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Illkirch-Graffenstaden

Illkirch-Graffenstaden (prononcĂ© [ilkiʁʃ gʁafənʃtadən] ou [ilkiÊĂ§ gʁafənʃtadən] ; ÌllkĂŹrich-GrĂ ffestĂ de en alsacien) est une commune française du sud de Strasbourg appartenant Ă  l’EuromĂ©tropole de Strasbourg situĂ©e dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la collectivitĂ© europĂ©enne d'Alsace, en rĂ©gion Grand Est. Elle fait partie de la rĂ©gion culturelle et historique d'Alsace. Ses habitants se nomment les Illkirchois[3].

Illkirch-Graffenstaden
Illkirch-Graffenstaden
La mairie, juillet 2015.
Blason de Illkirch-Graffenstaden
Blason
Illkirch-Graffenstaden
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Strasbourg
Intercommunalité Eurométropole de Strasbourg
Maire
Mandat
Thibaud Philipps
2020-2026
Code postal 67400
Code commune 67218[1]
DĂ©mographie
Gentilé Illkirchois(es) [2]
Population
municipale
27 087 hab. (2020 en augmentation de 0,51 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 220 hab./km2
Population
agglomération
484 217 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 31â€Č 32″ nord, 7° 42â€Č 55″ est
Altitude Min. 139 m
Max. 146 m
Superficie 22,21 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Strasbourg (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Illkirch-Graffenstaden
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Illkirch-Graffenstaden
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Illkirch-Graffenstaden
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Illkirch-Graffenstaden
GĂ©olocalisation sur la carte : Bas-Rhin
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Illkirch-Graffenstaden
Liens
Site web

    Les deux villages distincts Illkirch et Graf(f)enstaden ont fusionnĂ© lors de la RĂ©volution française. Elle est accolĂ©e Ă  Strasbourg (quartier de la Meinau), Ostwald ainsi qu’à Geispolsheim, et traversĂ©e par la riviĂšre Ill. De nombreux endroits de la ville et de ses environs (Ostwald notamment) ont Ă©tĂ© exploitĂ©s par des carriĂšres, formant de nombreux lacs.

    GĂ©ographie

    Situation

    Illkirch-Graffenstaden, situĂ©e au sud de Strasbourg, est membre de l'EuromĂ©tropole de Strasbourg. Elle en est la troisiĂšme ville par le nombre de ses habitants (prĂšs de 27 000), la quatriĂšme du Bas-Rhin et la sixiĂšme d'Alsace.

    Elle s'Ă©tend sur 22,21 km2. La commune se trouve d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale Ă  l'est de l'Ill, qui rejoint le Rhin quelques kilomĂštres en aval, Ă  La Wantzenau. La commune est Ă©galement traversĂ©e du nord au sud par le canal du RhĂŽne au Rhin.

    AprĂšs l'exploitation de plusieurs carriĂšres, la ville est richement pourvue en plans d'eau, parmi lesquels le lac Achard (baignades), le Baggersee (baignades), les ballastiĂšres derriĂšre le fort Uhrich (encore en fonctionnement) et l’étang Gerig d’Ostwald.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap.
    Carte topographique.
    Communes limitrophes d’Illkirch-Graffenstaden
    Ostwald Strasbourg
    Geispolsheim Illkirch-Graffenstaden
    Fegersheim Eschau

    Transports en commun

    • Cinq lignes de bus de la Compagnie des transports strasbourgeois assurent le transport Ă  travers la ville : lignes 13, 57, 62, 63 et 67, ainsi que trois lignes de car interurbains : 260, 270 et 271, pour une trentaine d'arrĂȘts.
    • La commune est desservie par les lignes A et E du tramway de Strasbourg. Huit stations sont situĂ©es Ă  Illkirch : Baggersee, Colonne, Leclerc, Campus Illkirch (terminus ligne E), Illkirch Lixenbuhl, Parc Malraux, Cours de l'Iliade et Graffenstaden (terminus ligne A).

    Ces deux moyens de transport ont plusieurs points de correspondance entre eux. En 2013, un projet de BHNS reliant Ostwald Ă  Illkirch-Graffenstaden est Ă©voquĂ©. Son coĂ»t est estimĂ© Ă  7 millions d'euros. Les travaux devaient commencer en 2016 pour une mise en service en 2017, mais n'ont toujours pas dĂ©butĂ© en .

