Beaumont-en-Verdunois
Beaumont-en-Verdunois est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Beaumont-en-Verdunois | |
La chapelle Saint-Maurice. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Verdun |
Maire Mandat |
Pierre Libert 2020-2026 |
Code postal | 55100 |
Code commune | 55039 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
0 hab. (2020 ) |
Densité | 0 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 49° 15′ 33″ nord, 5° 24′ 30″ est |
Altitude | 305 m Min. 233 m Max. 372 m |
Superficie | 7,87 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton de Belleville-sur-Meuse |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Elle fait partie des neuf villages français détruits durant la Première Guerre mondiale non reconstruits car classés en zone rouge du département de la Meuse[1].
GĂ©ographie
Localisation
La commune est située à une quinzaine de kilomètres au nord de Verdun.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Beaumont-en-Verdunois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (97,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Beaumont en 1793, Beaumont en 1801, Beaumont-en-Verdunois en 1922[9].
Histoire
Le , le tonnerre des canons marque le début de la bataille de Verdun. Situé sur le secteur de Verdun, le village perdu par les troupes françaises le et repris le 8 octobre 1918 disparaîtra totalement sous l'acharnement des pilonnages des obus français et allemands.
Cette commune ne possède aucun habitant. C'est l'un des neuf villages français détruits durant la Première Guerre mondiale et non reconstruits dans ce secteur déclaré « village mort pour la France » à la fin des hostilités. Il fut décidé de conserver cette commune en mémoire des événements qui s'y déroulèrent. La commune est aujourd'hui administrée par un conseil de trois personnes désignées par le préfet de la Meuse.
Politique et administration
Population et société
DĂ©mographie
Depuis la fin de la première Guerre mondiale, la commune est inhabitée. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[Note 2] - [Note 3].
Économie
Néant, lieu de mémoire (commune « morte » pour la France)[1].
Culture locale et patrimoine
Chaque année depuis 1932, une cérémonie en l'honneur des morts de Beaumont-en-Verdunois est organisée le dimanche de septembre précédant la Saint-Maurice, jour de la fête du village avant sa destruction[12].
Lieux de mémoire de la Grande Guerre
Des rectangles de terre dessinent l'emplacement des maisons anéanties. On aperçoit l'entrée des caves écroulées. Une petite chapelle Saint-Maurice dressée au cœur de la commune, à côté du monument aux morts a été construite en 1933 par l'architecte George Perceval, la chapelle est inscrite au titre des Monuments Historiques en 2021[13]. Au sommet, vestige de l'avant-guerre, le cimetière communal, avec ses tombes antérieures à la guerre semble veiller sur la commune.
Une borne Vauthier est visible Ă Beaumont[12].
Décoration française
HĂ©raldique
Blason | Écartelé en sautoir : au 1, d'azur à une trompe de chasse d'or ; au 2, de gueules à une benoîte commune d'or aux cinq pointes d'argent ; au 3, de gueules à une croix de saint Maurice d'or ; au 4, d'azur à une fontaine héraldique d'or remplie d'azur et traversée par une source d'argent. |
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Détails | Création Robert André Louis et Dominique Lacorde, adoptée le 18 novembre 2016. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de cinq ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant aux années 2006, 2011, 2016, etc., ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Références
- Les communes tombées pour la France sur le site interieur.gouv.fr, 6 février 2017
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Nicolas Montard, « À Beaumont, un maire mais pas un seul habitant », L'édition du soir, 1er septembre 2015.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Eva Hamzaoui, « Beaumont, un village "mort pour la France" », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « base Mérimée » (consulté le )