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Plougoumelen

Plougoumelen [plugumlɛn] est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement du Morbihan en rĂ©gion Bretagne. Ses habitants sont les Plougoumelenois, Plougoumelenoises ou Plougoulenistes.

Plougoumelen
Plougoumelen
ChaumiĂšre du hameau de Cahire.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Morbihan
Arrondissement Vannes
Intercommunalité Golfe du Morbihan - Vannes Agglomération
Maire
Mandat
Lena Berthelot
2020-2026
Code postal 56400
Code commune 56167
DĂ©mographie
Gentilé Plougoumelenois, Plougoumelenoise ou Plougoumeleniste
Population
municipale
2 599 hab. (2020 en augmentation de 5,14 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 122 hab./km2
Population
agglomération
126 266 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 39â€Č 12″ nord, 2° 54â€Č 56″ ouest
Altitude 20 m
Min. 0 m
Max. 56 m
Superficie 21,3 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Vannes
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Vannes-2
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Plougoumelen
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Plougoumelen
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Plougoumelen
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Plougoumelen
Liens
Site web Site officiel de la commune

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Parrochia de Cumelen en 1219 ; Ploegomelen en 1427, en 1448 et en 1536 ; Plogomelen en 1464 et en 1477 ; Plougoumelan en 1481[1].

    Plougoumelen, en breton Plougouvelen, se décompose en Plou signifiant « paroisse » et de l'anthroponyme Konvelen remplacé par saint Melaine[1]. Le nom Melaine semble venir de l'adjectif breton melen (jaune). Selon A. Marteville et P. Varin le nom était à l'origine "Plougou-Melenn" ("la paroisse de saint Melaine")[2].

    Plus tard, Ă  une date indĂ©terminĂ©e, saint Philibert , abbĂ© de Noirmoutier, fut associĂ© Ă  saint Melaine et devint mĂȘme le principal saint patron de la paroisse[1].

    GĂ©ographie

    Situation

    Plougoumelen fait partie du Parc naturel régional du golfe du Morbihan.

    Communes limitrophes de Plougoumelen
    Pluneret Plumergat Plescop
    Plougoumelen Ploeren
    Bono Baden

    Relief et hydrographie

    Les altitudes les plus Ă©levĂ©es se rencontrent dans la partie nord du finage communal, jusqu'Ă  51 mĂštres entre les hameaux de Locmaria et ClĂ©guĂ©rec ; elles s'abaissent progressivement vers le sud-ouest, jusqu'Ă  11 mĂštres Ă  l'ouest de Toul er Lann, et mĂȘme jusqu'au niveau de la mer en allant vers l'ouest, puisque le territoire communal est riverain de la rive gauche de la RiviĂšre du Bono (ou Sal), en fait une ria en aval du moulin de Pont Sal. Le bourg est Ă  une altitude intermĂ©diaire, vers 27 mĂštres.

    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Carte topographique de la commune de Plougoumelen.
    La plage du Tron (Traon), sur la rive gauche du Sal, en Plougoumelen.
    La rive gauche du Sal (RiviĂšre du Bono) juste en aval du Traon, en Plougoumelen.
    La RiviĂšre du Bono (le Sal) vue des environs d'En Ti Nuy en Pluneret ; Ă  l'arriĂšre-plan le clocher de l'Ă©glise paroissiale de Plougoumelen.

    La commune est limitée à l'ouest par le Sal, un petit fleuve cÎtier aux méandres assez accentués et encaissés (notamment celui du moulin de Kervilio) , et plus en aval par la RiviÚre du Bono, ria précitée. Ce cours d'eau reçoit sur sa rive gauche quelques petits affluents dont les confluences avec la ria de la RiviÚre du Bono forment des anses : celle de Lann Vihan émerge totalement à marée basse ; celle de l'étang de Kervilio (qui sert aussi de limite communale avec Le Bono), anciennement estuaire du tout petit fleuve cÎtier Len, a été transformée par l'aménagement du dit étang.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 859 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Auray », sur la commune d'Auray, mise en service en 1994[9] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 964,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Vannes-SĂ©nĂ© », sur la commune de SĂ©nĂ©, mise en service en 1998 et Ă  14 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,3 °C pour 1981-2010[13] Ă  12,4 °C pour 1991-2020[14].