    Voies ferrées

    La gare de Graffenstaden, sur la ligne de Strasbourg-Ville à Saint-Louis, est en fait située sur le territoire de la commune de Geispolsheim, au centre de la zone commerciale de la Vigie. Elle est gérée en partie par la région Grand-Est et la SNCF.

    Pistes cyclables

    La liaison cyclable en site propre Strasbourg-Marckolsheim, partie du grand itinĂ©raire cyclable europĂ©en EV15 (VĂ©loroute Rhin) d'Andermatt Ă  Rotterdam, est amĂ©nagĂ©e sur le chemin de halage du canal du RhĂŽne au Rhin en bordure est de la ville. Par ailleurs, Illkirch-Graffenstaden est une Ă©tape de l'itinĂ©raire cyclable franco-allemand de la piste des forts qui Ă©pouse l'ancienne ceinture de la place fortifiĂ©e de Strasbourg sur 85 kilomĂštres.

    Communes limitrophes

    Strasbourg, Ostwald, Geispolsheim, Lipsheim, Fegersheim, Ohnheim, Eschau.

    Urbanisme

    Typologie

    Illkirch-Graffenstaden est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Strasbourg (partie française), une agglomĂ©ration internationale dont la partie française regroupe 23 communes[7] et 484 217 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[8] - [9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10] - [11].

    • Une grande partie des champs (parcelle se situant entre le pont de la rue Lixenbuhl, le canal du RhĂŽne-au-Rhin, la rue des Vignes, la rue de la Ceinture et la route Le Corbusier, qui dĂ©limite le lycĂ©e Le Corbusier et l'EREA) sera utilisĂ©e pour la crĂ©ation d'un nouveau quartier, Le Corbusier[12].
    • Extension du tramway de Strasbourg : trois arrĂȘts supplĂ©mentaires ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s aprĂšs l'ancien terminus Illkirch-Lixenbuhl[13] :
      • Parc Malraux[14] (de la rue Vincent-Scotto Ă  l'avenue Messmer, devant le CimetiĂšre central, la rue de la Ceinture et l'avenue AndrĂ©-Malraux) ;
      • Cours de l'Illiade[14] (de l'avenue Messmer Ă  la place Quintenz, devant la route de Lyon, la rue de la Poste et le forum de l'Ill) ;
      • Graffenstaden[14] (de la place Quintenz Ă  la Salle des fĂȘtes, entre la route de Lyon, l'actuelle usine Huron et la salle des fĂȘtes).

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (48,7 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (45,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (29,6 %), zones urbanisĂ©es (20,6 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (19,6 %), terres arables (13,2 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (6,9 %), eaux continentales[Note 3] (3,6 %), prairies (3,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (1,7 %), mines, dĂ©charges et chantiers (1,6 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[16].

    Toponymie

    Illkirch, signifie en allemand l'Ă©glise de l'Ill, la riviĂšre attenante Ă  la commune.

    Durant la période de rattachement de l'Alsace-Lorraine à l'Empire allemand (1871-1918), la commune était appelée Illkirch-Grafenstaden (avec un f en moins). Ce nom est toujours usité en allemand. Illkirch est souvent utilisé pour nommer plus simplement la ville, autant afin de raccourcir le nom qu'à cause de la difficulté pour un francophone de la prononciation correcte de consonance allemande.

    Histoire

    Illkirch et Graffenstaden au Moyen Âge

    Illkirch-Graffenstaden fut fondĂ©e Ă  l’époque des Francs. La date prĂ©cise reste difficile Ă  dĂ©terminer. La commune a connu plusieurs noms au cours de son histoire : Ellofanum (720), Illechilechen (826), Illenkirche (845), Illekiriche (920), Illachirecha (1163), Illenkirchen (1172) et enfin Illkirch qui s’est maintenu jusqu'Ă  nos jours. Le nom est dĂ» Ă  une Ă©glise (Kirche en allemand) qui aurait Ă©tĂ© construite au bord de l’Ill. La commune est le fruit de la fusion de deux villages existant depuis le Moyen Âge : Illkirch et Graffenstaden. Le centre historique d'Illkirch se dĂ©veloppe autour de son Ă©glise[17], l'actuelle paroisse protestante sise place du Temple. Graffenstaden se dĂ©veloppe plus au sud, sur la rive est de l'Ill dont un pont permet d'effectuer la traversĂ©e.

