doumer torpillĂ© en mer par le sous-marin allemand U-604[97]; Gabriel Castel, quartier-maĂźtre chauffeur, dĂ©corĂ© de la MĂ©daille militaire et de la Croix de guerre, disparu en mer le lors du naufrage du torpilleur Fougueux et Auguste StĂ©phan le mĂȘme jour, mort lors du naufrage du sous-marin PsychĂ©[98] dans le port de Casablanca lors du dĂ©barquement alliĂ© en Afrique du Nord ; Sezny Goff, disparu en mer le lors du naufrage de La Combattante en mer du Nord), 18 soldats (dont Marcel Perros et Albert Loaec, morts en captivitĂ© en Allemagne), 6 rĂ©sistants FFI et 3 victimes civiles[99].

    Joseph Ropars, né le à Guissény, ouvrier à l'arsenal de Brest, militant communiste et résistant FTPF a été fusillé par les Allemands au Mont-Valérien le [100].

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    Sept soldats originaires de Guissény (André Abiven, Auguste Boucher, François Marie Bramoullé, Yvec Caradec, Goulven Habasque, Yves Le Roy, Joseph Quiviger) sont morts lors de la guerre d'Indochine et cinq (Ernest Bernard, François Bramoullé, Joseph Galéron, Jean Perros, Roger Perrot) pendant la guerre d'Algérie[101].

    Le centre nautique de Guissény a été créé en 1960 par Michel Joseph.

    Le « syndicat libre de l'eau de Kerhornaouen » a été créé en 1961[102].

    DĂ©mographie

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1253 0572 8782 7462 8943 0393 1023 0653 181
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 0453 0523 0143 0123 0082 8132 6832 6032 564
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 5222 6652 7052 6582 8062 8782 8992 9502 778
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    2 3682 1041 9481 8871 8501 7831 8111 7962 012
    2015 2020 - - - - - - -
    2 0021 983-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[103] puis Insee Ă  partir de 2006[104].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Politique et administration

    Liste des maires

    Les maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1953 1965 Jean-Louis Calvez
    1965 1982 Jean Fily[Note 30] Cultivateur. Chevalier de l'Ordre national du MĂ©rite. Chevalier du MĂ©rite agricole.
    Fils de Joseph-Marie Fily, maire entre 1941 et 1952.
    1982 1983 Jean-Baptiste Roudaut
    1983 1989 René Bihannic[Note 31] Marin d'état (Officier des équipages).
    1989 1995 Sezny Gac[Note 32] GĂ©omĂštre du cadastre.
    1995 2008 Huguette Prigent
    2008 En cours
    (au 28 mai 2020)
    Raphaël Rapin [105]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    DVG Employé
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Drapeau du Royaume-Uni Porthleven (Royaume-Uni)

    Langue bretonne

    La filiÚre bilingue de l'Enseignement Catholique est animée par une association locale Dihun Gwiseni en lien avec la Fédération Dihun Breizh.

    À la rentrĂ©e 2018, 55 Ă©lĂšves sont scolarisĂ©s dans la filiĂšre bilingue catholique (soit 33,3 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[106].

    La commune possĂšde un collĂšge Diwan Gwiseni.

    Monuments et sites

    Natura 2000

    Le site de GuissĂ©ny, d’une superficie de 600 ha, s’étend sur les communes de Plouguerneau, Kerlouan et GuissĂ©ny. Il regroupe des habitats trĂšs divers, tels que des habitats dunaires, des zones humides, une anse Ă  sĂ©dimentation sablo-vaseuse qui joue un rĂŽle trĂšs important en tant que site d’hivernage et de halte migratoire, et un Ă©tang d'eau saumĂątre.

    La richesse du lieu, provient des activitĂ©s humaines passĂ©es, associĂ©es Ă  un contexte gĂ©ologique particulier. La conjonction de ces facteurs a engendrĂ© une biodiversitĂ© exceptionnelle. Ainsi sont prĂ©sentes sur le site notamment, trois espĂšces protĂ©gĂ©es, d’importance communautaire : la liparis de Loesel (orchidĂ©e), l’agrion de Mercure (libellule) et le damier de la succise (papillon).

    Les "Dunes et marais de Guissény", qui accueillent une variété unique d'orchidée et de nombreux oiseaux migrateurs, vont devenir en 2024 une nouvelle Réserve naturelle régionale, à la suite d'un vote du Conseil régional de Bretagne en date du [107].

