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Confrérie

Les confréries sont, à l'origine et dans le monde occidental, des groupements de laïcs chrétiens fondés en vue de favoriser une entraide fraternelle ou pour animer et développer une tradition religieuse spécifique. Cette forme d'association à base religieuse et à but profane remonte à l'Antiquité, et prend un grand développement dans les nations chrétiennes au Moyen Âge. Elles existent aussi, ailleurs, dans le monde et en particulier en Afrique sub-saharienne.

Procession de la confrérie des Pénitents blancs d'Avignon, par Pierre Grivolas.

Les confréries religieuses et charitables, associées à la vie des paroisses et dépendantes du clergé, avaient interdiction de faire du commerce, de vendre des prestations ou de forcer à les payer, et leurs ressources provenaient exclusivement de dons volontaires, de legs, de quêtes. Pour cela, elles organisaient des spectacles qui étaient suivis de quêtes, et certaines obtenaient le droit d'organiser des loteries.

En France, il y avait un très grand nombre de confréries, certaines très anciennes, qui furent regroupées et réorganisées plusieurs fois par les rois, particulièrement sous Louis XIV lors de la création de l'Hôpital général. Elles furent toutes abolies au moment de la Révolution française, par un décret en date du , qui abolissait en outre les congrégations religieuses dont les biens furent confisqués et vendus biens nationaux.

En Espagne, il subsiste de nombreuses confréries (cofradias ou hermandad) perpétuant une tradition religieuse, tout comme en Italie (confraternite) ou en Belgique (La Confrérie du Saint-Sang, par exemple).

La confrérie est parfois présidée par un maître et lorsqu'elle est importante par un grand maître.

Histoire

En Occident

Les confréries des métiers sont des institutions de tradition romaine. Déjà le roi Numa rangea, en effet, tous les artisans de Rome en autant de confréries qu'il y avait de professions dans la ville; elles avaient chacune un dieu de l’antiquité pour patron. Les lois de Justinien en font mention : elles défendent aux confréries des métiers d’avoir d’autre objet que l’exercice des principes religieux et le soulagement des pauvres. Les confréries françaises des métiers étaient des œuvres toutes de charité et d'assistance, dont faisaient partie tous les gens du métier. Chacune de ces associations était une sorte de société religieuse de secours mutuels, alimentée surtout par les amendes, les parts de droits d’entrée, d’apprentissage, les dons volontaires. Elle secourait les orphelins, les vieillards pauvres, les veuves et au besoin, faisait les frais des mariages et des funérailles[1].

Les confréries de métier ont été par la suite des groupements constitués à la fin du Moyen Âge (XIVe et XVe siècles en général) dans le cadre des diverses manifestations de la solidarité entre égaux qui tendait à remplacer les liens de protection caractéristiques de l'époque féodale[2].

Les confréries se différencient des communautés de métiers, appelées aussi corporations par plusieurs aspects :

  • leur caractère religieux : les confrĂ©ries avaient pour patron un saint, avec un but spirituel, tandis que les communautĂ©s de mĂ©tier Ă©taient purement profanes, organisĂ©es par l'autoritĂ© laĂŻque, avec un but Ă©conomique et politique ;
  • un recrutement non exclusif (mĂŞme une confrĂ©rie dite « de mĂ©tier » ne se limite pas aux membres de son mĂ©tier). Voir les confrĂ©ries d'artisans, par exemple, appelĂ©es dans le passĂ© guildes, ou corporations ;
  • une primautĂ© du lien sur le cadre. LĂ  oĂą la communautĂ© de mĂ©tier forme une universitas structurant un corps social, la confrĂ©rie relie avant tout des individus entre eux ;
  • un rĂ´le essentiel du processus d'intercession. La confrĂ©rie mĂ©diĂ©vale n'a pas pour vocation de promouvoir le culte chrĂ©tien (ce rĂ´le lui sera dĂ©volu Ă  la pĂ©riode moderne). Par contre, les confrères accomplissent une pratique religieuse plus ou moins rĂ©gulière ayant pour « but » d'obtenir l'intercession du saint patron de la confrĂ©rie. L'avantage de la prière confraternelle sur la pratique solitaire est que la somme des prières de tous les confrères bĂ©nĂ©ficie individuellement Ă  chaque confrère. On peut en citer quelques-unes : ConfrĂ©rie de la Passion, ConfrĂ©rie des Charitables de Saint-Éloi et plus rĂ©cemment ConfrĂ©rie de charitĂ©.