    Autrefois, une partie de la ville Ă©tait vigneronne (cf. rue des Vignes).

    Les pĂȘcheurs d'Illkirch cĂ©lĂ©braient traditionnellement la PentecĂŽte en organisant une procession dans la ville de Strasbourg. Au cours de celle-ci les pĂȘcheurs strasbourgeois, membres de la corporation strasbourgeoise des pĂȘcheurs, s'amusaient Ă  railler leurs homologues illkirchois en courant dans la ville en chantant, en sifflant et en agitant des saumons. Les moqueurs furent avertis et on leur promit une amende de 5 livres en cas de rĂ©cidive. L'Ă©vĂšnement rĂ©vĂšle sans doute une rivalitĂ© entre les pĂȘcheurs de la ville et ceux des communes alentour.

    De nombreux biens sis Ă  Illkirch et Ă  Graffenstaden appartenaient au lignage noble strasbourgeois des Zorn. C'est notamment le cas d'un bac qui effectuait la liaison entre Graffenstaden et Hundsfelden (une commune disparue sise autrefois au sud de Kehl). Souvent prĂ©fĂ©rĂ© au bac de la Robertsau ayant tendance Ă  ĂȘtre inutilisable en cas d'avaries liĂ©es au Rhin (sĂ©cheresses ou inondations), le bac de Graffenstaden reprĂ©sentait un intĂ©rĂȘt financier.

    En 1369, Charles IV (empereur du Saint-Empire) transfĂšre les biens de la famille Zorn sis Ă  Illkirch, Graffenstaden et Illwickersheim Ă  un autre lignage noble strasbourgeois : les Erbe. En 1415, Sigismond de Luxembourg rĂ©trocĂšde leurs biens aux Zorn. Une querelle Ă©clate entre les deux familles. Pour y remĂ©dier, les villages d'Illwickersheim, d'Illkirch et de Graffenstaden sont engagĂ©s Ă  la Ville impĂ©riale libre de Strasbourg en 1418[18]. Le 7 juin 1420, les Zorn demandent un procĂšs pour rĂ©gler dĂ©finitivement la querelle, mais les principaux membres de la famille s'engagent en 1420 dans une rĂ©bellion contre le conseil de Strasbourg et quittent la ville. Les villages sont tous les trois annexĂ©s dĂ©finitivement en 1421. L’évĂ©nement est sanctionnĂ© postĂ©rieurement par un acte de vente signĂ© par les familles Zorn et Erbe[19].

    La fusion des communes d'Illkirch et de Graffenstaden

    Illkirch et Graffenstaden, détail de la carte de Cassini, 1740.

    Les deux communes se développent le long de la route de Colmar (l'actuelle route de Lyon). Elles fusionnent pour des raisons économiques entre 1790 et 1794, alors qu'on identifie encore deux noyaux urbains bien distincts sur la carte de Cassini cinquante années auparavant.

    Illkirch-Graffenstaden, détail de la carte d'état-major de la France, Feuille Strasbourg N.E., 1866.

    Il faut attendre 1866 et la carte d'état major de Strasbourg pour avoir accÚs à une premiÚre cartographie précise d'Illkirch et de Graffenstaden. La commune présente une trÚs forte discontinuité du bùti entre ses deux noyaux urbains. Ils sont séparés par un espace agricole conséquent. Progressivement, à mesure que le nombre d'habitants augmente, l'espace agricole situé actuellement entre la route de Lyon et la route Burkel s'urbanise. En 1950, cet ancien espace agricole est entiÚrement urbanisé.

    Illkirch-Graffenstaden au XXe siĂšcle

    Zone convoitée vue du pont de la rue Lixenbuhl (à gauche, le canal ; en arriÚre-plan, la rue des Vignes ; en arriÚre-plan à droite, la rue de la Ceinture).

    AprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale, l’industrie principale de la ville fut la SociĂ©tĂ© alsacienne de constructions mĂ©caniques (SACM) qui fabriquait des machines-outils et des locomotives.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, le groupe de résistance « Feuille de Lierre » fut constitué en grande partie d'ouvriers et d'apprentis de la SACM.

