Sibiril
Sibiril [sibiÊil] est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.
Sibiril | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | FinistĂšre | ||||
Arrondissement | Morlaix | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Haut-Léon Communauté | ||||
Maire Mandat |
Jacques Edern 2020-2026 |
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Code postal | 29250 | ||||
Code commune | 29276 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Sibirilois, sibiriloise | ||||
Population municipale |
1 182 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 103 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 39âČ 50âł nord, 4° 03âČ 43âł ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 66 m |
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Superficie | 11,47 km2 | ||||
Type | Commune rurale et littorale | ||||
Aire d'attraction | Roscoff - Saint-Pol-de-LĂ©on (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-Pol-de-LĂ©on | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : FinistĂšre
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | sibiril.com | ||||
GĂ©ographie
Sibiril est une commune littorale de la Manche, limitĂ©e Ă l'est par l'Anse du Guillec, en fait un aber qui correspond Ă l'estuaire de ce petit fleuve cĂŽtier, et Ă l'ouest par un autre petit fleuve cĂŽtier qui se jette dans l'Anse du Port Neuf. Entre ces deux estuaires, le littoral de la commune forme une presqu'Ăźle, qui s'avance en mer Ă la pointe de TĂ©venn (prolongĂ©e par la roche de Roc'h Forc'hic (un Ă©cueil qui Ă©merge Ă marĂ©e basse) ; le port de MoguĂ©riec s'est dĂ©veloppĂ© en site d'abri, face Ă l'est, ans le petit estuaire d'un minuscule fleuve cĂŽtier, le ruisseau de KĂ©rouzĂ©rĂ© ; le port de MoguĂ©riec a longtemps Ă©tĂ© un petit port de pĂȘche, spĂ©cialisĂ© entre autres dans la pĂȘche Ă la langouste, dĂ©sormais largement reconverti en port de plaisance.
Le bourg de Sibiril s'est développé à l'écart du littoral, sur une éminence culminant à 53 mÚtres d'altitude, en position relativement centrale, un peu décentrée vers l'est toutefois, au sein du finage communal. Cette altitude n'est dépassée que dans la partie sud du territoire communal, qui culmine à 64 mÚtres d'altitude et est limitée au sud par la partie amont du Guillec et un de ses affluents de rive gauche, le ruisseau de Pont Riou.
Sibiril fait partie de la Ceinture dorée bretonne et a développé une agriculture maraßchÚre importante. L'habitat rural est dispersé en hameaux, notamment ceux de Saint-Maudez, Kersauzon, Keraval, Kerivoas, Créac'h ar Lia (les trois derniers cités étant proches du littoral) et fermes isolées ; la commune est bicéphale avec deux agglomérations : le bourg de Sibiril et le port de Moguériec.
- Le port de Moguériec vu de la pointe de Pen an Dour en Plougoulm
- Un rocher de MoguĂ©riec : la "tĂȘte de singe"
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1988 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[7]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 4,7 | 4,7 | 5,6 | 6,3 | 9,2 | 11,3 | 13,2 | 13,4 | 11,6 | 9,7 | 6,9 | 4,9 | 8,5 |
Température moyenne (°C) | 7,2 | 7,4 | 8,7 | 9,7 | 12,7 | 15 | 16,9 | 17,1 | 15,3 | 12,8 | 9,7 | 7,4 | 11,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,7 | 10,2 | 11,9 | 13,1 | 16,3 | 18,7 | 20,5 | 20,8 | 19 | 16 | 12,4 | 9,9 | 14,9 |
Record de froid (°C) date du record |
â6,7 02.01.1997 |
â6,9 08.02.1991 |
â3 02.03.04 |
â1,9 04.04.1996 |
1,4 07.05.1997 |
4,4 01.06.06 |
7,1 29.07.1994 |
6,6 30.08.11 |
4 25.09.03 |
â2 29.10.1997 |
â2,5 28.11.1993 |
â6 11.12.1991 |
â6,9 1991 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,1 24.01.16 |
22,3 27.02.19 |
23,9 20.03.05 |
28,4 21.04.18 |
30,4 16.05.02 |
34,4 30.06.15 |
35,4 17.07.22 |
33,7 02.08.1990 |
31,4 07.09.21 |
29,3 01.10.11 |
20,7 01.11.15 |
18,3 17.12.1996 |
35,4 2022 |
Précipitations (mm) | 102,4 | 91 | 63,2 | 74,4 | 62,8 | 49,3 | 54,5 | 50,6 | 58,3 | 91,8 | 111,7 | 113,6 | 923,6 |
Urbanisme
Typologie
Sibiril est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [8] - [9] - [10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roscoff - Saint-Pol-de-Léon, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11] - [12].
