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Sibiril

Sibiril [sibiʁil] est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.

Sibiril
Sibiril
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement Morlaix
Intercommunalité Communauté de communes Haut-Léon Communauté
Maire
Mandat
Jacques Edern
2020-2026
Code postal 29250
Code commune 29276
DĂ©mographie
Gentilé Sibirilois, sibiriloise
Population
municipale
1 182 hab. (2020 en diminution de 3,67 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 103 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 39â€Č 50″ nord, 4° 03â€Č 43″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 66 m
Superficie 11,47 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Roscoff - Saint-Pol-de-LĂ©on
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Pol-de-LĂ©on
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Sibiril
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Sibiril
Liens
Site web sibiril.com

    GĂ©ographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Sibiril est une commune littorale de la Manche, limitĂ©e Ă  l'est par l'Anse du Guillec, en fait un aber qui correspond Ă  l'estuaire de ce petit fleuve cĂŽtier, et Ă  l'ouest par un autre petit fleuve cĂŽtier qui se jette dans l'Anse du Port Neuf. Entre ces deux estuaires, le littoral de la commune forme une presqu'Ăźle, qui s'avance en mer Ă  la pointe de TĂ©venn (prolongĂ©e par la roche de Roc'h Forc'hic (un Ă©cueil qui Ă©merge Ă  marĂ©e basse) ; le port de MoguĂ©riec s'est dĂ©veloppĂ© en site d'abri, face Ă  l'est, ans le petit estuaire d'un minuscule fleuve cĂŽtier, le ruisseau de KĂ©rouzĂ©rĂ© ; le port de MoguĂ©riec a longtemps Ă©tĂ© un petit port de pĂȘche, spĂ©cialisĂ© entre autres dans la pĂȘche Ă  la langouste, dĂ©sormais largement reconverti en port de plaisance.

    Le bourg de Sibiril s'est dĂ©veloppĂ© Ă  l'Ă©cart du littoral, sur une Ă©minence culminant Ă  53 mĂštres d'altitude, en position relativement centrale, un peu dĂ©centrĂ©e vers l'est toutefois, au sein du finage communal. Cette altitude n'est dĂ©passĂ©e que dans la partie sud du territoire communal, qui culmine Ă  64 mĂštres d'altitude et est limitĂ©e au sud par la partie amont du Guillec et un de ses affluents de rive gauche, le ruisseau de Pont Riou.

    Sibiril fait partie de la Ceinture dorée bretonne et a développé une agriculture maraßchÚre importante. L'habitat rural est dispersé en hameaux, notamment ceux de Saint-Maudez, Kersauzon, Keraval, Kerivoas, Créac'h ar Lia (les trois derniers cités étant proches du littoral) et fermes isolées ; la commune est bicéphale avec deux agglomérations : le bourg de Sibiril et le port de Moguériec.

    • Le port de MoguĂ©riec vu de la pointe de Pen an Dour en Plougoulm
      Le port de Moguériec vu de la pointe de Pen an Dour en Plougoulm
    • Un rocher de MoguĂ©riec : la "tĂȘte de singe"
      Un rocher de MoguĂ©riec : la "tĂȘte de singe"

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 9,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 883 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 15,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1988 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[7]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records SIBIRIL S A (29) - alt : 58 m 48° 39â€Č 36″ N, 4° 04â€Č 36″ O
    Statistiques établies sur la période 1988-2010 - Records établis sur la période du 01-05-1988 au 17-07-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 4,7 4,7 5,6 6,3 9,2 11,3 13,2 13,4 11,6 9,7 6,9 4,9 8,5
    Température moyenne (°C) 7,2 7,4 8,7 9,7 12,7 15 16,9 17,1 15,3 12,8 9,7 7,4 11,7
    Température maximale moyenne (°C) 9,7 10,2 11,9 13,1 16,3 18,7 20,5 20,8 19 16 12,4 9,9 14,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −6,7
    02.01.1997
    −6,9
    08.02.1991
    −3
    02.03.04
    −1,9
    04.04.1996
    1,4
    07.05.1997
    4,4
    01.06.06
    7,1
    29.07.1994
    6,6
    30.08.11
    4
    25.09.03
    −2
    29.10.1997
    −2,5
    28.11.1993
    −6
    11.12.1991
    −6,9
    1991
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17,1
    24.01.16
    22,3
    27.02.19
    23,9
    20.03.05
    28,4
    21.04.18
    30,4
    16.05.02
    34,4
    30.06.15
    35,4
    17.07.22
    33,7
    02.08.1990
    31,4
    07.09.21
    29,3
    01.10.11
    20,7
    01.11.15
    18,3
    17.12.1996
    35,4
    2022
    Précipitations (mm) 102,4 91 63,2 74,4 62,8 49,3 54,5 50,6 58,3 91,8 111,7 113,6 923,6
    Source : « Fiche 29276001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Sibiril est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [8] - [9] - [10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roscoff - Saint-Pol-de-LĂ©on, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[11] - [12].

