Mespaul
Mespaul [mÉspÉl] est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.
Mespaul | |||||
Mairie de Mespaul. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | FinistĂšre | ||||
Arrondissement | Morlaix | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Haut-Léon Communauté | ||||
Maire Mandat |
Bernard Floch 2020-2026 |
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Code postal | 29420 | ||||
Code commune | 29148 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Mespaulitains | ||||
Population municipale |
932 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 81 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 37âČ nord, 4° 01âČ ouest | ||||
Superficie | 11,48 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Roscoff - Saint-Pol-de-LĂ©on (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-Pol-de-LĂ©on | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : FinistĂšre
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
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GĂ©ographie
Localisation et description
Mespaul est située au sud-ouest de Plouénan, à peu prÚs à mi-chemin entre Plouescat (à l'ouest) et Morlaix (à l'est). La commune appartient au canton de Saint-Pol-de-Léon. Elle est limitrophe de Plouvorn au Sud, Trézilidé à l'Ouest, Tréflaouénan et Plougoulm au Nord-Ouest. Faisant partie du Léon, Mespaul se trouve à une dizaine de kilomÚtres de la Manche.
L'Horn au Nord et à l'Est et le Guillec à l'Ouest vers Sainte-Catherine sont des fleuves cÎtiers servant pour une part de limite communale, avec Plouénan pour le premier cité et avec Trézilidé pour le second nommé. Le finage communal est aussi traversé par un affluent de rive gauche de l'Horn qui sépare le terroir traditionnel de Mespaul de celui de l'ancienne trÚve de Sainte-Catherine.
Mespaul est constituĂ© d'une partie du plateau du LĂ©on qui, sur la commune, culmine Ă 73 mĂštres Ă l'Est de Sainte-Catherine et Ă 72 mĂštres dans la partie sud-est de la commune, situĂ©e sur la rive droite de l'Horn. Les altitudes s'abaissent progressivement vers le nord, le point le plus bas (21 mĂštres) se trouvant Ă la limite nord de la commune Ă l'endroit dans la vallĂ©e de l'Horn Ă l'endroit oĂč celui-ci quitte le territoire communal. Le bourg de Mespaul est vers 56 mĂštres d'altitude ; il est en position relativement centrale au sein du finage communal.
Mespaul prĂ©sente traditionnellement un paysage de bocage avec un habitat rural dispersĂ© en Ă©carts formĂ©s de hameaux et fermes isolĂ©es. ĂloignĂ©e des grandes villes et distante de la mer, la commune n'a guĂšre Ă©tĂ© touchĂ©e par la rurbanisation, sauf aux alentours du bourg et, Ă un degrĂ© moindre, autour de Sainte-Catherine, qui prĂ©sente l'aspect d'un village-rue.
Le bourg de Mespaul est à l'écart des grands axes de circulation et n'est desservi que par des routes secondaires. La D 69, est la route principale qui traverse la commune (elle vient de Landivisiau, via Plouvorn, et va jusqu'à Saint-Pol-de-Léon), mais cet axe sud-nord passe par Sainte-Catherine (une déviation évite la traversée du village), et non par le bourg.