Dans le monde musulman

Les confréries musulmanes ont souvent popularisé deux notions : l'amour mystique de Dieu (Allah) et le culte des saints[3]. Voir Confréries soufies, zaouïa, et aussi confréries musulmanes en Afrique de l'Ouest, bektachi, chadhili, yesevis, derviche, séfévides.

Dans le rite israélite

  • La « SociĂ©tĂ© du dernier devoir Â» (Hevra kaddisha), instituĂ©e en France Ă  l'Ă©poque contemporaine, est une sociĂ©tĂ© librement structurĂ©e mais assez organisĂ©e et fermĂ©e, faisant office de pompes funèbres, composĂ©e de membres juifs qui s'occupent de prĂ©parer les corps des dĂ©funts juifs conformĂ©ment aux rites de la loi juive (Halakha) et veillent Ă  ce qu'ils ne soient pas dĂ©sĂ©crĂ©s (volontairement ou non) jusqu'Ă  l'enterrement.

Anciennes confréries

Confréries de métier

Parmi les nombreuses confréries de métier[4], les gildes ou guildes de Saint-Luc (aussi appelées corporations, confréries ou compagnies de Saint-Luc) étaient des organisations corporatives strictement réglementées de peintres, de sculpteurs et d'imprimeurs, actives depuis le XIVe siècle en Italie (Florence), dans les Pays-Bas (Bruges, Anvers, Utrecht, Delft ou Leyde), les pays rhénans et la France. Comme toutes les confréries professionnelles, elles prirent ce nom en référence à Saint-Luc l'évangéliste, le saint patron des peintres.

En France, ces sortes de confréries religieuses liées à un métier existaient toujours parallèlement aux communautés de métiers, comme celle des peintres et tailleurs d'images à Paris au Moyen Âge. Dans les domaines qu'on appelle aujourd'hui culturels et artistiques, elles prirent à l'époque moderne, en Italie puis en France, le nom d'académie et tendirent à se séculariser. En France l'académie de Saint-Luc fut transformée en Académie royale de peinture et de sculpture.

Confréries vénitiennes

Les confréries vénitiennes sont des scuole (singulier scuola ; vénitien schola, pl. schole). Ces institutions de la république de Venise étaient consacrées aux corporations d'arts, de métiers et à la dévotion des patrons de ceux-ci.

  • La scuola Grande de San Rocco Ă©tait l'une des plus riches Scuole de Venise, une institution prestigieuse reconnue par le Conseil des Dix, dont le rĂ´le Ă©tait de lutter contre les Ă©pidĂ©mies de peste et destinĂ©e Ă  aider la population.
  • Les autres scuole se rĂ©partissaient en :
    • les schole grandi : les associations de charitĂ© les plus importantes dans la citĂ©; dotĂ©es de grande capacitĂ© financière et socialement très importantes vu le grand nombre d'affiliĂ©s ;
    • les schole picole : dites petites pour les diffĂ©rencier des grandes, elles rĂ©unissaient obligatoirement tous les artisans du mĂŞme art ou mĂ©tier; leur nombre fut important. Les arts furent en outre subdivisĂ©s par sestiere et ensuite par quartier, donnant ainsi des sièges ou Ă©glise de rĂ©union diffĂ©rents ;
    • les schole nationali : les nationales furent les associations rĂ©servĂ©es aux nombreuses communautĂ©s Ă©trangères qui vivaient Ă  Venise, oĂą elles tenaient souvent aussi une base commerciale propre, le fontego ;
    • les schole de devozion: les Ă©coles de dĂ©votion furent des associations de citoyens qui se rĂ©unissaient Ă  des fins de charitĂ© ou pour des raisons d'assistance mutuelle entre les affiliĂ©s ; elles se distinguaient Ă  leur tour en fraternelles, compagnies, sovvegni, ces schole sont Ă©galement subdivisĂ©es par sestiere et par quartier, dĂ©terminant leur siège ou Ă©glise de rĂ©union.

Confréries subsistantes à l'époque contemporaine

Confréries militaires

En France, le bataillon des canonniers sédentaires de Lille est l'unique descendant des confréries militaires. Créée le , la « confrérie des Canonniers et couleuvriniers » de Lille est alors appelée confrérie de Sainte Barbe. Son nom actuel lui est donné par Napoléon Bonaparte en 1803, en récompense de sa résistance face aux Autrichiens lors du siège de Lille de 1792.

