Accueil🇫🇷Chercher

Diebolsheim

Diebolsheim [dibɔlsaim] est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Diebolsheim
Diebolsheim
Entrée du village de Diebolsheim.
Blason de Diebolsheim
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement SĂ©lestat-Erstein
Intercommunalité Communauté de communes du Canton d'Erstein
Maire
Mandat
Brigitte Neiter
2020-2026
Code postal 67230
Code commune 67090
DĂ©mographie
Gentilé Diebolsheimois [1]
Population
municipale
672 hab. (2020 en diminution de 4,14 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 96 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 17′ 30″ nord, 7° 39′ 51″ est
Altitude Min. 160 m
Max. 165 m
Superficie 7,03 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Erstein
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Diebolsheim
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Diebolsheim
GĂ©olocalisation sur la carte : Bas-Rhin
Voir sur la carte topographique du Bas-Rhin
Diebolsheim
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Diebolsheim

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    GĂ©ographie

    Diebolsheim est un village de 680 habitants situé dans le Ried, au bord du Rhin, à 35 kilomètres au sud de Strasbourg, sur la départementale 468 reliant Strasbourg à Marckolsheim.

    À l’origine village à vocation agricole, il ne compte plus aujourd’hui que cinq agriculteurs à temps complet. La culture traditionnelle du tabac est peu à peu abandonnée au profit d’une monoculture du maïs. Un seul exploitant vit encore de l’élevage.

    La population active travaille soit dans les centres industriels locaux (Sélestat - Marckolsheim - Strasbourg), soit en Allemagne (proximité du parc d’attractions « Europapark »).

    La présence d’une cité banlieue EDF due à l’usine hydro-électrique de Rhinau sur le Rhin offre une possibilité de logements locatifs importante et de ce fait la population est relativement jeune comme en témoigne le nombre élevé d’élèves à l’école primaire (3 classes). Un lotissement, aménagé dernièrement, a permis un accès à la propriété à de nombreux couples.

    Diebolsheim se situe dans le Ried Noir où subsistent quelques prairies typiques avec leur faune et leur flore spécifiques. À proximité, la forêt de l’île du Rhin est classée réserve naturelle.

    Diebolsheim fait partie de la communauté de communes du Rhin depuis le 1er janvier 2002. La communauté de communes a créé un office du tourisme à Rhinau. La promotion du village y est assurée. Le village a obtenu quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris[2].

    L'Ischert, unique cours d'eau de Diebolsheim, traverse le village et le coupe en deux. Ce cours d'eau fait la joie des petits pĂŞcheurs en herbe.

    Communes limitrophes de Diebolsheim
    Friesenheim
    Bindernheim Diebolsheim Rhinau
    Wittisheim Sundhouse

    Urbanisme

    Typologie

    Diebolsheim est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,6 %), forêts (8,5 %), zones urbanisées (7,5 %), eaux continentales[Note 3] (0,4 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    • La première trace Ă©crite remonte Ă  l’an 803 sous le nom de Dubileshaim.
    • Au Moyen Ă‚ge, une partie du domaine passe Ă  l’évĂŞchĂ© de Strasbourg.
    • En 1422, Diebolsheim fait partie des biens des comtes d’Andlau. Ces derniers firent Ă©difier un château Ă  l’est du village au bord de l’Ischert. L’actuelle rue du Château en est le dernier vestige.
    • Le village Ă©tait jadis tributaire des crues du Rhin (les plus importantes se situent en 1398 – 1480 – 1910). Depuis la construction du Grand Canal d’Alsace et de l’usine hydroĂ©lectrique (1959-1964) tout danger semble Ă©cartĂ©.
    • Une branche de la dynastie des barons de Castex avait choisi le village pour y faire construire une rĂ©sidence seigneuriale. Ă€ dĂ©faut d’hĂ©ritiers, la propriĂ©tĂ© a Ă©tĂ© acquise après 1945 par les Ĺ“uvres diocĂ©saines et transformĂ©e en maison de retraite puis en institut mĂ©dico-professionnel, l'IMPRO Sainte-Elisabeth, pour jeunes filles handicapĂ©es (environ 50 pensionnaires).
    Jugés sur une balançoire Hansel et Gretel au centre du village.
    Maison du XVIIIe siècle dans le centre du village.