Cadre géologique
Mespaul est au nord-est du domaine structural de la zone de LĂ©on qui constitue un vaste antiforme granitique et mĂ©tamorphique de 70 km sur 30 km orientĂ© NE-SW. PostĂ©rieurement au mĂ©tamorphisme hercynien, se dĂ©veloppe un important plutonisme : le chapelet nord de granites rouges tardifs (ceinture batholitique de granites individualisĂ©e pour la premiĂšre fois par le gĂ©ologue Charles Barrois en 1909[1], formant de Ouessant Ă Barfleur (Aber-Ildut, Carantec, Ploumanac'h, puis Flamanville et Barfleur) un alignement de plutons de direction cadomienne, contrĂŽlĂ© par les grands accidents directionnels WSW-ENE), datĂ©s aux alentours de 300 Ma, correspond Ă un magmatisme permien[2]. L'orogenĂšse hercynienne se termine par la formation de deux accidents crustaux majeurs qui dĂ©calent les granites carbonifĂšres : le dĂ©crochement dextre nord-armoricain (faille de MolĂšne â Moncontour) et le cisaillement senestre de Porspoder-GuissĂ©ny (CPG)[3]. Le plutonisme sur le territoire de Mespaul se traduit par la mise en place du massif de Sainte-Catherine qui se prĂ©sente en feuillets lenticulaires allongĂ©s sur prĂšs de 35 kilomĂštres[4] (depuis la grĂšve de Kerigou en Saint-Pol-de-LĂ©on jusqu'au-delĂ du Drennec[5]). Ce massif encaissĂ© dans le socle mĂ©tamorphique (orthogneiss monzogranitique de PlouĂ©nan dont la direction des plis conditionne l'allure gĂ©nĂ©rale du massif) du flanc sud de l'antiforme, forme une succession discontinue de bosses monadnocks qui dominent le riche plateau limoneux du Haut-LĂ©on. « Câest un massif leucogranitique Ă©quant trĂšs Ă©voluĂ© (> 72 % SiO2) Ă microcline, albite, quartz, muscovite, parfois biotite, avec tourmaline et bĂ©ryl, considĂ©rĂ© comme trĂšs tardif dans lâhistoire magmatique du LĂ©on[6] ». Le granite est caractĂ©risĂ© surtout par la cristallisation de nombreuses petites plages de tourmaline noirĂątre qui, par contraste, renforcent sa blancheur. Selon sa mise en place, il prĂ©sente quatre faciĂšs gĂ©ochimiques principaux[7]. Cette venue du leucogranite Ă tourmaline de Sainte-Catherine est associĂ©e au fonctionnement de la faille de Porspoder[8].
Les monuments de la rĂ©gion montrent que le granite de Sainte-Catherine a fourni de belles pierres de taille mais, mieux encore, s'est prĂȘtĂ© aussi Ă la sculpture. Les Ă©difices ayant fait appel Ă ce granite (par exemple, le porche de la façade de la cathĂ©drale de Saint-Pol-de-LĂ©on la partie sommitale de la flĂšche de Notre-Dame du Kreisker Ă Saint-Pol-de-LĂ©on [reconstruite depuis en utilisant un autre granite] ou encore le chĂąteau de Kerjean [mais lĂ aussi un autre granite a Ă©tĂ© utilisĂ© lors de sa restauration])[9], sont essentiellement inclus dans une zone de contour piriforme qui correspond aux affleurements du granite lui-mĂȘme[10], jalonnĂ©s par plusieurs dizaines de carriĂšres dont la plupart sont abandonnĂ©es et parfois mĂȘme entiĂšrement comblĂ©es[7].
Touristiquement, les principaux aspects de la gĂ©ologie de la rĂ©gion peuvent ĂȘtre abordĂ©s au cours de promenades gĂ©ologiques qui permettent d'observer sur un espace rĂ©duit des roches d'Ăąge et de nature diffĂ©rents, tĂ©moins de phĂ©nomĂšnes gĂ©ologiques d'ampleur (magmatisme, tectogenĂšse, mĂ©tamorphisme, Ă©rosionâŠ)[11].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[13].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[16] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[17] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Sibiril S A », sur la commune de Sibiril, mise en service en 1988[18] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[19] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 923,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[20]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et Ă 15 km[21], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[22], Ă 11,2 °C pour 1981-2010[23], puis Ă 11,5 °C pour 1991-2020[24].
Urbanisme
Typologie
Mespaul est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [25] - [26] - [27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roscoff - Saint-Pol-de-Léon, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[28] - [29].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (97,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (41,8 %), terres arables (32,7 %), prairies (22,2 %), zones urbanisĂ©es (3,3 %)[30].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[31].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Mezpaul en 1426.