    Transports

    La voie express RN 165 traverse la partie nord de la commune, laquelle est desservie par l'échangeur routier du Kénéah, lequel permet via la D 101E de relier le bourg de Plougoumelen, qui est à l'écart de ce grand axe de circulation, et une bonne partie de la commune (sa partie sud relié le bourg de Plougoumelen au Bono en passant par la digue de l'étang de Kerlivio). L'ancienne RN 165, devenue la D 765, a un tracé proche et parallÚle à la voie express.

    La D 19, de Vannes Ă  Sainte-Anne-d'Auray longe la limite nord de la commune.

    La ligne ferroviaire de Paris Ă  Quimper traverse la commune dans sa partie nord, mais Plougoumelen n'a pas de gare, et il faut se rendre dans la gare d'Auray ou celle de Vannes pour prendre le train.

    Paysages et habitat

    Plougoumelen a un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en écarts constitués de hameaux et fermes isolées. Mais ce paysage traditionnel a beaucoup été transformé en raison de l'extension du bourg, la création de nombreux lotissements entraßnant une importante périurbanisation autour du bourg et, à un degré moindre, autour de certains hameaux comme Lestréviau, le Hallate, Lohenven et Penvern.

    Une importante zone d'activités industrielles et commerciales s'est développée à proximité de l'échangeur routier de Kénéah, tant au nord qu'au sud de la voie express.

    La partie nord-est de la commune Ă  conservĂ© de nombreux bois, principalement au nord de la RN 165 (Lann Loperhet, Lann er HĂ©nĂ©ah, ou encore sur la rive droite du Sal), mais aussi au sud de celle-ci (Guernen) ; les rives du Sal, en pente forte par endroits, sont aussi restĂ©es boisĂ©es en amont du moulin de Pont Sal et notamment autour du chĂąteau du mĂȘme nom.

    Urbanisme

    Typologie

    Plougoumelen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[18] - [19].

    La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (72,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (76,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (37,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (26 %), forĂȘts (19,8 %), prairies (8,5 %), zones urbanisĂ©es (3,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,7 %), zones humides cĂŽtiĂšres (1,8 %), eaux maritimes (0,3 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[24].

    Histoire

    Préhistoire

    Outre les menhirs et le dolmen de Men-Druec (désormais en Le Bono), signalés détruits en 1853 par A. Marteville et P. Varin, ces derniers citent « un peulven d'environ 2 mÚtres, jadis vertical et aujourd'hui gisant sur le sol », qui présente à son sommet une cavité en forme de carré long ; un petit dolmen de 3 mÚtres, situé entre Pontsal et le bourg, « supporté par huit pierres, dont quatre sont verticales et les quatre autres orientées vers le nord » et, à l'est et à l'ouest de la vallée de Pontsal deux barrows tronqués de 5 mÚtres d'élévation, l'un au milieu d'un taillis, l'autre au bord d'un précipice[2].

    Antiquité

    La voie romaine allant de Vannes (Darioritum) à Hennebont suit la limite entre les communes de Plougoumelen et Plescop ; une autre voie romaine de moindre importance traverse la partie sud de la commune de Plougoumelen : venant de Vannes par la route d'Auray, traversant le bourg de Baden, elle entre par le sud dans la commune de Plougoumelen, passant par les villages de Kerléan, Mané-Guen, du Mané (ou de la Montagne), de Kerbihan, pour aboutir au hameau du Bono. « Pour joindre le pont romain de la pointe de Kerisper, et compléter ainsi la communication entre Vannes et Locmariaquer, on suppose qu'un pont romain, aujourd'hui détruit, devait exister au hameau du Bono et traverser la Sal »[2].

    Moyen-Âge

    Selon Jean-Baptiste OgĂ©e en 1400 le chĂąteau de Pont-Sal, qui Ă©tait la principale seigneurie de Plougoumelen, appartenait Ă  Jacques de Pont-Sal, qui eut un fils nommĂ© Yves[Note 7], qui fut vice-chancelier du duc de Bretagne de 1451 Ă  1457 et Ă©vĂȘque de Vannes. En 1536 la terre de Pont-Sal, petite seigneurie d'environ 800 hectares, appartenait Ă  Henri de Launay, en 1598 Ă  la famille TalhouĂ«t de Kerservant et par la suite aux Botherel de Quintin[25].

