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La ForĂȘt-Fouesnant

La ForĂȘt-Fouesnant (prononcĂ© [la fɔʁΔ fwΔnɑ̃]) est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France. La ForĂȘt-Fouesnant possĂšde aussi un port de plaisance : Port-la-ForĂȘt. Avec BĂ©nodet et Fouesnant, La ForĂȘt-Fouesnant forme dĂ©sormais la « Riviera bretonne », nouvelle appellation touristique.

La ForĂȘt-Fouesnant
La ForĂȘt-Fouesnant
Le bourg vu de la rive gauche de la ria de la ForĂȘt.
Blason de La ForĂȘt-Fouesnant
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Fouesnantais
Maire
Mandat
Daniel Goyat
2020-2026
Code postal 29940
Code commune 29057
DĂ©mographie
Gentilé Forestois
Population
municipale
3 459 hab. (2020 en augmentation de 5,68 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 187 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 54â€Č 36″ nord, 3° 58â€Č 40″ ouest
Altitude 20 m
Min. 0 m
Max. 98 m
Superficie 18,53 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Fouesnant
(banlieue)
Aire d'attraction Quimper
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Fouesnant
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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La ForĂȘt-Fouesnant
Liens
Site web http://www.foret-fouesnant.org

    GĂ©ographie

    Description

    La ForĂȘt-Fouesnant est une station balnĂ©aire du sud du dĂ©partement du FinistĂšre, situĂ©e en bordure de l'ocĂ©an Atlantique, et plus prĂ©cisĂ©ment de la baie de La ForĂȘt, entre le cap Coz (qui fait partie de la commune voisine de Fouesnant) et Concarneau, dans laquelle dĂ©bouche la ria de La ForĂȘt-Fouesnant. Le finage communal est limitĂ© Ă  l'ouest par le ruisseau et l'anse de Penfoulic (qui sĂ©pare de Fouesnant) et Ă  l'est par le ruisseau et l'anse de Saint-Laurent (limite communale avec Concarneau).

    Carte de la commune de La ForĂȘt-Fouesnant.

    La ForĂȘt-Fouesnant est limitrophe des communes suivantes :

    Rose des vents Fouesnant Saint-Évarzec Saint-Yvi Rose des vents
    Fouesnant N Concarneau
    O La ForĂȘt-Fouesnant E
    S
    Fouesnant Baie de La ForĂȘt Concarneau

    La baie de La ForĂȘt, « qui tire son nom du bois de la ForĂȘt, situĂ© sur l'estuaire de la riviĂšre de la ForĂȘt s'ouvre au sud entre la pointe dite Beg Meil Ă  l'ouest, continuĂ©e par une « chaussĂ©e » d'Ă©cueils et la pointe de la Jument au sud-est, soit sur 6 kilomĂštres de largeur. [
] Le pourtour de la baie est de 15 Ă  16 km, sans tenir compte des quatre estuaires qui dĂ©coupent son rivage nord (estuaire de la riviĂšre de Fouesnant, estuaire de la riviĂšre de la ForĂȘt ou anse de la ForĂȘt, masquĂ©e par l'Ăźle du Cap Coz ; estuaire innommĂ©, prĂšs du hameau du Forestic ; et autre estuaire innommĂ© prĂšs des hameaux de Kerambacon et de Kernous) ; non plus que de l'anse latĂ©rale de l'est oĂč se trouve Concarneau [
], ni d'une seconde anse latĂ©rale situĂ©e plus au sud entre la pointe Cabellou et la pointe de la Jument »[1].

    • Image satellite de la Baie de La ForĂȘt-Fouesnant.
      Image satellite de la Baie de La ForĂȘt-Fouesnant.
    • La ria de La ForĂȘt-Fouesnant Ă  marĂ©e haute 1.
      La ria de La ForĂȘt-Fouesnant Ă  marĂ©e haute 1.
    • La ria de La ForĂȘt-Fouesnant Ă  marĂ©e haute 2.
      La ria de La ForĂȘt-Fouesnant Ă  marĂ©e haute 2.
    • La ria de La ForĂȘt-Fouesnant Ă  marĂ©e basse.
      La ria de La ForĂȘt-Fouesnant Ă  marĂ©e basse.
    • La plage de Kerleven vue de l'ouest.
      La plage de Kerleven vue de l'ouest.
    • Falaise de la Pointe Saint-Laurent.
      Falaise de la Pointe Saint-Laurent.
    • L'Anse Saint-Laurent Ă  marĂ©e haute.
      L'Anse Saint-Laurent à marée haute.

    L'Anse De La ForĂȘt est « bordĂ©e de vergers, d'arbres et d'herbages oĂč pĂąturent des bƓufs, avec le village migrant dans l'eau de la pleine mer ses barques, ses maisons, son clocher » : c'est ainsi qu'Auguste Dupouy dĂ©crit La ForĂȘt-Fouesnant en 1944[2].

    Adolphe Joanne dĂ©crit ainsi la RiviĂšre de La ForĂȘt vers 1900 : « La RiviĂšre de La ForĂȘt est un petit fleuve cĂŽtier qui a sa source au pied d'un coteau boisĂ©, prĂšs du hameau du Guilvinec en Saint-Évarzec, coule au sud avec quelques sinuositĂ©s en formant la limite entre les communes de Saint-Évarzec et La ForĂȘt-Fouesnant et, au bout de 5 km, s'Ă©largit au moulin du Buis en un estuaire sur les deux rives duquel est bĂąti le bourg de La ForĂȘt-Fouesnant. Cet estuaire dĂ©bouche, Ă  2 km de lĂ , dans l'Anse de La ForĂȘt, que le flot laisse Ă  sec Ă  marĂ©e basse, et qui est creusĂ©e dans le rivage nord de la Baie de La ForĂȘt. L'estaire de la RiviĂšre de La ForĂȘt est navigable Ă  marĂ©e haute pour les bĂątiments de faible tonnage. Deux moulins »[3].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La cĂŽte de Beg MĂ©nez, trĂšs pentue.
    La plage de Kerleven.
    • Beg Menez (la cĂŽte de Beg Menez est trĂšs pentue)
    • Croas Avalou
    • La Grande Halte
    • Le Vieux Port
    • La Haie
    • Keroran
    • Kerleven
    • Kertoban
    • Menez Bonidou
    • Kroas prenn
    • Ponterec

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 10,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 2] : 1 012 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 15,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Melgven », sur la commune de Melgven, mise en service en 1982[10] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[11] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 132 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et Ă  17 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14], Ă  11,8 °C pour 1981-2010[15], puis Ă  12 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    La ForĂȘt-Fouesnant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [17] - [18] - [19]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Fouesnant, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 6 communes[20] et 24 203 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21] - [22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[23] - [24].