Mespaul vient de maez (« champ ouvert » en breton) et de Paul AurĂ©lien, patron de la paroisse (premier Ă©vĂȘque du pays du LĂ©on)[32].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Visitant Mespaul en 1927, le chanoine PĂ©rennĂšs et l'abbĂ© Bellec remarquĂšrent, non loin de la chapelle Sainte-Catherine, au lieu-dit « LannĂ©ir », gisant dans le fossĂ© sur le bord de la route (une ancienne voie romaine[33]), un fragment de pierre paraissant porter des lettres gravĂ©es. « C'Ă©tait une pierre de 0m22 de hauteur et 0m29 de rayon. Avant d'ĂȘtre mutilĂ©e, elle devait avoir, ainsi que le monument 0m60 de diamĂštre. (...) La trouvaille Ă©tait sans conteste un fragment de borne romaine, l'inscription Ă©tant visible : "MANICVS AXVMVS TRI POTEST" ("Germanicus maxumus tribunicia potestate") ». Cette inscription daterait du IIIe siĂšcle, l'expression Germanicus Maximus se rencontrant sous le rĂšgne de Maximin Ier le Thrace[34].
- Un lec'h dĂ©couvert Ă Mespaul en 1927 par le chanoine PĂ©rennĂšs (journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest du .
- Extrait d'un article du journal L'Ouest-Ăclair du dĂ©crivant la pierre d'apparence phallique de Mespaul situĂ©e prĂšs de l'emplacement de l'ancienne Ă©glise et le peulven de Croas-Koffec.
Ce déchiffrement est incorrect car il ne prend pas en compte les lettres TRI POTEST. Cette inscription est répertoriée dans le Corpus Inscriptionum Latinarum et reconstituée comme suit [Ti(berius) Claudius Drusi] / [f(ilius) Caesar Augustus] / [Ge]RMANICVS PO[nti]/[fex m]AX<i=U>MVS TRI[bu]/[nici]AE POTEST[atis V] / [imp(erator) XI p(ater) p(atriae) co(n)s(ul) III] / [designatus IIII]. Le Germanicus ayant le titre de pontifex maximus s'identifie comme l'empereur Claude (41-54), surnommé Germanicus[35].
Moyen Ăge
D'abord trĂšves de Plouvorn, Mespaul et son quartier de Sainte-Catherine sont issus d'un dĂ©membrement de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive de Plouvorn. Mespaul devint une paroisse indĂ©pendante qui dĂ©pendit de l'ancien Ă©vĂȘchĂ© de LĂ©on.
Le manoir de Kergoulouarn est connu depuis la réformation de la noblesse de 1443, date à laquelle il était habité par Yves Kergounouarn (ancien nom que portait cette famille et ce manoir), puis par son fils Yvon de Kergounouarn, à la montre de 1467, à laquelle il déclarait disposer de 120 livres de rente. En 1578 le manoir passa par mariage aux mains d'Ollivier Le Rouge, sieur de Moguérou en Plougonven[36].
Le granite de Sainte-Catherine (un granite clair parsemĂ© de cristaux bleu noir de tourmaline) fut utilisĂ© dĂšs le Moyen Ăge ; il servit aussi Ă construire partiellement le chĂąteau de Kerjean ; il a peu Ă©tĂ© utilisĂ© Ă l'Ă©poque moderne[37].
Ăpoque moderne
Au XVIIe siÚcle, la chùtellenie de Daoudour est subdivisée en deux juridictions : celle de "Daoudour-Landivisiau", dite aussi "Daoudour-Coëtmeur", qui avait son siÚge à Landivisiau et comprenait Plouvorn et ses trÚves de Mespaul et Sainte-Catherine, Plougourvest et sa trÚve de Landivisiau, Guiclan, Saint-Thégonnec, Guimiliau, Lampaul-BodénÚs, Pleyber-Christ, Commana et sa trÚve de Saint-Sauveur, Plounéour-Ménez et pour partie Plouénan ; et celle de "Daoudour-Penzé", qui avait son siÚge à Penzé et comprenait Taulé et ses trÚves de Callot, Carantec, Henvic et Penzé, Locquénolé, Saint-Martin-des-Champs et sa trÚve de Sainte-SÚve[38].