Dans l'Espagne médiévale, une Hermandad, signifiant « fraternité », désigne une confrérie d'hommes armés formée contre le meurtre et le pillage, et qui fut plus tard organisée administrativement.

Dans les Pays-Bas des époques médiévale et moderne, une schutterij est une milice citoyenne destinée à protéger la ville ou la cité d'une attaque, d'une révolte ou d'un incendie, comme la confrérie des arbalétriers de saint Sébastien, appartenant à la Garde civique d’Amsterdam, peinte par Bartholomeus van der Helst (1653).

Confréries religieuses

Confrerie de Saint-Servaes, durant solemne procession

Le terme de « confrérie », au sens religieux, existe toujours. Dans le passé, les confréries étaient fréquemment des associations d’entraide, soit affiliées à une église, soit formées de membres d'une même profession. Dans ce cas, ce sont plutôt des corporations. Au XVIIIe siècle encore, on dénombrait pratiquement une confrérie par paroisse, notamment à la campagne[5]. Parmi les confréries qui existent toujours, il y a par exemple :

Les « Beubeux de Mons »
Confrérie de la Charité de Giverville, en 1865

Confréries de pèlerinage

  • ConfrĂ©rie de saint Matthieu (de). Depuis le XIe siècle, ces confrĂ©ries font des pèlerinages vers le sanctuaire de cet apĂ´tre, l'abbaye Saint-Matthias de Trèves, qui est supposĂ©e conserver des restes de l'apĂ´tre Matthieu. La tradition des pèlerinages est toujours vivante ;

Confréries de pénitents

  • ConfrĂ©rie de la misĂ©ricorde. Ă€ Mons, la confrĂ©rie de la MisĂ©ricorde ou confrĂ©rie de Saint-Jean DĂ©collĂ©, dite des « Beubeux » dĂ©file dans la Procession du Car d'Or. Cette confrĂ©rie de pĂ©nitents visite les prisonniers, organise des confĂ©rences, aide les plus dĂ©munis,
  • l'ArchiconfrĂ©rie de la Sainte-Croix de Nice[6] SociĂ©tas Gonfalonis ou SociĂ©tĂ© du Gonfalon, plus connue sous le nom de confrĂ©rie des pĂ©nitents blancs, est une confrĂ©rie de pĂ©nitents fondĂ©e au dĂ©but du XIVe siècle. Depuis 1817 elle est reconnue d'utilitĂ© publique. Elle s'occupe de gestion d’hĂ´pitaux et de soins aux malades,
  • l'ArchiconfrĂ©rie des pĂ©nitents bleus de Nice ou la SociĂ©tĂ© du Saint-SĂ©pulcre ou vĂ©nĂ©rable archiconfrĂ©rie des pĂ©nitents bleus de Nice est une confrĂ©rie de pĂ©nitents d’inspiration franciscaine, fondĂ©e au XVe siècle et toujours active aujourd’hui. Elle s'est longtemps impliquĂ©e dans le soin des lĂ©preux, la gestion d’hĂ´pitaux, d’un mont-de-piĂ©tĂ© et d’un orphelinat pour filles, mais la première mission charitable Ă©tablie par ses fondateurs est l'engagement pour la Terre sainte ;
  • ConfrĂ©rie saint SĂ©bastien de Rheinfelden (de). Elle est nĂ©e en 1541 comme confrĂ©rie pendant l'Ă©pidĂ©mie de peste Ă  Rheinfelden et est nommĂ© d'après saint SĂ©bastien, protecteur contre la peste ;
  • ConfrĂ©rie CornĂ©lius : une ConfrĂ©rie CornĂ©lius (de) a pour objectif d'honorer la mĂ©moire du pape Corneille († vers 253), le vingt et unième pape. On connaĂ®t en tout 23 confrĂ©ries CornĂ©lius, dont dix-neuf aux Pays-Bas, sept en Allemagne et six en Belgique. La plupart se trouvent dans des communes qui possèdent une Ă©glise dont le patron est saint Corneille ;