La commune, bordĂ©e par la Manche, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[13]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[14] - [15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (89,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (92 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (65,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (16 %), zones urbanisĂ©es (8,6 %), prairies (8 %), forĂȘts (1,6 %), zones humides cĂŽtiĂšres (0,2 %)[16].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[17].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sibiril vers 1330[18], Sebiril en 1371 [19], Sibirill en 1467 [18].
Joseph Loth pense que l'Ă©lĂ©ment Si- pourrait dĂ©signer une saline, et Sibiril serait alors la traduction bretonne de Salina Beril[18] (Sibirill en breton). Les sales du littoral ont en effet pu ĂȘtre utilisĂ©s autrefois pour la rĂ©colte du sel.
Histoire
La paroisse de Sibiril est un démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Plouescat[20].
Moyen Ăge
Une ancienne commanderie de l'Ordre de Malte aurait existĂ© dans le manoir de Saint-Jacques oĂč subsistent des ruines de l'ancienne chapelle[21].
Le manoir de Trohéon
Le manoir de TrohĂ©on, construit au XVIe siĂšcle, a Ă©tĂ© la propriĂ©tĂ© de la famille de Kerhoent (ou Querhoent) depuis le mariage de Nicolas, seigneur de Querhoent, mort en 1420, avec Anne Huon, hĂ©ritiĂšre d'Ăon, seigneur de TrohĂ©on. Leur fils Pierre I de Querhoent et TrohĂ©on Ă©tait prĂ©sent Ă la rĂ©formation de 1443; il Ă©pousa une fille de Jean de KĂ©rouzĂ©rĂ© et fonda la chapelle Saint-Nicolas Ă Saint-Pol-de-LĂ©on. Leurs successeurs furent respectivement Jean de Querhoent et TrohĂ©on, puis Pierre II et Pierre III de Querhoent, etc. Par la suite leurs hĂ©ritiers furent aussi seigneurs de Kergournadec'h en raison du mariage vers 1504 d'Alain de KerhoĂȘnt avec Jeanne de Kergournadec'h[22]. De nos jours, seul subsiste de ce manoir un colombier[23].
Ăpoque moderne
En 1748, le recteur de Sibiril fut en conflit avec ses paroissiens à propos de la réparation du presbytÚre. Qui doit payer ? La fabrique ou le recteur ? Son successeur (le curé précédent meurt en 1752) est débouté par le Parlement de Bretagne en 1753, mais ne fait pas les travaux qui lui incombent. à sa mort en 1760, le conseil de fabrique fait consigner son héritage afin de procéder aux réparations[24].
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Sibiril de fournir 19 hommes et de payer 124 livres pour « la dépense annuelle de la garde-cÎte de Bretagne »[25].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Sibiril en 1778 :
« SibĂ©ril, Ă une lieue Âœ Ă l'ouest-sud-ouest de Saint-Pol-de-LĂ©on, son Ă©vĂȘchĂ©et sa subdĂ©lĂ©gation, et Ă 42 lieues de Rennes. Cette paroisse ressortit Ă Lesneven et compte 1000 communiants[26]. La cure est prĂ©sentĂ©e par l'Ă©vĂȘque. Le territoire, bornĂ© au nord par la mer, est fertile en toutes sortes de grains et trĂšs bien cultivĂ©. (...)[27] »
Révolution française
La loi du fait de Plouescat et Sibiril des succursales de la paroisse de Cléder[28].
