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Ploeren

Ploeren [pleʁɛ̃] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Morbihan, en Bretagne. La ville, ancienne paroisse primitive qui englobait autrefois les territoires actuels d'Arradon et de l'Île-aux-Moines, est une des villes de la premiĂšre couronne de Vannes.« Entre Terre et Mer aux portes du golfe du Morbihan », la commune de Ploeren s’étend sur 2 044 ha, en bordure de la voie express RN 165 Nantes−Brest, Ă  quelques minutes de Vannes, au milieu des pins, des ajoncs et des bruyĂšres.

Ploeren
Ploeren
Arche en pierre à l'entrée de la commune.
Blason de Ploeren
Blason
Ploeren
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Morbihan
Arrondissement Vannes
Intercommunalité Golfe du Morbihan - Vannes Agglomération
Maire
Mandat
Gilbert Lorho
2020-2026
Code postal 56880
Code commune 56164
DĂ©mographie
Gentilé Ploerinois
Population
municipale
6 669 hab. (2020 en augmentation de 3,43 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 326 hab./km2
Population
agglomération
126 266 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 39â€Č 20″ nord, 2° 52â€Č 00″ ouest
Altitude Min. 3 m
Max. 58 m
Superficie 20,44 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Ploeren
(ville isolée)
Aire d'attraction Vannes
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Vannes-2
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Ploeren
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Ploeren
Liens
Site web http://www.ploeren.fr/

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Ploerren en 1387, Ploeveren en 1402[1], Ploerren en 1427, en 1444 et en 1464, Ploeren en 1448 et en 1536, Ploueraien en 1477, Ploerran en 1481[2], Pleren en 1801[3].

    Ploeren vient du breton Plou (paroisse en breton) et semble-t-il de saint Even, Meren, Erin[2]. Le nom breton de la commune est Ploeren, Ă©crit Ă©galement Ploveren.

    Ploeren est parfois orthographiĂ©, notamment sur les panneaux routiers, PloĂ«ren ou PlƓren, Ploeren, sans ligature -oe- reste la forme usitĂ©e officiellement (commune, dĂ©partement, insee etc).

    GĂ©ographie

    Le bourg de Ploeren, qui est en voie de rurbanisation, est situé a vol d'oiseau a seulement km à l'ouest du centre-ville de Vannes. Certains quartiers de la commune, situés à son extrémité est, sont des faubourgs de la ville de Vannes.

    Communes limitrophes de Ploeren
    Plescop
    Plougoumelen Ploeren Vannes
    Baden Arradon

    GĂ©ographie physique

    La commune présente un relief relativement plat, l'altitude étant comprise entre 3 mÚtres et 58 mÚtres. La commune est coupée en deux suivant un axe est-ouest par la voie rapide de la Nationale 165.

    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Carte topographique de la commune de Ploeren.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 904 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Larmor-Baden », sur la commune de Larmor-Baden, mise en service en 1995[10] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[11] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 868,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Vannes-SĂ©nĂ© », sur la commune de SĂ©nĂ©, mise en service en 1998 et Ă  11 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,3 °C pour 1981-2010[14] Ă  12,4 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Ploeren est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Ploeren, une unitĂ© urbaine monocommunale[19] de 6 575 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[22] - [23].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 13,8 % 283
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 2,0 % 40
    Terres arables hors périmÚtres d'irrigation 24,9 % 509
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 22,1 % 452
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 24,8 % 508
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 5,9 % 120
    ForĂȘts de feuillus 1,4 % 28
    ForĂȘts mĂ©langĂ©es 5,3 % 108
    Source : Corine Land Cover[24]

    Histoire

    Il existe une monographie communale Ă©crite par Ch. Blanchard. qui retrace l'histoire de Ploeren de ses origines jusqu'Ă  1992.