    Baie de Tressény

    Une Ă©tude Surfrider rĂ©alisĂ©e en juin 2008 intitulĂ©e « Simulation de la qualitĂ© des eaux de baignade en mer selon la nouvelle directive europĂ©enne 2006/7/CE » (applicable en 2015) donne une eau de qualitĂ© excellente pour le Curnic et le Vougot. En revanche, les plages du Barrachou, du Dibennou et de la Croix ne rĂ©pondent pas aux futures normes europĂ©ennes et feront partie des 131 plages françaises « interdites Ă  la baignade ».

    • La baie de TressĂ©ny Ă  GuissĂ©ny.
      La baie de Tressény à Guissény.
    • L'Ă©tang du Curnic.
      L'Ă©tang du Curnic.
    • Roches levĂ©es (Barrachous).
      Roches levées (Barrachous).

    Monuments

    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Sezny et son enclos paroissial : l'intĂ©rieur de l’enclos paroissial contient tous les Ă©lĂ©ments traditionnels : l’église entourĂ©e du cimetiĂšre, l'ancien ossuaire devenu chapelle de l'ImmaculĂ©e-Conception (reconstruite en 1743 et restaurĂ©e en 1854) et deux calvaires. L'Ă©glise actuelle a Ă©tĂ© reconstruite en 1721, Ă  l'exception des deux porches qui datent de 1637 pour celui du sud et de 1735 pour celui du nord[108].
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Sezny : vue d'ensemble 1.
      L'Ă©glise paroissiale Saint-Sezny : vue d'ensemble 1.
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Sezny : vue d'ensemble 2.
      L'Ă©glise paroissiale Saint-Sezny : vue d'ensemble 2.
    • L'ancien ossuaire (transformĂ© en chapelle de l'ImmaculĂ©e-Conception).
      L'ancien ossuaire (transformé en chapelle de l'Immaculée-Conception).
    • Le premier calvaire de l'enclos paroissial : Ecce Homo entre saint Sezny et saint Yves.
      Le premier calvaire de l'enclos paroissial : Ecce Homo entre saint Sezny et saint Yves.
    • Calvaire de l'enclos paroissial, partie sommitale.
      Calvaire de l'enclos paroissial, partie sommitale.
    • Le second calvaire de l'enclos paroissial, partie sommitale : Christ en Croix entre Saint-Pierre et Saint-Paul.
      Le second calvaire de l'enclos paroissial, partie sommitale : Christ en Croix entre Saint-Pierre et Saint-Paul.
    • la chapelle Notre-Dame de Brendaouez, reconstruite en 1874[109].
    • Il y a 45 croix et calvaires sur le territoire de la commune de GuissĂ©ny[110] - [111].
    • Le corps de garde, construit Ă  la fin du XVIIe siĂšcle ou au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle[112].
    • Le four Ă  goĂ©mon et l'abri du goĂ©monier d'Enez-Croaz-Hent[113].
    • Le moulin de Brendaouez.
      Le moulin de Brendaouez.

    Tableaux

    Yan' Dargent : Les pilleurs de la mer [Ă  GuissĂ©ny] (Ă©tude prĂ©paratoire Ă  une Ɠuvre disparue qui a Ă©tĂ© exposĂ©e au Salon de Paris en 1871).
    • Yan' Dargent : Les pilleurs de la mer [Ă  GuissĂ©ny] (Ɠuvre exposĂ©e au Salon de Paris en 1861, dĂ©crite notamment par ThĂ©ophile Gautier[114], mais disparue ; il en subsiste toutefois une Ă©tude prĂ©paratoire (la toile montre, en son centre, un naufrageur tirant une vache par la bride. L'animal, entravĂ©, porte une lanterne qui peut faire croire aux feux d'un bateau. À deux pas, la mer est dĂ©chaĂźnĂ©e, des hommes attendent sur le rivage un quelconque naufrage. Un thĂšme Ă  la mode entre 1830 et 1860)[115].
    • Yan' Dargent : Sauvetage Ă  GuissĂ©ny.

    Romans

    • Gustave Toudouze : Reine en sabots (1813), 1906 (l'auteur y dĂ©crit notamment les naufrageurs du dĂ©but du XIXe siĂšcle)[116].