    Diebolsheim de 1914 Ă  1918

    Grâce à l’instituteur du moment M. Eschlimann, venu à Diebolsheim en 1913, nous pouvons suivre, année après année, les évènements qui se sont produits dans le village pendant la guerre. En effet, M. Eschlimann notait dans une chronique les faits marquants. Voilà ce que raconte l’instituteur Eschlimann :

    1914 : comme un orage dans un ciel bleu

    Cette année-là, l’école de Diebolsheim comptait 66 élèves (36 garçons et 30 filles) et l’année scolaire débuta le 21 avril. Les récoltes s’annonçaient bonnes. Au début de l’été, le temps était très beau, mais la déclaration de la guerre allait changer tout cela. C’est le vendredi 31 juillet 1914 à 6 h 30 que l’état de guerre fut placardé à la mairie de notre village. Le lendemain, 1er août, l’ordre de mobilisation générale arriva à M. le maire Hatsch. Les réservistes partirent le 2 août, un dimanche, après la messe, accompagnés jusqu’au petit tram par l’ensemble de la population. Il s’agissait de 28 hommes. Le plus âgé était EHRHARD Anton né en 1871 et le plus jeune Pfaff Émile né en 1897. La réquisition des chevaux eut lieu le 7 août. Les habitants de Diebolsheim durent ainsi livrer 37 chevaux qui furent achetés par l’armée au prix moyen de 1250 Mark par animal. De même, il fallut livrer 15 voitures de transport. Les premiers soldats firent leur apparition le 8 août. Il s’agissait d’une centaine d’hommes du 14e régiment d’artillerie de Bade. Ils s’installèrent à la mairie et à l’école. Ce jour-là on entendit pour la première fois le bruit du canon dans les Vosges. On interdit de sonner les cloches à l’église et le petit tram fut réservé aux transports de troupes. Dès le mois d’octobre, l'instituteur organisa avec ses élèves une collecte d’aliments destinés aux soldats blessés qui se trouvaient à l’hôpital de Sélestat. La population donna des œufs, des fruits, du beurre, du lait, des pommes de terre, des volailles. Les jeunes filles et les dames tricotèrent des chaussettes et des pulls pour les soldats. Un élan de solidarité se manifesta en cette fin d’année 1914. Tout le monde espérait que la guerre n’allait pas durer. « Pourvu que la guerre soit finie à Noël… » note l'instituteur, M. Eschlimann.

    1915 : les premières privations

    Le rationnement du pain dĂ©buta dès le mois de mars 1915. La population de Diebolsheim (417 habitants) fut rĂ©partie en deux catĂ©gories. Chaque famille d’exploitant agricole avait droit Ă  7,20 kg de farine par tĂŞte et par mois pour le pain. Ceux qui n’étaient pas agriculteurs avaient quant Ă  eux 1 850 grammes de pain par semaine. C’est la mairie qui commandait la farine dont le boulanger avait besoin. Les habitants avaient des cartes de rationnement. On commença Ă©galement Ă  compter le nombre de tĂŞtes de bĂ©tail. Il y avait alors Ă  Diebolsheim 61 chevaux, 464 bovins, 245 porcs et 11 chèvres. Les rĂ©serves Ă©taient les suivantes : 1794 quintaux de blĂ©, 10 quintaux de seigle, 291 quintaux d’avoine, 4499 quintaux d’orge. Ces dĂ©comptes Ă©taient faits rĂ©gulièrement tous les deux mois. L’annĂ©e 1915 promettait une belle rĂ©colte. Les soldats allemands stationnĂ©s Ă  Diebolsheim donnaient un coup de main pour les travaux des champs en remplacement des hommes partis Ă  la guerre. M. Eschlimann donne des prĂ©cisions intĂ©ressantes. Nous apprenons ainsi qu’on a plantĂ© 60,87 hectares de blĂ©, 9 hectares de seigle, 80,14 hectares d’orge, 16,16 hectares d’avoine et 35,40 hectares de pommes de terre. Le pain d’une livre coĂ»tait 22 Pfennig et le Leib (5 livres) coĂ»tait 1,10 Mark en 1915. L’annĂ©e 1915 montre que la communautĂ© villageoise s’installe dans la guerre. La vie est rĂ©glĂ©e par les travaux des champs, par les dĂ©comptes des rĂ©serves en nature de la commune, par les collectes pour les Ĺ“uvres de solidaritĂ© aux soldats du front mais aussi par l’augmentation du prix des denrĂ©es alimentaires. Cette annĂ©e est aussi marquĂ©e par le dĂ©cès de sĹ“ur Philomène LOSSON (institutrice des filles), le 20 dĂ©cembre et par l’installation de l’électricitĂ© Ă  l’école, Ă  la mairie et Ă  l’église en novembre. Et la guerre continuait…

