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Rhinau

Rhinau (prononcĂ© [ʁino] ; RhinĂ i en alsacien, Rheinau en Allemand[Note 1]) est une commune française situĂ©e dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la CollectivitĂ© europĂ©enne d'Alsace, en rĂ©gion Grand Est.

Rhinau
Rhinau
Vue du Brunwasser et de la place Jehl
Blason de Rhinau
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement SĂ©lestat-Erstein
Intercommunalité Communauté de communes du Canton d'Erstein
Maire
Mandat
Marianne Horny-Gonier
2020-2026
Code postal 67860
Code commune 67397
DĂ©mographie
Population
municipale
2 651 hab. (2020 en diminution de 3,81 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 153 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 19â€Č 13″ nord, 7° 42â€Č 12″ est
Altitude Min. 155 m
Max. 166 m
Superficie 17,35 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Rhinau
(ville-centre)
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Erstein
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Rhinau
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Rhinau
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Rhinau
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Rhinau

    Elle a la particularité d'avoir une partie de son territoire communal situé en Allemagne qui forme le secteur non constitué en municipalité de Rhinau.

    Son nom signifie "Die Aue am Rhein" : la prairie au bord du Rhin. La localitĂ© se situe dans le Grand Ried dont la vĂ©gĂ©tation se compose de prairies et de forĂȘts. La rĂ©gion est entiĂšrement situĂ©e dans la plaine actuelle du Rhin composĂ©e d'alluvions rĂ©centes.

    GĂ©ographie

    La ville de Rhinau est situĂ©e sur le Rhin Ă  30 km au sud de Strasbourg. Sa particularitĂ© remarquable est d'avoir 994 hectares de son territoire situĂ©s sur la rive droite du Rhin, Ă  savoir en Allemagne comme territoire hors commune dans l'arrondissement de l'Ortenau. Ces 994 hectares sont donc de jure sous souverainetĂ© allemande, mais de facto, l'exploitation en est faite par la commune de Rhinau. Cette particularitĂ© est due Ă  une divagation du fleuve datant de 1541 qui a Ă©tĂ© ancrĂ©e dans l'histoire Ă  la signature Ă  MĂŒnster du traitĂ© de Westphalie qui mit fin, en 1648, Ă  la guerre de Trente Ans.

    Rhinau fait partie du canton d'Erstein et de l'arrondissement de SĂ©lestat-Erstein. Les habitants sont appelĂ©s les Rhinois. La continuitĂ© du territoire de la commune est assurĂ©e par son bac « Rhenanus » qui donne accĂšs, depuis la rive française, Ă  une des plus belles rĂ©serves naturelles de prĂ©servation des paysages de ried et de forĂȘt tunnel tempĂ©rĂ©e.

    Rhinau est une Ă©tape sur la VĂ©loroute Rhin EV 15 (1 320 km) qui relie la source du Rhin, situĂ©e Ă  Andermatt en Suisse, Ă  son embouchure Ă  Rotterdam.

    • Mairie en 2009.
      Mairie en 2009.
    • Mairie actuelle (rĂ©novĂ©e).
      Mairie actuelle (rénovée).

    Cours d'eau

    • Le Rhin ;
    • le Brunnwasser.

    Urbanisme

    Typologie

    Rhinau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 2] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Rhinau, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[4] et 4 079 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (37,8 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (38,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (31,1 %), terres arables (28,1 %), eaux continentales[Note 4] (21,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (9,7 %), zones urbanisĂ©es (8,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,5 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Le second élément -au est un appellatif signifiant « pré (ou prairie) humide, prairie inondable »[11] (voir Haguenau : Toponymie).

