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Trégourez

TrĂ©gourez [tʁeguʁɛs], situĂ©e au cƓur de la vallĂ©e de l'Odet, est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.

Trégourez
Trégourez
L'Ă©glise paroissiale Saint-Idunet
Blason de Trégourez
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement ChĂąteaulin
Intercommunalité Communauté de communes de Haute Cornouaille
Maire
Mandat
GĂ©raldine Hary
2020-2026
Code postal 29970
Code commune 29291
DĂ©mographie
Gentilé Trégourézois
Population
municipale
955 hab. (2020 en diminution de 3,63 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 54 hab./km2
Population
agglomération
14 934 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 06â€Č 26″ nord, 3° 51â€Č 45″ ouest
Altitude Min. 85 m
Max. 227 m
Superficie 17,72 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Quimper
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Briec
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Trégourez
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Trégourez
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Trégourez
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Trégourez
Liens
Site web www.tregourez.fr

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Carte de la commune de Trégourez et des communes voisines.
    Communes limitrophes de Trégourez
    Laz
    Edern Trégourez Leuhan
    Langolen Coray

    Description

    TrĂ©gourez est une commune de Cornouaille situĂ©e au sud-ouest de la partie occidentale de la Montagne de Laz, appendice des Montagnes Noires ; son finage est assez peu accidentĂ©, l'altitude moyenne est de 130 mĂštres, les altitudes variant de 216 mĂštres dans le nord de la commune oĂč les derniers Menez ("hauteur" ou "mont" en breton) des prolongements occidentaux de la Montagne de Laz sont prĂ©sents (deux hameaux se nomment MĂ©nez KergrĂ©ac'h et Le MĂ©nic), Ă  84 mĂštres Ă  l'extrĂȘme sud-ouest au sud de Penn ar Pont Ă  la confluence de l'Odet, qui sert de limite sud-est de la commune, la sĂ©parant de celle de Coray, et de son affluent de rive droite le Guip, dont la source se trouve prĂšs du hameau du MĂ©nic. Un autre affluent de rive droite de l'Odet, le ruisseau du Pont Neuf, sĂ©pare Ă  l'ouest TrĂ©gourez de la commune voisine de Langolen.

    La commune fait partie traditionnellement du Pays Glazik. Les habitants et habitantes de la commune de Trégourez sont appelés les Trégourézois et les Trégourézoises.

    La commune est totalement rurale, présentant un paysage de bocage et d'habitat dispersé en de nombreux hameaux, certains d'assez grande taille comme Kergréac'h à l'est du bourg, Kerhuon et Keroret à l'ouest et au nord-ouest, Penn ar Pont et Kerléonec au sud et au sud-ouest, etc. Le bourg, édifié sur une légÚre éminence, connaßt une modeste extension en étoile le long des routes ces derniÚres années. La commune, éloignée des centres urbains (Rosporden est à 16 km, Chùteaulin à 20 km, Quimper à 21 km, Concarneau à 26 km) n'est desservie par aucune voie ferrée, ni voie express, mais uniquement par des routes départementales (D36, D51, D336).

    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Carte topographique de la commune de Trégourez.

    GĂ©ologie

    Le nord de la commune est principalement constitué de grÚs et la partie sud de schistes. Un filon de kersantite affleure prÚs de Pontouarc'h[1]. Des affleurements de poudingue de Gourin existent également[2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 205 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 16,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Coray Chat Eau », sur la commune de Coray, mise en service en 1990[9] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 397,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et Ă  28 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13], Ă  11,8 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  12 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Trégourez est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [16] - [17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (94,6 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (95 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (59,7 %), terres arables (28,6 %), prairies (6,3 %), zones urbanisĂ©es (3,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,6 %), forĂȘts (0,1 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Attesté sous les formes Vicaria Trechoruus[23] et Trechorus au XIe siÚcle, Tregoures en 1395 et 1400 et Tregourez en 1426[23].