    Personnalités liées à la commune

    • L'abbĂ© Louis Saillour, curĂ© de GuissĂ©ny, publia en 1818 De GalliĂŠ calamitatibus ab anno 1790 usque ad anno 1815, carmen in undecim elegias distributum[117].
    • Marie-RenĂ©e Roudaut (en religion mĂšre Marie-SalomĂ©) naĂźt Ă  Kermaro, en GuissĂ©ny, le . RĂ©pondant Ă  l'appel de Charles Lavigerie, archevĂȘque d'Alger, elle se rend en Afrique du Nord. Elle est l'une des premiĂšres religieuses de l'ordre fondĂ© en 1869 par ce prĂ©lat, les SƓurs missionnaires de Notre-Dame d'Afrique, plus connues sous le nom de « SƓurs blanches »[118].Elle fut envoyĂ©e en 1874 Ă  St Cyprien des Attafs dans la vallĂ©e du ChĂ©liff. Elle est la premiĂšre supĂ©rieure gĂ©nĂ©rale de cette congrĂ©gation[119]. Elle meurt Ă  Alger le [120].
    • Louis Broudin, nĂ© le Ă  GuissĂ©ny, dĂ©cĂ©dĂ© en 1930, directeur du laboratoire de biologie animale de l'Institut Pasteur Ă  SaĂŻgon[121].

    Notes et références

    Notes

    1. Jean-Marie Uguen, nĂ© le Ă  GuissĂ©ny, prĂȘtre, fut supĂ©rieur de Saint-Vincent Ă  Quimper, puis curĂ© de Plougastel-Daoulas ; il est dĂ©cĂ©dĂ© le ; voir http://diocese-quimper.fr/bibliotheque/files/original/427c72410f057bb629028e8becbf5acc.pdf.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[7].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[8].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Alfred de Courcy (1816-1888).
    10. Pierre Hélou, né le à Guissény, décédé le à Guissény.
    11. Yves Appéré, né le à Guissény.
    12. François Quiniou, né le à Guissény, décédé le à Lambézellec.
    13. François Abiven, né le à Guissény, décédé le à Guissény. Il fut par la suite cabaretier.
    14. Yves du Poulpry, archidiacre de Kemenet-Ily en 1643 et gouverneur de la chapelle de Brendaouez
    15. Probablement Goulven Le Loaëc, baptisé le à Guissény, décédé le à Guissény.
    16. Peut-ĂȘtre Gilles Clet Tixier Damas de Saint-Prix, nĂ© le Ă  Lesneven.
    17. Michel Le Breton, né le à Guissény, décédé le à Brendaouez en Guissény.
    18. Benjamin Testard du Cosquer, baptisé le à Lesneven, décédé le à Lesneven.
    19. Yves Cabon, né le à Guissény, décédé le au bourg de Guissény.
    20. Gouven Marie Lebreton, baptisé le à Kerrigeant en Guissény, décédé le à BrendaouÚs en Guissény.
    21. Nicolas Geleoc, baptisé le à Kerdreusan en Guissény, décédé le à Lavengat en Guissény.
    22. Joseph-Lucien Pilven, né le à Porspoder, décédé le à Lesneven.
    23. Yves Thépaut, né le à Guissény, décédé le à Guissény.
    24. Peut-ĂȘtre Jean Fily, nĂ© le Ă  LandĂ©da, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  GuissĂ©ny.
    25. Laurent Collic, né le à Guissény, décédé le à Kervizouarn en Guissény.
    26. Yves Tanguy, né le à Guissény, décédé le à Kerlouergat en Guissény.
    27. Jean-Louis Morvan, né le à Guissény, décédé le à Guissény.
    28. Jean-Louis Berthou, né le à Guissény, décédé le à Guissény.
    29. Joseph-Marie Fily, né le à Guissény, décédé le à Kervéléré en Guissény.
    30. Jean Fily, né le à Guissény, décédé le à Guissény.
    31. René Bihannic, né le à Guissény, décédé le à Brest.
    32. Sezny Gac, né le à Guissény, décédé le à Landéda.

