AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Elliant

Elliant [Δljɑ̃] est une commune française du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France. Elle est jumelĂ©e depuis 1997 Ă  la ville de Mountbellew (en) en Irlande.

Elliant
Elliant
L'Ă©glise Saint-Gilles.
Blason de Elliant
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Concarneau Cornouaille Agglomération
Maire
Mandat
René Le Baron
2020-2026
Code postal 29370
Code commune 29049
DĂ©mographie
Gentilé Elliantais
Population
municipale
3 328 hab. (2020 en augmentation de 4,42 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 47 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 59â€Č 44″ nord, 3° 53â€Č 19″ ouest
Altitude Min. 31 m
Max. 187 m
Superficie 70,30 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Quimper
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Concarneau
LĂ©gislatives HuitiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Elliant
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Elliant
GĂ©olocalisation sur la carte : FinistĂšre
Voir sur la carte topographique du FinistĂšre
Elliant
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
Voir sur la carte administrative de Bretagne
Elliant
Liens
Site web elliant.bzh

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte de la commune d'Elliant et des communes voisines.
    Communes limitrophes d’Elliant
    Landudal Langolen Coray
    Ergué-Gabéric Elliant Tourch
    Saint-Yvi Rosporden





    Description

    Elliant est une commune rurale du sud du FinistĂšre relativement Ă©tendue (7 030 ha). Le bourg d'Elliant, la principale agglomĂ©ration de la commune, est situĂ© Ă  16,4 km Ă  l'est de la ville de Quimper[1]. D'un point de vue historique, la commune est situĂ©e en Cornouaille. Sur le plan culturel et des traditions, Elliant appartient au pays Melenig. Au nord de la commune se trouve la vallĂ©e de l'Odet et au sud la vallĂ©e du Jet.

    • Carte reprĂ©sentant par des couleurs diffĂ©rentes l'emplacement d'une commune au sein de son dĂ©partement.
      Localisation d'Elliant sur une carte des communes du FinistĂšre.
    • Carte en couleurs reprĂ©sentant les limites d'une commune.
      Carte de la commune d'Elliant et de ses limites.

    Une ancienne auriĂšre[2] existait au lieu-dit Kerambars en Elliant ; actuellement la teneur en or maximale y est de 6 grammes par tonne selon les travaux de la SociĂ©tĂ© Cominco-France[3].

    Relief et hydrographie

    Elliant ː la vallée du Jet au moulin d'Elliant et le chùteau de Landanet (carte postale Villard, début XXe siÚcle).

    La commune d'Elliant est située dans la partie amont du bassin hydrographique du Jet (un affluent de rive gauche de l'Odet) ; son bassin de réception correspond à la majeure partie du nord du finage communal, le bourg étant situé sur la rive gauche de ce cours d'eau qui, plus en aval, sert de limite communale entre Elliant et Saint-Yvi ; son affluent de rive gauche, le ruisseau de Penanlen sert aussi de limite communale entre ces deux communes, mais plus en amont.

    Le relief de la commune est trĂšs vallonnĂ© en raison de l'encaissement notable des vallĂ©es du Jet et de ses affluents par rapport au plateau avoisinant qui culmine dans la partie nord-est du territoire communal aux alentours de 180 mĂštres d'altitude ; l'altitude la plus basse se trouve dans l'angle sud-ouest du territoire communal, lĂ  oĂč le Jet quitte la commune (32 mĂštres d'altitude au moulin du Jet) ; le bourg est vers 110 mĂštres d'altitude, dominant d'une cinquantaine de mĂštres la vallĂ©e du Jet, qui forme Ă  cet endroit des mĂ©andres accentuĂ©s et encaissĂ©s.

    Habitat et transports

    Le paysage agraire traditionnel est le bocage avec un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux et de fermes isolées, le bourg étant en situation centrale au sein du finage communal. Certains de ces hameaux sont assez importants : par exemple celui de Croas Ménez Bris (Kroaz-Menez-Breizh), situé au carrefour des deux routes principales desservant Elliant, la D 150 et la D 15, possédait entre les deux guerres mondiales deux cafés-épiceries pouvant aussi faire auberge, une salle de danse, une boulangerie, un forgeron (aussi maréchal-ferrant et charron) et un menuisier-charpentier[4].

    "Bro-Elliant" (le pays d'Elliant) est « une Ăźle au milieu des terres »[4]. Le bourg est Ă  l'Ă©cart des grandes voies de circulation : « À Elliant, on ne passe pas au bourg, on y vient » disent les anciens. « Et c'est lĂ  tout le problĂšme. De Rosporden ou de Briec, de Quimper ou de Tourc'h, de quelque direction que l'on vienne, au centre-bourg, on n'y passe jamais, on le frĂŽle. Alors depuis des annĂ©es, il dĂ©cline, oubliĂ©. Pour le dĂ©couvrir, il faut le vouloir, s'aventurer dans un dĂ©dale de rues biscornues et Ă©troites », ce qui a entraĂźnĂ© la fermeture de la plupart des commerces[5].

    Cet isolement a entraßné une endogamie assez forte traditionnellement : Cotten et Kergourlay sont les deux noms de famille les plus répandus. « Pour gagner une élection ici, mieux vaut habiter Elliant depuis trente ans, et encore, pas sûr que cela suffise » dit un habitant[6].

    La voie ferrĂ©e menant Ă  Quimper traverse l'extrĂȘme-sud de la commune, son tracĂ© empruntant la vallĂ©e du ruisseau de Penanlen, mais les gares les plus proches sont celles de Rosporden et Quimper.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[8].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 203 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 15,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[11] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[12] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Coray Chat Eau », sur la commune de Coray, mise en service en 1990[13] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[14] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 397,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[15]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et Ă  22 km[16], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[17], Ă  11,8 °C pour 1981-2010[18], puis Ă  12 °C pour 1991-2020[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Elliant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [20] - [21] - [22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[23] - [24].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l'occupation des sols dĂ©taillĂ©e de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 1,2 % 87
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 0,1 % 9
    Extraction de matériaux 0,4 % 31
    Terres arables hors périmÚtres d'irrigation 49,2 % 3469
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 18,9 % 1333
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 22,8 % 1605
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 2,5 % 177
    ForĂȘts de feuillus 3,2 % 229
    ForĂȘts de conifĂšres 0,9 % 63
    ForĂȘts mĂ©langĂ©es 0,7 % 50
    Source : Corine Land Cover[25]

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Elgent en 1084, Elient en 1454, Elian en 1654 [26] et aussi Elyant. Le nom proviendrait de saint Elian (il serait un ermite ayant vécu en Cornouailles ou plus probablement en Pays de Galles et en Bretagne. Il aurait été de la famille de saint Ismaël)[27], un saint breton quasi inconnu, qui aurait vécu au VIe siÚcle[28].

    Histoire

    Elliant est le cƓur du pays Melenig ou pays Melenick (Bro Melenig en breton), un des pays traditionnels de la Bretagne.

    Préhistoire

    Un important campement, datant du Paléolithique et occupé probablement par des Hommes de Néanderthal, a été retrouvé en contrebas du bourg. C'était sans doute une station de chasse, liée au passage du grand gibier de la derniÚre glaciation (mammouths, rennes
)[29]. Le cairn de Keringard et le menhir de Cosquer Ven attestent d'une occuption du territoire au Néolithique.

    Le tumulus de Keranbriguen, situé à mi-chemin des villages de Keranbriguen et Kerzanner, fouillé par le vicomte de Villiers du Terrage à la fin du XIXe siÚcle, faisait une soixantaine de centimÚtres de hauteur pour un diamÚtre d'environ 30 mÚtres. Les fouilles révélÚrent la présence d'un mur circulaire en pierres sÚches d'une hauteur d'une soixantaine de centimÚtres au centre du tumulus, d'une fosse, la trace d'anciens foyers (présence de charbons) et des débris de poteries. Il s'agit probablement d'une sépulture par incinération sans dolmen datant de l'ùge du bronze[30].

    Moyen Âge

    Des migrants venus du nord du Pays de Galles auraient Ă©tabli un centre important Ă  l’emplacement actuel du bourg au Ve siĂšcle ou au VIe siĂšcle[29].