    La commune, bordĂ©e par la Manche, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[13]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[14] - [15].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (89,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (92 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (65,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (16 %), zones urbanisĂ©es (8,6 %), prairies (8 %), forĂȘts (1,6 %), zones humides cĂŽtiĂšres (0,2 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[17].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Sibiril vers 1330[18], Sebiril en 1371 [19], Sibirill en 1467 [18].

    Joseph Loth pense que l'Ă©lĂ©ment Si- pourrait dĂ©signer une saline, et Sibiril serait alors la traduction bretonne de Salina Beril[18] (Sibirill en breton). Les sales du littoral ont en effet pu ĂȘtre utilisĂ©s autrefois pour la rĂ©colte du sel.

    Histoire

    La paroisse de Sibiril est un démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Plouescat[20].

    Moyen Âge

    Une ancienne commanderie de l'Ordre de Malte aurait existĂ© dans le manoir de Saint-Jacques oĂč subsistent des ruines de l'ancienne chapelle[21].

    Le manoir de Trohéon

    Le manoir de TrohĂ©on, construit au XVIe siĂšcle, a Ă©tĂ© la propriĂ©tĂ© de la famille de Kerhoent (ou Querhoent) depuis le mariage de Nicolas, seigneur de Querhoent, mort en 1420, avec Anne Huon, hĂ©ritiĂšre d'Éon, seigneur de TrohĂ©on. Leur fils Pierre I de Querhoent et TrohĂ©on Ă©tait prĂ©sent Ă  la rĂ©formation de 1443; il Ă©pousa une fille de Jean de KĂ©rouzĂ©rĂ© et fonda la chapelle Saint-Nicolas Ă  Saint-Pol-de-LĂ©on. Leurs successeurs furent respectivement Jean de Querhoent et TrohĂ©on, puis Pierre II et Pierre III de Querhoent, etc. Par la suite leurs hĂ©ritiers furent aussi seigneurs de Kergournadec'h en raison du mariage vers 1504 d'Alain de KerhoĂȘnt avec Jeanne de Kergournadec'h[22]. De nos jours, seul subsiste de ce manoir un colombier[23].

    Époque moderne

    En 1748, le recteur de Sibiril fut en conflit avec ses paroissiens Ă  propos de la rĂ©paration du presbytĂšre. Qui doit payer ? La fabrique ou le recteur ? Son successeur (le curĂ© prĂ©cĂ©dent meurt en 1752) est dĂ©boutĂ© par le Parlement de Bretagne en 1753, mais ne fait pas les travaux qui lui incombent. À sa mort en 1760, le conseil de fabrique fait consigner son hĂ©ritage afin de procĂ©der aux rĂ©parations[24].

    En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Sibiril de fournir 19 hommes et de payer 124 livres pour « la dépense annuelle de la garde-cÎte de Bretagne »[25].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Sibiril en 1778 :

    « SibĂ©ril, Ă  une lieue Âœ Ă  l'ouest-sud-ouest de Saint-Pol-de-LĂ©on, son Ă©vĂȘchĂ©et sa subdĂ©lĂ©gation, et Ă  42 lieues de Rennes. Cette paroisse ressortit Ă  Lesneven et compte 1000 communiants[26]. La cure est prĂ©sentĂ©e par l'Ă©vĂȘque. Le territoire, bornĂ© au nord par la mer, est fertile en toutes sortes de grains et trĂšs bien cultivĂ©. (...)[27] »

    Révolution française

    La loi du fait de Plouescat et Sibiril des succursales de la paroisse de Cléder[28].