Jean Le Breton[29], nommĂ© recteur de Sibiril en , prĂȘtre rĂ©fractaire, fut arrĂȘtĂ© en , ainsi que les recteurs de PlounĂ©vez et TrĂ©flez et de deux vicaires[30] par Auguste Detung, officier commandant du rĂ©giment du Rouergue, alors stationnĂ© Ă Saint-Pol-de-LĂ©on ; ces prĂȘtres furent incarcĂ©rĂ©s le Ă la prison des Carmes de Brest, mais libĂ©rĂ©s dĂšs le . Persistant dans son refus de prĂȘter le serment de fidĂ©litĂ© Ă la Constitution civile du clergĂ©, il fut Ă nouveau incarcĂ©rĂ© en Ă l'abbaye Notre-Dame de Kerlot (en Plomelin), puis Ă Landerneau ; son Ăąge lui Ă©vita la dĂ©portation, mais il fut condamnĂ© Ă la prison Ă vie. LibĂ©rĂ© le , il vĂ©cut dans la clandestinitĂ© jusqu'en 1803, puis redevint recteur de Sibiril jusqu'Ă son dĂ©cĂšs le . Lan Inisan affirme qu'il a participĂ© Ă la bataille de Kerguidu, mais c'est impossible car il Ă©tait Ă cette date emprisonnĂ© prĂšs de Quimper[31].
En 1793, les paysans rĂ©voltĂ©s du LĂ©on, dont ceux de Sibiril (parmi eux Jean KĂ©ranguĂ©ven[32], mĂ©tayer, joua selon Lan Inisan, un rĂŽle de meneur parmi les rĂ©voltĂ©s), aprĂšs leur dĂ©faite lors de la bataille de Kerguidu, se soumirent Ă Canclaux, remirent leurs armes, des otages, et payĂšrent les frais de l'expĂ©dition[33]. Le juge de paix de Saint-Pol, le , « considĂ©rant (...) que les soulĂšvements et attroupements continuels (...) ne se font dans les campagnes qu'au son du tocsin qui se fait entendre d'une paroisse Ă l'autre (...), prions (...) les citoyens commandant les volontaires nationaux, (...) faire descendre toutes les cloches des paroisses de Plougoulm, Sibiril, ClĂ©der, TrĂ©flaouĂ©nan, PlouzĂ©vĂ©dĂ©, Berven et PlouĂ©nan, afin d'Ă©viter les rassemblements qui se forment journellement et qui occasionnent une insurrection dans ces paroisses ». DĂ©cidĂ©e avant mĂȘme la bataille de Kerguidu, cette mesure fut appliquĂ©e seulement aprĂšs celle-ci.
Jean Prigent, nĂ© le Ă Lanneusfeld en Sibiril, mariĂ© le Ă TrĂ©flaouĂ©nan avec Jeanne Le Roy, maire de PlouzĂ©vĂ©dĂ© Ă partir de , participa le Ă l'Ă©meute du bourg de Plouescat ; il nia y avoir jouĂ© un rĂŽle de meneur, mais le tribunal criminel de Brest le condamna Ă mort, attendu que « Jean Prigent est (...) convaincu d'avoir portĂ© les armes Ă la tĂȘte de 1 500 rĂ©voltĂ©s qui se rendirent avec des fusils, fourches, faux et bĂątons et par la suite dans le mĂȘme jour au bourg de PlounĂ©vez ». Il fut guillotinĂ© le Ă Lesneven[31].
François Corrigou, nĂ© le Ă Sibiril, ancien chapelain des Ursulines de Saint-Pol, ainsi que François Le Gall[34], tous deux prĂȘtres rĂ©fractaires, et Anne Le Saint[35], dite "Anna PennannĂ©ac'h" (du nom de la ferme d'oĂč elle Ă©tait originaire), qui les avait cachĂ©s furent arrĂȘtĂ©s Ă PlouĂ©nan, dĂ©noncĂ©s par un prĂȘtre jureur ; tous les trois furent guillotinĂ©s le Ă Quimper[36]).
Les communes de Plougoulm, Sibiril et Cléder acceptent les conditions suivantes : « tous les particuliers (...) seront désarmés dans tiers [trois] jours à la diligence de leurs conseils généraux (...) et tous les fusils seront remis et toutes autres armes offensives, aux administrateurs de leurs districts respectifs (...) ; le contingent des dites communes sera fourni dans tout délai de demain (...) ; les frais de l'emploi de la force armée et autres dépenses nécessitées par la révolte des paroisses seront réglées par une contribution dont la masse sera répartie entre les dites paroisses de Plougoulm, Sibiril et Cléder, et payée dans tiers jours aprÚs qu'elle sera connue ; (...) les principaux coupables et les chefs de l'insurrection dans chacune des trois communes seront désignés par elles aux commissaires ; (...) les cloches des dites paroisses seront descendues (...) ; les ponts abattus par les rebelles seront rétablis aux fais des paroisses insurgées (...) ; les communes de Plougoulm, Sibiril et Cléder fourniront chacune quatre otages de choix et parmi leurs notables habitants pour sûreté de l'accomplissement des conditions ci-dessus (...) ». Le , le conseil municipal de Sibiril accepta ces conditions, « sauf que nous ne pouvons répondre d'exercer aucune voie à l'égard des coupables, reconnaissant tous notre faute, ne voulant dorénavant vivre qu'en qualité de frÚres, d'amis de la patrie et de bons citoyens » et désigna comme otages Hervé Péron, procureur de la commune, François Stéphan et Henry Queviger. Sibiril dût payer 9 000 livres[37].