    Références

    1. Le Quillimadec est un petit cours d'eau long de 26,5 km, qui prend sa source sur les hauteurs de PlounĂ©venter et forme la limite entre les communes de Ploudaniel, TrĂ©garantec, Lesneven, KernouĂ«s, Saint-FrĂ©gant et GuissĂ©ny, situĂ©es sur sa rive gauche, et celles de Saint-MĂ©en, Plouider et Kerlouan, situĂ©es sur sa rive droite. À la fin du XVIIIe siĂšcle, selon Jean-Baptiste OgĂ©e, il faisait tourner 14 moulins.
    2. Jean-Marie Uguen, cité par http://www.infobretagne.com/guisseny.htm
    3. Tanguy Monnat, Les trésors de la CÎte des Légendes, revue Bretagne Magazine numéro 104, janvier-février 2020.
    4. Jacques Chanteau, Alerte sur les dunes bretonnes, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 29 novembre 2020.
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    11. « Station météofrance Brignogan - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre Guissény et Plounéour-Brignogan-plages », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Brignogan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Brignogan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Brignogan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    21. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    22. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Loi relative Ă  l’amĂ©nagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consultĂ© le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    25. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    26. Guissény, geobreizh.bzh.
    27. Hervé Abalain, Histoire de la langue bretonne, Jean-Paul Gisserot, coll. « Universels Gisserot », , 127 p. (ISBN 978-2-87747-523-5, lire en ligne), p. 24-25.
    28. Auguste Longnon, Paul Marichal et LĂ©on Mirot, Les noms de lieu de la France, p. 317.
    29. Journal des débats politiques et littéraires, n° du 18 octobre 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4609561/f2.image.r=Guiss%C3%A9ny?rk=107296;4
    30. Louis Le Guennec, "Le FinistÚre monumental", tome 2 , "Brest et sa région", Les Amis de Louis Le Guennec, Quimper, 1981.
    31. Pierre-Roland Giot, « Une station du nĂ©olithique primaire Armoricain : Le Curnic en GuissĂ©ny (FinistĂšre) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, vol. 57, nos 1-2,‎ , p. 38-50 (lire en ligne).
    32. Pierre-Roland Giot, "Armoricains et Bretons : Ă©tude anthropologique", 1951, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96871356/f51.image.r=Guiss%C3%A9ny et Jean-François Nadaillac, "MƓurs et monuments des peuples prĂ©historiques", 1888, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9810273m/f226.image.r=Guiss%C3%A9ny?rk=2832632;0
    33. François Corre, « Les stĂšles de l'Ăąge du fer », Spered bro Gwiseny,‎ (lire en ligne).
    34. René Sanquer, Un site archéologique cÎtier : l'établissement gallo-romain du Curnic en Guissény, revue Pen-ar-Bed, 1969.
    35. René Sanquer, Le réservoir à poissons du Curnic à Guissény (FinistÚre), "Actes du 93e CongrÚs national des sociétés savantes, Tours, 1968. Section d'archéologie", 1970, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6436063c/f49.image.r=guiss%C3%A9ny?rk=3154522;0 et Francis Tassaux, Les cÎtes de la cité des Santons dans l'Antiquité, "Revue de la Saintonge et de l'Aunis : bulletin de la Société des archives historiques", 1975, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97871074/f28.image.r=Guiss%C3%A9ny?rk=2575120;0.
    36. Ce Brévalaire serait un saint d'origine galloise (connu au Pays de Galles sous le nom de saint Branwallader (en) et de saint Breladre à Jersey), à ne pas confondre avec saint Brévalaire, voir http://nominis.cef.fr/contenus/Branwallader.pdf
    37. Albert Le Grand, "Les vies des saints de la Bretagne Armorique", 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5038760/f431.image.r=Kerlouan.langFR
    38. Infobretagne
    39. Lieu-dit actuel de la commune de Guissény
    40. Il s'agit en fait du prieuré de Lochrist-an-Izelvet (ou Izelvez) en Plounévez-Lochrist, voir http://www.infobretagne.com/plounevez-prieure-lochrist.htm
    41. Albert Le Grand, La vie, gestes, mort et miracles des Saints de la Bretagne Armorique, ensemble un catalogue des Ă©vĂȘques des neuf eveschĂ©s d'icelle, 1659, disponible sur Google Livres
    42. http://speredbrogwiseni.guissasso.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=25&Itemid=16
    43. http://www.guissasso.fr/speredbrogwiseni/index.php?option=com_content&view=article&id=21&Itemid=12
