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Beaumont-du-PĂ©rigord

Beaumont-du-Périgord est une ancienne commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Dordogne en région Nouvelle-Aquitaine, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Beaumontois en Périgord.

Beaumont-du-PĂ©rigord
Beaumont-du-PĂ©rigord
L'Ă©glise de Beaumont dominant la bastide.
Blason de Beaumont-du-PĂ©rigord
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Jean-François Piboyeu
2020-2026
Code postal 24440
Code commune 24028
DĂ©mographie
Gentilé Beaumontois
Population 1 005 hab. (2020)
DensitĂ© 42 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 46′ 11″ nord, 0° 46′ 02″ est
Altitude Min. 50 m
Max. 176 m
Superficie 24,18 km2
Élections
DĂ©partementales Lalinde
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Beaumontois en Périgord
Localisation
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Beaumont-du-PĂ©rigord
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Beaumont-du-PĂ©rigord

    Beaumont est une bastide anglaise fondée en 1272 au nom d'Édouard Ier, roi d'Angleterre, par Lucas de Thaney, sénéchal de Guyenne. Le plan de la ville est en forme de H. De la place centrale partent deux rues (rue Foussal et rue Romieu) formant les deux bras du « H ». Sa place centrale est entourée d'arcades appelées « cornières » sur lesquelles donnent les magasins. À côté de la place se trouve la grande église fortifiée dont la taille est démesurée proportionnellement à celle de la cité.

    Beaumont-du-Périgord possède encore des vestiges de son enceinte fortifiée et une porte médiévale récemment restaurée, la Porte de Luzier. De 1790 à 2015, la commune a été le chef-lieu d'un canton. Jusqu'en 2001, elle a porté le nom officiel de Beaumont.

    GĂ©ographie

    La place du village, pavoisée pour la fête locale.

    Beaumont du Périgord est situé au Sud-Ouest de la France et au Sud de la Dordogne. C'est un terrain composé de beaucoup de collines avec une forte pente d'où vient le nom Beaumont (comme une belle montée). La place centrale est en haut de toutes ces collines ainsi que l'église.

    Communes limitrophes

    Carte de Beaumont-du-PĂ©rigord et des communes avoisinantes en 2015.

    En 2015, année précédant la création de la commune nouvelle de Beaumontois en Périgord, Beaumont-du-Périgord était limitrophe de sept autres communes.

    Communes limitrophes de Beaumont-du-PĂ©rigord
    Bayac Bourniquel
    Monsac Beaumont-du-PĂ©rigord Saint-Avit-SĂ©nieur
    Naussannes Nojals-et-Clotte Labouquerie

    Urbanisme

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg de Beaumont-du-PĂ©rigord proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[1] :

    • Bannes
    • les Bellones
    • Belpech
    • le Biard
    • Bidot
    • Bidounet
    • Blanc
    • Bois du Sol
    • BonhĂ´te
    • Bonne Vitte
    • Bontemps
    • la Borie Basse
    • la Borie Neuve
    • Bourdiol
    • les Brandes
    • Cabirat
    • CalprĂ©
    • Carrière
    • au Castagnol
    • Catalat
    • Caufour
    • Cazelle
    • Champs Noirs
    • Château de Bannes
    • Combe Largue
    • Combe Molière
    • Comte
    • Coste
    • Coumol
    • Couzage
    • Crabier
    • Cros Blanc
    • au Crouzille
    • le Dougnou
    • les Drals
    • Flory
    • Fonsalade
    • la Galage
    • Gondras
    • Grand Mayne
    • la Grande Borie
    • les Granges
    • Guillaumot
    • Guillaumy
    • Ize
    • la Janthe
    • Jouanat
    • Jouannet
    • Lalande
    • Lapradelle
    • Laquais
    • Laroque
    • Lartigue
    • Lasplate
    • Lenteuil
    • Loudat
    • Luzie
    • Magal
    • Malpas
    • Mamont
    • Marinier
    • Moncani
    • le Moulin de Chevalier
    • le Moulin de Jarry
    • le Moulin de Surier
    • le Moulin de la Taillade
    • le Moulin de la Ville
    • Neyrat
    • Pech del Four
    • Petit Mayne
    • les Peyères
    • Peygrand
    • au Peyroulet
    • Peyroux
    • Peyrugue
    • les Pins
    • la Plane
    • Pont de Belpech
    • Pont Roudier
    • Ponterie
    • Pradal
    • aux Pradasques
    • le Pressoir
    • Revauget
    • Rocher du Corbeau
    • aux Rocs
    • Rodemioule
    • Rolland
    • Tertre Blanc
    • Travade.