Marie Michelle NouĂ«l de Lesquernec, veuve de Nicolas Ăon du Vieux-ChĂątel, propriĂ©taire du chĂąteau de KĂ©rouzĂ©rĂ©, resta pendant la Terreur dans son chĂąteau sans ĂȘtre inquiĂ©tĂ©e[31].
Le XIXe siĂšcle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Sibiril en 1845 :
« Siberil ou Sibiril : commune formĂ©e par l'ancienne paroisse du mĂȘme nom, aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Keravel, MoguĂ©ric, Kernavalot, Kersauzon, Saint-Maudez, Kerhardis, Penfeunteniou, Kerouzern, Kerminguy. Maisons importantes : chĂąteaux de TrohĂ©on[38], de KerouzĂ©rĂ©. Superficie totale : 1 181 hectares, dont (...) terres labourables 694 ha, prĂ©s et pĂątures 81 ha, bois 48 ha, vergers et jardins 9 ha, canaux et Ă©tangs 2 ha, (...), landes et incultes 200 ha (..). Moulins : 3 (de Penfeunteniou, de KerouzĂ©rĂ©, de Kerlan, Ă eau). Le chĂąteau de KerouzĂ©rĂ© (...), depuis 1790 (...) a servi pendant quelque temps de collĂšge pour Saint-Pol. (...) Il y a foire Ă Sibiril le 28 octobre, le 6 et le 27 dĂ©cembre ; le lendemain lorsqu'un de ces jours est fĂ©riĂ©. On parle le breton[39] »
Le journal OcĂ©an , reprenant un article de l'Ăcho de Morlaix, Ă©crit le :
« ConsĂ©quences de la misĂšre. De nombreuses maladies, telles que dyseneries, fiĂšvres putride, etc.. sĂ©vissent en ce moment dans plusieurs communes rurales du LĂ©onais : une affreuse misĂšre et la mauvaise alimentation qui en est la consĂ©quence, en favorisent le dĂ©veloppement et en multiplient les cas. Ainsi les communes du nord du canton de Landivisiau ont dĂ©jĂ enregistrĂ© plusieurs dĂ©cĂšs de ce genre : dans les communes de PlouzĂ©vĂ©dĂ©, Guiclan, Sibiril ; Ă PlouĂ©nan, particuliĂšrement, oĂč les indigents ne se nourrissent guĂšre que de lĂ©gumes crus, la classe pauvre a Ă©tĂ© cruellement dĂ©cimĂ©e[40]. »
La Belle Ăpoque
En rĂ©ponse Ă une enquĂȘte Ă©piscopale organisĂ©e en 1902 par Mgr Dubillard, Ă©vĂȘque de Quimper et de LĂ©on en raison de la politique alors menĂ©e par le gouvernement d'Ămile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergĂ©, le recteur de Sibiril Ă©crit : « Ici on ne se sert que de l'idiome breton. on ne comprendrait pas une autre langue ». RĂ©pondant en 1904 Ă une enquĂȘte de l'inspection acadĂ©mique, l'instituteur de Sibiril Ă©crit : « exceptant les personnes d'un certain Ăąge, les habitants de la commune peuvent parler ou entendent le français », mais « s'expriment couramment en breton ». Il ajoute : « Si l'enseignement religieux, le catĂ©chisme compris, Ă©tait donnĂ© en français, notre tĂąche serait considĂ©rablement facilitĂ©e et les progrĂšs des enfants beaucoup plus rapides. D'autre part la frĂ©quentation scolaire serait beaucoup plus rĂ©guliĂšre car tous les enfants viendraient Ă l'Ă©cole pour apprendre le français, en vue de l'Ă©tude du catĂ©chisme »[41].