    Disciple de saint Guénolé, saint Ratian aurait protégé Elliant, Tourc'h, Langolen et les localités avoisinantes lors de l'épidémie de peste. Un chant du Barzaz Breiz transcrit par Théodore Hersart de La Villemarqué, mais qui daterait du VIe siÚcle l'évoque[31] :

    La peste d'Elliant
    Entre Langolen et Le Faouët
    Habite un saint barde
    Qu'on appelle PĂšre Raslan[32]

    À une date indĂ©terminĂ©e, mais probablement au XVe siĂšcle ou peut-ĂȘtre en 1349 lors d'une autre Ă©pidĂ©mie de peste qui ravagea aussi Quimper, emportant notamment Santig Du, Elliant est rĂ©putĂ© avoir Ă©tĂ© ravagĂ© par une Ă©pidĂ©mie de peste qui s'arrĂȘta en limite de la paroisse, au calvaire du Croazic, situĂ© au carrefour de deux anciennes voies romaines, selon la tradition. En dĂ©votion, on fit bĂątir la chapelle Notre-Dame de KerdĂ©vot situĂ©e en la commune d'ErguĂ©-GabĂ©ric. Cette « peste d'Elliant » fut l'objet d'une tradition orale reprise dans le Barzaz Breiz de ThĂ©odore Hersart de La VillemarquĂ© et dans un tableau de Louis Duveau, aujourd'hui au musĂ©e des beaux-arts de Quimper :


    La peste est partie d'Elliant, mais non pas sans fournée ; elle emporte sept mille cent ùmes.
    En vérité, la Mort est descendue sur "Bro-Elliant"
    Tout le monde a péri, sauf deux personnes !
    Une pauvre vieille femme de soixante ans et son fils unique !
    Sur la place publique d'Elliant, on trouverait de l'herbe Ă  faucher,
    Hormis dans l'Ă©troite orniĂšre de la charrette qui conduit les morts en terre. (...)
    Le cimetiÚre est plein jusqu'aux murs, l'église pleine jusqu'aux degrés ;
    Il faut bénir les champs pour enterrer les cadavres. (traduction en français d'un extrait du Barzaz Breiz)

    Un récit légendaire décrit ainsi la peste d'Elliant :

    « En ce temps-lĂ , "Bro-Elliant" Ă©tait une vaste paroisse renommĂ©e pour son opulence. (...) C'est donc dans cette paroisse qu'on s'apprĂȘtait en ce samedi de juin Ă  cĂ©lĂ©brer, le lendemain, la fĂȘte du Saint-Sacrement. DĂ©jĂ  toutes les maisons du bourg, pour honorer la procession, avaient revĂȘtu leur façade de grands draps de lin blanc piquetĂ© de fleurs d'Ă©glantines Ce lien renvoie vers une page d'homonymie et de roses. (...) Un des commis du moulin du Jet, s'en revenant de Saint-Yvi, (...) sa carriole chargĂ©e d'avoine et de seigle (...), accepta de faire monter dans son chariot trois jeunes demoiselles qui attendaient sur le bord de la riviĂšre le passage d'une carriole qui leur ferait passer le guĂ©. Les trois demoiselles Ă©taient la Guerre, le CholĂ©ra et la Peste ! Cette derniĂšre venait Ă  Bro-Elliant pour y sĂ©vir. (...) Cette paroisse, Ă  force de paix et d'abondance, s'est installĂ©e dans l'arrogance de ceux qui croient que le bonheur uniquement leur est dĂ». Je viens pour la frapper[4]. »

    La tradition attribue cette épidémie de peste à la rupture de la digue, dont les traces sont encore visibles à Toul-Garun, qui retenait l'eau de l'étang dans la vallée de la duchesse Anne, à cause des putréfactions qui se dégageaient des vases, mais cela est douteux. Toujours selon la tradition, cet étang permettait à la duchesse de rejoindre en bateau le bourg d'Elliant depuis son manoir de Tréanna qui aurait été une de ses résidences. La chapelle de Kerdévot (en Ergué-Gabéric) aurait été construite en reconnaissance par les paroissiens d'Ergué car la Vierge, affrontant la peste, l'aurait obligée à se retirer.

    La paroisse d'Elliant possédait les maisons nobles de Kermorvan (en 1440, Yves Mahé était sieur de Kermorvan), de Kerouché, de Coët-le-Varec (possédé en 1540 par Thébaud de Landanet[alpha 1]), de Tréanna (habité notamment par Charles de Tréanna, décédé le [33]), qui possédait droit de haute, moyenne et basse justice[34]. Une tradition dit que le manoir de Tréanna fut une résidence de la duchesse Anne, ce qui reste à confirmer.

    Époque moderne

    Pendant les Guerres de la Ligue, le colonel espagnol Dom Juan d'Aquila, alliĂ© du duc de MercƓur, avec sa troupe, « traversant les paroisses d'Elliant et Beuzec, massacra tous ceux qu'il put atteindre et brĂ»la les villages, notamment Rosporden. Or les malheureux et innocents paysans massacrĂ©s et ruinĂ©s par lui Ă©taient ligueurs »[35].

    En 1656, Maurice de Tinténiac[alpha 2] se porte acquéreur de la seigneurie de Tréanna (dont avait hérité vers 1655 Sébastien III de Rosmadec, baron de Molac) et du fief environnant; le manoir est alors ruiné. Il détient désormais les droits de juridiction associés à ce fief et les prééminences que possédait l'ancienne famille de Tréanna dans les églises et chapelles de la région[36]. La seigneurie de Tréanna passe ensuite par mariages successifs des héritiÚres aux mains de Gilles Harquin, seigneur de Kerourien (par son mariage en 1698 à Elliant avec Marie Rose ThérÚse de Tinténiac), puis de Jacques de Muzillac[alpha 3] (par son mariage en 1716 à Elliant avec Marie Suzanne Harquin)

    Les multiples interdictions concernant les inhumations dans les Ă©glises, dĂ©cidĂ©es par les ÉvĂȘques dĂšs la fin du XVIe siĂšcle et par le Parlement de Bretagne en 1719 et 1721 suscitĂšrent parfois des rĂ©actions trĂšs violentes Ă  l'encontre du clergĂ© de la part des paroissiens : ce fut le cas Ă  Elliant[37].

    En 1759 la paroisse d'Elliant [le nom est Ă©crit Éliant] devait chaque annĂ©e fournir 46 hommes pour servir de garde-cĂŽtes[38].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Elliant en 1778 :

    « Elliant; Ă  trois lieues et demie Ă  l'est de Quimper, son Ă©vĂȘchĂ© ; Ă  34 lieues trois quarts de Rennes et Ă  33 lieues un huitiĂšme de Concarneau, sa subdĂ©lĂ©gation et son ressort. Cette paroisse relĂšve en partie du Roi, qui y possĂšde plusieurs fiefs. On y compte 5 000 communiants[39], y compris ceux de Locmaria[40], de Saint-Divy [en fait Saint-Yvi] et Rosporden, ses trĂšves. La cure est Ă  l'alternative. (...) Ce territoire, coupĂ© de vallons et de montagnes, est trĂšs fertile, mais peu cultivĂ© ; outre le grain, on y recueille du lin et du cidre[34]. »

    L'abbĂ© Michel LaĂ«nnec fut recteur d'Elliant entre 1780 et 1788 ; pendant cette pĂ©riode il Ă©leva pendant deux ans deux de ses neveux dont celui qui fut par la suite le cĂ©lĂšbre docteur RenĂ© Laennec ; il fut par la suite chanoine Ă  TrĂ©guier et dĂ©cĂ©da en 1802 en Angleterre oĂč il avait Ă©migrĂ©.

    Révolution française

    L'abbĂ© Jacques-Louis Guino, recteur d'Elliant, dĂ©putĂ© de l'Ă©vĂȘchĂ© de Quimper aux États gĂ©nĂ©raux de 1789.

    L'abbĂ© Jacques-Louis Guino[alpha 4], recteur d'Elliant, fut l'un des trois dĂ©putĂ©s de l'Ordre du ClergĂ© reprĂ©sentant l'Ă©vĂȘchĂ© de Quimper aux États gĂ©nĂ©raux de 1789[41]. Il fut ensuite curĂ© constitutionnel d'Elliant, et devint aussi le premier maire de la commune entre 1792 et 1794. Deux vicaires de la paroisse, Jean Codu[alpha 5] et Alain Le Floc'h[alpha 6], tous deux prĂȘtres rĂ©fractaires, s'exilĂšrent en Espagne pendant la RĂ©volution française, le second fut auparavant un temps dĂ©portĂ© sur un des pontons de Rochefort, le Washington[28].