    La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[25]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[26] - [27].

    En 2022 la proportion des rĂ©sidences secondaires Ă©tait de 26,7 % Ă  La ForĂȘt-Fouesnant[28].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (72,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (77,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (37,8 %), terres arables (34,6 %), zones urbanisĂ©es (12,2 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (7,5 %), forĂȘts (6,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,4 %), prairies (0,3 %), zones humides cĂŽtiĂšres (0,2 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[30].

    Toponymie

    Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous la forme latine Terra silvatica (« terrain boisĂ© ») en 1128[31], Forest de Fuinant (« forest dans le sens mĂ©diĂ©val : forĂȘt rĂ©servĂ©e ») en 1058[32].

    Fouesnant : Un rapprochement avec le breton foen, du latin fenum (foin), demeure trÚs hypothétique. Son premier élément restant obscur, il est difficile de savoir si le toponyme contient le vieux-breton nant (vallée, cours d'eau), ou un suffixe -ant [33].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Une hache Ă  douille[34] quadrangulaire, avec anneau, a Ă©tĂ© trouvĂ©e Ă  La ForĂȘt-Fouesnant. Elle se trouve au MusĂ©e dĂ©partemental breton de Quimper[35]. Un fragment de stĂšle datant de l'Âge du fer, d'une hauteur de 40 cm pour un diamĂštre de 60 cm, a Ă©tĂ© trouvĂ© dans un fossĂ© d'enclos dĂ©limitant un cimetiĂšre Ă  incinĂ©ration de la mĂȘme Ă©poque Ă  Poulgigou[36].

    La stĂšle protohistorique de Locamand.

    Le cairn de Kerleven témoigne d'une occupation du territoire dÚs le Néolithique.

    Une stĂšle protohistorique se trouve Ă  Locamand.

    Des ruines romaines ont été retrouvées au Stang[37], décrites ainsi par Charles Armand Picquenard en 1906 :

    « Ces vestiges gallo-romains [sont situĂ©s] dans un grand champ au sud du village de Kerriou et au nord du village du Stanq [Stang] en La ForĂȘt-Fouesnant. (...) Diverses substructions rĂ©parties sur une longueur de 222 m et une largeur de 70 m [tĂ©moignent] de l'existence ancienne d'un Ă©tablissement important. L'ensemble des vestiges gallo-romains (...) occupe la partie sud-ouest d'un plateau d'environ 70 m d'altitude, (...) traversĂ© par le chemin qui relie La Grande-Halte au bourg de La ForĂȘt, (...) abandonnĂ© aux ajoncs et aux genĂȘts, (...) encadrĂ© Ă  l'ouest et au sud par les bois-taillis du moulin du Buis(...). Ces substructions se composent d'un groupe central (A et B) situĂ© Ă  l'ouest du chemin de La Grande-Halte Ă  La ForĂȘt, et de deux autres emplacements d'habitations situĂ©s l'un (C) Ă  l'ouest du groupe central, l'autre (D) Ă  l'est du susdit chemin et du groupe central[38]. »

    Charles Armand Picquenard a trouvé sur place de nombreux débris de tuiles romaines et de nombreux pieds de buis commun[39].

    La trĂšve de La Forest

    La ForĂȘt ou La Forest est une trĂšve de la paroisse de Fouesnant portant alors le nom de "Notre-Dame de Basse-Mer"[40]. « Elle comprenait jadis cinq frĂ©ries dont Le Grand Poirier, Pen Cap Treff, Kerambarder (ou Keranbarber), Ponteix et Danagouliou (ou Dannagouliou) »[31].

    Le prieuré et la paroisse de Locamand

    En 1069, le duc de Bretagne HoĂ«l II, Ă©galement comte de Cornouaille, donne Ă  l'abbaye Sainte-Croix de QuimperlĂ© le prieurĂ© de Locamand, citĂ© dans le cartulaire de l'archevĂȘchĂ© de Tours sous le nom de Prioratus de Loco Amandi[41]. Le prieurĂ© est placĂ© sous le double vocable de Saint Amand[42] et de Saint Colomban.

    La famille Artur de Keralio, qui vivait au manoir du Stang, est reconnue d'ancienne extraction noble en 1773 par jugement du Parlement de Bretagne aprĂšs avoir prouvĂ© onze gĂ©nĂ©rations, car une famille du mĂȘme nom figure aux rĂ©formations et montres de la noblesse des paroisses de Fouesnant et Locamand entre 1426 et 1562. Le membre le plus ancien connu de cette famille est Jean Artur, sieur du Stang, Ă©poux de Yolande de Quelen ; leur fils aĂźnĂ© Guillaume, figure parmi les dĂ©fenseurs du Mont-Saint-Michel en 1429[43].

    Pendant le Moyen Âge, le prieur de Locamand possĂ©dait, tout prĂšs de Locmaria-an-Hent (ancienne trĂšve de la paroisse d'Elliant faisant dĂ©sormais partie de la commune de Saint-Yvi) une fontaine, encore appelĂ©e au XVIe siĂšcle et au XVIIe siĂšcle « Fontaine des Sept Saints », dont il tirait un certain revenu[44] car elle Ă©tait trĂšs frĂ©quentĂ©e par les pĂšlerins parce que situĂ©e sur le tronçon de l'itinĂ©raire du Tro Breiz allant de Vannes Ă  Quimper[45].

