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Plouénan

PlouĂ©nan [pluenɑ̃] est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.

Plouénan
Plouénan
La mairie en mars 2016.
Image illustrative de l’article PlouĂ©nan
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement Morlaix
Intercommunalité Communauté de communes Haut-Léon Communauté
Maire
Mandat
Aline Chevaucher
2020-2026
Code postal 29420
Code commune 29184
DĂ©mographie
Gentilé Plouénanais
Population
municipale
2 539 hab. (2020 en augmentation de 1,52 % par rapport Ă  2014 en augmentation de 1,52 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 83 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 37â€Č 40″ nord, 3° 59â€Č 20″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 88 m
Superficie 30,64 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Roscoff - Saint-Pol-de-LĂ©on
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Pol-de-LĂ©on
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Plouénan
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Plouénan
Liens
Site web Site de la commune

    GĂ©ographie

    Description

    Le bourg de Plouénan.
    Carte de la commune de Plouénan.

    La commune de PlouĂ©nan est situĂ©e Ă  km environ au sud de Saint-Pol-de-LĂ©on, et Ă  l'ouest du fleuve cĂŽtier, la PenzĂ©, dont la ria et celles de ses affluents, l'Éon et le ruisseau de Milinou, limitent la commune au sud et Ă  l'est, et plus au-delĂ  de la commune voisine, Henvic. À l'ouest le finage de PlouĂ©nan est limitĂ© par un autre petit fleuve cĂŽtier, l'Horn, qui sĂ©pare la commune de sa voisine, Mespaul.

    Communes limitrophes de Plouénan
    Plougoulm Saint-Pol-de-LĂ©on Henvic
    Mespaul Plouénan
    Plouvorn Guiclan Taulé

    PlouĂ©nan fait partie du Pays de LĂ©on ou ancien Ă©vĂȘchĂ© de LĂ©on, dans la partie orientale appelĂ©e Haut-LĂ©on. PlouĂ©nan fait Ă©galement partie de la Ceinture dorĂ©e, zone cĂŽtiĂšre trĂšs propice Ă  la culture des lĂ©gumes.

    Au sud de la commune se trouve la forĂȘt de Lannuzouarn, situĂ©e pour l'essentiel sur la rive droite de l'Éon. Cette forĂȘt privĂ©e a une superficie d'environ 200 hectares et atteint 87 mĂštres d'altitude.

    Le bourg est ainsi décrit par Louis Le Guennec en 1913 : « Situé sur un plateau élevé, au milieu d'une campagne bien cultivée et fertile, mais d'un aspect monotone, le bourg de Plouénan ne compte que quelques maisons groupées autour d'une trÚs vaste église moderne dont le clocher a été construit ces derniÚres années »[1]. Cette description n'est plus valable désormais, le bourg ayant beaucoup grossi en raison de la création de plusieurs lotissements depuis les Trente Glorieuses.

    Plouénan présente un habitat rural trÚs dispersé formé de nombreux écarts. Plusieurs hameaux assez importants existent à Plouénan, dont :

    • Kerlaudy, Ă  1,5 km au nord-est, en direction de Carantec
    • Pont-Éon et Lopreden, au sud-est, en direction du petit port de PenzĂ©, relevant lui de trois communes de TaulĂ©, Guiclan et PlouĂ©nan pour la rive ouest. Ces deux zones d'habitat sont implantĂ©es Ă  la limite nord de la forĂȘt de Lannuzouarn.
    • PenzĂ©, Ă  cheval sur le communes de PlouĂ©nan, TaulĂ© et Guiclan.

    Le paysage traditionnel de bocage de Plouénan a évolué depuis 40 ans avec la disparition des talus qui entouraient jusqu'en 1960 les parcelles de terre. Les talus ont disparu mais la culture des artichauts s'est maintenue bien qu'en diminution.. Mais la commune a su se préserver de l'urbanisation diffuse et ne connaßt pas de mitage périurbain ou balnéaire (il est vrai que la commune, bien que proche de la Manche, n'est pas une commune littorale).

    Relief et hydrographie

    Le relief de PlouĂ©nan est asse accidentĂ©, les altitudes variant entre 87 mĂštres (au sud du finage communal, en forĂȘt de Lannuzouarn et Ă  la limite de la commune de Guiclan) et le niveau de la mer. Le bourg est vers 65 mĂštres d'altitude sur le plateau du LĂ©on.

    Les vallĂ©es de la PenzĂ© (en aval du bourg de PenzĂ©), du Milinou et de l'Éon (pour cette derniĂšre en aval de Pont Éon) forment des rias soumises aux variations des marĂ©es et leur estran vaseux dĂ©couvre largement Ă  marĂ©e basse. Les versants en sont encaissĂ©s d'une trentaine ou par endroits d'une quarantaine de mĂštres, de mĂȘme que celle de l'Horn dont la partie ria est situĂ©e largement plus en aval et ne concerne pas la commune de PlouĂ©nan.

    La rive gauche de la ria de la Penzé et les rias affluentes
    • Le petit port de PenzĂ©.
      Le petit port de Penzé.
    • La ria de la PenzĂ© vue depuis la presqu'Ăźle de confluence avec celle de l'Éon.
      La ria de la PenzĂ© vue depuis la presqu'Ăźle de confluence avec celle de l'Éon.
    • L'Éon, ria affluente de rive gauche de celle de la PenzĂ©, Ă  marĂ©e basse.
      L'Éon, ria affluente de rive gauche de celle de la PenzĂ©, Ă  marĂ©e basse.
    • La ria du Milinou, ria affluente de celle de la PenzĂ©, Ă  marĂ©e basse.
      La ria du Milinou, ria affluente de celle de la Penzé, à marée basse.
    • La ria de la PenzĂ© Ă  marĂ©e basse (vue vers l'amont prise en amont du Pont de la Corde).
      La ria de la Penzé à marée basse (vue vers l'amont prise en amont du Pont de la Corde).

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 9,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 945 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 15,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Sibiril S A », sur la commune de Sibiril, mise en service en 1988[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 923,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et Ă  18 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  11,2 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  11,5 °C pour 1991-2020[14].

    Transports

    La commune n'était plus desservie par le train depuis 1981, les trains TER qui y circulent chaque jour, ne desservent plus que Saint-Pol-de-Léon et Roscoff. Cependant la commune est desservie par les transports scolaires, mais également par les cars TER qui desservent le hameau de Kerlaudy en empruntant la route départementale D 769 (ancien tracé longeant la rive gauche de la ria de la Penzé de la RN 169 avant la construction du Pont de la Corde), désormais déclassée depuis la construction de la voie expresse venant de Morlaix qui passe nettement plus à l'est, sur la rive droite de la Penzé et ne traverse donc pas la commune. Le bourg de Plouénan n'est desservi que par des routes secondaires, la principale étant la départementale 75 venant de Saint-Thégonnec et se dirigeant vers Saint-Pol-de-Léon.

    L'exploitation de la ligne ferroviaire de Morlaix à Roscoff est suspendue depuis le glissement de terrain ayant endommagé la voie lors des intempéries du [15].

    • Le bĂątiment voyageurs de la gare de PlouĂ©nan en 2017.
      Le bùtiment voyageurs de la gare de Plouénan en 2017.
    • Le "pont de la Corde" sur l'estuaire de la PenzĂ© vu depuis "Milin vor" en PlouĂ©nan.
      Le "pont de la Corde" sur l'estuaire de la Penzé vu depuis "Milin vor" en Plouénan.
    • Le pont du Mouster sur la ligne ferroviaire Morlaix-Rscoff.
      Le pont du Mouster sur la ligne ferroviaire Morlaix-Rscoff.

    Urbanisme

    Typologie

    Plouénan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [16] - [17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roscoff - Saint-Pol-de-LĂ©on, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[19] - [20].

    La commune, bordĂ©e par la Manche, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[21]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[22] - [23].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (86,6 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (87,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (62,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (16,7 %), prairies (7 %), forĂȘts (5,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (4,3 %), zones urbanisĂ©es (3,5 %), zones humides cĂŽtiĂšres (0,2 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[25].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Plebs Lapidea en 884[26], Plebs Menoen vers 1150[27], Ploebenon en 1277[26], Plouenouven en 1279[26], Plebenoen en 1306[27], Ploe Benoan vers 1330[26], Plebevenan en 1405[26], Ploebenan en 1467[26], Ploemenan en 1453[26], Ploemenan en 1481[26].

    Plouénan vient du breton « ploe » (paroisse) et de Menoen (ou Benoen), saint breton par ailleurs inconnu[26].

    Plouénan fait partie du "pays chikolodenn", nommé ainsi en raison de la coiffe dénommée "chikolodenn" en coton non brodé (parfois en filet brodé) porté par les femmes à partir du XIXe siÚcle[28].

    Histoire

    Préhistoire

    Un dolmen se trouve entre le manoir de Kerlaudy et le passage de la Corde et un menhir existait à Lanvaden, surmonté d'une croix pattée enlevée pendant la Révolution française.