Confréries de dévotion et d'intercession

Procession de la confrérie du Saint-Sang à Bruges en mai 2015
  • ArchiconfrĂ©rie Saint-Michel (de). L'archiconfrĂ©rie, de son nom complet Bruderschaft des hl. Erzengels und HimmelsfĂĽrsten Michael, est une association catholique d'ecclĂ©siastiques et laĂŻcs dont l'objectif est la vĂ©nĂ©ration de l'archange Michel. FondĂ©e en 1693, elle a eu, Ă  son apogĂ©e au XVIIIe siècle, jusqu'Ă  100 000 membres ; la noblesse Ă©tait surreprĂ©sentĂ©e. Elle en compte actuellement environ 800 ;
  • ConfrĂ©rie du Rosaire : les confrĂ©ries du Rosaire sont des associations catholiques rĂ©unissant des personnes pour prier le Rosaire ;
  • Compagnie du Saint-Sacrement : c'Ă©tait une sociĂ©tĂ© catholique fondĂ©e en 1630 par Henri de Levis, duc de Ventadour, et dissoute par Louis XIV en 1666 ;
  • ConfrĂ©rie du Saint-Sang. La ConfrĂ©rie noble du Saint-Sang Ă  Bruges, fondĂ©e peu après 1400, est une des plus anciennes confrĂ©ries religieuses belges. Elle emmène lors de la Procession du Saint-Sang chaque annĂ©e au mois de mai la relique du Saint Sang rapportĂ©e de Terre Sainte ;
  • Orthodoxe Fraternität in Deutschland (de). C'est le nom d'une confrĂ©rie pan-orthodoxe portĂ©e principalement par des laĂŻcs qui rĂ©unit des chrĂ©tiens orthodoxes et des amis de l'orthodoxie chrĂ©tienne ;
  • la ConfrĂ©rie de la Cinquième Douleur, confrĂ©rie catholique de SĂ©ville ;
  • la grande confrĂ©rie de saint Martial, fondĂ©e en 1356 et toujours existante de nos jours, est une compagnie de laĂŻcs de Limoges qui a reçu pour vocation d'honorer et de participer au culte de saint Martial. Elle est considĂ©rĂ©e comme la mère de toutes les confrĂ©ries limousines Ă©tant aujourd'hui la plus ancienne dans ce diocèse et gardienne des reliques du premier Ă©vĂŞque dont elle a la charge des ostensions.

Confréries de la semaine sainte

Nazarenos de la Hermandad de la CarreterĂ­a lors de la Semana Santa Ă  Seville
  • Ă€ SĂ©ville, durant les huit jours de la Semaine sainte, soixante confrĂ©ries (Hermandades et CofradĂ­as) sortent en procession pour se rendre Ă  la CathĂ©drale, conclure leur station de pĂ©nitence, avant de revenir vers leur point de dĂ©part.
  • Ă€ Viveiro, ville de Galice en Espagne, durant la Semana Santa de Viveiro, nom officiel de la cĂ©lĂ©bration religieuse de la semaine sainte, huit confrĂ©ries (Hermandades et CofradĂ­as) sortent en procession dans les rues de la ville.
  • Ă€ Saragosse, plusieurs confrĂ©ries participent aussi aux processions, comme la ConfrĂ©rie de l'Humiliation de JĂ©sus, Sanctissime Marie de l'Amertume, Saint Philippe et Jacques le Mineur.
  • Ă€ Palencia, il existe huit confrĂ©ries (la plus ancienne fut fondĂ©e en 1407 et s'appelle la CofradĂ­a del Santo Sepulcro, San Juan Bautista y ArchicofradĂ­a de las Cinco Llagas de San Francisco) qui dirigent les processions. Elles possèdent environ quarante chars (les pasos) qui dĂ©filent, durant la Semaine sainte, depuis le Samedi de la Passion jusqu'au Dimanche de Pâques.
  • Ă€ Braga, au Portugal, la Semana santa est la procession religieuse la plus importante de la ville, et l'une des plus cĂ©lèbres du Portugal. Durant les huit jours dĂ©diĂ©s Ă  la Passion du Christ, les confrĂ©ries (confrarias) sortent en procession pour se rendre Ă  la cathĂ©drale, et revenir vers leur point de dĂ©part. Chacune de ces congrĂ©gations conduit lors de son long cheminement ses pasos, autels portĂ©s Ă  dos d'hommes.