    En 1618, l'archevĂȘque de Lyon Denis-Simon de Marquemont, futur cardinal, devient prieur de Locamand. Le , une bulle du pape GrĂ©goire XV donne le prieurĂ© au collĂšge des JĂ©suites de Quimper. En 1646, en 1651 et Ă  nouveau en 1677, le prĂ©dicateur Julien Maunoir vint prĂȘcher Ă  Locamand[46]. Un arrĂȘt du Parlement de Bretagne du oblige le sieur Sallon, qui occupait les lieux, Ă  dĂ©guerpir afin que « les JĂ©suites du collĂšge de Quimpercorentin rentr[ent] en la possession et jouissance des terres et domaines dĂ©pendans du prieurĂ© de Locament, que le sieur Rinquier, prieur commendataire dudit lieu, avoient affĂ©agĂ©s sans les formes requises aux aliĂ©nations ecclĂ©siastiques »[47]. Parmi les 38 prieurs connus, le dernier fut Claude Le Coz entre 1778 et 1791, qui devint par la suite dĂ©putĂ© de l'AssemblĂ©e lĂ©gislative, prĂȘtre constitutionnel, Ă©vĂȘque de Rennes puis archevĂȘque de Besançon.

    En 1759, la paroisse de Locamand [le nom est écrit Logaman] devait chaque année fournir 8 hommes pour servir de garde-cÎtes[48].

    En 1782, ce dernier afferme pour 9 ans Ă  Joseph Toussaint Yves Marie de Kernilis, demeurant en son manoir de Lesbourg en la trĂšve de La ForĂȘt, les dĂźmes de la paroisse de Locamand et de Quilligadec[49] « en faveur de la somme de 750 livres par an, payable en deux paiements de 375 livres chaque, l'un le 1er novembre (...), l'autre aux fĂȘtes de NoĂ«l » de chaque annĂ©e[50].

    Ce qui reste du prieuré de Locamand.

    Le prieurĂ©, qui disposait du droit de haute justice (les fourches patibulaires se dressaient encore au XVIIe siĂšcle sur « la montagne de Lanarchou »), moyenne et basse justice (la justice Ă©tait rendue tantĂŽt au bourg de La ForĂȘt, tantĂŽt au pied d'une grande croix situĂ©e dans le cimetiĂšre de Locamand[51]), fut vendu comme bien national pendant la RĂ©volution française et tomba progressivement en ruine dans le courant du XIXe siĂšcle aprĂšs avoir changĂ© plusieurs fois de propriĂ©taire[52].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi la paroisse de Locamand en 1778 :

    « Loc-Amand ; Ă  3 lieues au sud-est de Quimper, son Ă©vĂȘchĂ© ; Ă  36 lieues deux-tiers de Rennes et Ă  une lieue et demie de Concarneau, sa subdĂ©lĂ©gation et son ressort. On y compte 750 communiants[53] : la cure est Ă  l'Ordinaire. Le Roi possĂšde plusieurs fiefs dans cette paroisse qui est un prieurĂ© dĂ©pendant de l'abbaye Sainte-Croix de QuimperlĂ©. (...) Ce territoire est bornĂ© au Sud par la baie de la ForĂȘt et traversĂ© par un bras de mer. C'est un pays de montagnes [sic] dont les terres sont fertiles en grains de toutes espĂšces. On y remarque les maisons nobles de l'Estang, de Guernisac et de Stang-Bihan[54]. »

    Jean Kernéis, dans son Histoire de Fouesnant, publiée en 1908, décrit ainsi Locamand : « Les ruines de la porte d'entrée de ce prieuré, son vieux puits et ses vieux murs tiennent encore debout. (...) L'ancien presbytÚre [date] de 1752. Ce bùtiment est en trÚs mauvais état, mais il est habité par des journaliers. Suivant l'inscription (...) sur la porte d'entrée de la façade principale, il a été construit par (...) Gilles de Tréouret »[55], probablement apparenté à la famille de Tréouret de Kerstrat qui possédait alors le chùteau de Chef-du-Bois[56].

    De nos jours, il ne subsiste que le grand mur d'enceinte et un trĂšs beau portail sculptĂ©. Une stĂšle protohistorique, datant de l'Âge du fer, montĂ©e sur un socle cylindrique, et portant une croix Ă  son sommet, se trouve Ă  proximitĂ©[57]. Longtemps abandonnĂ©e, cette stĂšle fut redressĂ©e vers 1903 et est inscrite Monument historique depuis 1967[58].

    Une étude détaillée du prieuré de Locamand et des terres lui appartenant, ainsi que de la paroisse de Locamand, a été publiée par Jean Le Foll[59].

    Époque moderne

    En 1759 la trÚve de La Forest devait chaque année fournir 7 hommes pour servir de garde-cÎtes[48].

    La chapelle du PĂ©nity

    Le , la chapelle Nostre-Dame du Péniti, Saint-Modé et Saint-Galeton, alors ruinée, est reconstruite par Yves Le Michen, vicaire perpétuel de Locamand, grùce aux aumÎnes des paroissiens et autres fidÚles.

    « Le lundi de la PentecĂŽte, jour du Pardon, chaque annĂ©e les mamans conduisent dĂ©votement leurs jeunes enfants pour qu’ils aient une forte constitution et marchent promptement seuls, pour qu’ils n’aient point de maux de ventre. Jadis les mamans elles-mĂȘmes s’y rendaient pour demander la grĂące d’avoir un lait abondant et, Ă  cette fin, jetaient dans la fontaine du PĂ©nity une Ă©pingle de leur corsage »[60].

    Révolution française

    Lors de la création des communes, les paroisses de "La Forest" et "Locamand" sont supprimées, leur territoire est alors rattaché à la commune de Fouesnant.

    La baie de La ForĂȘt dĂ©crite par Jacques Cambry

    Carte de Cassini (1793) : rĂ©gion de Fouesnant-BĂ©nodet (y compris La ForĂȘt-Fouesnant).

    Jacques Cambry dĂ©crit ainsi la baie de La ForĂȘt :

    « La baye de la forĂȘt fournit une prodigieuse quantitĂ© de gibiers de mer, canards, barnaches, penru, cannes royales, judeles, oies sauvages, macreuses, plongeons, goĂ©lans, bĂ©casses de mer[61], hĂ©rons, cormorans, etc.[62]. »

    Marie-Guillemette DeleissÚgue, épouse du citoyen Laurent Mazé, habitant à Locamand, se plaint prÚs du district de Quimper que le 4 thermidor an III (), 400 hommes, faisant partie d'une colonne de 1 200 hommes commandée par le général Meunier, furent logés au bourg de Locamand et commirent de nombreux désordres et ravages à Fouesnant et Locamand, ainsi que plusieurs vols à son détriment[63].