    Jean Le Breton[29], nommĂ© recteur de Sibiril en , prĂȘtre rĂ©fractaire, fut arrĂȘtĂ© en , ainsi que les recteurs de PlounĂ©vez et TrĂ©flez et de deux vicaires[30] par Auguste Detung, officier commandant du rĂ©giment du Rouergue, alors stationnĂ© Ă  Saint-Pol-de-LĂ©on ; ces prĂȘtres furent incarcĂ©rĂ©s le Ă  la prison des Carmes de Brest, mais libĂ©rĂ©s dĂšs le . Persistant dans son refus de prĂȘter le serment de fidĂ©litĂ© Ă  la Constitution civile du clergĂ©, il fut Ă  nouveau incarcĂ©rĂ© en Ă  l'abbaye Notre-Dame de Kerlot (en Plomelin), puis Ă  Landerneau ; son Ăąge lui Ă©vita la dĂ©portation, mais il fut condamnĂ© Ă  la prison Ă  vie. LibĂ©rĂ© le , il vĂ©cut dans la clandestinitĂ© jusqu'en 1803, puis redevint recteur de Sibiril jusqu'Ă  son dĂ©cĂšs le . Lan Inisan affirme qu'il a participĂ© Ă  la bataille de Kerguidu, mais c'est impossible car il Ă©tait Ă  cette date emprisonnĂ© prĂšs de Quimper[31].

    En 1793, les paysans rĂ©voltĂ©s du LĂ©on, dont ceux de Sibiril (parmi eux Jean KĂ©ranguĂ©ven[32], mĂ©tayer, joua selon Lan Inisan, un rĂŽle de meneur parmi les rĂ©voltĂ©s), aprĂšs leur dĂ©faite lors de la bataille de Kerguidu, se soumirent Ă  Canclaux, remirent leurs armes, des otages, et payĂšrent les frais de l'expĂ©dition[33]. Le juge de paix de Saint-Pol, le , « considĂ©rant (...) que les soulĂšvements et attroupements continuels (...) ne se font dans les campagnes qu'au son du tocsin qui se fait entendre d'une paroisse Ă  l'autre (...), prions (...) les citoyens commandant les volontaires nationaux, (...) faire descendre toutes les cloches des paroisses de Plougoulm, Sibiril, ClĂ©der, TrĂ©flaouĂ©nan, PlouzĂ©vĂ©dĂ©, Berven et PlouĂ©nan, afin d'Ă©viter les rassemblements qui se forment journellement et qui occasionnent une insurrection dans ces paroisses ». DĂ©cidĂ©e avant mĂȘme la bataille de Kerguidu, cette mesure fut appliquĂ©e seulement aprĂšs celle-ci.

    Jean Prigent, nĂ© le Ă  Lanneusfeld en Sibiril, mariĂ© le Ă  TrĂ©flaouĂ©nan avec Jeanne Le Roy, maire de PlouzĂ©vĂ©dĂ© Ă  partir de , participa le Ă  l'Ă©meute du bourg de Plouescat ; il nia y avoir jouĂ© un rĂŽle de meneur, mais le tribunal criminel de Brest le condamna Ă  mort, attendu que « Jean Prigent est (...) convaincu d'avoir portĂ© les armes Ă  la tĂȘte de 1 500 rĂ©voltĂ©s qui se rendirent avec des fusils, fourches, faux et bĂątons et par la suite dans le mĂȘme jour au bourg de PlounĂ©vez ». Il fut guillotinĂ© le Ă  Lesneven[31].

    François Corrigou, nĂ© le Ă  Sibiril, ancien chapelain des Ursulines de Saint-Pol, ainsi que François Le Gall[34], tous deux prĂȘtres rĂ©fractaires, et Anne Le Saint[35], dite "Anna PennannĂ©ac'h" (du nom de la ferme d'oĂč elle Ă©tait originaire), qui les avait cachĂ©s furent arrĂȘtĂ©s Ă  PlouĂ©nan, dĂ©noncĂ©s par un prĂȘtre jureur ; tous les trois furent guillotinĂ©s le Ă  Quimper[36]).