    Dans la nuit du 22 au 23 florĂ©al an IV (11 au ), deux cents hommes armĂ©s, probablement commandĂ©s par Jean François Edme Le Paige de Bar, « sont entrĂ©s de force dans la maison du citoyen HĂ©gel, percepteur des contributions de la commune d'Elliant, l'ont contraint, sous peine d'ĂȘtre fusillĂ©, de leur livrer une somme de deux cents livres en numĂ©raire et de quatre cent mille livres Ă  peu prĂšs en assignats... Avant de quitter la maison du citoyen HĂ©gel, ces brigands lui ont donnĂ© une reconnaissance [de dette] signĂ©e de trois prĂ©tendus chefs de l'armĂ©e catholique de Bretagne ». La mĂȘme troupe pille la maison de Jean Le Batz, sabotier, « qui ne doit son salut qu'Ă  sa fuite ». Alain QuĂ©rĂ©, de KervalĂ©o en Elliant est assassinĂ© la nuit suivante, et des vols commis chez un grand nombre de personnes. Parmi les auteurs de ces mĂ©faits se trouvait Jean-François Riou[alpha 7], natif d'Elliant, et Corentin Poulichet, dĂ©serteur, originaire de Laz. Tous deux furent traduits devant le conseil de guerre Ă  Brest le 22 germinal an V () : Riou fut condamnĂ© Ă  mort et Poulichet[alpha 8] Ă  dix ans de fer[42].

    Jacques Mercy, meunier au moulin du Jet en Elliant, alors ùgé de 55 ans, porte plainte « contre les brigands armés et les ennemis de la République connus sous la dénomination de chouans », déclarant que le 21 brumaire an VIII () 8 ou 9 de ces malfaiteurs, entrés dans sa maison, menacÚrent de le tuer et qu'ils ne lui laissÚrent la vie sauve qu'aprÚs l'avoir volé de son argent et de divers biens[43].

    Le début du XIXe siÚcle

    L'abbĂ© Rolland Le Bescond de Coatpont[alpha 9], qui avait Ă©migrĂ© en Espagne avant, de retour en France, d'ĂȘtre incarcĂ©rĂ© dans la citadelle de Saint-Martin-de-RĂ© pendant la RĂ©volution française, fut nommĂ© recteur d'Elliant lors du Concordat de 1801 ; en 1809 il fut nommĂ© recteur de la paroisse Saint-Louis Ă  Brest[28].

    En 1809 à Elliant « les habitants les plus aisés (...) ont pour usage d'envoyer quelquefois leurs enfants dans les villes » parce « qu'à la campagne ils se serviraient toujours de l'idiome breton »[44].

    Le le curĂ© d'Elliant Ă©crit que « la misĂšre, mĂȘme la faim, se font sentir dans ce pays » en raison des mauvaises rĂ©coltes dues Ă  une mĂ©tĂ©o dĂ©plorable[45].

    Les routes Ă©taient alors peu sĂ»res, notamment la route allant de Quimper Ă  Coray en traversant le nord d'Elliant, qui Ă©tait infestĂ©e par des « chauffeurs » (nommĂ©s ainsi car ces bandits de grand chemin torturaient leurs victimes en leur faisant griller les pieds pour qu'ils rĂ©vĂšlent la cachette oĂč ils dissimulaient leur argent), la bande la plus redoutĂ©e Ă©tant celle de Langolen dont le chef Ă©tait le fils d'un aubergiste. Pris, il fut dĂ©capitĂ© Ă  Quimper[4].

    Le clocher de l'Ă©glise paroissiale Saint-Gilles est abattu lors d'une tempĂȘte le .

    Elliant en 1843

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Elliant en 1843 :

    « Elliant (sous l'invocation de saint Gilles, solitaire) (...) ; commune formée de l'ancienne paroisse d'Elliant, moins ses trÚves Saint-Yvi et Rosporden, devenues communes et aussi moins sa trÚve Locmaria, qui a été absorbée par Saint-Yvi ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Le Moustoir, Pennanprat, KerrÚs, Kergaouen, Penvern, Larlan, Boisdaniel, Penfoënnec, la Villeneuve, Keranveau, Keringas. Objets remarquables : manoir de Landanet ; chapelles de Sainte-Marguerite et de Saint-Roch. Superficie totale 7 031 hectares, dont(...) terres labourables 2 702 ha, prés et pùturages 545 ha, bois 182 ha, vergers et jardins 22 ha, landes et incultes 2 996 ha, canaux et marais 40 ha (...). Moulins : 13 (de Kervent, de Mézaner, du Ged, de Pennannéac'h, d'Elliant, du Duc, de Tréanna, du Mao, Goz, Quenac'hé, à eau). Il y avait autrefois à Elliant un prieuré dit de Saint-Locmichel. La route royale n° 165, dite de Nantes à Audierne, traverse la partie sud de la commune de l'est à l'ouest. Géologie : constitution granitique. On parle le breton[46]. »

    Femme en costume d'Elliant (vers 1890, musée de Bretagne, Rennes)

    L'histoire du cheval blanc

    Un vitrail de la chapelle Notre-Dame de la ClartĂ© (en Combrit) illustre l'histoire du cheval blanc : un paysan d'Elliant, Guillaume Grall, nĂ© le Ă  KerĂ©ven en Elliant, dĂ©jĂ  borgne, perdit son deuxiĂšme Ɠil en 1891. Il fut conduit en char Ă  bancs au pardon de Notre-Dame de la ClartĂ©. L'eau bĂ©nie de la fontaine rendit la vue au paysan... qui oublia ensuite de tenir sa promesse : vendre sa jument prĂ©fĂ©rĂ©e et donner l'argent aux pauvres. Il redevint aveugle. L'annĂ©e suivante, Guillaume Grall retourna au pardon et le miracle se reproduisit. Cette fois-ci, il tint parole[47].

    La fin du XIXe siĂšcle

    La maison de Calan, construite vers 1690 par Yves de la Lande de Calan[Note 7], est donnĂ©e en 1859 aux religieuses du Saint-Esprit qui y Ă©tablissent un Ă©tablissement d’enseignement pour les jeunes filles et un dispensaire[48].

    Entre 1880 et 1890 un escroc se disant argentin berna environ un millier de malheureux candidats Ă  l'Ă©migration dans la rĂ©gion de ScaĂ«r, Coray et Elliant, parvenant Ă  leur soutirer de l'argent avant de disparaĂźtre. MalgrĂ© cela, en 1888-1889 environ un millier de dĂ©shĂ©ritĂ©s de cette rĂ©gion des Montagnes Noires Ă©migrĂšrent vers l'Argentine oĂč ils se retrouvĂšrent abandonnĂ©s et vite sans le sou, n'obtenant pas les concessions qui leur avaient Ă©tĂ© promises dans la rĂ©gion de Rosario[49].

    Entre 1888 et 1890 prÚs de 1 000 personnes originaires de la région d'Elliant, Scaër, Coray, Roudouallec et Le Faouët émigrÚrent en Argentine (44 000 français en tout émigrÚrent vers l'Argentine pendant ces années).

    L'abbĂ© GuĂ©guen, vicaire Ă  Elliant, trĂšs hostile aux rĂ©publicains, s'ingĂ©ra activement lors des Ă©lections, notamment lors des Ă©lections municipales du : « Le vicaire GuĂ©guen s'occupe beaucoup de politique et fait une grande propagande de ferme en ferme pour empĂȘcher les habitants de voter pour les rĂ©publicains ou de poser leur candidature. C'est surtout auprĂšs des femmes qu'il agit le plus »[50]. Le ministre des cultes dĂ©cida alors de suspendre son traitement (les prĂȘtres Ă©taient alors, en vertu du Concordat de 1801, payĂ©s par l'État)[51].

    En 1888, l'avocat quimpérois Ponthier de Chamaillard, un des chefs du parti légitimiste dans le FinistÚre, élu conseiller municipal à Elliant sur une liste conservatrice, fut condamné pour des faits de corruption électorale, car il avait distribué de l'argent à des électeurs[52].