    L'Ă©cole de La ForĂȘt au XIXe siĂšcle

    Une Ă©cole existait avant 1832 au "Haut-Fouesnant" (autre nom que portait Ă  l'Ă©poque La ForĂȘt-Fouesnant), qui comptait 42 Ă©lĂšves en 1832, les habitants de ce lieu-dit, plus proche de Concarneau « sentent et reconnaissent le besoin de donner de l’éducation Ă  leurs enfants », avant mĂȘme celle crĂ©Ă©e au bourg de Fouesnant en 1832 seulement car la population y Ă©tait beaucoup plus rĂ©ticente Ă  l'ouverture d'une Ă©cole[60].

    La crĂ©ation de la paroisse, puis de la commune de La ForĂȘt

    Les habitants de La ForĂȘt, dont le hameau Ă©tait dans la premiĂšre moitiĂ© du XIXe siĂšcle plus important que le bourg de Fouesnant (les activitĂ©s maritimes y entraĂźnant plus de maisons et de petits commerces), dĂ©siraient depuis longtemps que la chapelle de Notre-Dame-de-Basse-Mer, devint le centre d'une paroisse. Ils firent maintes pĂ©titions adressĂ©es Ă  l'Ă©vĂȘque de Quimper, demandant l'Ă©rection de la trĂšve en succursale. Le conseil de fabrique et le curĂ© de Fouesnant, Guillou de Poulpiquet de Brescanvel, s'y opposĂšrent ; ce dernier Ă©crit par exemple le que l'Ă©tablissement d'une succursale [Ă  la ForĂȘt] entraĂźnerait de trop fortes dĂ©penses pour ses habitants, nĂ©cessitant par exemple l'entretien d'un presbytĂšre, que la messe matinale devrait y ĂȘtre transformĂ©e en une grand-messe, etc. ; le mĂȘme conseil de fabrique s'y oppose Ă  nouveau le , trouvant « une grande exagĂ©ration des difficultĂ©s que prĂ©sente l'Ă©tat actuel de La ForĂȘt sous le rapport du bien spirituel de ses habitants. Cette trĂšve lui paraĂźt pourvue de tous les secours que rĂ©clame le bien des Ăąmes » et ajoute plus loin que « ce n'est pas dans le but de pourvoir au bien des Ăąmes des habitants de la section de La ForĂȘt, mais bien dans celui d'assurer le succĂšs des affaires commerciales de quelques particuliers qu'on demande l'Ă©rection de La ForĂȘt en succursale. En consĂ©quence, il dĂ©sapprouve Ă  l'unanimitĂ© les pĂ©titions (...) ». ParallĂšlement des demandes de crĂ©ation d'une commune sont adressĂ©es au prĂ©fet du FinistĂšre, les pĂ©titionnaires invoquant leurs difficultĂ©s Ă  se dĂ©placer Ă  Fouesnant pour tous les actes administratifs[64].

    La ForĂȘt fut Ă©rigĂ©e en paroisse le et ne devint commune que par la loi du [65]. À cette occasion, la commune s’agrandit de toute sa moitiĂ© nord et absorbe Ă  l’est la petite paroisse de Locamand (ou Loc-Amand) elle-mĂȘme issue d'un prieurĂ© bĂ©nĂ©dictin attribuĂ© en 1069 Ă  l'abbaye Sainte-Croix de QuimperlĂ© et vendu en 1623 au collĂšge des JĂ©suites de Quimper avant d'ĂȘtre confisquĂ© comme bien national lors de la RĂ©volution française et de tomber en ruines[66]. ThĂ©ophile-Louis Deyrolle a peint Le manoir de Locamand en 1883[67].

    En 1872, le conseil gĂ©nĂ©ral du FinistĂšre examine le vƓu des habitants de la section de ForĂȘt en commune sĂ©parĂ©e de celle de Fouesnant dont elle faisait partie jusque-lĂ  :

    « Le conseil municipal [de Fouesnant] et les plus imposĂ©s au nombre de 41 ont repoussĂ© la demande de sĂ©paration Ă  la majoritĂ© de 24 voix contre 17. Enfin l'enquĂȘte a Ă©tĂ© ouverte ; son procĂšs-verbal constate deux cents et quelques signatures ou croix de ceux ne sachant signer pour demander la sĂ©paration, et trente et quelques signatures ou croix pour repousser la demande de sĂ©paration. (...) L'Ă©tendue de la nouvelle commune serait en superficie de 1 825 hectares ; celle de Fouesnant, rĂ©duite par ce retranchement, serait encore de 2 926 hectares. Le territoire de La ForĂȘt serait parfaitement arrondi, et le bourg assez central. La population de La ForĂȘt Ă©rigĂ©e en commune serait de 1 400 habitants environ ; celle de Fouesnant, aprĂšs la sĂ©paration, de 2 036. (...) Les pĂ©titionnaires reconnaissent eux-mĂȘmes que la nouvelle commune aurait Ă  construire une mairie, une maison d'Ă©cole, un logement pour l'instituteur, etc. ; comment pourvoirait-elle, dĂšs le dĂ©but, Ă  ces charges exceptionnelles ? Elle compte, pour y satisfaire, sur la vente d'un placĂźtre plantĂ© qui entoure l'Ă©glise, sur un emprunt ou une souscription publique et plus encore sur la gĂ©nĂ©rositĂ© du dĂ©partement et de l'État. (...) Les pĂ©titionnaires mettent en premiĂšre ligne la superficie trop grande de la commune de Fouesnant, dont l'Ă©tendue actuelle des deux points extrĂȘmes serait, Ă  vol d'oiseau, de 14 kilomĂštres. Nous admettons ces chiffres sans contestation et disons que le bourg de Fouesnant Ă©tant trĂšs central, cette Ă©tendue n'a rien d'exagĂ©rĂ©, puisque de tous les points extrĂȘmes de la commune, il n'y a pas plus de 7 kilomĂštres pour se rendre au bourg. (...) Les intĂ©rĂȘts matĂ©riels des habitants de La ForĂȘt sont-ils compromis, comme ils le prĂ©tendent, par l'Ă©tat de choses actuel ? (...) La commission (...) a acquis la certitude que, d'aprĂšs les projets approuvĂ©s ou en cours d'exĂ©cution, la fraction de La ForĂȘt serait, inĂ©vitablement, dans peu d'annĂ©es, dotĂ©e d'un rĂ©seau, soit en chemins vicinaux, soit en chemins de grande communication, qui rendrait sa situation exceptionnellement favorable. (...) Le chemin de grande communication de Fouesnant Ă  Concarneau la relira aussi avant peu Ă  ce bourg et Ă  Concarneau. (...) La ForĂȘt possĂšde deux cales d'embarquement sur la mer et ce sont les seules de la commune ; (...) de plus elle est dotĂ©e de deux foires qui sont les seules existant dans le canton. (...) Une section Ă©lectorale est Ă©tablie Ă  La ForĂȘt ; ils nomment, par l'effet du sectionnement, des conseillers qui les reprĂ©sentent directement ; enfin, ils vont avoir une Ă©cole. Le local est provisoire, mais il suffira aux besoins du moment. Quant aux actes d'Ă©tat-civil, nous avons dit que la distance entre les deux bourgs n'Ă©tait que de 3 kilomĂštres (...). Quant aux intĂ©rĂȘts religieux, il est incontestable qu'ils sont amplement sauvegardĂ©s, puisque La ForĂȘt possĂšde une Ă©glise restaurĂ©e et agrandie, la seule qui, dans tout le canton, soit en parfait Ă©tat d'entretien. (...) D'aprĂšs les renseignements reçus, l'antagonisme entre les deux parties de la commune serait dĂ©jĂ  trĂšs ancien. (...) M. le prĂ©sident met aux voix l'avis de sectionnement. Cet avis est adoptĂ© (...)[68]. »