    PrĂ©histoire, AntiquitĂ© et Moyen-Âge

    Depuis la dĂ©couverte d’une hache en pierre polie datant du nĂ©olithique final en passant par les restes d’un cimetiĂšre mĂ©rovingien du cĂŽtĂ© de Toulprio, ainsi que le camp romain vers Kermurier et enfin, bien visible, la chapelle de BĂ©lĂ©an, construite par Jean du Garo qui fit les croisades au XIIIe siĂšcle : autant d’élĂ©ments qui prouvent que la commune est trĂšs ancienne. La porte septentrionale de cette chapelle est inscrite Ă  l'inventaire supplĂ©mentaire des monuments historiques en 1925.

    D’abord occupĂ© par la forĂȘt, le sol fut dĂ©frichĂ© pour faire place Ă  la terre labourable soit 600 ha, landes et incultes 1 000 ha, prĂ©s et pĂątures 300 ha et les bois pour le reste.

    Sous l'Ancien RĂ©gime, on compte plusieurs seigneuries sur le territoire de Ploeren : celle de Le Garo, Le Maezo, Le Pargo, Brementec, CulĂ©ac, Loyon, KervĂ©rec, Plesterven, Propiando, PenhoĂ«t. La seigneurie du Garo dĂ©passe les 500 hectares, soit le quart de la commune, jusqu'au dĂ©but du XIIIe siĂšcle, oĂč les Kermeno du Garo, totalement ruinĂ©s, doivent vendre.

    Toponymie

    On rencontre les appellations suivantes : Ploerren (en 1427, 1444 et 1464), Ploeren (en 1448 et 1536), Ploueraien (en 1477), Ploerran (en 1481).

    Vue d'ensemble de la porte de l'église Saint-Martin, magnifiquement réalisée par Mr GUILLOTIN, citoyen de Ploeren.

    Temps modernes

    Les familles nobles de Vannes aimaient Ă  possĂ©der une ferme qui rapportait un revenu non nĂ©gligeable. MĂȘme Nicolas Fouquet, surintendant des finances de Louis XIV, ne fit pas exception Ă  la rĂšgle. Cela se passait en 1656.

    Le territoire paroissial englobait alors KĂ©ranguen, Le Bondon, Le Vincin et CulĂ©ac : par contre, il s’arrĂȘtait Ă  500 mĂštres environ en partant de l’église vers l’ouest.

    De nombreux domaniers travaillaient pour les propriĂ©taires terriens. L’ouvrage ne manquait pas, procurĂ© par les fermes cossues et les moulins trĂšs actifs.

    Révolution française

    Dans la refonte d’aprĂšs 1789, Vannes a incorporĂ© une part de la paroisse de Ploeren, mais pour rĂ©Ă©quilibrer le territoire, TrĂ©oguer et Le Lain (autrefois sur la paroisse de Plougoumelen) sont intĂ©grĂ©s Ă  la commune.

    La RĂ©volution française divisa les habitants en chouans et rĂ©publicains. Bon nombre de Ploerinois s’engagent avec Georges Cadoudal. Ils risquent d’avoir leurs biens confisquĂ©s ou mĂȘme de perdre la vie. Mais qu’importe ! La liste est longue des cultivateurs faits prisonniers.

    Le XIXe siĂšcle

    Le Premier Empire voit l’état de la commune se stabiliser ; bien sĂ»r, comme partout, chacun rechigne devant la conscription. Mais la paix s’installe et le bourg devient prospĂšre, mĂȘme s’il est plutĂŽt d’aspect minable avec ses chemins dĂ©foncĂ©s.

    Il ne s’agit plus de rĂ©sidences secondaires comme Ă  l’époque de l’Ancien RĂ©gime, mais d’une population active avec des hameaux presque aussi peuplĂ©s que le bourg.

    En 1841, Ploeren compte 1 053 habitants. La population agglomérée au bourg n'est que de 189 habitants, la population éparse étant de 864 personnes[25].