    Un oppidum a Ă©tĂ© localisĂ© en forĂȘt de Lannuzouarn, dominant la rive droite de l'Éon.

    Antiquité

    Deux voies romaines traversaient l'actuelle commune de PlouĂ©nan : l'une venant de Vorgium et aboutissant Ă  Saint-Pol-de-LĂ©on passait par Pont Éon, l'autre venant du Faou via Commana et Kersaintgily en Guiclan, passait par Lanvaden et le bourg actuel, en direction Ă©galement de Saint-Pol-de-LĂ©on[29]. Selon Albert Le Grand, cette derniĂšre Ă©tait encore un chemin connu au XVIe siĂšcle sous le nom de Bali Castel[30].

    Moyen-Âge

    Selon l'abbé Le Guen, Tévédec et Laouenan, deux disciples de Paul Aurélien, évangélisÚrent les tribus dont se sont formées les paroisses de Plouzévédé, de Plouénan et de Tréflaouénan[31]. Plouénan est une paroisse de l'Armorique primitive, qui aurait été fondée par saint Menoen (ou Benoen) et aurait englobé initialement les futures paroisses de Saint-Pol-de-Léon, Santec et Roscoff[32].

    Les traces de deux mottes féodales ont été identifiées prÚs de Keraffel et de Keramoal et deux tumuli au sud de la chapelle de Kerellon[33].

    Selon Jean-Baptiste Ogée, en 1400 on trouvait à Plouénan les manoirs « de Penhoët, au sire de Penhoët ; Penmarch, chevalerie ancienne, au sire de Penhoët ; Pennanech, ancienne chevalerie, au sire de Kermorvan ; Peuftang, à Yvon Paul ; Trefbry, au sieur de Kerouféré [Kerouzéré] ; Meftrunon, à Derien Aufray ; Keranguen, à Jean de Keranguen ; Kerver, à Hervé de Méazgoez ; Méafgaezel, à Guillaume Kernient ; Keranguen, à Yvon Guilen ; Keramprovost, au sire de Kermarvan ; Measbellen, à Guyon de Kermelleuc ; Lannuzouarne, à Hervé de Lannuzouarne ; Kerprovost, à Hervé de Kerguez ; Kermellec, au sire de Kermellec ; Kerguiziou, au sieur de Penhoët ; Penantuoucher, à Hervé de Kermelleuc ; et le prieuré de Locpreden, au couvent de Saint-Mahé »[34].

    Louis Le Guennec a dĂ©crit la noblesse de PlouĂ©nan en 1481 : il indique notamment que lors de la montre de 1481 de l'Ă©vĂȘchĂ© de LĂ©on tenue Ă  Lesneven comparurent 24 nobles de PlouĂ©nan, les deux plus riches Ă©tant les seigneur de Kerbic et du Carpont, nantis l'un et l'autre de 200 livres de rente (le seigneur de Kerbic Ă©tait alors Derrien Auffroy, qui avait Ă©tĂ© bailli et juge Ă  Morlaix, mais qui, trop vieux, Ă©tait reprĂ©sentĂ© Ă  cette montre par son fils Jean Auffroy ; le seigneur du Carpont Ă©tait Jacques Penchoadic dont le manoir ancestral se trouve dans la commune de Guiclan). Ensuite venaient les seigneurs de Mezhellou et de Keranguen, riches chacun de 92 livres de rentes (Guillaume Kermellec de Mezhellou, encore mineur, Ă©tait reprĂ©sentĂ© Ă  la montre par Salomon Odern ; le seigneur de KĂ©ranguen Ă©tait alors Tanguy de Keranguen) ; deux gentilshommes, Jean Le Gare, seigneur de Kerlaudy, et Bernard Guellou, avaient un revenu de 60 livres et le seigneur de Lanneuret, Jean Kersauson 40 livres ; Jean de Lannuzouarn, seigneur du manoir Ă©ponyme, ne disposait que d'un revenu de 30 livres ; etc.. D'autres terres nobles de PlouĂ©nan appartenaient Ă  des seigneurs qui habitaient et faisaient montre ailleurs, par exemple Pennanech appartenait au sire de Kermavan, TrĂ©vĂ©ly au sire de KĂ©rouzĂ©rĂ©, Kermellec au seigneur de Rosampoul et Tromanoir au seigneur de Kergroadez[35].

    Époque moderne

    Au XVIIe siÚcle, la chùtellenie de Daoudour est subdivisée en deux juridictions : celle de "Daoudour-Landivisiau", dite aussi "Daoudour-Coëtmeur", qui avait son siÚge à Landivisiau et comprenait Plouvorn et ses trÚves de Mespaul et Sainte-Catherine, Plougourvest et sa trÚve de Landivisiau, Guiclan, Saint-Thégonnec, Guimiliau, Lampaul-BodénÚs, Pleyber-Christ, Commana et sa trÚve de Saint-Sauveur, Plounéour-Ménez et pour partie Plouénan ; et celle de "Daoudour-Penzé", qui avait son siÚge à Penzé et comprenait Taulé et ses trÚves de Callot, Carantec, Henvic et Penzé, Locquénolé, Saint-Martin-des-Champs et sa trÚve de Sainte-SÚve[36].

    Le manoir de Lannuzouarn Ă©tait une maison-forte, « protĂ©gĂ©e par des boulevards [murailles] en forme de casemate » ; la famille de Lannuzouarn se fondit (par le mariage d'Isabeau de Lannuzouarn en 1576 avec JĂ©rĂŽme Rivoalen, sieur du Froutguen (en Plougourvest) et de Lannennet), dans celle des Rivoalen de MezlĂ©an (aprĂšs la mort en 1569 d'Yves de Lannuzouarn, bailli de Morlaix, Ă©poux de Jeanne de Gouzillon). En 1571 le sieur de Kerbalanec convoya Ă  Rennes trois demoiselles de Lannuzouarn, devenues orphelines, Ă  Rennes, pour qu'elles y fassent leur Ă©ducation dans le couvent de Saint-Sulpice ; la caravane se composait des trois jeunes filles puĂźnĂ©es, de leurs conducteurs, de leur quatre chevaux de selle, d'un cinquiĂšme cheval chargĂ© des bagages et de quatre piĂ©tons ; le voyage dura quatre jours[37]. En 1590, dĂšs le dĂ©but des Guerres de la Ligue, un conseil de famille du jeune JĂ©rĂŽme Rivoalen fit raser ces murailles, afin d'Ă©viter que le manoir ne soit occupĂ© par une garnison de pillards (mais cela n'empĂȘcha pas les Ligueurs d'y tenir garnison). De nos jours ce manoir a totalement disparu ; en 1913 il n'en subsistait que le colombier (construit peu avant 1570 par Jeanne de Gouzillon, douairiĂšre de Lannuzouarn) et un pan de muraille dominant la route entre PenzĂ© et Pont-Éon[35], ce que confirme Henri PĂ©rennĂšs en 1940[38].

    Le baron Vincent de Penmarc'h (1611-1666)[39], chevalier, qui possédait le manoir de Pennaneac'h, disposait d'un droit d'enfeu dans l'église de Plouénan[40].

    En 1670 le manoir de Kerlaudy, qui appartenait Ă  la famille de La Haye, passe aux mains de la famille du Dresnay en raison du mariage d'Anne de La Haye avec Jean du Dresnay[38].

    En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plouësnan [Plouénan] de fournir 40 hommes et de payer 262 livres pour « la dépense annuelle de la garde-cÎte de Bretagne »[41].

    Télémaque, un jeune noir ùgé d'environ 20 ans, originaire de la CÎte de Guinée, donné à Pierre François Melissant, sieur de Beauregard[Note 7], capitaine du navire corsaire La Sauterelle[42], de Brest, par le capitaine d'un navire irlandais dont il s'était emparé, fut confié en 1757 au recteur de Plouénan, qui lui enseigna la religion catholique ; il fut baptisé à Plouénan en janvier 1760, recevant les prénoms de Paul Gabriel. L'arrivée de ce jeune noir dans la paroisse bouleversa les habitants, qui n'avaient jamais vu d'homme noir[43].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plouénan en 1778 :

    « PlouĂ©nan ; Ă  2 lieues au Sud de Saint-Pol-de-LĂ©on, son Ă©vĂȘchĂ© et sa subdĂ©lĂ©gation ; Ă  40 lieues de Rennes. Cette paroisse relĂšve du Roi et ressortit Ă  Lesneven. On y compte 1 600 communiants[Note 8]. La Cure est prĂ©sentĂ©e par l'ÉvĂȘque. Ce territoire, coupĂ© de vallons et de ruisseaux, offre Ă  la vue des terres trĂšs exactement cultivĂ©es et fertiles, des prairies et quelques petites landes. C'est un pays couvert.(...)[34]. »

    Révolution française

    Le cahier de dolĂ©ances de PlouĂ©nan accuse notamment les meuniers de mĂȘler aux farines « les chaux, sables et autres ingrĂ©diants [ingrĂ©dients] »[44].