L'existence d'une croix de peste datée de 1626 à Croas ar Vossen laisse supposer une épidémie de peste vers cette date.
Le manoir de Kergoulouarn, rebĂąti vers 1600[39], est vendu au XVIIIe siĂšcle Ă un riche financier de Morlaix, Jacques-Alain de La Marre, puis passe par alliances successives aux mains de la famille Berthou de Kervezio, puis en 1764 de la famille La Bourdonnaye-Montluc[36].
D'autres anciens manoirs sont de nos jours en ruine ou ont disparu comme Coatudavel et CosquĂ©rou. Ces anciennes seigneuries déçues sont entourĂ©es de bois. La famille de Coatudavel, selon Louis Le Guennec aurait fourni un Ă©vĂȘque de Poitiers, Mgr Mathurin Le Ny de Coatudavel, dĂ©cĂ©dĂ© en 1739 (mais cette information est douteuse car on n'en trouve nulle trace par ailleurs) et s'est Ă©teinte en la personne de Louis-Emmanuel Le Ny de Coatudavel, baptisĂ© le Ă Brest, paroisse de Saint-Louis, lieutenant de vaisseau, fait prisonnier lors de l'expĂ©dition de Quiberon en 1795[Note 7] et qui fut fusillĂ© alors qu'il avait Ă peine plus de 18 ans[40]. « Du manoir de Coatudavel (...), je n'ai plus trouvĂ© vers 1900, qu'un amas de dĂ©combres au milieu d'une petite futaie » Ă©crit Louis Le Guennec[41].
La trĂšve de Sainte-Catherine
Comme Mespaul, Sainte-Catherine Ă©tait sous l'Ancien RĂ©gime une trĂšve dĂ©pendant de la paroisse de Plouvorn. Sa chapelle, ancienne Ă©glise trĂ©viale, fut construite Ă lâinitiative des seigneurs de CrĂ©acâh-QuĂ©rault, date du XVe siĂšcle, mais modifiĂ©e les siĂšcles suivants (elle a Ă©tĂ© restaurĂ©e en 1895). Vers 1840, donc aprĂšs la suppression de cette trĂšve, Sainte-Catherine est indiquĂ© comme ayant 470 habitants[42].
Révolution française
Mespaul est Ă©rigĂ© en commune en 1790. En 1791, le curĂ© J. Gougouil ainsi que Moal Ă Sainte-Catherine font partie des prĂȘtres refusant de sâassermenter Ă la Constitution civile du clergĂ©.
Le , quatre gendarmes vinrent arrĂȘter le recteur de Sainte-Catherine ; ils furent assaillis Ă coups de pierres par les paroissiens et l'un d'eux fut griĂšvement blessĂ©[43].
Le manoir de Kergoulouarn est saisi nationalement et acquis par les citoyens René Bazin et de Chamer[36].
Le XIXe siĂšcle
En 1849, pour un total de terres arables de 1 447 hectares, la commune de Mespaul en a 142 cultivĂ©s en froment, 82 en orge, 82 en avoine, 33 en sarrasin, 43 en pommes de terre, 27 en panais, 27 en autres plantes sarclĂ©es, 81 en trĂšfle et luzerne, 27 en lin et chanvre et aucun en jachĂšre ; les prairies naturelles y couvraient 346 ha, les bois 134 ha, les landes (ajonc) et le seigle 67 ha[44]. Selon la mĂȘme source, on recensait Ă Mespaul 228 chevaux (en 1825), 200 bovins (en 1836) et 150 porcs (en 1836).