    En 1893 Ă  La ForĂȘt-Fouesnant des hommes furent privĂ©s d'absolution, ayant commis un pĂ©chĂ© mortel selon le recteur, car ils avaient votĂ© pour les rĂ©publicains[69].

    Le port de Stang al Lestreg

    Au XIXe siÚcle, et pendant les premiÚres décennies du XXe siÚcle, une centaine de navires par an enlÚvent et déchargent leurs marchandises (sable, maërl, bois, grains, ..) dans le vieux port de Stang al Lestreg ; vers 1850, l'importance du trafic commercial nécessite la construction de nouveaux quais en raison principalement de l'essor du dragage du maërl, dénommé localement "grossil", provenant de l'archipel des Glénan. « Les tas de maërl pouvaient atteindre 10 mÚtres de haut ». Pendant l'hiver « c'était un défilé de charrettes et de chevaux dans le bourg », les agriculteurs venant de loin (par exemple d'Elliant) en faire provision. La Cale Neuve est construite en 1902 face aux quais de Stang al Lestreg ; elle servit à stocker du maërl jusqu'à la décennie 1960[70].

    Description de La ForĂȘt en 1899

    L'Anse de la ForĂȘt en 1899 (photo de Louis Rousselet).

    Le gĂ©ographe et photographe Louis Rousselet fait cette description de La ForĂȘt en 1899 (l'auteur arrive Ă  bicyclette de Fouesnant) :

    « On descend par une sĂ©rie de pentes assez douces dans une jolie vallĂ©e qui aboutit Ă  la pointe d'une minuscule anse oĂč la mer apparaĂźt encadrĂ©e de verdure, puis on remonte brusquement sur une hauteur pour redescendre enfin par une cĂŽte longue et rapide qui, traversant le village de La ForĂȘt, aboutit Ă  l'extrĂ©mitĂ© mĂȘme de l'anse terminale de la baie de La ForĂȘt : baie bien nommĂ©e si l'on en juge par l'extrĂ©mitĂ© que nous voyons ici et qui nous apparaĂźt s'allongeant resserrĂ©e entre deux collines couvertes d'arbres dont la base baigne littĂ©ralement dans le flot d'un vert Ă©meraude. La route passe sur une chaussĂ©e barrant la pointe de la baie, qui se prolonge au-delĂ  pour mourir entre des prairies. Sur la chaussĂ©e mĂȘme s'alignent quelques maisons, parmi lesquelles une modeste auberge, Ă  la façade propre et blanche, devant laquelle nous mettons pied Ă  terre. (...). Nous allons nous promener sur le bord de l'anse, en suivant le chemin qui borde sa rive occidentale. Quelle charmante promenade ! La berge sinueuse, ombragĂ©e de beaux arbres, domine la jolie nappe qui, au fur et Ă  mesure que nous avançons, s'Ă©largit, s'Ă©tend, et enfin finit par se confondre avec le vaste horizon marin. La mer, en se retirant, transformera tout Ă  l'heure, il est vrai, ce joli bassin en un fond couvert d'algues marines parmi lesquelles les vaches tachĂ©es de noir viennent brouter quelques herbes salĂ©es ; mais mĂȘme pendant le court espace de temps oĂč elle reste sans eau, la baie, grĂące Ă  ce tapis vert, conserve encore sa beautĂ©. En rentrant Ă  l'auberge, nous allons voir l'Ă©glise, qui couronne une terrasse aux pentes couvertes de ronces, et d'oĂč l'on domine tout le golfe. C'est une jolie chapelle du XVIe siĂšcle, avec un beau calvaire Ă  personnages et un curieux Ă©dicule servant de charnier[71]. »

    Un meunier sorcier ?

    Jean Ledan, meunier à Chef-du-Bois à la fin du XIXe siÚcle, fut aussi un rebouteux trÚs réputé, qui soignait aussi les malades en récitant des formules magiques ; il fut accusé de sorcellerie par le clergé et fut poursuivi devant le tribunal de Quimper pour exercice illégal de la médecine [72].

    Les querelles liées à la laïcité

    En décembre 1902 le commissaire de police de Quimper écrit, parlant du français, que « la majeure partie de la population ne le comprend pas »[73].