Des Johnnies originaires de Sibiril trouvÚrent la mort lors du naufrage du Hilda dans la nuit du 17 au [42]. En tout ce sont 70 Johnnies, membres des cinq compagnies Pichon[43], Quiviger[44], Jaouen[45], Calarnou[46] et Tanguy[47] (la liste précise des victimes est indiquée dans le journal L'Univers du [48]) qui périrent en tout dans cette catastrophe[49].
L'inauguration de la ligne de chemin de fer des Chemins de fer dĂ©partementaux du FinistĂšre allant de Plouescat Ă Saint-Pol-de-LĂ©on, via Sibiril, eut lieu le [50] (les travaux avaient Ă©tĂ© entrepris en 1905[51]). Cette ligne, surnommĂ© "train-patate", servit Ă transporter lĂ©gumes et passagers jusqu'Ă Saint-Pol-de-LĂ©on ; mais la nĂ©cessitĂ© d'un transbordement coĂ»teux en gare de Saint-Pol-de-LĂ©on ou de Roscoff (la ligne de Plouescat Ă Saint-Pol-de-LĂ©on Ă©tant Ă voie mĂ©trique Ă la diffĂ©rence de celle de l'Ouest-Ătat au dĂ©part de Saint-Pol-de-LĂ©on ou de Roscoff) fit que beaucoup de paysans prĂ©fĂ©rĂšrent continuer Ă transporter leurs productions maraĂźchĂšres en charrette jusqu'Ă l'une ou l'autre de ces deux gares[52] ; elle ferma en 1946[53].
Le , avec un grand dĂ©ploiement de forces, l'inventaire des biens d'Ă©glise de Sibiril pĂ»t ĂȘtre fait sans incidents graves, le clergĂ© ayant prĂȘchĂ© Ă©nergiquement le calme ; les portes de l'Ă©glise paroissiale Ă©tant fermĂ©es, elles furent forcĂ©es par des crocheteurs aidĂ©s de quelques soldats[54].
« L'agent du fisc arrive à six heures du matin, la foule entoure l'église, et le tocsin sonne. La porte placée au fond du porche est enfoncée à coups de pique et de hache. L'agent du fisc opÚre à la lueur des falots. Dans la sacristie est le vicaire. Il dit qu'il n'ouvrira jamais. La porte vole en éclats. L'inventaire est terminé au bout d'une demi-heure[55]. »
En , le bateau de pĂȘche Marie-Françoise, de MoguĂ©riec, mouillĂ© Ă l'Ăle de Sieck, rompit ses amarres et se brisa Ă la cĂŽte[56]. De nombreux sauvetages sont Ă©voquĂ©s dans la presse de l'Ă©poque, par exemple celle d'une gabare de Henvic sur le point de couler face Ă MogĂ©riec en [57] ou celle d'un jeune marin de l'Hirondelle en [58].
La PremiĂšre Guerre mondiale
Le monument aux morts de Sibiril porte les noms de 70 soldats et marins morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale ; parmi eux Ătienne Rozec, maĂźtre canonnier, est mort lors du naufrage du cuirassĂ© Suffren ; Jacques Prigent a Ă©tĂ© tuĂ© Ă Arsimont dĂšs le et Ernest Saout le lendemain Ă Maissin, tous les deux sur le front belge ; Yves Bihan, Jean Boulc'h, Claude Jacq et Charles SĂ©itĂ© sont morts alors qu'ils Ă©taient prisonniers de guerre en Allemagne ; Yves Floc'h est mort Ă Tunis des suites d'une maladie ; Jacques Jacq est mort en GrĂšce ; la plupart des autres sont dĂ©cĂ©dĂ©s sur le sol français, dont Joseph de La Lande de Calan, maire de Sibiril, mort des suites de blessures accidentelles Ă l'hĂŽptal temporaire no 12 de Vadelaincourt (Meuse)[59].
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Sibiril porte les noms de 19 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, Hervé Rohou est un marin mort au large de Dunkerque lors du torpillage du torpilleur Siroco le ; Mathurin Abjean est mort à Beyrouth (Liban) ; Yves Péron est mort, victime de bombardements soviétiques, alors qu'il était prisonnier de guerre en Prusse-Orientale et Jean Riou est aussi mort alors qu'il était prisonnier de guerre en Allemagne[59].
Trois aviateurs britanniques (Robert Holt et deux inconnus), morts en combat aérien le , sont enterrés dans le cimetiÚre de Sibiril[60].