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Mespaul en 1853 :
« Mespaul (commune formée de l'ancienne trÚve de Plouvorn ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Creach'glas, Kergos, Lescendan, Ceac'hnoalar, Villeneuve, Coatudavel, Kertanguy, Cosquérou. Maison principale : manoir de Kertanguy. Superficie totale 1 158 hectares, dont (...) terres labourables 546 ha, prés et pùturages 124 ha, vergers et jardins 10 ha, bois 67 ha, canaux et étangs 5 ha, landes et incultes 326 ha (...). Moulins : 5 (de Quidan, de Cosquérou, de Hoenner, à eau)? Il y a en Mespaul, outre l'église, les chapelles Saint-Athanase[Note 8] et Sainte-Catherine, qui ont chacune un pardon d'un jour. L'agriculture est florissante en cette commune ; on y cultive beaucoup les plantes sarclées, et notamment la pomme de terre. L'engrais de mer y est employé. On l'achÚte aux communes qui sont plus prÚs de l'Océan [en fait de la Manche]. Pendant l'hiver les femmes, riches ou pauvres, n'ont d(autre occupation que celle de filer ; pendant l'été elles travaillent beaucoup au sarclage des champs. L'usage des grandes journées conserve toute sa vigueur ; par exemple lorsqu'un cultivateur a besoin d'exécuter un grand transport de bois, de goémon, etc.., il appelle à l'aide ses parents et ses voisins, qui accourent travailler avec lui, à charge de revanche. Géologie : granite. On parle le breton[45]. »
La commune est principalement rurale et le dĂ©veloppement agricole fait croĂźtre la population au XIXe siĂšcle. DĂšs le XXe siĂšcle, le nombre d'habitants diminue avec la mĂ©canisation de l'agriculture, qui implique une main-d'Ćuvre moindre.
Lors des Ă©lections municipales de 1896 « la liste rĂ©actionnaire de M. de Kertanguy passe toute entiĂšre avec 150 et 149 voix. La liste rĂ©publicaine obtient de 119 Ă 105 voix » Ă©crit le journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest[46].
La Congrégation religieuse des Filles de la Sainte Vierge de la Retraite de Vannes disposait d'une maison à Mespaul en 1899, y pratiquant notamment l'enseignement[47]
La Belle Ăpoque
L'actuelle Ă©glise paroissiale Saint-Ăloi (saint Ăloi a supplantĂ© saint Alar , saint patron de l'Ă©glise prĂ©cĂ©dente) de Mespaul est construite vers 1900 selon des plans d'Ernest Le Guerranic ; elle remplace une Ă©glise datant du XVIe siĂšcle, dĂ©diĂ©e Ă saint Alar qui Ă©tait situĂ©e quelques centaines de mĂštres plus au nord et dont les pierres furent vendues Ă un antiquaire de Plestin[48]. L'ossuaire du Vieux-Bourg est le dernier vestige encore visible de l'ancien enclos paroissial.
En rĂ©ponse Ă une enquĂȘte Ă©piscopale organisĂ©e en 1902 par Mgr Dubillard, Ă©vĂȘque de Quimper et de LĂ©on en raison de la politique alors menĂ©e par le gouvernement d'Ămile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergĂ©, le recteur de Mespaul, l'abbĂ© Messager, Ă©crit : « Les instructions paroissiales se font toujours ici en breton »[49].
L'inventaire des biens d'église est effectué par le commissaire de police, accompagné de gendarmes, le [50]. La construction d'une école de garçons est décidée en 1907[51].
Une foire fut organisée le premier jeudi de chaque mois dans le village de Sainte-Catherine à partir de janvier 1905[52].
Le pardon de la Saint-Ăloy, fin juin, durait alors trois jours, par exemple celui de 1910[53].