    En vertu de la loi de sĂ©paration des Églises et de l'État, en octobre 1907, les prĂȘtres du presbytĂšre de La Forest (La ForĂȘt) sont expulsĂ©s, le mĂȘme jour que ceux de Fouesnant et de BĂ©nodet, par soixante gendarmes Ă  cheval[74].

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    104 soldats originaires de La ForĂȘt-Fouesnant sont inscrits comme morts pour la France sur le monument aux morts de la commune : 7 sont des marins disparus en mer (parmi eux Émile Guillermou[alpha 1]), Laurent Jan[alpha 2], etc.) ; 7 soldats sont morts en Belgique ; 1 (Jean Cuzon[alpha 3]) en MacĂ©doine dans le cadre de l'expĂ©dition de Salonique ; la plupart des autres sont dĂ©cĂ©dĂ©s sur le sol français : parmi eux François GlĂ©onec[alpha 4] et Jean Le Gall[alpha 5] ont Ă©tĂ© dĂ©corĂ©s de la MĂ©daille militaire et de la Croix de guerre[75].

    L'Entre-deux-guerres

    Henri Barnoin : Le pardon de La ForĂȘt-Fouesnant.

    La fĂȘte des Cerisiers est crĂ©Ă©e en 1924 par un groupe de commerçants Ă  l'initiative de l'instituteur de la commune.

    Un sĂ©isme est survenu le Ă  La ForĂȘt-Fouesnant[76].

    • La ForĂȘt-Fouesnant en 1938.
      La ForĂȘt-Fouesnant en 1938.

    La Seconde Guerre mondiale

    Madame Vavasseur, directrice d'Ă©cole Ă  La ForĂȘt-Fouesnant, accusĂ©e de faire Ă©vader des prisonniers politiques et arrĂȘtĂ©e par la Gestapo, rĂ©ussit Ă  s'Ă©vader lors de son transfĂšrement Ă  la prison Saint-Charles de Quimper grĂące Ă  la complicitĂ© des gendarmes de Fouesnant chargĂ©s de son transfert.

    Un aviateur anglais, James Francis John Sheridan, opérateur radio et mitrailleur sur le Beaufort n° L9807 abattu par un Me109 lors d'une attaque du croiseur lourd de la Kriegsmarine Admiral Hipper le est enterré dans le cimetiÚre communal[77].

    Le , Pierre Berthelom, nĂ© Ă  La ForĂȘt-Fouesnant en 1917, alias "Fiston", facteur Ă  Paule, commandant FTPF de la compagnie Pierre Louis Menguy, est blessĂ© lors d'un combat contre les Allemands sur le Pont Daoulas Ă  la limite entre Carhaix et Motreff et dĂ©cĂšde le lendemain[78]. Le , l'explosion accidentelle d'une mine dans un champ d'une ferme de Kerleven fit trois morts originaires de la commune : AndrĂ© Galloudec, Marcel Laurent et Jean Cosquerie[79].

    Vingt personnes originaires de La ForĂȘt-Fouesnant sont inscrites comme mortes pour la France pendant la Seconde guerre mondiale sur le monument aux morts de la commune ; parmi elles, Jean Girard[alpha 6], dĂ©cĂ©dĂ© au Liban[75].

    De La ForĂȘt Ă  La ForĂȘt-Fouesnant : l'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    Un soldat originaire de La ForĂȘt-Fouesnant, Alexis ClĂ©ment[alpha 7], est mort pendant la Guerre d'Indochine[80].

    Vers 1952, la transmission maternelle de la langue bretonne devint nettement minoritaire Ă  La ForĂȘt-Fouesnant[81].

    Par dĂ©cret en date du la commune portera dĂ©sormais le nom de La ForĂȘt-Fouesnant[82] - [83] - [84].

    La digue de l'Anse du Bourg

    Une digue en remblai et enrochement, d'une longueur de 150 mĂštres, construite pendant la dĂ©cennie 1970, permet une liaison douce entre le Vieux Port et Port-la-ForĂȘt ; elle comporte en son milieu une ouverture en bĂ©ton assurant le passage de l'eau entre le milieu marin et l'an se du Bourg, qui est surmontĂ©e d'une passerelle fixe interdisant le passage des navires. Un projet de passerelle mĂ©tallique sur pieux, d'une longueur de 128 mĂštres et d'une largeur de 4 mĂštres, pour vĂ©los et piĂ©tons, Ă©quipĂ©e d'une partie mobile permettant le passage occasionnel de navires est lancĂ© en 2016, mais il reçoit en 2020 un avis dĂ©favorable de la commissaire enquĂȘtrice, notamment en raison des risques d'inondation que la rĂ©alisation de ce projet engendrerait[85].

    La « station classée de tourisme »

    Par dĂ©cret du , la commune de La ForĂȘt-Fouesnant est Ă©rigĂ©e en « Station classĂ©e de Tourisme », la nouvelle dĂ©nomination des stations balnĂ©aires.

    Le problĂšme des algues vertes

    La baie de La ForĂȘt connaĂźt des prolifĂ©rations d'algues vertes, notamment depuis les annĂ©es 2000. Les tonnages enlevĂ©s des plages sont importants (3 336 tonnes en 2018, 4 182 tonnes en 2019, moins toutefois en 2020)[86].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Les maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1872 1873 Merrien
    1873 1887 Valéry Cormier[alpha 8] Chef d'escadron d'artillerie. Conseiller général du canton de Fouesnant. Chevalier de la Légion d'honneur.
    1887 1892 Auguste Nicou
    1892 1919 François Merrien[alpha 9] Cultivateur.
    1919 1945 Jean Mathieu Tollec[alpha 10]
    1947 1952 Morvan
    1958 1965 Louis Cosquéric[alpha 11] Cultivateur.
    1965 1989 Henri Le Rest A effectué 4 mandats.
    1989 1995 Jean-Louis Le Roux Capitaine de Vaisseau-Officier de l'Ordre National du MĂ©rite-Initiateur du blason communal
    1995 2014 Raymond PérÚs UMP Enseignant. A effectué 3 mandats.
    2014 25 mai 2020 Patrice Valadou DVG Avocat retraité. Chevalier de la Légion d'honneur[87].
    25 mai 2020 En cours Daniel Goyat[88] - [89] DVD
    Les données manquantes sont à compléter.