    En 1430 le manoir de Ros appartenait à Jean Halsehuiche ; celui de Gorsty à Louis de Beaupré ; Kerdrech aux Chevaliers du Saint-Esprit . En 1530 Treufal appartenait à Michel Gillard ; Trevelen à Jean Lorveloux ; le Ros à Olivier de Coltedo et Kerdréan à Jean de Musuillac[26].

    Temps modernes

    Carte de Cassini (paroisses de Plougoumelen et Pluneret).

    La confrérie du Saint-Sacrement de l'Autel, dite aussi confrérie de l'Adoration perpétuelle fut créée en 1655 ; Plougoumelen possédait aussi alors trois chapelles frairiennes : Notre-Dame de Bequerel, Saint-Thuriau[Note 8] et Notre-Dame de Locmaria[Note 9] ; en plus chaque manoir devait avoir sa chapelle domestique, mais elles ont disparu sans laisser aucune trace. Plougoumelen avait aussi huit chapellenies, réparties entre l'église paroissiale et les diverses chapelles[27].

    En 1759 une ordonnance royale de Louis XV ordonne Ă  la paroisse de Plogomelin [Plougoumelen] de fournir 28 hommes pour servir de garde-cĂŽtes[28].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plougoumelen en 1778 :

    « Plougommelin ; Ă  3 lieues Ă  l'ouest de Vannes, son Ă©vĂȘchĂ© ; Ă  23 lieues de Rennes et Ă  une lieue d'Aurai, sa subdĂ©lĂ©gation et son ressort. On y compte 1 500 communiants[Note 10] : la cure est Ă  l'alternative. Ce territoire, arrosĂ© de plusieurs bras de mer et coupĂ© de vallons, est trĂšs bien cultivĂ© et fertile en grains de toutes espĂšces. [Plougoumelen fait partie du] ComtĂ© de LargoĂ«t, haute justice, qui s'exerce Ă  Aurai et ressortit au prĂ©sidial de Vannes. (...)[26]. »

    Révolution française

    Mathurin Derian, recteur de Plougoumelen depuis 1767, refusa de prĂȘter le serment de fidĂ©litĂ© Ă  la Constitution civile du clergĂ© ; prĂȘtre rĂ©fractaire, ĂągĂ©, il Ă©migra en Espagne[27].

    Le XIXe siĂšcle

    En mai 1802 des officiers chouans de la lĂ©gion d'Auray (commandĂ©e alors par Vincent HervĂ©[Note 11], dit "La Joie", de Plougoumelen[29] ; Marc Le GuĂ©nĂ©gal, qui habitait le manoir de KerdrĂ©an (dĂ©sormais en Le Bono), en Ă©tait membre[30]) embarquĂšrent clandestinement, certains Ă  partir de Kerderf (Kerdrec'h), alors en Plougoumelen (dĂ©sormais en Le Bono), dans la RiviĂšre d'Auray Ă  destination des Îles anglo-normandes[31].

    En 1810 l'abbĂ© Joseph Le Leuch, ancien chouan, bravant l'autoritĂ© de l'Ă©vĂȘque de Vannes et les lois civiles, transforma sa chaumiĂšre situĂ©e dans le hameau de Cahire en chapelle de la Petite Église, un courant catholique schismatique refusant le Concordat.

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plougoumelen en 1853 :

    « Plougoumelen (sous l'invocation de saint Philibert et saint Melaine) : Commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Pahir, le Mané, Kerléan, Maneguen, Kerbihan, Lestrévihan, le Bono, Hallat, Lohéven. Superficie totale :2 726 hectares, dont (...) terres labourables 820 ha, prés 270 ha, vergers 16 ha, herbages 5 ha, pùturages 183 ha, marais 4 ha, courtils, jardins potagers 46 ha, étangs, mares et abreuvoirs 6 ha, bois 55 ha, pins et sapins 84 ha, landes et incultes 1 172 ha (...). Moulin à eau de Kerlivio. La commune de Plougoumelen (...) est située dans une position avantageuse, entre deux riviÚres navigables, la Sal et le Loc'h, qui toutes deux portent leurs eaux au golfe du Morbihan. Ce territoire n'est tourmenté (accidenté) qu'aux abords de ces deux riviÚres. La route royale de Vannes à Lorient le traverse de l'est à l'ouest. Le bourg (...) est situé à peu de distance du bras de mer de la Sal, aussi appelé RiviÚre du Bono, ou Dour-Bihan[2]. »

    La misĂšre d'un pĂȘcheur du village de GuĂ©mĂ©nez (Gumenen) en 1858 (Journal des dĂ©bats politiques et littĂ©raires).