    Les communes de Plougoulm, Sibiril et ClĂ©der acceptent les conditions suivantes : « tous les particuliers (...) seront dĂ©sarmĂ©s dans tiers [trois] jours Ă  la diligence de leurs conseils gĂ©nĂ©raux (...) et tous les fusils seront remis et toutes autres armes offensives, aux administrateurs de leurs districts respectifs (...) ; le contingent des dites communes sera fourni dans tout dĂ©lai de demain (...) ; les frais de l'emploi de la force armĂ©e et autres dĂ©penses nĂ©cessitĂ©es par la rĂ©volte des paroisses seront rĂ©glĂ©es par une contribution dont la masse sera rĂ©partie entre les dites paroisses de Plougoulm, Sibiril et ClĂ©der, et payĂ©e dans tiers jours aprĂšs qu'elle sera connue ; (...) les principaux coupables et les chefs de l'insurrection dans chacune des trois communes seront dĂ©signĂ©s par elles aux commissaires ; (...) les cloches des dites paroisses seront descendues (...) ; les ponts abattus par les rebelles seront rĂ©tablis aux fais des paroisses insurgĂ©es (...) ; les communes de Plougoulm, Sibiril et ClĂ©der fourniront chacune quatre otages de choix et parmi leurs notables habitants pour sĂ»retĂ© de l'accomplissement des conditions ci-dessus (...) ». Le , le conseil municipal de Sibiril accepta ces conditions, « sauf que nous ne pouvons rĂ©pondre d'exercer aucune voie Ă  l'Ă©gard des coupables, reconnaissant tous notre faute, ne voulant dorĂ©navant vivre qu'en qualitĂ© de frĂšres, d'amis de la patrie et de bons citoyens » et dĂ©signa comme otages HervĂ© PĂ©ron, procureur de la commune, François StĂ©phan et Henry Queviger. Sibiril dĂ»t payer 9 000 livres[37].

    Marie Michelle NouĂ«l de Lesquernec, veuve de Nicolas Éon du Vieux-ChĂątel, propriĂ©taire du chĂąteau de KĂ©rouzĂ©rĂ©, resta pendant la Terreur dans son chĂąteau sans ĂȘtre inquiĂ©tĂ©e[31].

    Le XIXe siĂšcle

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Sibiril en 1845 :

    « Siberil ou Sibiril : commune formĂ©e par l'ancienne paroisse du mĂȘme nom, aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Keravel, MoguĂ©ric, Kernavalot, Kersauzon, Saint-Maudez, Kerhardis, Penfeunteniou, Kerouzern, Kerminguy. Maisons importantes : chĂąteaux de TrohĂ©on[38], de KerouzĂ©rĂ©. Superficie totale : 1 181 hectares, dont (...) terres labourables 694 ha, prĂ©s et pĂątures 81 ha, bois 48 ha, vergers et jardins 9 ha, canaux et Ă©tangs 2 ha, (...), landes et incultes 200 ha (..). Moulins : 3 (de Penfeunteniou, de KerouzĂ©rĂ©, de Kerlan, Ă  eau). Le chĂąteau de KerouzĂ©rĂ© (...), depuis 1790 (...) a servi pendant quelque temps de collĂšge pour Saint-Pol. (...) Il y a foire Ă  Sibiril le 28 octobre, le 6 et le 27 dĂ©cembre ; le lendemain lorsqu'un de ces jours est fĂ©riĂ©. On parle le breton[39] »

    Le journal OcĂ©an , reprenant un article de l'Écho de Morlaix, Ă©crit le :

    « ConsĂ©quences de la misĂšre. De nombreuses maladies, telles que dyseneries, fiĂšvres putride, etc.. sĂ©vissent en ce moment dans plusieurs communes rurales du LĂ©onais : une affreuse misĂšre et la mauvaise alimentation qui en est la consĂ©quence, en favorisent le dĂ©veloppement et en multiplient les cas. Ainsi les communes du nord du canton de Landivisiau ont dĂ©jĂ  enregistrĂ© plusieurs dĂ©cĂšs de ce genre : dans les communes de PlouzĂ©vĂ©dĂ©, Guiclan, Sibiril ; Ă  PlouĂ©nan, particuliĂšrement, oĂč les indigents ne se nourrissent guĂšre que de lĂ©gumes crus, la classe pauvre a Ă©tĂ© cruellement dĂ©cimĂ©e[40]. »

    La Belle Époque

    Le port de Moguériec vers 1900
    Moguériec vers 1900

    En rĂ©ponse Ă  une enquĂȘte Ă©piscopale organisĂ©e en 1902 par Mgr Dubillard, Ă©vĂȘque de Quimper et de LĂ©on en raison de la politique alors menĂ©e par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergĂ©, le recteur de Sibiril Ă©crit : « Ici on ne se sert que de l'idiome breton. on ne comprendrait pas une autre langue ». RĂ©pondant en 1904 Ă  une enquĂȘte de l'inspection acadĂ©mique, l'instituteur de Sibiril Ă©crit : « exceptant les personnes d'un certain Ăąge, les habitants de la commune peuvent parler ou entendent le français », mais « s'expriment couramment en breton ». Il ajoute : « Si l'enseignement religieux, le catĂ©chisme compris, Ă©tait donnĂ© en français, notre tĂąche serait considĂ©rablement facilitĂ©e et les progrĂšs des enfants beaucoup plus rapides. D'autre part la frĂ©quentation scolaire serait beaucoup plus rĂ©guliĂšre car tous les enfants viendraient Ă  l'Ă©cole pour apprendre le français, en vue de l'Ă©tude du catĂ©chisme »[41].