    Toponymie

    Le nom du lieu est attesté sous la forme latine Villa Belli Montis en 1286[2], Belli Mons en 1315.

    Le nom de la commune est la francisation de l'occitan bèl mont, correspondant à une hauteur remarquable[3] - [4]. La seconde partie du nom correspond naturellement à l'ancienne province du Périgord.

    En occitan, la commune porte le nom de Bèlmont de Perigòrd[4].

    Histoire

    Plan de la ville avec ses fortifications.

    Beaumont-du-Périgord est au départ une bastide anglaise fondée en 1272 par le sénéchal de Guyenne, Lucas de Thaney au nom du roi d'Angleterre, Édouard Ier[5] - [6]. Elle a été fondée sur des terres données par le prieur de Saint-Avit-Sénieur, l'abbé de Cadouin, et par le seigneur de Biron.

    La première mention écrite connue du lieu, tardive, remonte à l'an 1286 sous la forme villa Bellis monti[3]. Le 15 novembre de cette même année, le roi Édouard Ier accorde une charte à la ville de Beaumont. Une lettre du roi datée de 1289 autorise les consuls à construire une halle sur le côté sud de la place des Cornières. Cette halle est dessinée sur le cadastre de 1840. Elle a été détruite pour cause de vétusté en 1864.

    La ville est construite suivant un plan de rues droites se coupant à angles droits. La place centrale est entourée de cornières. Elle a un plan presque rectangulaire mesurant, dans l'enceinte, 338 mètres par 137 mètres. Chaque côté de la place comprenait quatre maisons dont le premier étage s'avance sur la place grâce à des piliers formant des porches ou cornières.

    L'enceinte de la ville est construite en 1320. C'est vers 1330-1350 que commence la construction de l'église Saint-Laurent-et-Saint-Front, située à côté de l'angle nord-est de la place centrale.

    La ville est prise en 1442 par Pierre de Beaufort, vicomte de Turenne. Louis XI confirme en 1461 la charte aux habitants de la bastide. Assiégée à trois reprises par les huguenots en 1561, 1575 et 1576, la ville est finalement prise le 5 février 1576, par les protestants commandés par le capitaine Bernard de Gontaut de Saint-Geniez, seigneur de Campagnac de Ruffen (repaire noble à Bouillac)[7] - [8]. Après la signature d'un traité de paix, la ville revient aux catholiques mais elle est de nouveau assiégée par les huguenots commandés par le capitaine Panissaut et tombe le 13 novembre 1585.

    En 1596, le roi Henri IV cède ses droits et revenus sur le comté de Beaumont. Les habitants sont mécontents. Les Beaumontois rachètent en 1605 cette aliénation au profit du roi.

    En 1643, la seigneurie de Beaumont est donnĂ©e en engagement par le roi Louis XIII, pour la somme de 7 563 livres, au duc de Bouillon, qui a possĂ©dĂ© la ville et le comtĂ© de Beaumont comme engagiste du roi. La mĂŞme annĂ©e, les droits et revenus du comtĂ© sont cĂ©dĂ©s pour 3 780 livres au nom du roi Louis XIV au sieur Jean-Jacques de Bergues. Les Beaumontois rachètent de nouveau cette aliĂ©nation.

    Le 20 mars 1651, Louis XIV, « pour le bien de son état et pour mettre à couvert la frontière de Champagne, suivant la résolution du défunt roy son père Louis XIII » a acquis les principautés de Sedan et de Raucourt avec toutes leurs appartenances et dépendances en échange d'un grand nombre de territoires, dont la ville et le comté de Beaumont[9].

    Au XVIIIe siècle, la ville perd ses remparts. Le mur d'enceinte est vendu aux riverains qui l'abattent ou y adossent leurs maisons. Il n'en reste que la porte de Luziès (ou porte de Luzier), des parties de murs et une tour.

    En 1707 commence la construction du couvent des Dames de la Foy qui ne sera terminé qu'après 1740.

    Le comtĂ© de Beaumont fait partie des biens de la famille de Beaumont jusqu'en 1733, lorsque la duchesse de Bouillon le vend au prĂ©sident d'Augeard. En 1763, Jean de Paty, seigneur de Lusies, achète le comtĂ© de Beaumont Ă  la veuve d'Augeard pour 20 000 livres. Entre 1763 et 1782, plusieurs conflits vont exister entre Jean de Paty et Charles de Montsec, premier consul de la ville de Beaumont. En 1782, Jacques de Belerd devient premier consul, assistĂ© de Louis Ters et des sieurs Redon et Tinet.