    Elle subsiste encore aujourd'hui en entreprise trĂšs restreinte[20], fabricant de machines-outils modernes (fraiseuses) pour le monde entier. Le site abrite Ă©galement l'entreprise Flender Graffenstaden, spĂ©cialisĂ©e dans la fabrication d’engrenages depuis plus de 60 ans[21].

    De loin la plus grande part de la grande usine, Onseri fabrik (Notre fabrique), est devenue un centre commercial, d’agences et mĂȘme de lotissements (le nom de l'ancienne station de bus Ă  proximitĂ© est Graffenstaden Usine en souvenir de cette usine, aujourd'hui devenue la station Cours de l'Illiade). De nos jours, en raison du dĂ©clin de ce secteur dĂ» Ă  la modernisation et des imports, Illkirch-Graffenstaden dĂ©veloppe plutĂŽt le secteur tertiaire et les services.

    HĂ©raldique

    Blason d'Illkirch-Graffenstaden

    Les armes d'Illkirch-Graffenstaden se blasonnent ainsi :
    « Parti : au premier d'argent au soc de charrue de sable posé en pal, la pointe vers le chef, au second de gueules à la gaffe de batelier d'argent posée en pal, la griffe vers la pointe. »[22].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Charles Reichenshammer MRP puis CD Vétérinaire
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Geispolsheim (1945 → 1973)
    André Durr RPR Enseignant
    DĂ©putĂ© de la 3e circonscription du Bas-Rhin (1978 → 1986)
    DĂ©putĂ© du Bas-Rhin (1986 → 1988)
    DĂ©putĂ© de la 4e circonscription du Bas-Rhin (1988 → 1995)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Illkirch-Graffenstaden (1973 → 1992)
    Jacques Bigot[23] PS Avocat
    SĂ©nateur du Bas-Rhin (2014 → 2020)
    Conseiller rĂ©gional d'Alsace (1998 → 2010)
    PrĂ©sident de Strasbourg EuromĂ©tropole (2008 → 2014)
    Claude Froehly PS ContrĂŽleur des impĂŽts
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Illkirch-Graffenstaden (2011 → 2015)
    En cours Thibaud Philipps [24] LR Cadre de direction
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique environnementale

    La commune s'est vu décerner les prix suivants :

    • Le trophĂ©e national Éco Actions 2005[25], catĂ©gorie politique globale, dĂ©cernĂ© par l'association Éco Maires[26] ;
    • Label EVE (Espaces Verts Ecologiques) pour l'annĂ©e 2011.
    • Quatre fleurs au concours rĂ©gional des villes et villages fleuris en 2015.
    • Prix national de la reconquĂȘte Ă©cologique du cadre urbain et renouvellement des Qu’ñtres fleurs au concours national en 2021.

    Jumelages

    Elle n'est actuellement jumelée avec aucune autre commune.

    Santé

    Le centre de chirurgie orthopĂ©dique et de la main (CCOM), ex-centre de traumatologie gĂ©nĂ©ral, rattachĂ© aux hĂŽpitaux universitaires de Strasbourg est implantĂ© Ă  Illkirch-Graffenstaden, a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© Ă  l’hĂŽpital d’Hautepierre.

    Actuellement, l’ancien site du centre de traumatologie est en cours de rĂ©habilitation. Il est devenu le siĂšge de l’UGECAM.

    Sécurité

    Présence d'un commissariat de police.

    Garnison

    Soldats du 291e JÀgerbataillon lors du défilé du place de la République à Strasbourg.

    Le quartier Leclerc est construit au milieu des années 1960. Il a accueilli le 12e régiment d'artillerie (12e RA) de 1966 à 1976 puis le 1er régiment du génie (1er RG) de 1976 jusqu'à sa dissolution en juin 2010.

    Depuis avril 2010, le quartier Leclerc est occupé par le 291e JÀgerbataillon (JgBtl 291), seule unité de la Bundeswehr stationnée en France dans le cadre de la brigade franco-allemande. L'état-major de la 2e brigade blindée (2e BB) et la 2e compagnie de commandement et de transmissions (2e CCT) y sont également casernés depuis le .

    Un dĂ©pĂŽt de munitions se trouvait dans la forĂȘt de la commune. Il est fermĂ© en 1980. Depuis 2010, il est utilisĂ© par le 291e JĂ€gerbataillon comme terrain d'entraĂźnement pour combattre en forĂȘt et en agglomĂ©ration.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[27] - [Note 4].