    Des Johnnies originaires de Sibiril trouvÚrent la mort lors du naufrage du Hilda dans la nuit du 17 au [42]. En tout ce sont 70 Johnnies, membres des cinq compagnies Pichon[43], Quiviger[44], Jaouen[45], Calarnou[46] et Tanguy[47] (la liste précise des victimes est indiquée dans le journal L'Univers du [48]) qui périrent en tout dans cette catastrophe[49].

    Article de journal évoquant l'expédition de brocolis depuis la gare de Sibiril vers celle de Saint-Pol-de-Léon en 1910

    L'inauguration de la ligne de chemin de fer des Chemins de fer dĂ©partementaux du FinistĂšre allant de Plouescat Ă  Saint-Pol-de-LĂ©on, via Sibiril, eut lieu le [50] (les travaux avaient Ă©tĂ© entrepris en 1905[51]). Cette ligne, surnommĂ© "train-patate", servit Ă  transporter lĂ©gumes et passagers jusqu'Ă  Saint-Pol-de-LĂ©on ; mais la nĂ©cessitĂ© d'un transbordement coĂ»teux en gare de Saint-Pol-de-LĂ©on ou de Roscoff (la ligne de Plouescat Ă  Saint-Pol-de-LĂ©on Ă©tant Ă  voie mĂ©trique Ă  la diffĂ©rence de celle de l'Ouest-État au dĂ©part de Saint-Pol-de-LĂ©on ou de Roscoff) fit que beaucoup de paysans prĂ©fĂ©rĂšrent continuer Ă  transporter leurs productions maraĂźchĂšres en charrette jusqu'Ă  l'une ou l'autre de ces deux gares[52] ; elle ferma en 1946[53].

    Le , avec un grand dĂ©ploiement de forces, l'inventaire des biens d'Ă©glise de Sibiril pĂ»t ĂȘtre fait sans incidents graves, le clergĂ© ayant prĂȘchĂ© Ă©nergiquement le calme ; les portes de l'Ă©glise paroissiale Ă©tant fermĂ©es, elles furent forcĂ©es par des crocheteurs aidĂ©s de quelques soldats[54].

    « L'agent du fisc arrive à six heures du matin, la foule entoure l'église, et le tocsin sonne. La porte placée au fond du porche est enfoncée à coups de pique et de hache. L'agent du fisc opÚre à la lueur des falots. Dans la sacristie est le vicaire. Il dit qu'il n'ouvrira jamais. La porte vole en éclats. L'inventaire est terminé au bout d'une demi-heure[55]. »

    En , le bateau de pĂȘche Marie-Françoise, de MoguĂ©riec, mouillĂ© Ă  l'Île de Sieck, rompit ses amarres et se brisa Ă  la cĂŽte[56]. De nombreux sauvetages sont Ă©voquĂ©s dans la presse de l'Ă©poque, par exemple celle d'une gabare de Henvic sur le point de couler face Ă  MogĂ©riec en [57] ou celle d'un jeune marin de l'Hirondelle en [58].

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Sibiril porte les noms de 70 soldats et marins morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale ; parmi eux Étienne Rozec, maĂźtre canonnier, est mort lors du naufrage du cuirassĂ© Suffren ; Jacques Prigent a Ă©tĂ© tuĂ© Ă  Arsimont dĂšs le et Ernest Saout le lendemain Ă  Maissin, tous les deux sur le front belge ; Yves Bihan, Jean Boulc'h, Claude Jacq et Charles SĂ©itĂ© sont morts alors qu'ils Ă©taient prisonniers de guerre en Allemagne ; Yves Floc'h est mort Ă  Tunis des suites d'une maladie ; Jacques Jacq est mort en GrĂšce ; la plupart des autres sont dĂ©cĂ©dĂ©s sur le sol français, dont Joseph de La Lande de Calan, maire de Sibiril, mort des suites de blessures accidentelles Ă  l'hĂŽptal temporaire no 12 de Vadelaincourt (Meuse)[59].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Sibiril porte les noms de 19 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, Hervé Rohou est un marin mort au large de Dunkerque lors du torpillage du torpilleur Siroco le ; Mathurin Abjean est mort à Beyrouth (Liban) ; Yves Péron est mort, victime de bombardements soviétiques, alors qu'il était prisonnier de guerre en Prusse-Orientale et Jean Riou est aussi mort alors qu'il était prisonnier de guerre en Allemagne[59].