    Un hôpital est construit à partir de 1789, mais le second étage reste inachevé.

    Dès les premières années de la Révolution française, la commune de Bannes fusionne avec celle de Beaumont[10].

    La commune a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[11].

    Avant le décret du 1er février 2001, la commune s'appelait Beaumont[12].

    Au , Beaumont-du-Périgord fusionne avec Labouquerie, Nojals-et-Clotte et Sainte-Sabine-Born pour former la commune nouvelle de Beaumontois en Périgord dont la création a été entérinée par l'arrêté du , entraînant la transformation des quatre anciennes communes en communes déléguées[13].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Dès 1790, la commune de Beaumont a été rattachée au canton de Beaumont qui dépendait du district de Belvès jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac[14].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[15]. La commune est alors rattachée au canton de Lalinde.

    Intercommunalité

    Fin 1995, Beaumont intègre dès sa création la communauté de communes du Pays beaumontois. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2012 et remplacée au 1er janvier 2013 par la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord.

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2011, quinze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2014[16] - [17]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Beaumontois en PĂ©rigord, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[13].

    Liste des maires puis des maires délégués

    La mairie en 2015.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1995 Pierre Labeille
    mars 2001 mars 2008 Mme Dominique David-Astier
    mars 2008[18] (réélu en mars 2014[19]) décembre 2015 Dominique Mortemousque UMP[20] Agriculteur
    Conseiller général du canton de Beaumont-du-Périgord (1998-2015)
    SĂ©nateur (2002-2008)
    Liste des maires délégués successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 2016 mai 2022 Jean-François Piboyeu[Note 1]

    Jumelages

    Panneau (en occitan) de jumelage.

    Drapeau de la France Rhinau (France) (Bas-Rhin) depuis 1964[21].

    DĂ©mographie

    Les habitants de Beaumont-du-PĂ©rigord se nomment les Beaumontois[22].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s Ă  Beaumont depuis 1793. Ă€ partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2006, 2011 pour Beaumont-du-PĂ©rigord[23]). Depuis 2006, les autres dates correspondent Ă  des estimations lĂ©gales. En 2015, dernière annĂ©e en tant que commune indĂ©pendante, Beaumont-du-PĂ©rigord comptait 1 064 habitants.

    Au , la commune dĂ©lĂ©guĂ©e de Beaumont-du-PĂ©rigord compte 1 005 habitants[24].

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3921 5051 5431 5511 8501 8061 8351 7881 760
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7961 8011 8111 9261 8671 8341 7281 6051 523
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3431 3491 2701 0521 014960940892865
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2015
    1 0191 1101 2261 2611 1551 1501 1451 1011 064
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee Ă  partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Les données économiques de Beaumont-du-Périgord sont incluses dans celles de la commune nouvelle de Beaumontois en Périgord.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    De son passé de bastide, Beaumont-de-Périgord a gardé de nombreuses traces. Pierre Garrigou-Grandchamp, dans son article sur L'architecture domestique des bastides périgourdines aux XIIIe et XVe siècles[26] décrit succinctement 43 maisons construites pendant ces siècles et dont sont encore perceptibles des traces malgré les reconstructions.

    En dehors des sept maisons à cornières qui subsistent sur la place centrale, l'actuelle place Jean-Moulin, un ensemble de maisons peut se voir entre les rues Ratier et Féliciane. Ces dernières maisons se découvrent le long de la rue Féliciane avec des façades en mur-pignon qui laisseraient penser qu'elles pouvaient jouer le rôle de deuxième défense après les remparts dont elles sont séparées par les lices. Sur la rue Ratier, certaines ont conservé au rez-de-chaussée les baies ogivales qui permettaient leurs activités commerciales.