    En 1893, Jules Vagnair, un écrivain agrégé de lettres décrit ainsi le carnaval de Rosporden, dans un texte révélateur du mépris des intellectuels de l'époque à l'encontre des paysans bretons :

    « Les paysans d'Elliant et de Saint-Yvi, ceux de Tourch et de Bannalec, venus dans leurs carrioles, en habits des dimanches, pour voir les Anglais et les Parisiens (car chez ces primitifs tous les Ă©trangers sont parisiens ou anglais), se mĂȘlĂšrent aux danseurs et gigottĂšrent en conscience[53]. »

    La Belle Époque

    En rĂ©ponse Ă  une enquĂȘte Ă©piscopale organisĂ©e en 1902 par François-Virgile Dubillard, Ă©vĂȘque de Quimper et de LĂ©on en raison de la politique alors menĂ©e par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergĂ©, le curĂ© doyen d'Elliant, l'abbĂ© Godec, Ă©crit que les enfants « n'arrivent Ă  l'Ă©cole que pour faire leur PremiĂšre communion (...). Ils quittent l'Ă©cole vers treize ou quatorze ans, ayant appris quelques mots de français ; mais rares sont ceux qui ont une idĂ©e d'un sujet, un verbe, un complĂ©ment »[54].

    DĂ©clarĂ©e d'utilitĂ© publique le , la ligne ferroviaire Ă  voie mĂ©trique des Chemins de fer dĂ©partementaux du FinistĂšre allant de ChĂąteauneuf-du-Faou Ă  Rosporden, longue de 39 km, fut mise en service le . Elle desservait les gares de Saint-Thois-Pont-Pol, Laz, TrĂ©gourez, Guernilis, Coray, Tourc'h, Bois-Jaffray-Saint-GuĂ©nal et Elliant. Elle ferma dĂšs 1933.

    « Elliant au dĂ©but du XXe siĂšcle semblait figĂ© dans une civilisation immuable. Dans cette "Ăźle au milieu des terres", le savoir-faire se transmettait d'une gĂ©nĂ©ration Ă  l'autre, depuis un temps beaucoup plus ancien que la mĂ©moire. Si la lampe Ă  pĂ©trole avec sa lanterne tempĂȘte Ă©tait apparue depuis quelque temps, dans beaucoup de fermes on s'Ă©clairait toujours Ă  la lumiĂšre des torches de rĂ©sine ; et la charrue, bien qu'elle fĂ»t maintenant tractĂ©e par des chevaux Ă  la place des bƓufs, demeurait l'araire du Moyen-Âge, avec son soc unique et ses deux mancherons. (..) Mais la vraie richesse Ă©tait le cheval. (...) Qui n'a vu la passion des gens de "Bro-Elliant" pour leurs chevaux ne peut en rien l'imaginer. (...) Les chevaux d'Elliant, des postiers bretons, Ă©taient trĂšs rĂ©putĂ©s[4]. »

    F.-M. Bléas écrit en 1913 : « Cette région [d'Elliant] fournit en quantité aux Remontes militaires d'excellents artilleurs, trait et selle »[55]. Elliant était alors le siÚge d'une station de haras importante[56].

    La querelle des inventaires n'entraßna pas d'incidents graves à Elliant, mais creusa un peu plus le fossé entre les "bleus" et les "blancs" dans la commune ; une véritable guerre scolaire se déclencha à partir de l'ouverture en 1912 de l'école Saint-Yves, tenue par les FrÚres de Ploërmel, concurrente désormais de l'école communale publique. Le curé refusa de donner l'absolution au confessionnal aux parents qui continuaient à y envoyer leurs élÚves[4]

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le « le bourg s'emplit de paysans venus s'informer. Les visages Ă©taient graves, les femmes et les enfants pleuraient. (...) Ceux qui devaient rejoindre le 118e rĂ©giment d'infanterie Ă  Quimper partirent Ă  pied ou en char Ă  bancs. La premiĂšre semaine il en est parti 500 d'Elliant. Beaucoup de ceux qui devaient partir au matin du dimanche 2 aoĂ»t avaient dĂ©cidĂ© de se rassembler au bourg et de se rendre ensemble Ă  Rosporden pour prendre le train de huit heures. C'est un cortĂšge d'une centaine d'hommes, ayant fiĂšre allure, qui s'Ă©branla de la grande place, suivi par les gosses du bourg. (...) À la sortie du bourg, une surprise nous attendait, la clique de l'Ă©cole Saint-Yves, directeur en tĂȘte, se joignait au cortĂšge, et c'est au son des clairons et des tambours que la colonne fit le trajet jusqu'Ă  Rosporden »[57].

    Elliant : la porte triomphale de l'enclos paroissial transformée en monument aux morts.

    Le monument aux morts d'Elliant, Ă©difiĂ© en 1921 par l'architecte Charles Chaussepied, porte les noms de 174 soldats morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale (soit environ un tiers des soldats de la commune partis au front, sans compter les blessĂ©s et les invalides de guerre). Parmi eux, 4 au moins (Jean Cloirec, Jean Herpe, Jean Queignec, François Rospape) sont dĂ©cĂ©dĂ©s sur le front belge lors de la Course Ă  la mer en 1914, 1 au moins (Corentin Le Guen) est dĂ©cĂ©dĂ© dans les Balkans car il Ă©tait membre de l'ArmĂ©e française d'Orient, 2 au moins (Alain Le Poupon[alpha 10] et HervĂ© Le Saux[alpha 11]) sont disparus en mer, 1 au moins (Laurent Berthelot) alors qu'il Ă©tait prisonnier en Allemagne et un autre (Alain Poiriel) prisonnier en Suisse, la plupart des autres sont morts sur le sol français. Yves Le Cann[alpha 12], tuĂ© Ă  l'ennemi le Ă  Ovillers-la-Boisselle (Somme, a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© Ă  titre posthume de la MĂ©daille militaire et de la Croix de guerre et Louis Rannou[alpha 13], tuĂ© Ă  l'ennemi le Ă  Manre (Ardennes) dĂ©corĂ© de la Croix de guerre et de la LĂ©gion d'honneur[58].

    Louis Guillou[59], de Kerambellec, qui avait perdu une jambe par blessure de guerre due à un éclat d'obus survenue le , fut décoré de la Légion d'honneur en 1943.

    L'Entre-deux-guerres

    Le monument aux morts, conçu par l'architecte Charles Chaussepied quit transforme la porte triomphale de l'enclos paroissial, est inauguré en 1921. Cet architecte construit aussi en 1923 la maison Kernéis, de style avant-gardiste pour l'époque[48].

    Le club des Melenicks ("verdier" en breton, un oiseau alors fréquent dans la commune) est fondé en 1922 par le directeur de l'école publique. En 2003-2004 le club a atteint le 6e tour de la Coupe de France de football, étant cette année-là le "Petit poucet national" ; l'équipe fut battue par le Lannion Football Club[60].

    Elliant : En route pour le marché (carte postale Villard)

    Guillaume Kergourlay né en 1926 décrit ainsi Elliant à cette époque :

    « Il y avait 250 fermes à Elliant en comptant les 8 manoirs qui sont aussi des fermes et les 13 moulins ; il y reste 6 chapelles avec leurs fontaines sacrées, plus la grande église du bourg. (...) ; il y a des dolmens et des menhirs, partout des sources qui coulent et une trentaine de bistrots dont plus de vingt servent au bourg et le reste dans les campagnes pour que l'on ne puisse pas mourir de soif.[4]. »

    Aller chercher le maĂ«rl des GlĂ©nan (pour amender les terres) Ă  La ForĂȘt-Fouesnant Ă©tait alors une vĂ©ritable expĂ©dition :

    « Les charrois de maërl faisaient partie de ces grands travaux collectifs qui pouvaient rassembler jusqu'à vingt ou trente équipages pour amener dans chaque ferme les matériaux nécessaires aux amendements des terres ou aux constructions des bùtiments. (...) Deux hommes plus cinq chevaux par attelage et par chariot, cela fait déjà 60 hommes et 150 chevaux. Je ne compte pas en plus les chevaux de rechange, les hommes chargés des relais et ravitaillement, les femmes et les hommes s'occupant des repas, de l'intendance et de l'accueil à la ferme. Cela fait au moins cent personnes[4]. »

