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Plérin

PlĂ©rin [pleʁɛ̃], Ă©galement nommĂ©e PlĂ©rin-sur-Mer localement, est une commune française situĂ©e prĂšs de Saint-Brieuc dans le dĂ©partement des CĂŽtes-d'Armor, en rĂ©gion Bretagne.

Plérin
Plérin
Le port du Légué.
Blason de Plérin
Blason
Plérin
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement CĂŽtes-d'Armor
Arrondissement Saint-Brieuc
Intercommunalité Saint-Brieuc Armor Agglomération
Maire
Mandat
Ronan Kerdraon
2020-2026
Code postal 22190
Code commune 22187
DĂ©mographie
Gentilé Plérinais
Population
municipale
14 459 hab. (2020 en augmentation de 2,25 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 522 hab./km2
Population
agglomération
170 779 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 32â€Č 07″ nord, 2° 46â€Č 10″ ouest
Altitude 116 m
Min. 0 m
Max. 143 m
Superficie 27,72 km2
Unité urbaine Saint-Brieuc
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Brieuc
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Plérin
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Plérin
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Plérin
Liens
Site web Site officiel de la ville

    GĂ©ographie

    GĂ©ographie physique

    Le centre de PlĂ©rin est situĂ© sur un plateau d'une centaine de mĂštres d'altitude. La cĂŽte est constituĂ©e de falaises (pointe du Roselier, altitude 68 m), de plages (Les Rosaires, Tournemine, Les Nouelles) ou de zones portuaires (Le LĂ©guĂ©, Sous-la-Tour).

    Au sud, la commune est séparée de Saint-Brieuc par la vallée du Gouët et le port du Légué.**

    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Carte topographique de la commune de Plérin.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Plérin
    Pordic La Manche La Manche
    Pordic Plérin La Manche
    Trémuson Saint-Brieuc Saint-Brieuc

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 732 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Brieuc », sur la commune de Saint-Brieuc, mise en service en 1997[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 730,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Brieuc », sur la commune de TrĂ©muson, mise en service en 1985 et Ă  km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  11,2 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,4 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    PlĂ©rin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saint-Brieuc, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 9 communes[17] et 95 528 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Brieuc, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 51 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[20] - [21].

    La commune, bordĂ©e par la Manche, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[22]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[23] - [24].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 21,7 % 601
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 6,7 % 185
    Zones portuaires 1,2 % 34
    Équipements sportifs et de loisirs 1,3 % 35
    Terres arables hors périmÚtres d'irrigation 31,4 % 870
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 19,7 % 546
    ForĂȘts de feuillus 8,9 % 246
    ForĂȘts mĂ©langĂ©es 1,0 % 27
    Landes et broussailles 6,6 % 182
    ForĂȘts et vĂ©gĂ©tation arbustive en mutation 1,0 % 28
    Plages, dunes et sable 0,2 % 6
    Zones intertidales 0,5 % 14
    Source : Corine Land Cover[25]

    Morphologie urbaine

    La commune s'étend sur dix kilomÚtres d'est en ouest, de la pointe du Roselier aux abords de l'aéroport de Saint-Brieuc et sur cinq kilomÚtres du nord au sud, de Tournemine au port du Légué.

    Carte de la commune

    PlĂ©rin a pour particularitĂ© de comprendre plusieurs zones urbanisĂ©es disjointes, les plus importantes pouvant ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme des quartiers Ă  part entiĂšre.

    On trouve ainsi :

    • Le centre-ville dans la partie centrale sud de la commune, est bordĂ© par la route nationale 12 et comprend plusieurs zones commerciales et zones d'activitĂ©s en bordure de cette mĂȘme route.
    • Saint-Laurent est le quartier situĂ© Ă  l'est, et fait face Ă  la mer.
    • Le LĂ©guĂ© est le quartier portuaire, au sud de la ville. PartagĂ© avec Saint-Brieuc, il se situe Ă  l'embouchure du GouĂ«t.
    • Le reste de la commune est ponctuĂ© de nombreux lieux-dits, parmi les plus importants : Le SĂ©pulcre, Les Rosaires, Saint-Eloy, Tournemine etc.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Plerin en 1225, Parrochia de Plerin en 1254, Ecclesia de Plerin vers 1330[26], Ploerin en 1636[27].