    44. http://www.guissasso.fr/speredbrogwiseni/index.php?option=com_content&view=article&id=32&Itemid=23
    45. Antoine Favé, « Les faucheurs de la mer en Léon (récolte du goémon aux XVIIe et XVIIIe siÚcles) », Bulletin de la Société archéologique du FinistÚre, 1906.
    46. De nombreuses autres plaintes s'expriment Ă  propos de l'ordonnance de 1681 qui interdit aux habitants des paroisses littorales de vendre le goĂ©mon aux forains [Ă©trangers Ă  la paroisse] et de la dĂ©claration royale du qui en limite la rĂ©colte aux trois premiers mois de l'annĂ©e, par exemple celles des curĂ©s de PloudalmĂ©zeau, de Landunvez, de Plouescat et de Brouennou, voir la mĂȘme source
    47. J.-M.-P.-A. Limon, "Usages et rÚglements locaux en vigueur dans le département du FinistÚre", 1852, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5688569v/f382.image.r=Guiss%C3%A9ny?rk=4206029;2
    48. Auteur non précisé, Les rivales amies, "Revue du monde catholique", 1er décembre 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5658250w/f319.image.r=kerlouan.langFR
    49. Alain Ferrand, Visages douloureux et masques bĂȘtes. Pagan, "Bulletin de la SociĂ©tĂ© acadĂ©mique de Brest", 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207672b/f154.image.r=guiss%C3%A9ny
    50. Journal Le Petit Parisien, n° du 13 juin 1878, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4706837/f3.image.r=Guiss%C3%A9ny?rk=85837;2
    51. "Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-cÎte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan
    52. http://www.guissasso.fr/speredbrogwiseni/index.php?option=com_content&view=article&id=8&Itemid=3
    53. A. Dupuy, Les épidémies en Bretagne au XVIIIe siÚcle, revue Annales de Bretagne, novembre 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f47.image.r=Kerlouan.langFR
    54. Personnes en Ăąge de communier
    55. Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist02og/page/192
    56. Abbé Kerbiriou, La vie et l'organisation du clergé paroissial dans le Léon à la veille de la Révolution, "Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie", 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5729760q/f236.image.r=Guiss%C3%A9ny?rk=42918;4
    57. Henri SĂ©e, Les classes rurales en Bretagne du XVIe siĂšcle Ă  la RĂ©volution, revue Annales de Bretagne, 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115319g/f402.image.r=guiss%C3%A9ny?rk=64378;0
    58. Alexandre Cozian, "Le FinistĂšre marial", 1954.
    59. Abbé Peyron, "Documents touchant l'insurrection du Léon en mars 1793", 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5656046p/f72.image.r=Guiss%C3%A9ny?rk=2553660;4
    60. Mise en accusation du Conseil général du FinistÚre en juillet 1793, "La Révolution française : revue historique", janvier 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k116263w/f550.image.r=guiss%C3%A9ny
    61. Charles-Laurent Marie, "Histoire de la Bretagne républicaine depuis 1789 jusqu'à nos jours", 1875, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57656266/f151.image.r=Ploun%C3%A9venter.langFR
    62. Prosper Levot, "Histoire de la ville et du port de Brest pendant la Terreur", consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96132324/f88.image.r=guiss%C3%A9ny?rk=3326196;4
    63. Albert Laot, "La bataille de Kerguidu. RĂ©volte contre-rĂ©volutionnaire en Basse-Bretagne, mythe et rĂ©alitĂ©", Skol Vreizh no 65, 2013 et AbbĂ© Y. Le Roux, "PrĂȘtres et laĂŻcs guillotinĂ©s", 1933, consultable http://bibliotheque.idbe-bzh.org/data/cle_85/PrAtres_et_Laic_GuillotinAs_du_diocAse_de_Quimper_.pdf
    64. Sous la direction de Yves Le Gallo, Le FinistĂšre de la PrĂ©histoire Ă  nos jours : Avant-propos. Les contraintes de la nature et de l'histoire (citation de Louis ElĂ©goĂ«t dans "AncĂȘtres et terroirs du LĂ©on", 1988), Bordessoules, , 592 p. (ISBN 2-903504-37-7), page 15.
    65. "La digue de Nodeven", voir http://www.guissasso.fr/speredbrogwiseni/index.php?option=com_content&view=article&id=24&Itemid=15
    66. Journal Le Courrier, n° du 10 juillet 1832, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4708827c/f3.image.r=Guiss%C3%A9ny?rk=64378;0
    67. Journal des débats politiques et littéraires, n° du 14 janvier 1833, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4379266/f3.image.r=Guissény?rk=42918;4