    La culture des plants de pommes de terre, vendus aux colons d'AlgĂ©rie pour leur production de pommes de terres primeurs (ce dĂ©bouchĂ© fut trouvĂ© car un gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie possĂ©dait la ferme de Hilbars dans la commune voisine de Sait-Yvi) fit pendant des dĂ©cennies la richesse du pays, ainsi que la culture des petits pois, vendus aux conserveries voisines : « DĂšs qu'une parcelle de pois Ă©tait mure pour l'arrachage, on voyait dĂ©ferler dans le champ dĂšs le lever du jour tous les "tireurs" de petits pois venus "faire la saison".(...) Des Ă©quipes venaient en famille de Laz, de SpĂ©zet et de Saint-Thois et jusque mĂȘme de GuissĂ©ny. [Les saisonniers] campaient, comme en tribus, dans les fenils et dans les granges »[4]. Le journal L'Ouest-Éclair Ă©crit dans son numĂ©ro du 17 juin 1939 : « La campagne des petits pois vient de commencer ces jours-ci Ă  Elliant. Elliant, centre de production de petits pois, fournit une grosse quantitĂ© aux usines des environs : Rosporden, Quimper, Bannalec, et QuimperlĂ© »[61].

    La commune était alors partagée entre "rouges" et "blancs" : par exemple lors des élections municipales de 1929 furent élus 13 conseillers municipaux "rouges" et 12 "blancs" ; le docteur JérÎme Kernéis fut élu maire. L'école privée (école Sainte-Anne) était tenue par les religieuses du Saint-Esprit.

    En 1937, une mission dura trois semaines : « l'Ă©glise Ă©tait bondĂ©e, on y accourait de partout pour voir les taolennoĂč » :

    « Toute la population est conviĂ©e Ă  venir suivre les exercices et Ă  Ă©couter les sermons ; et on peut dire que sur les 3 500 personnes qui habitent la paroisse, on pourra compter sur les doigts ceux qui ne s'y rendent pas. (...) On chante beaucoup de cantiques, on fait de longs chemins de croix, on rĂ©cite des rosaires ; pour les exercices du soir, l'Ă©glise s'embrase de bougies et tous se sentent illuminĂ©s (...). Personne ne rate le sermon du jeudi aprĂšs-midi oĂč, juchĂ©s du haut de leur chaire, [les prĂ©dicateurs] expliquent les taolennoĂč (...). La manifestation de clĂŽture fut un triomphe vĂ©ritable. Dans les rues du bourg, aux maisons pavoisĂ©es de draps piquetĂ©s de fleurs, on promena en procession la nouvelle statue du Christ que portĂšrent sur leurs Ă©paules tous les hommes de 33 ans (l'Ăąge du Christ quand il mourut) avant de le monter en croix, sous les cantiques, au cimetiĂšre[4]. »

    Des paysans de la rĂ©gion d'Elliant - Coray - Saint-Yvi - Saint-Évarzec Ă©migrĂšrent entre Beaumont-du-PĂ©rigord et VillarĂ©al dans la dĂ©cennie 1930)[62].

    La Seconde Guerre mondiale

    Pendant l'Occupation, l'école Saint-Yves fut transformée par les Allemands en caserne. Une rafle fut organisée par les Allemands (aidés par un collaborateur notoire, surnommé le « marquis de Ti-Mengo[alpha 14] ») un jour de kermesse à Elliant, et une douzaine d'hommes nés en 1922, à Elliant ou dans les communes avoisinantes, réfractaires au STO, furent emmenés de force en Allemagne.

    Le monument aux morts d'Elliant porte les noms de 31 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Parmi elles : Pierre Floc'h[alpha 15], tuĂ© le Ă  Elliant ; Jean Daniel[alpha 16], rĂ©sistant FFI de la compagnie de Rosporden, tuĂ© Ă  l'ennemi le Ă  Clohars-CarnoĂ«t ; Jean Georgelin, rĂ©sistant du maquis de Rohantic[63], assassinĂ© par les nazis Ă  CosquĂ©ric le ; Yves Le Baron[alpha 17], rĂ©sistant FFI, tuĂ© le Ă  Kernabat en ScaĂ«r. Jean Le Moigne[alpha 18], engagĂ© dans les Forces françaises libres en 1941, second-maĂźtre mĂ©canicien Ă  bord du Mimosa, est mort lors du naufrage de son bateau torpillĂ© par le sous-marin allemand U124 le au large de Terre-Neuve ; il a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© de la MĂ©daille militaire avec palmes[58]. Maurice Bon, dont le nom ne figure pas sur le monument aux morts d'Elliant, est pourtant nĂ© le Ă  Elliant ; il fut pilote de chasse dans l'escadrille Normandie-NiĂ©men et fut tuĂ© en combat aĂ©rien le prĂšs d'Orcha (BiĂ©lorussie) ; il a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© de la MĂ©daille militaire et de la Croix de guerre[64].

    Le , un enfant de 8 ans, le jeune Laurent Le Reste, domiciliĂ© Ă  Elliant, est tuĂ©, probablement accidentellement, d'une balle de mitraillette par un soldat allemand[65]. Gabriel Bernard, alors ĂągĂ© d'Ă  peine 16 ans, fut tuĂ© par un soldat allemand Ă  la sortie d'un bal de noces Ă  Coray.

    René Bléogat[alpha 19], prisonnier de guerre en Allemagne, aprÚs trois tentatives d'évasion, fut interné au camp de concentration de Rava-Rouska.

    Le jour de l'armistice, un pantin représentant Adolf Hitler fut pendu et brûlé par les Elliantais au carrefour de Kroaz-Menez-Brizh.

    Le maquis de Rohantic

    À partir de 1943, les fermes des environs de Rohantic accueillent une douzaine de rĂ©fractaires du STO. En mai 1943, des maquisards, dont un allemand, Henry Helmkamp, s'installent d'abord Ă  Guern en Caro, puis Ă  Rohantic ; l'effectif dĂ©passe une vingtaine d'hommes au dĂ©but de juin 1944, mais les maquisards, dont le responsable est Laurent NĂ©dĂ©lec, ne « disposent [que] de quelques fusils de chasse, d'un mousqueton et de quelques grenades »[66] ; leur action se limite Ă  quelques sabotages, par exemple de fils tĂ©lĂ©phoniques. L'arrestation de deux maquisards Ă  Rostrenen, Jean Georgelin, 29 ans, de Pontivy, exĂ©cutĂ© le Ă  CosquĂ©ric aprĂšs avoir Ă©tĂ© torturĂ©[67], et Pierre Cotten, ce dernier avouant sous la torture l'emplacement du maquis. Les Allemands, dirigĂ©s par le lieutenant Hoffman, cernent le maquis le : deux maquisards (Mathurin Le Galudec, 39 ans, de Port-Louis et Christophe FlĂ©cher, 24 ans, de ScaĂ«r) sont tuĂ©s en tentant de ralentir l'avance allemande, quatre maquisards faits prisonniers sont fusillĂ©s sur place (Albert Diffendal, 21 ans, de Quimper ; Albert Quentrec, 27 ans, de KernĂ©vel ; Corentin Chanot, 22 ans, de KernĂ©vel ; LĂ©on Kernaleguen[alpha 20], 21 ans, de Rosporden), les autres parvenant Ă  s'Ă©chapper ; en reprĂ©sailles, la ferme de Rohantic est incendiĂ©e par les Allemands[68].

    L'aprĂšs-Seconde-Guerre-mondiale

    En janvier 1946 un « Syndicat autonome des salariĂ©s agricoles de la commune de Bro-Elliant », animĂ© par Jean Bourhis, de retour d'Allemagne oĂč il avait Ă©tĂ© prisonnier de guerre, obtint un accord avec les patrons d'exploitations agricoles pour limiter Ă  huit heures la journĂ©e de travail. Cet accord fit ensuite tache d'huile dans tout le dĂ©partement du FinistĂšre. En 1946 Ă©galement fut crĂ©Ă©e la CUMA de Kroaz-Menez-Breizh par 7 exploitants agricoles qui se regroupĂšrent pour acheter un tracteur ; ce fut une des premiĂšres Ă  ĂȘtre crĂ©Ă©e dans la rĂ©gion. « Qui eĂ»t pensĂ© (...) qu'Ă  Bro-Elliant, le dieu-cheval ferait place au dieu-tracteur. (...) On ne cueille plus les pois Ă  la main, on les fauche. Et la machine, dans les champs, vient jusqu'Ă  les battre sur place ; il n'y a plus qu'Ă  les mettre en boĂźtes dans l'usine qui les attend. (...) Le talus devient l'ennemi ; et l'ennemi, il faut l'abattre (...). Du Bro-Elliant mystĂ©rieux, impĂ©nĂ©trable et chevelu, (...) on a fait un pays tondu »[4].