    La Seconde Guerre mondiale

    Au cours de la Seconde Guerre mondiale, deux avions militaires, l'un allié, l'autre ennemi, se sont écrasés sur la commune :

    • le , un Messerschmitt Bf 109 E-4 accidentĂ© pilotĂ© par le caporal-chef (Obergefreiter) Horst CUNO se crasha tuant son pilote ;
    • le , un B-17, le Concho Clipper serial 42-29838 de la 8th US Army Air force 351th Bombardement Group, 509th Bomb Squadron (RQ) s'Ă©crasa faisant 4 morts parmi les membres de l'Ă©quipage.
      • Lt. C. F. Russell (KIA).
      • Lt. Colonel J. Russell Jnr. (POW).
      • Lt. Charles B. Woerhle (POW).
      • Lt. Roy P. Stealey (POW) (Chicago Heights, IL).
      • F/O Leo Grikstas (POW) (Brooklyn, NY).
      • T/Sgt. James F. Welk (KIA).
      • T/Sgt. Wayne I. Baldwin. Plot L Row 12 Grave 21. Brittany American Cemetery St. James.
      • S/S. Charles T. Eaton (POW).
      • S/Sgt. Nahannie Bader. Plot H Row 1 Grave 13. Brittany American Cemetery St. James.
      • S/Sgt. Maurice A. McLaughlin (POW).
      • S/Sgt. Frederick D. Williams Jnr (POW) (Bridgeport, CT).

    POW : prisonnier de Guerre ; KIA : mort au Combat

    Une cérémonie commune aux deux crashs eut lieu le en présence de Charles B. Woehrle[26], le dernier survivant de l'équipage, et du bourgmestre de Dorum, ville jumelée avec Ploeren, représentant le pilote allemand.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Maires nommés par le Ministre de l'Intérieur
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1790 1792 M. Le Priellec
    1792 An V Gilles Le Hebel
    An V An V M. Le Delaizir Officier public du canton
    5 prairial an V Joachim Gillet (1785-1828)
    Mathurin Le Hebel (1774-1828)
    Julien Le Meitour (1775-1840)
    Martin Laine (1788-1863)
    Julien Madec (1793-1848)
    P.-M. Le Mellec (1811-1867)
    A.-L. Le Mellec (1825-1915)
    Les données manquantes sont à compléter.
    Maires Ă©lus
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Pierre Le Treste (1829-1911)
    J. Le Menajour (1864-1949)
    Joseph Le Lan (1901-1971)
    Joseph Cloérec (1909-1990)

    (décÚs)
    Jules Gillet (1911-1969) Exploitant agricole
    [27] Joseph Cloérec (1909-1990) Ancien adjoint
    [28]
    (décÚs)
    Pierre Le Douarin (1931-1983) Peintre, ancien premier adjoint
    RĂ©Ă©lu en 1977 et 1983
    Rémy Tual (né en 1931) Enseignant en CFA puis commissaire du concours
    de Meilleur ouvrier de France
    , maire honoraire[29]
    RĂ©Ă©lu en 1989
    [30] Joseph (Jo) Allano (né en 1935) RPR Colonel retraité
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Vannes-Ouest (1998 → 2004)
    Vice-président du district du Pays de Vannes
    [31] [32]
    (décÚs)
    Corentin Hily[33] (1939-2012) PSU puis PCF
    puis DVG
    Ancien sous-directeur de la CAF
    RĂ©Ă©lu en 2008[34]
    Michel Cloérec[35] Premier adjoint, maire par intérim
    [36] En cours Gilbert Lorho (né en 1948) DVD Responsable de centre des impÎts retraité
    RĂ©Ă©lu en 2014 et 2020[37]
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    Église Saint-Martin.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[39].

    En 2020, la commune comptait 6 669 habitants[Note 7], en augmentation de 3,43 % par rapport Ă  2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8699329221 0241 0241 0541 0531 0861 109
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1021 0701 0841 0651 1121 1771 1841 1261 164
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1921 1621 0971 0509709199069831 049
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    9101 0311 5842 1142 7093 9745 0305 2745 786
    2015 2020 - - - - - - -
    6 6116 669-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[3] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Ploeren est une commune périurbaine à forte expansion démographique et spatiale : 48 % de la population sont des actifs dont moins de 15 % travaillent dans la commune.