    Le le citoyen Le Bihan, commissaire du district dans la commune de PlouĂ©nan voulut procĂ©der au recrutement par tirage au sort de soldats garde-cĂŽtes, mais les hommes concernĂ©s refusĂšrent de s'y soumettre et tinrent des propos sĂ©ditieux. Le maire et le procureur de la commune refusĂšrent de les dĂ©noncer. Le lendemain une troupe de cultivateurs de diffĂ©rents communes partirent de PlouĂ©nan en direction de Saint-Pol-de-LĂ©on. Le gĂ©nĂ©ral Canclaux, Ă  la tĂȘte de 300 hommes du 7Ăšme bataillon du Calvados, appuyĂ©s par des canonniers de Morlaix, leur barrĂšrent la route et 53 soldats de ce bataillon parvinrent Ă  PlouĂ©nan vers midi, s'assurĂšrent de l'absence d'agitation dans le bourg et repartirent vers Saint-Pol-de-LĂ©on[45].

    Le juge de paix de Saint-Pol, le , « considĂ©rant (...) que les soulĂšvements et attroupements continuels (...) ne se font dans les campagnes qu'au son du tocsin qui se fait entendre d'une paroisse Ă  l'autre (...), prions (...) les citoyens commandant les volontaires nationaux, (...) faire descendre toutes les cloches des paroisses de Plougoulm, Sibiril, ClĂ©der, TrĂ©flaouĂ©nan, PlouzĂ©vĂ©dĂ©, Berven et PlouĂ©nan, afin d'Ă©viter les rassemblements qui se forment journellement et qui occasionnent une insurrection dans ces paroisses ». DĂ©cidĂ©e avant mĂȘme la bataille de Kerguidu, cette mesure fut appliquĂ©e seulement aprĂšs celle-ci.

    Claude Bolloré de Kerbalanec[Note 9], qui commanda les insurgés de Kerguidu, habitait en Plouénan le manoir de Kerbalanec, situé dans le vallon d'un ruisseau qui se jette dans la Penzé. Son fils Jean Bolloré de Kerbalanec[Note 10], fit aussi partie des insurgés[46].

    Sur les cinq prĂȘtres qui vivaient dans la paroisse de PlouĂ©nan (un recteur, deux vicaires et deux autres prĂȘtres), quatre refusĂšrent de prĂȘter le serment de fidĂ©litĂ© Ă  la Constitution civile du clergĂ©. Trois personnes, dĂ©noncĂ©es par un prĂȘtre jureur de la paroisse, Touboulic, furent arrĂȘtĂ©es Ă  PlouĂ©nan pendant la Terreur dans la nuit du 7 au : François Le Gall[47], recteur de la paroisse de PlouĂ©nan, prĂȘtre rĂ©fractaire, François Corrigou[48], et Anne Le Saint[49], dite "Anna PennannĂ©ac'h" (du nom de la ferme d'oĂč elle Ă©tait originaire), qui les avait cachĂ©s ; tous les trois furent guillotinĂ©s le Ă  Quimper[50]. Une gwerz[51] fut Ă©crite en mĂ©moire de cette derniĂšre[52]. Paul-Gabriel Le Saint et Paul Mingant, deux des prĂȘtres rĂ©fractaires de la paroisse, continuĂšrent Ă  vivre cachĂ©s Ă  PlouĂ©nan et Ă  y exercer clandestinement leur ministĂšre pendant la Terreur[38].

    Le marquis Louis du Dresnay[Note 11], fils de Michel Joseph du Dresnay (lequel avait fait construire le chùteau de Kerlaudy en remplacement du manoir préexistant), maßtre de camp de cavalerie, guidon des chevau-légers de la Garde du roi, fut colonel d'un régiment d'émigrés qui portait son nom lors de l'expédition de Quiberon. Il mourut en exil à Londres en 1798[1].

    Jacques Cambry Ă©crit vers 1795 que « les chemins de traverses sont affreux ici (...) ; celui de PlouĂ©nan ne peut ĂȘtre frĂ©quentĂ© l'hiver »[53]. Il indique aussi que le chĂąteau de Kerlaudy, qui venait d'ĂȘtre reconstruit par le marquis du Dresnay, a Ă©tĂ© saccagĂ© pendant la RĂ©volution[54]. Julien du Dresnay (fils de Louis du Dresnay de Lezonnet et de Marie de Coetlosquet), nĂ© le au chĂąteau de Kerlaudy, sous-lieutenant, fut tuĂ© dans un combat le lors de l'expĂ©dition de Quiberon[55].

    Le XIXe siĂšcle

    Aux dĂ©buts de la Monarchie de Juillet des rĂ©fractaires, lors de la Chouannerie de 1832, se cachĂšrent dans la forĂȘt de Lannuzouarn[56].

    L'ouverture de la station de haras de Langonnet entraĂźne dans l'arrondissement de Morlaix la fermeture en 1838 des stations de LannĂ©anou, PlouĂ©nan et Lanmeur[57]. Selon la mĂȘme source, on recensait Ă  PlouĂ©nan 573 chevaux (en 1825), 1 216 bovins, 140 porcs (en 1836)

    Le journal OcĂ©an , reprenant un article de l'Écho de Morlaix, Ă©crit le :

    « ConsĂ©quences de la misĂšre. De nombreuses maladies, telles que dyseneries, fiĂšvres putride, etc.. sĂ©vissent en ce moment dans plusieurs communes rurales du LĂ©onais : une affreuse misĂšre et la mauvaise alimentation qui en est la consĂ©quence, en favorisent le dĂ©veloppement et en multiplient les cas. Ainsi les communes du nord du canton de Landivisiau ont dĂ©jĂ  enregistrĂ© plusieurs dĂ©cĂšs de ce genre : dans les communes de PlouzĂ©vĂ©dĂ©, Guiclan, Sibiril ; Ă  PlouĂ©nan, particuliĂšrement, oĂč les indigents ne se nourrissent guĂšre que de lĂ©gumes crus, la classe pauvre a Ă©tĂ© cruellement dĂ©cimĂ©e[58]. »

    En 1849, pour un total de terres arables de 546 hectares, la commune de Plouénan en a 376 cultivés en froment, 217 en orge, 217 en avoine, 87 en sarrasin, 114 en pommes de terre, 72 en panais, 72 en autres plantes sarclées, 217 en trÚfle et luzerne, 72 en lin et chanvre et aucun en jachÚre ; les prairies naturelles y couvrent 188 ha, les bois 278 ha, les landes (ajonc) et le seigle 923 ha[59].

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plouénan en 1853 :

    « PlouĂ©nan ; commune formĂ©e par l'ancienne paroisse de ce nom, ; aujourd'hui succursale, chef-lieu de perception. (...) Principaux villages : Keranguen, Pen-Ar-Stanc, Carpont, LesplouĂ©nan, Prad-Allouet, Kerber, Keranton, Penfrat. Superficie totale : 3 128 hectares dont (...) terres labourables 1 147 ha, prĂ©s et pĂąturages 188 ha, bois 249 ha, vergers et jardins 38 ha, landes et incultes 923 ha (...). Moulins : 12 (de PontĂ©on, de Tromanoir, du Rest, du Gamer, du Kerbic, de Kerlandy, Ă  eau. Les manoirs citĂ©s [pour l'annĂ©e 1400 par Jean-Baptiste OgĂ©e] ont tous disparu ou sont devenus de simples mĂ©tairies : aujourd'hui on ne remarque en cette commune que les habitations de Kerlandy, du Rest, du Gamer et de Kerguidec. Cette commune renferme le bois dit la ForĂȘt, qui est d'une Ă©tendue assez considĂ©rable ; elle est traversĂ©e du nord au sud par la route de Saint-Pol-de-LĂ©on Ă  Morlaix. GĂ©ologie : constitution granitique ; micaschiste Ă  l'est du bourg. On parle le breton[60]. »

    Portrait de Pierre Drouillard, dit aussi Hippolyte Drouillard, maire de Saint-Pol-de-Léon entre 1880 et 1888, puis de Roscoff entre 1892 et 1895, sénateur en 1894, qui habitait le chùteau de Kerlaudy en Plouénan.

    En 1854 Drouillard expĂ©rimenta dans son domaine de Kerlaudy une variĂ©tĂ© de blĂ©, dite "blĂ© Drouillard", dont les semences originelles (5 grains de blĂ©) auraient Ă©tĂ© trouvĂ©es en 1849 dans un tombeau de l'Égypte antique. Mais cette provenance fut par la suite mise en doute et cette variĂ©tĂ© de blĂ© s'avĂ©ra moins intĂ©ressante qu'annoncĂ© initialement[61].

    En 1856 le curé de Plouénan écrit que le pÚlerinage à Notre-Dame-de-Kerellon a perdu de son importance en raison « de l'affaiblissement de cette foi simple et naïve qui distinguait jadis nos bons Léonards et qui a malheureusement tendance à disparaßtre vu l'esprit du siÚcle »[62].