    Le nom Trégourez proviendrait du breton Tre (en français « au-delà ») et le suffixe gourez et serait une déformation de Coray, le nom complet signifiant donc « au-delà de Coray », séparé de Coray par l'Odet[24], mais cela reste trÚs incertain. Selon une autre explication, finalement assez voisine et aussi fantaisiste que la précédente, le nom Dreo-Gouere signifierait « La trÚve du bas » et C'horre, à l'origine du nom "Coray", « la trÚve du haut »[25].

    La paroisse serait issue du démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Laz.

    Tregourez, en breton, sans accent.

    Histoire

    HĂ©raldique

    Blason de Tregourez

    TrĂ©gourez blasonne au 1 d'azur, Ă  l'agneau pascal d'argent, arborĂ© de sable ; l'Ă©tendard chargĂ© d'une croix de mĂȘme ; au 2 d'argent au dragon ailĂ© de gueules ; au 3 d'hermine ; au 4 d'azur semĂ© de grenouilles d'or ; une croix gironnĂ©e d'or de huit piĂšces portant sur le tout. Les grenouilles rappellent la mĂ©moire du seigneur Wicon et l'Ă©tang des grenouilles Ă  Ponthouar. Elles rappellent aussi le paganisme des temps anciens auquel s'oppose le christianisme (l'agneau pascal). En opposition encore, les hermines de la Bretagne ducale (XIIIe siĂšcle et plus) et le dragon des Bretons des temps anciens, ceux qui ont fondĂ© la paroisse. L'azur reprĂ©sente aussi le bleu du Pays Glazig dont TrĂ©gourez fait partie. Quant Ă  l'agneau, il rappelle aussi le bĂ©lier de la Cornouaille.

    Préhistoire

    Un tumulus d'un mÚtre de haut et de 35 mÚtres de diamÚtre existait dans la parcelle dite Goarem-Coz, prÚs du hameau de Kergarédic, à deux kilomÚtres environ au nord-ouest du bourg[26].

    Moyen Âge

    DĂšs le XIe siĂšcle, TrĂ©gourez forme une paroisse de l'Ă©vĂȘchĂ© de Cornouaille, englobant alors les hameaux de Gulvain et Lannarnec, qui dĂ©pendent dĂ©sormais de la commune d'Edern.

    Deux mottes féodales sont connues à Trégourez, l'une prÚs de Kerfaro, l'autre au lieu-dit "Coat la Motte", mais il n'en subsiste pas grand-chose, juste un bombement dans un champ pour les deux sites.

    La famille de Kerguz, seigneur du dit-lieu de Kerguz, est prĂ©sente aux rĂ©formations et montres de l'Ă©vĂȘchĂ© de Cornouaille entre 1426 et 1562[27]. Vers 1500, Yvon de Kerguz, Ă©poux de Catherine de TrĂ©anna, offre un vitrail Ă  la chapelle Notre-Dame-de-Ponthouar. Pierre de Kerguz fut abbĂ© de l'abbaye sainte-Croix de QuimperlĂ© entre 1500 et 1520. Deux nobles, Guillaume de Kerguz et HervĂ© du Quinquis, tous deux archers en brigandine, sont citĂ©s Ă  la montre de l'Ă©vĂȘchĂ© de Cornouaille de 1481 et trois (BarthĂ©lĂ©my Le Quinquis, Louis de Kersulien, Charles Le Corre) Ă  celle de 1562[23].

    Les seigneuries de La Villeneuve, Crec'hanveil et Kerguiridic en TrĂ©gourez dĂ©pendaient de la baronnie de Laz, avant d'ĂȘtre rattachĂ©e par la suite au marquisat de La Roche-Helgomarc'h[28].

    Époque moderne

    Trégourez : croix de procession en argent doré (fin du XVIe siÚcle).
    Trégourez : statue de saint Idunet datant de 1652.

    Un aveu d'Anne de Laval concernant la seigneurie de Kergorlay[29] date de 1543[30].