    Les mĂȘmes auteurs poursuivent :

    « Les hommes sont cultivateurs ou pĂȘcheurs. Le village du Bono est le port de la commune. Les barques de pĂȘche, nommĂ©es forbans, au nombre de vingt, y sont construites suivant un gabarit particulier et qui ne se rencontre que dans cette localitĂ©. (...) Les principales productions sont le froment, l'avoine et le mil. On compte trois chapelles frairiales : Saint-Thurial, Locmaria et Becquerel, oĂč il y a un grand pardon chaque annĂ©e. On trouve dans la commune le chĂąteau de Pontsal, qui domine une vallĂ©e sauvage et pittoresque ; Kervilio, sur les bords de la riviĂšre la Sal, et le Rocher, ou plutĂŽt Men-Druec, jolie maison de campagne bĂątie dans une admirable position, sur le point culminant d'une petite presqu'Ăźle, au confluent des deux riviĂšres de la Sal et du Loc'h. Pour la construire, on a Ă©tĂ© obligĂ© de dĂ©truire plusieurs menhirs et le beau dolmen de Men Druec (la pierre druidique), qui a donnĂ© son nom Ă  ce promontoire. Dans une lande qui l'avoisine s'Ă©lĂšve le petit barrow de Men-Druec. (...) On parle le breton de Vannes[2]. »

    En 1856 la peste sévit à Plougoumelen[32] et en 1867 une épidémie de fiÚvre typhoïde fit 19 malades (dont 6 morts) à Plougoumelen[33].

    Dessin de A. Karl représentant la chapelle Notre-Dame de Becquerel (vers 1893).

    En 1881 est construite à Plougumelen une école des garçons[34]. La construction d'une école publique mixte au Bono est décidée en 1882[35].

    Joseph-Marie Le MenĂ©[Note 12] Ă©voque en 1891 l'existence Ă  Plougoumelen de 5 lec'hs (stĂšles gauloises) dont l'un (couchĂ© et long de 1,50 mĂštre, situĂ© dans le cimetiĂšre), Ă©tait surnommĂ© "la pierre du serment". Henri Gaidoz la dĂ©crit ainsi en 1892 : « Elle a la forme d'un cĂŽne tronquĂ© et environ 5 pieds de hauteur ; elle a Ă©tĂ© jadis verticale, mais elle est renversĂ©e maintenant et de temps immĂ©morial. À son sommet elle offre une cavitĂ© en forme de carrĂ© long. L'opinion gĂ©nĂ©rale de la commune est que ce cippe, aussi bien qu'un autre presque tout semblable, qui est couhĂ© dans le fossĂ© d'un champ, Ă©tait autrefois un objet sacrĂ© devant lequel on prĂȘtait serment »[36]. Ces pierres ont disparu depuis.

    La Belle Époque

    En 1901 un projet d'érection en commune distincte du village de Mériadec, divisé entre les communes de Plumergat, Pluneret et Plougoumelen, à la suite d'une pétition signée par de nombreux habitants de ce village et des hameaux avoisinants en date du , est présenté au Conseil général du Morbihan ; les pétitionnaires font valoir « la distance qui les sépare de leurs chefs-lieux respectifs, l'abandon dans lequel ils sont laissés par les Conseils municipaux et la difficulté des communications, les chemins étant en si mauvais état qu'ils demeurent, le plus souvent, impraticables, surtout pendant la mauvaise saison » ; de plus, seule la partie de Mériadec appartenant à la commune de Plumergat dispose d'une section électorale distincte, ceux dépendant des communes de Pluneret et Plougoumelen sont distants pour certains de plus de 8 km de leurs chefs-lieux communaux. Mais les Conseils municipaux de ces trois communes, ainsi que le Conseil d'arrondissement ayant donné un avis défavorable, la demande est rejetée par le Conseil général[37].

    En 1902 le conseil municipal de Plougoumelen fut dissous[38]. En 1905, à la suite d'une pétition signée par 135 électeurs du Bono (arguant que sur 580 électeurs dans la commune, 298 sont inscrits maritimes et résident principalement dans le quarter du Bono), et malgré l'opposition du conseil municipal de Plougoumelen[39], une section électorale distincte est créée pour le quartier du Bono, qui reste toutefois dans la commune de Plougonvelen[40].