Trois religieuses de la congrĂ©gation de la Sainte Vierge de la Retraite de Vannes habitant Ă Mespaul furent poursuivies en 1912, ainsi que le maire Ălie SalaĂŒn de Kertanguy qui les soutenait, pour reconstitution d'une congrĂ©gation dissoute, mais finalement acquittĂ©es[54].
L'installation d'un service téléphonique à Mespaul est décidée en 1913[55].
La PremiĂšre Guerre mondiale
En novembre 1914 un soldat de Mespaul, Alain Biannic[Note 9], fut dĂ©corĂ© de la MĂ©daille militaire pour avoir sauvĂ© deux officiers au pĂ©ril de sa vie. Ce fait d'armes est longuement dĂ©crit dans le journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest du [56].
Le monument aux morts de Mespaul porte les noms de 46 soldats et marins morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale ; parmi eux un marin (Jean Pleyber) mort en mer lors du naufrage du croiseur cuirassĂ© LĂ©on Gambetta le ; deux soldats (Jean Charles et Yves PĂ©ron) sont morts en Belgique dĂšs aoĂ»t 1914 ; deux sont morts en captivitĂ© en Allemagne (Jean Boulch dĂšs septembre 1914 et Jean Jolivet le , donc aprĂšs l'armistice) ; tous les autres sont dĂ©cĂ©dĂ©s sur le sol français dont, Ă titre d'exemple, François Boulch, prĂȘtre nĂ© Ă Mespaul en 1882, sous-lieutenant au 19e rĂ©giment d'infanterie, tuĂ© Ă l'ennemi le Ă Tahure (Marne)[57], dĂ©corĂ© de la LĂ©gion d'honneur et de la Croix de guerre et Yves Foustoul, canonnier au 28e rĂ©giment d'artillerie de campagne, mort Ă Douaumont le , dĂ©corĂ© de la MĂ©daille militaire et de la Croix de guerre ; parmi eux, trois sont dĂ©cĂ©dĂ©s en 1919, donc aprĂšs la fin de la guerre[58].
L'Entre-deux-guerres
L'élevage des chevaux était alors important à Mespaul, comme en témoigne par exemple la participation de nombreux agriculteurs de la commune à des concours hippiques[59] et notamment au Concours central hippique de Paris[60].
Une coopérative agricole dénommée "La Paysanne" fut créée à Mespaul ; elle existait encore pendant la DeuxiÚme Guerre mondiale[61]. Une autre coopérative agricole, la "Breizad", créée en 1934, a aussi son siÚge social à Sainte-Catherine en Mespaul[62]. Un centre de sélection de pommes de terre de semences,(variété Kam-Melen) est créé en 1926 à Mespaul[63].
En 1929 les habitants de Sainte-Catherine demandent l'installation d'une cabine téléphonique dans leur village « en raison de l'éloignement de toute autre cabine »[64]. Lors des élections municipales de 1929 « la liste de concentration républicaine Montfort est élue en entier contre la liste réactionnaire sortante Person »[65].
Un article de 1932 du journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest indique que le bourg de Mespaul n'est pas encore, Ă cette date, raccordĂ© Ă l'Ă©lectricitĂ©[66].
Une équipe de football, les "Jeunes de Mespaul", dénommée aussi "Olympique de Mespaul", existait dans la commune en 1935[67].
Le pardon de Mespaul Ă©tait organisĂ© chaque annĂ©e le dernier dimanche de juin. Celui de l'annĂ©e 1938 se dĂ©roula le dimanche 26 juin et le journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest Ă©crit : « L'an dernier une foule considĂ©rable accourue des communes environnantes assista Ă ce pardon traditionnel »[68].
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Mespaul porte les noms de 8 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Corentin Prigent, sous-lieutenant, engagé volontaire dans les Forces françaises libres, décédé des suites de ses blessures en Syrie le , décoré de la Croix de Guerre, de la Croix de la Libération et de la Médaille de la Résistance[58].
