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Baie de La ForĂȘt

La baie de la ForĂȘt est une baie du littoral atlantique situĂ©e dans le sud du FinistĂšre entre Fouesnant et Concarneau.

Baie de La ForĂȘt
Image satellite de la baie de La ForĂȘt.
Image satellite de la baie de La ForĂȘt.
GĂ©ographie humaine
Pays cĂŽtiers Drapeau de la France France
Subdivisions
territoriales
FinistĂšre
GĂ©ographie physique
Type Baie
Localisation Océan Atlantique
CoordonnĂ©es 47° 52â€Č 09″ nord, 3° 57â€Č 05″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Baie de La ForĂȘt
GĂ©olocalisation sur la carte : FinistĂšre
(Voir situation sur carte : FinistĂšre)
Baie de La ForĂȘt

Description

La baie de la ForĂȘt, aussi dĂ©signĂ©e improprement sous le nom de baie de Concarneau, limitĂ©e Ă  l'Ouest par la pointe de Beg Meil et Ă  l'Est par la pointe du Cabellou, possĂšde un littoral trĂšs dĂ©coupĂ© en raison des nombreux petits fleuves cĂŽtiers qui s'y jettent et forment autant de rias : de l'Ouest vers l'Est, l'anse de Penfoulic, la riviĂšre de la ForĂȘt (au fond de sa ria se trouve le bourg de La ForĂȘt-Fouesnant), l'anse de Saint-Laurent, l'anse Saint-Jean, la ria du Moros qui sert de site au port de Concarneau et l'anse de Kersaux. La pointe du cap Coz, une flĂšche littorale, ferme partiellement sa partie nord.

Auguste Dupouy dĂ©crit ainsi la baie de La ForĂȘt en 1944 : « PenchĂ©s sur l'eau, les chĂȘnes et les pins mĂȘlent Ă  son clapotement leur bruissement. DerriĂšre eux les rhododendrons, les hortensias, les camĂ©lias, les mimosas, les yuccas, les araucarias, de vastes cupressus, flore Ă  demi exotique, mais facilement acclimatĂ©e » bordent la calme baie de La ForĂȘt[1].

La baie de la ForĂȘt possĂšde plusieurs plages frĂ©quentĂ©es, de la plage des Oiseaux Ă  Beg Meil Ă  la plage des Sables Blancs Ă  Concarneau en passant par la plage du cap Coz et la plage de Kerleven. Le fond de la baie de la ForĂȘt abrite le port de plaisance de Port-la-ForĂȘt et le golf de Cornouaille.

  • La baie de la ForĂȘt vue depuis le fort du Cabellou Ă  Concarneau.
    La baie de la ForĂȘt vue depuis le fort du Cabellou Ă  Concarneau.
  • La ria de la ForĂȘt-Fouesnant Ă  marĂ©e haute
    La ria de la ForĂȘt-Fouesnant Ă  marĂ©e haute

Histoire

Le XIXe siĂšcle

Le , le Saint-Joseph, chaloupe de pĂȘche, coula dans la baie de La ForĂȘt, provoquant la noyade de trois pĂȘcheurs fouesnantais : Joseph-Corentin Le Loc'h, patron-pĂȘcheur ; Pierre Cariou, matelot ; Louis-Yves Carric, mousse[2].

Épaves

Une vingtaine d'Ă©paves sont rĂ©pertoriĂ©es dans la baie de la ForĂȘt et au large de Concarneau, ainsi qu'aux alentours des GlĂ©nan, par le club de plongĂ©e de Cornouaille. Parmi elles, les plus connues sont celles de l'UJ 1408, un chalutier allemand reconverti en chasseur de sous-marins construit en 1941, long de 52 m et large de 8,4 m, affectĂ© Ă  la base de Lorient, coulĂ© le par une escadrille de la Royal Air Force[3], celle du sablier Le Roger, coulĂ© entre 1960 et 1963, celle du sablier Saint-Isidore coulĂ© le , etc[4].

Le problĂšme des algues vertes

Le bassin-versant de la Baie de la ForĂȘt, d'une superficie de 15 076 hectares, compte 35 000 habitants ; en moyenne de 2002 Ă  2019, entre avril et octobre, la surface occupĂ©e sur l'estran par les algues vertes, a Ă©tĂ© de 8 hectares[5].

Depuis les annĂ©es 2000 et mĂȘme un peu avant, la Baie de La ForĂȘt est devenue une zone importante d'Ă©chouage d'algues vertes, par exemple sur la plage du Cap Coz et celle de Kerleven (les Ă©chouages ont Ă©tĂ© massifs en 2018 ; ils ont diminuĂ© quelque peu en 2019 et 2020). Un premier plan, entre 2012 et 2015, incluant notamment des engagements de la part de nombreux agriculteurs, a permis une diminution des concentrations en nitrates, passant de 40 Ă  45 mg/l en moyenne en 2010 Ă  des niveaux situĂ©s entre 30 et 35 mg/l dans les petits fleuves cĂŽtiers qui se jettent dans la baie de la ForĂȘt. Le second plan (dĂ©nommĂ© "Contrat de progrĂšs") qui va de 2018 Ă  2021, ambitionne de faire descendre le seuil moyen entre 20 et 27 mg/l, des contrĂŽles devant ĂȘtre effectuĂ©s dans 85 exploitations agricoles sur les 170 qui se trouvent dans le pĂ©rimĂštre "algues vertes". Ce deuxiĂšme plan a Ă©tĂ© approuvĂ© par les collectivitĂ©s locales (Concarneau Cornouaille AgglomĂ©ration, CommunautĂ© de communes du Pays fouesnantais), le dĂ©partement du FinistĂšre, le Conseil rĂ©gional de Bretagne, l'Agence de l'eau Loire-Bretagne, la Chambre d'agriculture de Bretagne et l'État[6]

La « Base de vitesse »

En avril 2022 la Baie de la ForĂȘt a Ă©tĂ© officiellement rĂ©pertoriĂ©e comme « base de vitesse » par la FĂ©dĂ©ration française de voile, avec un outil permettant d'analyser automatiquement les traces GPS. Ceci concerne « tout ce qui glisse sur l'eau, avec ou sans foil » (et sans moteur !) : stand up paddle , kite-surf, wingsurf , Mini, wing foil , windfoil, .. et concerne tous les types de records possibles (vitesse pure, vitesse moyenne sur 500 m, vitesse moyenne sur une heure, etc[7].

Notes et références

  1. Auguste Dupouy, "La Basse-Bretagne", Ă©ditions Arthaud, 1944
  2. Arnaud Penn, "Fouesnant entre terre et mer, deux cents ans d'Histoires de la RĂ©volution Ă  nos jours, 1789-2000", Arnaud Penn, [ (ISBN 2-9516662-0-9)]
  3. (de) JĂŒrgen Rohwer et Gerhard HĂŒmmelchen, « Seekrieg 1944, Juni » (consultĂ© le )
  4. Journal Le Télégramme no 21614 du 2 janvier 2015
  5. Flore Limantour, Peut-on mettre un point final aux échouage d'algues vertes ?, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 10 février 2021.
  6. Algues vertes en baie de La ForĂȘt, journal Le TĂ©lĂ©gramme de Brest et de l'Ouest, n° du 27 novembre 2018.
  7. Olivier Desveaux, « La baie de La ForĂȘt, terrain de jeu des fous de vitesse », Journal Le TĂ©lĂ©gramme,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).

Voir aussi

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