    Le pourcentage de conscrits illettrés à Plouénan entre 1858 et 1867 est de 57 %[63].

    En 1860 un jeune cultivateur de PlouĂ©nan, QuĂ©rĂ©, fut volontaire pour partir dĂ©fendre le pape, qui dĂ©fendait alors ses États de l'Église, Ă  Rome[64].

    Un décret présidentiel en date du autorise la fabrique de Plouénan à accepter le legs de cinq mille francs fait par le sieur Cocaigne pour la reconstruction de l'église paroissiale et l'exercice du culte dans la chapelle Notre-Dame-de-Kerellon utilisée comme chapelle de secours le temps des travaux[65].

    En 1880 le maire Hippolyte Le Rouge de Rusunan est frappĂ© de deux mois de suspension de ses fonctions pour avoir fait ouvrir les bulletins des Ă©lecteurs de sa commune (d'oĂč une forte suspicion de fraude), conservant ainsi « les plus pures traditions des maires de l'Empire »[66].

    La ligne ferroviaire de Morlaix à Roscoff ouvre à l'exploitation le ; outre les deux stations terminus, elle compte trois stations à Taulé-Henvic, Plouénan et Saint-Pol-de-Léon[67]. Plouénan peut alors exporter ses productions agricoles, ce qui entraßne un essor économique.

    L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre actuelle est construite en 1884 ; elle remplaçait une Ă©glise Ă©difiĂ©e en 1770 (qui menaçait ruine) qui remplaçait elle-mĂȘme une Ă©glise antĂ©rieure remontant Ă  la fin du XVe siĂšcle[38].

    Vers 1860 Plouénan disposait d'une école privée catholique dirigée par les Filles du Saint-Esprit, qui recevait alors environ 105 élÚves[38]. En 1887 la commune de Plouénan fut dans l'obligation de construire une école publique de filles afin de respecter la loi du sur les constructions d'office qui oblige les communes dépourvues d'école publique à en construire une[68].

    Le le conseil de préfecture annula les résultats des élections municipales du qui avaient vu la victoire, à une trÚs faible majorité, des candidats monarchistes (liste menée par Tugdual de Kermoysan), en raison notamment « qu'une pression d'une extraordinaire avait été pratiquée sur de nombreux électeurs par les candidats élus et leurs partisans », « menacés (...) de se voir l'objet de représailles s'ils ne votaient pas pour cette liste »[69].

    Benjamin Girard indique qu'en 1889 le bourg de Plouénan a une population agglomérée de 305 habitants pour une population communale totale de 2 827 habitants[70].

    Henri PĂ©rennĂšs a recensĂ© 60 prĂȘtres, dont il fournit la liste, originaires de PlouĂ©nan, pendant le XIXe siĂšcle et les quatre premiĂšres dĂ©cennies du XXe siĂšcle[38].

    La Belle Époque

    La vive opposition des PlouĂ©nanais Ă  la fermeture de l'Ă©cole congrĂ©ganiste (journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest du ).

    Des courses hippiques étaient organisées à Plouénan : par exemple celles de septembre 1901, favorisées par un temps splendide, attirÚrent environ 12 000 spectateurs[71].

    En 1903 la commune de Plouénan, qui comptait lors moins de 2 800 habitants, enregistra 44 décÚs et 101 naissances[72].

    Entre 1902 et 1904 la population de PlouĂ©nan s'opposa vivement Ă  la fermeture de l'Ă©cole privĂ©e congrĂ©ganiste tenue par les Filles du Saint-Esprit en vertu de la loi de 1901 ; en 1908 cinq religieuses de cette communautĂ© rĂ©sidant Ă  PlouĂ©nan furent inculpĂ©es de reconstitution de congrĂ©gations dissoutes, ainsi que Jean-Marie Ollivier, le propriĂ©taire du local occupĂ© par les SƓurs[73]. En janvier 1913 ces mĂȘmes SƓurs furent condamnĂ©es Ă  25 francs d'amende par le tribunal correctionnel de Morlaix pour avoir tenu un Ă©tablissement congrĂ©ganiste Ă  PlouĂ©nan[74].

    Les inventaires des biens d'Ă©glise ont lieu Ă  PlouĂ©nan le : les paroissiens montent la garde autour de l'Ă©glise et le recteur Livinec refuse de laisser le commissaire de police et les gendarmes entrer dans l'Ă©glise et, aprĂšs les sommations d'usage, toutes les portes Ă©tant barricadĂ©es et les chaises entassĂ©es devant elles, la porte latĂ©rale nord est forcĂ©e par les sapeurs et les serruriers pendant que les fidĂšles, y compris le maire, CaĂ«r, et le premier adjoint, Plantec, rĂ©citent le chapelet et chantent le Parce Domine ; une fois parvenus Ă  l'intĂ©rieur de l'Ă©glise, l'inventaire commence, mais les portes donnant accĂšs aux sacristies et quelques tiroirs doivent aussi ĂȘtre forcĂ©s. ArrivĂ©s vers 2 heures 30 de l'aprĂšs-midi, les autoritĂ©s terminent l'inventaire vers 4 heures et se rendent Ă  la chapelle de Kerellon, forcĂ©e Ă  son tour, pour y procĂ©der Ă  l'inventaire [75].

    Le la gendarmerie de Saint-Pol-de-LĂ©on notifie aux ecclĂ©siastiques et aux membres du conseil de fabrique l'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral de mise sous sĂ©questre des biens des Ă©tablissements servant au culte. Le mĂȘme jour une pĂ©tition est dĂ©posĂ©e en mairie par des laĂŻques en vue de maintenir Ă  PlouĂ©nan le libre exercice du culte[76]. Cela entraĂźna des polĂ©miques Ă  PlouĂ©nan dont se fait l'Ă©cho le journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest du [77].

    Le journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest Ă©crit le que PlouĂ©nan « est peut-ĂȘtre la commune du FinistĂšre qui livre annuellement la plus de chevaux Ă  la remonte. Tandis que Roscoff, Saint-Pol-de-LĂ©on et toutes les communes limitrophes de la mer font les primeurs Ă  outrance, PlouĂ©nan, Ă  cause de son climat moins clĂ©ment, fait le cheval »[78]. L'hippodrome de LanvĂ©rec, situĂ© Ă  proximitĂ© de la gare de PlouĂ©nan, fut inaugurĂ© en aoĂ»t 1907[79].

    En 1910 est jouĂ©e une reprĂ©sentation Ă  PlouĂ©nan de la piĂšce de thĂ©Ăątre en breton TĂȘtes dures relatant les Ă©vĂ©nements survenus pendant la RĂ©volution Française en s'inspirant en partie de Emgann Kergidu (La bataille de Kerguidu). Cette bataille entre RĂ©publicains et Chouans s'Ă©tait dĂ©roulĂ©e en limite de PlouĂ©nan en 1793.

    Au dĂ©but du XXe siĂšcle, PlouĂ©nan Ă©tait renommĂ© pour ses vanniers Ă  Pont-Éon et ses sabotiers au bourg.

    Un pardon Ă©tait alors organisĂ© chaque annĂ©e Ă  Kerlaudy le Mardi de PĂąques. Le journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest Ă©crit que celui de 1913 fut « exceptionnellement favorisĂ© par le soleil. Aussi est-ce devant une foule nombreuse et joyeuse quese sont courues les courses de bicyclettes organisĂ©es en cette occasion »[80]

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Plouénan.

    Le monument aux morts de PlouĂ©nan porte les noms de 120 soldats et marins morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale ; parmi eux 3 sont morts en mer (Toussaint Abautret le lors du naufrage du cuirassĂ© Suffren, Louis Olivier lors du naufrage du cuirassĂ© Bouvet le et Jean Kerrien tombĂ© accidentellement en mer le alors qu'il se trouvait Ă  bord du Duguay-Trouin qui servait alors de navire-hĂŽpital ; 9 sur le front belge (dont 5 dĂšs le Ă  Maissin, Rossignol ou Arsimont) ; 2 dans les Balkans dans le cadre de l'expĂ©dition de Salonique (François Le Vot Ă  Salonique (GrĂšce) le et Jean Cabioch Ă  Monastir dans l'actuelle MacĂ©doine du Nord le ) ; Jacques Guilloux est mort des suites de ses blessures le Ă  Pagnano (Italie) ; 3 sont morts alors qu'ils Ă©taient prisonniers en Allemagne ; la plupart des autres sont dĂ©cĂ©dĂ©s sur le sol français, dont par exemple Jean Picart, cultivateur, soldat au 43e rĂ©giment d'infanterie, mort des suites de ses blessures le Ă  HĂ©nu (Pas-de-Calais), dĂ©corĂ© de la MĂ©daille militaire et de la Croix de guerre ou encore les trois frĂšres Abalea dont deux, François Marie et Jean Marie, sont morts le mĂȘme jour au mĂȘme endroit (le Ă  Bailleul-Sir-Berthoult (Pas-de-Calais) alors que le troisiĂšme, Guillaume Marie, est mort le , donc aprĂšs l'armistice, Ă  Huy en Belgique[81].