    À la suite de la laĂŻcisation des Ă©coles en 1909, une Ă©cole privĂ©e congrĂ©ganiste de filles ouvre Ă  Plougoumelen en 1910[41].

    En 1913 le maire de Plougoumelen fut accusĂ© de s'ĂȘtre appropriĂ©, ainsi que certains de ses amis, pour une somme infime, les biens du culte devenus propriĂ©tĂ© de l'État depuis les inventaires et attribuĂ©s depuis par dĂ©cret prĂ©sidentiel Ă  la commune, faute de bureau de bienfaisance ; l'affaire fut Ă©voquĂ©e au SĂ©nat[42].

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Plougoumelen porte les noms de 105 soldats et marins morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale ; parmi eux 3 (Jean Guillermo, Jean HervĂ© et Joseph Le Pluart) sont des marins disparus en mer ; 8 soldats sont morts en Belgique dont 5 dĂšs aoĂ»t 1914 (3 : Joachim Lucas, Louis Hays et Jean QuĂ©lo, Ă  Maissin ; 2 : François Henriot et Joseph Le Rohellec, Ă  Dixmude) ; un soldat (Joseph Lefay) est mort en 1915 en Turquie lors de la bataille de Sedd-Ul-Bahr et un autre (Louis Leray), membre de l'ArmĂ©e française d'Orient, est mort en Serbie en 1917 ; la plupart des autres sont dĂ©cĂ©dĂ©s sur le sol français dont 3 (Émile Defretin, Jean Le Cheville et Maurice Troplong, ce dernier Ă©tant aussi Chevalier de la LĂ©gion d'honneur) ont Ă©tĂ© dĂ©corĂ©s Ă  la fois de la MĂ©daille militaire et de la Croix de guerre et 2 (Pierre Bainvel et Paul Robic) de la MĂ©daille militaire[43].

    L'Entre-deux-guerres

    La difficile reconstitution des actes d'Ă©tat-civil non Ă©tablis par l'ancienne municipalitĂ© (article du journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest du ).

    En 1920 le maire de Plougoumelen, Vincent Le Sommer, se vit reprocher par le parquet de Lorient d'avoir "marié" une quinzaine de couples à l'auberge sans aucune transcription d'acte, au lieu de l'avoir fait légalement à la mairie, ce qui rendait les dits "mariages" illégaux[44]. Il dut démissionner et fut poursuivi devant les tribunaux ; il fut condamné à une peine d'amende[45].

    La Seconde Guerre mondiale

    En mai 1941 le conseil municipal de Plougoumelen envoya un message de confiance et de soutien au maréchal Pétain[46].

    Les tombes des aviateurs de la Royal Air Force dans le cimetiĂšre de Plougouvelen.
    Tombe d'un aviateur australien dans le cimetiĂšre de Plougoumelen.

    Le monument aux morts de Plougoumelen porte les noms de 11 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles 2 ( Marcel Goasmat, décédé le lors du naufrage du contre-torpilleur Bison en Mer de NorvÚge, et Joseph Le Garrec, mort en mer le lors du naufrage du paquebot MeknÚs au large de Dieppe) sont des marins disparus en mer ; Jean Guingo fut victime d'un bombardement de Lorient par la Royal Air Force le et 3 membres de la famille Leray sont des victimes civiles tuées par l'écrasement d'un avion de la Royal Air Force sur leur maison à Plougoumelen le [47] ; le crash tua aussi l'équipage de l'avion[48] ; Pierre Le Sommer, né en 1926 à Plougoumelen, fut aussi une victime civile de la guerre, tué à Brech le ; Jean Le Marhollec est mort accidentellement en service le à Salbris[43].

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    En 1947, Le Bono se sépare de Plougoumelen et devient commune à part entiÚre.

    Le XXIe siĂšcle

    Un nouveau monument aux morts a été édifié en 2018, situé à proximité de l'ancien, qui a été conservé[43].

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[50].