    Trois aviateurs britanniques (Robert Holt et deux inconnus), morts en combat aérien le , sont enterrés dans le cimetiÚre de Sibiril[60].

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    Quatre soldats (O. Guivarch, P. Le Guen, R. Meudec, C. Seité) originaires de Sibiril sont morts pour la France pendant la Guerre d'Algérie[59].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Le monument aux morts situé dans le cimetiÚre.
    L'Ă©glise.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 1945 Yves Bervas Cultivateur propriétaire. Déjà maire entre 1919 et 1943
    1947 1951 Comte Olivier de La Lande de Calan Croix de guerre 1939-1945
    DĂ©jĂ  maire entre 1941 et 1945
    1951 1959 Jean Marie Guillerm
    1959 1965 Alexis Guivarc'h
    1965 1971 Yves Le Gall
    1971 1977 Joseph Grall
    1977 1995 Paul Quéguiner[71] Agriculteur
    1995 2001 Paul Prémel[72] Lieutenant-colonel des troupes de marine
    2001 en cours Jacques Edern[73] DVG Agriculteur retraité
    ancien conseiller général.
    Élu pour un 4e mandat en mai 2020
    Président de la Communauté de communes
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Monuments

    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre.
      L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre.
    • Le gisant de Jean de KĂ©rouzĂ©rĂ© dans l'Ă©glise Saint-Pierre de Sibiril
      Le gisant de Jean de Kérouzéré dans l'église Saint-Pierre de Sibiril
    • Le chĂąteau de KĂ©rouzĂ©rĂ©.
      Le chùteau de Kérouzéré.
    • La croix du cimetiĂšre.
      La croix du cimetiĂšre.
    • Le colombier de l'ancien manoir disparu de TrohĂ©on.

    Films tournés à Sibiril

    Personnalités liées à la commune

    • Sibiril est le berceau de la famille de Penfentenyo, dont est issu Christophe de Cheffontaine (dit aussi Christophe de Penfeuneniou). NĂ© Ă  Sibiril, probablement en 1532, et dĂ©cĂ©dĂ© en 1595, il devint supĂ©rieur gĂ©nĂ©ral des Cordeliers. Il fut aussi nommĂ© archevĂȘque de CĂ©sarĂ©e de Cappadoce[76]. Il participa Ă  la lutte contre les protestants, Ă©crivant notamment (en latin) La DĂ©fense de la foi de nos ancĂȘtres oĂč sont dĂ©clarĂ©s les stratagĂšmes et ruses des hĂ©rĂ©tiques de notre temps en 1570, et plusieurs autres ouvrages[77].

    De nombreux autres personnages connus sont descendants de cette famille.

    ÉvĂ©nements

    Vue de l'estuaire du Guillec à Moguériec.
    • Foire aux puces du comitĂ© de jumelage le deuxiĂšme dimanche de juillet sur le quai du port de MoguĂ©riec.
    • Feu d'artifice le .
    • L'Ă©cole publique organise le championnat du monde de cracher de bigorneau.
    • Tous les premiers week-ends d'aoĂ»t, se dĂ©roule sur le port la kermesse de l'Ă©cole publique, la fĂȘte du Port.
    • FĂȘte de la mer tous les .
    • Championnat de France de billard 8 pool (tous les ans au mois de mai).
    • Championnat du monde de cracheur de bigorneaux

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[79]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[80].

    En 2020, la commune comptait 1 182 habitants[Note 6], en diminution de 3,67 % par rapport Ă  2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0281 0241 0621 1051 2401 3111 3881 5121 472
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4631 4251 4391 4321 4571 4951 4291 4421 416
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4701 6071 6511 5311 5301 5891 5261 5191 538
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 4671 3511 2281 2431 2001 1441 2181 2301 213
    2020 - - - - - - - -
    1 182--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[81] puis Insee Ă  partir de 2006[82].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Romans

    • Arthur BernĂšde : La Chanson des cƓurs (une partie de l'action se dĂ©roule au « chĂąteau de Sibiril »)[83].