    En 2020, la commune comptait 27 087 habitants[Note 5], en augmentation de 0,51 % par rapport Ă  2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5201 6211 6671 9071 7662 2932 5453 1873 208
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    4 2094 4374 6684 7554 7394 7335 0175 2285 549
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 1116 3136 5226 4506 9797 7397 9367 7747 942
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9 60711 64816 33019 85722 30723 81526 36826 46726 837
    2020 - - - - - - - -
    27 087--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee Ă  partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement supérieur

    Ces bĂątiments se situent sur le campus d'Illkirch au sein du pĂŽle technologique Le Parc d'Innovation.

    Plusieurs composantes de l'université de Strasbourg sont présentes sur le campus :

    • la facultĂ© de pharmacie ;
    IUT Robert-Schumann.

    D'autres établissements y sont aussi présents :

    Enseignement secondaire et primaire

    • Enseignement secondaire :
    • Enseignement primaire :
      • École maternelle et Ă©lĂ©mentaire du Centre.
      • École maternelle et Ă©lĂ©mentaire Libermann.
      • École maternelle et Ă©lĂ©mentaire Lixenbuhl.
      • École maternelle et Ă©lĂ©mentaire du Nord.
      • École maternelle et Ă©lĂ©mentaire du Sud.
      • École maternelle et Ă©lĂ©mentaire des Vergers.
      • École maternelle de l’Orme.
      • École maternelle de la Plaine.

    Services

    • Le Centr’Ill, centre commercial construit sur les friches industrielles de l’ancienne usine SACM.
    • Le centre commercial du Baggersee.
    • Tribunal d'instance.
    • Clinique vĂ©tĂ©rinaire.
    • La ville est traversĂ©e par de nombreuses pistes cyclables.

    Manifestations culturelles et festivités

    Entrée de l'Illiade, le centre culturel de la ville.
    • Le Printemps des Bretelles ; festival de musique consacrĂ© Ă  l'accordĂ©on ayant lieu chaque annĂ©e[32]. La 20e Ă©dition s'est dĂ©roulĂ©e en 2017[33].
    • FĂȘtes de l’Ill ; musique, danse et spectacle, thĂšmes sur des pays Ă©trangers, invitation des villes et villages voisins, jeux de son et lumiĂšres, reprĂ©sentations artistiques, restauration et feux d’artifice ; deux jours (fin juin - dĂ©but juillet) ; cours de l’Illiade.
    • FĂȘte du ; dĂ©filĂ© militaire, verre de l'amitiĂ©, restauration, musique et danse (le 14) ; feu d’artifice, restauration, son et lumiĂšre, musique et bal Ă  l’Illiade la veille (probablement en raison de la concurrence du feu d'artifice de Strasbourg).
    • FĂȘte de la musique ; ; nombreux lieux dans la ville.
    • FĂȘte des peuples ; restauration de spĂ©cialitĂ©s de divers pays et rĂ©gions en septembre ; lieux variant (citĂ© Libermann, l’Illiade, parking du collĂšge des Roseaux).
    • Feu de la Saint-Jean ; bĂ»cher, musique country et restauration, traditionnellement le jour de la Saint-Jean sur le terrain de football Lixenbuhl (anciennement cour de la chapelle Saint-Joseph), organisĂ© par les scouts du groupe Henry de Bournazel, 1re Graffenstaden.
    • MarchĂ© de NoĂ«l (ChriskindelsmĂ€rik – MarchĂ© de l’enfant JĂ©sus) en fin novembre/dĂ©but dĂ©cembre sur le parvis de l’église Saint-Symphorien (anciennement sur l'ancienne place du marchĂ©).
    • CinĂ©ma en plein air en Ă©tĂ© dans diffĂ©rents lieux (quartier Libermann, Ă©cole Lixenbuhl, etc.).
    • Festival rock actuel ; un festival annuel permettant Ă  la jeune scĂšne rock de la rĂ©gion de faire ses premiĂšres scĂšnes.
    • Autres petites animations toute l’annĂ©e, notamment en Ă©tĂ© (braderie, JohrmĂ€rik — marchĂ© de l'An, Messti — fĂȘte foraine, confĂ©rences, etc.).