    L'Entre-deux-guerres

    Le monument aux morts de Plouénan est inauguré le [82].

    L'église paroissiale et la Grande Rue de Plouénan vers 1920 (carte postale).

    Un vélodrome existait à Plouénan : des courses cyclistes y étaient réguliÚrement organisées, par exemple le [83]. Un club sportif, l'"Union sportive plouénanaise", qui y organisait des courses et des spectacles, possédait aussi une section football[84].

    Dessin représentant des chevaux de Plouénan (Le Monde illustré du 19 avril 1873).

    PlouĂ©nan Ă©tait un centre important d'Ă©levage bovin et chevalin, comme le montre par exemple le concours du syndicat d'Ă©levage du canton de Saint-Pol-de-LĂ©on organisĂ© dans la commune le (« preuve Ă©loquente du progrĂšs constant de l'Ă©levage dans notre rĂ©gion oĂč les cultivateurs, malgrĂ© la prĂ©dominance de l'Ă©levage chevalin et de la culture des primeurs, ne dĂ©laissent pas pour autant l'Ă©levage des bovins », notamment de la race armoricaine, Ă©crit le journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest[85] ou encore comme le rappelle le maire, Hamon Moal, Ă  l'occasion du concours agricole de bovins et de chevaux (des traits bretons principalement) organisĂ© Ă  PlouĂ©nan le [86]. Les Ă©leveurs plouĂ©nanais de chevaux remportĂšrent de nombreux prix aux diffĂ©rents concours agricoles organisĂ©s dans la rĂ©gion, mais aussi Ă  Paris[87].

    L'inauguration de l'arrivĂ©e de l'Ă©lectricitĂ© Ă  PlouĂ©nan donne lieu Ă  une grande fĂȘte organisĂ©e le [88]. AntĂ©rieurement deux minotiers avaient installĂ© dĂšs 1921 de petites usines Ă©lectriques, l'une au moulin de Tromanoir qui permettait d'alimenter le bourg en Ă©lectricitĂ©, l'autre au moulin de PonthĂ©on qui desservait ce hameau « qu'habitent surtout des vanniers »[89].

    En 1931 également, « étant donné l'importance qu'acquiert la gare de Plouénan, notamment au point de vue de l'exportation des primeurs », d'importants travaux d'aménagement sont décidés concernant le bùtiment (notamment installation de l'électricité et du téléphone) et le prolongement d'une voie de débord[90].

    Une société coopérative agricole, dénommée "La FermiÚre" est constituée le ; son objet est « la manipulation et la vente de tous produit agricoles » : son siÚge est fixé à Kerlaudy en Plouénan[91].

    La Seconde Guerre mondiale

    En 1942 une rafle des Juifs se dĂ©roula Ă  PlouĂ©nan : Benjamin SĂ©galler et sa femme Ella durent quitter leur petite maison de KerlĂ©verien, au sud-est du bourg, emmenĂ©s vers le camp de concentration d'Auschwitz via le camp de Drancy[92] par les gendarmes locaux en abandonnant tout derriĂšre eux. Ils auraient pu passer en Angleterre grĂące Ă  des amitiĂ©s lĂ©onardes, mais ils refusĂšrent pour ne pas abandonner leur chien. La mĂȘme annĂ©e vit l'arrestation et la dĂ©portation du locataire du chĂąteau qui avait hĂ©bergĂ© des aviateurs.

    Le monument aux morts de Plouénan porte les noms de 5 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[81].

    Roger Bothuan, nĂ© le Ă  PlouĂ©nan, directeur de l'Ă©cole du TrĂ©as, fut membre sous le pseudonyme de "Nestor" du rĂ©seau de rĂ©sistance "Alliance" dans le secteur de GuissĂ©ny-Plouescat entre juillet 1942 et septembre 1943 ; il fut fusillĂ© par les nazis le Ă  Brest[93]. Marcel Rochemulet, rĂ©sistant FFI, fut tuĂ© par des officiers allemands qui s'Ă©taient dĂ©guisĂ©s en soldats amĂ©ricains le et deux autres rĂ©sistants de PlouĂ©nan, Jean Le Gall (nĂ© en 1914) et Alain BĂ©cam (nĂ© en 1921), furent tuĂ©s dans les combats qui s'ensuivirent et qui firent une vingtaine de morts parmi les soldats allemands le mĂȘme jour[94].

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    Deux soldats originaires de Plouénan sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine et deux pendant la Guerre d'Algérie [81].

    L'incendie du 12 août 2021

    Le soir du un incendie ravage l'entreprise de fournitures agricoles Le Gall-Corre Ă  PlouĂ©nan : l'effondrement de la toiture en amiante a libĂ©rĂ© des fibres qui se sont mĂȘlĂ©es au panache toxique qui s'est Ă©levĂ© dans les airs pendant plusieurs heures ; parmi les marchandises parties en fumĂ©e, cent tonnes d'engrais soluble (composĂ©s d'azote, de phosphore et de potassium) , du nitrate de chaux , des bĂąches agricoles en polyĂ©thylĂšne, etc.. La prĂ©fecture du FinistĂšre a interdit la consommation des produits agricoles provenant d'un rayon de 3 km autour de l'entreprise[95].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Parvis de l'église dédié au maire Yves Autret (1983-2007) à Plouénan.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mai 1945 mars 1977 François Prigent MRP puis
    CD puis
    UDF-CDS
    Commerçant, négociant en grain, minotier
    SĂ©nateur du FinistĂšre (1978 → 1980)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Saint-Pol-de-LĂ©on (1949 → 1985)
    mars 1977 mars 1983 Jean-Claude Rohel RI puis
    UDF-PR
    Enseignant
    DĂ©putĂ© de la 4e circonscription du FinistĂšre (1974 → 1978)
    mars 1983 mai 2007[97]
    (décÚs)
    Yves Autret DVD Horticulteur
    juin 2007[98] en cours Aline Chevaucher UMP-LR Enseignante retraitée
    ConseillĂšre dĂ©partementale du canton de Saint-Pol-de-LĂ©on (2015 → )

    Monuments

    Un inventaire du patrimoine immobilier a été réalisé en 1985 par le service régional.

    ChĂąteau et manoirs

    • ChĂąteau de Kerlaudy (XVe siĂšcle, reconstruit entre 1750 et 1770 par le comte Michel Joseph du Dresnay[Note 24], gouverneur du Minihy de LĂ©on. À une Ă©poque, rĂ©sidence de François Julien du Dresnay des Roches, qui fut gouverneur des Mascareignes (ensemble d'Ăźles de l'ocĂ©an Indien), il fut vendu par le pouvoir rĂ©volutionnaire Ă  un Drouillard, ancĂȘtre de Pierre Drouillard, sĂ©nateur en 1894 aprĂšs avoir Ă©tĂ© maire de Saint-Pol-de-LĂ©on, puis de Roscoff (la famille Drouilllard prit Ă  partir de 1864 le nom "Drouillard de La Marre", du nom d'une terre qu'elle possĂ©dait Ă  Saint-Domingue, Ă  la demande de Suzanne Drouillard, veuve de Nicolas Drouillard, Ă©lu dĂ©putĂ© en 1846, mais invalidĂ©, qui Ă©taient les parents de Pierre Drouillard). Les murs, les souches de cheminĂ©es et l'escalier sont d'Ă©poque, malgrĂ© la disparition d'une bonne partie de la toiture car le chĂąteau a longtemps Ă©tĂ© laissĂ© Ă  l'abandon. Durant la Seconde Guerre mondiale, le chĂąteau fut occupĂ© par les Allemands. Les bois qui entouraient l'Ă©difice ont disparu. Seule reste ar vali, c'est-Ă -dire l'allĂ©e qui elle aussi Ă©tait bordĂ©e de grands arbres et ayant donnĂ© son nom Ă  « Pen ar vali » ancien nom de l'emplacement appelĂ© aujourd'hui Kerlaudy. Kerlaudy ne dĂ©signait autrefois que le chĂąteau. Le nom de Pen ar Vali n'est plus utilisĂ© aujourd'hui. Les derniĂšres boiseries ont Ă©tĂ© vendues pour restaurer le chĂąteau de Hautefort en Dordogne, endommagĂ© par l'incendie du . RachetĂ© en 2014 par un propriĂ©taire privĂ©, le chĂąteau est en voie de restauration ; il a Ă©tĂ© retenu par StĂ©phane Bern dans le cadre de la Mission Patrimoine 2021 (Loto du patrimoine).
    • Imposantes Ă©curies et communs du chĂąteau de Kerlaudy (XVIIIe avec les restes du jardin exotique.
    • Manoirs[38]. :
      • Manoir du Carpont (XVe siĂšcle).
      • Manoir de Gamer (XVe siĂšcle) fut dĂ©truit par un incendie. La chapelle et le colombier ont disparu.
      • Manoir de Keranguen (XIVe-XVe siĂšcle)
      • Manoir de Kerbic (XVe siĂšcle), dont le beau porche est toujours visible de la route.
      • Manoir de Kerellon ou ancien presbytĂšre
      • Manoir de Kerever (XVe siĂšcle)
      • Manoir de Kerfaven (XVIIe siĂšcle)
      • Manoir de Kerouchen dĂ©moli dans les annĂ©es 1960
      • Manoir de Kervellec (XIVe siĂšcle)
      • Manoir de Koat-ar-c'housket (1516), qui dĂ©pendait du chĂąteau de Kerlaudy. Converti en deux fermes, dĂ©moli dans les annĂ©es 1980 et reconstruit en habitation avec rĂ©utilisation des pierres.
      • Manoir de Lanneunet, qui dĂ©pendait Ă©galement du chĂąteau de Kerlaudy.
      • Manoir de Lannuzouarn (XIVe siĂšcle).
    Le manoir de Lesplouénan et sa chapelle.
      • Manoir de LesplouĂ©nan (XVe-XVIe siĂšcle) : Berceau de la famille de LesplouĂȘnan, blasonnant "d'argent Ă  un arbre de sinople", possĂ©dĂ© par mariage par la famille de Pontantoull, dont Jean, Sieur de LesplouĂ©nan en 1444, ce manoir construit au 1er quart du XVIe sur un plan originel en "T", se compose de deux corps de logis en Ă©querre, avec Ă  l'angle des bĂątiments une large tourelle d'escaliers gothique Ă  6 pans coupĂ©s, au plafond Ă  dalles rayonnantes tournant sur noyau.
      • Manoir de Meskouezel, avec un corps de logis du XVIIe siĂšcle.
      • Manoir de Messelou avec un corps de logis du XVIe siĂšcle.
      • Manoir de Mestiniou (XVIe siĂšcle),
      • Manoir du Mouster (XVe siĂšcle), avec sa chapelle Saint-GrĂ©goire disparue
      • Manoir de Pennaneac'h : C'Ă©tait dĂšs le XVe siĂšcle le plus riche manoir de la paroisse. Il est situĂ© entre Pont-Éon et Lopreden. En 1780, il Ă©tait dĂ©jĂ  devenu une ferme tenue par Anne le Saint. (voir ci-dessus "Histoire" et ci-dessous "CĂ©lĂ©britĂ©s locales"). L'ensemble des bĂątiments en trĂšs mauvais Ă©tat a Ă©tĂ© restaurĂ© pour devenir une maison d’habitation dans les annĂ©es 1990 et suivantes. Il restait des murs d’un mĂštre d’épaisseur et plus, un puits et les restes d’un vieux four Ă  pain