    En 2020, la commune comptait 2 599 habitants[Note 13], en augmentation de 5,14 % par rapport Ă  2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3721 1271 2891 4271 3691 5201 5171 5311 546
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6011 6141 6501 5501 6481 7311 7711 9521 973
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0572 2112 3052 1182 2052 2652 3752 405831
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    7187291 0231 3571 5441 7622 0832 2002 404
    2015 2020 - - - - - - -
    2 4712 599-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee Ă  partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1807 1808 Le Sommer
    1814 1830 Pierre Le MĂ©ro[Note 14] Tient les registres d'Ă©tat-civil entre 1808 et 1814 en tant qu'adjoint au maire.
    1830 1830 Vincent Le Berrigaud[Note 15] Laboureur. Chevalier de la LĂ©gion d'Honneur. Capitaine de la Garde nationale.
    1830 1839 Tanguy
    1839 1848 Le Clanche[Note 16] Laboureur et sacristain.
    1848 1852 Bainvel
    1852 1867 Bily Guillo[Note 17] Laboureur.
    1867 1874 Mathurin Guillouzic[Note 18] Forgeron.
    1874 1876 Bily Guillo DĂ©jĂ  maire entre 1852 et 1867.
    1876 1879 Mathurin Guillouzic DĂ©jĂ  maire entre 1867 et 1874.
    1880 1888 Jean-Marie Le Berrigaud[Note 19] RĂ©publicain Laboureur. Fils de Vincent Le Berrigaud, maire en 1830.
    1888 1902 Mathurin Jollivet[Note 20] Laboureur.
    1902 aprÚs 1911 Louis Le Moing[Note 21] Greffier de paix à Auray. Propriétaire.
    1920 Vincent Le Sommer[Note 22] Boulanger.
    Maire en 1924 ? Louis Le Moing DĂ©jĂ  maire Ă  partir de 1902
    aprĂšs 1938 Mathurin Corignet[Note 23]
    Les données manquantes sont à compléter.
    Joseph Le Clanche[Note 24] Retraité de la Marine, ostréiculteur
    Ancien combattant 14-18
    Premier maire du Bono (1947 → 1959)
    Philippe Le Sommer SE
    Joseph Danilo DVD Commerçant, maire honoraire
    Jacques Bardet DVD Antiquaire, ancien adjoint
    Jean-Claude Guiziou PS Professeur agrégé d'histoire-géographie
    Olivier Coulon UMP Horticulteur
    Vice-président de la CA du Pays de Vannes
    [53] Olivier Kilman[Note 25] SE Responsable sécurité
    DĂ©missionnaire[54]
    Thomas Palou[55] SE Ancien policier
    DĂ©missionnaire[56]
    [57] Sophie Lebreton[58] SE-DVD Cadre administratif et financier
    PremiÚre adjointe, maire par intérim
    En cours Lena Berthelot[59] SE Animatrice enfance jeunesse
    Vice-prĂ©sidente GMVA (2020 → )

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    ChaumiĂšre du hameau de Cahire.
    • La chapelle de Lestreviau,
    • La chapelle Notre-Dame-de-Becquerel, sur la commune du Bono, mais rattachĂ©e Ă  la paroisse de Plougoumelen,
    • Le moulin Ă  marĂ©e de Pont-Sal,
    • Le Traoñ, la plage,
    • Le moulin de Kervilio : reconstruit au XIXe siĂšcle Ă  l'emplacement d'un moulin datĂ© de 1456, qui avait Ă©tĂ© Ă©difiĂ© aprĂšs un accord entre les seigneurs de Pontsal et de Kervilio ; c'est dĂ©sormais un atelier d'Ă©bĂ©nisterie[60],
    • Le chĂąteau de Kervilio: auquel le moulin est rattachĂ©. Il fut la propriĂ©tĂ© du Baron le Barrois d'Orgeval
    • La croix de cimetiĂšre de Plougoumelen, croix jumelle classĂ©e monument historique depuis 1930[61],
    • Le dolmen submergĂ© de Keroyal (Roh Vilhen),
    • Le village de chaumiĂšres de Cahire,
    • Le chĂąteau de Pont-Sal : le chĂąteau actuel a Ă©tĂ© construit en 1785 dans le style nĂ©oclassique de l’époque de Louis XVI par la famille Botherel de Quintin.
    • Le chĂąteau de Pont-Sal : vue extĂ©rieure d'ensemble.
      Le chùteau de Pont-Sal : vue extérieure d'ensemble.
    • Ancien moulin Ă  vent de Pont-Sal.
      Ancien moulin Ă  vent de Pont-Sal.
    Le port de Plougoumelen, vu depuis la rive droite de la riviĂšre du Bono. Au fond, le moulin de Kervilio.
    • Église Saint-Philibert : l'Ă©glise paroissiale actuelle date de 1865 ; en forme de croix latine, elle est de style nĂ©o-gothique ; une imposante statue de saint Philibert est au-dessus du maĂźtre-autel [62].
    • Plusieurs maisons de la rue des Mimosas et de la rue des ChaumiĂšres, qui sont d'anciennes fermes restaurĂ©es, ont conservĂ© leur toit de chaume.