L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale
Quatre soldats (O. Guivarch, P. Le Guen, R. Meudec, C. Seité) originaires de Sibiril sont morts pour la France pendant la Guerre d'Algérie[59].
Politique et administration
Liste des maires
Monuments
- Le chùteau de Kérouzéré, unique forteresse du XVe siÚcle visitable dans le FinistÚre.
- Le port de Moguériec avec ses caseyeurs.
- L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre date de 1767 : elle possĂšde notamment le gisant en kersanton et rĂ©alisĂ© par l'atelier ducal du FolgoĂ«t (1423-1509)[74] de Jean de KĂ©rouzĂ©rĂ©, mort vers 1460 ; celui-ci est reprĂ©sentĂ© armĂ© de toutes piĂšces, la tĂȘte soutenue sur un oreiller par deux anges, et les pieds appuyĂ©s sur un lion rongeant un os. Ses armes, plusieurs fois reproduites sur sa tombe, sont timbrĂ©es d'un casque Ă volets Ă©toilĂ©s, avec un cou de cygne pour cimier, et sa devise "List, List" ("Laissez, Laissez") est gravĂ© sur le ceinturon de son Ă©pĂ©e[75]..
- L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre.
- Le gisant de Jean de Kérouzéré dans l'église Saint-Pierre de Sibiril
- Le chùteau de Kérouzéré.
- La croix du cimetiĂšre.
- Le colombier de l'ancien manoir disparu de Trohéon.
Films tournés à Sibiril
- Histoires extraordinaires (1968)
- Que la fĂȘte commence (1975)
Personnalités liées à la commune
- Sibiril est le berceau de la famille de Penfentenyo, dont est issu Christophe de Cheffontaine (dit aussi Christophe de Penfeuneniou). NĂ© Ă Sibiril, probablement en 1532, et dĂ©cĂ©dĂ© en 1595, il devint supĂ©rieur gĂ©nĂ©ral des Cordeliers. Il fut aussi nommĂ© archevĂȘque de CĂ©sarĂ©e de Cappadoce[76]. Il participa Ă la lutte contre les protestants, Ă©crivant notamment (en latin) La DĂ©fense de la foi de nos ancĂȘtres oĂč sont dĂ©clarĂ©s les stratagĂšmes et ruses des hĂ©rĂ©tiques de notre temps en 1570, et plusieurs autres ouvrages[77].
De nombreux autres personnages connus sont descendants de cette famille.
- Alain de KĂ©rouzĂ©rĂ© (mort en ), Ă©vĂȘque de LĂ©on de 1439 Ă 1440.
- Gaby Béganton, né en 1938, décédé en 2020, courtier en produits de la mer, construit en 1979 son premier vivier à Moguériec, puis au fil des ans en achÚte d'autres à Roscoff, Loctudy, Le Conquet. Il était aussi propriétaire de trois caseyeurs et contrÎlait le tiers du marché français du tourteau et des importations de homards canadiens et américains[78].
ĂvĂ©nements
- Foire aux puces du comité de jumelage le deuxiÚme dimanche de juillet sur le quai du port de Moguériec.
- Feu d'artifice le .
- L'Ă©cole publique organise le championnat du monde de cracher de bigorneau.
- Tous les premiers week-ends d'aoĂ»t, se dĂ©roule sur le port la kermesse de l'Ă©cole publique, la fĂȘte du Port.
- FĂȘte de la mer tous les .
- Championnat de France de billard 8 pool (tous les ans au mois de mai).
- Championnat du monde de cracheur de bigorneaux
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[79]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[80].
En 2020, la commune comptait 1 182 habitants[Note 6], en diminution de 3,67 % par rapport Ă 2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Romans
- Arthur BernĂšde : La Chanson des cĆurs (une partie de l'action se dĂ©roule au « chĂąteau de Sibiril »)[83].
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
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- Personnes en Ăąge de communier
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- Jean Le Breton, né le à Kerlivit en Saint-Thégonnec, descendant d'une famille de juloded
- Jacob, vicaire à Saint-Pol-de-Léon, et Le Hir, vicaire au Folgoët
- Albert Laot, « La bataille de Kerguidu. RĂ©volte contre-rĂ©volutionnaire en Basse-Bretagne, mythe et rĂ©alitĂ© », Skol Vreizh, no 65,â .