    MĂ©dias

    Les magazines suivants sont distribués gratuitement aux Illkirchois :

    • le journal de la commune : Infograff ;
    • le bulletin des festivitĂ©s.

    Personnalités liées à la commune

    • Historiens
    • Scientifiques et industriels
    • Hommes politiques
    • Artistes
      • Paul Ledoux (1884-1960), peintre et graveur, nĂ© dans cette ville.
      • Wil (Wilhelm) Drexler (1895-1977), Ă©crivain allemand, rĂ©sident d'Illkirch-Graffenstaden de 1912 Ă  1914.
    • Sportifs
      • GĂ©rard Grave, handballeur international sĂ©lectionnĂ© en Ă©quipe de France.
      • Mehdi Baala, coureur olympique (ex-Illkirchois).
      • Olivier « Mickey » Lemesle, football australien, ancien international sĂ©lectionnĂ© (27 sĂ©lections : 2005-2008) en Ă©quipe de France, manager gĂ©nĂ©ral de l'Équipe de France ( - ), sĂ©lectionneur adjoint de l'Équipe d'Irlande B ( - ), sĂ©lectionneur adjoint de l'Équipe d'Angleterre ( - ...), et 51e (24 000 candidats) de Masterchef, saison 2.
      • Martin Djetou, ancien footballeur international français nĂ© le Ă  Abidjan (CĂŽte d'Ivoire). Il Ă©voluait au poste de dĂ©fenseur central.
      • JĂ©rĂŽme Christ, basketteur international sĂ©lectionnĂ© en Ă©quipe de France (73 sĂ©lections). Il participa aux Jeux olympiques de Rome en 1960.
    • Autres

    Économie

    La ville d'Illkirch-Graffenstaden possÚde un technopÎle spécialisé dans les biotechnologies et les technologies de l'information : le Parc d'innovation. Il accueille le pÎle de compétitivité Alsace Biovalley, labellisé pÎle à vocation mondial. Il comprend notamment un IUT (IUT Robert-Schuman), deux écoles d'ingénieurs (Télécom Physique Strasbourg et ESBS), la faculté de pharmacie de Strasbourg, de nombreux laboratoires privés et publics ainsi que de nombreuses entreprises innovantes.

    On y trouve Ă©galement d'autres secteurs d'activitĂ©s, avec des entreprises comme Puma, Kodak, Unilog, Air France et Alcatel-Lucent qui y possĂšde un bĂątiment d'une surface utile de 67 000 m2 depuis 1988, tout prĂšs du Parc d'innovation. Des centrales photovoltaĂŻques pourraient voir le jour sur une ballastiĂšre en friche de la commune[34], ce qui suscite la grande mĂ©fiance de l'association Ă©cologiste Alsace Nature[35].

    Principales sociétés

    L'Ă©tablissement Alcatel d’Illkirch, le long du canal du RhĂŽne au Rhin.
    • Alcatel-Lucent (tĂ©lĂ©communications).
    • HurĂ© (machines-outils "Huron"), reste de l'usine SACM[36], aujourd’hui reconvertie en centre commercial, logements et regroupement d’agences.
    • Herta (agro-alimentaire), anciennement Olida.
    • Flender-Graffenstaden (engrenages de puissance), Ă©galement reste de l'usine SACM.
    • Bechtle France, filiale du groupe allemand du mĂȘme nom, sur la zone du Parc d'innovation.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux historiques

    • Église Saint-Symphorien (1869).
      Église Saint-Symphorien (1869).
    • IntĂ©rieur de l'Ă©glise Saint-Symphorien.
      Intérieur de l'église Saint-Symphorien.
    • Ancienne orangerie du chĂąteau de Klinglin ou d'Illhausen (XVIIIe).
      Ancienne orangerie du chĂąteau de Klinglin ou d'Illhausen (XVIIIe).
    • Foyer Sainte-Marie-Madeleine,143 route de Lyon.
      Foyer Sainte-Marie-Madeleine,
      143 route de Lyon.