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Fiche du Poste 29276001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le )
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    13. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    14. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Loi relative Ă  l’amĂ©nagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consultĂ© le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    18. Louis Le Guennec, Morlaix et sa région, p. 371.
    19. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, p. 114.
    20. « Sibiril - Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de
 », sur infobretagne.com (consultĂ© le ).
    21. Benjamin Girard, "La Bretagne maritime", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f229.image.r=K%C3%A9rouz%C3%A9r%C3%A9?rk=1888421;2
    22. Louis Moreri, "Le grand dictionnaire historique ou le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane", tome 7, 1760; consultable https://books.google.fr/books?id=vg1ZAAAAcAAJ&pg=RA1-PA8&lpg=RA1-PA8&dq=Trob%C3%A9on&source=bl&ots=2uo89uImTR&sig=cFR5indyf_NB3WQTWRC5_gkdhrY&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiDwPPSyZrZAhWoB8AKHf0dCogQ6AEIPTAB#v=onepage&q=Trob%C3%A9on&f=false
    23. « Pigeonnier de Trohéon. La restauration achevée », sur Letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
    24. Jean Rohou, Fils de ploucs, tome 1, 2005, Ă©ditions Ouest-France, (ISBN 2-7373-3452-7).
    25. "Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-cÎte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan
    26. Personnes en Ăąge de communier
    27. Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 4, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist04og
    28. "Collection complÚte des lois promulguées sur les décrets de l'assemblée nationale, imprimée par ordre de l'assemblée nationale", tome 12, 1791, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685361x/f432.image.r=Cl%C3%A9der?rk=21459;2
    29. Jean Le Breton, né le à Kerlivit en Saint-Thégonnec, descendant d'une famille de juloded
    30. Jacob, vicaire à Saint-Pol-de-Léon, et Le Hir, vicaire au Folgoët
    31. Albert Laot, « La bataille de Kerguidu. RĂ©volte contre-rĂ©volutionnaire en Basse-Bretagne, mythe et rĂ©alitĂ© », Skol Vreizh, no 65,‎ .
    32. Jean Kéranguéven, né le au Bant en Sibiril, métayer dans une métairie dépendant du chùteau de Kérouzéré à partir de son mariage survenu en 1786, ; décédé le à Sibiril
    33. A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj-_Yzm8PnYAhVEWhQKHQRmANoQ6AEIODAD#v=onepage&q=Cl%C3%A9der&f=false
    34. François Le Gall, né à Guimiliau, recteur de Plouénan
    35. Anne Le Saint, née le à Plouénan, guillotinée le à Quimper
    36. Abbé François Tresvaux du Fraval, Histoire de la persécution révolutionnaire en Bretagne au XVIIIe siÚcle, t. 2, .
    37. Paul Peyron, "Documents touchant l'insurrection du LĂ©on en mars 1793", 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5656046p/f89.image.r=Cl%C3%A9der
    38. http://patrimoine-de-france.com/finistere/sibiril/manoir-17.php
    39. A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1845, consultable https://books.google.fr/books?id=9o8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiS553huZrZAhUGcRQKHda_CvkQ6AEIJzAA#v=onepage&q=Sibiril&f=false
    40. Yves Le Gallo, Le FinistĂšre de la PrĂ©histoire Ă  nos jours, Éditions Bordessoules, (ISBN 2-903504-37-7), page 371.
    41. Fanch Broudic, L'interdiction du breton en 1902 : la IIIe République contre les langues régionales, Spézet, Coop Breizh, , 182 p. (ISBN 2-909924-78-5).
    42. Louis Fabulet, Braves gens de Roscoff, ClĂ©der et Sibiril, journal L'Ouest-Éclair, n° du 26 novembre 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6408995/f1.image.r=Cl%C3%A9der?rk=21459;2
    43. La Compagnie dirigée par Jean-François Pichon (né le au Raz en Roscoff) a eu 14 victimes, la plupart originaires de Sibiril
    44. La Compagnie dirigée par Louis Quiviguer (né le à Lesleaou Bras en Cléder) a eu 15 victimes, originaires de Roscoff et Cléder, et quatre survivants
    45. La Compagnie dirigée par Paul-Marie Jaouen (né le à Kerscao en Plouescat) a eu 14 victimes, la plupart originaires de Plouescat et Cléder
    46. La Compagnie dirigée par Jean-Marie Calarnou (né le à Kerfissien en Cléder) a eu 12 victimes, la plupart originaires de Cléder
    47. La Compagnie dirigée par Louis Tanguy (né le à Plougoulm, mais domicilié à Sibiril) et comprenant notamment ses trois fils Guillaume, Claude et Jean, a en tout eu 7 victimes