Confréries caritatives

  • La ConfrĂ©rie Saint-Christophe est une association de l'« amour chrĂ©tien du prochain ». C'est une association purement caritative, de grande envergure, avec plus de 18 000 membres en 2011. Parmi les membres illustres, il y a Juan Carlos d'Espagne, Beatrix des Pays-Bas, des membres de la famille royale saoudienne ou les princes du Liechtenstein. Le siège de la confrĂ©rie est l'hospice Saint-Christophe d'Arlberg au Tyrol.
  • ConfrĂ©rie Kaland (de) dĂ©signe une confrĂ©rie de bourgeois aisĂ©s ayant pour objectif des bonne Ĺ“uvres. Ces confrĂ©ries Ă©taient largement rĂ©pandues dans de nombreuses villes au Moyen Ă‚ge. Le mot Kaland vient du mot latin kalendae. Il dĂ©signe le premier jour du mois, et fait rĂ©fĂ©rence Ă  l'usage des membres d'une confrĂ©rie Kaland de se retrouver rĂ©gulièrement ce jour-lĂ .
  • La ConfrĂ©rie de l'Arche (ou ConfrĂ©rie de l'Arche du Saint-Esprit, ou encore ConfrĂ©rie du Saint-Esprit) est une Ĺ“uvre caritative fondĂ©e au XIIe siècle. ComposĂ©e uniquement de laĂŻcs, la confrĂ©rie de l'arche du Saint-Esprit fut crĂ©Ă©e par Guy de Montpellier dans le but de rĂ©unir toutes les personnes souhaitant aider les pauvres, les malades et les orphelins. Il fonda aussi Ă  la mĂŞme pĂ©riode l'Ordre des Hospitaliers du Saint-Esprit.

Confréries civiles

  • Les loges maçonniques sont parfois identifiĂ©es comme ce type de confrĂ©rie[7]. CĂ©line Bryon-Portet qui dirige des travaux de recherche au laboratoire d'Ă©tudes et de recherches appliquĂ©es en sciences sociales Ă  l'UniversitĂ© de Toulouse, la qualifie de « confrĂ©rie associationniste »[8]. Le rapport qu'elles entretiennent avec d'autres confrĂ©ries fait l'objet d'Ă©tudes d'historiens depuis plusieurs annĂ©es[9].
  • ConfrĂ©rie de la Cuillère, ligue chevaleresque, vers 1527-1536.

Confréries de dégustation

Bannière de la Confrérie rochelaise de la tête de veau

Confréries gastronomiques internationales

  • La Guilde internationale des fromagers dite confrĂ©rie de Saint Uguzon

Confréries bachiques ou vineuses françaises

Défilé de la Commanderie des Costes du Rhône

Confréries gastronomiques françaises

Chaque année à Charleville-Mézières le premier dimanche de mai se déroule le festival des confréries.

Confrérie de la cerise de Venasque
Confrérie des Gençanaires
Confrérie du Diamant noir et de la Gastronomie

Confréries gastronomiques belges wallonnes et bruxelloises

  • ConfrĂ©rie de Jean de Nivelles
  • ConfrĂ©rie de la bière Betchard de Tubize
  • ConfrĂ©rie de la Cervoise d'Anthines
  • ConfrĂ©rie de la Djaye de Tellin
  • ConfrĂ©rie de la fraise de Votem
  • ConfrĂ©rie de la gaufre liĂ©geoise "La Strème"
  • ConfrĂ©rie de la seigneurie du remoudou
  • ConfrĂ©rie de l'ordre du cochon PiĂ©train[16]
  • ConfrĂ©rie de l'ortie
  • ConfrĂ©rie dè Magneu MakĂŞye
  • ConfrĂ©rie dèl Crolèye djote di Warou
  • ConfrĂ©rie del Seigneurie de VervĂ®-riz (dĂ´rĂŞye)
  • ConfrĂ©rie des Blancs Gilets Mougneux d'Hatches de Grez-Doiceau
  • ConfrĂ©rie des Champignons de Folx-les-Caves
  • ConfrĂ©rie des Chevaliers de la Coutellerie de Gembloux
  • ConfrĂ©rie des Chevaliers de Porte-Cheville (saucisse de Morteau)
  • ConfrĂ©rie des chevaliers del Fricassèye de Chèvremont
  • ConfrĂ©rie des Gentes Dames de la tarte aux Macarons de Ciney
  • ConfrĂ©rie des Hostieux Moines de l'Abbaye de Villers-la-Ville
  • ConfrĂ©rie des MagneĂ»s d'Parbolèts d’Bwès-Borsu (Pomme de terre + apĂ©ritif)
  • ConfrĂ©rie des MaĂ®tres Brasseurs et Distillateurs de Wallonie
  • ConfrĂ©rie des Mollassons de Warnant
  • ConfrĂ©rie des MougneĂ»s d'VĂŞte TrĂ«pe d'Orp-le-Petit
  • ConfrĂ©rie des Mougneux d'Coutches et les GĂ©ants de Dinant
  • ConfrĂ©rie des Poires de Saint R'Mèy
  • ConfrĂ©rie des Sossons d'Orvaulx[17] (Orval)
  • ConfrĂ©rie des vignerons du Petit-Bourgogne
  • ConfrĂ©rie des Vins de Fruits d'Ottignies
  • ConfrĂ©rie du Francs Thour Nostre Dames de Chiney (Ciney)
  • ConfrĂ©rie du Gay Boulet
  • ConfrĂ©rie du Grand Apier de Tilf
  • ConfrĂ©rie du lev'gos
  • ConfrĂ©rie Royale des Zigomars (Virton)
  • ConfrĂ©rie du Maitrank[18] (Arlon)
  • ConfrĂ©rie du StofĂ© de Wavre
  • ConfrĂ©rie du Tire-Bouchon de Rixensart
  • ConfrĂ©rie Tchantchès (Liège)
  • ConfrĂ©rĂ®ye dèl Târte al Djote (Nivelles)
  • ConfrĂ©rĂ®ye dèl Târte au CrastofĂ© (Ittre)
  • ConfrĂ©riye Li Pireye di Licint
  • ConfrĂ©rye del Blanke Doreye de Djodogne
  • ConsĹ“urie des Secrets de Dame-Gertrude (Nivelles)
  • Gilde Saint-Christophe de Racour
  • Les Compagnons du Witloof d'Evere
  • Ordre de la Caricole de Bruxelles
  • Ordre des Kuulkappers de Saint-Gilles
  • Ordre du Blanc bleu belge
  • Ordre du Faro de Bruxelles
  • Ordre du Malt de Hannut