    En fĂ©vrier 1947, une statue de Notre-Dame-de-Boulogne, qui parcourait la France, vint Ă  Elliant, provenant de Rosporden. Ce fut l'occasion d'un grand jubilĂ©, avec la prĂ©sence de quatre PĂšres prĂ©dicateurs venus de Quimper. La statue fut ensuite conduite en procession jusqu'Ă  Meilh Jet, Ă  la limite de Saint-Yvi, en dĂ©pit de la tempĂȘte qui faisait rage.

    Trois soldats (Alain Kergourlay[alpha 21], Toussaint Le Guyader et Alain Yaouanc[alpha 22]) originaires d'Elliant sont morts pendant la Guerre d'Algérie[58].

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[70].

    En 2020, la commune comptait 3 328 habitants[Note 8], en augmentation de 4,42 % par rapport Ă  2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 1922 3592 4582 5122 7892 9182 9222 8702 849
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 8822 9522 9843 0873 4003 6513 8153 9503 788
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 9663 9934 0294 0173 7443 4673 2773 0382 829
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    2 6422 4012 2952 4632 5912 7143 0783 1773 199
    2018 2020 - - - - - - -
    3 3073 328-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[71] puis Insee Ă  partir de 2006[72].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Politique et administration

    Liste des maires

    Elliant : la mairie.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    octobre 1947 mars 1977 Jean Kergourlay[alpha 38] MRP Exploitant agricole, maire honoraire
    Pendant son mandat, la commune est totalement électrifiée, l'eau courante installée et les chemins ruraux goudronnés.
    mars 1977 mars 1989 Raymond Le Saux[74] CIR → PS RetraitĂ© de la DDASS
    Suppléant du député Louis Le Pensec
    mars 1989 juin 1995 Jean Lennon DVD Ancien fonctionnaire
    juin 1995 mars 2014 François Le Saux[75] PS Agriculteur
    mars 2014 En cours
    (au 28 mai 2020)
    René Le Baron[76]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    UDI Chef d'entreprise
    Les données manquantes sont à compléter.

    Langue bretonne

    L’adhĂ©sion Ă  la charte Ya d'ar brezhoneg a Ă©tĂ© votĂ©e par le conseil municipal le 24 mai 2013.

    Une classe bilingue a Ă©tĂ© ouverte Ă  l’école publique Ă  la rentrĂ©e 2016. 58 enfants s’y sont inscrits (soit 17,3 % des enfants de la commune scolarisĂ©s dans le primaire)[77].

    Lieux et monuments

    • Le dolmen et les vestiges du cairn de Keringard.
      Le dolmen et les vestiges du cairn de Keringard.
    • Les vestiges du couloir du cairn de Keringard.
      Les vestiges du couloir du cairn de Keringard.
    • Le menhir de Cosquer Ven, dit aussi menhir Hiquem Mam Coz ("la quenouille de la grand-mĂšre") est inscrit monument historique par arrĂȘtĂ© du 24 fĂ©vrier 1969[79].
    • La "Quenouille du Diable" ou Iquem Mam Goz, un menhir gĂ©ant situĂ© Ă  Cosquer Ven.
      La "Quenouille du Diable" ou Iquem Mam Goz, un menhir géant situé à Cosquer Ven.
    L'Ă©glise paroissiale Saint-Gilles d'Elliant
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Gilles d'Elliant et le cimetiĂšre encore dans l'enclos paroissial.
      L'Ă©glise paroissiale Saint-Gilles d'Elliant et le cimetiĂšre encore dans l'enclos paroissial.
    • Église Saint-Gilles d'Elliant ː vue latĂ©rale de l'Ă©glise entourĂ©e du cimetiĂšre.
      Église Saint-Gilles d'Elliant ː vue latĂ©rale de l'Ă©glise entourĂ©e du cimetiĂšre.
    • Église Saint-Gilles d'Elliant ː façade et clocher.
      Église Saint-Gilles d'Elliant ː façade et clocher.
    • Église Saint-Gilles d'Elliant ː le calvaire de l'enclos paroissial.
      Église Saint-Gilles d'Elliant ː le calvaire de l'enclos paroissial.
    • Église paroissiale saint-Gilles : vue intĂ©rieure (carte postale ancienne).
      Église paroissiale saint-Gilles : vue intĂ©rieure (carte postale ancienne).
    • Église Saint-Gilles d'Elliant ː vue intĂ©rieure d'ensemble.
      Église Saint-Gilles d'Elliant ː vue intĂ©rieure d'ensemble.
    • La chapelle de TrĂ©anna a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e entre 1476 et 1492 par Charles de TrĂ©anna[81] et Jeanne de PlƓuc son Ă©pouse. Elle est contemporaine de la chapelle Notre-Dame de KerdĂ©vot en ErguĂ©-GabĂ©ric dont la famille de TrĂ©anna a Ă©tĂ© la cofondatrice sous l'Ă©gide du duc de Bretagne François II. En 1979, elle a Ă©tĂ© lĂ©guĂ©e Ă  la commune d'Elliant par ses hĂ©ritiers. La sauvegarde et la restauration de la chapelle ont Ă©tĂ© entreprises en concertation avec la commune et la paroisse d'Elliant par l'association "Elliant et son passĂ©" et grĂące Ă  l'action de tous les habitants du quartier de TrĂ©anna[82].
    • La chapelle de TrĂ©anna
    • Vue d'ensemble de la chapelle.
      Vue d'ensemble de la chapelle.
    • DĂ©tail d'une porte surmontĂ©e d'un arc en anse de panier.
      Détail d'une porte surmontée d'un arc en anse de panier.
    • La chapelle Saint-Michel, ancien prieurĂ© dĂ©pendant de l'abbaye du Mont-Saint-Michel. Son clocheton porte la date de 1605. Elle est de forme rectangulaire avec chevet Ă  pans coupĂ©s. À proximitĂ© se trouvent un calvaire et une fontaine[83].
    • La chapelle Saint-Michel
    • La chapelle Saint-Michel et son calvaire.
      La chapelle Saint-Michel et son calvaire.
    • La fontaine prĂšs de la chapelle Saint-Michel.
      La fontaine prĂšs de la chapelle Saint-Michel.
    • La chapelle Saint-Cloud : cette chapelle, en forme de croix latine, a Ă©tĂ© construite en 1843 grĂące Ă  la gĂ©nĂ©rositĂ© d'Yves Le Bihan, curĂ© d'Elliant entre 1830 et 1848, Ă  l'emplacement de l'ancienne chapelle Notre-Dame de Bon-Secours qui datait du XVIe siĂšcle et fut aussi appelĂ©e chapelle Saint-Roch,, mais Ă©tait dĂ©jĂ  en ruine en 1782[84] ; Ă  son nord se trouve l'ancienne fontaine de dĂ©votion Notre-Dame de Bon-Secours, dite dĂ©sormais fontaine Saint-Cloud. Deux fĂȘtes sont organisĂ©s chaque annĂ©e dans la chapelle : le pardon de Notre-Dame de Bon-Secours et la fĂȘte du 15 aoĂ»t.
    La chapelle Saint-Cloud et sa fontaine
    • Elliant : chapelle Saint-Cloud : vue extĂ©rieure d'ensemble.
      Elliant : chapelle Saint-Cloud : vue extérieure d'ensemble.
    • Elliant : la chapelle Saint-Cloud et sa fontaine.
      Elliant : la chapelle Saint-Cloud et sa fontaine.
    • Elliant : la fontaine prĂšs de la chapelle Saint-Cloud.
      Elliant : la fontaine prĂšs de la chapelle Saint-Cloud.
    • Elliant : chapelle Saint-Cloud, le chƓur.
      Elliant : chapelle Saint-Cloud, le chƓur.
    • Elliant : chapelle Saint-Cloud, statue de saint Cloud.
      Elliant : chapelle Saint-Cloud, statue de saint Cloud.
    • Elliant : chapelle Saint-Cloud, statue de saint Éloi.
      Elliant : chapelle Saint-Cloud, statue de saint Éloi.
    • La croix du cimetiĂšre : Ă©rigĂ©e au XIXe siĂšcle, elle est haute de 5 mĂštres ; ses fleurons trĂ©flĂ©s reprĂ©sentent les instruments de la Passion. Son crucifix en fonte a Ă©tĂ© rajoutĂ© lors de la mission de 1937.
    • Elliant ː la croix du cimetiĂšre dans l'enclos paroissial.
      Elliant ː la croix du cimetiÚre dans l'enclos paroissial.
    • Une base de loisirs dite "Odet Loisirs" se trouve sur la rive gauche de l'Odet, Ă  la limite nord de la commune[85].