    1916 : le village s'installe dans la guerre

    Dès le mois de janvier 1916, les premiers réfugiés arrivèrent à Diebolsheim. Il s’agissait de 22 personnes (cinq familles) de l’arrondissement d’Altkirch. Ils fuyaient les violents combats qui avaient lieu dans les Vosges. Le 1er mai fut introduite l’heure d’été. On avança les montres d’une heure. M. Eschlimann trouvait que cela ne servait pas à grand-chose. La nouvelle sœur enseignante, sœur Thérèse, arriva le 1er mai. Au mois de juin, l’armée commença à réquisitionner les bovins pour nourrir les soldats. On continuait à décompter les réserves, les prix augmentaient encore. On payait maintenant la douzaine d’œufs 2 marks, la livre de beurre de 2,20 à 2,40 marks. Et la guerre continuait…

    1917 : l'effort est de plus en plus important

    L'annĂ©e 1917 dĂ©buta par la venue au mois de janvier d’une compagnie du 19e Pionniers de Bavière. Ils arrivaient de Roumanie avec de petits chevaux Ă  poils longs. Du jamais vu Ă  Diebolsheim. Ils restèrent jusqu’en mars. Le 23 avril 1917, les cloches furent descendues du clocher et emmenĂ©es Ă  SĂ©lestat pour en faire des canons. La plus grosse portait l’inscription : « FabriquĂ©e par Johann Ludwig EDEL Ă  Strasbourg en 1815 ». Le 18 mai, c’est l’orgue nouvellement installĂ© qui fut dĂ©montĂ©. L’armĂ©e avait besoin de l’étain des tuyaux ainsi que du cuivre. La commune toucha une somme de 476 marks pour 70 kg d’étain. Les quĂŞtes se succĂ©daient tout au long de l’annĂ©e. On note des quĂŞtes pour les blessĂ©s, les marins, les infirmières, les infirmes, pour l’effort de guerre… la population Ă©tait mise Ă  contribution très rĂ©gulièrement. Le 6 dĂ©cembre 1917 eut lieu un recensement gĂ©nĂ©ral de la population. Diebolsheim comptait alors 425 habitants : 181 de sexe masculin et 244 de sexe fĂ©minin. Et la guerre continuait…

    1918 : fin de la guerre

    La situation devenait de plus en plus difficile. L’école fut fermée au mois de juin pour cause de rougeole. 1er octobre, il notait que les prix avaient totalement dérapé. C’était l’effondrement. On payait alors 1 mark par œuf, 15 à 20 marks pour une livre de beurre, 6 à 10 marks pour un litre de vin, 60 à 100 pour une paire de chaussures et jusqu’à 7200 pour un cheval. L’Empire allemand était balayé par la Révolution. La chronique de l'instituteur s’arrête au 1er octobre. Un mois plus tard, l’Armistice mettait fin à plus de quatre années de guerre. Diebolsheim a payé un lourd tribut lors de la guerre. En effet, 20 de ses habitants, hommes jeunes et plein d’avenir, laissèrent leur vie au front dans le Nord, en Lorraine ou en Russie.

    HĂ©raldique

    Blason de Diebolsheim

    Les armes de Diebolsheim se blasonnent ainsi :
    « D'or à la croix fourchée en pointe en chevron, cantonnée de cinq roses, deux en chef, deux aux flancs et une en pointe, le tout de gueules. »[10].

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2014 Jean-Jacques Siegel[11]
    2014 En cours
    (au 31 mai 2020)
    Brigitte Neiter [12]
    RĂ©Ă©lue pour le mandat 2020-2026
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].

    En 2020, la commune comptait 672 habitants[Note 4], en diminution de 4,14 % par rapport Ă  2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    435485424574632703680704745
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    686686711637534537533490485
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    469467476442401398395350387
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    619479447455457540520569639
    2014 2019 2020 - - - - - -
    701675672------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee Ă  partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-Boniface de Diebolsheim.
    Calvaire en grès du XVIIIe siècle à l'entrée de Diebolsheim.