      • Manoir du Rest (XVIe-XVIIe siĂšcle) avec sa fontaine.
      • Manoir de Traonglezon (XVe siĂšcle) dans la vallĂ©e du GlĂ©zon ancien nom de la riviĂšre l'Horn (selon l'abbĂ© Feutren)
      • Manoir de TrĂ©veil (XVe siĂšcle).
      • Manoir de Tromanoir (XVIIe siĂšcle) rĂ©cemment restaurĂ©, avec ajout d'une annexe contemporaine.
      • Manoir de Traonruvilly (XVe siĂšcle), la chapelle se trouvait dans le champ appelĂ© "Park-ar-Chapel".
    • Le chĂąteau de Kerlaudy
      Le chĂąteau de Kerlaudy
    • Manoir du Carpont (XVe siĂšcle).
      Manoir du Carpont (XVe siĂšcle).
    • Manoir de LesplouĂ«nan
      Manoir de Lesplouënan
    • Les Ă©curies et le jardin exotique
      Les Ă©curies et le jardin exotique
    • Manoir du Mouster
      Manoir du Mouster

    Église, chapelles et oratoires

    L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre.
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre : la façade (vue partielle).
      L'église paroissiale Saint-Pierre : la façade (vue partielle).
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre : cĂŽtĂ© sud.
      L'église paroissiale Saint-Pierre : cÎté sud.
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre : cĂŽtĂ© nord, le cimetiĂšre et le calvaire.
      L'église paroissiale Saint-Pierre : cÎté nord, le cimetiÚre et le calvaire.
    Triptyque : "Saint François d'Assise reçoit les rÚgles du Seigneur"[102] (Gilloup, milieu XVIIIe), "Le Christ au jardin des oliviers" (Guilloup, 1734)[103], "La donation du Rosaire" (Robinaut, 1831)[104] (tableaux exposés dans la chapelle Notre-Dame de Kerellon).
    • Chapelle Notre-Dame de Kerellon (XVIIe siĂšcle) Ă©difiĂ©e en bordure de l'ancienne voie romaine venant du Faou ; en forme de croix latine, elle fut diminuĂ©e entre 1897 et 1900 par Ernest Le Guerranic[38]. La chapelle est reliĂ©e Ă  l'Ă©glise par le « Streat ar bara Biniguet » (rue du Pain bĂ©nit). Une autre rue trĂšs connue de PlouĂ©nan c'est la "Bali Sant" ou "AllĂ©e des Saints" (rue de Balyzan) ; cette chapelle possĂšde plusieurs tableaux rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy dont "L'Assomption de la Vierge" de Robinaut[105] et ceux illustrĂ©s par les photographies ci-jointes ;
    • Chapelle Notre-Dame de Kerellon : vue extĂ©rieure.
      Chapelle Notre-Dame de Kerellon : vue extérieure.
    • Chapelle Notre-Dame de Kerellon : vue intĂ©rieure.
      Chapelle Notre-Dame de Kerellon : vue intérieure.
    • Tableau "Agonie du Christ au jardin des oliviers" de Luc Guilloup (1734) dans la chapelle Notre-Dame de Kerellon.
      Tableau "Agonie du Christ au jardin des oliviers" de Luc Guilloup (1734) dans la chapelle Notre-Dame de Kerellon.
    • Tableau "Les Ăąmes du purgatoire" d'Étienne-BarthĂ©lĂ©my Garnier (1835) dans la chapelle Notre-Dame de Kerellon.
      Tableau "Les Ăąmes du purgatoire" d'Étienne-BarthĂ©lĂ©my Garnier (1835) dans la chapelle Notre-Dame de Kerellon.
    • Tableau "La donation du Rosaire" de Robinaut (1831) dans la chapelle Notre-Dame de Kerellon.
      Tableau "La donation du Rosaire" de Robinaut (1831) dans la chapelle Notre-Dame de Kerellon.

    Une fontaine se trouve à proximité de la chapelle.

    • La fontaine prĂšs de la chapelle Notre-Dam-de-Kerellon.
      La fontaine prĂšs de la chapelle Notre-Dam-de-Kerellon.
    • Fontaine de Kerellon : statue de Notre-Dame-de-Kerellon.
      Fontaine de Kerellon : statue de Notre-Dame-de-Kerellon.
    • Chapelle Notre-Dame de LesplouĂ«nan : XVIe. Reconstruite et raccourcie en 1869. DĂ©saffectĂ©e elle n'accueille plus les cultes mais conserve son clocher dĂ©pouillĂ© en 1941 de sa cloche de bronze. Son autel orne aujourd'hui la chapelle Notre-Dame de KĂ©rellon. Le blason de Pontantoull, propriĂ©taire en 1427 ; blasonnant "au semis d'hermines au sautoir de gueules" orne le pignon ouest, surmontĂ© de la devise du manoir, "non force". Sur la porte latĂ©rale figurent 3 Ă©cussons frustes, jadis peints. La pietĂ  a Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e vers 1960 et orne l'oratoire Ă  trois niches de Mengleuz Ă  PlouĂ©nan ;
    • Chapelle de LesplouĂ«nan.
      Chapelle de Lesplouënan.
    • D'autres chapelles ont existĂ© par le passĂ© et sont dĂ©sormais disparues[38] :
      • Chapelle Notre-Dame-de-LocprĂ©den (dĂ©diĂ©e Ă  saint Brandan, ancien prieurĂ© bĂ©nĂ©diction dĂ©pendant de l'abbaye Saint-Mathieu d Fine-Terre, dĂ©labrĂ©e et vendue pendant la RĂ©volution française) ;
      • Chapelle Saint-Jean de PontĂ©on (construite par la famille de Lannuzouarn) ;
      • Chapelle Saint-Goulven ;
      • Chapelle du Mouster (il n'en subsiste aucune trace) ;
      • Chapelle Saint-Gouesnou (elle avoisinait le manoir du Rest et on y cĂ©lĂ©brait un pardon assez frĂ©quentĂ©) ;
      • Chapelle Saint-Yves (situĂ©e jadis au passage de la Corde). Cet endroit s'appelle le Treiz ;
    • Oratoire de l'Ă©toile de Kerlaudy : il sert d'Ă©crin Ă  une statue de la Vierge Marie placĂ©e lĂ  en souvenir de la derniĂšre mission Ă  PlouĂ©nan ;
    • Oratoire de Messelou ;
    • Oratoire de Kerfaven ;
    • Oratoire de Lopreden ;
    • Oratoire du Mengleuz abritant la Vierge Ă  l'Enfant de LesplouĂ«nan.