Politique et administration
Monuments
- L'Ă©glise Saint-Ăloi, reconstruite vers 1900 Ă partir des plans d'Ernest Le Guerranic. Le culte de saint Ăloi s'expliquant par une confusion au Moyen Ăge avec saint Alor, ancien Ă©vĂȘque de Quimper, dont la vie est trĂšs peu connue.
- L'Ă©glise paroissiale Saint-Ăloi.
- Ăglise Saint-Ăloi.
- La chapelle Sainte-Catherine (XVe et XVIIIe siÚcles), ancienne église tréviale de Plouvorn. Datant du XVe siÚcle dans ses parties les plus anciennes, elle est presque entiÚrement reconstruite au XVIIIe siÚcle et restaurée en 1895. Son calvaire est inscrit à l'Inventaire des Monuments Historiques depuis 1997.
- La chapelle Sainte-Catherine (portail).
- La chapelle Sainte-Catherine.
- Chapelle et calvaire Sainte-Catherine.
- Le calvaire de la chapelle Sainte-Catherine.
- Le maĂźtre-autel de la chapelle Sainte-Catherine.
- L'ossuaire du Vieux-Bourg.
- La croix de peste de Croas ar Vossen (elle date de 1626).
- La fontaine de Saint-Anastase[Note 21].
- L'oratoire de Cosquérou.
- Le moulin du C'houenner.
- Ossuaire du Vieux-Bourg.
- Croix de la peste sise Ă Croas ar Vossen.
- Le socle de la croix de peste de Croas ar Vossen.
- Manoir de Creac'h-Quérault.
- La croix de Creac'h-Quérault.
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[70]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[71].
En 2020, la commune comptait 932 habitants[Note 22], en augmentation de 0,87 % par rapport Ă 2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăvolution du rang dĂ©mographique
En 2017, Mespaul était la 186e commune du département en population avec ses 966 habitants (territoire en vigueur au ), derriÚre Trégourez (185e avec 972 habitants) et devant Saint-Jean-Trolimon (187e avec 962 habitants).
Vie locale
- Ăcole primaire privĂ©e Sainte Famille construite il y a plus de 30 ans.
Ăcole qui dispose des classes qui vont de la maternelle jusqu'au CM2
- Salle polyvalente construite dans les années 2000 situé juste devant la mairie.
- Centre aéré construit il y a plusieurs années situé derriÚre la mairie qui accueillent les enfants de 10 à 17 ans.
- Espace multifonctions construit en 2013, utilisé pour les scolaires et qui sert également de Centre aéré pour les plus jeunes pendant les vacances scolaires situé à cÎté de l'école primaire.
- Stade Jean-Autret, utilisé par les clubs de football (Union Sportive Mespaulitaine) une aire de jeux inauguré en 2021 est également disponible.
- Allée Verte, parcours sportif réalisé en 2014.
- Boulangerie " atelier du pain " construit en 2010 situé dans le bourg .
- Restaurant " le galleo " également situé dans le bourg.
- Plusieurs entreprises et dépÎt de transport aide les magasins Local comme la production d'oignons de chou fleur etc.
- Foire de Sainte-Catherine organisĂ©e par les associations de la commune jusqu'en 2012. Chaque annĂ©e Ă la Foire de Sainte-Catherine organisĂ©e en juillet situĂ© Ă 2 km Ă l'ouest du bourg de mespaul. La fĂȘte avait pour thĂšme l'agriculture et les vieux mĂ©tiers avec divers animations.
LĂ©gende
- Louis Le Guennec raconte une lĂ©gende concernant une riche et trĂšs belle hĂ©ritiĂšre de Kergoulaouarn, Juzette, longtemps maltraitĂ©e et mĂȘme un temps sĂ©questrĂ©e par sa belle-mĂšre et sa fille issue d'un premier mariage, Barbe, laide, qu'elle tenta en vain par un subterfuge de faire Ă©pouser Ă la place de Juzette par un riche marquis[36].