    48. Journal L'Univers, n° du 26 novembre 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k712546d/f4.image.r=Cl%C3%A9der?rk=21459;2
    49. « Passengers of the Hilda », Histomar (consulté le ).
    50. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 24 juin 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641474m/f4.image.r=Cl%C3%A9der?rk=7274714;0
    51. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 24 fĂ©vrier 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6406247/f4.image.r=Cl%C3%A9der?rk=9871294;2
    52. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 22 mars 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6417468/f6.image.r=Cl%C3%A9der?rk=12489332;0 et n° du 9 mai 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6421595/f6.image.r=Cl%C3%A9der?rk=12167442;0
    53. « ConfĂ©rence. À l'Ă©poque oĂč le train «patate» s'arrĂȘtait Ă  ClĂ©der », sur Letelegramme.fr, Le TĂ©lĂ©gramme, (consultĂ© le ).
    54. Journal La Croix, n° du 23 novembre 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2566126/f2.image.r=Cl%C3%A9der?rk=193134;0
    55. Journal L'Univers, n° du 25 novembre 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k712883k/f2.image.r=Cl%C3%A9der?rk=343349;2
    56. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 22 octobre 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642690p/f4.image.r=Mogu%C3%A9riec?rk=214593;2
    57. Journal ''L'Ouest-Éclair, n° du 28 avril 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641052x/f5.image.r=Mogu%C3%A9riec?rk=21459;2
    58. Journal ''L'Ouest-Éclair, n° du 2 octobre 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642305j/f4.image.r=Mogu%C3%A9riec?rk=321890;0
    59. ACAM-MEMORIAL, « Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
    60. ACAM-MEMORIAL, « Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
    61. Yves Le Méar, né le à Lesradennec en Cléder, décédé le à Ty Bras en Sibiril
    62. Paul Milin, né le à Cléder, décédé le au bourg de Sibiril
    63. Guillaume Le Lez, né le à Saint-Pol-de-Léon, décédé le à Sibiril
    64. Hervé Le Jeune, né le à Trohéon en Sibiril, décédé le à Cléder
    65. Henri de l'Estang du Rusquec, né le , président de la commission de l'hippodrome de Saint-Pol-de-Léon, vice-président du comice agricole du canton, candidat non élu aux élections sénatoriales en 1901, auteur de plusieurs ouvrages, décédé le au chùteau de Kérouzéré en Sibiril, voir René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", livre premier, Les bretons. 12-13, ENA-EVE, 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58167704/f107.image.r=K%C3%A9rouz%C3%A9r%C3%A9?rk=1802584;0
    66. Tanguy Bervas, né le à Plounévez-Lochrist, décédé le à Sibiril
    67. Comte Joseph de La Lande de Calan, né le à Paris, époux d'AgnÚs de Kerdrel, brigadier motocycliste pendant la PremiÚre Guerre mondiale, mort pour la France le à Vadelaincourt (Meuse)
    68. « Depuis 1900, 13 maires se sont succĂ©dĂ© Ă  la tĂȘte de la commune », sur Letelegramme.fr, Le TĂ©lĂ©gramme, (consultĂ© le ).
    69. Yves Marie Bervas, né le à Sibiril, décédé le à Sibiril
    70. Olivier de La Lande de Calan, né le au chùteau de Kérouzéré en Sibiril, marié en 1943 avec Aliette de Champagny, Croix de guerre, décédé le à Paris, voir http://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20060223&article=11600249&type=ar ; il est le pÚre de Dominique de Calan et le grand-pÚre de Maël de Calan, voir 10 choses à savoir sur Maël de Calan, le juppéiste qui défie Wauquiez, L'OBS, 5 septembre 2017.
    71. Paul Quéguiner, décédé ùgé de 81 ans en mai 2013, voir http://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/morlaix/stpoldeleon/sibiril/necrologie-paul-queguiner-ancien-maire-29-05-2013-2117992.php
    72. Paul Prémel, né en 1927 à Plounéour-Trez, décédé en juin 2010 à Sibiril, Officier de la Légion d'honneur, Croix de guerre des Théùtres d'opérations extérieurs, voir http://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/morlaix/stpoldeleon/sibiril/necrologie-paul-premel-ancien-maire-28-06-2010-971120.php
    73. « Saint-Pol-de-Léon. Jacques Edern a perdu 2.000 euros par mois et quelques kilos », sur Letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
    74. jean-yves cordier, « Le gisant de Jean de Kerouzéré en l'église de Sibiril (FinistÚre). », sur Aile.com, Le blog de jean-yves cordier, (consulté le ).
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