    • Couvent des Dames de la Foi[30], actuelle maison de retraite, construite Ă  partir de 1707. La chapelle est ouverte en 1712, mais le bâtiment n'est terminĂ© qu'en 1740. Pour permettre l'achèvement des travaux, la fondatrice, Mademoiselle de Lagorce, a achetĂ© une partie de l'enceinte de la ville[31]
    C'est en 1771 que l'abbé Geneste acquiert une maison au "puissant seigneur" messire Jean Jérosme de Saint-Hilaire, chevalier, seigneur dudit Saint-Hilaire et de Ferrière,
    Louis XV donne des lettres patentes pour l'Hospice de Beaumont en 1772,
    L'abbé Geneste lègue sa maison à l'hospice de Beaumont en 1773,
    En 1778, Louis Ters, maître en chirurgie, premier consul de Beaumont entreprend la construction du nouvel hospice,
    L'hospice est ouvert au dĂ©but de 1789 alors que le second Ă©tage est non achevĂ©. La chapelle qui devait ĂŞtre construite contre le mur nord ne l'a pas Ă©tĂ©. Il fonctionne grâce Ă  une donation de 33 799 livres faite par 22 donateurs qui donne une rente annuelle de 1 689 livres.
    En 1818, l'hospice est déplacé dans l'ancien couvent des Dames de la Foi, actuelle maison de retraite. On installe alors dans le bâtiment :
    - côté nord : la mairie, l'école, la justice et une prison,
    - côté sud : le logement pour l'instituteur, puis, après 1840, le presbytère.
    Une nouvelle porte donnant accès au couloir de la mairie est ouverte en 1840.
    • Porte de Luzier ou de Lusies, seule porte subsistante des fortifications de la ville, fin XIIIe - dĂ©but XIVe siècle, inscrite en 1952 au titre des monuments historiques[33]. Une tour peut se voir au nord-ouest. Des traces de l'enceinte sont visibles dans les murs de certaines maisons.
    • Cimetière mĂ©rovingien dont plusieurs tombes sont composĂ©es de sarcophages en pierre. Certains sont visibles depuis la route qui mène de la route dĂ©partementale 25 au Moulin de la Justice (au lieu-dit Capy).
    • Église Saint-Martin de Bannes.
    • Château de Luzier, XIVe, XVIIe et XVIIIe siècles, inscrit en 2009 au titre des monuments historiques[35].
    • Château de la Pradelle[36], vestiges d'un château du XIe siècle dont il reste un mur de 2 m d'Ă©paisseur.
    • La porte de Lusies (ou Luzier).
      La porte de Lusies (ou Luzier).
    • L'Ă©glise de Bannes.
      L'Ă©glise de Bannes.
    • Le château de Bannes.
      Le château de Bannes.
    • FenĂŞtre de la fin du XVe siècle dans la rue du Barry reprĂ©sentĂ©e dans un article de Jules de Verneilh
      Fenêtre de la fin du XVe siècle dans la rue du Barry représentée dans un article de Jules de Verneilh[39]

    Patrimoine environnemental

    Partagée avec la commune de Naussannes, une petite zone de coteaux calcaires d'une cinquantaine d'hectares constitue une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1[40] - [41] sur environ un kilomètre de long, de part et d'autre du ruisseau de Naussanes, entre le bourg de Naussanes et le lieu-dit Luzier. Parmi la centaine de plantes phanérogames répertoriées sur les lieux, quatre espèces sont considérées comme déterminantes pour la protection du site : la cardoncelle (Carduncellus mitissimus), la laitue vivace (Lactuca perennis), l'orchis guerrier (Orchis militaris) et la sabline des chaumes (Arenaria controversa).

    Personnalités liées à la commune

    • Gabriel AimĂ© Robert Joubert (1898-1944), instituteur Ă  Beaumont engagĂ© dans la rĂ©sistance, arrĂŞtĂ© le 20 dĂ©cembre 1943, dĂ©portĂ© le 22 janvier 1944 au dĂ©part de Compiègne Ă  destination de Buchenwald. Mort en dĂ©portation Ă  Buchenwald le 16 septembre 1944.
    • Lucien Misermont (Beaumont, 17 juillet 1864-Paris,16 mai 1940). OrdonnĂ© prĂŞtre en 1889, docteur en droit canon et licenciĂ© en thĂ©ologie. Il s'occupa de procès de canonisation en cour de Rome, oĂą il sĂ©journa. Il Ă©crivit aussi plusieurs articles et ouvrages historiques ou religieux (Les Filles de la CharitĂ© d'Arras, dernières victimes de Joseph Le Bon ; Études sur Jean Le Vacher, consul de France et vicaire apostolique, etc.).
    • Dominique Mortemousque (1950-), homme politique, maire de la commune depuis 2008.
    • LĂ©o Testut (1849-1925), mĂ©decin et anatomiste français, qui a rĂ©alisĂ© une Ă©tude historique et archĂ©ologique de la bastide de Beaumont et des pages sur l'histoire locale de la ville Ă  la fin de l'Ancien RĂ©gime[42] - [43].