    ÉvĂ©nements

    Chaque annĂ©e se dĂ©roule Ă  Elliant le premier week-end de dĂ©cembre, un fest-noz, organisĂ© par le cercle Ar Vro Melenig, du nom de Nuit Jaune en rĂ©fĂ©rence Ă  la couleur jaune (en breton melen) des broderies de la veste du costume traditionnel des hommes. On utilise d'ailleurs les mots meleneg ou melenig pour dĂ©signer les Elliantais. Ce fest-noz rassemble chaque premier week-end de dĂ©cembre prĂšs de 1 500 personnes.

    Personnalités liées à Elliant

    Bibliographie

    • Guillaume Kergourlay[alpha 39], "Le pays des vivants et des morts. Bro-Elliant, une mĂ©moire", An Here, 2001, (ISBN 2-86843-239-5).

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[10].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Yves de la Lande de Calan, né le à Plérin, décédé le à Elliant.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    1. Probablement un fils de Thébaud de Landanet, né vers 1485 à Elliant, décédé vers 1515, écuyer.
    2. Maurice de Tinténiac, né le à Bannalec, décédé le à Elliant, seigneur de Tréanna, Kernarus et autres lieux, « seigneur de la paroisse d'Elyant [Elliant] ».
    3. Jacques de Muzillac, né en 1691 à Cléden-Poher, décédé le à Cléden-Poher, seigneur comte de Muzillac, chevalier baron de Tréanna, lieutenant-colonel du régiment du Dauphin dragons.
    4. Jacques-Louis Guino, né le à Guingamp, décédé le 27 septembre 1807 à Brest (il était alors curé de la paroisse de Recouvrance).
    5. Jean Codu, baptisé le à Plozévet, décédé le à Elliant dont il était toujours vicaire.
    6. Alain Le Floc'h, baptisé le à Plonévez-Porzay, décédé le à Cast (il était devenu recteur de Briec).
    7. Jean-François Riou avait été officier marinier sur le vaisseau L'Achille faisant partie de l'escadre partie de Brest avant les combats de prairial an II. Fait prisonnier par les Anglais, il s'était volontairement enrÎlé dans les troupes ennemies de la République, et avait débarqué du cÎté de Carnac en messidor an III
    8. Un frĂšre de celui-ci, Louis Poulichet, fut compromis dans l'assassinat de l'Ă©vĂȘque de Quimper Yves Marie Audrein le .
    9. Rolland Le Bescond de Coatpont, né le à Rosporden, décédé le à Brest.
    10. Alain Le Poupon, né le à Ergué-Gabéric, matelot à bord du Suffren torpillé par un sous-marin allemand le au large de Lisbonne
    11. Hervé Le Saux, né le à Elliant, marsouin au 3e régiment d'infanterie coloniale, mort lors du naufrage du Provence II le au large du cap Matapan
    12. Yves Le Cann, né le à Elliant, caporal au 118e régiment d'infanterie
    13. Louis Rannou, né à Ergué-Gabéric, soldat au 51e régiment d'infanterie
    14. Le « marquis de Ti-Mengo » fut exécuté par la Résistance en juillet 1944.
    15. Pierre Floc'h, né le à Elliant
    16. Jean Daniel, né le à Carhaix
    17. Yves Le Baron, né le à Condé-sur-Suippe (Aisne)
    18. Jean Le Moigne, né le à Saint-Thois
    19. René Bléogat, né le à Lanniec en Elliant, décédé le à Stains (Seine-Saint-Denis).
    20. Léon Kernaléguen, né le à Rosporden.
    21. Alain Kergourlay, né le à Elliant, conducteur au 504e bataillon du Train, mort le à Aumale (Algérie).
    22. Alain Yaouanc, né le à Elliant, décédé le à Bougie (Algérie)
    23. Jacques Rannou, né le à Elliant, décédé le à Elliant.
    24. Julien Le Rouxeau de Rosancoat, né le à Chùteauneuf-du-Faou, décédé le au chùteau de Kerverniou en Elliant.
    25. Aimé Le Guillou-Penanros, né le à Elliant.
    26. René Gourmelen, né le à Elliant, décédé le à Elliant.
    27. Louis-Marie (dit aussi Armand) Le Rouxeau de Rosencoat, né le à Elliant, décédé le à Elliant
    28. Yves Jaouen, né le 26 floréal an VI () à Elliant, décédé le au manoir de Tiédec en Elliant.
    29. Yves-Louis Jaouen, né le à Keredec en Elliant, décédé le à Kerrun Moustoir en Elliant.
    30. Michel-Louis Cotten, né le à Elliant.
    31. Bernard Le Baron, né le à Ville Neuve Lagadec en Elliant, décédé le à Cosquéric en Elliant.
    32. Michel Jaouen, né le à Elliant, décédé le à Elliant.
    33. Alain-Henri Le Meur, né le à Tréanna en Elliant, décédé le à Tréanna en Elliant.
    34. JérÎme Kernéis, né le au bourg d'Elliant, décédé le au bourg d'Elliant. Officier de la Légion d'honneur et Croix de guerre.
    35. Michel-JérÎme Kergourlay, né le au Restou en Elliant, décédé le à Tachen Coadic en Elliant.
    36. Henri Goyat, né le à Toul al Laër en Elliant, décédé le à Elliant.
    37. Joseph Le Moigne, né le au bourg d'Elliant, décédé le au bourg d'Elliant.
    38. Jean Kergourlay, né le à Elliant, décédé le (voir )
    39. Guillaume Kergourlay, né en 1926 à Elliant, fut président départemental de la JAC, avant de quitter Elliant pour devenir un acteur et un auteur de piÚces de théùtre ; il a vécu ensuite en Bourgogne.