    L'Ă©glise

    Église médiévale, possédant un clocher de style roman.

    La grotte fleurie de Diebolsheim

    À la belle saison, elle est le lieu de ralliement des anciens du village et des environs qui viennent y échanger leurs souvenirs. Les dimanches, elle est le rendez-vous des habitants du Ried qui se rendent à Neunkirch et attire de nombreux touristes. La construction de cette grotte commença en 1904, par M. Cavanna, artisan maçon d'origine italienne. La construction fut financée par trois familles de Diebolsheim qui venaient de faire un pèlerinage à Lourdes à l’instigation de monsieur l’abbé Frey, curé de l’époque. Une copie de la grotte de Lourdes avec la Sainte Vierge couronnée fut donc réalisée sur un terrain appartenant au conseil de fabrique de l’église. Quelques sapins furent plantés tout autour. La grotte subit d'importants dommages pendant les deux guerres mondiales, mais la statue fut miraculeusement épargnée. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le nouveau curé du village, l'abbé Wendling décida d'entretenir la grotte. Les travaux furent dirigés par le curé qui reçut le renfort des habitants du village. On utilisa les restes des maisons détruites pour remblayer. Les abords de la grotte furent plantés de fleurs. Un château d'eau fut aménagé derrière la grotte. La première Vierge fut remplacée par une statue sculptée par M. Bosshart de Tannenkirch. Cette première Vierge se trouve encore actuellement derrière l’église au cimetière. Depuis 1979 une équipe de bénévoles s’occupe du jardin et des fleurs et en 1985 l’association des « Amis de la Grotte » fut créée.

    Calvaire en grès du XVIIIe siècle

    Ce calvaire encadré par la Vierge et saint Jean qui reposent sur une traverse, sépare la croix d'un large socle, et se trouve à l'entrée du village de Diebolsheim sur la route de Bindernheim. Ce genre de calvaire est beaucoup moins nombreux dans le Ried que de simples croix rurales qui se trouvent plutôt au sud de Strasbourg, dans le Ried.

    Architecture ancienne

    Le village possède de nombreuses maisons à colombages, datées des XVIIe et XVIIIe siècles, en particulier rue de l'Église et dans la Grand Rue.

    Monument Hansel et Gretel

    Hansel et Gretel sont juchés sur une balançoire.

    Personnalltés liées à la commune

    • Le comte Jean de Beaumont a Ă©tĂ© sĂ©duit par le charme des lieux. Jean Bonin de la Bonninière, comte de Beaumont, est venu pour la 1re fois Ă  Diebolsheim en 1926 pour chasser chez monsieur le baron de Castex qui possĂ©dait un pavillon dans le village. En 1929, il achète la maison actuelle qu’il rĂ©amĂ©nage et agrandit pour en faire une rĂ©sidence de chasse. En recevant dans sa maison, lors de chasses mĂ©morables, des invitĂ©s prestigieux du monde politique, artistique, sportif, il a contribuĂ© Ă  faire connaitre Diebolsheim au-delĂ  des frontières de l’Alsace. Jean de Beaumont a prĂ©sidĂ© de nombreuses annĂ©es aux destinĂ©es du groupe Rivaud, groupe financier international spĂ©cialisĂ© dans l’agro-industrie. Ses activitĂ©s sportives sont Ă©galement connues. Il a Ă©tĂ© vice-prĂ©sident du C.I.O. (ComitĂ© international olympique) en 1970 et prĂ©sident du ComitĂ© olympique français de 1967 Ă  1971. Il est dĂ©cĂ©dĂ© en juin 2002.

    Associations

    • L’association des « Amis de la grotte » s’occupe du jardin fleuri sur la route de Zelsheim - lieu de rencontre de pèlerins d’excursion.
    • Le « comitĂ© des fĂŞtes » regroupant l’ensemble des associations organise chaque annĂ©e au dĂ©but du mois de mai un grand « marchĂ© aux fleurs » .

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Bas-Rhin », sur habitants.fr (consulté le ).
    2. Diebolsheim Village Fleuri 4 Fleurs.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
    11. [PDF] Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
    12. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Lien externe

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.