    Un recteur de TrĂ©gourez a ainsi dĂ©crit la paroisse en 1672 : « Dans la haute vallĂ©e de l’Odet, sur le versant sur des Montagnes noires, pointe au-dessus des arbres le fin clocher de TrĂ©gourez. C’est une paroisse variĂ©e d’aspect, Ă©talant la luxuriance de ses bocages et de ses paisibles verdures tout Ă  la lisiĂšre des garennes dĂ©sertiques et vraiment noires de la "montagne" ».

    La seigneurie de GouĂ«rec est citĂ©e en 1673 ; elle appartenait alors Ă  Anne du CouĂ«dic, Ă©pouse de Guillaume du Fresnay, seigneur de Barregan au FaouĂ«t. En 1723, elle est la propriĂ©tĂ© de Jean-Baptiste de Bec de LiĂšvre, conseiller du roi. Un manoir est construit Ă  GouĂ«rec en 1780 par Jean-Baptiste MahĂ© et Marie-Élisabeth Floch, un second manoir Ă©tant construit plus tard en 1836 par un autre Jean-Baptiste MahĂ© et Marie-Perrine Saouen. Un autre manoir existait Ă  Kernaliou, propriĂ©tĂ© successivement des familles Dalayeun puis Le Poulinguen ; il fut reconstruit dans la seconde moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle entre 1764 et 1776 par Yves Le Poulinguen et Corentine MahĂ©[31].

    En 1732, GrĂ©goire de Rostrenen indique dans son Dictionnaire françois celtique ou françois breton : « Il y a 13 feux dans TrĂ©gourez (...), chacun de 30 journeaux de terre, tant chaude que froide »[32].

    Jean-Baptiste OgĂ©e Ă©crit en 1778 dans son Dictionnaire : « On y compte 1 000 communiants. Le territoire de TrĂ©gourez, en partie occupĂ© par les Montagnes Noires et par les landes, dont le sol est aussi peu propre Ă  la culture que celui des montagnes, n’offre Ă  la vue que quelques cantons de terres labourables. On y remarquait jadis la forĂȘt de CoatĂ©ol, qui avait trois lieues de circuit [circonfĂ©rence] »[33].

    Révolution française

    La paroisse de Trégourez, qui compte alors 100 feux, est représentée par deux députés, Laurent Péron et Corentin Le Bourhis à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper chargée de la rédaction du cahier de doléances en 1789[34]. Le , des domaniers de Trégourez et Laz envahirent le chùteau de Trévarez[25].

    La loi du crée la commune de Laz, « qui aura Trégourez comme succursale »[35], mais la commune de Trégourez devient indépendante dÚs 1793.

    Au printemps 1796, chargĂ©s par De Bar « de rallier des mĂ©contents du cĂŽtĂ© de Carhaix et d'Ă©tendre l'insurrection dans le FinistĂšre, des racoleurs parcoururent les campagnes de Langolen, Coray, TrĂ©gourez, Leuhan, Laz, prenant le nom des dĂ©serteurs, des conscrits et mĂȘme des hommes mariĂ©s, et les avertissant, avec des menaces, de se tenir prĂȘts quand on viendrait les rĂ©unir »[36].

    Le XIXe siĂšcle

    Au début du XIXe siÚcle à Trégourez, prÚs de la moitié des habitants habitent dans des pennti[Note 7] et sont journaliers pour la plupart ; sur 157 exploitants agricoles, 126 disposent de moins de 50 acres et 4 propriétaires seulement ont entre 100 et 125 acres[37].

    En 1845, A. Marteville et Pierre Varin, continuateurs de Jean-Baptiste OgĂ©e modifient la description qu'en avait fait ce dernier : « Cette commune, bien que situĂ© sur le versant sud des Montagnes Noires, est assez fertile, et ses terres commencent Ă  ĂȘtre bien cultivĂ©es. On parle le breton ». Les auteurs citent trois moulins Ă  eau Ă  TrĂ©gourez Ă  cette date, ceux de FollĂ©ou, CrĂ©ac'hguen et Kerraden[33].