    Monuments et curiosités

    Cairn de Kerleven.
    • La chapelle de Peniti :
    La chapelle de Pénity et le théùtre de verdure.

    La chapelle de Peniti (ou Penity, un pĂ©nity Ă©tant en langue bretonne un ermitage ou un petit monastĂšre), dĂ©nommĂ©e aussi chapelle Saint-Maudez (car saint Maudez en devint le saint patron en 1747) a Ă©tĂ© construite en 1723. Elle est situĂ©e Ă  la naissance de la ria de La ForĂȘt-Fouesnant, sur sa rive gauche, au sommet d'un escarpement[91]. L'intĂ©rieur de la chapelle Ă©tait ornĂ© de 14 fresques peintes sur ses murs par Victoire Conen de Saint-Luc, religieuse guillotinĂ©e en 1794, reprĂ©sentant la Passion du Christ.

    À proximitĂ© se trouve une fontaine guĂ©risseuse, rĂ©putĂ©e favoriser la marche des jeunes enfants. DĂ©truite vers 1960, elle a Ă©tĂ© reconstruite Ă  l'identique en 2005. Dans le placĂźtre de la chapelle a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© un thĂ©Ăątre de verdure qui accueille l'Ă©tĂ©, chaque mercredi depuis une vingtaine d'annĂ©es, des spectacles gratuits dans le cadre des « Nuits celtiques de Peniti »[92].

    • Le « Vieux port » :

    Autrefois nommĂ©e « Port de Stank Al Lestreg » (vallĂ©e des iris), le vieux port fut le cƓur des Ă©changes commerciaux maritimes de la commune. Sa situation stratĂ©gique et l'importance du trafic commercial permit la construction de quais et de cales Ă  partir de 1850. Chaque annĂ©e une centaine de navires enlevaient et dĂ©chargeaient diverses marchandises (sable, maĂ«rl, bois, grains
). Au dĂ©but du XXe siĂšcle, de nombreux fermiers de La ForĂȘt Fouesnant participaient Ă  cette activitĂ© durant la pĂ©riode hivernale et complĂ©taient ainsi leurs revenus. À cette Ă©poque le port accueillait Ă©galement des pĂȘcheurs de sardines et de maquereaux.

    • Le Vieux Port (Ă©tat actuel).
      Le Vieux Port (Ă©tat actuel).
    • La « Cale Neuve » : construite en 1875, elle accueillait Ă  marĂ©e haute grĂące au chenal amĂ©nagĂ© des dizaines de navires marchands emportant bois, volailles, porcs, beurre, .. et dĂ©chargeant sable et maĂ«rl (appelĂ© localement « grossil ») provenant de l'archipel des GlĂ©nan.
    • Le bourg de La ForĂȘt-Fouesnant et la ria de l'Anse du Bourg vus de la « Cale Neuve ».
      Le bourg de La ForĂȘt-Fouesnant et la ria de l'Anse du Bourg vus de la « Cale Neuve ».
    • Le manoir de Mesmeur :

    SituĂ© sur la rive gauche de la ria de La ForĂȘt-Fouesnant, c'est une demeure de style classique qui date de la seconde moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle appartint longtemps Ă  la famille de Sylguy (noblesse quimpĂ©roise)[93]. L'Ă©difice est composĂ© d'un corps de logis central encadrĂ© de deux ailes en lĂ©gĂšre saillie, surmontĂ©es chacune d'un fronton triangulaire. Ce manoir est dĂ©sormais le siĂšge du club-house du « Golf de Cornouaille », qui dispose d'un parcours de 18 trous.

    La ForĂȘt-Fouesnant : le manoir de Mesmeur (XVIIIe siĂšcle), siĂšge actuel du club-house du « Golf de Cornouaille » (18 trous).
    • Le hameau de Locamand :

    Il conserve quelques traces de l'ancien prieuré (seul subsiste le porche en forme d'anse de panier et ses deux pinacles ainsi que le mur d'enceinte[52]. Une stÚle protohistorique christianisée (une croix est située à son sommet) se trouve à proximité[58].

    • Le manoir du Stang :
    Le manoir du Stang ; désormais un chùteau-hÎtel.

    Ce manoir, dont les éléments les plus anciens remonteraient au XVe siÚcle a été reconstruit en 1664 par René de Guernisac et remanié au XVIIIe siÚcle. Le manoir est devenu bien national lors de la Révolution française et fut acheté par un marchand de biens de Quimper, qui le revendit à Bertrand Nicou, d'origine lyonnaise. Agrandi à plusieurs reprises au fil du temps, ce manoir a été transformé en chùteau-hÎtel en 1937. Situé dans une vallée encaissée, il conserve son escalier monumental et de grandes cheminées en granite, un cadran solaire daté de 1629[94], un beau parc à la française et un étang[95]. Il a été restauré complÚtement en 1958. Son porche monumental comprend une entrée cavaliÚre et une entrée piétonne et porte un blason aux armes de la famille de Guernisac[96].

    • Le moulin de Chef-du-Bois (anciennement dĂ©nommĂ© « Penhoat » en breton) date vraisemblablement de la deuxiĂšme moitiĂ© du XVe siĂšcle : il possĂ©dait des tourelles de fantaisie Ă  la base de son pignon ; elles servaient aussi de pigeonnier. Il Ă©tait recouvert de chaume par le passĂ©[97]. Il est Ă©quipĂ© de deux roues Ă  augets, situĂ©es de part et d'autre du moulin, alimentĂ©e en eau par deux goulottes qui sont des monolithes de granite datant de la fin du XVIIIe siĂšcle. Ce moulin cessa de fonctionner en 1970 et il est classĂ© monument historique depuis 1939[72].
    • L'ancien moulin de Chef-du-Bois sur le ruisseau de Saint-Laurent (dessin de Louis Le Guennec, 1929).
      L'ancien moulin de Chef-du-Bois sur le ruisseau de Saint-Laurent (dessin de Louis Le Guennec, 1929).
    • La façade du moulin de Chef-du-Bois.
      La façade du moulin de Chef-du-Bois.
    • DĂ©tail du pignon du moulin de Chef-du-Bois.
      DĂ©tail du pignon du moulin de Chef-du-Bois.
    • La roue du moulin de Chef-du-Bois.
      La roue du moulin de Chef-du-Bois.