    68. Le brick Le Jacques, qui se rendait à Dunkerque chargé d'une cargaison de tabac, talonna le des brisants à peu de distance de la pointe de Monéroux ; le récit du naufrage et de la maniÚre dont les hommes de l'équipage parvinrent difficilement à se sauver se trouve dans le Journal des débats politiques et littéraires, n° du 1er février 1840
    69. Journal des débats politiques et littéraires, n° du 5 février 1840, citant le journal L'Armoricain du 1er février 1840, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4404759/f2.image.r=Kerlouan.langFR
    70. A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjvtezdybvlAhVM1eAKHRWIAqcQ6wEIMDAB#v=onepage&q=Guiss%C3%A9ny&f=false
    71. Alfred de Courcy, "Esquisses", 1854, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96167581/f24.image.r=Guiss%C3%A9ny?rk=4442082;0
    72. Jean-Charles Chenu, "Rapport au Conseil de santé des armées sur les résultats du service médico-chirurgical aux ambulances de Crimée et aux hÎpitaux militaires français en Turquie, pendant la campagne d'Orient en 1854-1855-1856", 1865, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61150980/f409.image.r=Guiss%C3%A9ny?rk=5729642;0
    73. Jean-Charles Chenu, "Statistique médico-chirurgicale de la campagne d'Italie en 1859 et 1860", tome 2, 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61228397/f828.image.r=Guiss%C3%A9ny?rk=6244666;0
    74. Jean-Charles Chenu, "Rapport au conseil de la Société française de secours aux blessés des armées de terre et de mer, sur le service médico-chirurgical des ambulances et des hÎpitaux, pendant la guerre de 1870-1871", 1871, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6115174x/f881.image.r=Guissény?rk=5751101;2 et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6115174x/f165.image.r=Guiss%C3%A9ny?rk=5751101;2
    75. "Rapports et délibérations / Conseil général du FinistÚre", 1865, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564449q/f98.image.r=Guiss%C3%A9ny
    76. Les Salons, dessins autographes : Exposition des beaux-arts, Paris, (lire en ligne)lire en ligne sur Gallica.
    77. "Rapports et délibérations / Conseil général du FinistÚre", août 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5668228b/f824.image.r=Guiss%C3%A9ny?rk=42918;4
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    86. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 22 novembre 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6412604/f4.image.r=Drennec?rk=85837;2
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    104. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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    109. http://www.guissasso.fr/speredbrogwiseni/index.php?option=com_content&view=article&id=22&Itemid=13
    110. Cela place Guissény ex-Êquo avec Plabennec au troisiÚme rang parmi les communes du FinistÚre, tandis que Plouguerneau (qui en compte 131) est premiÚre et Plouarzel (qui en compte 62) est deuxiÚme.
    111. Voir Croix et calvaires du FinistĂšre.
    112. http://www.guissasso.fr/speredbrogwiseni/index.php?option=com_content&view=article&id=26&Itemid=17
    113. http://www.guissasso.fr/speredbrogwiseni/index.php?option=com_content&view=article&id=28&Itemid=19
    114. Théophile Gautier, "Abécédaire du Salon de 1861", 1861, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k109146m/f116.image.r=Guiss%C3%A9ny?rk=4055814;0
    115. « Musée des Beaux-Arts : 138 ans de silence pour « Les pilleurs de mer » », sur Letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
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    117. Joseph-Marie Quérard, La France littéraire ou Dictionnaire bibliographique des savants, historiens et gens de lettres de la France, ainsi que des littérateurs étrangers qui ont écrit en français, plus particuliÚrement pendant les XVIIIe et XIXe siÚcles, t. huitiÚme, 24 rue Jacob, Paris, chez Firmin Didot FrÚre, (lire en ligne) lire en ligne sur Gallica.
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    119. « Foi et ténacité d'une Bretonne ! », sur msolafrica.org, 2015 (consulté le 2 janvier 2016).
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • GuissĂ©ny, gens de mer et de terre : un livre de 150 photos Ă©crit par RenĂ© Monfort relate le quotidien des habitants de la commune.Chaque photo est commentĂ©e par les familles.On y trouve particuliĂšrement l'histoire agitĂ©e de la crĂ©ation de Skol an Aod.

    Liens externes

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