    La présence de loups a provoqué de nombreux récits plus ou moins imaginaires, comme celui-ci :

    « Dans le marais du Yeun Merdy (Yeur ar Maerdi), entre Laz et Trégourez, un paysan qui s'appelait Yann Guernastang s'était égaré (...) ; il s'enfonça sans le marais. Il appela au secours tout en récitant des dizaines d'Ave Maria. Un loup passa alors à cÎté de lui et s'approcha. L'homme lui saisit la queue en poussant un grand cri. Effrayé, le loup bondit et le sortit du marais. Sur quoi le paysan dit : "Gwelloc'h un taol fardelat ewit kant Ave Maria", c'est-à-dire "Mieux vaut un bon coup de rein que trente-six Ave Maria"[38]. »

    En 1869, le chemin de grande communication n° 13 (actuelle route dĂ©partementale D 51) venant de Quimper, Ă©tait dĂ©jĂ  « Ă  l'Ă©tat de viabilitĂ© » sur le territoire des communes d'ErguĂ©-GabĂ©ric, Briec et Langolen ; « la partie de TrĂ©gourez, d'une Ă©tendue de 4 kilomĂštres, Ă  l'Ă©tat de lacune, vient d'ĂȘtre Ă  nouveau soumise au conseil municipal qui, enfin, en a adoptĂ© le tracĂ© »[39]. Les travaux eurent lieu en 1872.

    Un rapport du Conseil général du FinistÚre indique en que Trégourez fait partie des 27 communes de plus de 500 habitants du FinistÚre qui n'ont encore aucune école de filles[40].

    Une foire importante se tenait tous les ans à Trégourez ; en 1890, le conseil municipal demande que la foire, qui se tenait jusque-là traditionnellement le , ait lieu désormais le [41].

    Une épidémie de typhus exanthématique commença en à Trégourez et dura prÚs de deux ans[42].

    La Belle Époque

    En , une épidémie de dysenterie se produit dans de nombreuses communes de l'arrondissement de Chùteaulin dont Trégourez, y faisant une centaine de malades et provoquant 25 décÚs. « Cette épidémie est attribuée à la sécheresse des derniÚres années. Les puits et les fontaines étaient à sec, et la population a fait usage d'eaux malsaines. En outre, l'encombrement et la malpropreté des maisons sont devenus des facteurs importants de la maladie »[43].

    En 1902, le maire de TrĂ©gourez, QuĂ©rĂ©, conteste, contredisant les renseignements dont disposait la prĂ©fecture concernant sa commune, selon laquelle « les trois quarts des enfants Ă©taient Ă  mĂȘme de suivre le catĂ©chisme français en français s'est faux Ă  peine s'il y en a six ou sept » [sic, l'orthographe a Ă©tĂ© respectĂ©e, visiblement le maire lui-mĂȘme a du mal Ă  maĂźtriser la langue française]. La mĂȘme annĂ©e, le sous-prĂ©fet de ChĂąteaulin, dans une lettre datĂ©e du , soutient que « les trois-quarts de la population » comprennent le français[44].

    En 1905, le traitement du curé de Trégourez, l'abbé Picart, fut un temps supprimé par décision du ministre Jean-Bienvenu Martin pour « abus de la langue bretonne », mais, à la suite des protestations suscitées par cette décision, rétabli sur décision du Préfet du FinistÚre[45].

    Déclarée d'utilité publique le , la ligne ferroviaire à voie métrique des Chemins de fer départementaux du FinistÚre allant de Chùteauneuf-du-Faou à Rosporden, longue de 39 km, fut mise en service le . Elle desservait les gares de Saint-Thois-Pont-Pol, Laz, Trégourez, Guernilis, Coray, Tourc'h, Bois-Jaffray-Saint-Guénal et Elliant. Elle ferma dÚs 1933.

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Trégourez : le monument aux morts.