    Histoire

    Avant 1398, le village de Rhinau Ă©tait situĂ© sur les bords mĂȘme du Rhin. La ville actuelle ne date que du XVIe siĂšcle. À cette Ă©poque le bourg fut peu Ă  peu submergĂ© par le Rhin[12]. Pour Ă©viter que cela ne se reproduise, on le reconstruisit plus Ă  l'intĂ©rieur des terres, sur son site actuel. Pourtant Ă©loignĂ© du Rhin dĂ©sormais, il a conservĂ© son nom original mĂȘme si le sens n'est plus vrai. En 1267 Rhinau fit un traitĂ© d'alliance avec la ville de Strasbourg. En 1290, l'Ă©vĂȘque de Strasbourg transfĂ©ra Ă  Rhinau le chapitre de Honau et lui confĂ©ra la plĂ©nitude des droits sur Rhinau, sans prĂ©judice pour le recteur de l'Ă©glise paroissiale. En 1398 le chapitre, que la violence du Rhin avait dĂ©jĂ  chassĂ© de Honau, fut obligĂ© de quitter Rhinau pour le mĂȘme motif et fut transfĂ©rĂ© dans l'Ă©glise de Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg. En 1444, les habitants de Rhinau se dĂ©fendirent vaillamment contre les Armagnacs. En 1592, la « Guerre des Ă©vĂȘques » bat son plein. 2500 Suisses, essentiellement des Bernois et des ZĂŒrichois, arrivent en renfort des troupes du magistrat protestant de Strasbourg. Elles attaquent les troupes du catholique duc de Lorraine. Le , sept compagnies de lansquenets sont lancĂ©es sur les positions lorraines Ă  Erstein. Au passage, ils incendient Fegersheim et Rhinau. En 1610 Rhinau fut incendiĂ© par les troupes de l'Union. Par suite du traitĂ© de Westphalie, ses fortifications furent dĂ©truites. Au XVIIIe siĂšcle, le chapitre comprenait les paroisses d'Artolsheim, Richtolsheim, Rosfelden (Rossfeld), Bindernheim, Diebolsheim, Eschau, Wibolsheim, Gerstheim, Obenheim, Herbsenheim (Herbsheim), HĂŒltzheim (Holtzheim), Illkirch, Mussig, Neunkirch, Friesenheim, Witternheim, Zelsheim[13], Plobsheim, Rhinau, Boofzheim, Sassenheim, SchƓnau, Sundhouse, Swabsheim (Schwobsheim), BƓsenbiesen, Wittisheim, Baldenheim, et Muttersholtz. Au mois de dĂ©cembre 1749, les eaux du fleuve, Ă©tant devenues extraordinairement basses, on put distinguer les restes de l'ancienne ville.

    HĂ©raldique

    Blason de Rhinau

    Les armes de Rhinau se blasonnent ainsi :
    « D'azur à la Vierge assise et auréolée d'or, tenant de sa dextre une rose de gueules et de sa senestre l'Enfant Jésus nimbé aussi d'or, accostée de deux tourelles couvertes et pavillonnées d'argent, maçonnées de sable. »[14].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 1953 Michel Seyler
    Paul Hirlimann
    René Hurstel (1925-1998) PDG des distilleries Kuhri et Thomann
    DaniĂšle Meyer UDF puis
    Modem
    Cadre administratif
    ConseillĂšre rĂ©gionale d'Alsace (2004 → 2010)
    PrĂ©sidente de la CC du Rhin (2001 → 2014)
    Jean-Paul Roth UDI Retraité de la fonction publique
    En cours
    (au 4 octobre 2021)
    Marianne Horny-Gonier[16] UDI Assistante parlementaire
    ConseillĂšre rĂ©gionale du Grand Est (2015 → )
    Vice-prĂ©sidente du conseil rĂ©gional (2021 → )
    Vice-prĂ©sidente de la CC du Canton d'Erstein (2020 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    Population d'ancien régime[17] : 1663, 122 ; 1720, 156 ; 1746, 216 ; 1750, 176 ; 1760, 311 ; 1763, 169 ; 1766, 169.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[19].

    En 2020, la commune comptait 2 651 habitants[Note 5], en diminution de 3,81 % par rapport Ă  2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1121 2121 1331 3681 4341 4661 4381 5191 562
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    1 4621 4581 4591 4451 4191 4951 5071 5671 620
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6141 6791 7361 5681 6181 6271 6831 4831 555
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 6811 7702 2162 3312 2862 3482 5802 6132 689
    2017 2020 - - - - - - -
    2 6982 651-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee Ă  partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Jumelages

    Drapeau de la France Beaumont-du-PĂ©rigord (France) (Dordogne)

    Rhinau Ă©galement une parrainage de la 4e Compagnie du 291e JĂ€gerbataillon de la Bundeswehr allemande Ă  Illkirch-Graffenstaden.