    64 % exercent leur activitĂ© professionnelle sur le bassin d’emploi de Vannes et 21 % hors du bassin de Vannes.

    Deux tranches d’ñges sont trĂšs prĂ©sentes : les jeunes mĂ©nages et les retraitĂ©s.

    85 % des logements se prĂ©sentent sous la forme de maisons individuelles bĂąties sur des lotissements successifs. Le taux de logement HLM est d’environ 10 %. Un projet de logements sociaux en mixitĂ© avec des logements pavillonnaires est en cours de rĂ©alisation dans le secteur des « 4 vents ».

    Villes voisines

    Rose des vents Plescop Plescop Vannes Rose des vents
    Plougoumelen
    Direction Auray - Lorient (Nantes, Brest par A82)
    N Vannes
    (Nantes, Brest par A82)
    O Ploeren/Ploeveren E
    S
    Plougoumelen Baden
    (Littoral du Golfe du Morbihan)
    Arradon
    (Littoral du Golfe du Morbihan)

    Culture et patrimoine

    Langue bretonne

    L’adhĂ©sion Ă  la charte Ya d’ar brezhoneg a Ă©tĂ© votĂ©e par le conseil municipal le .

    Le label de niveau 1 de la charte Ya d'ar brezhoneg a été décerné à Ploeren le .

    L'adhésion au niveau 2 de la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le .

    À la rentrĂ©e 2016, 54 Ă©lĂšves Ă©taient scolarisĂ©s dans la filiĂšre bilingue publique (soit 9,7 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[41].

    Lieux et monuments

    Saint Martin de Tours partageant son manteau avec un pauvre prĂšs d'Amiens.
    Puits datant du XVIIIe siĂšcle au motif typiquement breton.

    Lieux de culte

    • L'Ă©glise Saint-Martin (XVe siĂšcle), agrandie en 1753 et 1776. L’église est modifiĂ©e ensuite par des restaurations successives : par la construction du transept Nord en 1834, du transept Sud en 1838 et de la sacristie en 1869. Son clocher est restaurĂ© en 1855, 1927 et 1957-1959. Le lambris et les stalles du chƓur datent de 1831. L'Ă©glise abrite les statues de saint Martin, saint Joseph et une Vierge de la CongrĂ©gation (Ɠuvre de Le Brun, 1871). Le Crucifix sculptĂ©, situĂ© au fond du chƓur, semble remonter au XVIIe siĂšcle.
    • La chapelle Notre-Dame de BĂ©lĂ©an (XVe siĂšcle).

    Tombe de personnage célÚbre

    • La tombe de Louis Cadoudal, frĂšre et partisan de Georges Cadoudal (1853), est situĂ©e dans l'ancien cimetiĂšre.

    Divers

    Spécificité

    Panneaux indicatifs des voies 2M, une voie moteurs et une voie mollets.
    • En 2006, la ville fut prĂ©curseur d'un nouveau type de voie, la voie 2M, une voie moteurs et une voie mollets.

    HĂ©raldique

    Blason de Ploeren

    Le blason situĂ© en en-tĂȘte fut adoptĂ© le , il s'agit de trois blasons rĂ©unis reprĂ©sentant les principales familles de l'Ancien RĂ©gime.

    Parti au premier d'argent à deux fasces de sable et au chef chargé d'un maillet de gueules, au deuxiÚme de gueules à six besants d'or, au chef d'hermines.

    Personnalités liées à la commune

    Jumelages

    La ville de Ploeren est jumelée avec la communauté des communes du Land Wursten

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Voir aussi

    1. Ernest NÚgre - 1996 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1045.
    2. « Étymologie et Histoire de Ploeren », sur infobretagne.com (consultĂ© le ).
    3. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    9. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Larmor-Baden - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Ploeren et Larmor-Baden », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Larmor-Baden - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Ploeren et Séné », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    Bibliographie

    • C. Blanchard Une certaine histoire de Ploeren, Imprimerie Saint-Gilles, Malestroit, 1991, 238 p.

    Articles connexes

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