    Équipement culturel et loisirs

    L'Illiade.
    Le jardin de l'Illiade.
    • Illiade, actuel pĂŽle culturel d'Illkirch-Graffenstaden. BĂątiment oĂč se dĂ©roulent spectacles, thĂ©Ăątres, concerts, confĂ©rences, danses, fĂȘtes, expositions, films, etc. Son nom est un jeu de mots avec la premiĂšre syllabe du nom de sa ville, « ill », ou le fleuve la traversant, l'Ill (passant derriĂšre l'Illiade), et l’Iliade d’HomĂšre. À ne pas confondre avec l’OdyssĂ©e de Strasbourg, un cinĂ©ma promouvant la culture (l’OdyssĂ©e d’HomĂšre).
    • MĂ©diathĂšque Sud, structure dĂ©pendant de la communautĂ© urbaine de Strasbourg et associĂ©e au pĂŽle culturel de l’Illiade. Elle offre notamment au public des livres (romans, documentaires, bandes dessinĂ©es), des CD et DVD, des revues, l'accĂšs Ă  Internet, des cabines d'auto-formation (apprentissage de langues, bureautique
).
    • Parc Friedel, mini-zoo gratuit permettant le contact direct avec les animaux.
    • Parc du CHU.
    • Centre Ă©questre, centre canin, pigeon club.
    • Centre de loisirs Muhlegel, qui propose plusieurs activitĂ©s (Ă©quitation, natation, Ă©checs
) Ă  destination des plus jeunes pendant les congĂ©s scolaires.
    • Scoutisme (scouts et Ă©claireurs).
    • Sport terrains (football, rugby, handball, tennis, golf et mini-golf), gymnases (dont un appartenant Ă  la SIG, Ă©quipe de basket-ball de Strasbourg Illkirch-Graffenstaden), le complexe sportif Lixenbuhl Ă  cĂŽtĂ© du gymnase du lycĂ©e Gutenberg, gymnase des Vignes (gymnase du collĂšge Nelson-Mandela, gymnase et terrain Ă  proximitĂ© du collĂšge du parc, la mini-piscine de la Hardt (Ă  cĂŽtĂ© du lac Achard), propositions de nombreuses activitĂ©s (centre de loisirs Muhlegel).

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Commune d'Illkirch-Graffenstaden (67218) − COG / Insee », sur insee.fr (consultĂ© le ).
    2. « Le nom des habitants du 67 - Bas-Rhin - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
    3. Il n'y a pas de nom pour les habitants de Graffenstaden en français.
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Strasbourg (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    12. document concret dans le journal Infograff no 196, juin 2012, bas de la page 8 (image) : projet urbain, rugby
    13. document concret dans le journal Infograff no 195, mai 2012, pages 4 et 5
    14. Fiche horaires de la ligne A (cimetiĂšre)
    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    16. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    17. « Eglise protestante d'Illkirch-Graffenstaden », sur https://www.archi-wiki.org/Sp%C3%A9cial:ArchiHome, (consulté le ).
    18. Ghislaine Wiederkehr, La guerre de Dachstein 1419-1420 (mémoire de maßtrise en Sciences Humaines et Sociales), , 122 p., p. 20
    19. Georges Livet et Francis Rapp (dir.), Histoire de Strasbourg, Tome 2, Strasbourg, DNA, , 661 p., page 345.
    20. Huronhttp://huron.fr/fr/
    21. « Flender-Graffenstaden », sur FLENDER (consulté le ).
    22. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
    23. [PDF] « Liste des maires du Bas-Rhin au 1er avril 2008 », sur www.bas-rhin.pref.gouv.fr, (consulté le ).
    24. « RĂ©pertoire national des Ă©lus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des donnĂ©es publiques de l'État (consultĂ© le ).
    25. [doc] « RĂ©sultats des 15e trophĂ©es Éco Actions », sur http://www.ecomaires.com (consultĂ© le ).
    26. « Association des maires pour l'environnement et le développement durable » (consulté le ).
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    30. Site de l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire.
    31. Site du Lycée technique d'hÎtelerie et de tourisme Alexandre Dumas.
    32. « Le Printemps des Bretelles : Illkirch donne le "la" », sur Franceinfo, (consulté le )
    33. « Le Printemps des Bretelles », sur Radio France, (consulté le )
    34. Panneaux solaires sur rue89strasbourg.com
    35. des-panneaux-solaires-sur-un-etang-est-ce-vraiment-ecologique sur alsacenature.org
    36. SACM : Société alsacienne de constructions mécaniques (à ne pas confondre avec la SCAM, Société civile des auteurs multimédia).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.