    Le nom PlĂ©rin est d’origine bretonne et est composĂ© de deux Ă©lĂ©ments. Le premier Ple- est une forme Ă©voluĂ©e du vieux-breton Plou (paroisse), initialement d'origine latine Plebs. Le second Ă©lĂ©ment correspond au nom d'homme Erin ou Eren[26], que l'on retrouve Ă©galement dans le nom des communes de Plourin et Plourin-lĂšs-Morlaix, dans le FinistĂšre.

    Pour des raisons touristiques, la mairie utilise souvent aujourd'hui le nom de Plérin-sur-Mer, non reconnu administrativement.

    Il existe une commune limitrophe de Vannes, dont le nom se prononce de la mĂȘme maniĂšre en français (Ploeren).

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Le site est fréquenté depuis le Néolithique, un bùtiment gallo-romain fut exhumé prÚs du centre Hélio-marin, il y eut une forte présence romaine dans le secteur de Saint-Brieuc, en effet, dÚs 1852, des archéologues découvrent une villa romaine sous deux maisons édifiées prÚs de la plage[28]. La ville était reliée à une voie romaine qui allait jusqu'à Gouarec. Les élites gauloises, puis citoyens romains, de la ville ont construit des lieux de villégiatures dotées d'un espace balnéaire privé, ils étaient prÚs de la capitale qui était Corseul. Sous le mur du centre Hélio-Marin, les ruines sont celles d'un bùtiment annexe à une villa ; une grange, ou une écurie, un lieu de stockage des ressources maritimes. Ce bùtiment fut construit entre le Ier et le IIIe siÚcle.

    Temps modernes

    Un aveu de 1690[29] indique qu'Ă  PlĂ©rin se trouvait une « caquinerie », un hĂŽpital oĂč l'on traitait la lĂšpre[30].

    Les guerres du XXe siĂšcle

    Le monument aux Morts porte les noms de 238 soldats morts pour la Patrie[31] :

    • 188 sont morts durant la PremiĂšre Guerre mondiale.
    • 48 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
    • 2 sont morts durant la Guerre d'Indochine.

    Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands construisent, quelque temps aprÚs leur arrivée dans la commune au début de , des ouvrages militaires sur la cÎte qu'ils nomment sur quatre positions :