    Croix, calvaires, cénotaphes

    • Monument aux morts des guerres
    • Calvaire de Lanvaden qui est plutĂŽt un mĂ©galithe christianisĂ©.
    • Calvaire Kroaz-Keranguen ou Kroaz ar Rest (XVIe siĂšcle)
    • Croix de Kroaz-Kerbalanec (XXe siĂšcle)
    • Croix de Golvechou (XXe siĂšcle)
    • Croix de Kerastang ou Kroaz an Bleiz (XIIIe siĂšcle)
    • Calvaire de Kerbiniou (XVe siĂšcle)
    • Croix de Kerdane (1893)
    • Croix de Kerellon
    • Croix de KernĂ©vez (XIXe siĂšcle)
    • Croix de LesplouĂ©nan (XVIe siĂšcle dĂ©pendant du manoir du mĂȘme nom, cette croix au lĂ©ger fĂ»t hexagonal Ă©branlĂ©e par un poids lourd il y a quelques annĂ©es penche toujours un peu

    • Croix du MĂ©nec (1944) Ă©levĂ©e Ă  la suite d'un Ă©vĂ©nement tragique pendant la guerre. (il est relatĂ© sur la croix voir ci-dessous Le croquis de la croix).
    • Croix de l'Ă©glise (1903). La devise mentionnĂ©e sur cette croix « Ar mein a uso, hor feiz a jomo » rĂ©sume tout Ă  fait la fidĂ©litĂ© a toute Ă©preuve des PlouĂ©nanais : « Plus rĂ©sistants que la pierre »
    • Croix de Kroaz-ar-Vilienn (1813), devant « chez PĂ©ron »
    • Croix de Roshamon (1942)
    • Monument aux morts.
      Monument aux morts.
    • Calvaire de l'Ă©glise.
      Calvaire de l'Ă©glise.
    • Kroaz ar Rest.
      Kroaz ar Rest.
    • Calvaire de Kerellon.
      Calvaire de Kerellon.
    • Fontaine de Kerellon.
      Fontaine de Kerellon.

    Autres : lavoir, maisons anciennes, moulin, ponts

    • Colombier du Kozti (XVIe siĂšcle) ;
    • Lavoir de Lopreden. « Au hameau de Lopreden, on dĂ©couvre dans un virage un de ces arrangements naturels qui semblent ĂȘtre l'aboutissement d'une longue entente entre l'homme et l'espace qu'il habite. Un groupe de maisons basses, une prairie verte, Ă©tendue entre quatre talus d'aubĂ©pine, deux ou trois arbres, et, par-dessus, le ciel du moment, gris ou rose, pĂąle ou encombrĂ© de nuages ; tout cela ensemble forme un tableau que tout le monde peut goĂ»ter, dont chacun peut jouir » (Keranforest, ) ;
    • La maison du Kosti ;
    • De nombreuses maisons anciennes les plus typiques de la rĂ©gion sont les maisons Ă  Apoteis-taol nommĂ©es ainsi car elles avaient une avancĂ©e oĂč on plaçait toujours la table entourĂ©e d'un banc scellĂ© au mur. La porte restait toujours ouverte, le sol Ă©tait en terre battue ;
    • Le moulin de Milinou, un autre moulin « ar milin koz » se trouvait plus bas jusque dans les annĂ©es 1950. La lĂ©gende rapporte qu'un ancien meunier du "milin koz" vient parfois avec sa jambe de bois hanter les lieux, un sac de farine sur le dos (Son ar Milinou) ;
    • Moulin Ă  eau de Ponteon ;
    • Banc de Kerlaudy fait partie de l'invite du chĂąteau. À ses deux extrĂ©mitĂ©s il Ă©tait prolongĂ© par deux Ă©chaliers ;
    • Ferme de Prat Lochouarn : elle n'a pas rĂ©sistĂ© aux intempĂ©ries peu aprĂšs l'inventaire de 1985 ;
    • Fontaine de Kerlaudy ;
    • Pont de chemin de fer sur la PenzĂ© maritime est Ă  cheval entre PlouĂ©nan et Henvic. De nos jours, la vitesse des trains y est limitĂ©e Ă  25 Ă  l'heure. Les jours de vent favorable, le bruit du passage du train sur le pont s'entend jusqu'Ă  Kerlaudy. Il a Ă©tĂ© conçu par Gabriel Lebrun IngĂ©nieur constructeur Ă  Creil et rĂ©alisĂ© en 1882. La technologie choisie fut celle du fer puddlĂ©. Elle utilisait un matĂ©riau impossible Ă  souder donc assemblĂ© par des rivets. La pose d'un rivet chauffĂ© au rouge nĂ©cessitait la participation de quatre compagnons. Il reste peu de constructions en service en France utilisant cette technologie Ă  part la Tour Eiffel construite plus tard ;
    • Le pont de Prat Allouet avec la ligne passant au-dessus d'un chemin creux et sinueux exactement comme lors de l'ouverture de la ligne le ;
    • Pont routier de PenzĂ© ;
    • Pont de la Corde fait la jonction sur la PenzĂ© avec la 4 voies venant de Morlaix.
    • Fontaine de Kerellon.
      Fontaine de Kerellon.
    • La fontaine de Kerlaudy.
      La fontaine de Kerlaudy.
    • Banc de Kerlaudy.
      Banc de Kerlaudy.
    • Le pont de Prat Allouet.
      Le pont de Prat Allouet.
    • Lavoir restaurĂ© sur la rive gauche de la ria de la PenzĂ©.
      Lavoir restauré sur la rive gauche de la ria de la Penzé.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[106]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[107].

    En 2020, la commune comptait 2 539 habitants[Note 26], en augmentation de 1,52 % par rapport Ă  2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 5242 4902 8202 5802 9973 1813 1983 2803 068
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 8742 9252 9402 8792 8752 9052 8272 8132 761
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6802 8302 8792 6662 8912 8062 7352 6772 634
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    2 6382 6422 5812 5102 3562 3812 4132 4222 517
    2018 2020 - - - - - - -
    2 5202 539-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[108] puis Insee Ă  partir de 2006[109].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Évolution du rang dĂ©mographique

    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[110] 1975[110] 1982[110] 1990[110] 1999[110] 2006[111] 2009[112] 2013[113]
    Rang de la commune dans le département 56 60 78 84 88 91 91 90
    Nombre de communes du département 286 283 283 283 283 283 283 283

    En 2017, PlouĂ©nan Ă©tait la 91e commune du dĂ©partement en population avec ses 2 510 habitants (territoire en vigueur au ), derriĂšre Camaret-sur-Mer (90e avec 2 543 habitants) et devant Guiclan (92e avec 2 490 habitants).

    Économie

    Petite ferme dans les artichauts.

    Agriculture

    MalgrĂ© la disparition des talus entourant autrefois la moindre petite parcelle de terre, il y a encore de nombreux champs d'artichauts autour des petites fermes. Les artichauts sont des plantes vivaces qui repartent chaque annĂ©e de la souche, mais en 1963, annĂ©e oĂč des glaçons sont apparus sur la PenzĂ© ils ont Ă©tĂ© complĂštement dĂ©truits. Les choux-fleurs (bricoli) sont Ă©galement trĂšs prĂ©sents Ă  PlouĂ©nan. Il y a quelques annĂ©es, la rĂ©colte Ă©tait transportĂ©e (en vrac) dans des vĂ©hicules, le rangement Ă©tait particuliĂšrement soignĂ© et il n'y avait jamais de perte sur la route. De nos jours, il se fait en cageots dans le champ.

    Enseignement

    • L'Ă©cole privĂ©e Notre-Dame-de-Kerellon.
      L'école privée Notre-Dame-de-Kerellon.

    Loisirs

    Fest-noz de Kepelledro en 2013.
    • FĂȘte communale : 2e dimanche de mai
    • Pardon de Kerellon : le
    • PĂȘche en mer et en riviĂšre, Ă©quitation, randonnĂ©e.
    • Ornithologie sur les rives de la PenzĂ©
    • Le Mille Club
      Le Mille Club
    • La Maison du Filet BrodĂ©
      La Maison du Filet Brodé

    Le Cristal

    Entrée de la salle

    Salle de spectacles et concerts inaugurĂ©e en 1993, elle peut accueillir 1 400 spectateurs au maximum et dispose de cinq salles et d'Ă©quipements polyvalents. Elle a accueilli :

    Tableaux représentant Plouénan

    • Christian de Marinitsch : Les commĂšres de PlouĂ©nan (1893)[114].