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[15].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le président de la commission militaire, désirant le sauver à cause de sa jeunesse lui dit : « Vous n'avez pas dix-huit ans, sans doute ? ». « Je devine votre intention, lui répondit l'accusé, et vous en remercie, mais je ne sauverai pas ma vie par un mensonge ». Il fut fusillé
- Une confusion existe entre saint Athanase et saint Anastase (nom d'un calvaire actuel de la commune), voire sainte Anastasie, sans que l'on sache de quel saint ou sainte il s'agit véritablement.
- Alain Biannic, né le à Mespaul, soldat au 48e régiment d'infanterie, mort des suites de maladie contractée en service le à l'hÎpital mixte de Montpellier (Hérault).
- Maurice Loussaut, né le à Plouezoc'h, décédé le à Mespaul.
- Jean-Marie Salaun de Kertanguy, né le à Saint-Pol-de-Léon, baron d'Empire en 1811, décédé le à Saint-Pol-de-Léon.
- François Péron, né le à Plouénan, décédé le à Kervren Gorre Ploue en Plougoulm.
- Claude Monfort, né le à Ploénan, décédé le à Kertanguy en Mespaul.
- Gabriel Mingam, né le à Plouénan, décédé le à Kerivin Kertanguy en Mespaul.
- Yves Péron, né le à Mespaul, décédé le à Mespaul.
- Olivier Quillivéré, né le à Mespaul, décédé le à Mespaul.
- Ălie SalaĂŒn de Kertanguy, nĂ© le Ă Dinan, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă Paris, inhumĂ© Ă Mespaul le .
- Jean Person, né le à Mespaul, décédé le à Coatudréas en Mespaul.
- François Marie Monfort, né le à Mespaul, décédé le à Mespaul.
- Jean Yves Autret, né le à Lesvern en Mespaul, décédé le à LaniÚgre en Mespaul.
- Une confusion existe entre saint Athanase (nom d'une ancienne chapelle disparue) et saint Anastase, voire sainte Anastasie, sans que l'on sache de quel saint ou sainte il s'agit véritablement.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
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- Eric Marcoux, Alain Cocherie, Gilles Ruffet, Jean-RenĂ© Darboux, Catherine Guerrot, « GĂ©ochronologie revisitĂ©e du dĂŽme du LĂ©on (Massif armoricain, France) », GĂ©ologie de la France, no 1,â , p. 19-20 (lire en ligne).
- « TrĂšs Ă©troit Ă l'Est, oĂč les deux pointements littoraux ne dĂ©passent pas quelques dizaines de mĂštres, le granite s'Ă©largit au droit du hameau de Sainte-Catherine, avant de se ramifier, vers l'Ouest, en une sĂ©rie de diverticules indĂ©pendants. Le granite de Sainte-Catherine est l'intrusion la plus rĂ©cente de la rĂ©gion ». Cf L. Chauris et al., Carte gĂ©ologique de la France au 1/50000 FougĂšres. Saint-Pol-de-LĂ©on, Ă©ditions du BRGM, 1998, p. 49
- Filon de Landouzen constitué d'un granite aplito-pegmatitique à tourmaline (type "Sainte-Catherine").
- Marcoux, op. cit., p. 30
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- Marcoux, op. cit., p. 27
- Louis Chauris, « Problématiques lithologiques pour travaux de restauration : exemples en Bretagne », sur Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne (Gallica), (consulté le ).
- Utilisation du granite de Sainte-Catherine : 1, affleurements ; 2, Ă©difice en pierres de taille ; 3, Ă©difice en moellons ; 4, localitĂ© ; 5, toponyme « Mengleuz » (carriĂšre) ; 6, limite de la principale zone dâutilisation (dâaprĂšs Chauris, 1993)
- Hubert Lardeux, Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 127.
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