    Lieux et monuments

    Église Saint-Michel

    • Eglise actuelle (construite en 1955)
      Eglise actuelle (construite en 1955)
    • ChƓur gothique, vestige de l'ancienne Ă©glise du xvie siĂšcle dĂ©truite lors des combats de dĂ©cembre 1944
      ChƓur gothique, vestige de l'ancienne Ă©glise du xvie siĂšcle dĂ©truite lors des combats de dĂ©cembre 1944
    • ChƓur de l'Ă©glise actuelle
      ChƓur de l'Ă©glise actuelle
    • Pierre angulaire
      Pierre angulaire

    Colonne de la Vierge

    Colonne de la Vierge du Rhin.

    Située entre l'office de tourisme et le bac, cette haute colonne dominée par une statue dorée de la Viergevest la « MariensÀule am Rhein ».

    Le , vers 9 h du matin, Louis Hilsz, sa fille Marie-Anne et André Boehli naviguaient sur le Rhin, transportant une lourde cargaison de pierres. Le Rhin était assez violent ce jour et la barque, trop chargée, chavira. Les malheureux furent emportés par le courant et périrent noyés.

    Toute la ville fut touchĂ©e par ce drame et dĂ©cida d'Ă©lever un monument Ă  leur mĂ©moire. La Vierge, consolatrice de toute dĂ©tresse, fut prise pour symbole et le monument inaugurĂ© le . La colonne est taillĂ©e dans la pierre blanche de la rĂ©gion de Phalsbourg et imite la colonne de la Piazza di Spagna de Rome, elle est l'Ɠuvre du sculpteur Feuerstein de Barr.

    Un verset du prophÚte Isaïe est taillé dans le socle de la colonne : « Si tu passes à travers les eaux, je serai avec toi, à travers les fleuves, ils ne te submergeront pas ».

    Bac automoteur transfrontalier

    Bac Rhenanus se rendant sur la rive allemande.

    Bac de Rhinau approchant de la rive allemande.Bac automoteur transfrontalier entre la France et l'Allemagne.

    C'est en 1491 que la ville a obtenu le droit d'exploiter un bac, par convention entre l’évĂȘque de Strasbourg et les seigneurs de Rathsamhausen. Par la suite, ce droit fut confirmĂ© par le roi de France.

    Le Rhin Ă©tait, avant sa canalisation, un fleuve puissant, capricieux, aux nombreux mĂ©andres. Lors d'une crue en 1541, il changea de lit en laissant sur sa rive droite une partie du territoire de Rhinau. Les limites territoriales ont Ă©tĂ© dĂ©finitivement Ă©tablies par traitĂ© en 1542. L'origine de la nĂ©cessitĂ© de ce bac automoteur est d'assurer l'exploitation des 994 ha de terres rhinoises situĂ©es sur la rive allemande (dont la plupart constituent aujourd'hui la rĂ©serve naturelle du Taubergiessen). De fait, le passage est prioritaire pour les engins agricoles en vue de cette exploitation. Il charge 30 voitures et fait une navette toutes les 15 min. Gratuit toute l'annĂ©e. Il ne prend pas les vĂ©hicules d'un poids supĂ©rieur Ă  3,5 tonnes, exceptĂ© les engins agricoles. Longueur hors rampes : 53 m, longueur coque : 41 m, largeur : 12,5 m, tonnage : 80 t.

    L'usine List

    Elle fait partie des quelques rares vestiges de bĂątiments industriels allemands conservĂ©s dans la rĂ©gion. Il s’agit d’une usine construite entre 1941 et 1942 pour la firme d’électrotechnique berlinoise Heinrich List.

    • Vue depuis la rue de Boofzheim
      Vue depuis la rue de Boofzheim
    • Vue depuis la rue de Daubensand
      Vue depuis la rue de Daubensand
    • Vue depuis la rue Saint-Avit-SĂ©nieur
      Vue depuis la rue Saint-Avit-SĂ©nieur

    Centrale hydroélectrique

    La construction de la centrale hydraulique et du grand canal d'Alsace a eu pour consĂ©quence l'apparition d'une Ăźle de 10 km de long comprise entre celui-ci et l'ancien cours du Rhin. La partie Sud de cette Ăźle a Ă©tĂ© classĂ©e rĂ©serve naturelle afin de prendre en compte l'exceptionnelle richesse faunique et floristique de ce site. AccĂšs libre de la salle des machines depuis une passerelle d'exposition.