    Références

    1. « Calcul de l'orthodromie entre Elliant et Quimper » (consulté le )
    2. Ancienne carriĂšre exploitant des minerais aurifĂšres
    3. Louis Chauris, "Minéraux de Bretagne", Les éditions du Piat, 2014, [ (ISBN 978-2-917198-22-3)]
    4. Guillaume Kergourlay, "Le pays des vivants et des morts. Bro-Elliant, une mémoire", An Here, 2001, (ISBN 2-86843-239-5).
    5. https://www.ouest-france.fr/bretagne/elliant-29370/elliant-ne-passe-pas-au-bourg-y-vient-5162744
    6. Éric Daniellou, « Les tribus bretonnes (10/30). Melenig d'Elliant : le peuple jaune vole de ses propres ailes », sur https://www.letelegramme.fr, (consultĂ© le ).
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    8. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    9. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    10. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    11. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    12. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    13. « Station Météo-France Coray Chat Eau - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    14. « Orthodromie entre Elliant et Coray », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station Météo-France Coray Chat Eau - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    16. « Orthodromie entre Elliant et Pluguffan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    17. « Station météorologique de Quimper - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Station météorologique de Quimper - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Station météorologique de Quimper - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    25. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    26. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Paris, Editions Jean-paul Gisserot, , 126 p. (ISBN 978-2-87747-482-5 et 2-87747-482-8, lire en ligne), p. 66.
    27. « Saint Elien (Eilan, Allan) », sur cef.fr (consulté le ).
    28. « Elliant : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de Rosporden) », sur infobretagne.com (consulté le ).
    29. http://www.elliant.bzh/histoire/
    30. Vicomte de Villiers du Terage, « Tumulus et monument circulaire de Keranbriguen, en Elliant », sur Bulletin de la Société archéologique du FinistÚre (Gallica), (consulté le ).
    31. http://grandterrier.net/wiki/index.php?title=Sant_Ratian
    32. Allusion Ă  saint Ratian ; Lan Ratian est un hameau de Coray.
    33. https://www.milamzer.org/archives/elliant/treanna/14950322_treanna.html
    34. Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist02og/page/82
    35. Julien Trévédy, "Essai sur l'histoire de Concarneau : avec un plan de Concarneau et ses environs au XVIIIe siÚcle", 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1454150/f164.image.r=Elliant?rk=2167392;4
    36. https://www.milamzer.org/archives/elliant/treanna/16630512a_treanna.html
    37. Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 1, 2005, Ă©ditions Ouest-France, (ISBN 2-7373-3452-7).
    38. "Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-cÎte de Bretagne...", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f6.image.r=Pleuven?rk=107296;4
    39. Personnes en Ăąge de communier.
    40. Locmaria-an-Hent, désormais dans la commune de Saint-Yvi.
    41. Édouard de BarthĂ©lĂ©my, « Catalogue des gentilshommes de Bretagne qui ont pris part ou envoyĂ© leur procuration aux assemblĂ©es de la noblesse pour l'Ă©lection des dĂ©putĂ©s aux États gĂ©nĂ©raux de 1789 », sur Gallica, (consultĂ© le ).
    42. Daniel Bernard, Recherches sur la Chouannerie dans le FinistĂšre, revue "Annales de Bretagne", 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115338s/f114
    43. Paul Peyron, La chouannerie. Documents pour servir à son histoire dans le FinistÚre, "Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie", 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k109990j/f343.image.r=Guima%C3%ABc
    44. Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, Ă©ditions Ouest-France, (ISBN 978-27373-3908-0).
    45. Yves Le Gallo, Le FinistĂšre de la PrĂ©histoire Ă  nos jours, Éditions Bordessoules, (ISBN 2-903504-37-7), page 369.
    46. A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi5yuKLt-7dAhWGyoUKHcBLCeMQ6wEIPzAE#v=onepage&q=Elliant&f=false
    47. Noëlle Cousinié-Kervennec, "Le pays bigouden", éditions Ouest-France, 1994, [ (ISBN 2-7373-1394-5)]
    48. https://bretagnerin.weebly.com/elliant.html#lien4.
    49. Abbé Cadic, "Le bulletin de la paroisse bretonne de Paris", 1909, cité par Marcel Le Moal, "L'émigration bretonne", éditions Coop Breizh, 2013, (ISBN 978-2-84346-583-3).
    50. "Impressions : projets, propositions, rapports... Sénat", n° du 4 mai 1885, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9735575b/f457.image.r=Elliant
    51. Journal L'Univers, n° du 7 décembre 1885, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k705397g/f1.image.r=Elliant?rk=107296;4
    52. Journal La Justice, n° du 12 août 1888, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7723781/f3.image.r=Elliant?rk=21459;2
    53. Jules Vagnair, Le carnaval de Rosporden, supplément littéraire du journal Le Figaro, du 24 juin 1893, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k272708t/f2.image.r=Elliant
    54. Fanch Broudic, L'interdiction du breton en 1902 : la IIIe République contre les langues régionales, Spézet, Coop Breizh, , 182 p. (ISBN 2-909924-78-5).
    55. F.-M. Bléas, "Les chevaux bretons", 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6578544q/f51.image.r=Elliant?rk=686698;4
    56. Henry de Robien, "Norfolk-Breton. Au pays de Cornouaille", 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6529186m/f41.image.r=Elliant?rk=1180263;2
    57. Témoignage d'Alain Le Naour, recueilli en 1991, cité par Jean-François Douguet, "Elliant, août 1914",1994.
    58. Memorialgenweb.org - Elliant : monument aux morts
    59. Louis Guillou, soldat au 219e régiment d'infanterie, décédé le à Elliant.
    60. Romain Leroux, « DrÎle de nom pour un club de foot : à Elliant, les Melenicks ont fait leur nid », sur Journal Le Télégramme, (consulté le ).
    61. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 17 juin 1939, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6616541/f13.image.r=Elliant?rk=1845502;4
    62. Sylvain Le Bail, "CƓurs de Breizh. Aux Bretons d'ici et d'ailleurs", Les oiseaux de papier, 2009, (ISBN 2916359311).
    63. « 15 juin 1944, la tragĂ©die du maquis de Rohantic », Journal Ouest-France,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    64. http://www.bretagne-aviation.fr/Aviateurs/page_bon.htm et https://www.aerobuzz.fr/culture-aero/a-la-recherche-de-maurice-bon/
    65. Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941 -aoĂ»t 1944)", Astoure Ă©ditions, 2012, [ (ISBN 978-2-36428-032-8)] ; mais selon un autre tĂ©moignage , il aurait en fait Ă©tĂ© tuĂ© accidentellement en manipulant un fusil chargĂ© dans le bistrot de ses parents, qui Ă©tait frĂ©quentĂ© par des soldats allemands.
    66. TĂ©moignage d'Étienne Gourlay, publiĂ© dans Cyrille Magueur, "De Rosporden Ă  Concarneau sous l'Occupation", Liv'Ă©ditions, 2014, [ (ISBN 978-2-84497-275-0)].
    67. Memorialgenweb.org - Elliant : stÚle commémorative GEORGELIN
    68. https://www.ouest-france.fr/15-juin-1944-la-tragedie-du-maquis-de-rohantic-2579851 et Cyrille Magueur, "De Rosporden Ă  Concarneau sous l'Occupation", Liv'Ă©ditions, 2014, [ (ISBN 978-2-84497-275-0)].
    69. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    70. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    71. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    72. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    73. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 2 mai 1904, consultable : (lire en ligne).
    74. « Raymond Le Saux, maire d’Elliant de 1977 Ă  1989, est dĂ©cĂ©dĂ© : Maire d’Elliant (FinistĂšre) de 1977 Ă  1989, Raymond Le Saux est dĂ©cĂ©dĂ©, samedi 18 septembre 2021, Ă  91 ans. », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
    75. « François Le Saux. 37 ans de vie d'élu et désormais maire honoraire », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
    76. « RĂ©pertoire national des Ă©lus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des donnĂ©es publiques de l'État (consultĂ© le )
    77. « Enseignement - Ofis Publik ar Brezhoneg », sur opab-oplb.org (consulté le ).
    78. « Cairn mégalithique avec dolmens », notice no PA00089917, base Mérimée, ministÚre français de la Culture
    79. « Menhir », notice no PA00089919, base Mérimée, ministÚre français de la Culture
    80. « Église Saint-Gilles », notice no PA00089918, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
    81. Décédé le au manoir de Tréanna, son épouse lui survit et obtient la garde de leur fils mineur Jehan de Tréanna, voir http://www.bodelian.org/archives/elliant/treanna/14950322_treanna.html
    82. Selon une plaque apposée à proximité de la chapelle de Tréanna
    83. « Elliant : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de Rosporden) », sur infobretagne.com (consulté le ).
    84. http://www.infobretagne.com/elliant.htm.
    85. https://odetloisirs.com/.
    86. "Semaine Religieuse de Quimper et Léon", 27 février 1891, consultable http://diocese-quimper.fr/bibliotheque/files/original/cd5fd40bdd50fe8819eb2684b0330962.pdf
    87. « "Un voisin Ă©lliantais simplement talentueux" », Le Telegramme,‎ (lire en ligne).
    88. GeneviĂšve Hofman, 40 Ă©crivains en Bretagne, Institut Culturel de Bretagne, .

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Elliant, Tourc'h, deux communes dans la RĂ©volution, Jean-François Douguet, Bannalec, 1991.
    • Le petit train Rosporden-Plouescat, Annick Fleitour, Ressac, Quimper, 2001.
    • Le patrimoine des communes du FinistĂšre, Flohic, 1998, tome II, p. 1368 Ă  1375.
    • Le FinistĂšre dans la guerre, 1939-1945, G.M. Thomas, A. Legrand, Éditions de la CitĂ©, 1981, p. 290 Ă  295.

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.