    Personnalités liées à la commune

    Artistes contemporains
    • Bernard Dilasser - Écrivain nĂ© en 1958 et auteur de Fugue, Le prince des VasiĂšres, La scĂšne du grenier, Au milieu d'un champ de seigle, Exode, La mort d'ActĂ©on, L'Incendie, Jonas, Premier amour, DerniĂšres Pierres et autres ouvrages. Bernard Dilasser vit toujours Ă  PlouĂ©nan.
    • Sylvette Herry, nom de scĂšne Miou-Miou, actrice dont la grand-mĂšre habitait au Traon-Hir, au nord-est du bourg entre la nationale et Kerlaudy, dans une modeste ferme en pierre de schiste aujourd'hui dĂ©molie et remplacĂ©e par une construction neuve.
    • Per-Mari Mevel, Ă©crivain bretonnant qui habitait une petite maison dans la prairie prĂšs de la rive au Milinou. Il a collaborĂ© avec Naig Rozmor Ă  la rĂ©alisation de piĂšces de thĂ©Ăątre. Il a Ă©crit Ar brezoneg dre an treuzviezadennou (contrepĂšteries).
    • Mona Jaouen, chanteuse d'inspiration bretonne dont le pĂšre fut longtemps sacristain et chanteur Ă  l'Ă©glise de PlouĂ©nan.
    Personnages historiques
    • Anna Pennanneac'h (du nom de la ferme d'oĂč elle Ă©tait originaire et de son vrai nom « Anne Le Saint »), guillotinĂ©e Ă  l'Ăąge de 46 ans en compagnie du recteur de PlouĂ©nan, au « plateau de la dĂ©esse » Ă  Quimper le 29 fructidor de l'an II.
    • François Julien du Dresnay des Roches, nĂ© Ă  Kerlaudy le , gouverneur des Mascareignes Ă  partir de 1768. Il Ă©tait le frĂšre de celui qui a fait bĂątir le chĂąteau actuel. Il Ă©crit : « On compte Ă  l'Isle de France 19 000 Ă  20 000 Noirs seulement employĂ©s Ă  la culture des terres. Il en faudrait 20 000 de plus »[115]. Il indique aussi que la prĂ©fĂ©rence des colons va aux Noirs de GuinĂ©e ou du Mozambique, ceux de Madagascar Ă©tant jugĂ©s « mous, paresseux, inaptes et sujets Ă  aller marron »[116].
    • Louis Ambroise, marquis du Dresnay, colonel de l'armĂ©e royale et directeur des haras du LĂ©on, qui partit de Kerlaudy pour Jersey et courageusement Ă  la tĂȘte de son rĂ©giment d'Ă©migrĂ©s participa au dĂ©barquement des Ă©migrĂ©s Ă  Quiberon de 1795 pour tenter d'arrĂȘter l'ardeur de la terreur rĂ©volutionnaire qui sĂ©vissait mĂȘme jusqu'Ă  PlouĂ©nan. Beaucoup d'hommes de son rĂ©giment furent faits prisonniers et furent parmi les 950 fusillĂ©s aprĂšs passage devant la commission, mais Louis Ambroise rĂ©ussit Ă  s'Ă©chapper. Il est mort en exil Ă  Londres en 1798.
    Figures locales
    • RenĂ© de Soyer, dernier locataire du chĂąteau qui cachait des aviateurs Ă  Kerlaudy, fut emmenĂ© en 1942 par les Allemands en dĂ©portation oĂč il mourut du typhus. Depuis ce jour, le chĂąteau est vide, personne ne s'en est prĂ©occupĂ©, la porte est restĂ©e entr'ouverte comme aprĂšs un dĂ©part prĂ©cipitĂ©, dans l'attente de l'improbable retour de l'habitant.
    • Marcel Grall, dernier de la lignĂ©e des sabotiers de PlouĂ©nan.
    • Paul Gabriel TĂ©lĂ©maque, esclave d'environ dix huit ans embarquĂ© au printemps 1757 de GuinĂ©e par Henri Perkiril, capitaine du navire irlandais Le Cumberland (en). DĂ©livrĂ© par le lieutenant de frĂ©gate Pierre François Melinaut Beauregard, capitaine corsaire du navire brestois La Sauterelle, il est confiĂ© par celui-ci le au recteur de PlouĂ©nan, Thomas Haouel. LogĂ©, instruit, soignĂ© par ce dernier, il est baptisĂ© le , son parrain Ă©tant le vicaire Paul Gabriel Mesguen et sa marraine Marguerite Gibra[117]. Il ne fit sa premiĂšre communion qu'Ă  l'Ă©piphanie 1760.
    Autres

    Yvonne Reungoat (1945- ), religieuse française.

    Bibliographie

    • Jen-Yves Le Goff, ChĂąteaux et manoirs du canton de Saint-Pol-de-LĂ©on, (SociĂ©tĂ© finistĂ©rienne d’histoire et d’archĂ©ologie)
    • Henri PĂ©rennĂšs, Plouenan - Notice sur la paroisse, (Ă©dition originale de 1941 avec de nombreux croquis des anciens manoirs)
    Plouenan - Notice sur la paroisse (1941).
    • Louis Le Guennec, Études faites dans tout le dĂ©partement. Notes sur PlouĂ©nan et l'ensemble des communes du FinistĂšre consultables aux Archives dĂ©partementales.
    • NoĂ«lle Hamon, MĂ©moire de DiplĂŽme d’Études SupĂ©rieures de GĂ©ographie sur le LĂ©on, FacultĂ© des Lettres de Rennes,
    • AbbĂ© Livinec, « Bro Leon sous la terreur », par le recteur de PlouĂ©nan en 1910
    • Lan Inizan, Emgann Kerguidu,
    • Keranforest« Pierres et Paysages »,
    • Dominique de Lafforest, Carnet du Tro-Breiz. Notes d'un pĂšlerin,
    • D. Appriou et E. Bozellec, ChĂąteaux et manoirs en baie de Morlaix,
    • base MĂ©rimĂ©e de la DRAC
    • F.Kerlirzin "Plouenan guide pratique du patrimoine"
    • Jean Donval "Pour des prunes"
    • Youenn Roussel :"Louis Le Grand Du Quelennec"
    • AndrĂ© Le Saout :"Vie et Mort d'un tumulus en pays Leonard"
    • François Tonnard : 200 ans d'histoire Ă  PlouĂ©nan, mairie de PlouĂ©nan, 2004.
    • Paca Cadiou : " Allez les verts !" et "Gagner ça les verts". Paca est considĂ©rĂ© comme le meilleur vainqueur du tir Ă  la corde ! (source: FĂȘte du terroir).
    • Corinne Boureau: "TĂ©lĂ©maque, esclave en Bretagne"

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Pierre Mélissant, baptisé le à Brest, paroisse des Sept-Saints.
    8. Personnes en Ăąge de communier.
    9. Claude Gabriel Bolloré de Kerbalanec, né le à Plouénan, décédé le à Saint-Pol-de-Léon.
    10. Jean François Bolloré de Kerbalanec, né le à Carantec, décédé le 20 pluviÎse an XII () à Kerjénétal en Plouvorn.
    11. Louis du Dresnay, né le à Saint-Pol-de-Léon, décédé le à Londres.
    12. Louis Le Saout, né le à Plouénan, décédé le à Plouénan.
    13. Ambroise le Rouge de Lusunan, né le au manoir de Lesplouénan, décédé le à Plouénan.
    14. Jean Augustin Salaun, chevalier de Kertanguy, né le à Saint-Pol-de-Léon, page du Roi, puis sous-lieutenant au régiment de Quercy-Cavalerie, puis au Régiment Royal-Normandie cavalerie (démissionnaire en 1789), baron d'Empire, colonel des Gardes nationales en 1816, décédé le à Orléans (Loiret).
    15. Vincent Cazuc, né le à Plouénan, décédé le à Plouénan.
    16. Yves Maurice, né le à Guiclan, décédé le à Mingam en Plouénan.
    17. Hippolyte Le Rouge de Lusunan, né le à Sainte-SÚve.
    18. Tugdual de Kermoysan, né le à Morlaix, décédé le à Rennes.
    19. Jean Ollivier, né le à Sibiril, décédé le à Pen ar Feunteun en Plouéanan.
    20. Jean Louis Autret, né le à Plouénan, décédé le au bourg de Plouénan.
    21. François Caër, né le à Plouénan, décédé le au Cosquer en Plouvorn.
    22. Pierre Drouillard de La Marre, né le à Brest, décédé le à Lyon (RhÎne).
    23. Hamon Moal, né le à Saint-Pol-de-Léon, décédé le à Plouénan.
    24. Comte Michel Joseph du Dresnay, né le à Kerlaudy en Plouénan, gouverneur de Saint-Pol-de-Léon et de Roscoff, décédé le à Paris.
    25. Hervé de Lannuzouarn, chanoine et chantre du Léon, conseiller au Parlement de Bretagne.
    26. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Louis Le Guennec, Le FinistÚre monumental. Tome 1 : Morlaix et sa région, Réédition "Les Amis de Louis Le Guennec", 1913 (réédition 1979)
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Sibiril S A - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Plouénan et Sibiril », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Sibiril S A - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Plouénan et Saint-Servais », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Ligne Morlaix-Roscoff. Un état des lieux avant une décision sur son avenir », sur https://www.letelegramme.fr, (consulté le ).
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    21. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    22. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
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