    • Wn Po 06 (entrĂ©e du port du LĂ©guĂ©) : les allemands ont construit au bout de la rue du Phare, un tunnel dans la roche. Cette partie Ă©tait probablement sĂ©curisĂ©e avec des mitrailleuses de type MG 34 ou MG 42[32].
    Bunker type R 667 de la position Wn Po 07.
    • Wn Po 07 (pointe de ChĂątel Renault) : ce secteur disposait de cinq blockhaus ainsi que d'un tunnel. Le premier bunker, de type Regelbau 667, est situĂ© sur la plage des NouĂ«lles au bord de la falaise et est toujours prĂ©sent. Il Ă©tait Ă©quipĂ© d'un canon 5-cm KwK 38 ou 5-cm KwK 39. Avec un angle de tir de 60°, il dominait les plages des NouĂ«lles et de Saint-Laurent jusqu'aux falaises de la pointe du Roselier[33].
      Le tunnel, creusĂ© dans la falaise prĂšs de ce blockhaus, remontait jusqu'Ă  la rue des 3 Plages dans le jardin d'une maison oĂč se situent d'autres blockhaus, de type Regelbau 501, permettant de loger dix soldats chacun. Le tunnel permettait d'acheminĂ© hommes et munitions Ă  l'abri mais dispose Ă©galement de deux positions de mitrailleuses dans les falaises (vers la plage des NouĂ«lles et vers l'anse aux Moines). Il est toujours prĂ©sent mais fermĂ© au public[33].
      Un troisiĂšme bunker est situĂ© sous la maison au bout de la rue du Mont Houvet. Étrangement, il pointe sont angle de tir vers le sud-ouest, dos Ă  la plage, probablement pour protĂ©ger ce secteur en cas d'attaque terrestre tel qu'avec des chars ou vĂ©hicules lĂ©ger[Note 8].
      Les plages Ă©tait recouvertes de nussknackers et d'autres Ă©lĂ©ments anti-dĂ©barquement tels que des pieux en bois, des hĂ©rissons tchĂšques, des fils de fer barbelĂ©s et probablement des emplacements avec mitrailleuses (modĂšles MG 34 ou MG 42). Le bois provenait de la forĂȘt de Lorge qui Ă©tait ensuite acheminĂ© par l'entreprise Laminoir et Trefileries de Paris (LTP) qui Ă©tait chargĂ© de par l'Organisation Todt d'effectuer ces travaux de dĂ©fense. L'entreprise rĂ©quisitionna l'hĂŽtel Printania, situĂ© 3 rue du Phare Ă  PlĂ©rin, aujourd'hui transformĂ© en appartements. L'Unteroffizier Heintz s'installa en mai 1941 dans une villa juste au-dessus du bunker de la plage des NouĂ«lles, aujourd'hui dĂ©truite et remplacĂ©e par une autre maison[34].
    • Wn Po 08 (pointe du Roselier) :
    • Wn Po 09 (plage des Rosaires) :

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la RĂ©volution[35] - [36]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    13 mai 1945 mai 1953 Albert Bécherel Retraité SNCF
    mai 1953 mars 1977 Louis Guéna DVD Comptable
    RĂ©Ă©lu en 1959, 1965 et 1971
    mars 1977 septembre 1985[38]
    (démission)
    Roger Ollivier[39] - [40]
    (1928-2009)
    PCF Instituteur puis directeur de CEG, maire honoraire (2008)
    RĂ©Ă©lu en 1983
    novembre 1985 mars 1989 Jean-Paul Gicquel PCF Enseignant, ancien directeur d'Ă©cole
    mars 1989 mars 2008 Yves Le Faucheur[41] UDF puis UMP Cadre d'entreprise, directeur de CFA
    RĂ©Ă©lu en 1995 et 2001
    mars 2008 En cours Ronan Kerdraon PS Enseignant
    SĂ©nateur des CĂŽtes-d'Armor (2010 → 2014)
    PrĂ©sident de Saint-Brieuc Armor AgglomĂ©ration (2020 → )
    RĂ©Ă©lu en 2014 et 2020

    Jumelages

    Échanges scolaires, sportifs, culturels et Ă©conomiques.

    Langue bretonne

    À la rentrĂ©e 2019, 46 Ă©lĂšves Ă©taient scolarisĂ©s en filiĂšre bilingue publique.

    L’adhĂ©sion Ă  la charte Ya d’ar brezhoneg a Ă©tĂ© votĂ©e par le conseil municipal le .

    Langue chinoise

    Depuis la rentrée 2017, le collÚge Jules Lequier propose aux 5e l'apprentissage de la langue chinoise. Ce nouvel apprentissage a été rendu possible par la coopération du collÚge avec les professeurs de chinois du collÚge Anatole Le Braz et du lycée Ernest Renan de Saint-Brieuc[42]. Les élÚves qui continuent d'apprendre cette langue au lycée peuvent alors avoir la chance d'aller en voyage scolaire en Chine.

    DĂ©mographie

    Ses habitants sont appelés les Plérinais et les Plérinaises.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[43] - [Note 9].