    Le monument aux morts de TrĂ©gourez porte les noms de 78 soldats morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale ; parmi eux, un (Laurent PĂ©ron[46]) est dĂ©cĂ©dĂ© sur le front belge pendant la Course Ă  la mer ; un (Étienne Stervinou[47]) est dĂ©cĂ©dĂ© en GrĂšce alors qu'il Ă©tait membre de l'ArmĂ©e française d'Orient, un (Michel Rosparts) est dĂ©cĂ©dĂ© dans un hĂŽpital suisse oĂč il Ă©tait soignĂ© pour une maladie contractĂ©e alors qu'il Ă©tait prisonnier en Allemagne ; un (Pierre Le Du[48]) est disparu en mer ; la plupart des autres sont dĂ©cĂ©dĂ©s sur le sol français ; parmi eux, deux (Yves Herdiagon[49] et Pierre DrĂ©au[50]) furent dĂ©corĂ©s de la Croix de guerre et de la mĂ©daille militaire ; Jean Le Moigne[51] fut dĂ©corĂ© de la Croix de guerre, Maurice MahĂ©[52] et Alain Tassain[53] reçurent la mĂ©daille militaire[54].

    L'Entre-deux-guerres

    Des petits pois cultivés dans la région de Trégourez, Coray, Chùteauneuf-du-Faou étaient livrés aux conserveries de Concarneau[55].

    En 1938, le cimetiĂšre de TrĂ©gourez possĂ©dait trois beaux ifs « dont un de 2,5 mĂštres de circonfĂ©rence Ă  1 mĂštre du sol »[56]. Ce cimetiĂšre est Ă©galement reprĂ©sentĂ© sur une photographie publiĂ©e par le journal Ouest-Éclair en 1933[57].  

    La Seconde Guerre mondiale

    Yves Allain, nĂ© le Ă  TrĂ©gourez, participa dĂšs 1941 Ă  la distribution de tracts et journaux clandestins au lycĂ©e Henri-IV, puis fut membre du rĂ©seau Bourgogne oĂč il fut l'adjoint de Georges Broussine, participant Ă  l'exfiltration de France de prĂšs de 250 aviateurs alliĂ©s et d'une centaine de civils français, organisant aussi des parachutages dans la rĂ©gion de TrĂ©gourez, puis s'engagea dans les Forces françaises libres en et reçut entre autres dĂ©corations la mĂ©daille de la LibertĂ© avec palme d'or[58]. À la suite d'un article de Jean-Paul Ollivier et Goulven PĂ©ron, une rue de TrĂ©gourez porte dĂ©sormais son nom[59]. Il est mort assassinĂ© en 1966 Ă  Rabat (Maroc) alors qu'il Ă©tait le directeur local de l'ORTF dans ce pays, alors protectorat français.

    Le , Bernard Corentin, de Guilven, est tué à Pont ar Guip en Trégourez par des soldats allemands lors d'un incident entre la population locale et les troupes d'occupation[60].

    La foire de Trégourez

    En 1960, le ComitĂ© des fĂȘtes dĂ©cide la crĂ©ation d'une foire agricole Ă  TrĂ©gourez le week-end du Dimanche des Rameaux ; elle fut organisĂ©e Ă  cette date chaque annĂ©e jusqu'en 2000, attirant jusqu'Ă  100 000 visiteurs ; en 1990, elle fut inaugurĂ©e par Laurent Fabius, alors prĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale[31].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avant 1877 aprĂšs 1877 Le Bourhis
    avant 1904 aprÚs 1904 Quéméré Conseiller d'arrondissement du canton de Chùteauneuf-du-Faou
    Décoré du Mérite agricole en 1904[61]
    mars 1965 mars 2001 Pierre Kerneis PCF Cultivateur
    mars 2001 octobre 2004 François Le Garrec
    octobre 2004 mai 2020 Hervé Donnard PCF Agriculteur retraité
    mai 2020 En cours GĂ©raldine Hary[62]
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[64].