    HĂ©raldique

    Armes de Beaumont-du-PĂ©rigord

    Les armes de Beaumont-du-Périgord se blasonnent ainsi : « Écartelé : au 1, d'azur semé de fleurs de lys d'or à la tour d'argent maçonnée de sable brochant sur le tout, au 2, d'or à trois tourteaux de gueules, au 3, d'or à trois bandes de gueules, au 4, de gueules à la fasce d'argent, sur le tout d'or au gonfanon de gueules frangé de sinople. »

    Voir aussi

    Bibliographie

    • FĂ©lix de Verneilh, « Architecture civile au Moyen Ă‚ge : Monpazier », p. 79-82, dans Annales archĂ©ologiques, 1847, tome 6 (lire en ligne), et plan (voir) sur Gallica
    • LĂ©o Testut, La Vie communale Ă  Beaumont en PĂ©rigord Ă  la fin de l'Ancien RĂ©gime (1763-1789), FĂ©ret et fils libraires-Ă©diteurs, Bordeaux, 1921 (lire en ligne) sur UniversitĂ© Bordeaux-Montaigne
    • LĂ©o Testut, La Petite ville de Beaumont en PĂ©rigord pendant la pĂ©riode rĂ©volutionnaire, FĂ©ret et fils libraires-Ă©diteurs, Bordeaux, 1922, tome 1, (lire en ligne) sur UniversitĂ© Bordeaux-Montaigne
    • LĂ©o Testut, La Petite ville de Beaumont en PĂ©rigord pendant la pĂ©riode rĂ©volutionnaire, FĂ©ret et fils libraires-Ă©diteurs, Bordeaux, 1922, tome 2, (lire en ligne) sur UniversitĂ© Bordeaux-Montaigne
    • LĂ©o Testut, La SociĂ©tĂ© populaire des Amis de la Constitution de Beaumont-en-PĂ©rigord sous la LĂ©gislative et la Convention (avril 1792-aoĂ»t 1795), FĂ©ret et fils libraires-Ă©diteurs, Bordeaux, 1923 (lire en ligne) sur Gallica
    • François Deshoulières, « Beaumont-du-PĂ©rigord », dans Congrès archĂ©ologique de France. 90e session, PĂ©rigueux, 1927, p. 156-165, SociĂ©tĂ© française d'archĂ©ologie, Paris, 1928 (lire en ligne) sur Gallica
    • Pierre Garrigou Grandchamp, « L'architecture domestique des bastides pĂ©rigourdines aux XIIIe et XIVe siècles », dans Congrès archĂ©ologique de France, 156e session, Monuments en PĂ©rigord, 1999, p. 47-71, SociĂ©tĂ© française d'archĂ©ologie, Paris, 1999
    • Christian Corvisier, « Beaumont-du-PĂ©rigord : Bastide », in Congrès archĂ©ologique de France, 1998, p. 353-354, (lire en ligne) sur Gallica
    • Bertrand Charneau, Le pays Beaumontois, Le Festin (collection ItinĂ©raires du patrimoine no 219), Bordeaux, 2000 (ISBN 978-2-909423739), p. 32

    Articles connexes

    Liens externes

    La « Maison Bariat », rue Foussal

    Notes et références

    Notes

    1. Devient maire de Beaumontois en Périgord après le décès de Dominique Mortemousque.
    2. Voir panneau d'information sur le bâtiment.

    Références

    1. « Beaumont-du-Périgord » sur Géoportail (consulté le 19 mai 2016).
    2. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1164.
    3. Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 44-45
    4. Le nom occitan des communes du Périgord - Bèlmont de Perigòrd sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
    5. Pierre Garrigou Grandchamp, L'architecture domestique des bastides périgourdines aux XIIIe et XIVe siècles, p. 47-71, dans Congrès archéologique de France. 156e session. Monuments en Périgord. 1999, Société française d'archéologie, Paris, 1999
    6. Bertrand Charneau - Le Pays Beaumontois - CDPDRACA (collection « Itinéraires du Patrimoine » n°219) - Bordeaux, 2000 (ISBN 2-909423-73-5)
    7. Chanoine Jean Tarde, Les chroniques annotées par le vicomte Gaston de Gérard, Alphonse Picard, Paris, 1887, p. 265 (lire en ligne)
    8. Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, Artus Bertrand libraire, Paris, 1822, tome 2, De Gontaut, p. 76 (lire en ligne)
    9. Léo Testut, La prise de possession de la ville et comté de Beaumont en Périgord par la famille de Bouillon, en mai 1654p. 192-200, Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, année 1921, tome 48(Texte)
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Bannes », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    11. [PDF] Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945, Mémorial des batailles de la Marne - Dormans (51), p. 14-15.
    12. Décret du 1er février 2001, consulté le 27 novembre 2011.
    13. « Arrêté n° PREF/DDL/2015/0231portant création de la commune nouvelle de Beaumontois en Périgord », Recueil des actes administratifs de la Dordogne,‎ , p. 18-20 (lire en ligne [PDF]).
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