    En 2020, la commune comptait 14 459 habitants[Note 10], en augmentation de 2,25 % par rapport Ă  2014 (CĂŽtes-d'Armor : +1,05 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 8183 2283 6093 8844 8964 8754 8874 9395 661
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 8175 9626 1786 1605 6645 8095 4665 3465 086
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5 1865 3045 3974 9775 2065 2385 2886 3706 779
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7 6238 7809 75710 55912 10812 51213 40214 02013 824
    2020 - - - - - - - -
    14 459--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee Ă  partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Activités économiques

    Le Marché du Porc Breton, qui se situe à Plérin, définit le cours du porc et sert de référence nationale[46] - [47].

    Le centre d'affaires « Eleusis » constituĂ© de 3 immeubles de bureaux et d'un restaurant situĂ© en bordure de la RN 12 (4 voies) regroupe 43 entreprises. DĂ©but 2016, le centre d'affaire s'est vu agrandi avec l'arrivĂ©e d'une clinique privĂ©e de l'autre cĂŽtĂ© de la D786[48].

    La commune est le point d'arrivĂ©e du segment Segment FLAG Atlantic 1 (FA-1) du cĂąble sous-marin Fiber-Optic Link Around the Globe. À ce titre, le site est considĂ©rĂ© comme d'importance stratĂ©gique et vital pour les États-Unis selon un document secret Ă©manant des rĂ©vĂ©lations de tĂ©lĂ©grammes de la diplomatie amĂ©ricaine par WikiLeaks[49].

    Transports

    Plérin est relié au reste de l'agglomération du lundi au samedi grùce aux lignes C, D, 10, 40 et la ligne estivale R qui est, elle, disponible le dimanche. En soirée la commune est desservie par la ligne N3 uniquement (équivalente à la ligne C). Toutes ces lignes sont gérées par la société des Transports urbains briochins (TUB).

    Les ProxiTub, un service de transport pour les zones non desservies par les bus, et les MobiTub, transports majoritairement adaptés pour les personnes à mobilité réduite sont également présent dans la commune.

    Plérin est aussi desservie par la ligne 1 du réseau BreizhGo qui permet un transport dans toute la région Bretagne.

    Culture locale et patrimoine

    Four Ă  boulets

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul : remaniĂ©e plusieurs fois, comprend un clocher de 1651, muni d'une cloche datant de 1670. Elle renferme trois tableaux du peintre briochin RaphaĂ«l Donguy fait en 1860 : La Vierge en MajestĂ© et l'Enfant sur ses genoux, avec un moine et une moniale Ă  genoux ; Le Bon Pasteur et Le BaptĂȘme du Christ.
    • L'Ă©glise Saint-Laurent de Saint-Laurent-de-La-Mer.
    • L'Ă©glise Notre-Dame-du-Bon-Secours du LĂ©guĂ©.
    • Le port Ă  Ă©cluses du LĂ©guĂ© : l'amĂ©nagement a fait l'objet d'amĂ©liorations rĂ©centes, comprend deux activitĂ©s, la plaisance et la pĂȘche. Le port de commerce du LĂ©guĂ© est situĂ© sur la rive opposĂ©e du fleuve cĂŽtier GouĂ«t, sur la commune de Saint-Brieuc.
    • À la pointe du Roselier, se trouve un four Ă  boulets, construit en 1794. DĂ©fensif, ce petit bĂątiment Ă©tait destinĂ© Ă  envoyer des boulets de canon brĂ»lant sur les bateaux ennemis. Son fonctionnement nĂ©cessitait 5 servants.

    Patrimoine naturel

    Alyte accoucheur

    Plérin a fait l'objet en 2012 d'un inventaire de son patrimoine naturel dans le cadre du programme national des atlas de la biodiversité dans les communes. Ceci a conduit d'identifier 900 espÚces animales, dont les espÚces intéressantes suivantes[50] :

    La commune est situĂ©e en bord de mer, ce qui lui vaut l'appellation PlĂ©rin-sur-Mer (13 km de cĂŽte et 2,5 km de plage).