    En 2020, la commune comptait 955 habitants[Note 8], en diminution de 3,63 % par rapport Ă  2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8919489201 0081 0581 0851 0741 0651 081
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1011 1151 2551 1221 1701 1901 1851 2551 256
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2921 4701 5021 4101 3361 2751 3131 2131 129
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 1111 004921878939949944944991
    2018 2020 - - - - - - -
    960955-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee Ă  partir de 2006[66].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Monuments

    Trégourez : la chapelle Notre-Dame-de-Ponthouar.
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Idunet, dĂ©diĂ©e Ă  saint Idunet, date du XVe siĂšcle ; elle a Ă©tĂ© rĂ©novĂ©e aux XVIe et XVIIe siĂšcles ; le porche sud dont le toit est en forme de carĂšne renversĂ©e et le porche de la sacristie datent du XVIIe siĂšcle.
    • TrĂ©gourez : le porche de l'Ă©glise paroissiale Saint-Idunet.
      Trégourez : le porche de l'église paroissiale Saint-Idunet.
    • TrĂ©gourez : inscription indiquant la date de construction du porche (1687).
      Trégourez : inscription indiquant la date de construction du porche (1687).
    • La chapelle Notre-Dame de Ponthouar date du XVe siĂšcle et du XVIe siĂšcle[67].
    • Manoir du GouĂ«rec des XVIIIe et XIXe siĂšcles.

    Divers

    • Une chanson traditionnelle bretonne racontant des Ă©vĂ©nements survenus dans les annĂ©es 1700 a Ă©tĂ© recueillie et publiĂ©e par François-Marie Luzel et Anatole Le Braz : L'hĂ©ritiĂšre de chez Jacques Ă©voque TrĂ©gourez[68].

    Bibliographie

    • Articles de Goulven PĂ©ron sur TrĂ©gourez :
      • Soldats de la vallĂ©e de l’Odet morts Ă  la guerre 14-18 (Coray, Laz, Leuhan, TrĂ©gourez), Cahier du Poher, n°21,
      • Cantiques de Kerdevot et de Ponthouar : identification et datation, Musique Bretonne, DASTUM, n°215, 2009
      • Les seigneuries de la Roche, Botiguigneau et Laz avant 1576, Cahier du Poher, n°28,
      • Un village de TrĂ©gourez de 1697 Ă  1839 : Kergreac'h, Lettre du Poher n°19, .
      • TrĂ©gourez : Une fille-mĂšre chez Pierre Pouliquen en 1780, Cahier du Poher n°15, 2005.
      • Saint HervĂ© et le manoir de Goezrec Ă TrĂ©gourez, Cahier du Poher n°18, .
      • TrĂ©gourez : Histoires de puits, Lettre du Poher n°22,
      • Les chanteurs de La VillemarquĂ© identifiĂ©s, DASTUM / Musique Bretonne n°196, mai-
      • Deux familles originaires de TrĂ©gourez au 18e siĂšcle, Cahier du Poher n°17,
      • L'hĂ©ritiĂšre de chez Jacques, DASTUM / Musique Bretonne n°201, mars-
      • Recensement des pierres sculptĂ©es de TrĂ©gourez, Cahier du Poher n°28, et n°30,
      • TrĂ©gourez : Les Autrou, une famille d'amoureux du bois, Cahier du Poher n°41,
      • ProcĂšs en badinage pour une jeune fille de TrĂ©gourez en 1781, Cahier du Poher, n°22,
      • TrĂ©gourez et le village du Follezou, Cahier du Poher n°19,
      • Yves Allain, l'Ă©trange destin d'un TrĂ©gourezois, Cahier du Poher, n°35,
      • Autour de la chapelle Notre-Dame de Ponthouar, Cahier du Poher, n°43,
    • Le petit train Rosporden-Plouescat, Annick Fleitour, Éditions Ressac, Quimper, 2001. Historique de la petite ligne de chemin de fer Ă  voie Ă©troite qui desservait TrĂ©gourez de 1912 Ă  1935.