    Dans la fiction

    Dans la serie Fais pas ci, fais pas ça les Lepic annoncent passer leurs vacances en Bretagne. Au debut de l'épisode 1 de la Saison 5 (Le bonheur, c'est maintenant !) ils annoncent qu'ils rentrent de leurs vacances à Plougoumelen. Le nom de la commune est à nouveau cité dans l'épisode 4.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Yves de Pontsal, nĂ© au chĂąteau de Pont-Sal Ă  une date inconnue, Ă©vĂȘque de Vannes entre 1444 et 1476.
    8. Cette chapelle, située dans le village de Lestréviau, est encore mentionnée en 1930, mais a disparu depuis.
    9. Cette chapelle est encore mentionnée en 1930, mais a disparu depuis.
    10. Personnes en Ăąge de communier.
    11. Probablement Vincent Hervé, né le à Plougoumelen, décédé le à Ile-d'Arz.
    12. Joseph-Marie Le Mené (1831-1923), chanoine et historien, président de la Société polymathique du Morbihan.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    14. Pierre Le Méro, baptisé le à Plougoumelen, décédé le à Kermarquer en Plougoumelen.
    15. Vincent Le Berrigaud, né le à Plougonvelen, décédé le à Plougoumelen.
    16. Probablement François Le Clanche, né le à Plougoumelen, décédé le à Plougoumelen.
    17. Bily Guillo, né le au bourg de Plaudren, décédé le à l'hÎpital de Vannes.
    18. Mathurin Guillouzic, né le à Grand-Champ, décédé le à Plougoumelen.
    19. Jean-Marie Le Berrigaud ,né le à Trévien en Plougoumelen, décédé le à Manéguen en Plougoumelen.
    20. Mathrin Jollivet, né le à Arradon.
    21. Louis Le Moing, né le à Plougoumelen.
    22. Vincent Le Sommer, né le au Palastre en Plescop, décédé le à Plougoumelen.
    23. Mathurin Corignet, né le au bourg de Brech, décédé le à PLougoumelen.
    24. Joseph Le Clanche, décédé le .
    25. Olivier Kilman, né le , décédé le .

    Références

    1. « Étymologie et Histoire de Plougoumelen », sur infobretagne.com (consultĂ© le ).
    2. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 2, Rennes, Deniel, (lire en ligne), pages 330 et 331.
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Auray - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Plougoumelen et Auray », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Auray - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Plougoumelen et Séné », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vannes », sur insee.fr (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
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    21. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
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    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
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    25. « Chùteau de Pont-Sal », sur Chùteaux de France (consulté le ).
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    30. Émile Sageret, Le Morbihan et la chouannerie morbihannaise sous le Consulat, t. 1, (lire en ligne), page 183.
    31. Émile Sageret, Le Morbihan et la chouannerie morbihannaise sous le Consulat, t. 4, (lire en ligne), page 278 et Émile Sageret, Le Morbihan et la chouannerie morbihannaise sous le Consulat, t. 3, (lire en ligne), page 167.
    32. Abbé J.-M. Mouillard, Vie de saint Vincent Ferrier : ses prédications, ses miracles, sa canonisation, son culte, son tombeau et ses reliques à Vannes, (lire en ligne).
    33. Dr Alfred Fouquet, Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiÚne du Morbihan.., Vannes, Impr. de Galles, (lire en ligne), page 8.
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    52. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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    56. « Thomas Palou n'est plus maire de Plougoumelen », sur Océane FM, .
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    61. « Plougoumelen. La croix prĂšs de l’église est un Monument historique », Journal Ouest-France,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    62. https://www.plougoumelen.bzh/leglise-saint-philibert/.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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