    Le site balnéaire des Rosaires est situé au nord de la commune, entre la Roche des Tablettes et la pointe de Pordic. Il comprend une grande plage de sable fin et une plage de galets (Tournemine).

    La pointe du Roselier, qui surplombe Martin-Plage et son rocher ainsi que la plage de Saint-Laurent, offre un point de vue sur la baie de Saint-Brieuc. On y trouve également un éperon barré qui témoigne d'une occupation à l'ùge de fer, un four à boulets (de canon) datant de 1794 et un monument aux péris en mer érigé à la fin du XXe siÚcle.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean Leuduger, nĂ© le Ă  PlĂ©rin, aprĂšs avoir voyagĂ© en Italie, fut ordonnĂ© prĂȘtre Ă  25 ans. Il exerça une grande influence comme prĂ©dicateur ; nommĂ© curĂ© de Plouguenast, il poursuivit une activitĂ© missionnaire dans le diocĂšse de Saint-Brieuc, s'occupa de la formation des prĂȘtres et rĂ©digea plusieurs livres, notamment CatĂ©chisme du diocĂšse de Saint-Brieuc. Il meurt le .
    • Jean-Olivier Briand (1715-1794), ecclĂ©siastique français, Ă©vĂȘque de QuĂ©bec, nĂ© Ă  PlĂ©rin
    • Claude Charles Rouxel (1771-1885), homme politique français, nĂ© Ă  PlĂ©rin
    • Louis Denis (1799-1878), homme politique français, dĂ©putĂ©-maire de PlĂ©rin
    • Jules Lequier (1814-1862), philosophe français, mort Ă  PlĂ©rin (par une noyade volontaire ayant voulu prouver par le fait de nager en direction du large au-delĂ  de toute possibilitĂ© de retour que la libertĂ© de le vouloir Ă©tait plus forte que l'instinct de conservation).
    • Charles de Lorgeril (1849-1897), homme politique français, nĂ© Ă  PlĂ©rin
    • Yves-Marie Thomas (1854-1935), homme politique français, conseiller municipal de PlĂ©rin, adjoint au maire
    • Marcel Brindejonc des Moulinais (1892-1916), aviateur français, nĂ© au LĂ©guĂ© Ă  PlĂ©rin
    • Marcel GouĂ©dard (1921-1946), footballeur français Ă©voluant au poste de dĂ©fenseur, nĂ© Ă  PlĂ©rin
    • Michel Le Denmat (1950-), coureur cycliste français, nĂ© Ă  PlĂ©rin
    • Paul Dirmeikis (1954-), poĂšte, chanteur, compositeur et peintre amĂ©ricain, rĂ©sidant Ă  PlĂ©rin depuis 2010
    • Pascal Quintin (1960-), navigateur français, nĂ© Ă  PlĂ©rin
    • Ronan Kerdraon (1962-), homme politique français, membre du Parti socialiste, sĂ©nateur-maire de PlĂ©rin
    • Yelle, groupe d'Ă©lectro-pop composĂ© de la chanteuse Julie Budet et de son compagnon Jean-François Perrier, alias Grand Marnier
    • Église Saint-Pierre de PlĂ©rin.
      Église Saint-Pierre de PlĂ©rin.
    • Martin Plage.
      Martin Plage.
    • Monument aux pĂ©ris en mer.
      Monument aux péris en mer.
    • Saint-Laurent.
      Saint-Laurent.
    • Rive droite PlĂ©rin, rive gauche Saint-Brieuc.
      Rive droite Plérin, rive gauche Saint-Brieuc.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'or aux sept macles d'azur, posées 3, 1, 3.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Images aérienne de 1951 du site remonterletemps.ign.fr
    9. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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