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Un pennti est une petite maison du monde agricole né comprenant qu'une seule piÚce, sans propriété fonciÚre.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Charles Barrois, Légende de la feuille de Chùteaulin, "Annales de la Société géologique du Nord", 1885, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724016b/f69.image.r=Tr%C3%A9gourez
    2. Charles Barrois, Observations sur la constitution géologique de l'ouest de la Bretagne, "Annales de la Société géologique du Nord", 1888, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57251553/f19.image.r=Tr%C3%A9gourez.langFR et Fernand Priem, "La terre avant l'apparition de l'homme : périodes géologiques, faunes et flores fossiles, géologie régionale de la France", J.B. BailliÚre et fils, Paris, 1893, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2065679/f529.image.r=Tr%C3%A9gourez.langFR
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Coray Chat Eau - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Trégourez et Coray », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Coray Chat Eau - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Trégourez et Pluguffan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Quimper - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Quimper - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Quimper - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    23. « TrĂ©gourez : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de ChĂąteauneuf-du-
 », sur infobretagne.com (consultĂ© le ).
    24. « Étymologie et Histoire de TrĂ©gourez », infobretagne.com (consultĂ© le ).
    25. Jean-François Boëdec, "Histoire secrÚte des Montagnes Noires", éditions des Montagnes Noires, 2012, [ (ISBN 978-2-919305-28-5)]
    26. Paul du Chatellier, Exploration des tumulus des Montagnes Noires (FinistÚre), "Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques", 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2033297/f322.image.r=Tr%C3%A9gourez.langFR
    27. Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", tome 2, V. Forest et A. Grimaud, Nantes, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f36.image.r=Tr%C3%A9gourez.langFR
    28. R. Delaporte, Notice sur les seigneuries de La Roche-Helgomarc'h, Laz et Botiguigneau, "Bulletin de la Société archéologique du FinistÚre", 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207710t/f240.image
    29. La seigneurie de Kergorlay ou Guergorlay, une juveigneurie du Poher, dépendait au XIVe siÚcle de la maison de Montfort-Gaël et s'étendait au XVe siÚcle sur la totalité des paroisses de Motreff, Spézet, Laz et Trégourez, ainsi que sur des parties de celles de Saint-Goazec, Chùteauneuf-du-Faou, Saint-Hernin et Plévin, voir http://www.motreff.fr/accueil_motreff/la_commune/historique
    30. Selon Bertrand de Boussillon, " La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré", tome 4, 1895-1904, le document se trouve aux archives du département de Loire-Atlantique, voir https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5535136j/f214.image.r=Sp%C3%A9zet?rk=42918;4
    31. « En Pays Glazik », sur TREGOUREZ E BRO GLAZIK (consulté le ).
    32. Grégoire de Rostrenen, "Dictionnaire françois celtique ou françois breton", 1732, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62358566/f426.image.r=Tr%C3%A9gourez.langFR. Une terre chaude est une terre cultivée chaque année, une terre froide est une terre cultivée épisodiquement.
    33. Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne de Jean-Baptiste Ogée, A. Marteville et P. Varin, 1845, consultable
    34. "Archives parlementaires de 1787 Ă  1860 ; 2-7. États gĂ©nĂ©raux ; Cahiers des sĂ©nĂ©chaussĂ©es et bailliages", sĂ©rie 1, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f513.image.r=Tr%C3%A9gourez.langFR
    35. "Collection complÚte des lois promulguées sur les décrets de l'assemblée nationale, imprimée par ordre de l'assemblée nationale", tome 12, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685361x/f434.image.r=Tr%C3%A9gourez.langFR
    36. Daniel Bernard, Recherches sur la Chouannerie dans le FinistĂšre, revue "Annales de Bretagne", 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115338s/f112.image.r=Perguet.langFR
    37. M.-V. Patault, "Breton Emigration to the United States", cité par Jean Ollivro, "Bretagne. 150 ans d'évolution démographique", Presses Universitaires de Rennes, 2005, (ISBN 2-7535-0086-X).