- Jean Kéranguéven, né le au Bant en Sibiril, métayer dans une métairie dépendant du chùteau de Kérouzéré à partir de son mariage survenu en 1786, ; décédé le à Sibiril
- A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj-_Yzm8PnYAhVEWhQKHQRmANoQ6AEIODAD#v=onepage&q=Cl%C3%A9der&f=false
- François Le Gall, né à Guimiliau, recteur de Plouénan
- Anne Le Saint, née le à Plouénan, guillotinée le à Quimper
- Abbé François Tresvaux du Fraval, Histoire de la persécution révolutionnaire en Bretagne au XVIIIe siÚcle, t. 2, .
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- A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1845, consultable https://books.google.fr/books?id=9o8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiS553huZrZAhUGcRQKHda_CvkQ6AEIJzAA#v=onepage&q=Sibiril&f=false
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- La Compagnie dirigée par Jean-François Pichon (né le au Raz en Roscoff) a eu 14 victimes, la plupart originaires de Sibiril
- La Compagnie dirigée par Louis Quiviguer (né le à Lesleaou Bras en Cléder) a eu 15 victimes, originaires de Roscoff et Cléder, et quatre survivants
- La Compagnie dirigée par Paul-Marie Jaouen (né le à Kerscao en Plouescat) a eu 14 victimes, la plupart originaires de Plouescat et Cléder
- La Compagnie dirigée par Jean-Marie Calarnou (né le à Kerfissien en Cléder) a eu 12 victimes, la plupart originaires de Cléder
- La Compagnie dirigée par Louis Tanguy (né le à Plougoulm, mais domicilié à Sibiril) et comprenant notamment ses trois fils Guillaume, Claude et Jean, a en tout eu 7 victimes
- Journal L'Univers, n° du 26 novembre 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k712546d/f4.image.r=Cl%C3%A9der?rk=21459;2
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- Yves Le Méar, né le à Lesradennec en Cléder, décédé le à Ty Bras en Sibiril
- Paul Milin, né le à Cléder, décédé le au bourg de Sibiril
- Guillaume Le Lez, né le à Saint-Pol-de-Léon, décédé le à Sibiril
- Hervé Le Jeune, né le à Trohéon en Sibiril, décédé le à Cléder
- Henri de l'Estang du Rusquec, né le , président de la commission de l'hippodrome de Saint-Pol-de-Léon, vice-président du comice agricole du canton, candidat non élu aux élections sénatoriales en 1901, auteur de plusieurs ouvrages, décédé le au chùteau de Kérouzéré en Sibiril, voir René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", livre premier, Les bretons. 12-13, ENA-EVE, 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58167704/f107.image.r=K%C3%A9rouz%C3%A9r%C3%A9?rk=1802584;0
- Tanguy Bervas, né le à Plounévez-Lochrist, décédé le à Sibiril
- Comte Joseph de La Lande de Calan, né le à Paris, époux d'AgnÚs de Kerdrel, brigadier motocycliste pendant la PremiÚre Guerre mondiale, mort pour la France le à Vadelaincourt (Meuse)
- « Depuis 1900, 13 maires se sont succĂ©dĂ© Ă la tĂȘte de la commune », sur Letelegramme.fr, Le TĂ©lĂ©gramme, (consultĂ© le ).
- Yves Marie Bervas, né le à Sibiril, décédé le à Sibiril
- Olivier de La Lande de Calan, né le au chùteau de Kérouzéré en Sibiril, marié en 1943 avec Aliette de Champagny, Croix de guerre, décédé le à Paris, voir http://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20060223&article=11600249&type=ar ; il est le pÚre de Dominique de Calan et le grand-pÚre de Maël de Calan, voir 10 choses à savoir sur Maël de Calan, le juppéiste qui défie Wauquiez, L'OBS, 5 septembre 2017.
- Paul Quéguiner, décédé ùgé de 81 ans en mai 2013, voir http://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/morlaix/stpoldeleon/sibiril/necrologie-paul-queguiner-ancien-maire-29-05-2013-2117992.php
- Paul Prémel, né en 1927 à Plounéour-Trez, décédé en juin 2010 à Sibiril, Officier de la Légion d'honneur, Croix de guerre des Théùtres d'opérations extérieurs, voir http://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/morlaix/stpoldeleon/sibiril/necrologie-paul-premel-ancien-maire-28-06-2010-971120.php
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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