    Port-la-ForĂȘt

    Port-la-ForĂȘt : la forĂȘt de mĂąts vus de la ria de La ForĂȘt-Fouesnant.
    Trimaran Belgacom de Jean-Luc NĂ©lias, construit Ă  Port-la-ForĂȘt.

    Port-la-ForĂȘt est le port de plaisance de la ForĂȘt-Fouesnant, l'un des plus grands de Bretagne, abritĂ© par la plage de Kerleven et la pointe du Cap Coz.

    Sur place, CDK Technologies, entreprise fondée par Hubert Desjoyeaux, construit des trimarans géants tout au long de l'année (par exemple : Le Belgacom, Bonduelle, Crepes Whaouh
).

    En 2008, le port de La ForĂȘt-Fouesnant s'est agrandi pour pouvoir accueillir les grands monocoques de la course au large qui vont rĂ©aliser des courses telles que le VendĂ©e Globe.

    À Port-La-ForĂȘt existe, depuis 20 ans, le seul centre d'entraĂźnement en France qui prĂ©pare les navigateurs pour les courses en solitaire en Figaro comme en multi-coques ou en 60 pieds.

    Dans le VendĂ©e Globe 2008-2009, 11 coureurs (sur 30 engagĂ©s) se sont entraĂźnĂ©s Ă  Port-la-ForĂȘt, les 5 premiĂšres places reviennent aux navigateurs du pĂŽle forestois. Dans le VendĂ©e Globe 2012-2013, le vainqueur François Gabart, le second Armel Le ClĂ©ac'h, le quatriĂšme Jean-Pierre Dick, le cinquiĂšme Jean Le Cam, ainsi que Bertrand de Broc sont des navigateurs du « PĂŽle FinistĂšre Course au Large » implantĂ© Ă  Port-la-ForĂȘt et cinq autres participants, ayant dĂ» abandonner la course pour des raisons diverses en Ă©taient Ă©galement issus (Samantha Davies, Marc Guillemot, JĂ©rĂ©mie Beyou, Vincent Riou, Bernard Stamm)[98].

    Quatre hangars sont actuellement en cours de construction prĂšs de la nouvelle extension du port pour Jean Le Cam, Vincent Riou, Armel Le ClĂ©ac'h, Samantha Davies. Le pĂŽle se renforce, le port de La ForĂȘt est devenu la Mecque de la course au large.

    Activités touristiques

    • La ForĂȘt-Fouesnant possĂšde un golf 18 trous : le golf de Quimper-Cornouaille (dit golf de Cornouaille).
    • La ForĂȘt-Fouesnant possĂšde aussi 2 terrains de polo aux dimensions rĂ©glementaires 260×145, un terrain en sable de 170×80 pour les matchs d'hiver.
    • La plage de Kerleven est trĂšs frĂ©quentĂ©e.

    DĂ©mographie

    Évolution de la population [ modifier ]
    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
    1 4681 4861 7051 8581 9752 0202 1372 0921 914
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    1 9391 8241 8951 8281 8031 7581 7782 0602 148
    1990 1999 2006 2008 2013 2018 2020 - -
    2 3692 8093 1613 2613 2523 4013 459--
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[99] puis Insee Ă  partir de 2006[100].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Langue bretonne

    • L'adhĂ©sion Ă  la charte Ya d'ar brezhoneg a Ă©tĂ© votĂ©e par le Conseil municipal le 10 dĂ©cembre 2020.

    Personnalités liées à la commune

    C'est le pays de Michel Desjoyeaux, Jean Le Cam, Steve White et François Gabart.

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

    Notes

    1. Émile Guillermou, nĂ© le Ă  La ForĂȘt-Fouesnant, second-maĂźtre canonnier Ă  bord du LĂ©on Gambetta, disparu en mer le lors du naufrage de son bateau.
    2. Laurent Jan, nĂ© le Ă  La ForĂȘt-Fouesnant, quartier-maĂźtre canonnier Ă  bord du Suffren, disparu en mer le lors du naufrage de son bateau.
    3. Jean Cuzon, nĂ© le Ă  La ForĂȘt-Fouesnant, zouave au 2e bis rĂ©giment de marche des zouaves, tuĂ© Ă  l'ennemi le Ă  DoĂŻran (MacĂ©doine).
    4. François GlĂ©onec, nĂ© le Ă  La ForĂȘt-Fouesnant, caporal au 318e rĂ©giment d'infanterie, tuĂ© Ă  l'ennemi le Ă  Sailly-Saillisel (Somme).
    5. Jean Le Gall, nĂ© le Ă  La ForĂȘt-Fouesnant, caporal au 155e rĂ©giment d'infanterie, tuĂ© Ă  l'ennemi le Ă  Beaumont (Meuse).
    6. Jean Girard, nĂ© le Ă  La ForĂȘt-Fouesnant, mort pour la France le Ă  Beyrouth (Liban).
    7. Alexis ClĂ©ment, nĂ© le Ă  La ForĂȘt-Fouesnant, quartier-maĂźtre fusilier, dĂ©cĂ©dĂ© accidentellement le Ă  bord du Duguay-Trouin qui se trouvait alors au Tonkin.
    8. Valéry Cormier, né le à Quimper (FinistÚre), décédé le à Quimper.
    9. François Merrien, nĂ© le Ă  La ForĂȘt-Fouesnant, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  La ForĂȘt-Fouesnant.
    10. Jean Mathieu Tollec, nĂ© le Ă  La ForĂȘt-Fouesnant.
    11. Louis CosquĂ©ric, nĂ© le Ă  La ForĂȘt-Fouesnant, dĂ©cĂ©dĂ© en 1985 Ă  La ForĂȘt-Fouesnant.

    Références

    1. Paul Joanne, Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies. Tome 3, E-K, 1890-1905, Hachette, Paris, consultable Gallica
    2. Auguste Dupouy, "La Basse-Bretagne", Ă©ditions Arthaud, Grenoble, 1944
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