    38. Témoignage de François Le Floch, de Laz, cité par François de Beaulieu, "Quand on parle du loup en Bretagne", éditions Le Télégramme, 2004, (ISBN 2-84833-096-1).
    39. "Rapports et délibérations du Conseil général du FinistÚre", 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564642h/f293.image.r=Tr%C3%A9gourez.langFR
    40. "Rapports et délibérations / Conseil général du FinistÚre", août 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5668228b/f436.image.r=Pleuven?rk=107296;4
    41. Rapports du préfet et délibérations du Conseil général du Morbihan, 17 août 1891, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5767341g/f133.image.r=Tr%C3%A9gourez.langFR
    42. Dr A. Charlier, " Le typhus exanthématique au Havre en 1893 : origine américaine de l'épidémie française de 1892-1893", 1894, consultable gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5711877k/f22.image.r=Trégourez.langFR
    43. Journal Le Radical n° 46 du 15 février 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7622873p/f3.image.r=Tr%C3%A9gourez.langFR
    44. Fanch Broudic, "L'interdiction du breton en 1902", Coop Breizh, 1997, (ISBN 2-909924-78-5).
    45. Journal La Lanterne n° 10407 du 20 octobre 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7509676m/f1.zoom.r=Tr%C3%A9gourez.langFR
    46. Laurent Péron, né le à Trégourez, soldat au 118e régiment d'infanterie, mort le ) à Maissin (Belgique)
    47. Étienne Stervinou, nĂ© le Ă  TrĂ©gourez, soldat au 1er rĂ©giment de marche d'Afrique, mort des suites de ses blessures le Ă  Exissou (GrĂšce)
    48. Pierre Le Du, né le à Quimper, quartier-maßtre canonnier, disparu dans le naufrage du Suffren torpillé par un sous-marin allemand U-52 le au large de Lisbonne
    49. Yves Herdiagon, né le à Trégourez, soldat au 86e régiment d'infanterie territoriale, mort des suites de ses blessures dans une ambulance le à Sapicourt (Marne)
    50. Piere Dréau, né le à Trégourez, soldat au 65e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le au Chemin des Dames (Aisne)
    51. Jean Le Moigne, né le à Laz, sergent au 116e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures le dans une ambulance à Saint-Gilles (Marne)
    52. Maurice Mahé, né le à Trégourez, domicilié au Havre, soldat au 251e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Vouziers (Ardennes)
    53. Alain Tassain, nĂ© le Ă  TrĂ©gourez, prĂȘtre Ă  Concarneau, caporal brancardier au 219e rĂ©giment d'infanterie, mort des suites de ses blessures le Ă  Cayeux-en-Santerre (Somme)
    54. Memorialgenweb.org - Trégourez : monument aux morts
    55. Journal Ouest-Éclair n° 13744 du 24 juin 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6596841/f16.image.r=Tr%C3%A9gourez.langFR
    56. Georges Hibon, Notes sur la végétation de la Bretagne, "Bulletin de la Société nationale d'acclimatation de France", 1938, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58069887/f422.image.r=Tr%C3%A9gourez.langFR
    57. Journal Ouest-Éclair n° 13509 du 1er novembre 1933, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6253471/f5.image.r=Tr%C3%A9gourez.langFR
    58. http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=51062
    59. https://www.ouest-france.fr/la-memoire-dyves-allain-heros-de-la-resistance-honoree-1207424
    60. Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (Septembre 1941 -AoĂ»t 1944)", Astoure Ă©ditions, 2012, [ (ISBN 978-2-36428-032-8)]
    61. Journal Ouest-Éclair n° 1693 du 8 avril 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640302v/f4.image.r=Tr%C3%A9gourez.langFR
    62. « TrĂ©gourez. GĂ©raldine Hary, 42 ans, premiĂšre femme maire », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
    63. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    64. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    65. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    66. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    67. http://fr.topic-topos.com/chapelle-notre-dame-de-ponthouar-tregourez
    68. François-Marie Luzel et Anatole Le Braz, Soniou Breiz-Izel : chansons populaires de la Basse-Bretagne, 1890, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5789075d/f385.image.r=Tr%C3%A9gourez.langFR. Voir l'étude de Goulven Péron, L'héritiÚre de chez Jacques, DASTUM - Musique Bretonne n°201, mars-avril 2007.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.