    BérangÚre Abba annonce que les barrages de Rhinau et Marckolsheim seront équipés de passes à poisson, pour assurer la continuité écologique du Rhin[22].

    • Ecluse de Rhinau.
      Ecluse de Rhinau.
    • Inscription sur la centrale hydroĂ©lectrique de Rhinau.
      Inscription sur la centrale hydroélectrique de Rhinau.
    • Centrale hydroĂ©lectrique de Rhinau.
      Centrale hydroélectrique de Rhinau.

    Île de Rhinau

    La rĂ©serve naturelle nationale de l'Ăźle de Rhinau (RNN106) est une rĂ©serve naturelle nationale d’Alsace ; elle a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1991 et occupe une superficie de 306,72 hectares.

    Personnalités liées à la commune

    • Jacques de Hochstatt : nĂ© Ă  Rhinau, il commenta les livres de sentences et brilla en 1360 avec son ouvrage Lycosthenes in Elencho.
    • Beatus Rhenanus : Ă©diteur, Ă©crivain, avocat humaniste. Une rue porte son nom Ă  Rhinau.
    • Ignace Jehl : deux fois maire, cultivateur, aubergiste et dĂ©putĂ© sous la IIĂš RĂ©publique. Une place porte son nom Ă  Rhinau[23].
    • Alphonse Gilliot : nĂ© le Ă  Erstein puis devenu maire de Rhinau.
    • Maryse Hilsz : nĂ©e en 1903 Ă  Levallois-Perret, grande aviatrice française d'avant-guerre, elle avait de la parentĂ© Ă  Rhinau et y venait rĂ©guliĂšrement en vacances. Son grand-pĂšre avait dĂ» quitter Rhinau aprĂšs 1870 et travailla comme caviste Ă  Paris : n'ayant pas effectuĂ© son service militaire dans l'armĂ©e allemande, le retour en Alsace lui Ă©tait interdit durant toute la durĂ©e de l'annexion.
    • Philippe Leclerc de Hauteclocque : aprĂšs avoir libĂ©rĂ© Paris et Strasbourg, le MarĂ©chal fait entrer ses chars Ă  Rhinau le 5 dĂ©cembre 1944 (12Ăš rĂ©giment de Cuirassiers commandĂ© par le Colonel Rouvillois). Les troupes allemandes ont dĂ©jĂ  quittĂ© le village sans combat. Le poste de commandement est installĂ© dans la rue qui porte aujourd'hui son nom. Leclerc est revenu Ă  Rhinau le 23 novembre 1947 en se rendant Ă  Ebersmunster inaugurer le monument Ă  la gloire de la 2Ăš D.B.

    Commandites

    Rhinau parraine la 4e escadron du 291e JÀgerbataillon de la Bundeswehr stationnée à Illkirch-Graffenstaden.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Racontez-moi Strasbourg, les trĂšs riches heures d'une ville libre, Guy Trendel, La NuĂ©e Bleue, 2006, p. 161
    • La toponymie alsacienne, Jean Schweitzer, Éditions Jean-Paul Gisserot, 2001, 123 pages

    Notes et références

    Notes

    1. À ne pas confondre avec Rheinau (Bade-Wurtemberg).
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Rhinau », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    11. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 732a.
    12. Laguille dans son Histoire d'Alsace,signale que Rhinau fut une ville considérable
    13. Zelsheim = hameau de la commune de Friesenheim
    14. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
    15. Accompagne comme colonel en 1830 la famille royale à Cherbourg puis entre dans l'armée autrichienne.
    16. « RĂ©pertoire national des Ă©lus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des donnĂ©es publiques de l'État (consultĂ© le ).
    17. Paroisses et Communes de France, Dictionnaire d’histoire administrative et dĂ©mographique. Bas-Rhin. Laboratoire de dĂ©mographie historique, École des Hautes Études en Sciences Sociales, 5 bld Raspail, Paris. Jean-Pierre Kintz, 1977.page 116. Archives dĂ©partementales du Bas-Rhin ABR A19
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    22. « Visite de la secrĂ©taire d'Etat BĂ©rangĂšre Abba : deux nouvelles passes Ă  poissons sur le Rhin bas-rhinois d’ici 2026 », sur DerniĂšres Nouvelles d'Alsace, .
    23. Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (A. Robert et G. Cougny)

    Liens externes

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