Autres confréries wallonnes

Autres confréries belges

  • ConfrĂ©rie Nationale des Chauves de Belgique
  • Ordre de Manneken-Pis de Bruxelles
  • Ordre des Moustaches de Bruxelles

Fraternités estudiantines

Très répandues dans le système universitaire anglo-saxon ainsi qu'en Belgique, il en existe aussi ailleurs.

Confréries de fiction

La notion de confrérie a également été reprise dans des œuvres de fiction telles que romans, bandes dessinées, jeux de rôle et dans l'humour populaire, par exemple :

Notes et références

  1. François Husson, Artisans français : étude historique : Les charpentiers, Paris, Marchal & Billard, , 269 p. (lire en ligne)
  2. Jean Favier, « Confréries de métier », Encyclopædia Universalis lire en ligne, consulté le 28 février 2014
  3. https://www.universalis.fr/encyclopedie/confreries-musulmanes/
  4. [https://www.universalis.fr/encyclopedie/confreries-de-metier/ « Confrérie de métier » sur le site de l'encycopédie Universalis universalis.fr.
  5. Voir par exemple Jean-Pierre Surrault (préf. Claude Petitfrère), Au temps des « sociétés » : Confréries, bachelleries, fêtes, loges maçonniques en Bas-Berry au XVIIIe siècle, Paris, Éditions Guénégaud, , 364 p. (ISBN 2-85023-101-0).
  6. Une archiconfrérie est une confrérie qui groupe plusieurs confréries similaires. Par ses privilèges et droits, elle est supérieure aux simples confréries affiliées à elles.
  7. Gérald Moruzzi, « Les francs-maçons brisent les fantasmes », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  8. CĂ©line Bryon-Portet, La Franc-maçonnerie, entre citĂ© cĂ©leste et citĂ© terrestre : divisions et Ă©quilibrages internes au sujet du thĂ©isme, de la religion et des questions sociĂ©tales, (DOI https://doi.org/10.4000/amnis.1676), p. 9.
  9. LBourdais, « Des liens entre les confréries et la franc-maçonnerie en Limousin? », sur france3-regions, (consulté le ).
  10. Confrérie des Chevaliers du Goûte-Boudin, créée en 1962 à Mortagne-au-Perche (61)
  11. Confrérie des Fins Goûteurs de Charolais
  12. La Confrérie gourmande du macaron et de la bergamote de Nancy
  13. « Confrérie ( Breuriezh) | Confrérie des Chevaliers de la Coquille Saint-Jacques », sur www.coquille-saint-jacques.org (consulté le )
  14. « Confrerie », sur www.piperialagalette.fr (consulté le )
  15. Confrérie de l'ordre du Cochon Piétrain
  16. Confrérie des Sossons d'Orvaulx
  17. Confrérie du Maitrank

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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